Out on the midnight the wild ones howl. Rattle the cage and slam that door. Keep them coming cause we're not done yet. These are the days we won't regret
Tu avais comme cette impression que, de ta morsure, on avait relevé ta peau, morceaux par morceaux. On te l'avais arrachée, lentement, douloureusement. Et maintenant, depuis quelques jours, ta chair était vive et béante. La peau ne revenait pas la orner. Tu étais sensible, même lorsqu'il n'était pas question de touché. Loup solitaire, ton calvaire était lourd, plus lourd que tu ne l'aurais cru. La douleur pesait sur ton coeur d'humain. Ton corps qui tremblait encore de cette rage qui ne te quittait pas, qui promettait de ne jamais te quitter. Pourquoi donc voulais-tu tuer tout le monde ? Ce n'était pas qu'une expression. Tu devais sincèrement t'isoler. Déjà, aujourd'hui, tu avais passé la journée à trancher des arbres, les traîner et en faire des bûches, la préparation pour l'hiver qui arrivait et l'automne qui se rafraîchissait. Tu étais bien, seul avec ta hanche, à rager contre elle ou contre le bois que tu fendais. Tu avais lancé la hache avec force et rage loin de toi à des nombreuses reprises, mais heureusement, il n'y avait jamais d'invités qui arrivaient chez-vous sans avoir prévenu au moins un jour à l'avance de l'heure de leur arrivée. Ton maître s'occupait de travailler sur un potion pour toi. Tu rageais devant les échecs précédent. Tu aurais voulu Juliet pour te protéger, de calmer, te faire une potion qui t'aiderais. Tu avais catégoriquement refusé de la mêlée à cela lorsque ton maître t'en avais parlé. Tu n'imagines même pas tout le mal que tu aurais pu lui faire en ses jours où vivre t'étais laborieux et où tu ne supportais personne.
Il t'avait fait boire sa potion, mais rien ne semblait avoir changé. Peut-être que tout avait empiré encore. Les claquements de l'horloge t'énervaient, mais moins encore que le bruits des doigts de ton maître martelant la table à plusieurs reprise. Tu sentais son regard oppressant sur toi. Avant que tu n'ai plus t'expliquer, lui demander d'arrêter où quoi que ce soit du genre, tu avais renversé la table dans des grognements d'insultes à peine audible. Il avait dû t'envoyer un sort pour te pousser loin de lui et éviter que tu ne l'attaques. Il n'avait eut d'autres choix que de te demander de quitter sa maison, même au vu de tous les risques que tu courrais. S'il te gardait, c'était sa propre vie qui était en danger. Encore bouillant de cette rage meurtrière, tu avais quitté cette maison qui n'était plus la tienne pour ce soir. Ta peau encore bouillante sous la pluie battante. Tu ne savais même pas où tes pas te menaient dans la nuit de la même couleur que ta cape. Tu aurais voulu t'enterrer, te pendre. Tu souffrais et tu avais l'impression que personne ne pouvait t'aider. Le nom de Juliet cognait contre ta tête, mais tu avais peur. Si tu lui faisais du mal, elle ne pourrait pas t'arrêtes et tu t'en voudrais. Qui pouvait t'aider, toi qui étais seul au monde. Tout cognait dans ta tête alors que tu poussais un hurlement douloureux et rageur dans la nuit, tentant de te vider de ce mal en toi, jusqu'à ce qu'il t'ait quitter. Ensuite, tu devais courir, courir pour que personne ne vienne, que personne ne te trouves, que personne ne t'attrapes. Tu devais aller te cacher, alors il fût la solution que tu trouvais.
Il t'avais accueillis, une fois, pendant une petite embrouille avec ton maître. Parce que oui, elles arrivaient à être nombreuses et s'il ne te jetais pas, il arrivait que tu quittes par toi-même, pour revenir quelques jours après et faire de nouveau la paix. Malgré les prises de tête, tu étais bien avec lui, mais pas ce soir. Ce soir tu n'étais bien avec personne. Même alors que tes pas te menaient vers le café et la clochette. Tu t'arrêtais. Non. Non tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais te permettre d'en foutre une à ton meilleur pote rien que parce que tu avais froid et faim et que tu risquais et te faire cafté si tu restais dehors. Tu rebroussais brusquement chemin t'affaissant au détour de leur commerce. Tu restais là, songeant que ce n'était pas une bonne idée de te la jouer clochard. Il te fallait une solution. Peut-être leur hangar, un truc du genre. Tu ne prendrais pas de place, tu ne foutrais pas le feu, ta baguette ne t'écoutais plus trop, de toutes façons. Tu aurais pu dormir au fond du hangar, en boule, s'aurait été parfait. Pourtant tes jambes te faisaient mal, tu ne voulais plus te lever, tu t'énervais toi-même. « Sam ?» Tu lèves ton regard bleuté et féroce vers lui, soulagé, inquiet, fâché qu'il t'ai suivis. Il t'énerves quand il s'approche de toi comme si t'étais minable, comme si t'avais besoin de son aide. Il t'énerves avec son sourire de celui qui vas bien, qui n'est pas poursuivis et qui peut marcher dans les rues. « Hey, qu'est-ce que tu fais là vieille branche ?» Rien de méchant et d'énervant dans sa phrase. Tu tentes de t'en convaincre alors que tu ne le gratifie que d'un très recherché : « Hey. » Tu ne le regardes pas. Tu ne veux pas risquer de voir de la pitié dans ses yeux, de lui péter un câble, de perdre ton plus cher ami parce que tu as eu la stupidité d'aller tourner autour de chez-lui en ce soir où la rage est partout sur ta peau qui n'existe plus. « Pourquoi tu n'as pas tirer la corde à côté de la lanterne ou tout simplement cogner à la porte pour me dire que t'étais là ? » Tu ne veux pas lui dire. Tu devrais lui mentir, lui dire de rentrer, que t'es mieux sous la pluie, que t'es con, mais tu sais qu'il n'en croira pas un mot. Ça t'énerves et tu grognes sans raison. Heureusement, tu as un gryffondor devant toi, il n'a pas peur. Il a vu pire, même, qu'un ami en rogne pour rien. Tu voudrais qu'il fasse demi-tour avant qu'il ne soit trop tard, mais tu sais que ça ne se passera pas ainsi. La main de son ami vient vers ton épaule, remontant vers ta nuque. Un frisson désagréable te parcours alors que tu endure sa main trop brûlante, faisant picoter ta peau glacée. Sa main que tu endures, parce qu'elle est à lui. Parce que tu l'as déjà serré dans tes bras à en avoir la respiration coupé. Que t'as déjà pleuré dans son cou et joué dans sa tignasse pour l'énerver, le consoler. Parce que tu as tout partagé avec lui et que t'as même déjà foutu un baiser chaste sur ses lèvres, pour déconner alors qu'on vous appelait les inséparables et qu'on vous demandait à quand le mariage. « Viens, il fait froid dehors, on va quand même pas te laisser là. » Insistait-il, provoquant un soupir de ta part. Il ne fallait pas, il ne valait mieux pas. Julian avait pourtant un trop grand coeur pour laisser son pote dans une situation pareille. Il t'attrapes, non sans que tu fasses un léger mouvement de recul, avant de ne t'agripper à lui pourtant. Il te traîne à l'intérieur, t'apaisant un peu, parce que contact aussi vrai que primal, vital. « Bouge pas, je reviens » Il te lâches, tu respires, tu te laisses tomber sur un fauteuil dans un coin, au risque de le mouiller. Tu ne songes même pas à retirer tes vêtements trempés, ou t'approcher du feu. Lorsqu'il revient avec deux serviettes, l'une avec laquelle il t'embêtes. C,est habituel, même si tu es un peu plus violent. Qu'à la fin, ta main le repousses un peu brusquement, loin de toi, dans un grognement. Que tu te détournes vers la fenêtre. Tu ne passes même pas d'avantage la serviette contre ton visage ou ta tête. « Tu veux rester ici cette nuit ? » Te demande-t-il tout naïvement. Tu hoches de la tête. Négativement. Non. Non tu ne veux pas rester. Enfin, tu ne dois pas rester. Tu n'aurais même pas dû entrer. Tu sais que tu devra en parler, tu soupires, tournant ton regard vers lui.
« Dans ton hangar peut-être, mais pas ici. C'est risqué pour vous... » Le préviens-tu, à moitié. C'est dangereux pour eux, mais surtout pour lui en ce moment. Le bruit, le frottement incessant de ses cheveux contre la serviette. Frénétique, mélangé à l'horloge, au crépitement du feu et de la pluie, c'est trop pour toi. Ça te rend nerveux, remet actif le compteur de ta bombe. Tu serres tes dents alors que ton regard se pose sur sa tête. Tu tentes de te contrôler, mais c'est peine perdue. Tu agrippes sa serviette et tu lui arraches en te relevant. « ARRÊTES PUTAIN, ILS SONT SECS TES BORDEL DE CHEVEUX, BOUCLE D'OR. SALE... » Tu étouffes ton insultes dans un grognement, lui rejetant sa serviette, lui faisant dos, t'approchant du feu, honteux. Tu voudrais t'y brûler tout entier rien que pour avoir parlé de la sorte à l'homme qui compte probablement le plus pour toi au monde. Tu es un être horrible, c'est la plus certaine des choses. Et tu ne trouves même pas les mots pour t'excuser. Tu lui en veut, il n'aurait pas dû te remarquer, te faire entrer. SI votre amitié s'en retrouvait gâché, ce serait sa faute. Ce serait sa faute ce soir, mais après la lune, tu réaliserais ton impardonnable erreur.
Out on the midnight the wild ones howl. Rattle the cage and slam that door. Keep them coming cause we're not done yet. These are the days we won't regret
Il n faisait rien de mal, le pauvre Julian. Tout comme ton maître n'avait rien fait de particulier pour te faire piquer ta crise. Le plus tôt tu avertissais Julian de ta situation, le mieux c'était. Ainsi, tu avais craché, un peu haineux, la rage contre ta malédiction que tu avais un moment prise pour une bénédiction. Ce n'était plus le cas désormais. Il t'avais simplement offert un : « D'accord » qui t'avais quelque peu apaiser. Il ne se battait pas pour que tu restes à l'intérieur, pour que tu sois traité en humain alors même que ta baguette ne te reconnaissais plus. Alors que même ton meilleur ami ne devait plus te reconnaître lorsque tu lui arrachait sa serviette, hurlant, avant de t'éloigner honteux, tentant de contenir tout ce qui brûlait en toi. Tu aurais simplement eut envie d'hurler ta douleur toute la nuit. Tu ne pouvais pas pourtant, c'était risqué pour eux, pour toi. Tes mains tremblaient alors que tu les portaient à tes cheveux trempés pour les renvoyer vers l'arrière. Un craquement familier résonne derrière toi, te rendant plus honteux encore, plus rageur encore. « Tout va bien » Les parents de Julian. Ses vieux que tu aimes tant. Tu te sens ridicule qu'il aient entendus cela. Que vont-ils penser de toi. Tu as honte, tu hurlerais, mais tu te retiens, mordant férocement ta lèvre, fermant tes yeux. Tu la sent se pourfendre, ton propre sang coulant sur ta langue pour venir t'abreuver. « Le hangar, c'est ça ? Pas de problèmes » Julian est parfait, comme à son habitude. L'ami parfait, le type parfait. Habituellement, t'aurais souris en retour, mais tu te contentes de grogner, énervé, comme si tu aurais préféré qu'il s'oppose à toi. Convaincu que tu allais le perdre étant donné que tu ne le méritais pas. « Suis-moi, on y va tout de suite si tu veux même» Tu ouvres tes yeux, hochant vigoureusement de la tête. Tu ne veux pas déranger sa famille plus longtemps. Lorsque ton regard retrouve ton ami de toujours, il te fais simplement un signe et tu le suis.
Vous traversiez la cuisine sombre, non sans que ton ventre gargouille légèrement. Tu aimais taquiner la maman de Julian en promettant au père de celui-ci qu'un jour tu lui volerais sa femme pour qu'elle te fasse des tartes à la citrouille, les meilleures que t'avais jamais mangé. Tu les aimais tous les deux, ils étaient ses parents que tu n'avais jamais eut. Julian était ce frère que tu avais retrouvé et tu étais toujours le bienvenue chez-eux, même quand tu n'aurais pas dû. La pluie bat toujours comme en enfer alors que vous y retournez, ne faisant pourtant que quelques enjambés avant d’atterrir dans le hangar. Quelques sorts plus tard, vous étiez de nous au sec, malgré le froid du hangar. Julian s'occupait de rendre l'endroit accueillant, pour autant qu'un hangar le soit. Toi, tu retrouvais le sol, t'asseyant simplement pour rejeter de nouveau tes cheveux vers l'arrière, retirer tes chaussures et tes chaussettes trop mouillées. Julian est bon pour toi, trop bon alors qu'il t'organise ton petit coin rien qu'à toi. Ce que tu n'aurais pas donné pour avoir une femme avec toi ce soir, pour soigner tes maux. Pas n'importe laquelle. Tu aurais voulu celle que tu a transformée, dont tu ne connais même pas l'identité, mais que tu cherchera sans relâche dans quelques jours. Cette nuit serait moins terrible dans ses bras. « Tu peux étendre tes vêtements trempés là-bas si tu veux » Disait-il alors que tu avais déjà jeté ta veste, retirant ton t-shirt pour te mettre bien à ton aise. Tiraillé entre la chaleur qui te bouffait de l'intérieur et les frissons sur ta peau de sorcier. Tu observes l'endroit qu'il pointe sans grand envie de te relever du sol. Tout serait plus simple avec une baguette, mais la tienne ne veut plus de toi. Comme si ta malédiction n'était pas déjà assez grande. « Dans combien de temps ? » Tu sais exactement de quoi il parle. Sans aucune autre précision nécessaire. Tu n'aimes pas parler de cela. Surtout que maintenant, il est presque impensable pour toi de ne pas savoir quand est la pleine lune. « Deux nuits. »
Pas ce soir, pas demain, après demain. Tu ne comptes pourtant pas être dans les parages lorsque cela arrivera. Tu quitteras pour te cloîtré à l'orée d'une forêt, dans un minuscule carré où personne te vois ni t'entend. Truffé de sorts contre les rafleurs avant que ta nuit n'arrive. « Si t'as faim, tu peux te servir dans la marchandise qu'on a ici. » Tu hoches te la tête, peu certain que c'est pourtant une bonne idée. Il t'en faudra probablement beaucoup de leur marchandise pour combler ton appétit que tu retrouve comme étant celui d'un adolescent en plein croissance. « Ou je peux toujours te préparer quelque chose, si t'as pas peur de mourir empoisonné » Un court sourire réussi à envahir tes lèvres. Parce que tu te rappelles la dernière fois qu'il a cuisiné pour toi. Ce n'était pas catastrophique, mais s'en était vachement près.
« T'aurais pas un bon steak sous la main ? Et pas besoin que tu foutes le feu, je le mangerais cru... » Ajoutes-tu en un court rire, malgré qu'il risque de trouver cela partiellement dégoûtant. Les steaks composaient la plupart de tes repas en temps de lune. Même au petit déjeuner. Tu adorais particulièrement ceux de bêtes sauvages que le maître de la maison avaient chassées. Tu aurais du lui en prendre un avant de te faire foutre à la porte. C'était en perdant ce qu'on aimait qu'on en réalisait la valeur. Et ce soir, tu regrettais. Ton coeur pesait lourd et tu avais besoin d'en parler. Même si ta vois s'élevant était forte, dure et rageuse. « Il m'a foutu dehors jusqu'à ce que la lune passe. C'est pas de ma putain de faute si sa potion à pas fonctionné et que le mal de coeur que ça m'a foutu me rend juste plus insupportable, bordel de merde ! Il se prend pour un putain de Slughorn. Putain, elle me manques en plus, comme si c'était pas assez... » Tu rumines, sautant du coq à l'âne. Évitant soigneusement de parler de ta Lupa qui te manques probablement plus viscéralement, surtout en ce moment. Pourtant, tu te disais qu'un peu de douceur ne te ferais pas de mal malgré tout. T'enfuir pour aller voir Juliet était pourtant aussi risqué.
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Un bon steak bien saignant, tu en rêves déjà. Ça te calmera d'avoir les dents occupées, ça t'empêchera de dire plus de conneries. L'ambiance se faisait déjà moins lourde, tu étais quelque peu apaisé. Même si tu détestais désormais devoir te rendre chez les Summerfield. Oh, ils te manquaient tous très cruellement, mais tu n'aimais pas les mettre en danger. Tu étais recherché non seulement pour avoir blessé, voir tué des mangemorts à Poudlard, mais également pour ce que tu avais bien pu faire dans tes nuits. S'ils se faisaient prendre, prison pour eux aussi. Pour avoir collaboré. Maman Summerfield était trop belle et trop douc pour la prison. Julian ne le méritait pas et Papa Summerfield était un homme trop bon pour qu'une chose aussi terrible lui arrive. Même si un rire s'emparait ta ta poitrine, ton rire qui n'avait pas résonner depuis longtemps déjà, tu songeais déjà à le quitté dès demain soir. « C'est arrivé une fois, une fois ! Laisse-moi un peu de répit, c'était un de mes premiers essais. Et puis le feu n'était pas SI gros.. » Un autre rire franc quittait ta poitrine alors que les souvenirs de cette vie passé te submergeaient, te noyaient bientôt dans la nostalgie de cette vie que tu aurais pu avoir si tu n'étais pas né de moldus. Ton rire mourrait alors que le visage de ta belle blonde te revenais. « Mais bon si tu insistes, je ne vais rien griller » Tu ne rigolais plus, malgré la blague additionnelle de ton ami qui se relevait pour se diriger vers la sortie tandis que ton coeur pèse une montagne contre ta poitrine, que tu dois lui dire, te confier, sur tout. Julian s'arrête d'avancer, se retournant vers toi alors que tu n'oses pas le regarder, qu'il te trouve faible et pathétique et que ça te fasse mal. Il s'approche de nouveau de toi, s'agenouillant devant toi, un sourire pour te remonter un peu le moral. « Ah les femmes » Tu hoches de la tête, exaspéré. Parce que les filles t'ont toujours causé bien du tord, enfin, sauf Juliet. Parce qu'elle était la plus douce de cet amas de femmes plus volcanique les unes que les autres ayant croisé ton chemin. « Tu sais qu'on est toujours là pour toi. Tu peux venir quand tu veux, vieux frère. Et puis... » Le sujet change alors que ton regard se pose sur cet ami, le meilleur, celui pour qui tu donnerais la moitié de ton coeur. Il avait toujours été là, contrairement à toi. Tu t'en voulais de ne pas être un meilleur ami, de ne pas l'aider d'avantage. Tu aurais dû emménager avec eux, venir aider sa famille à tenir le café, même si tu faisait du hangar ta résidence, tu aurais dût être là pour eux comme ils l'avaient été pour toi. «Les vieux s'ennuient de toi, maman dit toujours qu'elle aimerait que tu sois là pour goûter à ses desserts, toi et ton appétit d'ogre. Elle sait qu'ils sont bons comme ça. » Un sourire triste envahis ton visage alors que l'envie te prend te monter à l'étage pour aller embrasser les vieux, tes vieux tandis que ton frère tapote ton genoux, que tu reste tranquille. «Je vais aller te chercher ton bout de viande » Julian se relève avec son genoux qui craque. Pauvre gosse, tu grimace doucement, un frisson te traversant alors qu'il te lance finalement. « En attendant, enfile une couverture au moins, espèce de nudiste. » Ton rire résonne derrière lui quand il quitte. Ils se sont pas encore habitués lorsqu'à Noël, en plein hiver, tu te promenais en torse le matin. Taquinant maman à la cuisine en glissant ton doigt dans la crème fouettée qu'elle venait tout juste de terminée. Tu attrapais en effet la couverture juste à côté de toi pour le foutre sur tes épaules. Frottant tes propres cheveux contre la couverture dans laquelle tu t’enfouissais, réalisant comment ta crise avait été ridicule. Tu t'en voulais lorsque revenait, frissonnant sous ses vas et viens sous la pluie lui glaçant le sang. « Le repas est servit » Annonçait-il en posant la viande encore enrobée de papier devant toi sur le sol. « Oh yeah ! » T'exclamais-tu en y tendant la main, poussant pourtant le couteau que tu ne voulais même pas toucher. « J'ai pensé que ça pourrait t'être utile, tu sais pour... enfin bref » Tu te reculais doucement en regardant la lame, ramenant la viande vers toi. Relevant ton regard vers ton ami. « Éloignes ça de moi, tu veux ? » Lui quémandais-tu, plus sérieux que jamais avant de ne te concentrer sur ton paquet que tu ouvrais avec tes dents avant de les enfoncer dans la viande bien saignante dont tu tâchais ta bouche sans gêne. Tirant férocement sur le bout de viande pour en arracher un morceau que tu mâchouillais grossièrement avant de l'avaler. Passant ta langue sur ton menton pour effacer le sang de la bête et paraître un peu civilisé alors que t'y plantais de nouveau tes crocs. « Tu ne l'as pas revu depuis ? Juliet, je veux dire... » Demande-t-il alors que t'as trop la classe à bouffer ta viande cru comme un animal féroce. Tu sais pourtant que si elle était là, elle rigolerait, elle te trouverait mignon, quoi qu'un peu répugnant. Tu souris des tes dents rougies, tu es triste dans ton sourire, devant cette réalité qui est tienne. Tu es homme dans toute ton orgueil, refusant de verser des larmes alors que tu hausses tes épaules.
« C'est trop dangereux pour elle. Je ne suis pas seulement un insurgés, je suis doublé d'un loup-garou. Et elle est trop douce pour risquer quoi que ce soit... » Grognes-tu entre deux bouchées voraces dans la pièce de viande. Tu t'arrêtes, respirant et mâchant bruyamment tout en fixant ton ami. Tu te demandes si elle a souffert la petite, si elle souffre encore, si elle penses à toi, si tu peux lui manquer comme elle te manque. Tu avales une autre bouchée un peu mieux décomposée, t'arrêtant de dévorer, redevenant des plus sérieux alors que tu fixes ton meilleur ami. « Mais toi... Si tu la revois. Dis lui que je suis désolé, que je l'aimerais toujours et que je veux qu'elle soit heureuse... » Articulais-tu, laissant doucement le steak retomber de devant ta bouche, tu finis par le reposer momentanément sur le papier déchiré en partie, ta faim légèrement coupé tandis que renaissait ton besoin d'affection. Ton ami tremblait encore de froid tandis que tu levais un bras pour lui faire de la place à tes côtés, souhaitant partager ta couverture et ta chaleur avec lui. Parce que c'était tout ce que tu avais à offrir. « Viens bro. » Ordonnes-tu avec quelques filet de tendresse en désignant du menton la place à tes côtés. No homo. Okay, maybe a little homo. Actually maybe a lot of homo. Platonic homo. Love you bro.
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