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sujet; Bastard dogs bite hard (Albane / Tiago)

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Depuis combien de temps il n'avait pas fait l'amour?
Depuis combien de temps il n'avait pas fait l'amour avec une fille dont ce n'était pas le métier?

Tiago avait beau être bon en calcul, il était largué sur la question. Et il n'avait clairement pas envie d'y penser. Elle était à ce moment aussi désirable qu'elle avait été chiante au début de cette soirée, et il était particulièrement content de ce retournement inattendu de situation. Ce n'était pas souvent que le changement s'opérait dans ce sens. Et très honnêtement...il en avait besoin.

Ca n'avait pas été une mission normale, tout avait tapé bien trop près du coeur et bien trop près d'un passé trouble et opaque. Il avait souffert, et pas seulement physiquement. C'était sans doute pour ça qu'il l'avait laissé entrer, et s'approcher. Il n'était qu'un homme. Et il avait besoin parfois de sentir qu'il n'était pas complètement seul dans le marasme qu'était devenu ce pays, et cette vie. Il avait beau s'accomoder de son existence et de son sens vacillant de la morale avec une inflexibilité faisant palir la plupart des malfrats, il avait ses failles et la soirée venait de les transformer en gouffres béants. La seule manière de ne pas souffrir pour lui comme pour Albane semblait être de ne jamais regarder en arrière, de se doter d'une sublime paire d'oeillères pour éviter de se poser trop de questions, et de prendre ce que la vie offrait, pour se perdre, oublier deux minutes, recharger les batteries avant un nouveau round contre ce géant de deux mètres cinquante nommé "existence".
Ce géant pouvait vous mettre à terre en une minute. Il avait failli les démonter tous les deux, mais ils étaient encore debout. La seule manière de continuer à croire que cela valait le coup, c'était de s'offrir ça. Une nuit de fièvre.

Alors il la laissa faire, il la laissa se mettre en position, décider de l'impulsion, du rythme, il se contenta de poser les mains sur ses jambes puis sur ses hanches et de la regarder à travers des yeux mi-clos. Il y avait quelque chose de terriblement excitant et satisfaisant à être passif dans une situation pareille. Ca le changeait. Ca lui donnait l'impression de pouvoir vraiment se détendre et de ne pas avoir à rester aux aguets, à fournir une quelconque...performance.

Il accéléra légèrement l'impulsion qu'il sentait venir de son côté, le souffle de plus en plus court et ses mains descendirent jusqu'aux fesses de la jeune femme, son bassin continuant d'onduler contre le sien, dans un tempo qui n'avait plus rien de détendu. ils étaient plein de fièvre, il sentit les mains d'Albane trouver ses bras et ses ongles s'enfoncer dans sa peau alors qu'elle commençait à se perdre, et qu'il la laissait volontiers faire. Il y avait quelque chose de fascinant dans son déhanché, dans ses gémissements et dans le fait qu'elle rejetait la tête en arrière. Tiago avait l'impression de lui donner une chose qu'il ignorait même posséder, et cette pensée le fit se redresser et inverser leurs positions.

Il écarta un peu plus les jambes de la jeune femme et ses reins poussèrent plus loin en elle, plus vite, plus fort. Les réactions qu'il lui tirait étaient incroyable et lui aussi avait la tête embrumée. Il la sentait sous lui, il se sentait en elle, il ne disaient rien, se contentaient de produire des bruits intenses du à leurs gestes de désir et il plongea les mains dans les cheveux d'Albane, pour avoir quelque chose à tenir, à serrer, à toucher pendant qu'il déraillait totalement.

Pendant un long moment, il n'y eut que des respirations courtes, le son des corps s'entrechoquant et des gémissements de moins en moins ténus de plaisir. Puis Tiago sentit quelque chose. Quelque chose de fort, de trop puissant pour être contenu, et il se crispa contre Albane, ses muscles se contractant brusquement. Il serra les dents pour retenir le râle sourd qui lui échappa à demi et une sensation viscérale lui tordit le ventre, envoyant une onde de plaisir tout le long de son corps, jusque le long de sa colonne vertébrale.

Est ce qu'elle avait eu le temps d'y trouver son compte? peut être pas. Les femmes avaient souvent besoin de plus de temps, une sorte d'inégalité inexplicable de la nature. Puisant dans ses réserves pour continuer, il s'aida de sa main et la glissa entre les jambes d'Albane. Il lui devait au moins ça. Au moins de finir ça sur une note positive.

Parce qu'ils s'étaient sauvés de nombreuse fois ce soir là, mais que le sauvetage en cours était le plus important. Il consistait à sauver leurs esprits et leurs âmes de la deliquescence, et de continuer à croire que peut être le jour suivant apporterait moins de mal, plus de satisfactions. Que les fantômes finiraient par disparaître, et que les ombres ne gagneraient pas. C'était ça, le plus important. C'était ça, qui valait la peine d'être défendu. Ici, entre les draps, juste pour une nuit.

Ils faisaient l'amour. Ils étaient humains. Ils étaient vivants.

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HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4267
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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C'était comme une renaissance. Comme si a chaque nouvelle vague de plaisir son âme abîmée se soignait un petit peu. Elle s'abandonna totalement à Tiago quand il la fit passer sur le dos, lâchant totalement prise, se perdant dans les méandre de ce qu'il lui offrait. Son cerveau était totalement déconnecté, vidé, hors de la réalité. Le monde avait disparu, il n'y avait plus rien qu'elle et lui, et ce moment si particulier. Et quand elle le sentit se tendre et qu'elle sentit sa chaleur qui se rependait en elle, partant de son ventre jusqu'au bout de ses doigts, elle poussa un soupir de plaisir. Et quand même après ça il trouva encore le moyen de lui faire du bien, encore un peu, c'est mieux que tout. Ses muscle se raidirent et il lui arracha un dernier cri. Elle se cambra sous lui, ferma les yeux et sans ses rendre compte elle enfonce ses ongles dans la peau de son coup et griffe jusqu'au pectoral, alors que tout son corps se tendait, que ses muscle se faisaient raides et qu'elle frissonnait de plaisir jusque dans la moindre parcelle de sa peau.

Elle se laissa tomber sur le matelas et elle sentit la tentions retomber. Elle respirait vite et fort, son cœur batait à mille à l'heure dans sa poitrine, elle avait les bras et les jambes engourdies, et pourtant, elle s'était rârement sentit aussi bien, c'était certain. Tiago se laisse lourdement tomber près d'elle, lui aussi le souffle court. Pendant un moment ils ne disent rien et on entend que leurs respirations saccadées qui commencent enfin à se calmer. « Ouah... » murmure-t-elle entre deux respirations. Elle aurait voulu dire autre chose mais rien ne vient. Tout commentaire lui semble ridicule, dérisoire. Ils s'étaient fait du bien, honnêtement, sincèrement ; il n'y avait pas forcément besoin d'en faire un bilan détaillé.

Albane fixait le plafond au dessus du lit, elle avait l'impression d'être en train de se réveiller d'un long rêve. Elle ne savait plus vraiment comment tout ça avait commencé, comment elle en est arrivé là. Enfin si, elle le savait : le chien qui hurle, le deal, He-Tien, l'ombre, les inféris, Habbib... tout ça, elle s'en rappelait plus ou moins... Mais elle avait l'impression que ça s'était déroulé il y avait une éternité. Comme si depuis le début de cette soirée, le temps avait changé de règle pour s'étirer encore et encore. Elle roula sur le côté pour regarder Tiago. Elle passa une main entre les petites tresse qui couraient dans ses cheveux. Il le regarda de ses yeux clairs, et pour la première fois elle n'y lut absolument aucune froideur. Elle posa doucement le dos de sa main sur son front, il était déjà chaud et ce n'était pas du seulement à leur ébats. La nuit -ou ce qu'il en restait- allait être longues pour Tiago. « Tu vas avoir de la fièvre... » fit-elle. « Et cette fois ce ne sera pas de ma faute. » Elle sourit. En effet ce n'était pas sa faut, elle lui avait donné la potion en lui disant de ne pas trop en prendre, il n'en avait fait qu'à sa tête, elle n'y était pour rien. Et pourtant, elle se sentait quand même un peu responsable alors elle se leva et alla jusqu'à ce qui semblait être le coin cuisine. Près d'un évier moins salle que ce à quoi elle s'attendait elle trouva deux verres qu'elle remplit d'eau et rapporta près du lit en buvant le sien. Elle lui tendit le second verre. « Ça te fera du bien. » Elle hésitât un instant à se ralonger sur le lit. Elle n'était pas sûre que c'était ce qu'il voulait. Peut-être aurait-il préféré qu'elle s'en aille, qu'ils se donnent rendez-vous plus tard et qu'elle le laisse tranquille. Mais elle, elle n'avait pas envie de partir. Pas comme ça, pas après tout ça. Quand elle se réinstalla près de lui il ne dit rien et elle prit ça pour une bonne raison de rester. Lui non plus n'avait probablement pas envie d'être seul dans le noir.

Elle se pencha pour attraper sa baguette restée par terre et fit apparaître trois feu-follets qui diffusèrent une lumière plus douce dans la pièce que celle la lampe. À nouveau elle se laissa tomber sur l'oreille après avoir soigneusement glissé sa baguette en dessous ; réflexe de survit dont elle n'arrivait pas à se détacher, même en sachant qu'ici elle ne risquait probablement rien. Elle se sentit épuisée tout d'un coup. Son corps ne réclamait qu'un peu de répit et de sommeil. Du repos. Voilà ce dont ils avaient besoin tout le deux, maintenant. Du repos. Beaucoup de repos. C'était d'ailleurs surement sa dernière occasion de dormir vraiment avant la grosse mission qui l'attendait dans moins de deux jours... Elle ferma les yeux et sentit son esprit commencer à divaguer. Elle dût s'endormir s'en s'en rendre compte parce qu'à un moment elle sentit les bras de Tiago se refermer autour de sa taille alors qu'elle n'avait même pas conscience de s'être tournée sur le côté. Il avait rabattue la couverture sur eux et elle se cala un peu plus contre lui, collant son dos contre son ventre. « ...Tiago ? » murmura-t-elle et elle l'entendit grommeler dans son sommeil. « Merci... » Pour ça, pour m'avoir aidée, pour m'avoir fait confiance et pour tout le reste.


« O gather up the brokenness
Bring it to me now
The fragrance of those promises
You never dared to vow

The splinters that you carry
The cross you left behind
Come healing of the body
Come healing of the mind

And let the heavens hear it
The penitential hymn
Come healing of the spirit
Come healing of the limb »

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