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sujet; PENELOPE, water and a flame. |
| Penelope Clearwater feat Holliday Grainger • crédit tumblr | ❝ We're running in circles again ❞Death Eaters ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Penelope . Un prénom inspiré de la mythologie Grecque. L'épouse fidèle d'Ulysse. Fidèle, Penelope, l'est certainement. Toujours déterminée, elle se tient aux décisions qu'elle prend, sans sourciller. Insoumise, elle n'aime pas se voir dicter sa conduite, et préfère l'indépendance et la liberté à l'obédience d'une situation qu'elle n'a pas choisie. Clearwater , son nom de famille aux sonorités anglophones. Un nom grâce auquel on peut deviner, sans doute aucun, que ses ancêtres vécurent près d'un cours d'eau. Penny est le surnom dont l'affuble ses amis les plus proches. Percy, surtout, le prononce toujours avec cet air charmeur, qui l'avait tant fait chaviré autrefois. Melantho est le surnom que les insurgés lui ont choisi. ☇ naissance ; Penelope est née le 06 juin 1976 , dans le comté de Kent, en Angleterre.☇ ascendance; Sang mêlée . Ses deux parents sont sorciers, mais sa mère est une née-moldue.☇ métier ; Si Penelope a autrefois travaillé au département de la Justice Magique, au Ministère de la Magie, elle ne travaille désormais plus.☇ camp ; Aux yeux de tous, Penelope est une insurgée . Celle qui suit l'être aimé, Percy Weasley, partout, jusqu'au bout du monde. En réalité, elle est une espionne : c'est au Lord qu'elle rend des comptes depuis quelques années.☇ réputation ; Penelope est douce et réservée et ne se plaint jamais. Elle accepte tout, tout, suit Percy, toujours, ne vit que pour leur amour. Certes, la vie dans la nature n'est clairement pas faite pour elle. Mais Penny s'accommode, comme toujours.☇ état civil ; Voilà des années que Penelope est en couple avec Percy. Si Percy considère encore que leur relation est au beau fixe, Penelope est confuse. Perdue entre son amour et son ambition, sa quête de toujours plus, Penny ne sait plus trop bien où elle en est.☇ rang social ; Penelope est une mangemort et a l'honneur de porter la marque.☇ baguette ; bois d'aubépine, ventricule de dragon, vingt-quatre centimètres et demi.☇ épouvantard ; Percy, l'air effrayé. Percy, l'air dégoûté. Percy, qui sait. Qui a compris. Ce secret qu'il n'acceptera jamais. ☇ risèd ; Que tout redevienne comme avant. Percy, lui, si ambitieux, lui qui rêvait d'obtenir plus, toujours plus. Qu'elle puisse l'admirer à nouveau, être fière d'être à ses côtés.☇ patronus ; Penelope n'est jamais parvenue à produire un patronus.☇ particularités ; Aucune☇ animaux ; Aucun.☇ miroir ; Elle possède un miroir à double sens , en forme de losange et aux reflets bleutés. |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Elle fait mine de se ronger les ongles quand Percy lui apprend les dernières nouvelles. Il reconnaît chez elle ce signe de nervosité. Pourtant, Penny sait tout. Tout. Elle s'offusque, face à lui, prétend que l'exécution des rebuts l'attriste, la dégoûte, même. En réalité, cela ne lui fait ni chaud ni froid. Penny ne ressent plus grand chose, depuis quelques temps. Elle-même, en tant qu'insurgé, officiellement, se doit de maudire les mangemorts, le gouvernement, pour leurs actions, faibles, lâches, elle lâche ces mots sans les penser une seule seconde. Elle, au fond, se satisfait de la situation. Que les mangemorts gagnent cette guerre, voilà tout ce qui lui importait. ☇ Infos complémentaires ; 1. AMBITION. Elle rêvait, toujours, de beaucoup. De mieux, de plus. Un jour, elle travaillerait au Ministère de la Magie, elle se l'était promis. Des promesses, encore. Des promesses qu'elle ne pouvait pas tenir. Elle avait rêvé d'une vie différente. Elle méritait mieux, bien mieux. Et puisque personne ne pouvait lui offrir ce qui lui revenait de droit, elle prendrait elle-même son destin en main. 2. APPARENCE. On la regarde, et on voit une femme, ou une enfant, presque. Son regard doux, ses pommettes saillantes. Penelope a un visage d'ange. Son rire cristallin qui s'élève parfois au loin en fait sourire plus d'un. Cette fille n'est pas méchante, se disait-on, en la voyant. Tout le monde oublie, à tort, ce qu'on dit : visage d'ange, mais diable au corps. Aujourd'hui, Penny - et avec elle, les mangemorts - se satisfait entièrement de son apparence trompeuse. Personne n'imaginerait ce dont elle est capable, au fond. Cette espionne, qui ne croit plus désormais qu'aux dires du Lord. Son rôle d'espionne lui convient à merveille. Derrière ce visage enfantin et ces yeux rieurs, se trouvent, en réalité, une jeune femme capable de trahir la cause de ceux qu'elle appelait, autrefois, les siens. 3. ASSIDUE. Le travail ne lui avait jamais fait peur. Elle aimait apprendre, et espérait surtout être la meilleure. Penelope ne rendit jamais un devoir en retard et écrivait toujours des parchemins plus longs que ce que les professeurs demandaient. Sans surprise, ses résultats scolaires étaient excellents. Mais à quel prix ? La jeune Clearwater n'était jamais réellement satisfaite d'elle-même. Encore plus d'effort, se répétait-elle sans cesse, jour et nuit. Alors que ses camarades s'amusaient ou allaient profiter des matchs de Quidditch, Penne, elle, préférait s'enfermer dans la salle commune des Serdaigles et travailler, travailler, jusqu'à oublier de vivre. 4. DOUCE. Voilà bien l'adjectif qui pourrait le mieux caractériser Penny. Douce, sensible, agréable et même bienveillante. Penny ne s'énerve jamais. Jamais, on ne l'entendra hausser le ton de la voix. Sauf. Sauf, ces derniers temps, peut-être, quand la pression entre les deux camps se fait trop forte. C'est souvent à Percy qu'elle s'en prend, d'ailleurs. Lui, le seul qui pourrait tout accepter de sa douce, même s'il reste incompréhensif face à ces éclats de colère soudain. Penelope déteste le conflit, pourtant. Elle acquiesce souvent, accepte les compromis, toujours, pour ne pas avoir à subir des remontrances, des critiques. Même lorsqu'elle est amenée à prononcer ces sorts que seuls les mangemorts oseraient lancer, sa voix reste douce, subtile. Les incantations s'échappent dans un murmure, et jamais, jamais, personne n'oserait imaginer que cette jeune femme vient juste de soumettre quelqu'un à la torture. 5. DUEL. A Poudlard, Penny s'était inscrite au club de duels. Sa seule incartade, en dehors des études. C'est lors de ces sessions qu'elle appris à manier la baguette avec rapidité et efficacité. Le cours de sortilèges avait toujours été son favori; elle aimait donc, plus que tout, participer aux duels, où elle pouvait mettre à terre son adversaire en quelques minutes, sans même paraître essoufflée. C'est peut-être cette facilité à se battre qui attira les mangemorts jusqu'à elle. Et c'est certainement d'ailleurs la raison pour laquelle elle se laissa prendre dans leurs filets. Penny avait beau être aussi douce qu'un agneau, elle aimait avant tout l'adrénaline qu'elle ressentait dans son corps entier lorsqu'elle était amenée à esquiver des sorts, et à en lancer, férocement. 6. MENSONGE. La nouvelle vie de Penny. Le mensonge. Toujours mentir, à n'importe quel moment. Et elle se mordille la lèvre, toujours, quand elle sent qu'elle est proche de faire une bêtise, de dire quelque chose de trop. Elle se mordille la lèvre, presque à sang, et le goût de fer dans sa bouche lui rappelle qu'elle va trop loin. Alors, elle respire, adosse un sourire qui n'est plus que faux, et reprend son chemin. Elle ment bien, pourtant, même si elle vit la crainte au ventre de voir son secret révélé. Personne ne voit rien. La personne la plus proche d'elle, Percy, ne voit rien. Aveugles, tous. Et cela la fait bien rire, au fond. Elle prend sa revanche sur ce monde qui ne lui a jamais offert ce dont elle rêvait. Elle ment, ment, pour mieux vivre. 7. PERDUE. Elle se lève, parfois, le matin, jette un regard vers son amant, son amour, et soupire. Elle l'avait aimé, tant, de toutes ses forces, son cœur avait brûlé en découvrant son regard posé sur elle, la première fois. Il était son alter-ego, son modèle d'ambition. Elle l'aimait encore. Malgré tout, malgré elle. Elle ne savait plus très bien comment faire, quoi faire. Elle craignait chaque jour pour sa vie, et pourtant, rêvait de s'en éloigner. Ne plus ressentir, ne plus aimer. Chaque soir, elle se met cette même idée en tête: demain, tu ne l'aimeras plus. Et tout les matins, elle se levait avec cette même vision de lui, l'être aimé, ses baisers, ses caresses. Elle était perdue, tourmentée, entre son amour et son devoir. Les mangemorts, eux, étaient ravis. Quelle meilleure couverture que d'être dans une relation avec un Weasley ? Mais Penny, elle, n'était pas satisfaite. Elle voulait le protéger, l'éloigner de ce monde, et, en même temps, elle sentait la rancune lui rongeait les sangs. Il lui avait promis un monde entier, il ne lui avait offert qu'un monde où il fallait se cacher, vivre comme des fugitifs. Penny n'aimait pas ça, n'était pas née pour ça. Il l'avait forcé à choisir une autre voie. Et pour ça, ça, elle le détestait. Tout en l'aimant. Toujours, plus que tout. 8. REGRETS? Le mot regret ne lui vient jamais à l'esprit. Elle aurait pu, pourtant, regretter sa décision initiale. Elle aurait pu regretter son récent rôle d'espionne. Elle ne regrettait rien. Elle avait appris que vivre avec des regrets, ou des remords, n'apportaient rien de bon. Alors, si jamais une pensée inattendue lui venait à l'esprit, ai-je bien fait?, elle la chassait, rapidement, ne plus y penser, non, non, il ne faut pas regretter ou la vie entière n'en sera que plus amère. Elle assume, tout, jusqu'au bout. Même si elle craint de perdre Percy, au fond, elle ne regrette rien. Sa vie est choisie. Son destin était tout tracé. Elle était faite pour de grandes choses. Penny fera de grandes choses. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi sun showers (marie). J'ai 23 ans, je viens du nord et j'ai connu le forum via ma copine, Lydie . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Un dernier mot ? J'ai craqué .
Dernière édition par Penelope Clearwater le Mar 19 Avr 2016 - 11:24, édité 11 fois |
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| It took a pile of will to break my step I realize what I wanted wasn't there. ❝ I'd surrender everything to feel the chance to live again. ❞1999 « À quoi tu penses ? » il lui souffle, derrière elle. Elle est assise sur un rocher inconfortable. Le rocher le plus éloigné du reste du groupe. Elle soupire, presque, à cause de son arrivée, comme s’il l’incommodait. Lui qui prétendait toujours que tout allait bien. Elle aimerait rester seule, encore un peu, profiter du silence, imaginer une vie différente. Mais, même face à son silence, il ne comprend pas, il s’assied à ses côtés, la dévisage longuement. Il attend, il insiste, « alors », demande-t-il, pressant. Elle hausse les épaules. Elle sera sincère, peut-être, pour une fois. C’est d’une voix presque tremblotante qu’elle finit par lui répondre et évoquer le fil de ses pensées. « Je pense, je pensais, à notre vie d’avant. » Il fronce les sourcils, attend d’en savoir plus, et elle sait qu’il ne partira pas avant qu’elle n’ait donné plus d’explications. La vie d’avant, c’était quoi cette vie, au fait ? Elle est agacée de le voir ainsi, presqu’ignorant, comme s’il ne remarquait pas sa mauvaise humeur persistante. Elle n’était plus comme avant, elle se sentait différente, et elle avait cependant l’impression que personne ne remarquait ces changements qui s’opéraient en elle. Pas même Percy, lui qui clamait pourtant la connaître par cœur. « Quand nous étions loin… » elle agite ses bras devant elle pour désigner la forêt dans laquelle ils se cachaient depuis quelques jours, « … de tout ça. » Ils étaient heureux, avant. Elle était heureuse. Ses années de scolarité à Poudlard avait été fantastique, même si elle avait passé plus de temps plongée dans ses bouquins qu’à profiter des trésors cachés de l’école. Surtout, les dernières années avaient été merveilleuses. Quand Percy s’était penchée vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres, la première fois, ses jambes avaient flanché. Elle avait dû s’accrocher à lui pour ne pas tomber, et ils avaient ri, ri, la promesse d’un amour, jeune mais infaillible. Ils se ressemblaient, tellement. La même vision du monde, les mêmes ambitions. Il voulait travailler au ministère, elle l’admirait. Elle savait qu’il était capable de réussir. Il était brillant, bien plus qu’elle ne l’était. Ensemble, ils avaient imaginé leur vie, élaboré des plans, pour l’avenir, le futur. Penny avait vu s’ouvrir à elle des possibilités qui l’avaient fait rêver, chavirer. Percy pose une main sur son épaule, elle se recule, ne supporte presque plus qu’il la touche. Les larmes lui montent aux yeux. Elle était triste, mais en colère, surtout. Le vent se levait, les branches agitaient leurs feuilles. Elle frissonne. « Ce n’est que temporaire », assure-t-il, trop confiant. Il ment, elle le sait, elle le sent. Rien de tout ça n’est temporaire. Elle jette un regard au loin, là où les tentes sont disposées en arc de cercles. Les autres Weasleys étaient assis, autour d’un feu qui brûlait faiblement. Ils étaient devenus sa famille, depuis quelques temps. Elle les connaissait trop peu, au fond. Percy les avait reniés, pendant des mois, avant de revenir vers eux. Elle avait dû s’accoutumer à leur présence, à leur choix de vie. Personne, personne, ne lui avait jamais demandé son avis. Elle, elle n’avait pas envie de se cacher au milieu d’une forêt qui devenait effrayante, la nuit. Elle rêvait d’une maison confortable, loin de tout, loin de tout ça. « Tu ne comprends pas » murmure-t-elle entre ses dents. Et cette fois, elle se tourne vers lui. Leurs regards se croisent. Le sien, empli d’étincelles enflammées – la rancœur s’était installée depuis longtemps, déjà, et ne semblait jamais vouloir la quitter. Celui de Percy, l’incompréhension, le désarroi face à la femme qu’il aimait, mais dont il ne remarquait pas la souffrance. Elle l’avait tant aimé. Elle l’aimait encore, mais elle lui en voulait trop pour ressentir les milliers de papillons qu’elle ressentait, encore quelques semaines plus tôt, avant que tout cela ne les impacte, avant que la bataille de Poudlard ne vienne perturber leurs deux vies. Elle finit par se lever, déclare « ce n’est pas la vie que je mérite », avant de tourner les talons, et de s’enfoncer dans la forêt, en refoulant ses larmes. ❝ I came to you with a broken faith, you gave me more than a hand to hold.❞2001 Regarde. Regarde autour de toi. Ce monde, que devient-il ? Où sont passés les gens distraits, mais heureux ? Et toi, toi, que deviens-tu ? Tu n’es plus celle que tu étais, tu n’es plus rien. Lâche, menteuse. Tu mens aux autres. Tu te mens surtout à toi-même.Elle ouvre les yeux, ne voit que le néant, le chaos autour d'elle. Des corps, sans vie, éparpillés à même le sol, à la vue de tous. Pour qu'ils voient. Pour qu'ils craignent. Qu'ils crèvent tous, elle aimerait hurler. Tous autant qu'ils sont. Qu'ils crèvent et qu'on lui laisse retourner à cette vie, sa vie d'avant, celle qui faisait sens. Elle soupire. De qui se moque-t-elle ? Même si la guerre se terminait, même si Percy lui revenait, comme par magie, comme autrefois, elle n'était pas certaine qu'elle oublierait. Elle jette un œil sur sa main qui tient fermement sa baguette. Son corps tremble, à cause de l'adrénaline, et non de la peur. Penny n'a pas peur. Jamais. De quoi aurait-elle peur ? Penny a choisi le côté des gagnants. Elle avance, lentement, dans ce manoir sombre, dont elle ne connaît pas encore les recoins, les secrets, les pièces cachées. Pointant sa baguette devant elle, elle murmure « lumos » et voit un faible halo de lumière s’élever, lui permettant ainsi de mieux se diriger. Le couloir est étroit, presque trop, et il lui semble qu’elle est à deux doigts d’étouffer. Il fait chaud et l’air est moite. Son cœur palpite, bien sûr. Elle oscille encore entre le choix du cœur et celui de la raison. Mais sa main se pose sur la poignée d’une porte en bois, et elle pénètre, presque solennellement, dans la salle éclairée à la bougie. C’est le grand jour. « Ah », entend-t-elle. On l’attendait. Son estomac se serre. Elle a peur, évidemment, ces gens-là ne sont pas tendres, elle le sait. Elle a subi, pendant des heures, des interrogatoires à la limite de la violence, simplement pour qu’on visualise ce qu’elle avait dans le ventre. Pour qu’on soit sûr qu’elle ne se jouait pas d’eux. Une insurgée, la – probablement – future fiancée d’un Weasley, qui se pointe à la porte des mangemorts, ce n’était pas chose commune. Ça les faisait glousser, pourtant. Ils jouissaient de ce retournement de situation. Ils imaginaient, sans cesse, la tête des « traîtres à leur sang » - comme ils étaient surnommés – quand ils apprenaient un jour que la petite Penny n’était plus dans leur camp. Elle, pourtant, ne souhaitait pas qu’ils l’apprennent. Pas tout de suite. Elle craignait trop encore la réaction de son Percy. C’est les traits tirés, les cernes violacées, qu’elle s’avance jusqu’à la table ronde, autour de laquelle sont installés les mangemorts, et surtout, Lui, qui la regarde de son regard presque mortel. Elle détourne le regard – elle ne se sent pas encore assez confiante pour le dévisager, pas Lui. « Alors, prête, Mademoiselle Clearwater ? » Elle plisse les yeux, ne distingue pas le corps dont provient la voix, ne peut pas mettre un nom sur ce ton rauque et froid. Elle acquiesce, en silence. Elle leur a déjà prouvé, maintes et maintes fois, qu’elle souhaitait rejoindre leur camp. Il lui avait rit au nez, au départ, persuadée qu’elle était, en réalité, une espionne insurgée souhaitant infiltrer le camp des mangemorts. C’était le contraire. Comment elle avait finir par leur faire entendre raison, elle ne savait plus trop. Elle leur avait parlé de ce monde qui ne lui convenait plus, de son ambition lancinante, qui la prenait à la gorge. Elle leur avait dit qu’elle voulait devenir quelqu’un d’important, et qu’elle ne pensait plus qu’elle pourrait devenir ce quelqu’un auprès de ceux qui se pensaient « bons ». Ils avaient aimé, peut-être, cette détermination, cette férocité, qui lui ressemblait si peu, mais qui semblait s’emparer de sa personne, de plus en plus Ils avaient ri, de ces rires gras et rauques, qui lui donnaient presque envie de vomir, de mourir. Elle ne les aimait pas, pas plus qu’elle n’aimait les insurgés. Elle avait besoin d’eux. Simplement. Ils allaient gagner, elle le sentait au plus profond de ses entrailles ; ce n’est pas en s’installant dans une forêt que l’on peut gagner une guerre. Ils allaient gagner, et elle deviendrait quelqu’un. On l’admirerait pour son courage, sa bravoure. L’homme presque cadavérique finit par se lever et s’avance vers Penelope. Elle a un mouvement de recul mais Il attrape son bras, de ses mains froides, trop froide pour appartenir à un homme réellement vivant. Elle frissonne. Il relève sa manche et pointe sa baguette sur son avant-bras. Le contact la brûle, et elle sent, elle sent le tatouage qui se dessine sur sa peau. Ses yeux se ferment, de douleur. Enfin, après des secondes qui avaient duré une éternité, il lâche son bras. « Bienvenue chez nous », finit-il par murmurer, de sa voix sifflante. Elle rouvre les paupières. Il siffle : « ne nous trahissez pas » avant de tourner les talons. ❝ Life is always worse than expected.❞2003
Trahir, trahir. Trahir, pour mieux avancer. La trahison l’entourait. Elle avait l’impression de puer le mensonge, à des kilomètres. Malgré tout, elle s’était accoutumé, depuis presque deux ans, à cette double-vie, ce rôle qu’elle menait en secret, cette sorte d’espionnage, inspirée, presque, des histoires rocambolesques de capes et d’épées. Mentir n’était pas si difficile, au fond. Elle se levait, en prétendant croire aux valeurs des insurgés. Un sourire en coin, à peine visible, se dessinait sur son visage lorsqu’elle les entendait évoquer leurs plans pour vaincre les mangemorts. Ils s’imaginaient puissants. Elle se savait plus forte. Elle mentait, tout le temps, pour tout. Elle regardait Percy dans les yeux, et lui déclarait haïr cette guerre, aimer les sangs-mêlés, détester ceux qui portaient la marque et qui tuaient sans même sourciller. Elle les aimait, en réalité. Ils lui avaient offert une seconde chance, la possibilité de vivre, enfin, comme elle le méritait, elle, qui avait travaillé toute sa vie, pour quoi ? Certainement pas pour se terrer dans un camp, protégé par des sorts rendant invisible leurs tentes aux yeux des autres. Elle maudissait, chaque jour, ces gens qui se contentaient de leur sort, qui aimaient, presque, cette vie de reclus, où l’on ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre. Attendre quoi ? La mort, la défaite. Parce qu’elle en était certaine, de leur défaite. Ils étaient têtus et désorganisés, contrairement aux mangemorts, ses nouveaux frères, qui n’obéissaient qu’à un être, une entité, leur chef, le Lord. Cela faisait des mois qu’ils en parlaient. Ils préparaient, sans relâche, l’attaque suprême, celle qui leur permettrait d’infiltrer Poudlard, de reprendre les rênes de l’école, de tout contrôler, à nouveau. Elle avait écouté, attentivement, sans jamais rien dire. Penny ne donnait que très rarement son avis, on avait l’habitude, et on ne s’étonnait pas de son silence. Mentalement, elle notait tout. Elle se faufilait parmi les gens, écoutait toutes les conversations. Elle savait, tout, tout. Percy semblait ravie de la voir autant attentive. Enfin, pensait-il certainement, elle prend sa place parmi nous, elle devient une membre à part entière. Tu parles. Penny ment comme elle respire. Elle se fiche de leur plan. Elle ne rêve qu’à les contrer, qu’à les détruire, ces insurgés. C’est lors d’une rencontre avec un mangemort, cachés à l’abri d’une ruelle, qu’elle avait murmuré leur stratégie, elle n’avait omis aucun détail. C’était ce soir-là qu’il fallait agir. Elle resterait aux camps, une décision décidée par l’ensemble des insurgés. Elle et Percy veilleraient, au cas-où. Cela lui facilitait la tâche, bien sûr. Irait-on imaginé une taupe, qui se met elle-même dans les griffes de ces monstres ? Et puis, surtout, Percy resterait avec elle. Elle serait certainement capable de le protéger, empêcher que quoi que ce soit ne lui arrive. Elle a une boule au ventre, pourtant, ce soir de mars. L’air est froid, un faible feu tente de les réchauffer, mais n’y parvient pas. Percy veille, comme convenu, sur les miroirs. Et ils arrivent, enfin. Les ombres noirs inondent le ciel. Elle se lève, en sursaut, et Percy émet un cri de surprise. Son cœur bat à toute allure. Elle ne sait pas vraiment si elle doit être fière d’elle ou honteuse. Percy attrape sa main, tient les miroirs de l’autre, essaie de lui dire qu’elle doit aller se cacher, mais les mangemorts sont plus rapides. Elle se retrouve face à eux, eux, dont la majorité ne sait même pas qu’elle est des leurs. Les sorts fusent, elle-même sort sa baguette, et fait exprès de manquer tous les sorts qu’elle prononce. Percy ne voit rien, bien trop occupé à se battre, vraiment, lui, contre l’ennemi. Le temps passe, elle ne sait plus très bien quoi faire. Et elle perd Percy de vue, il est loin, trop loin d’elle, et son cœur se serre, car, malgré tout, elle ne veut pas le voir souffrir, ou pire. Et soudain, elle sent des mains qui l’empoignent, elle lève les yeux, croisent le regard d’un mangemort, presque assoiffé de sang, de mort. Il a l’air assassin, elle tente de se dégager. « Non, tu viens avec nous, toi » il murmure entre ses dents. Non, non, pourquoi, elle ne comprend pas, elle ne comprend plus rien. A son tour, elle chuchote, tentant de menacer : « vous ne savez pas qui je suis. » Mais il s’en fiche, lui. Elle regarde autour d’elle. Des dizaines de corps à terre, des blessés, des morts. Elle ne ressent rien, elle cherche simplement Percy, celui qui reste l’homme qu’elle aime, après tout. Il n’est pas à terre, elle se sent rassurée, mais l’homme sert son bras, et lui fait mal, trop mal. Elle ne peut même pas se défendre, mais elle n’est pas très inquiète, au fond. Elle fait partie de leur camp, ce n’est peut-être qu’une ruse. Lorsqu’il l’emmène, quand même, elle réussit à se tourner et enfin, aperçoit Percy, qui la regarde, l’air effrayé. Elle murmure son prénom, sur ses lèvres froides, avant de se détourner, résignée, au sort qui l’attendait. Elle ressemblait à une prisonnière, comme ces autres qu’on emmenait avec elle. Percy n’y verrait que du feu. Elle n’était pas encore démasquée. Pas encore.
Dernière édition par Penelope Clearwater le Jeu 28 Avr 2016 - 11:23, édité 19 fois |
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4019
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | | |
HERO • we saved the world Rolf Scamander ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4333
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.
Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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| Ronald, merci beaucoup pour l'accueil (J'aime tellement Ron ) Lydiiiiie, j'étais obligée de craquer, je stalkais le forum depuis des jours, j'en pouvais plus Il nous faut des liens avec tous tes persos ( ) LOLAA, qu'est-ce que tu fais là, toi ?! Aaaah, je suis trop contente de te voir ici, aussi, ça va être top |
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HERO • we saved the world Harry Potter | heeey ce choix de pv trop perf que tu as fait bon courage pour ta fiche |
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HUNTED • running man Owen Avery | BIENVENUE CHEZ TOI CUTIE Ce choix de pv, omg, perfection partout fighting pour la fiche ! |
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HUNTED • running man Adele Bones | PENNY PENNY PENNY OMG CE CHOIX DE PV, le vava, le titre, ce début, omg, j'aime trop (le miroir aussi, jeez, je suis fana )(luna viendra pour un lien ) BIENVENUUUUUUUE CHEZ NOUUUUUUUUUS BELLE DEMOISELLE je suis so api de te voir roder ici aussi bon courage pour la suite de ta fiche, je stalke, ça promet déjà
Dernière édition par Adele Bones le Dim 17 Avr 2016 - 19:31, édité 1 fois |
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