☇ Avis sur la situation actuelle ; C'est l'hécatombe. La liste des victimes s'allongent un peu plus chaque jours et le monde des sorciers n'est plus ce qu'il était, nous qui, autrefois, envisagions la mort de Lord Voldemort, sommes aujourd'hui désespéré par la terreur qu'il a instauré. La situation me révolte, et je n'approuve aucunement les actes menés en sa ''gloire''. Le gouvernement est perverti et nous en payons tous les frais. Le sort des Rébuts me pends au nez, mes origines Moldus leur ont pour le moment échappé et je me fais donc le plus discret possible afin d'éviter une mise aux enchères, je tiens à ma petite vie tranquille et à ma boulangerie. J'agis dans l'ombre, je prends part aux idéaux des Insurgés et ne manque jamais une occasion d'écouter Potterveille. Vous savez, l'inconvénient, lorsqu'on a mon âge, c'est que malheureusement on assiste à l'ascension du mal, lorsque la bataille des sorciers fit rage, j'avais vingt-quatre ans. J'avais terminé mes années à Poudlard et été déjà propriétaire de ma boulangerie aux gâteaux plus farfelus les uns que les autres, et la bonne humeur a vite déserté ma boutique, comme la plupart des rues de notre monde. C'est tout naturellement que j'ai décidé de lutter aux côtés d'Harry et des autres, mais dans l'ombre. Je ne mêle pas aux mouvements ostentatoires de la foule et me contente surtout de remonter le moral des troupes. Mon cynisme envers les Mangemorts n'est pas passé inaperçu puisqu'il tente de boycotter ma boutique, ce qui en un sens m'arrange bien, je cache toujours une ou deux personnes dans le grenier.

☇ Infos complémentaires ; Asphalte est quelqu'un de plutôt grand, mesurant 1m85, sa taille fait qu'en général les Moldus ne lui cherche jamais des noises• Il possède divers cicatrices de part et d'autre de son corps, cicatrice qu'il a acquis lors de ses jeunes années à Poudlard • Le sorcier est quelqu'un de rusé, il sait où se trouve son interêt et comment atteindre son but, il n'est pas du genre à donner quelque chose sans rien en retour. • Asphalte a un humour particulier, on peut le qualifier de "cynique", un brin moqueur, il peut vite agacer les personnes de son entourage. • Le sorcier a un enfant de cinq ans, un secret qu'il cache aux yeux des autres afin de ne pas mettre son fils en danger. • Aux premiers abords il ne paraît pas vraiment sympathique mais c'est quelqu'un d'intègre et une fois qu'il vous accorde sa confiance il vaut mieux ne pas le trahir. • Le point faible d'Asphalte c'est indéniablement les femmes, ah si elles n'existaient pas il faudrait les inventer ! Il n'est pas vraiment du genre fidèle et a tendance à papillonner à droite et à gauche ce qui lui a d'ailleurs valu un enfant ! •Il fuit par dessus tous les engagements, les promesses ne sont pas faîtes pour lui.  •Asphalte est un membre actif de la résistance, il fait en sorte d'agir dans l'ombre car ses origines Moldus risqueraient de le mener bien vite au trépas.•Il voue une haine sans vergogne envers les Mangemorts et la dictature mise en place, bien qu'il ne le crie pas sur tous les toits. • Asphalte aime la pâtisserie depuis qu'il est enfant, une passion qu'il tient de son père.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Max. J'ai Vingt ans et toutes mes dents !, je viens de la côte d'azur et j'ai connu le forum via un top site il me semble ... Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé". Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ?  

❝ Compte tenu du nombre de bouchons, Paris a bel et bien été mis en bouteille.❞1961 & Rue des Orfèvres
Il fait sombre là dedans. A vrai dire, il avait toujours eu peur du noir, il ne se sentait pas serein. Ils étaient pourtant là, dans la chambre d'à côté, à dormir paisiblement, mais lui ne dormait pas, il n'y arrivait pas. Il avait essayé, mais à chaque fois il se réveillait avec une drôle d'impression, avec un rêve qui l'imprégnait. Asphalte aurait aimé ouvrir la bouche, expliquer avec ses mots, pourquoi il n'arrivait pas à trouver le sommeil, mais il ne savait pas encore parler, il balbutiait à peine, lâchant quelques sons par-ci par-là. On disait que ce n'était pas normal, qu'à deux ans un enfant devait savoir déjà faire une phrase, mais il n'y arrivait pas, les mots restaient bloqués et il n'avait pas envie d'être brusquer. Il avait pourtant été voir les meilleurs pédiatres, et à chaque fois le verdict était sans appel "c'est un bébé paresseux." Pourtant, s'il savait. En réalité il avait peur de la porter de ses mots, peur de parler à ses parents. Alors, assit dans son lit, il fixait la porte de sa chambre, attendant que le jour pointe le bout de son nez. Il luttait contre le marchand de sable, mais celui-ci remporta la partie, entraînant l'enfant dans les méandres du sommeil.

Un chaton, un pauvre petit être seul et sans défense, miaulant à qui voudrez l'entendre qu'il était coincé dans l'arbre. Ce chat, Asphalte ne l'avait jamais aimé, à vrai dire il préférait les chiens, mais ça encore il ne l'avait jamais exprimé. Puis, il y'avait un homme, debout sur une échelle. Il ne le distinguait pas très bien, il était de dos, des cheveux aussi sombre que les siens, tentant, dans sa grandeur d'âme, de sortir le chat de là. Il vacillait, il allait tomber, vite, il devait l'aider, tenir l'échelle, faire quelque chose, il allait se faire mal et tout le monde serait très triste.

-Asphalte, réveille toi !

Le petit garçon tenta tant bien que mal d'ouvrir les yeux, cherchant du regard la personne qui venait de le tirer de son sommeil. Une jeune femme au sourire angélique se tenait face à lui, sa maman, la femme la plus merveilleuse du monde. Il tandis ses petits bas potelés vers elle, quémandant une marque d'affection que sa mère ne tarda pas à lui donner. Les sens en alerte, il balaya de ses yeux la pièce, portant un regard interrogateur vers la femme qui le serrait contre elle. Comprenant ce qu'il cherchait, elle répondit:

-Ne t'inquiète pas, papa est dans le jardin.

Il n'était pas content, il avait peur. De ses petites jambes, il crapahuta jusqu'au jardin, trébuchant une ou deux fois sur le chemin sous les cris de sa maman, atteignant enfin le lieu voulu. Debout, sur une échelle, dos à lui, il essayait tant bien que mal de sortir Casimir, leur terrible chat, de l'arbre dans lequel cet idiot s'était coincé. Il porta sa petite main à sa tête, il avait mal, ça tambourinait dans son cerveau et, lorsqu'il vit l'échelle vaciller, il cria:

-Attention !

Sa mère ouvrit grandement la bouche, son père se retourna, étonné d'entendre pour la première fois la voix de son fils. Et, sous la surprise, il tomba de son échelle. Fort heureusement, plus de peur que de mal. Sa mère su alors que cet enfant n'était pas "normal", du moins pas dans la normalité que nous connaissions. Asphalte était né le Vingt-neuf février à la clinique Arago, dans le quatorzième arrondissement de Paris. L'accouchement n'avait pas été facile pour sa mère, elle avait énormément souffert et après de longues heures d'agonies, il était enfin là. Asphalte n'avait pas pleuré, et ils avaient tous eu très peur, pourtant il n'était pas mort, son cœur battait normalement, sa respiration était sereine, il dormait alors qu'il venait juste de naître. Situation pour le moins ironique pour lui qui maintenant avait peur de dormir.

❝ Fou ? C'est un génie ! Le plus grand sorcier du monde ! Mais c'est vrai, il est un peu fou.  ❞1972 & Poudlard


-Maman tu crois que je vais y arriver ?

-Mais enfin chéri, pourquoi t'inquiètes-tu autant ?

Le petit garçon se gratta la tête, visiblement inquiet.

-Et si je n'arrive pas à passer le mur de la gare ?

Sa génitrice ne pu s'empêcher de rire et il esquissa un sourire timide. La révélation des rêves d'Asphalte leur avait d'abord fait peur. Ils avaient fait en sorte de les étouffer, de lui faire croire que tout ce qu'il vyait été dans sa tête, mais les rêves ne s'étaient pas atténués et il Asphalte s'était renfermé devant le dénie de ses parents. Il leur avait fallut des années avant de l'accepter et de l'encourager. Le chemin de l'acceptation avait été difficile pour eux.
Son père lui, son modèle, les observait dans un coin, bras croisés sur son torse. La venue de cette lettre avait été un choc pour lui. Il savait que son fils était spécial, ses rêves prémonitoires ne pouvait être une coïncidence, mais de là à être admis dans une école de magie, c'était défier les lois du rationnel. Il avait essayé de se convaincre que ce n'était qu'une mauvaise blague mais, lorsqu'il l'avait faîte lire à sa femme celle-ci était devenue pâle comme la mort. Elle le savait. Sa mère était Chiromancienne et elle avait rapidement comprit qu'il tenait ce don de sa grand-mère, mais elle n'avait pas pensé qu'il partirait aussi vite. Asphalte posa ses yeux foncés sur son père qui n'avait pas pipé mot depuis le début de la matinée. Il avait eu le temps d'enfiler son uniforme noir, ses chaussettes et ses mocassins, de préparer sa valise et de descendre dans le salon et il n'avait toujours rien dit. Le petit garçon attrapa alors la main de son père en le regardant:

-Tu n'es pas content ?

Qu'aurait-il pu lui répondre ? Qu'il n'était pas heureux ? Qu'il aurait voulu un fils normal et qu'à cause de sa rand mère, qu'il avait toujours considéré comme une vieille folle, il n'était pas normal ? Non, tout ça il ne le lui dirais pas parce qu'il ne le pensait pas vraiment, parce qu'il était en colère de voir son fils de onze ans partir loin d'eux, parce qu'il ne réaliserait jamais son rêve et qu'il devait l'accepter.

-C'est juste que ... Qui sait qui va m'aider à faire des gâteaux maintenant ?

Asphalte lui sourit de toutes ses dents et avec toute l'innocence de l'enfance répondit:

-Quand je reviendrais tu m'apprendras ! Un jour je deviendrais pâtissier tu verras !

L'homme répondit au sourire de son fils. L'heure approchait et bientôt il partirait dans ce train qui l'emmènerait il ne savait où dans une école nommée "Poudlard".


Asphalte irait à Serdaigle. Le choixpeau magique avait parlé ! Il ne se doutait pas encore que ses origines Moldus allaient probablement lui causer des ennuis. Au début il ne comprenait pas ce qu'étais des "Moldus", mais lorsqu'il comprit qu'il s'agissait en fait de personnes sans pouvoirs magiques il préféra taire les origines de ses parents, n'ayant pas envie de subir les railleries des autres élèves ou même de ses amis. A l'époque ils étaient insouciants, les parités existaient, mais la menace du mage noir ne planait pas encore au-dessus de leur tête. Ils avaient évidemment entendu parler d'un certain Tom Jedusor, décrit à l'époque comme un élève qui était brillant mais trop imbus de lui même. En y réfléchissant, Asphalte se souvint du regard pensif de Dumbledore qui avait bien comprit que la menace tapissait dans l'ombre et qu'elle ne tarderait certainement pas à apparaître.  

❝ Il l’aimait bien mais à petites doses. Il fractionnait son cœur comme des parts de gâteau.
❞1982 & L'allée des Embrumes
Une claque. Bon d'accord, il l'avait peut être mérité celle-là. Une deuxième. bon, il ne fallait peut être pas trop pousser quand même ? La jeune femme en face de lui l'assaillait de reproches et si elle l'avait pu elle l'aurait probablement tuer. Heureusement pour lui, elle n'avait pas l'air d'avoir sa baguette sous la main, et il se contenta d'un sourire narquois tandis que celle-ci quittait les lieux indignée. Asphalte jouait peut être trop, il aimait les femmes, c'était indéniable, mais ne leur montrait peut être pas comme il le fallait. Il papillonnait à droite, à gauche et, en plus d'un lieu de gourmandise, sa boutique était aussi le lieu de tout ses déboires amoureux. Son père était mort peut après sa dernière année à Poudlard, une tumeur qui l'avait emporté, Asphalte l'avait vu, et il pensait avoir le temps de s'y préparer mais c'était arrivé beaucoup trop vite, d'une manière fulgurante et il était parti aussi vite qu'il était né. Le choc avait été brutal et les obsèques avaient été pour lui un moment très difficile, néanmoins il avait tenté de soutenir sa mère du mieux qu'il le pouvait. Aujourd'hui, il avait ouvert sa boulangerie, et, en hommage à son père, il lui avait donné le même nom que la sienne "L'AnyBella". Les clients avaient rapidement afflué et ses pâtisseries magiques faisaient le tour de la ville. Il était heureux et travailler tous les jours avec le sourire en se levant. La chouette hulula, il leva la tête, une jeune femme venait de pénétrer dans la boutique. Un léger sourire aux lèvres, il demanda:

-Que puis-je pour vous ?

Et une claque un ! Quoi, elle aussi ?

❝ La société,le monde roulent sur la paternité,tout croule si les enfants n'aiment pas leur père.
❞1997 & Home
Sombre année pour les sorciers, le ministère était tombé, contrôlé par le mage Noir et ils avaient assisté à sa chute. Le bruit se disait qu'Harry Potter mettrait fin à la menace et ils espéraient, s'accrochaient. La terreur commençait peu à peu à faire son nid dans la société et quelque chose lui disait qu'elle ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Puis, arrive ce jour où la vie d'un homme prend un tournant différent et le sien a frappé un matin, un nourrisson dans les bras. Il avait encore fauté, ne s'était engagé à rien avec cette femme mais elle le jugeait responsable et elle le confronta à ses responsabilités. Il n'en voulait pourtant pas de cet enfant, le monde deviendrait si sinistre et il devait faire tourner son commerce il n'avait pas le temps d'élever un gamin enfin ! Changer des couches non merci. Pourtant, au fur et à mesure des jours l'enfant prit peu à peu place dans son cœur, après tout c'était le sien, son enfant et, lorsque les temps seraient moins durs il le présenterait à sa mère. L'apprentissage de la paternité ne fut pas une chose aisée mais peu à peu c'est un rôle qu'il se plaît à jouer.

❝ Les lumières qui sont en nous sont transformées en ténèbres, et les ténèbres dans lesquelles nous vivons sont terribles. ❞ 2003 & Allée des Embrumes
Ce que nous craignions le plus est arrivé, la terreur est montée crescendo et la liste des victimes s'accumulent de jours en jours. Certains ont décidé de collaborer, d'autres de résister, mais quoiqu'il en soit ils ne peuvent plus faire confiance à personne. Une seule phrase, un seul mot qui laisserait soupçonné quelque chose et ils seraient vendus. Asphalte s'estimait heureux de ne pas avoir été jeté en prison, ses origines Moldus n'étant pas encore remontées aux oreilles des Mangemorts, bien que ça ne serait probablement qu'une histoire de temps. Ils ont pourtant collaboré tous ensemble, Audacieux, Pacifistes, mais ils n'avaient pas été aussi fort et Asphalte fulminait sa rage, la prise de Poudlard avait été un fiasco. Ils avaient été prisonniers de leur propre plan et de sa pâtisserie il avait écouté la radio attendant des nouvelles de ses amis. Il n'avait pas prit part à la mascarade, ne pouvant se permettre de laisser son enfant seul. Assit devant sa radio, le bambin sur les genoux, il se demandait quand Est-ce que tout ça serait terminé.