They want to put an end to thisevent 10 : Pré-au-Lad
25 septembre 2003
[ portoloin vers les explications ] 1am. Le carnage avait duré seulement quelques minutes. Cinq, dix peut-être. Des sortilèges brutaux dont les impacts avaient résonné dans la vallée, de la fumée, des gerbes colorées ne présageant rien de bon. L’agitation avait été soudaine et fugace, comme un feu d’artifice, à peine le temps de prévenir les autres, à peine le temps de lancer à la va-vite « Regarde, c’est quoi ça ? » en apostrophant les autres, en se précipitant vers les fenêtres… à peine le temps de monter afin de prendre de la hauteur pour essayer de voir ce qu’il se tramait, quelque part entre l’horizon et le château.
Au pied de Poudlard, en contre-bas de l’école devenue haut-lieu de résistance, des flammes rougeoyantes découpaient le paysage. Le vent, lui, pourtant, n’amenait qu’un silence effroyable. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » souffla un de ceux qui observaient la scène du haut d’une tour, sans comprendre, souffle court d’avoir escaladé quatre à quatre les marches, yeux écarquillés. Et puis un hurlement. Des larmes, des sanglots, horribles et déchirants se firent entendre, emplissant les alentours alors que même la forêt interdite, toujours à remuer, semblait s’être apaisée un instant. Les cris d’outre-tombe se firent plus forts alors que sur la grande allée menant au portail protégé du château, on pouvait voir une silhouette ridiculement petit se précipiter, trébucher, se relever, continuer de courir jusqu’à menacer de s’écraser contre la barrière ensorcelée. « Merde, mais qu’est-ce qu’il se passe ? », « C’est quoi ce bordel ? » à droite et à gauche, les voix s’élevaient, interloquées. « Allez récupérer ce gosse, maintenant ! » ordonna-t-on, à moitié aux sorciers rassemblés là, à moitié aux elfes peut-être.Déjà ils se pressaient autour du garçon, déjà ils le secouaient pour le faire parler tandis qu’autour, on jetait des regards inquisiteurs. « Qu’est-ce qu’il dit ? » et l’enfant sanglotait encore, peinant à respirer, couvert d’une couche de poussière grisâtre. « Pourquoi il ne parle pas ? » Sur sa tempe, une longue estafilade laissait couler un liquide carmin qui plus bas se menait à ses larmes. « C’est qu’un gosse, calmez-vous » lança une voix forte. « Reculez tous » ajouta-t-il, tandis que certains braquaient en continu leurs baguettes sur le gamin, la méfiance étant ici pain quotidien. « Ils… Ils… » souffla le petit garçon, essuyant son nez avec le revers de sa manche, pleurant encore, de la terreur dans le regard, assez pour qu’il ne soit pas difficile de comprendre que c’était ce qu’il avait vu et non la situation présente qui le tourmentait. « Ils ont tué tout le monde » articula-t-il péniblement, ses mots se hachant à chaque sanglot. « Ils devaient nous protéger, ils ont dit qu’on était des traitres… » 3am. Pré-au-Lard avait été attaqué quelques instants après minuit, alors que les habitants dormaient encore. C’était ce qu’ils avaient réussi à tirer du gosse. Une descente brutale, vraisemblablement, pour détruire le village. « Ils ont dû croire qu’on avait repris le contrôle du bourg » siffla un homme en remontant sa veste sur son épaule. « Dis pas ça » répondit son collègue alors qu’ils avançaient, mine sombre, en direction du village en ruine. Il ne restait rien des quelques rues vivantes qu’ils avaient pu connaître lors des sorties organisées par Poudlard. « Dis pas ça, c’est pas de notre faute » et au loin pourtant il pouvait voir ce qui ressemblait à un cadavre encore fumant. Ils voulaient voir, ils avaient besoin de voir. Il restait peut-être des survivants, cachés, enfouis, des gens à aider. Quelque chose à faire dans les décombres, dans les miettes de Pré-au-Lard. Ca et là, les vitrines éclatées dégueulaient leur contenu sur les rues pavées, une odeur de brulé, de sortilèges et de mort flottant dans les airs. En procession, baguettes tendues, ils avançaient sans savoir quoi faire réellement, car que restait-il à faire devant tant de désolation ? « Vous avez entendu ça ? » lança-t-on un peu sur la gauche du groupe qui avançait en reconnaissance et venant remplacer l’oppressant silence, un caquètement se fit entendre avant que des fusent les maléfices. Une embuscade, le plus évident des pièges.
Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Oblivion le Dim 11 Déc 2016 - 23:25, édité 4 fois
‹ baguette : 30 centimètres, bois de noisetier, crin de sombral.
‹ gallions (ʛ) : 3870
‹ réputation : on dit d'elle qu'elle est loyale et intransigeante + on la trouve parfois désagréable, mais c'est juste parce qu'on la connaît mal et qu'elle n'est pas très avenante au premier abord + elle est une auror brillante et fonceuse + on la sait proche de la cause des loups-garous. on a du mal à comprendre pourquoi elle a fait le choix de se lier par triumvirat à un loup-garou.
‹ particularité : animagus en formation + son animal est un ours brun massif.
‹ faits : amelia a fait sa formation d'auror avec un an d'avance + quand le lord est arrivé au pouvoir, elle est restée, en pensant que ça n'allait pas durer + coincée et surveillée, elle prétendu être à ses côtés + c'est lors de la vente aux enchères des rebuts (2001) qu'elle arrive à fuir sans se faire remarquer et à échapper à la surveillance des mangemorts + elle passe deux ans à fuir, en solitaire, une situation qui l'a rendue plus sauvage et froide + elle a rejoint les insurgés en 2003 et a mené de nombreuses missions pour eux, forte de sa formation et de son expérience d'auror + elle a participé à la grande bataille de décembre 2003 + pendant les combats, elle a choisi d'être liée par triumvirat à édouard douglas afin de lui sauver la vie in extremis. ils ont failli ne pas s'en sortir + elle s'est battue contre le gouvernement intérimaire mis en place après la guerre, qui a injustement envoyé édouard en prison pour en faire un exemple, et a participé à faire échapper plusieurs criminels injustement jugés de la prison d'azkaban + elle a repris son poste d'auror après la guerre.
‹ résidence : entre son appartement du londres sorcier et storm's end.
‹ patronus : UN RENARD
‹ épouvantard : perdre les membres du pack. surtout perdre eddie.
‹ risèd : UNE SOIRÉE HEUREUSE ENTRE AMIS.
they want to put an end to this
Ils n'avaient pas encore constitué une équipe de reconnaissance qu'Amelia avait sa veste sur les épaules et sa baguette dans la main, prête à filer vers Pré-au-Lard. Elle a toujours été le genre à foncer dans le tas, et c'est, d'une certaine manière, ce qui faisait d'elle une bonne auror. Même dans les moments où le danger est clairement présent, avec de grands signes clignotants en rouge, elle fonce. Ça lui a valu pas mal de cicatrices, mais ça a aussi permis de nombreuses arrestations à l'époque où elle était encore en fonction. C'est étrange, comme dans la vie de tout les jours, elle n'est pas quelqu'un de particulièrement impulsif, mais comme en mission, elle se révèle. Ils sont un petit groupe à se diriger vers Pré-au-Lard dans la nuit noire. Il fait froid, l'été a véritablement laissé place à l'automne, et il y a quelque chose de glaçant dans l'air, confirmé quand ils arrivent dans le village. Amelia reste sur ses gardes, les sourcils froncés, en avançant dans les rues. Un drôle de frisson lui parcourt l'échine. Ce n'est pas bon, tout ça. Pas bon du tout. Elle a l'impression que tout est beaucoup trop calme. Ses soupçons se confirment quand un bruit commence à rompre le silence, un peu à leur gauche. Immédiatement, elle se raidit. Une seconde, elle est là, debout, à essayer de guetter un mouvement, un indice, et la seconde d'après, sa baguette est devant son visage, et lance des sorts dans tous les sens. Son corps a réagi presque avant son esprit. Bordel. Elle avait pensé à une embuscade, c'est pour ça qu'elle y est allée, pour être sûre que ce ne serait pas des sorciers moins expérimentés qui se retrouveraient là si les choses tournaient mal. Mais bordel. Elle ne s'attendait pas non plus à ça. Ça n'a rien à voir avec toutes les autres missions, ça n'a rien à voir. Ils sont encerclés, et leurs ennemis sont tellement nombreux qu'elle n'arrive pas à les compter. Les rebelles se retrouvent tous dos à dos, seuls face au cercle des ennemis qui se rapproche. Amelia ne se laisse pas une seconde de répit, envoyant des sorts, sans même les annoncer à haute voix. Bordel. Et elle pense: On est foutus. Parce qu'elle ne voit pas d'autre alternative. Il faut qu'ils préviennent les autres. Prenant le risque d'un moment d'inattention, elle envoie une gerbe rouge dans les airs, signe de détresse. Ils devraient comprendre. Elle est frappée par un doloris, et tombe à genoux à terre, tandis qu'à côté d'elle, l'un de ses camarades, Johnson, heurte violemment le sol. Ses yeux restent ouverts. Il est mort. Amelia serre les dents, et malgré la douleur qui lui fait venir des larmes aux yeux, recommence à lancer des sorts autant qu'elle peut. En tuer le plus possible avant que les autres arrivent, c'est son but. Elle sait déjà qu'elle ne survivra pas, mais elle se battra jusqu'au bout.
Spoiler:
j'inauguuuuure, Amelia est donc à Pré-au-Lard... et pardon j'ai fait un peu plus que 300 mots, j'essaie de me retenir, je promets
°° Neal, réveilles toi ! Il faut fuir ! Neal ! °° Je me redressais soudainement avant de me calmer. Ce n’était qu’un souvenir, un affreux souvenir, ce n’était rien, j’avais l’habitude de le faire depuis que j’avais 6 ans et… °° Vite Neal ! FUIS !!! °° Non ce n’était pas un souvenir c’était réel, Beth était en face de moi mais pas la Beth d’il y a 25 ans, la Beth d’aujourd’hui en chemise de nuit, effrayée. Une odeur de sang, de feu, de… mort… commençait à se faire sentir et je sortis en trombe de mon lit. °° Que se passe t’il ?! °° Les mangemorts nous attaquent ! Vite Neal il faut fuir, je vais chercher Monsieur et Madame ! °° Je m’habillais rapidement avant de prendre ma baguette dans ma main tremblante. Je n’avais pas récupéré toutes mes capacités et celles-ci n’étaient déjà pas particulièrement bonnes. Mais il fallait y aller, je n’allais quand même pas rester dans une maison en feu et je sortis de ma chambre, évitant un sort juste parce que j’avais oublié d’attacher mes lacets… Pour une fois que mon étourderie m'aidait... Je me rappelais soudainement le passage que Beth avait trouvé quelques jours auparavant pour faire partir Brice et courus aussi vite que je le pus avant de sortir et de rester un moment interdit. Le quartier était en feu, des corps se trouvaient un peu partout sur le sol et je ne savais même pas quoi faire. Le jour tant redouté était enfin arrivé mais de la main de qui allions-nous mourir ? Soudainement une explosion me projeta en avant et je sombrais dans l'inconscience.... Je ne sais combien de temps je mis à reprendre mes esprits mais quand je revins a moi je compris que le souffle était du a l'écroulement de ma propre maison. Je me précipitais vers les décombres, poussant les gros morceaux comme je pouvais. °° BETH ! BETH !! °° Je ne faisais pas attention au fait que j’hurlais, elle ne pouvait pas être morte, ce n’était pas possible, ce n’était pas possible, JE NE VOULAIS PAS ! Je finis par la retrouver inconsciente mais vivante. Sérieusement blessée mais vivante. Mes parents ? J’allais les chercher aussi quand je vis un sort s’écraser juste à côté de moi. Je me retournais et nous lançais un sort de protection avant de prendre ma nourrice dans mes bras et de partir en courant, aussi vite que je le pouvais, j’étais poursuivi mais j’étais tenu par une seule idée : la sauver. Elle, personne d’autre. Juste elle. Je pouvais perdre tout le monde mais pas elle. La serrant contre moi je finis par tomber sous un sort qui me faucha les jambes et je me rattrapais comme je pouvais avant de faire face à mon attaquant contre qui j’avais certainement aucune chance mais que voulez vous… Un instant de courage… Ou de folie… Ou un peu des deux mais j’étais motivé que par une fois : la sauver comme elle l’avait déjà fait plus d’une fois pour moi.
Spoiler:
Helpppp Helppppppp
Dernière édition par Neal A. Macmillan le Mar 27 Sep 2016 - 16:23, édité 3 fois
‹ occupation : l'ancien directeur adjoint au département de la justice magique, aujourd'hui incarcéré pour crimes de guerre. Je suis également derrière un réseau d'orviétan impliqué en Angleterre et je gère mon business comme je le peux depuis ma cellule.
‹ maison : (Koldovstoretz)
‹ scolarité : //
‹ baguette : a été fabriquée par Gregorovitch, elle mesurait 29 centimètres, elle était en bois de genévrier et contenait un cheveux de vélane mais elle a été brisée sous mes yeux.
‹ gallions (ʛ) : 4368
‹ réputation : je suis le remplaçant, le prince gâté qui n'aurait pas dû régner et qui s'est cassé la gueule, celui qui s'est fait berner par sa protégée, celui qui doit être maudit tant le sort s'acharne à lui prendre tout ce qu'il veut si désespérément.
‹ particularité : du genre à me dire que si j'avais été legilimens ou voyant, j'aurais pu voir venir les emmerdes et coups dans le dos et les éviter, malheureusement il n'en est rien.
‹ faits : je fais parfois semblant de ne pas parler Anglais correctement pour voir jusqu'où certains tireront sur la corde. Mon calme sardonique laisse place à des colères monstrueuses et violentes. J'ai deux petites sœurs et mon frère Antonin était le véritable mangemort, je ne suis qu'un pion qui occupe une place, celle du fils d'un chef de clan, celle d'un héritier qui devait assurer des accords et des alliances et doit aujourd'hui en payer les conséquences.
‹ résidence : à Azkaban, loin du faste du manoir Dolohov érigé à Herpo Creek et aujourd'hui en ruine.
‹ patronus : un cygne, impossible à conjurer depuis que la Marque des Ténèbres est sur mon avant bras.
‹ épouvantard : le visage de Ulyana greffé sur le souvenir du corps végétatif de ma mère.
‹ risèd : un gosse blond courant dans les longs couloirs de la résidence de St Petersbourg. Un enfant se jetant dans mes jambes en suppliant d'aller faire flotter une maquette de bateau dans le grand bassin des jardins.
dans les ruines de Pré-au-Lard //
Il y a de la suie et de la poussière partout.
Maksim en est presque à remercier tous les saints de Russie d’avoir le visage caché, le nez protégé, de ne pas respirer ça… Ça n’empêche qu’il sent les odeurs putrides, ordures en feu, cadavres carbonisés, maisons bousillées. Ca charge l’air, ça veut emplir ses poumons, ça s’incruste comme ont le don de le faire les mauvais souvenirs, comme la crasse rentre dans les pores. Il inspire profondément, silencieux, caché derrière ce qu’il reste d’une chaumière alors qu’au-dessus de lui, la charpente branlante ne lui dit rien qui vaille. Il jette un regard à ses collègues et puis reporte son regard sur les ruelles abimées à travers la fenêtre dont le verre n’est plus qu’une vague idée. Il ne peut pas bouger sans faire de bruit et du bruit, il ne peut pas en faire. Pré-au-Lard doit ressembler à une ville morte. C’est une ville morte, de toute façon, ils s’en sont chargés. Son souffle devrait être court mais il fait en sorte de le maîtriser, se concentrant là-dessus, baguette à la main. Il faut dire qu’ils peuvent entendre des pas, à imaginer des silhouettes et puis… et puis trop de bordel, d’un coup et d’une voix autoritaire, il siffle « Non, attendez… » et c’est à peine audible. « Attendez qu’ils soient plus enfoncés dans les ruines, bordel de… » mais c’est déjà trop tard. Un caquètement, des étincelles et la masse grégaire qui se met à suivre les pressés. L’impatience est reine, il faut dire. Ca a trop duré, ils veulent régler ça au plus vite, faire le ménage enfin... Alors il suit le mouvement, se retenant de se frapper le front, armant son bras alors qu’il quitte sa planque, les jambes un peu engourdies par l’attente et le froid, assez pour manquer de précision lorsqu’il tente de finir une petite garce déjà partiellement à terre mais qui se débat encore comme un beau diable. Le sort passe à quelques centimètres de la blonde qui tire dans tous les sens mais lui tourne le dos. Il jure en russe et s’avance, quitte à devoir l’attraper par les cheveux pour la calmer une bonne fois pour toute, qu’elle rejoigne son camarade tombé. Ils n’ont aucune chance, il est grand temps d’en terminer. Il arrive jusqu’à elle, attrape une poignée d’or blond et tire avant de murmurer « Dis ‘S’il te plait’ et on en termine vite » avec un sourire carnassier qu’elle ne peut pas voir et un ton se mêlant au ramdam général. Excès de zèle d’un homme n’ayant pas sa place sur la champ de bataille, sans doute aurait-il été plus sage de l’achever à distance.
Spoiler:
Amelia, dis coucou à tonton maks, le mec qui surveille pas ses arrières et désarme pas ses victimes
Dernière édition par Maksim Dolohov le Mar 27 Sep 2016 - 14:00, édité 1 fois
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Il a bondi sur l'occasion de sortir, comme à chaque fois qu'une mission se profile. Excès de zèle dû en partie à la présence d'un Nott prisonnier des cachots de Poudlard, en partie à la discussion entre eux-deux et Astoria — ses objectifs sont égoïstes, centrés sur l'utopie d'une victoire pour les ennemis du Lord et sur la perspective d'une remise de peine. Il ne pense pas valeurs, il ne pense pas idéaux, il pense intérêts ; parce que c'est plus pragmatique et plus simple ainsi, parce que réfléchir autrement compliquerait la donne, parce que bien qu'ayant conscience des failles des principes qui l'ont bercé, une part de lui s'y raccroche encore.
Lorsque Blaise et lui débouchent sur le village en ruines, tout n'est que cendres et fumée et corps éclatés, restes de flammes, désolation. L'écho des éclats de rire d'autrefois semble hanter les rues décimées, l'espace d'une seconde, avant d'être supplanté par les gémissements douloureux qui s'élèvent çà et là, suivis de pleurs à grands cris élevés vers le ciel. C'est hallucinant, le potentiel de destruction massive que peuvent conférer quelques heures de bombardement intensif... Il flotte dans l'air une odeur infecte de chair brûlée et de sang et de détresse vivace. Tout est immobile, comme figé dans cette déchéance cruelle et, baguette au poing gauche, Draco fourre son nez dans son coude pour échapper aux effluves pestilentielles qui le heurtent, agression olfactive. Il guette des survivants, mais rien ne sombre en vie à travers les décombres... Il n'a pas sa place dans ce décor. Ses gestes sont mécaniques, dépourvus de compassion ; il se sent affabulateur, son cœur battant dans le vide, son esprit compartimentant rapidement pour étouffer les horreurs sous des couches de froide acceptation. Trop marqué par des années passées à infliger la souffrance et à causer le carnage pour être intrinsèquement remué par ce spectacle affligeant. Il songe brièvement que l'aube sera longue et pénible, et puis—
Et puis ça le frappe. Parce qu'il a été l'un des leurs et que les mangemorts ne se défilent pas devant les résistants : ils les traquent, les confrontent, dans le but ultime de les décimer. Godric's Hollow, une fois saigné à blanc, été assiégé, réformé. « There's something wrong », souffle-t-il à Zabini. « Let's get out of here, ça sent le piège à plein nez. » Pourquoi ne l'a-t-il pas vu venir ? L'adrénaline se fait enfin sentir, l'urgence dans ses muscles tendus et ses pas rapides ; une ricanement mauvais, sonore, familier lui glace le sang et lorsqu'il croise le regard de Cartwright en atteignant enfin le reste du groupe, elle a la posture de l'Auror ayant bel et bien senti le coup fourré. Déjà, des éclairs lumineux fendent la pénombre et des gerbes rouge quémandant des renforts déchirent le ciel. Malfoy fait volte-face, Protego sur les lèvres. Des silhouettes encapuchonnées, masquées, fondent sur le groupuscule tels des prédateurs. Un combattant tombe quelque part derrière lui, et il cueille son premier assaillant d'un Acidum Anguis virulent.
11PM. Adaline se doutait bien que son arrivée tardive à Pré-Au-Lard ne lui permettrait pas de saluer Neal immédiatement. Or elle qui avait crû pouvoir débarquer discrètement et faire la surprise de sa venue au petit matin fut pris de court par l'ancienne nourrice de Neal. Les deux sorcières se connaissaient bien, s'étant croisées un grand nombre de fois pendant l'enfance de la Fawley. Beth invita donc la jeune fille à boire un chocolat chaud après quoi elle l'aida à s'installer dans la chambre d'amis pour la nuit. Exténuée par le voyage, ses respirations se firent plus lentes, ses yeux se fermèrent et elle partie rejoindre le monde des songes.
1AM. Des cris résonnèrent dans la maison. A son grand étonnement il faisait encore nuit noire, combien de temps avait-elle dormi? Que se passait-il pour justifier de telles acclamations? Il s'ensuivit des bruits de pas précipités dans la chambre attenante. Adaline eut à peine le temps de jeter un œil par la fenêtre et découvrir la panique dans le village qu'un sortilège brisa le carreau et l'envoya valser contre le mur. Perdue elle s'élança dans l'escalier pour s'enfuir de la bâtisse mais, ralentie par la peur et l'incompréhension elle rata la dernière marche et s'étala de tout son long sur le plancher. La maison s'effondra.
3AM. Voilà une heure que la Fawley essayait de s'extirper des décombres. Sa première méthode avait été d'appeler à l'aide. Se ravisant cependant bien vite en apercevant un nombre inconcevable de lueurs vertes. La population se faisait littéralement exécuter et ce dans le plus grand des calmes. Adaline était donc restée immobile le temps de réaliser qu'elle était confrontée à la guerre, la vraie. Celle qu'elle avait toujours fuit. Et puis tout était redevenu sombre et silencieux. Elle avait alors entreprit de déplacer des pierres et des morceaux de bois. Par chance elle n'était pas blessée seulement une égratignure sur le front et une légère douleur à la cheville. Elle finit après ce qui lui parut une éternité par apercevoir le ciel mais aussi les alentours. La rue était déserte jonchée de... cadavres. Et il y avait tout, des enfants, aux personnes âgées. La jeune femme crû reconnaître Neal se déplaçant maladroitement contre un mur. Elle n'osa pas l'appeler, le perdit de vue. En essayant de sortir par un passage étroit entre deux poutres, de nombreux sorciers approchèrent et les combats reprirent de plus belle. Elle devait sortir de là si elle ne voulait pas en faire sa tombe. Et rapidement.
Spoiler:
Si jamais quelqu'un passe par là et veut bien l'aider à sortir ce ne serait pas de refus.
Dernière édition par Adaline Fawley le Dim 2 Oct 2016 - 19:00, édité 2 fois
-Paix mes beautés...tout doux...tout doux... Il est assis sur un toit, en hauteur, il guette un peu à l'écart des autres mangemorts parce que c'est ce qu'on lui a ordonné et que Kirill peut être redoutablement obéissant pour peu qu'il y trouve son compte. Et à ce moment précis, il y trouve tout à fait son compte.Les pertes civiles sont certes déplorables, mais elles seront les dernières.
Cette nuit, tout finit. Ses créatures l'ont compris aussi, et il en a pris deux avec lui, deux images de cauchemar qui émettent leur bruit caractéristique à ses côtés : claclaclaclaclac. Le bruit de centaines de dents qui s'entrechoquent sur plusieurs rangées. Les Claqueuses ont des membres éffilés, constitués de plusieurs os soudés les uns à la suite des autres, des ongles assez longs pour arracher un cerveau et des cheveux filasses sur leurs crânes pâles. Le visage est encore un peu humain, mais le nez n'est plus que deux arcades vides et les yeux, deux fentes sans paupières. Leur vue est en celà, bien piètre, mais elles sentent, elles écoutent et ce qu'elles entendent leur plaît. C'est l'heure de la curée.
Son masque de mangemort en forme de bec d'oiseau bien en place, Kirill pianote sur la tête d'un des monstres, puis finit par se lever alors qu'ils raclent les ardoises du toit de leurs griffes. Il n'a qu'un mot à prononcer et elles flaireront tout ceux ayant le moindre signe d'agressivité envers les marqués, envers tout ceux qui ne sont pas du bon côté de la barrières. Elles sont dressées, les Claqueuses.
Claclaclaclaclaclac.
Il attend que les premiers sorts commencent. Et soudain..des éclairs.
-...Morsmordre... murmure-t-il en anglais.
CLACLACLACLACLACLACLAC.
Gigantesques araignées cannibales, les Claqueuses descendent des toits la tête la première. Que le bal commence.
L'ambiance était électrique, comme avant un combat de chiens. Hécate était postée près du reste de ses collègues, tous des inspecteurs ou combattants du niveau 2 réquisitionnés pour mettre un terme à la guerre, ou plutot au bourbier, dans lequel ils étaient tous plongés.
C'était ironique. Les choses finissaient là où elles avaient commencées pour Hécate. Là où était morte Léda. Sa haine avait démarré ici. quand elle était venue chercher le corps. Elle s'éteindrait ici. Quand ceux des insurgés tapisseraient le sol. Ils en avaient tous assez faits : les massacres ponctuels au nom de la liberté, les attentats, les morts, et les mensonges, la promesse d'un monde idéal basé sur un passé mensonger -quel "système idéal" employait des détraqueurs?- et un avenir incertain.
Elle n'avait pas d'admiration pour le "Lord". Mais elle abhorrait ces rebelles. Et dans un monde où il fallait choisir son camp, elle avait privilégié ceux n'ayant pas massacré ceux à qui elle tenait. Question de logique. Eux ou elle. Question de survie.
Elle promena son regard sur les troupes, repéra Rabastan un peu plus loin, des silhouettes connues. Ils ne reviendraient pas tous ce soir. Mais s'ils mourraient, ils mourraient en s'assurant que chaque homme, chaque femme en face d'eux se souviennent de cette bataille comme de son pire cauchemar.
Il n'y avait plus d'idées ici, plus de conviction : juste la haine, la tristesse, la rancoeur, la vengeance d'êtres humains épuisés les uns par les autres.
Alors quand les premiers insurgés montrèrent le bout de leur nez, Hécate pointa sa baguette en avant. Le sort parti, imperturbable, implacable. et quand il fusa, ce fut comme un pied de nez, comme une petite revanche personnelle, murmurée du bout des lèvres en attendant de tous les faire vomir leurs tripes dans la boue. Presque une caresse.
-Avada Kedavra.
Dernière édition par Hecate Shacklebolt le Mar 27 Sep 2016 - 17:53, édité 1 fois
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5709
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
Pré-Au-Lard – Une moue dégoûtée tordit les lèvres du Mangemort, grimace invisible sous le masque. L'inspiration macabre de Moltchaline n'était plus un secret pour Avery, et sa dernière trouvaille ne lui inspirait pas confiance ; il détacha difficilement son regard des créatures qui se détachaient du paysage en ruine, à quelques pas de là. Il plaignait sincèrement les rebelles ; comme si les monstres humains à la solde du Seigneur des Ténèbres ne leur suffisaient pas. Une part de lui – celle qui n'avait pas envie de vomir en dévisageant les Claqueuses de Kirill – jubila par anticipation à l'idée du carnage qui ne manquerait pas de raser définitivement toute résistance.
L'air était vicié. Il sentait la mort. Une mort violente, brutale. Celle qui attendait, les bras tendus, d'embrasser une dernière fois les Insurgés. Tous feraient leurs adieux à ce monde qu'ils s'acharnaient à détruire, incapables de se soumettre. Les souffrances endurées ces dernières années allaient être récompensées. Et c'en serait fini de tout ça. Croyait-il.
Un Scidendea Corpus grandit au bout de la baguette d'acacia, s'allongea et se fondit dans les ombres. Une silhouette s'immobilisa dans un cri quand le Maléfice la frappa. Le cri se mua en hurlement de douleur, puis plus rien. Une salve de fléchettes lumineuses fendit l'air, mettant à terre un des opposants qui avait eu la mauvaise idée de s'aventurer un peu trop près de Lestrange, tentant d'attaquer le grand Mangemort par derrière (une technique fort appréciée d'Avery, sauf quand elle était appliquée par quelqu'un d'autre). L'imbécile semblait déjà occupé ailleurs. Avery donna un coup de pied au corps et le retourna sur le dos – à peine un gamin. Quel dommage, ironisa-t-il avec un rictus satisfait. « Watch your fucking back, Lestrange. »
« Watch your fucking back, Lestrange. » Rabastan se retourne et l’Avada que crache sa baguette frôle l’oreille droite d’Avery pour aller toucher un de ces abrutis de rebelles, plus loin. « Ça fait à peine quelques heures que ce bordel a commencé et je souhaiterai déjà te revoir dans le coma Avery. » Sans trop réfléchir, il vise une petite silhouette qui, beaucoup plus loin, tentait visiblement de se retirer de la zone de combat. Il la voit s’écrouler et, par-dessus tout le brouhaha, l’entend hurler. Comme les mères entendent avec beaucoup plus d’acuité les pleurs de leur enfant, le bourreau entend mieux les cris de sa victime parmis les hurlements d’une centaine d’autres. Ah tiens, c’était un Doloris, pas un Avada. D’un geste nonchalant, il l’achève. Se retourne vers Owen en train, dans son dos, de trancher dans le lard, tout comme lui. « Mec, avant de faire ton intéressant tu pourrais au moins terminer ceux qui sont au sol. C’est pas sur un cadavre que tu marches là. » Il pointe le corps sur lequel son camarade prenait à demi appui. Quelqu’un de plus jeune qu’eux, la vieille vingtaine, l’âge d’Hécate en gros. Abaisser sa baguette n’étant pas une bonne idée lorsqu’on est en pleine boucherie, il assenne un coup de pied violent, avec son talon, dans la gueule du pauvre mec. Ça l’assomme tout juste. Un deuxième coup lui éclate la tête contre le sol, une flaque de sang s’étend et vient tâcher ses semelles. « Comme au bon vieux temps hein ? » il marmonne, presque pour lui-même.
Le bon vieux temps… parce que là, ça pue la fin. La fin du bon vieux temps, la fin du bon temps tout court. Il se sent comme avant, plus jeune, on l’a foutu là où il serait utile, il avait sa baguette dans les mains, il savait qui il devait frapper et il frappait, sans réfléchir. Il crève de chaud ; il sent la sueur couler dans son dos. Quelqu’un attrape son bras, il se retourne pour voir un quasi adolescent la baguette baissée, s’accrocher à lui, comme s’il allait s’effondrer. Ce qui était sans doute le cas quand on notait la présence d’un trou béant au niveau de sa poitrine. Rabastan recule et alors que le gosse tombe en avant, son bras se tend et vient agripper le masque métallique du Mangemort. Un sort d’explosion le frôle, touche le gosse, son bras se détache du reste de son corps et le masque vole en éclat. Eh bien… il aurait moins chaud comme ça. Cette connerie n’est pas pratique pour la vision latérale de toute manière. Il s’éloigne légèrement d’Avery et se rapproche peut être instinctivement d’Hécate. C’était le bordel, le niveau deux à coté était aussi bien organisé que la putain d’armée chinoise. On pouvait dire que les saloperies de l’autre russe n’aidait pas des masses à rendre les choses plus nettes. Mais malgré cet immense foutoir, il reconnait une gueule.
Rabastan Lestrange n’oubliait jamais les gens qu’il avait décidé de pourrir, et Malfoy jn avait de la chance d’être vraiment trop loin de lui pour qu’il puisse l’atteindre facilement. Pourtant il lui lance un AK, en tout simplicité, qui avec la distance et le temps que le traître bouge le manqua de quelques centimètres par l’avant. Mais bon, ça faisait toujours plaisir en guise de salut non ?
Spoiler:
Bon le premier post, il fait pas grand chose à part tirer de ci de là (coucou Draco ) mais si vous voulez venir vous bastonner avec lui faut pas hésiter
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.