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sujet; (ROLFIE) + 1001 words |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| We live and breathe words. .... It was books that made me feel that perhaps I was not completely alone. They could be honest with me, and I with them. Reading your words, what you wrote, how you were lonely sometimes and afraid, but always brave; the way you saw the world, its colors and textures and sounds, I felt -
- I felt the way you thought, hoped, felt, dreamt.
Je garderai cette lettre sur moi : elle vaut son pesant de pattes, en quelque sorte. Vous savez, avant, j'avais cette curieuse habitude de ne pas faire attention aux choses qui m'entouraient. Je m'attardais sur des détails absurdes pour les autres mais qui, à mon sens, font toute la différence. Je m'attarde encore sur ces détails mais je vois de plus en plus ces choses que l'on considère comme... normales ? Je comprends aujourd'hui la raison pour laquelle je n'y prêtais pas attention. Elles blessent. Plus le temps temps passe, plus je m'inquiète, en quelque sorte ? C'est assez compliqué de mettre des mots sur tout ce qui se passe mais la lettre m'aide à ne pas oublier pourquoi les choses sont ce qu'elles sont. On ferait tout pour protéger les personnes qui nous sont chères, pas vrai ? Et en parlant de lièvre, un ami m'a prêté le conte d'Alice aux pays des Merveilles. J'ai beaucoup ri en me demandant si ce Lewis n'était pas lui-même un sorcier, en réalité. Tous ces animaux qui parlent ont l'air d'Animagi non-déclarés. Surtout le lièvre (je me suis inspiré de ce dernier pour le croquis. La montre à gousset me rappelait la votre). J'aimerais beaucoup entendre d'autres histoires sur ce folklore à notre prochaine rencontre. J'aime beaucoup vos les histoires. En entendant, que préfériez-vous dans votre ancien métier ? On trouve trouve toujours des petits riens que l'on trouve merveilleux, même si c'est par la force des choses qu'on s'y trouve confronté. Par exemple, moi, je peux dire avoir adoré St Michael, malgré les obscures raisons qui m'y ont conduite. Je pense et réfléchis à de nombreux mythes et de nombreuses légendes durant les heures sombres actuelles. Il faut dire que l'histoire de la magie n'en manque jamais mais c'est grisant de savoir que jamais l'on ne cessera d'être étonné par la magie. Les sorciers sont de curieuses anomalies : ils sont vite blasés par leurs origines. Pour le gilet, il a été conçu pour détecter et prévenir des effets néfastes de la magie noire. Si le votre a flambé, c'est que votre ami baignait dans les arts sombres et portait sans doute un artefact de ce genre-là sur lui. Toujours aucune malédiction à signaler, vous en êtes certain ? Concernant la Méduse, je suis juste triste pour elle. En plus d'être maudite par son pouvoir, elle ne se rendait pas compte du réel degré de malédiction qui l'entourait : la solitude est une curieuse amie, elle vous réconforte autant qu'elle vous nuit. Pour le FF, aussi amusant que cela puisse paraître, oui je pense que vous faisiez quelque chose de particulier. Un ami né-moldu m'a expliqué ce qu'était la nourriture 'industrielle' : il y a un paradoxe. Quoique je ne doute pas que vous soyez vous-même un paradoxe. Les paradoxes réservent toujours de très bonnes surprises. Tendrement, Marie.
[enveloppe réalisée à partir du Daily Prophet en date du 20 janvier ; joint à la lettre un croquis sur une petite feuille jaunie -l'une des pages de garde d'un livre de poche- représentant un lièvre avec le couvre-chef de Beauxbâtons recouvrant la moitié de sa tête et dans les pattes, la montre à gousset retenue par le pendentif et les alliances Scamander]
- Spoiler:
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HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4349
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
| The girl behind the scrawled letters. I loved you from the moment I read them. I love you still.
[ÉCRITURE INÉGALE SUR FEUILLE DE CARNET] 14th february J'ai moi aussi de bons souvenirs de Saint Michael. Si on oublie le risque de mort subite et le stress incroyable. Je crois que ça m'a rajouté quelques cheveux blancs. (Des détails, cela). Très beau dessin, comme les précédents. Existe-t-il un art que vous ne maîtrisez pas? Vous pardonnerez ma vaine tentative: je m'entraîne encore mais c'est très compliqué, cela fait des années que je n'ai pas tenu un crayon pour faire autre chose que des dessins d'observation de la faune... Je crois que c'était ce que je préférais dans mon ancienne profession. Tout ce temps passé avec les animaux, à les évaluer et à s'en débarasser de la façon la plus humaine possible. Malheureusement, certains sont nuisibles et d'autres sont dangereux: et même si ça ne fait jamais plaisir, certains doivent être éliminés si ce n'est pas relocalisés. Enfin, là n'est pas la question. Quand j'ai commencé dans le domaine, je détestais cela: je n'étais pas là de mon fait, mais de celui de N.S. Maintenant, je regrette un peu avoir été trop fier pour avoir prétendu que je voulais faire autre chose. Et peut-être qu'à ce moment là je voulais vraiment faire autre chose. Mais je crois que c'est toute cette accumulation de fierté qui m'empêchait de voir que N.S. et moi avions plus de points communs que je ne pensais. Je n'ai jamais lu le livre dont vous parlez mais j'en retiens le nom. Ça m'a l'air ma foi plutôt intéressant. Avec plaisir pour le folklore. Je ne suis peut-être pas le mieux informé sur le sujet mais j'essayerai de vous réserver les contes les plus intéressants qui me faisaient tant rire que frissonner la nuit — certains sont effectivement plutôt horrifiants mais ils sont meux racontés qu'écrits. J'aimais beaucoup les histoires, les mythologies, les contes, que ce soit inscrit dans les mémoires ou les étoiles. Je n'ai jamais été un lecteur assidu mais toujours une oreille attentive, je crois (sauf quand l'Histoire était assomante). Existe-t-il une mythologie française? Ou est-elle tant mystérieuse que vous ne pouvez pas en parler non plus? (À moins que vous ne soyiez en train de cultiver votre propre jardin secret?) Toujours pas de malédiction à l'horizon, il me semble. Pardonnez, par ailleurs, mon délai de réponse: je suis tombé (plutôt littéralement) sur deux énergumènes sur la route et nous avons cheminé ensemble quelques jours. Je n'osais pas — comment dire? je n'osais pas écrire devant eux. Pensez moi ridicule mais je n'osais pas écrire devant eux parce que j'ai trop été habitué à la solitude, rythmée par vos missives surprises, que j'en suis venu à chérir les moments où je recevais et écrivais vos lettres. Notre moment à nous deux, j'imagine, malgré la distance et la violence du monde. Vous êtes une amie précieuse, Marie. Je pense qu'être un paradoxe est une bonne chose, vous ne pensez pas? La nourriture industrielle est étonnament plutôt satisfaisante, mais elle ne remplit pas un estomac très longtemps. Essayez les sauces que je vous ai envoyé? Tout est trop sucré et chimique mais — si vous aviez été là pour essayer le hamburger, vous auriez compris. C'est addictif au moins d'en demander encore. Peut-être bien que je fêtais une occasion spéciale. Il n'y avait pas de bougie pour fêter ma nouvelle année mais suffisamment de sucre. Je m'embarasse moi-même en écrivant ces mots. Vous excuserez si cette lettre peut être différente ou confuse des habituelles: j'ai trouvé un peu de courage dans la liqueur (à ma grande honte, soyez-en sûre) pour écrire ces quelques (maigres) dernières lignes. Vous êtes brave et courageuse, pas moi. Excuses. Les serpents n'apprendront jamais rien des griffons.
Bien à vous -Rolf. [INSÉRÉS DANS LA LETTRE, UNE DOUZAINE DE CROQUIS D'ANIMAUX (SURTOUT DES RAPACES, DÉTAILS DE LA TÊTE, DES AILES, DES ENVERGURES, DES SERRES) UN PEU HÉSITANTS, AU CRAYON; AU DOS, LE DESSIN RAPIDE D'UN LIÈVRE REMERCIANT EN FRANÇAIS LE LECTEUR.]
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
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‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| We live and breathe words. .... It was books that made me feel that perhaps I was not completely alone. They could be honest with me, and I with them. Reading your words, what you wrote, how you were lonely sometimes and afraid, but always brave; the way you saw the world, its colors and textures and sounds, I felt -
- I felt the way you thought, hoped, felt, dreamt.
Ne soyez pas triste. Certains événements sont inévitables, vous savez ? Et on ne peut rien fait d'autre que les subir... C'est à nous de les repousser, aujourd'hui. Elles n'ont plus aucun droit dés l'instant où elles font parties du passé. Vous comprenez ? Vous aurez l'occasion de dire toutes ces choses à N.S, un jour : j'en suis convaincue. Je suis suis touchée que vous ayez décidé de reprendre le crayon pour moi ! La troisième aile, il me semble reconnaître Erlkönig, non ? (je préfère le lièvre, ceci dit)(j'ai réduit Alice : franchement, ne voyez-vous pas des animagi vous aussi ? ça me fait sourire : en le lisant, j'ai vu des visages bien précis se dessiner... Nous avons tous connu un Cheshire Cat au moins une fois dans notre vie). Disons que oui. Je cultive un jardin secret. J'ai de plus en plus l'impression de m'y perdre. J'ai [phrase non terminée ; encre de plus en plus illisible]. Désolée du retour au crayon, nous sommes à court de fournitures en ce moment. Je suis heureuse de vous lire, il est vrai que je m'inquiétais un peu. De vieux amis à vous ? Je suis vraiment contente, vous avez au moins pu vous reposer sur eux quelques temps (je n'aime pas vous savoir seul). N'ayez pas honte, je fais la même chose. J'ai l'impression de vous avoir en face de moi en écrivant vos lettres... je préfère être seule avec vous. Vous n'avez jamais eu cette impression par le passé ? Lorsqu'une personne seule agit de manière totalement différente une fois en groupe ? Vos visites chez nous me manquent. Je le savais ! Enfin, je savais que ce n'était pas anodin, d'aller au FF... vous auriez dû me le dire, j'aurais pu m'arranger pour vous accompagner. Joyeux anniversaire, Rolf. Et si la réponse a tardé (à cause des dessins), j'en suis désolée. J'espère que vous trouverez aussi la fiole une fois le paquet reçu. Polyjuice : on m'a assuré qu'il durait très longtemps. Je suis certaine que vous trouverez un moldu assez tête en l'air pour ne pas remarquer l'emprunt subtil de ses cheveux. Je crois en vous, Rolf. Il existe des serpents bien plus courageux qu'ils ne le pensent : je les ai rencontrés, je leur confierai ma vie. Je vous confie la mienne sans hésiter.
Tendrement, Marie. [dans un petit sac en toile ensorcelé pour ne pas être plus grand qu'un dé à coudre, la lettre est enveloppée par les Unes du Daily Prophet du 13, du 18, du 22 et du 25 février 2003 ; divers croquis de paysages et de personnes sans visages ; une fiole de Polynectar et le livre d'Alice in Wonderland]
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HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4349
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
| The girl behind the scrawled letters. I loved you from the moment I read them. I love you still.
[FEUILLES DE CARNET] 8th march Chère Marie, Vous me couvrez de cadeaux. Acceptez ces petites choses en échange mais n'en pensez rien. J'ai bien utilisé votre Polynectar et j'ai été en sécurité pendant presque douze heures! C'est plutôt incroyable. L'avez-vous fait vous-même? J'avoue n'avoir utilisé cette potion qu'une fois avant (avec l'encadrement du Ministère). C'était moins long. Je suis dans un petit village du Pays de Galles je crois. J'ai utilisé la potion pour me fondre dans la masse — pour la première fois je pouvais respirer depuis des mois. Grâce à vous. Merci. Je voulais retrouver la cassette. J'ai lu Alice in Wonderland et c'était vraiment un bon livre. Merci pour ce cadeau. Certains personnages me font penser à des personnes de Poudlard. Vous semblez avoir apprécié ce livre. Vous connaissez la phrase comme quoi conseiller un livre à quelqu'un veut dire donner une petite partie de soi-même? Je fais attention à toutes les informations qui s'échappent de votre jardin secret, Marie. Laissez-moi vous donner un peu de moi-même en échange (mais n'en pensez rien, vraiment). Quand j'étais petit, avant qu'ils ne meurent, mes parents étaient très proches de ce couple. Ma marraine, une femme incroyable issue d'une famille respectable anglaise et son époux, un né-moldu. Après leur mort, N.S. ne voulait pas que je retourne jamais chez eux. Ils étaient du genre à mettre leurs plus beaux pulls pour des soirées mondaines, vous voyez? Rejetés par la société si précieuse à ses yeux. Mais dès que je le pouvais, j'y allais. J'aimais bien leur fille, aussi. Je me souviens du Noël de ma première année à Poudlard. J'étais allé les visiter quelques jours avant le réveillon et Ted (l'époux) avait mis cette cassette. Il dansait dans le salon pendant que sa femme cuisinait. Ils étaient heureux. C'était une impression étrange, de voir ce genre de bonheur de loin, en étant spectateur. Je ne dirais pas que je n'ai jamais connu le bonheur. Mais en les voyant comme ça, Ted en train de danser avec Dora sur ses pieds et Meda en train de chanter à mi-voix en les regardant avec tendresse, j'ai eu l'impression que je ne connaitrais jamais ce genre de bonheur. J'étais peut-être un peu jeune pour penser ça à l'époque. Mais c'est ce que je pense aujourd'hui. C'est un air qui reste dans la tête. Des fois, cette chanson me revient et je la chante pendant des heures. C'est une chanson moldue mais je l'adore. Le vendeur m'a raconté l'histoire la plus étrange à propos de cette chanson. Apparemment, cette cassette en est l'un des seuls exemplaires: c'est un vieux groupe américain, oublié depuis longtemps, et il avait récupéré le vinyle de cette chanson à un vide-grenier il y a quelques années, en a fait quelques copies. C'est fou, non? Que je retrouve cette chanson que je pensais qui appartennait au passé, que je sois dans ce village le jour où j'ai accès à du Polynectar, que Ted ait eu un exemplaire lui aussi un jour... Je ne crois pas à l'idée de destin. Mais ça y ressemble un peu. J'espère que vous pourrez lire la cassette. Sinon je vous la chanterai la prochaine fois, pas de souci. J'ai acheté la cassette, du coup, et un baladeur pour moi avec d'autres chansons que l'on m'a conseillé. Je suis allé au cinéma, ensuite. Vous savez ce que c'est? Je me suis assis au dernier rang. C'était un vieux film, je crois, mais très beau. C'était l'histoire de deux femmes qui prenaient une voiture et s'émancipaient. C'est le premier film que j'ai jamais vu en entier depuis que j'ai quinze ans. Je détestais les films, avant. Mais là, j'avais l'impression d'être dans un film. Je n'étais même pas moi-même... merci pour ce cadeau, encore et encore. Je n'ai presque plus d'argent moldu mais il est plus simple à répliquer que les Gallions. J'ai un peu honte mais vous devez comprendre. Vous êtes aussi lâche que moi, vous vous rappelez? Je ne vous remercierai jamais assez. Un jour, je vous revaudrai ça. Dites-moi la date de votre anniversaire.
Tendrement, -Rolf.
[LUE À VOIX HAUTE ET REMISE EN MAIN PROPRE, LA LETTRE ÉTAIT ACCOMPAGNÉE D'UNE CASSETTE DONT LA BOÎTE INDIQUAIT ‘ YOU AND ME ’ (DEMO), PENNY & THE QUARTERS, UNK. DATE.]
Dernière édition par Rolf Scamander le Jeu 12 Mai 2016 - 15:40, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
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‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| We live and breathe words. .... It was books that made me feel that perhaps I was not completely alone. They could be honest with me, and I with them. Reading your words, what you wrote, how you were lonely sometimes and afraid, but always brave; the way you saw the world, its colors and textures and sounds, I felt -
- I felt the way you thought, hoped, felt, dreamt.
I miss you. M.
- Spoiler:
Dernière édition par Luna Lovegood le Jeu 26 Mai 2016 - 20:26, édité 2 fois |
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HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4349
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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[CARTE POSTALE, PAYSAGE GALLOIS] 18th march Sentiment partagé. Prends soin de toi, je t'en prie.
Yours, -R.
- Spoiler:
haha. :-) vtff sale troll. :-)
Dernière édition par Rolf Scamander le Ven 13 Mai 2016 - 22:24, édité 1 fois |
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‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| We live and breathe words. .... It was books that made me feel that perhaps I was not completely alone. They could be honest with me, and I with them. Reading your words, what you wrote, how you were lonely sometimes and afraid, but always brave; the way you saw the world, its colors and textures and sounds, I felt -
- I felt the way you thought, hoped, felt, dreamt.
Je suis désolée, Rolf, sincèrement désolée. Je ne pouvais pas commencer cette lettre autrement. J'ai pensé à une centaine de choses aussi mais je dois le reconnaître une bonne fois pour toute : c'est la culpabilité qui l'emporte sur tout le reste. Tu te souviens du jour où je t'ai confié ma liberté ? S'il-te-plaît, garde-la encore et prends-en soin, rends-la éternelle. Comme ta montre, peut-être ? Je ne sais pas. Après cette lettre, je risque de ne plus te donner beaucoup de nouvelles. Je ne peux pas te dire ce qu'il se passe mais tout ce que je peux affirmer, c'est qu'après l'hiver vient toujours le printemps. Peu importe l'endroit où tu seras, tu sauras de quoi je parle : ce sera si énorme que l'information ne pourra pas passer inaperçue. Je le redis et j'y crois : le futur est toujours plus facile à modifier que le passé et c'est ce qu'on compte faire, depuis des mois. C'est pour ça que je te demande de faire très attention à toi, de ne surtout pas chercher à me contacter - tu risquerais d'avoir plus d'ennuis qu'à l'accoutumée. Rejoins la France et n'oublie pas : vis ta vie. J'espère que tu auras des tonnes d'histoires à me raconter dans dix ans. J'ai voulu donner la chaine à Erlk' mais... il n'a pas eu l'air d'apprécier. Alors, disons que j'espère trouver un moyen pour te la faire parvenir avant de partir : ce serait dommage que nos amis communs comprennent le fonctionnement du sifflet. Sais-tu qui j'ai revu l'autre jour ? Daisy. Elle avait l'air très déçue de ne pas vous voir, Erlk' et toi (enfin, il me semble, elle n'arrêtait pas de regarder le ciel et d'attendre quelque chose). Quand tout sera passé, je pense que je ferais comme toi : j'irais dans un fast food. J'ai très envie d'essayer moi aussi finalement. J'espère aussi que tu retrouveras tes amis en chemin, la France est beaucoup plus belle lorsqu'on la visite bien entouré. J'ai une drôle d'impression mais je pense que je ne pourrais pas retrouver mon calepin une fois que tout sera terminé. Fais-toi plaisir, dessine autant que tu veux dedans, il est fait pour ça. Je ne sais pas quand tu atteindras la France mais sache que... merci d'avoir été là pour moi et de t'être ouvert à moi. J'aime le Rolf que tu es devenu, tu sais ? Je le préfère au Rolf du début. Fais attention à toi. Et au pire des cas, à dans dix ans. Mon père m'a un jour dit qu'une décennie, ce n'était pas grand chose quand... je ne me souviens plus de la phrase exacte mais il parlait des personnes auxquelles il tenait. Je suis plutôt d'accord avec lui. N'oublie pas, je suis vraiment désolée.
Yours, Marie. [enveloppe réalisé à partir de la Une du Daily Prophet en date du 23 mars accompagnée d'un nouveau petit sac en toile miniaturisé où se trouve le carnet de croquis utilisé par Marie depuis des mois - dessins en pagaille, paysages, beaucoup de portraits d'insurgés, de vêtements et de paroles de musique griffonnées un peu partout (you and me revient souvent) ainsi que le symbole des reliques de la mort dessiné à des tailles plus ou moins différentes]
- Spoiler:
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HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4349
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
| The girl behind the scrawled letters. I loved you from the moment I read them. I love you still.
[FEUILLES À FINES LIGNES]
25th march Je n'ai pas compris ta lettre jusqu'à lire la Gazette du Sorcier. Ils ne disent pas que des mensonges, finalement. J'imagine que tu es à Poudlard. C'est tout à fait ton genre. Après tout, tu as toujours été plus courageuse que moi. Je ne saurais pas quoi faire de tout ce courage si j'étais toi. Prends soin de toi et fais attention. Je sais que tu es courageuse, et forte, mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Je te reverrai en France, dans dix ans ou avant (je l'espère). Pour l'instant, je monte vers le nord. Je suis désolé, je sais que tu ne veux pas ça pour moi, mais je le dois. Je ne peux pas, je ne peux plus rester éloigné de ce conflit. J'ai essayé d'être neutre, j'ai essayé de ne pas m'y mêler mais aujourd'hui, tout a changé. Tu as tout changé. Je garde précieusement ta liberté. Je garde précieusement ton souvenir. Marie, tu reviendras en vie et nous serons libres à l'aube du futur. Tu verras. Si tu dois croire une seule chose que je te dis, crois cela. Nous irons dans un fast-food et nous irons en France et nous rirons que tout cela nous soit jamais arrivé. Nous avons assez souffert. Nous méritons une fin heureuse, Marie, ensemble ou séparément, je m'en fous, tu mérites d'être libre et heureuse et en vie.
Yours, -Rolf
28th march Erlkönig m'est revenu avec ma lettre. J'imagine qu'il ne peut pas rentrer dans l'enceinte de Poudlard... Je sais que tu ne veux pas que j'essaie de te contacter. Mais tu m'as fait promettre de ne jamais arrêter de t'écrire et je n'arrêterai pas. Je repense à l'une de tes précédentes lettres (et la relis souvent) où tu parlais de la France, d'un moment de ton enfance. Moi, de mon enfance, je repense à la maison qui m'a vu grandir. C'était une maison étrange. Minuscule et à la fois énorme. Il y avait plein de petites pièces très curieuses et j'avais toujours l'impression qu'elles changeaient de place, sauf la cuisine. Le parquet grinçait horriblement à l'étage et je ne pouvais pas bouger dans mon lit sans faire trembler toute la maison. Le grenier était toujours désert et s'y empoussiéraient des dizaines et des dizaines d'anciennes reliques... c'était très calme et très beau, ce beau manteau de poussière partout, sur tout. Après tout, certaines choses appartiennent au passé. Il y avait des miles et des miles de champs tout autour de la maison, et presque personne; sauf pour une petite route moldue déserte qui nous séparait de la plage et de la mer. Je n'ai jamais aimé la mer mais j'aimais passer des heures sur la plage, en hiver, pour y ramasser des coquillages. J'ai une collection plutôt impressionnante de dollars de sable, quelque part... J'espère que tu vas bien.
Yours, -Rolf
30th march J'ai rencontré la plus étrange des jeunes femmes aujourd'hui. Ou plutôt, c'est elle qui m'a rencontré, j'imagine. C'est une française, comme toi. Qui fuit. Je ne sais pas trop quoi, mais elle fuit. Elle est sympathique, si j'ose dire, et très différente de tout ce que j'ai jamais rencontré. Elle me fait un peu rire. Un peu.
Yours, -Rolf
2nd april Je m'énerve moi-même de mon inquiétude. J'ai envie de brûler toutes les lettres que je n'ai pas pu me résoudre à t'envoyer — je sais qu'elles me reviendront tant que le siège durera. Je trouve qu'elles sont ridicules, mes lettres, et quand je relis la dernière des tiennes, j'ai l'estomac noué et le coeur en vrac. Oui. Mon coeur. Le coeur du Rolf que je suis devenu. Je suis content si tu le préfères parce que moi aussi. C'est pour ça que je ne veux rien oublier, Marie — ni la douleur, ni l'horreur, ni la faim, ni la peur, ni toi, ni rien. Parce que j'aime ce que je suis devenu. Ce que tu m'as aidé à devenir. J'essaie de suivre le déroulement de la chose dans les journaux mais je ne fais confiance à aucune rédaction. J'espère que tu vas bien et que tu n'es pas blessée.
Yours, -Rolf
3rd april Je ne sais pas si vous êtes confinés au château lui-même ou si vous pouvez vous rendre dans les jardins et le parc de l'école. Si c'est le cas, allez visiter les êtres de l'eau. Ils font des alliés précieux et ils ont une très bonne conversation. Mon grand-père les a toujours eu en horreur (comme la plupart des humanoïdes non dotés de magie). Il en existe une communauté plutôt importante près de Glasgow. Lors que j'étais encore nouveau au Ministère j'avais eu un dossier plutôt conséquent à remplir sur eux et je m'étais rendu en Écosse pour les rencontrer. Mon supérieur — Hastings — était un homme replet, pédant et insupportable, qui n'avait aucun tact. Il s'est mis à dos la totalité de la communauté qui a plus ou moins tenté de nous tuer. Je ne sais pas pourquoi je te raconte ça. Je crois que partager des choses avec toi trompe la solitude et l'inquiétude. Toujours est-il que depuis ce malheureux incident, j'essaie de ne pas trop m'approcher des grandes étendues aqueuses. J'espère que tu vas bien.
Yours, -Rolf
4th april Marie la fille aux lettres. Je les garde toutes, tu sais? Je les relis souvent. Tu as un véritable talent avec les mots. Peut-être que tu devrais en faire ton futur. Peut-être que tu ne peux d'ores et déjà plus parler de futur... tu sais ce qui me rend fou? De ne pas savoir ce qui se passe. Si tu es en vie. Si tu penses à moi.
Yours, -Rolf
5th april Je n'ose pas écrire dans ton carnet. Le tenir me rend malade. Tu sais quand je te parlais de l'âme des objets? Des émotions que l'on y dépose, invariablement? Je peux les lire. C'est ça, mon secret. Je peux les lire, tout comme je peux lire les émotions des gens, en les touchant, en les côtoyant, en les regardant. C'est comme un vacarme, des milliers de cloches, des centaines de cassettes en même temps. Je ressens ce qu'ils ressentent et quand j'étais petit, ça me rendait fou. J'étais malade de colère et d'incompréhension. Je voulais tout le temps me battre contre ces émotions et les gens qui les ressentaient. Je crois que ça me faisait peur. Je sais que ça me faisait peur. Aujourd'hui, j'ai appris à vivre avec. Difficilement, mais j'ai appris. Et je ne reçois que les effluves des émotions des autres, des impressions fantômatiques; ou je peux me concentrer, et alors me noyer dedans si je le désire. Pareil pour les objets. Mais toi, toi, impossible. Une énigme. Je crois que tu as caché tes secrets trop longtemps, parce que tes états-d'âme me sont interdits. Je me confronte à un mur, encore et encore, à chaque fois que je te vois, que je te touche, que je pense à toi. Marie la fille aux lettres. Marie la fille au mur. Tu es la seule personne que je connaisse avec cette particuliarité. C'est pourquoi j'étais tant... attiré par toi, au début. Toujours à te poser des questions, toujours à te suivre du regard. Comme tu devais être agacée que j'agisse ainsi... Tu te souviens le cottage? Celui où tu m'as amené. Quand j'ai touché les alliances, j'ai senti tout ce que j'ai toujours ressenti avec. L'adoration, l'amour, la fidélité, la loyauté, l'affection, la peur, l'attente, le bonheur l'amour, l'amour, l'amour de mes parents, dans ce petit symbole de leur fidélité éternelle. Quand je touche le marque-page que tu m'as offert, je ressens une sorte de doute. Une sorte de... peur, aussi. Mais de l'amour, encore et encore, et beaucoup de tristesse. C'est un objet qui rappelle autant de bons que de mauvais souvenirs. Quand je touche les lettres que tu m'envoies... tu ne les gardes pas assez longtemps en main pour que j'en retire quoique ce soit. Quand je touche ton carnet, je te comprends enfin. Garde précieusement le collier. Fais attention à toi.
Yours, -Rolf
6th april Le poids de la chaîne me manque. Tes lettres me manquent. Tu me manques. Prends soin de toi.
8th april Je devrais peut-être arrêter de t'écrire. Maintenant, j'écris plusieurs lettres avant d'envoyer Erlkönig (sous couvert d'un sortilège d'invisibilité; il déteste ça mais... pas le choix), pour éviter trop d'allers-retours suspects. Il revient toujours bredouille avec mes enveloppes. J'espère que tu es en vie.
Yours, -Rolf
10th april Tu sais, la fille dont je t'ai parlé sur l'île? Je me suis refusé à dire son nom pendant des années. Elle s'appelait Luna Lovegood et elle ne mérite pas d'être oubliée. Ça me fait bizarre, d'écrire elle au passé. Luna était typiquement le genre de gens que tu penses éternels. Je pense qu'elle le sera, d'une certaine manière. Elle était très proche de certains Insurgés (HP, HG, RW, NL, j'imagine que tu les reconnaitras), elle les avait même peints sur son mur. Je suis désolé, je crois que je t'ai menti. Je pense tout ce que j'ai dit. Luna était (et sera toujours) quelqu'un de formidable. Mais à la vérité, je ne l'ai jamais traitée comme j'aurais dû. Elle était spéciale, Luna, le genre de spécial impardonnable quand tu es un enfant. J'ai été très méprisant avec elle. Très froid, très méchant, parfois cruel dans ma distance. Je ne la considérais pas comme mon amie, mais j'aurais dû. J'aurais dû et je regrette aujourd'hui parce qu'elle est morte dans des conditions atroces (elle était devenue la Rebut de la famille Malfoy. Elle a toujours cru en HP. J'aurais dû la protéger. J'aurais pu la protéger, l'acheter pour moi-même, lui permettre de vivre correctement mais... je ne l'ai pas fait. J'avais trop peur. Je vis encore avec cette peur et c'est le plus gros regret de toute ma vie). Je suis un hypocrite, Marie. Je suis désolé. Fais attention à toi. Et reviens-moi en vie.
Yours, -Rolf
11th april Je suis un peu comme Daisy. Je regarde le ciel en y cherchant Erlkönig, en y cherchant tes lettres, en y invoquant ton souvenir. Mais Erlkönig revient toujours les pattes vides, tes lettres n'existent pas et ton souvenir... tu sais, ces mots que l'on prononce du bout des lèvres sans vraiment savoir ce qu'ils signifient? C'est cette impression que j'ai quand je pense à toi. L'impression de ne pas te connaître, mais de penser à toi tout de même. Un jour, je te dirai tout ce que cela veut dire. Ces mots prononcés à mi-voix, ces promesses vides, ces espoirs désabusés. Il y a tant de choses que je veux te dire, Marie, et je m'en rends seulement compte quand tu es loin. J'espère que tu vas bien.
Yours, -Rolf
12th april Je chéris chacun de nos souvenirs. Chacune des lettres que tu m'as envoyé. Tous ces mots sont gravés dans mon esprit, pour toujours. Tu seras toujours libre, Marie, dans mon esprit ou dans celui de ceux que tu as côtoyé. Même le Magister ne peut pas combattre ça.
Yours, -Rolf
13th april J'ai arrêté de t'envoyer Erlkönig. Je suis désolé. Il vole, il vole, il vole en rond sans savoir quoi faire, et il piaille, et il est morose. Oserais-je dire que Daisy lui manque? Non, c'est toi qui lui manque. Il est fatigué, en ce moment, bien évidemment (je l'envoyais faire l'aller-retour tous les deux jours... pauvre piaf). Mais je suis revenu à la raison. Tu le convoqueras en temps et en heure, et je lui donnerai ces lettres. Je veux que tu saches tout ça. J'ai peur mais je veux que tu le saches.
Yours, -Rolf
20th april Cela fait quelques jours que je reste dans cette ferme; pardon de ne pas avoir écrit avant; j'ai attrapé une fièvre absolument ravageuse; j'espère que tu vas bien.
22nd april Imagine: il n'y a rien à l'horizon. Juste des ruines et des champs, et le ciel, le ciel aux nuages blancs qui ne s'en vont jamais. Imagine: la nuit, quand tu lèves la tête, il n'y a que les étoiles — plus d'étoiles que tu en as jamais vu, des étoiles que tu avais oublié et des étoiles que tu pensais n'existaient plus. Pas un bruit, rien, juste une rivière lointaine. Je dormais dans un bothy (un refuge) quand j'ai entendu le bêlement; je suis sorti et j'ai sauvé ce mouton d'une patte cassée, il avait chuté d'un rocher ou que sais-je. Je me suis occupé de sa patte et je suis allé à la recherche de son maître. Le bothy, la ferme et ses environs appartiennent à Dick. C'est un moldu de soixante ans qui vit seul, avec ses moutons. C'est un peu ridicule, dit comme ça, mais c'est plutôt plaisant. Il m'a invité à rester chez lui, plutôt qu'au bothy où il faisait froid, et c'est là que la fièvre a empiré; j'ai gardé le lit toute la semaine dernière. C'est tellement simple d'oublier ce qui se passe, les enjeux de cette guerre terrible, ses conséquences directes. J'aimerais savoir ce qui se passe à Poudlard mais je n'ai pas pu mettre la main sur la Gazette depuis des jours. J'attends que tu appelles Erlkönig. J'attends. Je crois qu'il y a une maladie qui coure chez les moutons. Je suspecte quelques uns de nos amis d'avoir provoqué un duel sorcier non loin, laissant derrière eux de la Poussière, des résideux de sorts, et ça a pu contaminer l'herbe que mangent les moutons. Certains vont devoir être tués, je pense, pour pas que ça se propage. J'ai proposé à Dick de m'en occuper. Il me fait confiance avec les bêtes, dit-il. Cela fait plus d'une semaine que je n'ai pas utilisé la magie. Peut-être que je devrais rester ici, j'ai l'impression, pour la première fois depuis des lustres (depuis le cottage) d'être en sécurité. Peut-être que la solution est de ne plus jamais utiliser la magie? Plus jamais transplaner? Ça semble idiot, dit comme ça. Mais j'abandonnerai volontiers ma magie si ça pouvait me permettre de savoir si tu vas bien. Prends soin de toi.
Yours, -Rolf
23rd april Si je survis jusque là, quand je serai vieux, j'aurai une grande maison loin de tout. Je veux être patient mais être conscient du temps qui passe. Je veux ne pas utiliser la magie quand je n'en ai pas besoin, attendre que les choses se fassent lentement s'il le faut. Dick se contente de pain et de fromage; je me contenterai de thon et de pudding.
Yours always, -Rolf
30th april Je n'ai pas pu écrire avant. Excuses. Quelques uns de nos ennemis communs m'ont donné du fil à retordre. Ils envahissent la région. Prenez soin de vous.
1st may Je m'en suis enfin dépêtré. Je me suis ouvert le long du bras, je suis obligé d'écrire de la main gauche; pardonne moi si je suis illisible. Je n'arrête pas de penser à ce que je vais faire de ces lettres. Certaines n'ont aucun sens et aucun intérêt... C'est juste que, quand je t'écris, je peux presque croire que tout va bien. J'espère que tu vas bien.
Yours always, -Rolf
2nd may Je suis resté une nouvelle fois dans un bothy. Il y en a nettement plus en Écosse, mais ils sont tous plutôt isolés. Le temps se réchauffe. Je m'approche de Poudlard... je crois. Je suis désolé. Je sais que tu aimerais que j'aille autre part mais Marie, je ne peux pas. Pas cette fois. Je ne peux pas fuir toute ma vie. Je dois économiser la bougie (je m'abstiens de faire trop de magie — ça me fait du bien. C'est étrange). Prends soin de toi. Je crois en toi. En nous.
Yours always, -Rolf
3th may Aujourd'hui j'ai visité un vieux château moldu. Je sais, c'est un peu stupide mais je l'ai vu à l'horizon, et j'ai su que je devais le visiter. À vrai dire, je ne suis pas sûr qu'il était moldu. Il était désert et très froid, comme un lieu dans lequel personne n'a habité pendant très longtemps. J'avais l'impression que les tableaux me suivaient des yeux. Je m'attendais presque à y voir un fantôme mais il n'y avait personne, pas un souffle de vent, juste le bruit de mon coeur. Je ne sais pas pourquoi je te raconte ça. Dans l'un des tiroirs d'une des chambres, il y avait des vieilles photos, très vieilles photos, d'un couple mort depuis longtemps. C'était pertubant. J'ai gardé le portrait d'une femme (le verso dit qu'elle s'appelait Victoria) mais je crois que je devrais m'en débarasser. Mauvaise magie. J'espère que tu vas bien.
Yours always, -Rolf
4th may Je pense à toi. Je pense à toi et j'ai la tête qui tourne. Es-tu en vie? Que cela te fait-il, Poudlard pour la première fois? Comment vont tes amis? Prends-tu soin de mon collier? Penses-tu à moi? À ce qui s'est passé au cottage? Moi j'y pense. Souvent. Tout le temps. Avant d'aller me coucher, j'ouvre précautionneusement la porte de mes souvenirs et des mes sentiments et pour une fois, je les laisse gambader gaiement dans mes pensées. Tu as le même tic que moi, de caresser le collier. Tu as une fossette sur la joue gauche. Tu fermes les yeux quand tu ris. Tu as un grain de beauté juste au dessus de la clavicule. Je ne sais pas si tu aimes trop le thon, mais j'imagine que oui, un peu. As-tu pu réécouter la cassette? As-tu eu le temps de penser à moi? Siffles-tu dans le sifflet sans jamais qu'Erlkönig t'entende? Il me mordille le bout des doigts. Il est fatigué. Il est vieux, tu sais. C'est mon plus vieil ami et jusqu'à te rencontrer, j'étais persuadé qu'il serait mon dernier ami.
Yours always, -Rolf
7th may Je n'ai plus de feuille dans mon carnet, je n'ai presque plus d'encre. Je suis au milieu de nulle part. Je suis désolé, Marie. Tellement, tellement désolé. J'aurais aimé que tout soit différent. J'aurais aimé croire que le futur soit si simple à changer. J'aurais aimé être libre, pour de vrai. J'aurais aimé ne pas mentir, ne pas savoir mentir, arrêter de mentir. J'aurais aimé contrôler le temps, être le fils de Zeus, être le digne fils de mon père, être un héros et m'emparer du pouvoir de Méduse pour faire le bien avec. J'aurais aimé Je ne sais pas quoi te dire. J'aimerais que tu sois là. J'aimerais être là. Je regrette ma faiblesse, ma peur et mon inutilité. Tu me manques. J'aimerais retourner dans le temps. -R. - Spoiler:
what kind of straight white people bullshit is that
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| We live and breathe words. .... It was books that made me feel that perhaps I was not completely alone. They could be honest with me, and I with them. Reading your words, what you wrote, how you were lonely sometimes and afraid, but always brave; the way you saw the world, its colors and textures and sounds, I felt -
- I felt the way you thought, hoped, felt, dreamt.
Encore ici ? Bien. Dehors. Problèmes. Attention. IMY. M
[mot écrit à la hâte sur un morceau de parchemin de Poudlard, sans lecture des précédentes missives]
- Spoiler:
La tienne ? J'ai lutté pour ne pas signer d'un Tu-sais-qui mais bon, je suis pas sûre que VDM sache toujours se servir d'une plume #PK.
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