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sujet; event #10 (POUDLARD) ► They want to put an end to this |
FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | They want to put an end to thisevent 10 : Pré-au-Lad25 septembre 2003[ portoloin vers les explications ] 3am. Pré-au-Lard avait été attaqué quelques instants après minuit, alors que les habitants dormaient encore. Sitôt les équipes de secours parties en quête de survivants, les Phénix restés au château s'étaient organisés à leur tour, transformant le grand hall en vaste infirmerie. De longues minutes s'étaient pourtant écoulées avant que ne leur parvienne la moindre nouvelle et, lorsque les premiers blessés s'étaient traînés jusqu'au château, le flot avait été composé tant de villageois que de résistants. A PAL, la situation était loin d'être stabilisée : bien au contraire, le carnage ne faisait que commencer, la bourgade étant devenue le théâtre de la tant appréhendée bataille finale. Approuvé par le Ministère de la Magie |
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HERO • we saved the world Harry Potter | Il est venu. Ronald et ses touches de couleur sur cette île terne et monochrome. Harry a un temps d’arrêt quand il le voit, sur la berge, il a du mal à y croire parce qu’il a souvent des mirages, parce qu’il cligne des yeux mais Ron est toujours là, en chair et en couleurs, sous un ciel anthracite et pluvieux. Il retient difficilement l’euphorie qui monte en lui, l’euphorie de le voir, de le savoir vivant, de voir quelque chose de vivant sur cette île dont la mort a élu domicile. Et puis Harry ne se retient plus, parce que ça fait très longtemps, parce que le contact humain lui avait manqué. Des semaines, des mois, des années peut-être, il a complètement perdu la notion du temps sur cette île. Mais il court jusqu’à Ron parce que son meilleur ami est une constance, parce qu’il représente le vif dans ce lieu maladif – parce que Ron lui rappelle combien lui aussi, Harry, est vivant. En quelques enjambées, il arrive jusqu’à Ron et ses bras viennent immédiatement écraser son ami contre lui ; vivants, vivants, ils sont vivants, dans ce monde en friche. « Bro, I missed you so much. » Sa propre voix semble retrouver un peu de vie, lui qui était habitué à se terrer dans le silence, à ne parler que par monosyllabes avec Morgen. C’est déroutant de se sentir vivant après toutes ces semaines à avoir l'impression d'être mort à l'intérieur, juste en retrouvant son meilleur ami qui apporte ses couleurs et sa fraîcheur dans son monde devenu trop fade et grisâtre, il se contente de fermer les yeux et de serrer Ron contre lui, toujours un peu euphorique, toujours un peu délirant. Parce qu’il a peur que ça ne soit qu’un rêve et que son meilleur ami s’évapore d’un instant à l’autre. Parce qu’il a peur que son meilleur soit réel et qu’il lui dise que finalement, il va rester dans cette prison encore quelque temps. « Dis-moi que t’es venu me chercher… » S’il-te-plaît. C’est pénible d’être prisonnier sur cette île, de n’avoir aucun repère temporel (peut-être que ça fait des années, Harry, tu es inutile, juste crève le plus vite possible), sans même pouvoir se référer au ciel puisqu’il est constamment gris ; et puis, plus que tout, il ne supporte pas l’isolement et l’absence de contact humain. Il se sent comme si on l’avait mis sur le banc de touche, comme si on lui avait laissé uniquement ses pensées en guise de consolation. Mais Harry ne veut plus rester seul, seul dans sa tête, parce que ses pensées prennent des chemins macabres tu es inutile, inutile, inutile et qu’il ne sait plus comment différencier les voix qu’il a dans sa tête. C’est temporaire, se dit-il, ça ira mieux, ça ira mieux, Ron est là, Ron est venu pour lui. « On rentre à la maison, Harry. » Et Harry se détache enfin, parce que c’est réel, parce qu’il ne va pas crever ici, parce que Ron est venu le chercher. Il acquiesce vaguement de la tête, jette un coup d’œil derrière lui et Morgen lui fait un signe de la main – c’est fini. C’est fini, il rentre à la maison, il rentre, il rentre, il rentre enfin. « Poudlard ? » Parce qu’aux dernières nouvelles, c’était Poudlard, leur maison. Ça l’a toujours été pour Harry.
- Spoiler:
- ryry a passé des semaines à Avalon mais ron est venu le chercher parce que c'est la guerre keskia et qu'il doit enfiiin servir à quelque chose - ils vont retourner à poudlard, harry en mode incognito pour pas être repéré - et discuter de plans stratégiques avec les membres du conseil, toujours incognito #vousmevoyez #vousmevoyezplus- sauf que harry peut pas rester les bras croisés, il va rapidement aller à pré-au-lard (dire coucou à ses copains détraqueurs) sous polynectar
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4035
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| Lorsqu’on leur a annoncé que Pré-au-Lard s’était effondré, Ronald est resté à Poudlard pour aider avec les blessés. Habituellement, il n’est pas dans ce genre-là, mais Susan avait besoin de mains. Il a laissé les équipes y aller avec une certaine angoisse. Pourquoi ? La cruauté des mangemorts le dépasse. Et les blessés n’ont pas cessé d’arriver. Jamais ça ne s’est arrêté. Les heures ont défilé et Ronald n’a pas eu une minute à lui. Et puis Rohan est arrivé, tenant Malfoy salement blessé à la jambe, contre lui. Ronald fronce les sourcils et s’approche. Il a juste le temps d’entendre « C’était un piège, » et il comprend. L’angoisse lui noue soudainement l’estomac. Un piège. Combien sont à Pré-au-Lard en train de se faire massacrer ? Ils n’étaient pas prêts pour ça. Ronald abandonne son poste, le confie à quelqu’un d’autre. Il cherche Hermione pendant de longues minutes, mais abandonne en voyant l’effervescence causée par la nouvelle. Il n’a pas le temps. Il sait ce qu’il doit faire. Il sait qui il doit aller chercher. Il aurait voulu que sa meilleure amie soit là, mais il n’a pas le temps. Ils n’ont pas le temps. Il s’assure que sa baguette est bien là et dès qu’il croise un elfe de maison il lui demande de le faire transplaner hors de Poudlard. Une fois à l’extérieur, il entend au loin les explosions, il se tourne vers l’elfe pour lui demander de se cacher et lui préciser qu’il reviendrait. Une explosion plus forte le fait sursauter et il hésite. Et si Ginny était là-bas ? « Harry d’abord. » Se dit-il avant de transplaner.
Il est là. Il le voit. Il va bien. Ronald a envie de chialer. Harry est là. Il le serre contre lui et Ronald ne tarde pas à faire de même. Harry est en vie. Harry est vivant. Il a encore plus envie de chialer à présent. « Bro, I missed you so much. Dis-moi que t’es venu me chercher… » La détresse qu’il capte dans sa voix et dans son regard l’ébranle. Ils ont trop tardé, ils n’auraient pas dû le laisser ici tout seul. Pas aussi longtemps. « On rentre à la maison, Harry. » « Poudlard ? » Ronald hoche la tête. Il ne lui a pas dit et il ne sait pas comment lui dire. La dernière bataille est peut-être là et il s’en veut d’aller chercher son meilleur ami pour ça et de le faire souffrir. Encore. « Poudlard. »
Pendant le trajet, il lui explique. Pré-au-Lard. Les blessés. Ce qu’il a entendu de Rohan. Sur la terre ferme, il l’accroche à lui et tous deux transplanent non loin de Poudlard. Il demande à l’elfe de sortir de sa cachette. « Attends. » Il sort son miroir de sa poche. « Hermione ! » Appelle-t-il. Il recommence plusieurs fois avant de voir les cheveux bruns de la jeune femme. « J’ai récupéré Harry. On se retrouve à Poudlard. » Et il ne peut s’empêcher de sourire légèrement. Il a l’impression que leur trio va pouvoir être de nouveau fonctionnel. Il range le miroir dans sa poche et ils s’accrochent tous deux à l’elfe. Ron lui indique de les faire apparaître à l’extérieur. Personne ne doit voir Harry.
Un crac plus tard, ils sont non loin de la porte. « Bouge pas, je vais chercher de quoi te camoufler. » « Où tu veux que j’aille ? » Il sourit et il s’engouffre dans l’école. Rien ne semble s’être apaisé. Il déambule entre les lits et dérobe çà et là une écharpe et une veste. Personne ne semble s’intéresser à lui et c’est pas plus mal. Il file ensuite chercher la carte des maraudeurs qui pourra leur être utile avant de rejoindre Harry. « Tiens. » Le camouflage n’est pas idéal, mais ils n’ont que ça pour l’instant. « Ok, on va voir si ça fonctionne. » Il sort sa baguette et la pointe sur Harry. Il voit son meilleur ami ouvrir la bouche, mais il ne lui laisse pas le temps et lui jette le sort de désillusion. « Cool. » Fait-il. Sa magie n’a pas foiré et Harry peut désormais se fondre dans le décor. « On y va. » Le Conseil voudra le voir. - Spoiler:
Oui c'est long, mais c'est pour Harry ok -Ronald était avec les blessés avant de partir chercher Harry. -Ils sont dans le château, mais Harry n'est pas vraiment reconnaissable (oui le syndrome Clark Kent yakoi ), ils vont rejoindre les membres du Conseil pour décider d'un plan d'attaque efficace
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HERO • we saved the world Neville Longbottom ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 07/10/2016
‹ messages : 644
‹ crédits : freesia, tumblr et khalid.
‹ dialogues : firebrick
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans (30/07)
‹ occupation : chômage technique.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : septembre 91 et janvier 1999.
‹ baguette : bois d'if, crin de licorne, 28 centimètres 8, souple et rapide, inadaptée mais j'ai la flemme de la changer.
‹ gallions (ʛ) : 3811
‹ réputation : la guerre m'a endurci et changé, que je suis devenu assoiffé de sang et parfois incontrôlable, les longues années de conflit ayant brisé le garçon maladroit et parfois simplet que j'ai été.
‹ particularité : un semi-loup depuis septembre 2003.
‹ faits : je suis très différent du garçon que j'ai été à Poudlard, forgé par des années de guerre, de meurtres et de missions suicidaires. Je suis trop en colère, trop extrême, je n'ai plus rien du garçon timide que j'étais avant même si les blessure d'antan demeurent. La fin de la guerre m'a laissé détruit, et je me suis plongé dans les excès, surtout l'alcool, jusqu'à la naissance de mon neveu James, le fils de Ginny et d'Harry. J'essaie de joindre les deux bouts.
‹ résidence : dans la maison familiale à Blackpool, Angleterre, avec Ginny et son fils James.
‹ patronus : très difficile pour moi à invoquer, mais il a pris la forme d'un lama, une fois.
‹ épouvantard : alternativement le professeur Snape et les cadavres des gens à qui je tiens le plus: ma grand-mère, Luna, Ginny, Hannah, etc.
‹ risèd : une vie heureuse et ennuyante.
| Il a passé toute la journée précédente dans la Grande Salle, à s'occuper des blessés, sous l'oeil vigilant d'Elijah. Il le déteste pour ça. Mais il sait que si il se lance dans la Bataille... son sang de désormais semi-loup est brûlant dans ses veines. Il a l'impression qu'il pourrait avaler le monde tout cru. Le Lien est plus fort que jamais et il sait, il sait que son Créateur se trouve à Pré-Au-Lard et il ne sait pas encore si il veut lui arracher les yeux ou enfin le regarder, le rencontrer. Apprendre à se connaître? La bonne blague. Il restera aussi la seconde journée à Poudlard, il a promis à Elijah. Emily et Ginny sont toutes les deux rentrées hier du front, et il a failli pleurer de soulagement en voyant qu'elles n'étaient pas blessées gravement. La plupart des gens qu'il connait son en vie... mais à quel prix? Et combien de temps va durer cette Bataille? Certains parlent déjà d'un siège... Il est en train d'aider un soigneur à endiguer une plaie quand il voit la dépouille, ramenée en hâte de Pré-Au-Lard. Et Neville reconnaitrait ce regard entre milles. C'est celui de McGonagall. Sans vie, sans âme, sans rien. Pas vraiment une dépouille, mais pas vraiment un corps en vie non plus. Des Détraqueurs à Pré-Au-Lard. L'instant suivant, il s'est éloigné du soigneur et de la sorcière en train de se vider de son sang, et il court à travers la Grande Salle. Il entend son nom mais il ne se retourne pas. Il s'arrête seulement quand il voit Ron. “ Ron, est-ce que t'as vu-- ” Luna, Ginny, n'importe qui? Il grimace: a-t-il vraiment envie de les voir si proches de Détraqueurs. “ Oublie, pardon. ” Il s'apprête à se remettre à courir, pour choper le premier elfe sur son chemin, mais quelque chose l'arrête. L'expression de Ron, ou autre chose, il ne sait pas. “ Tout va bien, mec? ” Il parcourt les environs des yeux, il pourrait jurer que-- “ NEVILLE LONGBOTTOM, ” sa grand-mère; il décide de se remettre à courir comme un dératé. “ Okay, à plus, bon courage et reste en vie! ” Finalement sa grand-mère le rattrape, lui hurle dessus, et décider de l'accompagner. Elle lui met trois objets enrobés de mouchoirs dans les poches. Des Portoloins de secours. Elle lui adresse un petit sourire rassurant. “ Je suis fière de toi, ” lui dit-elle simplement avant qu'ils ne s'emparent des mains noueuses de l'elfe de maison, devant Poudlard, et disparaissent. NEVILLE'S OUT. *drops mic* - Spoiler:
oué c'était juste un post pour les feels nevarry je m'en fOUS - nev est resté à poud le premier jour, il est sensé y rester aussi le second mais quand il comprend que y'a des détraqueurs à pàl, il décide d'y aller - il croise ron (et harry bb du coup) il a dES FEELS mais il est rattrapé par mère-grand et ils filent à pàl
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HERO • we saved the world Harry Potter | L’euphorie des retrouvailles retombe assez vite quand Ron lui explique la situation chaotique à Pré-au-Lard. Ils l’avaient pratiquement prédit mais c’est un sentiment différent de faire face à la réalité. Harry a tellement de questions qu’il n’ose pas bombarder son meilleur ami. Mais la seule question qu’il a osée poser, c’était « Ça fait combien de temps que… ? » et puis Ron a répondu « Pratiquement deux mois ». Deux mois qu’il est déclaré mort. Deux mois que le souvenir de Ginny lui a permis de tenir le coup. Ça lui avait semblé tellement long que le dépit de la situation le ferait presque rire – deux mois, c’est assez pour l’enterrer pour de bon. Il tente de chasser l’amertume qui assombrit ses pensées depuis deux mois parce qu’il ne peut se rendre en guerre avec la caboche en vrac. Et parce qu’il a besoin de retrouver l’adrénaline qui lui tord les entrailles et parce que Potter est enfin libéré de l’emprise de Voldemort.
Il laisse volontiers Ron prendre les devants pour décider de leur transportation – et quelque part, ça lui fait du bien de se reposer sur quelqu’un. Il tente de se fondre dans le décor le plus possible en attendant le retour de Ron. Quand ce dernier revient, paré de vêtements censés le camoufler, Harry enfile la veste et enroule l’écharpe qu’il remonte jusqu’à son nez et tire la capuche sur sa tête. Il n’a pas le temps de protester quand Ron lui lance un sort de désillusion (même si, en toute franchise, il a surtout peur d’avoir perdu un membre – no offence, bro). Le sortilège lui donne l’impression qu’on a cassé un œuf sur sa tête. « Cool. On y va. » Quand ils s’engouffrent à l’intérieur du château en se référant à la carte des maraudeurs pour éviter le plus possible les gens, Harry s’arrête brusquement en reconnaissant la figure de Neville qui se dirige en courant vers eux Ron. “ Ron, est-ce que t'as vu-- ” Il se colle aux murs et évite de regarder son ami pour ne pas qu’il sente son regard mais Harry a du mal ; ça fait deux mois qu’il ne l’avait pas vu, deux mois que Neville le croit mort. C’est difficile de ne pas le regarder, de se retenir de le prendre dans ses bras – il n’aurait jamais pensé que son évincement le rendrait aussi dépendant de ses proches. “ Tout va bien, mec? ” Mais ils n’ont pas le temps d’élaborer une conversation quand la grand-mère Longbottom débarque et emporte son petit-fils (qui passe tellement près de Harry qu’ils s’effleurent même l’épaule). Ron lui jette un coup d’œil discret et ils se mettent en marche, Harry derrière lui en tentant d’être le plus fantomatique possible. En arpentant les couloirs, Ron les fait entrer dans une salle de classe vide et probablement choisie pour une réunion avec le Conseil. Mais ils sont seuls pour l’instant, Ron enlève le sort de désillusion mais Harry garde tout de même le camouflage même s’ils vérifient régulièrement la carte. Il s’installe sur l’une des tables, en attendant les membres du Conseil. « Dis… Les autres vont bien ? » Parce qu’il ignore qui est mort et qui est encore vivant ; en deux mois, on l’a tenu éloigné de toute information sur le monde magique pour l’empêcher de faire une connerie sous le coup de l’impulsion. « Et… Ginny ? » C’est la question qu’il voulait lui poser quand qu’ils se sont retrouvés mais qu’il n’a pas osé – parce qu’il a peur de la réponse.
- Spoiler:
- ron le camoufle en bon bro qu'il est et ils entrent à poudlard - ils croisent neville (oups bb, effleurement d'épaule, harry trop gay pour nev) - rien de neuf dans mon message, ron et harry se cachent dans une salle de classe en attendant les membres du conseil
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | (25.09.03) Il échoue comme une loque aussi près que possible de la barrière entourant Poudlard après un transplanage à l'arrache qui ne lui a miraculeusement désartibulé aucun membre, avant d'être récupéré par le loup-garou (Rohan) pour bénéficier du transport de l'elfe de maison. A peine foulent-ils le sol du château que Malfoy tente par réflexe de se dépêtrer de la prise de l'homme animal — la douleur fulgurante qui lui transperce la jambe là où la rangée de dents s'est refermée et qui irradie tout le long du membre ensanglanté le rappelle cependant à l'ordre et l'oblige à s'agripper plus fermement, le temps que d'autres mains ne l'entraînent sur l'une des couches de fortunes étendues à même le sol. Lui d’abord, gronde le lycan, et trop occupé à se bouffer la lippe pour étouffer un râle de souffrance, Draco ne peut gueuler le évidemment, moi d'abord ! qui pulse entre ses tempes aussi intensément que l'hémorragie le vide. On le prend en charge : lambeaux de vêtement écartés, filet d'essence de dictame sur les plaies ; ce n'est pas assez pour refermer instantanément les chairs (ressources limitées obligent), mais le blond bénit la Magie pour le soulagement conséquent. On lui fait ingurgiter une décoction malodorante et c'est une claque d'énergie qui lui rend sa lucidité — cocktail de Régénération sanguine, antidouleur, Potion de Force, peut-être d'autres encore. Tu ne mets pas les pieds dehors tant que les blessures ne sont pas correctement refermées. En attendant rends-toi utile ici.
Des gémissements s'élèvent des quatre coins de l'immense salle, entrecoupés d'encouragements et de formules de soins. Accolé à la couchette de fortune qu'on pousse Draco à libérer au profit d'un nouveau blessé, se trouve celle du loup-garou, encore lui, avec ses stupides coupures à l'épaule qui ne sont, étonnamment, toujours pas refermées. L'ancien serpentard est tenté d'aller voir ailleurs, mais les deux soigneurs mobilisés s'impatientent, s'énervent, s'inquiètent, parlent de maléfice et de plaie refusant de se refermer. Les stries creusées dans l'épaule où Draco a enfoncé ses doigts un peu plus tôt semblent profondes comme des coups d'épée, dégueulent un flot lent mais incessant de sang que tous les sortilèges employés semblent seulement aggraver. Et ça le frappe, enfin ; ça le glace même. Sectumsempra. Encore ce maudit maléfice. Il a le réflexe de chercher Severus du regard mais ne le voit nulle part et finit par clopiner jusqu'au lycanthrope, baguette au point. Bouge, tu encombres- Tu tiens à ce qu'il se vide de son sang ? Sa baguette se déplace le long des profondes blessures et il murmure l'incantation apprise du Maître des Potions. Litanie de Vulnera Sanentur, jusqu'à ce que la peau se ressoude. (26.09.03) Il a brièvement dormi dans un coin de la salle avant qu'on ne le réveille pour prendre la relève de volontaires envoyés se reposer à leur tour. Être coincé à Poudlard a eu du bon : il a pu voir Loony, notamment, et s’assurer que Scorpius va aussi bien que possible. Mais l'agacement lui fait bouillir les veines. Pour l'heure on le garde moins pour ses propres blessures, déjà réduites à l'état de cicatrices, que par nécessité : il manque des mains ici et il s'y connait assez bien en soins, recrue convenable donc. Mais tandis que ses mains baignent dans le sang en nouant des pansements, son regard anthracite ne cesse de fouiller inutilement les lieux en quête d'une tignasse brune. Luna lui a pourtant dit plus tôt que Granger a quitté le château pratiquement au moment où lui y est arrivé. Alors forcément, Draco n'est que frustration. Fichue Gryffondor. Il s'est renseigné — elle tourne sur deux, trois heures de sommeil à tout casser, et elle est partie seule. Oi, Malfoy !, on le hèle, l'extirpant de l'inquiétude qu'il rumine. Emmène la liste des potions manquantes au labo et aide à la confection s'ils sont débordés. Génial, tout ce qu'il lui fallait : aller s'enterrer dans les entrailles du château. Pas que les gémissements des malades à l'agonie lui manqueront, mais si Granger se montre enfin pendant ce temps et qu'il la manque encore, il va vraiment frapper quelqu'un.
- Spoiler:
(pardon jpp de oim je sais pas abréger :((( ) - En gros ingrat qu'il est Draco tarde un peu à filer un coup de main pour la blessure de Rohan, mais il a un élan de conscience (amen). - Il est cloîtré au château, d'abord le temps que la dose (réduite, psk #économies) d'essence de dictame fasse tout à fait effet, puis pour se rendre utile vu qu'il se débrouille bien en soins. - Il est furax parce qu'il a toujours pas pu croiser Hermione. - On l'envoie aider à préparer les potions de soins pour renflouer le stock.
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WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia | Son regard est paniqué lorsqu’elle scrute le visage du jeune homme à ses côtés, portant une main à sa carotide pour cherchant son pouls, pas certaine que le déplacement magique ait été exactement ce dont il avait besoin, mais lorsqu’il se met à nouveau à hurler de douleur, elle doit se retenir d’appeler à l’aide. Sauf qu’ils ont tous besoin d’aide, ici et elle le sait pour avoir usé sa résistance en aidant de son mieux, la veille. Alors elle se débrouille, comme elle peut, jusqu’à ce qu’on vienne vers elle pour orienter le blessé anonyme devenu pâle d’avoir perdu tant de sang, d’avoir hurlé à la mort. Il voulait qu’elle l’achève, elle n’a pas pu, pas voulu, il faut qu’il vive, il faut que tout ça trouve un sens. Elle entend encore sa supplique, alors qu’ils l’éloignent pour le soigner et que, sentant ses joues s’empourprer et ses doigts trembler, elle murmure un « How is Malfoy, by the way ? » à peine audible qui se perd aussitôt dans le brouhaha et les plaintes, restant sans réponse. Il était stable quand elle est partie, il n’y a pas de raison pour qu’elle s’inquiète, si ? Si. Parce qu’il s’est foutu en danger pour eux, s’est fait déchiqueter la jambe pour eux, Merlin sait ce qu’il est capable d’inventer encore, quel risque il compte prendre ensuite, foutu Serpentard. Elle presse ses mains à ses tempes, ignorant le liquide carmin qui les macule, repoussant la capuche qui couvrait ses boucles et ne prêtant pas attention au sang qui coule contre sa gorge, là où les éclats de l’explosion se sont fichés dans sa chair.
Elle inspire profondément, a envie de crier, de tout envoyer balader, d’aller s’assoir dans un coin pour enlacer ses genoux et attendre que ça passe… Elle ravale tout ça, cependant et attrape son miroir, appelle Ron et demande trop vite : « Je suis là, j’arrive, où êtes-vous ? » pour ne pas trahir ce besoin maladif pour quelque chose de positif, enfin, pour un relent d’espoir dans tout ce bordel. Déjà elle se presse, zigzague entre les gens trop occupés pour la voir, arpente le plus vite possible les couloirs... Bientôt, dans la précipitation son épaule s’écrase sans douceur contre la porte indiquée et elle abaisse la poignée pour entrer, restant une seconde dans l’embrasure, le souffle court, à les regarder discuter. De là, on dirait presque que tout va bien, qu’ils parlent Quidditch, échecs sorciers, comme à l'époque… La gorge d’Hermione se noue et un sourire touché retrousse ses lèvres alors qu’elle referme la porte derrière elle, immobile encore un instant. Elle jette finalement au feu toute retenue, toute contenance, se précipitant vers Harry pour l’enlacer sans délicatesse aucune, planquant son visage contre la veste qu’il porte afin qu’il ne voit pas les larmes qui menacent à ses yeux. Tendant un bras en direction de Ron, elle articule tant bien que mal un « Approche-toi, idiot ! » que le tissu et l’étreinte distordent un peu. Reniflant à moitié, sans réaliser à quel point elle tremble et à quel point elle serre fort, elle marmonne une excuse qui n’a pas lieu d’être, parce qu’au fond ils n’en sont plus à ça près, ils ont vu pire, pas vrai ?
- Spoiler:
- Hermione pose le blessé (c'est ma storyline et je la lâche pas, FIGHT ME)(je sers tellement à rien, me tapez pas)- Elle s'inquiète pour Malfoy mais personne ne lui répond parce que ce sont tous des gros gueux - Elle va retrouver Harry et Ron et c'est le moment du love et je meurs un peu - N'écoutez pas See You Again juste après
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4035
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| En chemin, ils ont croisé Neville. Ronald a eu envie de lui dire qu’il était là et que ça allait s’arranger, mais il fait partie du Conseil, il ne doit rien dire à personne et ça le frustre. Il n’aime pas cacher des choses à ses proches et c’est exactement ce qu’il fait depuis qu’on lui a fait intégrer le Conseil. Il n’ose pas imaginer la colère de Ginny lorsqu’elle apprendra qu’il savait pour Harry. À cette idée, son estomac se tord par l’angoisse. Ils croisent donc Neville un court instant avant qu’il ne soit interpellé par sa grand-mère puis ils tracent leur route et ils atterrissent dans une salle de classe vide du premier étage. « Dis… Les autres vont bien ? » « Ça peut aller. » Fait-il. « Et… Ginny ? » Il s’arrête au milieu de son geste et il redresse la tête pour capter le regard inquiet de son meilleur ami. Il n’a pas le droit de lui dire. Il ne peut pas lui dire. Encore un mensonge qu’il va devoir dire. « Elle est en sécurité. » Normalement, elle est à Storm’s End. Avant qu’Harry ne puisse ouvrir la bouche pour lui demander plus de détails (sûrement), son miroir chauffe et il n’a jamais été aussi heureux de cette interruption. « Je suis là, j’arrive, où êtes-vous ? » Fait la voix d’Hermione. « Premier étage, troisième porte sur la droite. » Ils vont être enfin réunis après des mois sans pouvoir se voir et ça rassure Ronald quelque part. La porte ne met pas longtemps à s’ouvrir pour laisser voir leur amie sur le pas. Elle fond sur Harry et le prend dans ses bras. « Approche-toi, idiot ! » Fait-elle en tendant un bras dans sa direction. Ronald franchit les quelques pas qui le séparent de ses amis et il les enlace à son tour. La guerre ne lui paraît pas si perdue que ça au final. Ils profitent de cet instant de répit avant qu’ils préviennent le Conseil du retour d’Harry et qu’ils se retrouvent plongés dans les plans à élaborer. - Spoiler:
Il ne se passe rien de plus, c'est la réunion du Golden Trio alors bah voilà j'ai droit d'abord un petit câlin avant que la réunion commence
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HERO • we saved the world Rohan Helvar | 25.09.03 ; Personne ne semble savoir quoi faire de son épaule qui part en lambeaux, jusqu’au moment où le blond s’approche et murmure une formule qu’il ne connaît pas en passant par-dessus les plaies avec sa baguette. Enfin, la blessure se referme, lentement mais efficacement, alors Rohan esquisse un mince sourire et remercie le sorcier. Les autres lui donnent une potion, pour compenser le sang qu’il a perdu apparemment, qu’il n’hésite pas à avaler avant de retourner auprès de Susan, pour se rendre utile. Il n’est peut-être pas médicomage, mais il a suffisamment de connaissances de base – et l’habitude – pour s’occuper des blessures les moins graves. Il ne s’arrête que quand la jeune femme le force à aller prendre un peu de repos et finit par aller se rouler en boule dans un coin, pour dormir quelques heures.
26.09.03 ; Quand il se réveille, c’est toujours la panique et Rohan s’empresse d’avaler un truc pour tenir le coup et de partir à la recherche de Susan. Elle est encore occupée avec des patients, alors il ne traîne pas. Il veut y retourner, non, il doit y retourner. Elle l’observe un moment, les lèvres pincées, puis finit par hocher la tête et lui confier un stock d’essence de Dictame, à emporter là-bas, pour réduire sur place les blessures de ceux qui peuvent continuer sans avoir besoin de rentrer à Poudlard. Alors qu’il s’apprête déjà à filer, elle l’arrête et d’un signe de tête, lui montre Angus qui fonce droit sur lui, l’air… en colère, inquiet, un peu des deux. Ugh, il n’a pas le temps pour ça. « Je retourne à Pré-au-Lard, tu viens ? » Il voit son oncle ouvrir la bouche, probablement pour répliquer un truc du genre Hors de question, tu restes ici, mais un regard sombre suffit à lui faire comprendre qu’avec ou sans lui, il retourne à Pré-au-Lard. Angus soupire, ensemble, ils trouvent un Elfe de Maison et quittent Poudlard. Son oncle semble hésiter une dernière fois, puis attrape l’épaule de Rohan et ils transplanent à Pré-au-Lard.
Rohan out. - Spoiler:
– Rohan est soigné par Draco (merci bro, j’te ramènerai des lapins ) et aide Susan à soigner les blessés. - le lendemain, il retourne à pré-au-lard avec de l' essence de dictame et son super tonton Angus.
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| Elle avait oublié ce qu’était l’urgence, ne pas savoir où donner de la tête… Ils ont eu à s’occuper de nombreux blessés graves depuis la création des insurgés, mais jamais dans un contexte tel que celui-ci, et jamais les gens touchés n’avaient pas été aussi nombreux. Susan avait oublié ce que c’était, d’avoir tellement de sang sur les mains qu’elle en fout partout dans ses cheveux dès qu’elle les repousse en arrière. Elle avait oublié ce que c’était de ne perdre tellement de patients qu’il faut prendre du recul et commencer à travailler en pilote automatique pour ne pas sombrer. Elle avait oublié ce que c’était, de jeter des coups d’œil inquiets vers la porte, s’attendant d’une minute à l’autre à voir le corps de quelqu’un qu’elle estime ou qu’elle aime, porté par un autre insurgé au visage grave. Et elle se demande, comment elle a fait pour oublier tout ça. Trouver Poudlard, ça a été un soulagement pour tout le monde après des années de fuites et de camps détruits. Mais ils se sont un peu endormis, tout. Ils ont tous recommencé à sourire, à avoir l’impression d’être en sécurité. Susan s’en veut, un peu, de ne pas avoir vu la réalité pendant quelques temps. De toutes les personnes présentes ici, en plus de cela, elle était l’une de celles qui n’avait pas le droit de se laisser endormir. Quand on fait partie du conseil, quand on sait très bien comment est le monde au-dehors, on ne peut pas se le permettre. Et pourtant. Elle essuie ses mains dans un linge déjà tâché en sortant de la Grande Salle, comme une pile électrique. Bien sûr, comme tout le monde, elle n’a pas réussi à trouver le sommeil, et n’a pas voulu quitter l’infirmerie de fortune depuis que le combat a commencé. Non pas qu’elle ne fasse pas confiance à ses camarades médicomages ou guérisseurs… Mais Susan n’arrive pas, elle n’arrive pas à supporter l’idée d’aller dormir quelques heures et de laisser peut-être mourir quelqu’un qu’elle aurait été en mesure de sauver. Elle est épuisée, pourtant. Elle a beau essayer de minimiser l’utilisation de son don, elle a du mal à se restreindre. Son corps va la lâcher à un moment où un autre, elle le sait parfaitement. Déjà, elle est livide, ses réflexes sont moins précis. Elle n’hésite pas en filant vers la porte dans laquelle la réunion doit se tenir. Ils n’ont pas de temps à perdre, et elle espère que les autres membres ne se feront pas attendre. En poussant la porte, elle tombe sur une vision qui réchauffe immédiatement son cœur, et colle un léger sourire sur ses lèvres. Ron, Hermione et Harry ne forment qu’un, et elle referme doucement la porte tandis qu’ils se séparent à cause de son arrivée. « Désolée de vous interrompre. » fait-elle avec un petit sourire contrit. Elle s’approche doucement du trio, prend le menton d’Harry dans sa main et l’observe. « Ça fait du bien de te voir, Harry. » Elle pose une main sur l’avant-bras de Ron, qui est allé chercher son meilleur ami, et se tourne légèrement la tête vers Hermione, qui est pleine de sang. « Hermione ! » Elle ne laisse pas le choix à la jolie brune, et commence, d’un coup de baguette, à retirer le sang sur son visage ainsi les éclats divers qui se sont nichés dans sa peau, les sourcils froncés. « On n’a pas beaucoup de temps. Où sont les autres ? » demande-t-elle, un poil impatiente et exaspérée. Sa main dans le cou d’Hermione soulage la douleur, et quand elle la retire, elle se masse un peu le poignet.
- Spoiler:
Susan rejoint le Golden Trio pour la réunion du conseil. Elle est complètement claquée parce qu'elle a pas dormi et qu'elle a un peu abusé avec son don. Elle soigne un peu Hermione et rage un peu que les autres soient pas encore là
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| | | | | event #10 (POUDLARD) ► They want to put an end to this | |
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