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sujet; Le mal nuit davantage que le bien ne profite.

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Le mal nuit davantage que le bien ne profite.  Bfdf2371


Le temps est une donnée qu’on ne maitrise pas, jamais. On la subit, toujours. Le temps s’écoule tel le flux incontrôlable d’une rivière en crue quand on ne le souhaite pas, quand accompagné de ses proches on passe des moments agréables. En revanche lorsque le mal s’immisce en vous, lorsque la peur se lie à la détresse, le temps se ralentit, s’égrainant tel un sablier qu’on n’aurait de cesse de tourner et retourner et les secondes deviennent des heures, les heures des jours... Et quand on a trop de temps, on pense. Et dans mon cas on laisse les idées noires prendre le dessus, encore. C’est presque une habitude chez moi après tout d’enchainer les mauvais plans et les mauvaises idées. Alors oui, quand Caleb est parti travailler me laissant seule sur le canapé après un énième baiser, une énième question, un énième aller/retour s’en voulant toujours plus de ne pas pouvoir rester plus longuement avec moi. Oui, j’ai laissé mon esprit vagabonder alors que mon regard se perdait dans la contemplation d’un ciel Londonien pluvieux et que ma main caressait sans s’en rendre compte macaron, ma petite boule de poils blancs. Et je la vois cette Gwen qui apparait devant moi. Elle se tient droite sur ses deux jambes valides, elle me regarde de haut. Ca n’est pas la première fois que je la vois, elle est ma mauvaise conscience, on se dispute souvent elle et moi. Elle a ce petit sourire qui ne présage rien de bon, sa présence à elle seule n’a rien de rassurant.
 
Ils sont où tes amis? Ta famille? Tes proches? Occupés. Quand les as-tu vus pour la dernière fois? Tu ne t’en souviens plus n’est-ce pas? Parce que tu sais qu’ils t’ont tous abandonné. Non.  Si. Et avec ton consentement, un sourire et ton fameux “tout va bien”. Tu sais qu’ils ont tous bien mieux à faire que de discuter avec la loque que tu es devenue. Tais-toi.  Tu ne sers a rien après tout, tu ne sers plus à rien et ils ont eu raison de partir, de ne pas se retourner sur ton passage. Ils ne font pas ça, ils sont blessés eux aussi…  Mais elle s’en fiche, la Gwen qui se trouve debout devant cette fenêtre, elle s’en fiche de me blesser, elle est là pour être ma mauvaise conscience après tout. Alors elle insiste, persiste, souligne des évidences qui font mal. Et tu fais souffrir le seul qui accepte encore, le seul qui supporte encore ta présence. Pour combien de temps? Combien de temps avant qu’il ne comprenne que tu ne lui apporteras jamais ce qu’il veut. Je l’aime.  Combien de temps avant qu’il ne comprenne qu’il a aimé un mensonge, une impure qui l’épuise un peu plus chaque jour. Draco, ton gentil cousin, te la bien fait comprendre que ton sang souillé était une injure à votre famille, au nom que tu portes, à celui que tu ne porteras jamais et que tes mensonges avaient tout détruit. Il s’en fou lui aussi de tes excuses, bonnes ou mauvaises ça ne changera jamais rien. La ferme !!  Tu es une menteuse et maintenant tu es une menteuse inutile, même ton cher Severus ne se soucie pas de ton sort, trop occupés à veiller sur les autres, ceux qui le méritent. Je ne dis rien, c’est peut-être vrai et malgré tout, au fond, j’espère juste qu’il va bien… même si c’est loin de moi. Tes frères t’ont tourné le dos depuis bien longtemps, depuis la première gifle dont ils se souviennent.  C’est faux, ils étaient trop jeunes et… ...et ils n’ont rien fait quand tes larmes coulaient sur ton visage. Quand elle t’enfermait dans ta chambre prétextant que tu étais malade pour ne plus te voir, pour ne plus avoir à user de sa baguette sur toi. Ils sont quand même partie jouer tes précieux frères, ils y ont cru, ils t’ont abandonnés. Arrête…  Arsenius était encore un enfant quand il a quitté la maison ? Quand il a décidé de vous laisser ?  Non mais… Ne leur trouve pas d’excuse, pas encore. Et Aramis, ton doux Aramis qui n’a pas tremblé une seconde avant de t’exclure de son mariage, de sa vie. Et pourquoi ? Pour avoir fait ce qu’il fait depuis des années, t’abandonner encore et encore, pour vivre. Parce que tu n’es plus SA chose. NON !  Et toi idiote, tu espères toujours, tu l’aimes toujours, tu aimes qu’il te blesse, qu’il te laisse, qu’il t’oublie. Il n’est pas comme ça !!!  La jalousie te bouffe, tu n’as peur que d’une chose c’est de les perdre, tous. Et c’est ce qu’il arrivera quand ils découvriront la vérité. Non, j’espérais sincèrement que non. Alors tu acceptes tout comme si ça allait t’aider à les garder près de toi ! Arrête putain arrête !!!  Tu veux qu’on parle de Rabastan ? Tu te sers de lui, tu profites de son besoin compulsif d’amour et de reconnaissance pour assouvir le tien, de manque et tu l’aimes alors que tu ne devrais pas, alors que ses actes te dégoutent, il a blessé Aramis. C’est faux !  Qu’est ce qui est faux ? Que tu l’aimes ? Non je…  Tu as besoin de lui parce que tu es faible. Tu te perds dans des sentiments incontrôlables et tu fais fuir ceux que tu appelles amis pour avoir au moins l’illusion d’un certain contrôle. Je n’ai pas fait ça…  Tu veux que je te parle de Fred? De Greg? D’Eris? Théo?Cho? Ou de Pansy, Ardal ou Kirill, je peux continuer longtemps, la liste est longue. Tous ces gens qui pensent que tu vas bien parce que Guenievre Lestrange se doit de toujours aller bien. Tu t’imposes un sourire pour ne pas laisser couler les larmes. Tu ne les laisse pas t’approcher assez pour découvrir que tu n’es pas celle que tu montres que tu es cassée, complètement paumée. Et ceux qui s’en doutent, ceux qui grattent à la surface tu les éloignes d’autant plus en te donnant de bonnes raisons de le faire. C’est pour leur bien... Leur bien ou le tien? Alors dis moi, ou es Nyssandra? Celle que tu as toujours considéré comme la soeur que tu n’as jamais eu? Hein, elle est ou? Ah oui, j’oubliais, elle a préféré ton frère. Non... c’est ... non c’est différent.  En quoi? Tu as eu peur de les perdre tous les deux alors tu ignores une lettre sur deux, tu réponds de façon évasive et pourtant tu donnerais tout pour eux, même ta vie. C’est bien ça ton problème, tu mésestimes ta vie, notre vie. Tu ne peux pas revenir en arrière, tu ne seras jamais Jeanne Canopus Black comme tu n’as jamais pu être Cedrella Lestrange, mais tu es bel et bien Guenièvre, celle qu’ils aiment même s’ils le font de manière maladroite parfois douloureuse. Tu ne peux pas comprendre je ne... Suis personne? Bien sûr que si, tes souvenirs t’appartiennent, qu’importe ton nom ou ton sang c’est toi qu’ils connaissent, toi et aucune autre. Non, ça ne peut pas être si simple. Les mensonges ont toujours des conséquences.  Alors tu penses vraiment que tout ce qu’il t’arrives est la conséquence de tes actes? T’es vraiment plus conne que je ne le pensais, conne et vraiment très prétentieuse. Si tu crois que les insurgés t’ont attendus pour faire exploser Sainte Mangouste. Bien sûr que non mais...  Ah oui, une histoire de karma, du grand n’importe quoi, vraiment...

Un toussotement et mes yeux s’ouvrent, il pleut toujours sur Londres. Chat est désolé mais Monsieur George prévient que le médicomage est en route. J’essuie une larme qui a coule sur ma joue. Fais le entrer.   Gwen debout et hargneuse à disparu et je remonte la couverture sur mes jambes inertes. Au fond tout cela n’était qu’un rêve n’est ce pas? Un pâle reflet de la réalité... Rien n’est tout blanc ou tout noir... Alors il n’y a qu’une chose à faire. Se battre pour ceux qu’on aime.
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Les jours passent et se ressemblent... ou pas. De mon point de vue, assez bas depuis quelques temps, il n’y a bien que la pluie, la grisaille ou le vent qui vient modifier mon paysage. Du canapé de Caleb que j’occupe sans jamais faillir j’attends. De son départ à son retour il n’y a guère que le médicomage qui se hasarde à me tenir compagnie, Macaron et Chat maintenant que je suis parvenue à faire disparaitre l’elfe de maison des Selwyn. Le Lord ayant décidé de réquisitionner tout endroit peu ou pas “utilisé” j’ai du rendre la chambre d’hôtel que je n’occupais pas vraiment et mon elfe de maison était devenu celui de “notre” appartement même si je ne parvenais pas à me sentir complètement chez moi entre ces murs. Le chat se prélassait, s’étendant de tout son long, plantant ses griffes dans la couverture qui recouvrait mes jambes alors que mon regard se perdait encore une fois sur la cheminée d’une vieille boutique à l’abandon de l’allée des embrumes. Derrière, Chat s’occupait de remettre toute la cuisine en ordre mais le son de ses petits pas m’indiquaient qu’il se rapprochait de moi. Miss a besoin de quelque chose? Je ne prenais même pas la peine de le regarder pour lui répondre. Du silence. Va faire le plein des placards de Greg, ranger et nettoyer son appartement ah et propose tes services à Arsenius également, je peux survivre sans toi aujourd’hui.  Ma... Un sifflement agacé de ma part et l’elfe disparait, du moins c’est ce que je crois quand la porte d’entrée claque même si je suis surprise qu’il use de la porte d’entrée justement. Peu m’importe, je n’ai pas besoin de lui, je n’ai besoin de personne pour me morfondre sur ce foutu canapé. Caleb a raison, je dois y mettre du mien pour tenter d’aller mieux mais comment... Comment pourrais-je imaginer un futur moins sombre quand tout autour de moi part à volo... Je pensais les Lestrange bien plus méfiants... Je sursautais et attrapais ma baguette à la va vite. le chat surpris lui aussi fit pénétrer ses griffes dans ma cuisses sans que cela ne me cause le moindre trouble. Vivement je tournais toute mon intention sur cette voix masculine que je visais de ma baguette. Qui êtes vous? Que faites vous ici?? Il hausse un sourcil et lève les mains avec un air bien trop innocent pour être honnête. Wow wow on se calme Miss Lestrange, je suis le remplaçant de Susan, je suis le médicomage John Mathews.On ne m’a pas prévenu. Je baissais légèrement ma baguette tout en restant sur mes gardes et il en profitait pour poser ses sacs au sol comme s’il était déjà chez lui.Je pense que le courrier se trouve dans cette pile. De la main il m’indiquait le courrier à mon nom sur la table basse, courriers que je n’avais pas pris la peine d’ouvrir depuis... plusieurs jours. oh...   Non mais je comprends vous avez peu de temps, Susan m’a parlez de vos activités extra.... intéressantes?   Je fronce les sourcils agacée par aussi peu d’empathie alors qu’il semble faire le tour du salon et de la cuisine ouverte d’un simple coup d’oeil.Je ne vous permet pas. Oh j’ai pas besoin de permission, de toute façon mon rôle n’est pas de devenir votre ami mais votre allié c’est pour ça que Susan ne pouvait pas s’occuper de la seconde partie de votre rééducation. Pardon? Ah je n’avais pas dans votre dossier un quelconque problème d’audition... J’ai parfaitement entendu ce que vous venez de m’annoncer mais soyez plus précis, qu’entendez vous par allié et surtout seconde partie?  Vous allez adoré me détester. Vous commencez bien en effet. Il se rapprochait de moi pour me serrer la main. L’homme avait décidément d’étrange manières, pas un sang pur à n'en pas douter.J’en étais sûr. Vous m’offrez quelque chose à boire? j’ai la gorge un peu sèche pour vous expliquer tout ça.  Vous pouvez vous servir seul, vous savez, je pense, que je suis dans l’incapacité de me lever.  Certes, mais vous avez juste sur votre gauche un fauteuil qui vous permet de vous mouvoir ou vous le souhaitez.   Je regardais le dit fauteuil me retenant de grimacer. Je ne m’étais installée dedans qu’une seule et unique fois lors de son achat.Un silence qu’il semble comprendre rapidement. Susan m’a dit que vous vous contentiez du minimum pour ne pas perdre la masse musculaire et votre mobilité articulaire mais que vous n’y mettiez pas plus de coeur que cela et que vous n’étiez pas sorti depuis votre retour à domicile. A quoi bon? Vous vivez non? Moi je suis là pour faire ce que vos proches, vos amis, ceux qui vous aiment ne peuvent faire. Vous secouer. Me secouer pour que je sache maitriser ce fauteuil?   Dans un premier temps, oui et par la suite vous entrainer pour remarcher un jour. Vous avez du vous tromper de patiente, les médicomages m’ont annoncés....... que le chemin serait long et difficile mais pas impossible. J’ai toujours eu de bons résultats alors croyez moi vous allez vous bouger.Je crois que notre travail ensemble ne sera pas constructif, je vais demander un autre médicomage.  Je posais ma baguette pour attraper une plume et un morceau de parchemin et il fit léviter ma baguette jusqu’à lui. Je tentais de la rattraper sans résultat. A quoi jouez-vous? Rendez moi ça immédiatement. Venez la chercher.   Il arborait un fin sourire mais son regard était étrangement bienveillant et ça n’en était que plus agaçant pour moi.Je... j’en suis incapable.  Il n’était pourtant pas si loin... Je suis certain du contraire, votre fauteuil sera bientôt votre nouveau meilleur ami. J’observais l’objet magique qui me tendait les bras et croisais, juste derrière, sur la bibliothèque une photo magique de Caleb et moi, seul cliché pris lors des fiançailles d’Aramis et Nyssandra. Je devais le faire, pour eux, pour moi. Je me mordais la lèvre inférieure et retirais la couverture de mes jambes avant d’agripper l’accoudoir du canapé pour me rapproché au plus près du fauteuil. Sans ma baguette je ne pouvais pas tout simplement léviter, je devais trainer cette carcasse... mon corps. C’est parfait, maintenant vous devez placer votre fauteuil a angle droit. Je pose votre baguette sur la table, vous viendrez la chercher vous même, je vais vous montrer les bons gestes.  Et il s’approchait de moi. Remontait ses manche et m’indiquait la marche à suivre pour que je puisse , seule, m’installer dans ce fauteuil à la simple force de mes bras. La chose ne fut pas des plus aisée et je me rendais compte de ma faible constitution musculaire. Il m’indiquait par la suite comment maitriser l’engin et je parvenait à récupérer ma baguette. Il en avait profité pour mettre ses sacs sur la table basse et il s’était installé sur le canapé comme s’il était chez lui.Je prendrais du jus de citrouille si vous en avez. Vous devriez en prendre également, vous allez avoir besoin de force et de ce que j’ai vu nous allons devoir travailler votre musculature.  Je vous déteste déjà.   Nous serons donc les meilleurs alliés du monde.   Et ça n’était que le début.
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