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sujet; event #11 (herpo) ► They want to put an end to this |
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Boum...
Imogene ouvre les yeux et lève la tête de son bureau où elle s'est endormie aux côtés d'Icare, son chat. Il faut dire que le livre des « Sorts et enchantements anciens et oubliés » peut vite devenir une berceuse pour les esprits embrumés par la fatigue. Elle se frotte les yeux.
Boum...
Encore une détonation. Le chat tend l'oreille. Imogene se fige sur place en comprenant ce qui l'a réveillée. Ça n'arrive jamais. Ça n'est jamais arrivé à Herpo Creek. À moins que... Ce n'est tout de même pas ce qu'elle pense, si ? Sa main se crispe sur sa baguette. Doucement, elle s'approche de la fenêtre. Un pas, puis deux, le temps de se préparer mentalement à ce qui l'attend. Mais c'est encore plus dur qu'elle ne le pensait.
Du feu. De la fumée. Des cris. Et des étoiles filantes. Elle le sait, la fin de son monde arrive cette nuit. Seulement elle ne savait pas qu'ils attaqueraient si tôt. « Maîtresse ! » C'est l'elfe de maison qui la tire de sa contemplation. La créature se mouche dans le torchon qui lui sert d'habit, et ses yeux sont embués de larmes. Quel spectacle répugnant. « Maîtresse Imogene ! Le maître et la maîtresse Rowle ! Ils sont- » Un bruit sourd. « Attention ! »
Imogene se couche à terre, les mains sur la tête, Icare blotti contre elle. Le sortilège a touché le toit. Les débris ont ravagé sa chambre. L'elfe de maison n'a pas eu de chance. Il ne bouge plus. Qu'est-ce qu'il allait lui dire ? Mais elle ne peut pas se permettre de penser à autre chose que sortir de là. Elle attrape Icare terrorisé, sa baguette, et dévale les escaliers quatre à quatre.
Ses parents ne sont pas là. Elle a beau les appeler ils ne répondent pas. Elle va devoir aller dehors. Imogene pose son regard sur la porte. La seule chose qui semble encore la protéger. Plus pour longtemps. Elle range Icare dans la poche de sa jupe, serre un peu plus sa baguette et agrippe la poignée. Je vais y arriver... Je dois y arriver.
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| you better run25 SEPTEMBRE 2003 ; Event 11
(music)'tis not our fight, grogne-t-elle dans sa tête, mécontente : we should head back into the woods. Et machinalement, Blair lance un regard en arrière - par chance, personne ne l'a suivie, mais maintenant la faille instable par laquelle elle est entrée est refermée, iridescence meurtrière au pied de laquelle gît le cadavre d'Alphard, le membre des phénix qu'elle accompagnait. Elle ne peut plus faire demi-tour, la sortie est bouclée. THEN FIND ANOTHER ONE ! THIS IS NOT OUR FIGHT ! S'agite la louve. Les instincts s'agitent au coeur du ventre, sous la laine rapiécée ; être piégée au milieu des barrières sorcières et des feux belliqueux réveille des peurs ataviques, héritages de milliers de loups traqués par les humains. Malgré la peur, Blair se sent presque familière de ces chaos - il y a eu la bataille de Poudlard, il y a eu le labyrinthe, puis l'exécution, et encore Poudlard. Elle sait comment survivre. Accroupie, elle se faufile derrière les murets, les portillons. La capuche enfoncée sur sa tête pour cacher les cheveux roux et la baguettee au creux de la paume, la silhouette se colle aux murs, cherche à se faire toute petite.
Blair n'a pas été tout à fait honnête avec Alphard. Elle a dit vouloir l'aider quand il a parlé d'aller prévenir les sorciers de l'attaque des belliqueux - Blair, au fond, elle s'en fiche des gens qui sont restés planqués pendant qu'elle souffrait et qu'elle voyait s'enfuir son adolescence et ses projets. Elle les déteste, même, ceux qui ont eu assez de force ou de chance pour ne pas souffrir de la guerre et continuer une vie pendant que la sienne s'effondrait. Au fond, elle les laisserait bien à la merci des belliqueux ; elle n'est pas pacifiste au point de vouloir sauver des gens qu'elle déteste. Blair ne veut pas les sauver ; elle veut la sauver. Sur MSN, elle a vu que Night Fury organisait une soirée à Herpo Creek, pour lancer son album solo. Et Night Fury, ce n'est pas l'une d'entre eux - Blair ne la connait pas, mais elle reste persuadée comme une fangirl est persuadée de la perfection fantasmée de son idole.
Alors la rouquine va de maison en maison. Mais Merlin, elle n'est jamais venue ici, elle n'arrête pas de se perdre. Elle est même incapable de traquer Nephtys, elle n'a aucune idée de l'odeur qu'a son idole. Blair avance totalement au hasard, scrutant aux fenêtres, essayant de deviner quelle maison est celle des Shafiq et atterrissant devant une des fenêtres du salon des Davis. Elle croit y voir le tee-shirt d'un des concerts de RA ; elle est presque certaine que c'est la même taille que Night Fury. Alors elle frappe à la fenêtre, hésite à la briser pour ne pas perdre de temps mais ce qu'elle trouve, nez collé à la vitre, c'est la silhouette, changée et pourtant familière, de Callie. La surprise la pousse brusquement en arrière, ses fesses écrasent sans grâce les fleurs du parterre quand ses yeux se posent sur le visage de celle qui était autrefois son amie.
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HUNTED • running man Adele Bones | they want to put an end to this I jumped the gun so sure you'd split and run, Ready for the worst before the damage was done. Tu es folle ma pauvre. Que veux-tu aller faire là-bas ? Jouer à la sauveuse ? Fuck off, bitch. C'est sur cette haine viscérale que Bones repousse violemment la main de Kovaliova de son avant-bras et remonte d'un pas erratique la longue allée de graviers clairs. Que la russe reste plantée en arrière si ça lui chantait et observe de son air ahuri le chaos environnant que la semi-vélane devine sans le voir directement: Bones est uniquement animée par un sentiment de panique. Herpo Creek est attaqué (une explosion au loin le lui confirme vraiment), avait dit le laquais du Centuries et le sang de Bones n'avait fait qu'un tour. Si les sœurs Dolohov avaient été son prétexte, la véritable raison de la venue d'Adele à Herpo Creek se situait à mille lieues des liens unissant la fratrie de Maksim. « Où sommes-nous ? Ce n'est pas chez toi, ici. – À défaut d'être douée, tu n'es pas complètement stupide. Rends-toi utile, préviens-moi si jamais quelqu'un pénètre la propriété. » Bones monte les marches menant au manoir Avery avec la demi-Vélane sur les talons, rapidement, efficacement, et à peine ses doigts eurent-ils frôlé l'une des deux poignées que la porte d'entrée s'ouvrit en reconnaissant la magie de l'hybride. Tirant sa baguette magique de son étui argenté, Bones s'arrête au beau milieu du hall immense et lance un Hominum Revelio, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine et...
Le sortilège revient et ne lui confirme aucune présence humaine dans le manoir. C'est le soulagement pur qui vient lui éclairer le visage, un instant, avant qu'elle ne reprenne ses esprits. « Donkey?! l'elfe apparaît dans un plop caractéristique et jette sur Bones un regard angoissé. Où est ton maître? Où est Avery? » Elle se fiche bien que Nastya soit là, qu'elle soit témoin de la scène et entende et comprenne l'inquiétude qui l'anime toute entière. Elle se contrefiche qu'elle sache, Adele, elle a besoin de savoir où il est. « Le maître est parti, Madame, il est parti quand la Marque l'a brûlé. Donkey l'a vu, Donkey l'a vue bouger et le Maître est parti. » Le regard de Bones s'assombrit à mesure que l'information prend consistance dans son esprit: putain de Marque et putains de Mangemorts, Adele a envie de tous les maudire en reliant les faits entre eux. Maksim absent à leur petite réunion au Centuries, la disparition subite d'Avery à cause de la Marque vibrante de magie noire et, par-dessus le marché, Herpo Creek attaqué: pas besoin d'être doué d'un sixième sens pour savoir que la situation était grave. Très grave. « Tu te souviens de Fizzy? Rejoins-là, protégez Artur, ne laissez personne l'approcher, c'est bien compris ? » La créature couine une dernière fois avant de disparaître dans le néant. Une nouvelle explosion fait trembler le sol et Bones inspire une dernière fois l’atmosphère du lieu avant de reculer et d'entraîner Nastya à l'extérieur de la demeure. Elle n'hésite même pas une seconde. Le Feudeymon qu'elle envoie valser par la porte entrouverte devient incontrôlable une fois que l'hybride referme les battants de la porte d'un sortilège. Hors de question qu'un étranger vienne souiller le manoir d'Avery, hors de question qu'ils viennent saccager leur foyer. Elle évite le regard de la demi-Vélane et repart en sens inverse, baguette toujours dans le creux de sa paume. « Ne m'oblige pas à surveiller tes arrières, Nastya. » C'est le seul avertissement dont elle est capable pour dire à la blonde de faire attention à elle et de prendre garde à tout ce qu'elles croiseraient sur le chemin menant au manoir de Maksim. Elles remontent une rue, puis une seconde, avant qu'un sorcier au visage juvénile ne vienne leur barrer la route, s'essaie à un Expelliarmus pour débarrasser l'hybride de sa baguette. Le sort manque sa cible, vient juste attisé l'énervement de Bones. Une grimace dégoûtée et le repulso de la sorcière envoie valser le gamin contre un lampadaire, peu encline à s'assurer du sort de l'inconscient tant elle déteste être prise par surprise. D'un regard appuyé, Adele réitère la prescription qu'elle a faite à la russe quelques secondes plus tôt : ne fais confiance à personne, ne te laisse pas attendrir, parce qu'eux... ils ne le feront pas.
- Spoiler:
Bones a foutu le feu au manoir d'Avery et maintenant, Nastya et elle vont vers le manoir de Dolohov si vous voulez nous croiser, cey avec plaisir
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WIZARD • always the first casuality Adelaïde Rookwood | Le regard d’Abel te fait l’effet d’une seconde bombe. Il te renvoie ton expression de panique totale et d’incompréhension torturée. Ses traits semblent imiter les tiens, et tu observes un visage que tu connais tant, mais que tu ne reconnais plus. Car ton ami est en train d’aspirer ta peur, de la copier, de la ressentir. Depuis qu’il t’a confié être empathe, tu fais souvent attention à contrôler tes émotions lorsque tu les sens trop fortes, pour ne pas l’incommoder. « Regarde moi, Ade... J'ai besoin que tu te calmes... que tu n'aies pas peur. Tu comprends ?» Oui, tu comprends bien, justement. Mais tu n’y arrives pas. La vision de l’épaule blessée d’Abel te donne le tournis, et celle de tes mains ensanglantées soulève ton cœur.
Tu fermes les yeux un instant. Il faut que tu te calmes. Respire. De nouvelles détonations se font entendre, mais tu te dois de ne pas y prêter attention. Tu sers encore plus fort les mains de ton ami, sentant ton sang battre dans ta paume entaillée. Et c’est alors que tu fais un constat qui finit d’achever ton cœur abîmé. En cet instant très précis où tu as perdu le contrôle en une fraction de seconde, tu es plus la fille de Laeticia que tu ne l’as jamais été. Une pauvre folle incapable de se contenir, perdant l’esprit en un claquement de doigts. Tu fais une crise de panique, et cela te ramène à la réalité. Tu ne peux pas te permettre de sombrer dans la folie comme ta pauvre mère, cela lui a coûté la vie, et tu tiens bien trop à la tienne.
Ce soir, tu dois être la nièce d’Augustus, pas la fille de Laeticia.
Tu ouvres à nouveau les yeux, sur l’impression de découvrir en face de toi un visage plus calme. Si cela a duré cinq secondes, tu as la sensation d’avoir passé des heures dans ton for intérieur, à te raisonner, à te convaincre de retrouver tes esprits. Et te voilà. Tu hoches la tête avec conviction, ignorant ton cœur qui semble vouloir s’échapper de ta poitrine. La voix tremblante, tu sers d’autant plus la main d’Abel, que tu regardes avec détermination « Suis moi, on va sortir par les cuisines. Une sortie mène sur l’arrière du domaine ». Et en une fraction de seconde, te voilà dans la cuisine, ta baguette à la main. Tu dévales les escaliers menant au garde-manger et à la chambre froide, où se sont réunis les trois Elfes de maison qui t’ont vu grandir. « Prenez les animaux avec vous et suivez-nous. Je ne pourrai pas faire attention à vous, alors faîtes de votre mieux pour vous mettre à l’abri. » Alohomora La porte s’ouvre dans un grincement désagréable, et le froid de septembre s’empare de vous, alors qu’il vous invite à vous rejoindre dans la nuit noire. Ton coeur n'a jamais cogné aussi fort, et tu fais de ton mieux pour réprimer tes tremblements de peur. Tant qu'Abel est là, tout ira bien.
Dernière édition par Adelaïde Rookwood le Mar 18 Oct 2016 - 23:21, édité 1 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Eirene Mayfair ‹ inscription : 16/04/2016
‹ messages : 392
‹ crédits : AILAHOZ
‹ dialogues : #rosybrown
‹ âge : 30
‹ occupation : enfermée à azkaban pour 50 ans, elle est persuadée qu'elle n'en sortira pas vivante
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : est en bois d'acajou ; elle mesure vingt-six centimètres et possède en son coeur un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3597
‹ réputation : je suis un simple objet à la merci des mangemorts, prête à tout pour atteindre ses objectifs. A cela s'ajoute nouvellement l'appellation de criminelle de guerre; vivement recherchée par le gouvernement, je me suis rendue aux autorités début mars 2004
‹ particularité : métamorphomage.
‹ faits : que je suis devenue mangemort peu de temps avant la bataille finale mais que je ne soutiens pas les idéologies du Lord. C'est seulement une étape -indispensable- de plus pour faire mes preuves. L'utilisation de mon don m'épuise et il m'est impossible d'oublier les horreurs commises. Avec les blessures de l'attaque de Sainte-Mangouste et les dérèglements magiques qui s'ajoutent, garder le contrôle devient plus compliqué. L'orviétan (fabuleo) a été le seul moyen efficace pour supporter la douleur et reprendre vite le travail, une absence longue mettant en péril ma place dans le système et toutes les années de dur labeur qui vont avec.
‹ résidence : auparavant dans un minuscule appartement à Canterbury, du côté moldu, cachée de tous sous une fausse identité (Susie Marshall) avec Elizabeth Atkins (Leanne Marshall), je réside désormais dans l'une des nombreuses cellules d'Azkaban, toujours en compagnie d'Elizabeth
‹ patronus : une hirondelle, mais impossible d'en produire un depuis l'apposition de la Marque sur son avant-bras.
‹ épouvantard : mon corps vieilli par l'utilisation excessive de mon don. Plus récemment, il prendrait plutôt la forme de Matteo ensanglanté, allongé au sol et laissé pour mort.
‹ risèd : la liberté, un monde où je pourrais rester moi-même sans mettre ma vie en danger ou celle des personnes que j'aime. Matteo vivant, pas uniquement dans ses souvenirs.
| Invitée à passer la soirée en compagnie des Greengrass, Eirene avait accepté sans hésiter une seule seconde et elle était bien heureuse d’échapper à ce qui allait se dérouler cette nuit. Elle n’avait pas eu connaissance des détails, du fait de son arrivée beaucoup trop tardive pour participer à un événement d’une telle envergure, mais elle devait se tenir prête à être appelée à tout instant, au cas où ils auraient besoin de renforts. Tôt ou tard, elle allait devoir faire face à ses nouvelles responsabilités. Elle n’était pas encore habituée à son nouveau statut de mangemort et cette douleur qui la lançait dans le bras n’avait rien d’habituel. Elle crut un instant que son corps ne s’était pas totalement remis de l’apposition de la Marque deux jours avant et qu’elle en subissait encore les conséquences. Mais lorsqu’elle vit Wyatt Greengrass agir de manière étrange elle comprit que tout se mettait enfin en place. La soirée se déroula plutôt bien, rythmée par des conversations aux sujets divers et elle en oublia presque cette sensation désagréable qui la gênait depuis quelques heures déjà. Elle s’endormit difficilement mais le repos fut de courte durée, réveillée brusquement par de fortes secousses. Dans le couloir, Daphne et Astoria étaient déjà réveillées. Elles allèrent dans la chambre de cette dernière pour voir les barrières de sécurité autour du manoir s’effondrer peu à peu, les exposant ainsi à leurs assaillants. Leur temps étant compté, elles ne pouvaient pas laisser place aux doutes malgré cette peur grandissante qui s’emparait de chacun d’entre eux. Bien que simple invitée, Eirene suivit les deux sœurs jusque la chambre des parents pour prendre pleinement part à leur évacuation. « On sort maman de là, mais je reviens me battre. Peu importe ce qu’il se passe. Faut que vous vous mettiez en sécurité. » « Très bien. Mais je ne te laisserai pas revenir seule ici. » Daphne était bien courageuse, mais elle ne se rendait probablement pas compte de la gravité de la situation. Suite à cela elles dévalèrent les escaliers pour s’heurter à une difficulté d’un tout autre niveau : impossible de transplaner. « Pas le choix, on doit sortir. » Rester au manoir plus longtemps était beaucoup trop dangereux. « Ou on fait diversion. On les attaque pendant que les autres s’enfuient de l’autre côté ? » Elle empoigna sa baguette et s’approcha un peu plus d’Astoria et de sa mère« Passez par derrière. On s’occupe de devant. » Elle acquiesça avant de reprendre. « Astoria, je compte sur toi pour nous guider. Et je m’occupe d’assurer nos arrières. » Elle se tourna alors vers Wyatt et Daphne. « Un endroit où se rejoindre après avoir mis Astoria et Hortense en lieu sûr ? » Il fallait également penser à une manière de les sortir d'ici et Eirene comptait bien apporter son aide, d'une manière ou d'une autre. A trois, ils seraient peut-être plus visibles mais aussi plus efficaces. La nuit allait être longue, très longue.
- Spoiler:
désolée du retard
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| Elle est fort Adelaïde. Bien plus qu'elle ne le croit. C'est pour ça qu'il l'a choisie. Et cette force le nourrit, et il sent cette détermination à vivre qui s'empare d'elle. Oui c'est bien elle, son Adelaïde, celle qui est fière et forte.
Il la suit dans la cuisine. « On a pas le temps pour ça. » fait-il d'une voix tendu en regardant par la fenêtre pendant qu'elle donne donne quelques instructions aux trois petits elfes recroquevillés sur eux-même, l'air encore plus misérable que d'habitude. Ils doivent sortir, se cacher. Où ? Il n'en sait rien. Il n'arrive pas à transplaner, ça veut dire que l'enceinte d'Herpo Creek est fermé. Ils ont inversé la barrière. Avant personne ne pouvait entrer ; maintenant personne ne peut sortir. Ils sont piégés. Elle passe devant lui et ouvre la porte. Elle a une hésitation. Ce n'est pas le moment d'hésiter, Adelaïde. Alors il rassemble ce qu'il reste de son propre courage et sa propre détermination et lui attrape la main pour l'entrainer dehors.
La coure arrière donne sur un champ qui borde un bois. C'est leur seule chance. « On va se cacher à l'orée du bois... Hominum Revelio. » Fait il en pointant sa baguette en direction de la forêt. Personne. « La voie est libre. » Il croise son regard un bref instant et celui d'après ils sont tous deux en train de courir, les trois elfes sur les talons, le cœur battant, le souffle cours à la fois à cause de l'effort et de l'angoisse qui les prend aux tripes. Plus que quelques mètres et il pourront se réfugier derrière les arbres. Plus que quelques mètres... Soudain une explosion sourde se fait entendre, Abel se stop, lève les yeux. Au loin, de hautes flammes s'élèvent éclairant la nuit d'une lumière rougeoyante. Abel connait Herpo Creek par cœur. Ce manoir là, c'est celui d'Avery. Juste à côté c'est le sien. La maison où il a grandi avec sa famille. Et un peu plus loin, celui de son oncle ; Et il y a celui des Greengrace aussi ; Il y a celui de Rowl aussi... Et quelque chose se brise à l'intérieur de lui. Il vient de réaliser : c'est son monde qui est en train de brûler.
Quand il s'est arrêté de courir, les petits elfes l'ont dépassé. Et soudain le rayon de lumière verte passe à quelques centimètres de lui, frappant l'un d'eux dans le dos. La petite chose d'écroule dans un glapissement aiguë. Brutal retour à la réalité. Cours. Et ses jambes s'activent toute seules, il attrape la main d'Adelaïde en passant près d'elle pour l'entrainer dans son sillage, ballencant un confringo un peu au hasard dans son dos. « Cours ! T'arrêtes pas ! » Surtout ne t'arrête pas. Pas même après les arbres.
- Spoiler:
Donc pas trop de fight encore, nous on est plutôt team #runforyourlife, mais ça va venir Et pardon, les 300 mot, c'toujours pas mon délire
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3984
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| « On va réveiller maman. Et on les évacue. » Astoria hoche la tête, oui, les parents, il faut sauver leurs parents, même si Père doit déjà être réveillé et sur le qui-vive... c'est un bon soldat après tout. Les trois filles courent à l'étage jusqu'à la chambre parentale, Hortense est affolée, son mari essaie de garder contenance comme en toutes circonstances. Astoria récupère sa mère que Père attrape et trimballe comme un sac de farine. « Prenez votre mère et partez d’ici. — On sort maman de là, mais je reviens me battre. Peu importe ce qu’il se passe. Faut que vous vous mettiez en sécurité. — Très bien. Mais je ne te laisserai pas revenir seule ici. » Astoria est vraiment admirative du courage d'Eirene... elle n'a qu'une envie: fuir en hurlant et ne plus jamais revenir ici. Ils descendent les escaliers quatre à quatre, ils ne peuvent pas transplaner, c'est foutu, ils sont tous foutus, ils vont mourir et Astoria n'a pas pu dire à Alastar que-- « Pas le choix, on doit sortir. — Non, s'anime brusquement Astoria, ils sont dehors! ” Mais personne ne l'écoute. « Ou on fait diversion. On les attaque pendant que les autres s’enfuient de l’autre côté ? — Passez par derrière. On s’occupe de devant. — Quoi? Non, Daphne, je vais pas te laisser-- — Astoria, je compte sur toi pour nous guider. Et je m’occupe d’assurer nos arrières. Un endroit où se rejoindre après avoir mis Astoria et Hortense en lieu sûr ? — Non, non, NON, ON NE PEUT PAS SE SÉPARER- — Astoria, ce n'est ni le moment ni le lieu pour-- — -VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT FOUS, ON VA SE FAIRE-- — TORI! ” Cri de prévention ou de rage, on ne saura jamais; en tout cas, l'exclamation de sa mère a le mérite d'attirer l'attention d'Astoria qui a la bonne idée de faire un saut sur le côté quant tout un pan du plafond s'effondre quasiment sur ses pieds. Elle ne voulait pas qu'ils se séparent alors le manoir branlant s'en est chargé pour eux: d'un côté Daphne et Père et de l'autre, elle, Eirene et sa mère, blessée à la cheville et incapable de courir. Aussitôt, Astoria se jette contre les meubles affaissés, pierres branlantes et éboulis de manoir antique; quelque part, des dizaines de tableaux hurlent d'horreur alors que la magie de la maison sorcière se délite, peu à peu, rendant l'air électrique et désagréable. “ DAPHNE! DAPHNE!!! ” - Spoiler:
bjr je sers à rien et je le vis bien.
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| (préquelle) Tout allait bien, tout allait pour le mieux, et puis il y a eu ça. Le sol qui tremble et les explosions et le monde qui se fracasse sur ses bases, sans prévenir. Q-qu'est-ce que...?, elle demande bêtement. Quelque chose de terrible, elle le voit bien, mais quand elle se précipite vers une fenêtre pour découvrir les sorts qui fusent elle refuse d'y croire, même alors qu'Arnie bondit sur ses pieds en s'exclamant qu'ils sont attaqués, qu'ils doivent fuir. Non non, on ne peut pas aller dehors, les protections sont solides, on est plus à l'abri à l'intérieur, qu'est-ce que tu fais ?? elle s'égosille, sa voix part dans des aigus terrifiés.
Une masse surgit de l'autre côté du carreau et elle sursaute, en panique, avant de brutalement reconnaître une tignasse rousse et des traits familiers. Blair ! Que fait-elle là ? ça fait beaucoup de morts ressuscités en une soirée mais surtout, c'est un sacré retour en arrière : il ne manque qu'une personne pour compléter leur bon vieux quatuor des premières années à Poudlard et- et il était supposé la rejoindre ce soir. Elle n'a aucune idée de comment il va, n'a pas le temps de céder à la panique car d'autres silhouettes se dessinent à leur tour, mais plus loin : au-delà des protections de la demeure, qu'elles visent impitoyablement et qui en sont ébranlées. Toopy, TOOPY ! La fille dehors, il faut la faire rentrer, o-on est attaqués ! L'Elfe de Maison apparait enfin, mais curieusement, en courant, ses gros yeux globuleux encore plus écarquillés par l'inquiétude. Toopy ne peut pas transplaner, geint-il, l'interrompant. La jeune maîtresse doit partir avec un portoloin de secours ! Mais elle ne peut pas. Arnie est un hors la loi, avoue-t-elle, écopant d'une exclamation aiguë et désapprobatrice de la part de l'Elfe. L'espace d'un instant pourtant, elle contemple la possibilité de... de le laisser derrière ? Et peut-être qu'il le lit dans son regard hésitant et dans ses mains qui se triturent nerveusement. Peut-être qu'il lit sa lâcheté dans toute son attitude, elle a l'impression qu'elle est gravée sur son front.
Ce ne serait pas la première fois qu'elle le laisserait derrière, après tout.
Non, pas encore. Pas cette fois. On ne se sépare pas, jure-t-elle finalement, avant de pousser l'Elfe vers la fenêtre qu'elle ouvre précipitamment, balançant pratiquement la petite créature à l'extérieur. Fais-la rentrer, vite ! Blair est curieusement réticente, les camps de rebut lui ont-il liquéfié le cerveau ? Ne voit-elle pas le danger auquel elle est exposée ? Et comme pour lui donner raison (ou pas, elle ne saurait dire), les barrières implosent brusquement sous la pression des maléfices, juste alors que la rouquine est hissée à l'intérieur. Ils sont tous projetés au sol, le cri d'effroi de Callie couvert par le bris des vitres qui éclatent à leur tour.
Elle ne peut pas mourir dans ces conditions. Calixe a deux règles concernant la mort : pas le ventre vide, d'abord, et pas sans avoir embrassé Ambroise une dernière fois — si elle a son mot à dire à ce sujet. Des miaulements répétés lui parviennent à travers le vacarme, et Chaussette, j'ai oublié Chaussette ! qu'elle réalise sur le tard, mère indigne qu'elle est, avant de se relever en chancelant pour se précipiter vers les escaliers. Son corps est constellé de coupures mais ses notions de médicomagie l'empêchent de s'en faire à ce sujet : c'est superficiel, surmontable. Elle n'écoute rien des appels qui résonnent derrière elle pour lui faire entendre raison, déboule dans sa chambre qui n'a pas été épargnée par les dégâts. Le chat terrifié s'est terré le lit que les sorts ont propulsé plus loin et partiellement retourné, c'est d'un Accio qu'elle parvient à l'arracher à sa cachette précaire. Nouveaux bombardements de sorts. Cette fois, les éclairs lumineux qui jaillissent des baguettes ennemies sèment des boules de feu et Callie a seulement le temps de se précipiter dans le couloir avant que l'une d'elle ne poursuive la destruction de la chambre qui l'a vue grandir. Il n'y a pas d'issue..., panique-t-elle, les yeux rivés sur les flammes qui grandissent, grossissent, attaquant le couloir. A l'extérieur, il y a les monstres, les terroristes. Mais les sorts qui les atteignent les mettent tout autant en danger.
Et l'incendie gagne un peu plus en ampleur à chaque seconde écoulée. Dans le cœur de Calixe grandit une angoisse indicible tandis que les réminiscences la tétanisent. Elle repense à sa mère dévorée par le feu, à son propre corps réduit à l'état de torche humaine. Et soudain, incapable de penser, de respirer, de bouger, elle est frappée par une certitude : ils vont périr ici.
Dernière édition par Calixe Davis le Mer 12 Oct 2016 - 9:05, édité 1 fois |
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Tu avais finalement cédé et suivi Calixe jusque chez elle, l’échine courbée et les sens aux aguets. Tu parvenais à peine à nourrir des scrupules à l’idée de retarder les retrouvailles avec Sasha. Tu lui avais laissé ta parka et un peu de nourriture, et au vu de son état, elle ne risquait pas d’aller bien loin. Toutefois, avec le temps, tu aurais dû sentir que quelque chose pesait dans l’atmosphère, et jamais tu n’aurais dû baisser ta garde. Mais d’un autre côté, ça faisait si longtemps que tu n’étais pas entré dans une maison que tu avais les sens en émois.
T’aurais jamais dû. Ça vous tombe dessus comme les rafleurs quand tu avais fui pour la France. Sauf que cette fois-ci, je suis déjà mort et tu as Calixe avec toi. « ‘Faut qu’on sorte d’ici ! » que tu ordonnes en bondissant sur tes longues pattes. Et c’est pas la p’tite bourg’ qu’elle est qui va savoir mieux quoi faire que toi. Tu vas pour en remettre une couche, ignorant les gémissements de son elfe de maison, lorsque tu chopes son regard à la volée. Le même regard qu’avait eu Sasha avant de te laisser à mes bons soins ; je le reconnaitrais entre mille. Les yeux de ceux qui abandonnent. Elle pense quand même pas à ça ? Pas après qu’elle t’ait ramené chez elle ? On se débarrassait pas de quelqu’un qu’on venait de prendre sous sa responsabilité ! ça n’avait pas de sens ! t’en avais marre qu’on t’aband- « Hé oh, calme-toi mon grand, personne lâche personne, attrape plutôt la rouquine dehors » que je te souffle à l’oreille, avant que tu me pètes entre mes doigts phosphorescents.
Et c’est juste à temps que tu m’obéis puisqu’une vague de magie noire faisant céder la barrière me transpre-perce et vous projette au sol. Des éclats de verre dans les pattes et ton arcade sourcilière qui ne veut décidément pas se refermer. « Mieux vaut pas s’attarder ici ! allez, on s’tire ! » mais voilà que ta douce amie se carapate une fois de plus, sous ton regard effaré. Tu trépignes en l’attendant, jetant des coups d’œil méfiants à Blair, ne sachant plus comment on fait pour se réjouir de retrouver une amie. T’as pas le don de savoir ce qui lui est arrivé, mais disons que t’es simplement doté d’une méfiance naturelle envers tout ce qui pourrait être susceptible de représenter un prédateur.
« P*tain mais t’es sérieuse ?!! » siffles-tu en la voyant rappliquer avec un chat. « Nan effectivement, il n’y a plus d’issue ! » ça n’est pourtant plus ton genre de céder à la panique ; mais disons que d’habitude, tu n’avais à te préoccuper que de tes petites fesses. A peu de choses près tu songerais même à les planter là, à ton tour. « Mais tu le feras pas, hein, mon grand ; parce qu’on- » « -on fait pas aux autres ce qu’on voudrait pas qu’on nous fasse ; je. sais. » Ton visage brûlé se concentre « je crois que c’est aguamenti que tu cherches », s’éclaire ; tu attrapes Calixe par le bras -au cas où une autre idée stupide ne lui passe par la tête, et fais signe à Blair de vous suivre « reste près d’moi et t’brûle pas les ch’veux ! » Une gerbe d’eau gicle maladroitement de ta baguette ; t’en fous un peu partout, mais t’espères que tes p’tites copines vont t’imiter. « comment on accède par la porte de derrière ? »
- Spoiler:
arnie s’impatiente, fait rentrer blair, s’impatiente, veut surtout pas sortir par devant, sur le champ de bataille, quitte à affronter les flammes
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OUTCAST • all hail the underdogs Anastasiya Kovaliova ‹ inscription : 09/03/2016
‹ messages : 321
‹ crédits : ultraviolences, ms.palmer (signature) et royksopp (texte).
‹ dialogues : #745489
‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3636
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
| Bones s'agite comme un insecte affolé par les flammes dans l'immense demeure vide. Nastya comprend vite – Avery, un Mangemort – que le propriétaire des lieux est absent. Cher au cœur d'Adele, voilà une information qu'elle conservera dans un coin de ses pensées, par pur vice, pour le simple plaisir de le savoir à défaut de pouvoir s'en servir contre elle. La russe arbore un sourire satisfait quand elle balaye les lieux du regard, attentive à l’inquiétude évidente de sa collègue à côté d'elle. Questions et directives à l'intention d'un elfe de maison particulièrement repoussant fusent de ses lèvres impies. Au dehors, des explosions sonores se mêlent à des cris qui jaillissent comme des ordres empressés. C'est un feudeymon inattendu qui lui arrache une exclamation surprise. « Ne m'oblige pas à surveiller tes arrières, Nastya. » fait Bones sans un regard pour elle, alors qu'elle amorce une marche vers la sortie cette fois. Avery n'est peut-être pas si apprécié que ça de la semi-vélane, tout compte fait. Un rire légèrement incrédule jaillit pour toute réponse, tant pour l'impétuosité de la sorcière brune que pour la vision des flammes animales qui dévorent les lieux avec avidité. Il est grand temps pour elles de sortir de là, en effet. « Je sais m'occuper de moi-même. »
Un insurgé tente de leur bloquer le passage tandis qu'elles avancent à grandes enjambées dans les rues, à découvert. Bones le repousse en un mouvement du poignet. Son regard s'attarde sur le visage juvénile. Elle ne comprend que trop l'acharnement des opprimés, l'énergie déployée pour échapper au joug du gouvernement. Et elle approuve la révolte, quelque part, sans qu'elle cherche à les aider d'une quelconque façon. Leur bataille trouve simplement un écho particulier en elle. La baguette demeure inerte dans sa paume.
Le manoir des Dolohov est littéralement retourné. Difficile d'admettre que ça la retourne, elle aussi. Une expression mauvaise se peint sur son visage. Elle accélère la cadence, le regard rivé sur une lueur rouge luisant derrière les fenêtres du grand salon, à l'arrière de la bâtisse. Elle se fichait bien de voir les demeures ancestrales partir en fumée, seulement, elle sait que celui-ci n'est pas vide, elle sait aussi qu'elle aura des choses à justifier au propriétaire des lieux si elle arrive trop tard. La porte d'entrée est ouverte – comme souvent depuis qu'Ulyana a investi les lieux. « Ulyana ! Polina ! » Sa voix est emportée par la chaleur qui envahit les lieux. Il y a une odeur de tissus brûlé qui imprègne ses narines et la font tousser. Adele la suit peut-être, peut-être pas ; elle ne s'en soucie plus. Incapable d'aller plus loin, Nastya range sa baguette et focalise son attention sur les canalisations d'eau de la propriété. Un bruit de métal qui gémit sous la pression, une explosion, et l'eau des souterrains jaillit des tuyauteries mises à nu, s'abat sur les flammes. « Il faut retrouver les filles, Bo... Ah ! » Un des assaillants vient de surgir de nulle part, à sa droite. Elle a tout juste le temps d'éviter le sortilège. Il creuse un trou dans le mur, là où elle se trouvait il y a quelques secondes. Furieuse, elle dirige sur lui une gerbe d'eau qui gèle en chemin et vient empaler le corps de l'agresseur. Il s'écroule dans un cri, et le pieu de glace fond presque instantanément, se mêlant au sang qui fuit du corps inerte. Et les flammes qui reprennent de plus belle, et l'eau qui coule, qui s'infiltre sous les portes et noie le parquet ciré. - Spoiler:
Quand y'en a une qui crame tout chez Avery, l'autre essaye d'engloutir le manoir de Maksim avec l'eau des canalisation. (c'est pour la bonne cause, c'est bon hein.. ) A part ça tout va bien.
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| | | | | event #11 (herpo) ► They want to put an end to this | |
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