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sujet; event #11 (herpo) ► They want to put an end to this

Jiàn Chang
Jiàn Chang
‹ inscription : 04/09/2016
‹ messages : 307
‹ crédits : av: neovenus. ic: j-murphy.
‹ dialogues : DarkGoldenRod.
‹ gallions (ʛ) : 3001
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L'essentiel, si tu fuis un ennemi, c'est de courir plus vite que la personne qui est avec toi. C'est ce que son père lui a toujours dit, sous les ricanements moqueurs de son demi-frère. Parce qu'eux sont de la trempe de ceux qui se battent. Et elle, de celle des gens qui fuient. Elle a couru vite, Callie, à l'époque où les choses se sont gâtées ; où la situation politique a rapidement dégénéré. Elle a couru loin de A et B, fait des courbettes, trahi, elle s'est reconvertie pour survivre, elle s'est convaincue qu'elle avait fait le bon choix et a puisé de la force dans la présence de D. Elle s'est dit que si lui aussi était encore là, c'est qu'ils avaient raison, que leurs actes était logiques et justifiés ; elle a fermé les yeux pour ne pas voir qu'il grinçait des dents et se contenait simplement parce qu'il ployait sous la pression de sa famille.

Elle, elle n'a pas cette excuse. Elle a choisi, elle a vécu, elle a ri, elle s'est épanouie, et elle a enterré leurs souvenirs en niant la peine qui avait éclos en elle, en étouffant la culpabilité.

ça l'étrangle maintenant probablement parce qu'elle a vu sa vie défiler devant elle, parce qu'elle a failli crever dans des flammes, encore, et que ça lui rappelle sa mère, l'agonie, les cris, réminiscences s'efforçant de percer le voile des sorts d'oubli apposés par son père pour alléger la peine. ça revient comme un boomerang, ça explose dans ses membres gourds, ça encrasse ses poumons malmenés par la fumée, contre-coup violent ; et à travers la panique qui menace de la tétaniser, l'adrénaline qui la force à tenir malgré tout, c'est à la main d'Arnie qu'elle s'accroche pour se sentir en sécurité, et c'est le bras de Blair qui l'extirpe de son foyer devenu tombeau. ça éclate d'un coup dans son cœur de gamine, ce palpitant malléable qu'elle a laissé le système remodeler et qui se contracte à présent qu'elle est confrontée aux joues creuses de Blair, à sa rancœur, aux réflexes de survivant d'Arnie, à la vie qu'ils ont subie pendant qu'elle-

Right, c'est pas le moment pour ça. Ils sont vivants, elle en est la première étonnée, mais autour d'eux- c'est le chaos et elle peine à ravaler ses sanglots. Arnie donne des instructions qu'elle n'assimile pas, la tête lui tourne d'avoir trop puisé dans ses réserves d'énergie, ses doigts picotent encore des résidus de magie qui stagnent autour de ses phalanges. Blair réplique quelque chose, mais Callie est ramenée à l'instant présent quand le poignet de A s'extirpe de ses doigts tremblants, et quand il les somme de partir devant, Calixe émerge du choc pour crier NON. L'essentiel (...) c'est de courir plus vite que la personne qui est avec toi. Mais courir vers quoi ? Elle ne sait pas où est Damian et ça la tue, elle ne veut pas mener une seconde fois le deuil d'Arnie, elle ne veut pas tourner encore le dos au regard accusateur de Blair ; parce que la Callie de dix-huit ans comprend mieux que celle de douze ans que ça ne sert à rien, vraiment, de survivre seule. B l'empêche de talonner leur comparse en lui tendant une loque indéfinissable et Calixe bug devant le torchon sale qu'elle brandit avec autorité. Enfile ça. Pardon ? Elle cligne des yeux, du visage de la rouquine au tissu crasseux, du tissu crasseux à la rouquine, et elle a envie de crier A QUOI TU JOUES ON DOIT REJOINDRE ARNIE ET JE VEUX RETROUVER DAMI, elle a du mal à réfléchir à travers le mal de tête qui lui fend le crâne en deux. Mais sa vis-à-vis persiste, et puis — On va lui courir après mais avant, tu enfiles ça par dessus tes vêtements. Tu ressembles tellement à une de ces filles. Même si on trouve une sortie, ils t'attaqueront à vue sans se poser de questions. Ces filles qu'elles regardaient avec envie sur les pages parcheminées de Sorcière Hebdo, mais que B mentionne maintenant avec un mépris qui fait rougir de honte les joues de Calixe. Elle arrache le torchon (qui est en fait un pull, ou est supposé l'être, si on le regarde avec un œil fermé, l'autre plissé, en le tenant à bout de bras) de la main de la fugitive et l'enfile sans commentaire (si on prétend que son nez froncé n'exprime par de dégoût mais de la... concentration, oui, c'est ça). Contente ? elle claque, d'un air tout à fait mécontent pour sa part, avant de fermer brièvement les yeux et de lâcher avec peine- J'veux dire- merci. Elle n'attend pas de commentaire avant de pousser Blair dans la direction où s'est barré Arnie, et la scène sur laquelle elles tombent est vraiment bizarre. Il y a une femme en deux exemplaires, un homme, le fantôme, une litanie de C’est pas réel... tout ça n’est pas réel… et péniblement elle parvient à soutirer à son esprit angoissé un oh- épouvantards ? Elle freine sans crier gare, les pieds verrouillés au sol. Elle n'a vraiment pas envie d'approcher, Merlin, elle sait ce qu'elle verrasi le non-être se concentre sur elle, des membres carbonisés et des hurlements déchirants et elle ne veut pas, elle ne peut pas et, et...

Il lui faut beaucoup, beaucoup de travail sur elle-même pour mettre en mouvement ses jambes flageolantes, penser à Damian et Ambroise qu'elle doit absolument revoir, au fait qu'ils n'ont pas beaucoup de temps, qu'affronter son pire cauchemar en vaut la peine parce qu'ils doivent survivre. Riddi... Ri- elle tente mais le sort échoue et quand une autre des créatures perçoit son effort et se concentre sur elle, la nausée la plie en deux. C'est là- juste là. Maman, elle geint de façon à peine audible tandis que la vision s'affine, épiderme se déchirant sous la caresse des flammes, visage aimé défiguré, lèvres ouvertes sur un cri d'agonie sans fin. Elle se souvient, Callie, de combien ça fait mal, sauf que maman est morte ce soir-là, tandis qu'elle, on l'a sauvée.

ça n'apporte vraiment rien, non, de survivre seule, si ce n'est l'obligation de trainer derrière soi la douleur de la perte comme une enclume.

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WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
event  #11 (herpo) ► They want to put an end to this - Page 4 18212002

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 3196
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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Ambroise n'aime pas la musique parce qu'il n'aime pas les chanteurs; la Night Fury lui donne raison, elle est du genre déprimante et torturée, tout ce qu'il déteste. Il la sent rentrer avec ses gros sabots dans son propre coeur et c'est insupportable, il a juste envie de lui dire de se reprendre et de se calmer, pour l'amour de dieu; mais Doherty l'a traîné ici pour qu'il prenne quelques clichés à répartir sur MSN, et aussi parce que c'est toujours sympathique de se mélanger à d'autres gens de son âge, alors il reste silencieux, écoute la musique, évite de se concentrer sur la musique, et échange des messes basses avec sa voisine qui, appuyée contre l'accoudoir du fauteuil dans lequel il est enfoncé.

Puis ça tremble, puis ça explose, puis c'est noir; quand il rouvre les yeux, Ambroise est dans un salon dévasté, il ne capte rien jusqu'à ce qu'un homme de main de Doherty se mette à lui foutre des claques qui ont des allures de coup de poings. “ Ké? ” Mais il n'y a rien à voir, ni à comprendre; il a du mal à se redresser, une épaule se cale sous la sienne, on lui vocifère à l'oreille et on grogne, il comprend rien, se laisse porter en cherchant Doherty du regard. En temps normal, il se baserait sur son empathie mais elle lui semble comme inaccessible, ou alors trop confuse, trop bondée, pour être utilisable.

L'autre est parvenu à le traîner dehors; il manque de s'effondrer sur le sol, il a besoin de sentir la terre et la planète sous ses mains. Il se rend seulement compte que son comparse est blessé quand il s'écroule, et lui aussi du coup, emporté par son poids; il roule sur les graviers menant à Shafiq Manor et s'écorchent visage et mains en se redressant, sans comprendre que les sortilèges qui fusent ne sont pas ceux de Mangemorts venus les protéger... mais bel et bien d'ennemis venus les chasser de chez eux. Il se cache sous le cadavre de l'autre le temps de reprendre ses esprits, farfouillant dans ses poches agrandies de robe de sorcier pour en sortir une potion revitalisante, qu'il utilise normalement seulement après une crise de douleur qui le laisse pantois, à bout de souffle et inutile comme une poupée désarticulée; plutôt que les trois gorgées prescrites, il avale toute la bouteille.

Le clair se fait en quelques secondes et la magie se met à vibrer dans ses oreilles.
Il voit les sorciers, les flammes, le manoir qui s'effondre et un autre qui explose au loin, il voit les sortilèges, il sent le poids du gars qui s'étouffe dans son sang sur lui et il ne pense qu'à une chose: Callie. Il doit la trouver. Il va la trouver. Elle est forcément chez elle et par rapport à chez les Shafiq... non, ce n'est pas loin. Du moins il ne pense pas. C'est compliqué de réfléchir vite et bien dans ces conditions.
Quand il se lève, après s'être débarrassé de l'autre, un cadavre rachitique se traîne vers lui. “ Ridikkulus, ” lâche-t-il et puis, interférence, colère, il se jette sur le sol pour éviter le sortilège qu'on lui lance; il essaie de transplaner, en vain; il lance à la place une gerbe de flammes, qu'il intensifie d'une pensée concentrée par la potion, en direction de la provenance du sortilège; interférence, douleur; bien. Il remercie mentalement les Rafleurs pour leur formation, brève mais efficace.
Pas le temps de s'occuper de Doherty (il ne lui en voudra pas, de sauver sa peau, de toutes manières... si?), il s'élance à la place dans les rues d'Herpo Creek en direction du manoir Davis, répandant autour de lui des flammes qui aident les Insurgés plus qu'elles ne les arrêtent.

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Invité
Invité
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you better run
25 SEPTEMBRE 2003 ; Event 11


(music)

« Contente ? » Elle a presque envie de lui dire que ouais, elle est ravie même. Ravie de voir disparaître les beaux vêtements (les vêtements propres et neufs) qu'elle ne peut qu'espérer avoir un jour. Ravie de voir Callie au même niveau qu'elle, enfin, c'est-à-dire les yeux ouverts sur ce monde pourri, débile et affreux plutôt que tourné vers les autres qui ne sont pas l'Abécédaire. « J'veux dire- merci. » Et déjà, Callie la pousse des deux mains contre son dos pour la faire avancer mais Blair s'écarte brusquement, comme brûlée. « Pas la peine de pousser, je te suis. » Sans plus d'explication, ses mains défont aussitôt l'élastique qui maintient les cheveux attachés, réarrangent les mèches pour cacher sa nuque ; et la question tourne, prise dans une angoisse honteuse. Est-ce qu'elle l'a vue ? Est-ce que Callie a vu la cicatrice de rebut qui n'a jamais guéri ? Callie n'a pas besoin de voir à quel point elle a gagné et à quel point Blair a perdu dans ce stupide Jeu de la Vie.

« C’est pas réel... tout ça n’est pas réel… » Et ça lui rappelle, cette mission avec Bill, cette femme qui la fixait de son regard mort. Ca lui rappelle l'angoisse de voir des cadavres, encore ; et elle l'attend presque l'angoisse qui, étrangement, ne vient pas alors qu'elle fixe la femme morte, et son double vivant (Sasha), et l'homme mort. Et Arnie qui semble tétanisé. Epouvantards, Blair ne sait pas ce que c'est exactement ; mais quand l'un d'eux se change pour une femme aux traits orientaux que Callie appelle « Maman » dans un gémissement aux teintes pâles, Blair comprend que c'est une de ces créatures qu'elle a rencontrées dans le labyrinthe, elle comprend qu'un d'eux va se transformer en serpent dans pas longtemps. « M-Monsieur ? » La voix craque, le coeur s'affole contre sa cage d'os dans des battements apeurés quand Louis Werner s'approche. Et il ne dit rien, et c'est pire même - le silence dont il se pare. « Je ne reviendrai pas... » La voix tremble malgré la résolution qu'elle essaie de mettre dans ses mots. Inconsciemment, ses doigts se serrent autour du bois magique, l'idée de se suicider lui effleure l'esprit mais à nouveau, la louve grogne, indignée, mécontente et effrayée de mourir. STOP THIS NONSENSE. ATTACK. WHAT ARE YOU? A FUCKIN' PREY? BITE HIM. RIP HIM INTO SHREDS. KILL HIM. KILL HIM. KILL HIM! Vaguement, elle s'entend crier un truc incompréhensible comme pour dégueuler sa peur, elle se voit tenter un sort, deux sorts et échouer deux fois avant de se précipiter sur lui, les mains les griffes en avant pour déchirer, tuer. Dans son élan, elle renverse la créature, abat ses poigts sur le visage qui incarne cette peur dégueulasse qu'elle a toujours tue, cette tâche honteuse qu'elle a cachée à tout le monde, faute de savoir la faire disparaître. « Je te hais ! Je te hais ! JE TE HAIS ! » Et chaque mot se ponctue d'un nouveau coup, d'ongles qui accrochent la chair. « Tu ne m'auras plus, je te hais ! Je vais te tuer, et personne ne saura plus que tu as existé ! »

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WIZARD • always the first casuality
Adidja Zabini
Adidja Zabini
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 320
‹ crédits : killer from a gang. tumblr. chance the rapper.
‹ dialogues : rosybrown.
event  #11 (herpo) ► They want to put an end to this - Page 4 XWAE802

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-et-un ans.
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur, étudiant au sawl center (musicomagie).
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : sept. 1994 - jun. 2002.
‹ baguette : 25,4 cm, crin de licorne, bois de chêne.
‹ gallions (ʛ) : 3282
‹ réputation : (trop) gentil et doux, to be protected at all costs, talentueux, bitchasse, maniéré, cinammon roll too good for this world, too pure.
‹ particularité : un peu de magie sans baguette, héritage de sa mère.
‹ résidence : dans un petit appartement de whitehorn, qu'il utilise aussi comme studio.
‹ patronus : n'a jamais su en faire.
‹ épouvantard : le cadavre de sa soeur jumelle nina.
‹ risèd : sa famille réunie; sa mère fière de lui.
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« C’est pas réel... tout ça n’est pas réel… »
Mais Arnie, si c'est pas réel, pourquoi est-ce qu'il me regarde, avec ses grands yeux sans vie, injectés de sang? Mais je ne le reconnais pas, je comprends pas, qui c'est que c'est, Arnie, aide-moi, pourquoi t'es au sol mais t'es là aussi--
Mais tout d'un coup, le corps de l'homme inconnu semble se résorber et change d'apparence pour prendre la forme d'une femme, très belle, qui se dirige vers quelqu'un derrière elle; Sasha se tourne pour voir une petite fille, pas plus âgée qu'Arnie [Callie]. Aussitôt son échine s'hérisse d'un frisson. Morrigan lui a dit de faire attention aux mauvais sorts. C'est pas réel, t'as raison, ArnieSasha! C'est des Épouvantards, ” hurle le fantôme, et Sasha s'empare de la main d'Arnie sur le point de toucher la fausse-Sasha. Elle a pas des si grosses hanches, si...? La fausse-Sasha, aussitôt, change de forme, prend celle d'un homme; l'instant suivant, une tornade rousse [Blair] se précipite pour le battre. “ Vite, faut qu'on file! Vince le fantôme s'agite, essaie de s'interposer entre la fille [Callie] et celle qui semble être sa mère, qui est en train de brûler, et Sasha panique, lâche la main d'Arnie, avant de soudainement se jeter en avant pour attraper le bras de celle qui se débat avec l'homme [Blair] pour la tirer en arrière. “ C'est pas réel, c'est dans ta tête, reprends-toi! ” hurle-t-elle en se débattant avec la gamine comme si elle l'avait fait toute sa vie, essayant de la tirer en arrière pour l'écarter du danger.

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HERO • we saved the world
Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 934
‹ crédits : whorecrux (av), jiji (gif)
‹ dialogues : #996666
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‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4118
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
http://www.smoking-ruins.com/t5068-i-ll-recover-if-you-keep-me-a
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Il n’y avait personne dans la maison finalement, ce qui était plutôt une bonne chose vu son état, mais légèrement décevant pour Mafalda, qui se voyait déjà ressortir avec une victime bravement sauvée dans les bras. Oh well. C’est pas faute d’avoir inspecté avec JJ pourtant, avant de ressortir dans la rue non loin des assaillants, la chaleur des flammes qui ravagent les rues, faisant suinter leurs pores. Elle fouille dans son esprit, mais elle croit ne connaître personne qui habite à Herpo Creek et vu l’état du village, c’est probablement pas plus mal. C’est même probablement la seule chose qui lui permette de regarder la situation tragique pour tant de familles de sorciers ordinaires, avec un peu de recul, une pince d’humour. Quelque part, elle comprend un peu leur point de vue aux Belliqueux. Elle ne dit pas qu’elle changerait de camp, là, tout de suite, simplement que certaines personnes, celles qui dorment tranquillement dans leurs draps de soie, méritent d’être un peu secoués, de vivre un peu la guerre eux aussi. Pour le reste, la destruction systématique des maisons, lui semble un peu exagérée. Elle court derrière JJ malgré tout et aide une petite famille à s’extirper des décombres de leur salon, tirant sur la main d’une gamine au visage légère familier, peut-être qu’elles se sont croisées à Poudlard. Et puis la fille pousse un cri strident alors qu’elle découvre un cafard sur le dessus de sa chaussure et Mafalda lui lâche la main et s’écarte d’un bond. Il n’y en a pas qu’un, mais une véritable colonie, qui se fait un chemin vers elle, qui va lui ramper sur la peau, sous la peau, s’accrocher à sa crinière blonde, lui rentrer par tous les orifices. Elle a peur de crier, peur qu’une des blattes ne saute jusque dans sa bouche grande ouverte.

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Il n'y a que le bruit de la plume contre le parchemin qui vient briser le silence du salon. Une énième lettre destinée à ton père. Un énième rouleau de parchemin utilisé pour traiter de l'éternel sujet, le même depuis juillet. La disparation de ta mère, de sa femme. Encore une leçon de morale couchée sur papier pour qu'il s'inquiète enfin. Tu ne le contactes plus que pour ça et le tenir informé sur tes recherches. Tu es maintenant certain qu'elle n'a pas trouvé un moyen pour retourner dans son pays natal. Tu détailles, tu t'étales, espérant vainement que ça le fera réagir. Mais il ne te répond jamais et lorsqu'il le fait c'est pour te parler mariage et marque. Avec autant d'implication et de préoccupation de sa part, tu commences sérieusement à penser que ta mère s'est enfuie pour rejoindre l'autre camp juste pour l'emmerder.

Tu lâches ta plume sous la surprise : l'intégralité des scrutoscopes se mettent à vriller sur les étagères. Machinalement ta tête se tourne vers la Glace à l'ennemi accrochée au mur derrière toi. Les silhouettes qui s'y reflètent sont plus définies que d'ordinaire. Tu te lèves, la baguette à la main tu l'agites dans tous les sens, un œil toujours viré sur le miroir. Un bombardement te fait sursauter, tes paumes se plaquent sur tes oreilles et tu t’accroupis par automatisme. C'est quoi ce bordel ? Le cœur affolé, tu te mets à ramper jusqu'à la fenêtre. D'un doigt tu écartes légèrement le rideau, te hissant jusqu'à la paroi vitrée. Et tu bloques une longue minute sur le mur de flammes qui s'élève au loin. Holly shit. Tu t'assois sur le sol, le dos collé contre le mur, la peur paralysant tes muscles. Tu ne bouges plus. Tu restes là, priant que ce qu'il se passe à l'extérieur reste à l'extérieur. Et pendant plusieurs minutes, toujours immobile tu te maudis de ne pas être parti plus tôt de ce foutu pays. Pourquoi a-t-il fallu que tu restes là ? Tu sentais la merde venir pourtant, depuis le retour du Seigneur des Ténèbres tu sens que ça pue. Mais non, tu es resté ridiculement attaché à l'Angleterre.

Les fenêtres se pulvérisent d'un coup, tu as à peine le temps de te couvrir la tête de tes bras. Tu es sortie de ta léthargie trop brusquement. Tu t'agites inutilement dans tous les sens, tu réussis même à te couper la paume de la main gauche avec une brisure de verre lorsque tu te relèves. C'est la fin du monde putain. Il faut que tu sortes de ce cercueil qu'est devenue ta maison. Il faut que tu traverses la rue, que tu retrouves ta sœur. Pour sa protection, oui, comme toujours, mais aussi surtout pour qu'elle te calme. Le cœur au bord de la rupture, les neurones tourmenté, tu n'es qu'une proie facile pour … pour tu ne sais même pas pour qui ou quoi exactement. Mais tu imagines que cette agitation n'a rien de festive. Tu te précipites à l'entrée. Oui, tu vas te ruer dehors. Comme ça. Comme un con. Mais on ne t'en laisse pas le temps. La porte s'ouvre violemment laissant apparaître deux silhouettes féminines. Tu vas crever dans deux minutes putain.

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A défaut d’aller à la rencontre de la véritable Sasha, c’est elle qui vient à toi, souffrant moins de l’Epouvantard que la tripotée de gamins qui s’est jetée dans la gueule du loup. L’avantage est qu’en perdant ses souvenirs, elle avait même oublié ce qui lui faisait le plus peur au monde.
Quand elle t’attrape, tu fermes les yeux, ok ; l’Epouvantard a trouvé d’autres victimes ; comme quoi, on ne le dirait jamais assez, les mères de famille vaincraient la magie noire ; et ce, même une mère qui ne se rappelle plus en être une.
Tu inspires, tousses, à cause de la fumée. Sasha te lâche aussitôt pour aller s’occuper de Blair - tu leur avais dit de partir devant ! Sauf que tu avais sensiblement oublié que l’Abécédaire, c’était tout le monde en même temps, ou rien, quitte à finir derniers à quatre.
« Arnie ! ta p’tit copine ! » m’écrié-je, impuissant à empêcher l’Epouvantard d’agir. Un fantôme, ça n’a plus peur, ça n’a plus de peine ; il aurait pu me montrer les mille morts possibles de mon enfant, que ça m’aurait laissé de marbre… ou plutôt d’air.

« C’est pas ma p’tit cop- » commences-tu, comme un réflexe datant de Poudlard. Tu t’élances, dégainant ta baguette au bout de ton bras flageolant. Tu finis dans un dérapage, détournant le regard, ménageant ainsi presque ton entrée, à voir comment tu poses ta main, comme au ralenti, sur les yeux à fleur de peau de Callie. « Ridikkulus. » murmures-tu, comme pour lui rappeler la formule tout en visant l’Epouvantard, te concentrant très fort sur le peu de souvenirs drôles que tu conservais dans ta mémoire immédiate. Tu rouvres les paupières juste à temps pour le viser, et voir le cadavre carbonisé se transformer en… Kévin, la racaille qui te faisait chier, lors de ton séjour à Paris, en train de se faire cramer sa crête ridicule.
C’est que tu pouvais être rancunier quand tu voulais…

Tu enroules ton bras autour des épaules de Callie et vous vous mettez à courir. En passant à leur hauteur, tu hèles Sasha et Blair. « Blair ! ‘Faut que tu nous dises comment rejoindre les rebelles ! » C’était tout ce que tu avais trouvé, pour détourner son attention de l’Epouvantard que Sasha ne saurait ensorceler.
Tu ne t’arrêtes pas, recroquevillé sur Callie comme si elle était toi. « Ça nous apprendra à pas suivre en cours de Défense… » lui murmures-tu, un sourire s’accrochant difficilement à ton visage recouvert de suie.

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Imogene se jette contre le portail sans réfléchir. Adélaïde est là, elle est juste là. Elle ne peut pas s’empêcher de crier son nom, parce qu’elle la sent, elle la voit, elle entend même sa voix qui déraille, comme si elle sanglotait sans pleurer. Imogene se tape la tête contre le portail. C’est le bordel. C’est le bordel partout, même dans sa tête et Merlin, elle ne le supporte pas. C’est comme si tous les tiroirs étaient sans dessus dessous et qu’elle a beau essayer de les remettre en place ils ne lui obéissent pas.
Reprends-toi. Reprends-toi. Reprends-toi, par les chaussons de Merlin.

Elle tend la main désespérément vers la silhouette de son amie qui reste là, livide, semblant ne pas savoir quoi faire. C’était toujours Adé qui les sortait de toutes les emmerdes de Poudlard. C’était toujours Adé qui prenait les choses en main. Et ça lui fait tellement peur de voir que cette fois-ci, c’est elle qui va devoir la guider.
Icare gigote dans sa poche et Imogene est ramenée à la réalité. Elle parvient à se raccrocher au peu de contenance qui lui reste. Même maintenant. Elle ouvre le portail d’un coup de baguette et elle court pour le peu de distance qui la sépare de son amie. Fait rare, elle se jette dans ses bras. Elle s’accroche à sa peau, elle l’étreint à lui en briser les os. Juste pour cette fois. Elle plonge ses yeux dans ceux d’Abel. Il a le regard d’un enfant qui a peur, mais pas pour lui-même. D’un signe de tête, elle veut lui faire comprendre que tu feras tout pour protéger Adélaïde.

Un jappement attire son attention. En moins d’une seconde, le chien de Bacchus se retrouve dans ses bras, terrorisé non seulement par l’attaque, mais aussi par le chat qui lui crache dessus. Un brève pensée sur son imbécile de maître de stage lui traverse l’esprit. Où est-il ? Elle a presque envie de lui supplier de venir la chercher. Elle entend une autre détonation. Des hurlements. Ce n’est pas le moment de se laisser intimider. Le temps presse.

Elle fait le vide dans son esprit. Il n’y a plus de tiroirs sans dessus dessous, juste trois mots. Sors de là.
“On doit courir, maintenant. On ne s’arrête pas, et on garde les yeux ouverts. Et surtout, on reste ensemble.”
En courant comme une automate, sans ressentir la moindre émotion à présent, elle se demande si elle n’est pas devenue un monstre.


Dernière édition par Imogene Rowle le Ven 9 Déc 2016 - 22:44, édité 1 fois
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Rocket ressentait quelque chose d'étrange en commençant à charger sur Herpo Creek. Ce n'était pas de la joie. Elle n'était jamais heureuse de tuer, même achever les pires monstres ne la faisait pas sourire. Quelque chose comme un sentiment d'accomplissement, peut-être. Cela faisait quelques semaines que les belliqueux préparaient l'attaque sur la ville de l'Elite. Elle avait observé leurs meilleurs ingénieurs (assez rares chez les belliqueux pour être applaudis) travailler sur la disparition des divers mécanismes de défense de la ville qui, derrière ses paillettes, était réellement bien fortifiée. Ils étaient à l'achèvement de beaucoup de préparation et Angelina était fière de voir son travail aboutir. Surtout s'il aboutissait sur la destruction totale de la ville qu'elle avait toujours tant haï, signe de cette Elite richissime qui riait pendant qu'ils trimaient. Elle se souvenait de les avoir toujours haï, tous autant qu'ils étaient, et comment elle avait du subir toutes ces soirées en leur compagnie, les rares fois où Nimbus l'invitait à quelque événement. Angelina n'avait jamais été riche, Rocket était d'autant plus pauvre. Et on lui avait tout pris. Pendant qu'ils continuaient à rire dans leur champagne, et à se la couler douce en profitant de privilèges qui ne faisaient que s'amplifier.

Elle obseravait donc avec satisfaction les maisons commencer à brûler et les cris commencer à s'élever. Elle admirait le travail bien fait. Cela faisait longtemps qu'elle ne faisait plus attention aux conséquences directes de ses actes. Elle y réfléchirait plus tard. Elle n'avait pas le temps d'avoir des remords. Elle faisait ce qu'il fallait.
Claws était vite partie dans son coin. Doxy était partis avec d'autres membres de leur groupe. Rocket était donc uniquement avec Blackfish, avec qui elle avait renoué des liens depuis quelques semaines. Elle n'en revenait toujours pas de voir à quel point elles se complétaient toutes deux. Elles avançaient dans les rues et brûlaient des maisons en périphérie. Blackfish lançaient les incendies, et Rocket achevait tous ceux à qui il prenait l'idée de fuir par les rues. C'était principalement des civils, et la majorité des mangemorts avaient l'air absent, alors il était particulièrement simple de viser de quelques AK les gens en panique. Elle ne réfléchissait plus à l'âge depuis longtemps. Sa baguette était en piloe automatique.

Elle vit soudain Blackfish s'arrêter devant une maison qui avait déjà commencé à brûler. Rocket avisa du nom sur la boîte aux lettres et compris. Elles échangèrent un regard, et n'eurent pas à dire quoi que ce soit, avant de s'enfoncer jusqu'à la porte d'entrée qui s'ouvrit sur elles. Ce qui devait être un Travers leur jeta un regard sidéré. Imbécile. La baguette de Rocket se dressa aussitôt, menaçant le sang pur tout comme son regard froid. « Mon amie ici a des questions à te poser, Travers, alors sois cordial je t'en prie, on a pas que ça à faire. » Elle lui avait presque craché son nom de famille à la figure comme la pire des insultes. Merlin qu'elle haïssait l'Elite. Ils les torturaient et les ruinaient depuis des générations, et quand ils se retrouvaient enfin face à ceux qu'ils avaient foulé du pied tout ce dent... ils se pissaient dessus.

Résumé :
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Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
event  #11 (herpo) ► They want to put an end to this - Page 4 512664tumblrnsmwv2qHL51sbo0xoo1540

‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4452
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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« Incendio. » La gerbe de flammes partit se ficher dans le bois de la charpente. Un cri aigu retentit à l’intérieur de l’immense manoir alors que le feu prend. «  Confringo. » L’explosion frappa exactement ou les premières flammes avaient pris, le toit et le dernier étage du bâtiment s’embrassèrent violemment avec une détonation assourdissante. Blackfish passe son chemin et recommença quelque mettre plus loin sur la demeure suivante, une cabane au fond d’un jardin, un arbre centenaire. Tout ce qui pouvait flamber, elle y mettait le feu. À côté d’elle Rocket, traquait les fuyard.

Elle ne savait plus vraiment comment Angelina l’avait convaincue, c’était quelque part entre l’épisode de York et une bouteille de whisky. En vérité, elle n’était pas certaine d’avoir eu besoin d’être réellement convaincue. Ils avaient tous une raison de faire cela et Albane ne faisait pas exception. Elle avait une raison. Ce n’était pas une excuse. Elle ne cherchait pas à s’en trouver. Elle n’était pas là au nom d’une quelconque justice ou de grandes valeurs. Il y avait bien longtemps qu’elle s’était résignée à trouver la moindre justice dans cette guerre; quant à aux valeurs... celles dont elle se vantait autrefois ne l’avaient jamais mené nulle part, si ce n’est ici, quand elle avait décidé de les abandonner.

Blackfish et Rocket avançaient dans les rues d’Herpo Creek. Albane avait étudié les plans, les avaient mémorisés, avait retenue chaque emplacement de chaque maison ainsi qu’a la quelle de ces putains de famille elles appartenaient. Elle savait parfaitement où elle allait. Elle s’arrêta finalement devant le manoir des Travers. Voilà, c’était là que son frère avait été réduit en esclavage pendant presque deux ans. Elle échangea un regard avec Angelina qui comprit rapidement ce qu’elles faisaient là. Silencieuses comme des ombres, elles s’avancèrent jusqu’à l’entrée de la haute bâtisse qui avait déjà commencé à brûler des flemmes de la maison d’à côté.

La porte s’ouvrit devant elle et un homme se figea au milieu du vestibule, il n’eu pas le temps de faire le moindre geste que Rocket  pointait déjà sa baguette sur lui. « Mon amie ici a des questions à te poser, Travers, alors sois cordial je t'en prie, on a pas que ça à faire. » Albane observa l’homme, il devait avoir la trentaine, c’était lui. « Zoran Travers ? » La question n’en était pas une et quoi qu’il en soit elle vit à l’expression terrorisée imprimée sur son visage qu’elle ne faisait pas erreur. Elle pointa à son tour sa baguette sur lui. « Ton rebu s’appelait bien Tomothy Williams ? » Et ce n’était pas non plus une vraie question, ça sonnait surtout comme une sentence. Elle jeta un oeil autour d’elle. Rien que le hall d’entrée de cette baraque valait probablement plus que tout ce qu’elle avait pu posséder dans sa vie. Jusqu’ici elle avait agi de façon très froide, méthodique, concentrée. Et là, elle commençait à sentir la colère refaire surface. Son premier sortilège d’explosion alla se ficher dans une horloge à quelque pas dans le dos de Travers, puis un autre contre un miroir qui se brisa, entrainant dans sa chute un portemanteau en fer forgé et un grand bouquet de lys et son vase en cristal. « Tu vas regarder toute ta vie bruler, Travers. J’espère que t’y tenais pas trop. »


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