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sujet; event #11 (herpo) ► They want to put an end to this |
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La porte s'ouvre sur la rue en flammes. Imogene ne peut s'empêcher de jauger une seconde l'ampleur des dégâts. Le visage hagard, elle risque un pas dehors en espérant paraître aussi inaperçue que d'habitude pour sortir de cet enfer. Des ombres noires menaçantes se détachent du décor en feu. Imogene court vers le portail principal en essayant d'imaginer mentalement un itinéraire de sortie. Ça lui paraît tellement impossible que pendant un bref instant elle est persuadée qu'elle va mourir ici. Ses jambes manquent de se dérober sous le poids de la terreur. Une silhouette court dans sa direction. Elle doit changer de plan. Elle se retourne et vole vers l'arrière de la propriété, sa seule chance désormais. Une détonation l'interrompt. Elle est projetée à terre, Icare fait un vol plané. Le manoir d'à côté vient d'exploser. Elle se relève avec peine et reprend Icare dans ses bras, qui lui plante ses griffes dans l'épaule. C'est douloureux mais ça lui permet de rester lucide. La silhouette avance toujours dans sa direction. Sans réfléchir, elle lance le sort mortel sur l'ombre qui s'effondre. Elle le reconnaît. Ce n'est pas un des attaquants de ce soir, c'était un ami de ses parents. Encore une personne qui voulait l'aider mais qui a perdu la vie, et cette fois par sa faute. Elle court sans trop comprendre comment elle arrive à trouver la force de lutter. Elle a peur. Elle a peur d'eux, elle a peur de faire une crise, et elle a peur de mourir. Ça lui serre la gorge quand elle pense qu'un éclair de lumière verte pourrait l'atteindre en pleine figure à tout moment. Et si elle meurt, elle sera toute seule. Comme au bon vieux temps. Elle traverse le jardin en essayant de ne pas penser que c'est la dernière fois. Elle cherche sans espoir un visage familier au milieu des arbres, des fleurs, des brins d'herbes. Rien ne lui a paru aussi vide depuis longtemps. Les ronces lui griffent les chevilles et Icare n'arrête pas de miauler. Elle est à deux doigts de le balancer derrière elle égoïstement. A la place, elle le serre un peu plus dans ses bras, comme s'il pouvait l'étreindre en retour. Elle a envie de pleurer. Et si ses parents étaient partis sans elle ? Et s'ils s'étaient enfuis en la laissant ici, toute seule ? Et s'ils l'avaient abandonnée ? Une petite voix lui susurre à l'oreille que ce ne serait pas étonnant. Elle jette leurs noms dans le vide sans attendre de réponse. Elle sait. Elle sait déjà. Ce qu'il y a de plus douloureux c'est que ça lui est supportable. Elle aperçoit la grille du fond du jardin. Elle redouble d'efforts dans sa course. Si elle l'atteint, peut-être qu'elle ne sera plus seule.
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WIZARD • always the first casuality Adelaïde Rookwood | Le vent glacial de cette sombre nuit de septembre te fouette le visage alors que tu cours à perdre haleine aux côtés d’Abel. Jamais tu n’as autant remercié le ciel pour sa présence et son existence, alors tu sers un peu plus sa main, sentant ta paume ensanglantée souiller la sienne. Vous vous dirigez, comme les fugitifs que vous n’étiez pas il y a quelques minutes à peine, vers le bois situé derrière ta demeure familiale. Plus vous en approchez, plus il semble s’éloigner. Et c’est quand il semble être si proche et si lointain à la fois qu’une sourde détonation vous arrête dans votre course. Tu as le temps d’observer une drôle d’expression sur le visage de ton ami. Celle d’un homme perdu, désemparé face à la destruction de son quartier, de ses connaissances, de son monde. Et tu prends doucement conscience que le tien aussi part en flamme sous tes yeux impuissants. De la fumée semble s’élever progressivement des habitations habituellement si silencieuses d’Herpo Creek, mais ta vue brouillée ne te permet pas de dire lesquelles sont réellement prises d’assaut. Tout ce que tu sais, c’est que l’air se réchauffe peu à peu, qu’Abel s’est arrêté, et que tu te refuses à céder à l’hésitation de retourner en arrière pour te battre dans l’espoir de sauver ta demeure. Celle qui a vu ton premier souffle, tes premiers pas, ceux de ta mère, puis ses crises de folie, son suicide, ton enfance particulière, ta découverte puis ta vie commune avec Augustus, ton dressing incroyable. C’est con, de penser à ses robes dans un moment pareil.
Pantin tombe. Tu vois sa petite carcasse frêle tomber lourdement sur le sol dans un bruit mat. Tu ne peux plus respirer, et pourtant Abel t’intime d’avancer, te tirant par la main pour te sortir de ta torpeur. « Cours ! T’arrête pas ! » Tu dépasses le corps inanimé de Pantin, que l’éclair vert a dévitalisé pour toujours. Et de la peur, tu passes à la colère. Tes jambes te portent comme par miracle jusqu’à l’orée du bois, tout simplement assistées par la force avec laquelle t’entraîne ton ami. Tu vas le tuer, ce salaud qui a osé. Car tu as cette particularité que la plupart ignore, cette drôle de ligne dans ton histoire qui a créé chez toi un profond respect pour les elfes de maison, et une affection infinie pour les quelques êtres qui ont pris soin de t’élever. Pantin en faisait partie. Il était là, tout le temps, surtout le jour où Laeticia s’est défenestrée. Tu vas le buter, le buter.
Tu connais ce petit bois comme ta poche. Tu y as tout de même passé une grande partie de ton enfance, seule la plupart du temps, puis avec Imogene parfois lors des vacances d’été. Vous vous retrouviez par le petit portail qui liait vos deux propriétés. Qui lie vos propriétés, à vrai dire. « Le portail ! » que tu sors à Abel comme une fleur, alors qu’il balance un sort confus par dessus son épaule pour semer le belliqueux qui semble bien déterminé à vous poursuivre. Tu ne penses plus à rien, plus à ta maison envahie, plus à votre assaillant, plus à Pantin, juste au portail. Et, au fond de toi, une petite voix prie pour que tout aille bien chez les Rowle. Alors tu tournes brusquement à gauche, tirant ton ami vers toi. Le portail est proche, il est tout proche. Vous zigzaguez entre les arbres, à bout de souffle, à bout de nerf. Il est tout proche. Tout proche. « … ÊTES LÀ ?! ». Tu ne peux l’apercevoir, mais tu l’entends désormais. Imo. Imo est de l’autre côté du portail. Imo est là, elle est en danger, tout comme vous.
Et l’appel désespéré de ton amie te surprend tellement dans ta course que tu dégringoles comme une feuille morte. L’impact te réveille d’autant plus que le sol sur lequel tu tombes à genoux est glacé. Putain, c’est pas le moment. C’est même loin d’être le moment. « Av… » Adelaïde, loin de moi l’idée de te mettre la pression, mais tu vas certainement mourir. Crever ici, rappelle toi, c’est l’une de tes pires craintes. Ça serait con, quand même, juste pour une petite chute, une seconde d’inattention, un instant de rien du tout. Fais quelque chose. « EXPULSO ! » que tu hurles un peu au hasard, toujours à terre mais le haut du corps tourné vers votre agresseur. Tu fermes les yeux, fort, si fort, pour que tout s’arrête, pour continuer à boire du vin dans la cuisine avec Abel et puis baiser avec lui toute la nuit, toute la nuit. Alors tu ouvres les yeux sur ton œuvre. Votre assaillant se tient droit, la bouche ouverte, les yeux révulsés vers l’arrière, et une épaisse branche d’arbre lui sortant de la poitrine. Littéralement empalé sur place. Tu l’as buté. - Spoiler:
Je suis DÉSOLÉE j'ai complètement déconné sur la limite de mots Mais je voulais caler tout ça moi D: Du coup en récap : - Ade et Abel atteignent le mini portail/porte qui relie la propriété Rowle et Rookwood - Ade entend Imogene de l'autre côté - Ade tente de virer le méchant belliqueux mais le bute par accident, oups c'est pas moi
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | Quoi? Non, Daphne, je vais pas te laisser-- Tori, s’il te plaît. Astoria, je compte sur toi pour nous guider. Et je m’occupe d’assurer nos arrières. Un endroit où se rejoindre après avoir mis Astoria et Hortense en lieu sûr ? La maison tremble et l’angoisse serre le cœur de Daphne. La situation est surréaliste et pourtant son père semble si calme que ça en devient gênant. Non, non, NON, ON NE PEUT PAS SE SÉPARER- — Astoria, ce n'est ni le moment ni le lieu pour-- — -VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT FOUS, ON VA SE FAIRE-- — TORI! ” La maison tremble trop fort, Daphne sent ses jambes flageoler sans savoir si c’est la peur ou le reste. Astoria bouge alors que le plafond commence à s’effondrer. Daphne a une longue seconde d’hésitation avant de pousser Wyatt alors qu’un morceau allait tomber sur lui. Pourquoi t’as hésité ? “ DAPHNE! DAPHNE!!! ” « Ça va, on a rien. Sortez de là ! On se retrouve devant la maison Eirene. Mets Tori et ma mère en sécurité. » Elle jette un coup d’œil à son père qui se dirige vers la porte d’entrée. Elle sait bien que ça n’est pas la meilleure idée et qu’ils vont se jeter tout droit dans la gueule du loup, mais ils n’ont pas d’autre choix. « Tori, ça ira. On va s’en sortir. » Se met-elle à crier tout en suivant son père. Sa baguette est prête. Elle gonfle ses poumons. « Ne me déçois pas. » Elle redresse la tête pour capter le regard de Wyatt. Elle fronce les sourcils et il ouvre la porte, incantant un bouclier pour les protéger des sortilèges qui fusent dans leur direction balancés par des sorciers dissidents. Daphne commence par envoyer quelques expelliarmus alors que son père les protège toujours. Elle en envoie quelques-uns dans le décor. « Ce ne sont pas quelques expelliarmus qui vont les arrêter, Daphne. » Réprimande son père. Non, tu ne les blessera pas. La douleur vrille dans sa tempe et elle baisse sa garde un instant. - Spoiler:
Voilà, si un hunted est par là, y a deux Greengrass à votre merci (plus ou moins)
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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | They want to put an end to thisevent 11 : Herpo Creek» Explications ; Nous jouons toujours le 1er jour (25 septembre 03).» La phase 2 ;
La plupart des manoirs présents à Herpo Creek sont tombés, certains tiennent encore debout, mais on se demande bien comment. Les Belliqueux cueillent les sorciers résidents alors qu’ils tentent de s’échapper. Les combats ont commencé depuis plusieurs heures déjà et il est toujours impossible de transplaner pour s’échapper. Ils n’ont pas le choix, ils vont devoir se battre et voir plusieurs des leurs tomber sous les sortilèges assassins des Belliqueux. La question qui est dans tous les esprits est où est la Brigade ? Où sont les soldats du Lord ? alors que la folie règne dans le quartier sorcier. La poussière qui s’échappe des décombres encrasse les poumons. Çà et là on peut entendre des cris de douleur et des appels à l’aide venant directement de l’intérieur des maisons, mais personne ne pourra rien pour eux. Les Belliqueux se sont chargés d’une autre distraction. Ils ont amené plusieurs malles et ont libéré leur contenu. Au début, les sorciers ont cru à une feinte, une distraction quelconque qui aboutirait à leur fin à tous et puis… un sort fend un groupe de résident. On se tourne vers son origine pour voir un homme tremblant, reculant face à un groupe d’abeilles bourdonnant. Puis un cri venant d'une sorcière qui tente d’échapper à un serpent géant. « Qu’avez-vous fait ? » Hurle un homme à l’adresse des Belliqueux alors qu’on peut clairement le voir tordu par l’angoisse. Chez l’ adversaire, on n’est pas rassuré pour autant. Ils ont ramené des épouvantards afin d’affaiblir les sorciers après la destruction des maisons, mais ils savent qu’ils ne peuvent pas les contrôler et qu’ils peuvent très bien tomber sur l’un d’eux. L’idée était bonne, mais elle reste risquée. Ils doivent poursuivre leur mission tout en restant vigilants : détruire Herpo Creek et faire le moins de prisonniers possible. » Points techniques ; • Merci de ne pas excéder les 300 mots afin de favoriser l'avancée du sujet. • Afin de limiter les confusions, merci de mettre en spoiler, à la fin de chacun de vos rp, les actions importantes à prendre en compte par les autres joueurs. Il s'agit d'un récapitulatif express, aussi bref que possible donc. • L'attaque dure toute la nuit et les Belliqueux prévoient de ne garder que peu d'otages. N'hésitez donc pas à pnjiser des morts en nombre. • Toutes les demeures de Herpo Creek sont attaquées, pillées, en vue d'une destruction totale. Les boucliers magiques sont tombés. Les mangemorts et les forces de l'ordre étant rassemblés à Pré-au-Lard, les sorciers logeant ailleurs peuvent venir prêter main forte aux victimes. • L'utilisation du dé est obligatoire si vous affrontez un personnage joué. Approuvé par le Ministère de la Magie |
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WIZARD • always the first casuality Adidja Zabini | Le petit homme — il s'appelle Arnie — l'a laissée... elle ne sait pas trop où. Déjà, il l'a tirée de la forêt et depuis, elle ne voit plus Morrigan, elle est toute seule. Comlpètement toute seule. Il lui a dit de pas bouger mais voilà, son poignet la brûle. C'est pas agréable. Ça fait longtemps qu'elle a remarqué qu'elle a des dessins qui dansent sur sa peau, un lion sur le poignet droit, une boussole sur le poignet gauche, d'autres trucs indiscernables sur ses flancs, et certains qui ne bougent pas. Mais ils ont jamais... brûlé. Ou alors un tout petit peu, mais pas à ce point là, et jamais dans la Forêt. Là, elle a l'impression que sa manche est en feu mais non, c'est juste la boussole qui se met à bouger follement avant de pointer vers une direction qui n'est définitivement pas le Nord. Sasha sait pas où est le Nord mais elle sait que c'est pas ça, le Nord. Du coup elle s'est mise à marcher en parlant à mi-voix à Morrigan qui n'est pas là. Peut-être qu'elle l'entendra, même si elle est restée dans la Forêt...
Elle lève seulement le nez de son poignet tendu devant elle quand un sortilège manque de lui arracher ledit nez. Ah oui, Arnie lui a expliqué ça, l'histoire de la magie, des horribles Mangemorts et des gentils... euh... Insoumis? Elle sait plus. Heureusement que personne l'a remarquée, la petite Sasha, c'était juste un sortilège perdu. Elle voit... qu'est-ce qu'elle voit? Des manoirs, un village, des explosions, des flammes, des gens, des sortilèges. Elle n'a vraiment pas envie d'aller là-dedans, elle a envie de tourner les talons en hurlant et de retourner dans la Forêt auprès de Morrigan. Mais la boussole tatouée sur son poignet la brûle et la mène droit dans les flammes.
Sasha est du genre discrète. Elle le savait pas, avant ça. Discrète et rapide, elle hésite pas à sauter parterre et à se traîner dans la boue, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Pourtant, on l'attaque pas. Faut dire que les gens qui semblent attaquer les manoirs, bah ils attaquent pas la femme qui courent en direction des manoirs avec un air alarmé. La plupart des gens à l'intérieur veulent sortir: si elle veut rentrer c'est qu'elle est avec eux, non? (Elle comprend pas l'ironie de la situation parce que si tout avait été différent, alors elle aurait été avec eux à faire brûler ces porcs de Collaborateurs.) La boussole brûle de moins en moins, mais indique toujours la même résidence [celle de Calixe]. Sasha coure une dératée et puis-- douche froide. “ Sasha? — Euh... fantôme...? — Qu'est-ce-que tu-- pas grave. D'accord. Arnie est à l'intérieur, je vais lui dire que la voie est- attention! ” Il essaie de la pousser pour qu'elle tombe parterre mais évidemment il passe à travers. Elle a quand même le réflexe de se foutre le nez dans la terre, évitant le sortilège doré qui filait vers elle. “ On s'en fout, ouvre la malle et on se tire! ” beugle celui qui a jeté le sortilège. Cavalcade, Sasha se redresse difficilement et puis y'a deux corps exsangues sur le sol. Y'a Arnie. Y'a quelqu'un d'autre. Il est familier mais pas trop. Sasha détourne les yeux. “ Qu'est-ce que c'est? ” demande-t-elle d'une voix un peu plate, en regardant les cadavres, ne comprenant pas l'émotion qui n'a pas de nom qui grandit en elle. “ Je sais pas mais il faut que t'ailles à l'intérieur! Arnie est dedans! Il faut y aller, Sasha! — Mais... qui c'est que c'est... il est mort... ” Et elle reste plantée là, muette, devant le cadavre d'un mari qu'elle a oublié depuis longtemps. - Spoiler:
PARDON C LONG
sasha se pointe parce que arnie a des ennuis et qu'elle a le swag comme ça elle évite plein de sortilèges deal with it elle est trop bonne et les belliqueux pensent qu'elle fait partie de leur groupe (lolz IRONIIIIIE) elle arrive derrière chez calixe, rencontre vince le fantôme qui protège arnie venu vérifier que la voie était libre et ofc elle se retrouve devant des épouvantards en train de bader heureusement y'a pas de sortilèges autour c derrière le manoir ouf
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| Au vu de la crise qu'inflige Nephtys lorsqu'il parle de la laisser derrière, Alastar finit par abandonner l'idée de mauvais gré. Ils sont huit — c'est trop pour se déplacer, alors il envoie l'un des cinq mercenaires avec un Ambroise que quelques paires de claques commencent à tirer des vapes et part de son côté, flanqué de Fury et des quatre hommes de main restants. Il leur fait miroiter l'idée d'une prime pour s'assurer qu'ils ne décampent pas, bien conscients que seuls quelques-uns d'entre eux sont loyaux et que les autres ne fonctionnent qu'aux gallions.
Voir flamber toutes ces demeures, toutes ces richesses, ça l'horripile. C'est grotesque, honteux, c'est- C'est une. Sacrée. Opportunité. L'arnaqueur qui veille en lui est soudain titillé par toutes les... perspectives qui s'offrent, risquées mais bien réelles. Et s'il avait jusqu'à présent aboyé ses ordres, c'est par un regard adressé à son bras droit, le seul de ses hommes en qui il ait confiance, qu'il exprime le changement de programme. Ramasse tout ce que tu peux. Ils font affaires depuis depuis longtemps, suffisamment pour qu'il soit certain que cet homme-là peut survivre à n'importe quel Enfer et en revenir, suffisamment pour qu'il n'ait aucun doute quant au fait qu'il lui reviendra. Le sorcier lui retourne un rictus et exprime son assentiment d'un hochement de tête. Rendez-vous à Fiddaun Castle, stipule Alastar à voix basse, se félicitant de ne s'être tout à fait débarrassé du leg plusieurs années auparavant mais de l'avoir suffisamment écarté des radars pour que la Loi Martiale ne le lui arrache pas. Son vis-à-vis part de son côté — effectif réduit à un total de 5. Doherty couve Nephtys de toute son attention, gueulant des mises en gars lorsqu'elle manque de trébucher mais la jetant au sol quand des sorts fusent dans leur direction sans être détournés. Il n'est pas habitué à ça — la guerre n'est pas son élément. Mais la survie l'est.
L'un de ses hommes tombe. Il plaque une main sur les lèvres de Nepthys pour couvrir un hurlement, fouille sa poche et en tire une bourse qu'il lâche sur le torse du blessé. Nous sommes quittes. Il ne s'encombre pas d'amochés, pas alors que le monde s'effondre autour d'eux et qu'il ne peut se permettre de ralentir. Le Manoir des Greengrass n'est pas loin, ou du moins ce qu'il en reste, car la masse de pierres s'effondre un peu plus à chaque secousse du sol instable couplée au bombardement en règles des rebelles. Astoria, Astoria, Astoria- son prénom tourne en boucle dans son esprit et lorsqu'il crie un sort entre les têtes des deux brutes épaisses faisant office de bouclier, c'est cette rage-la qui nourrit sa magie. P-patron... ! Sans crier gare, leur procession pile net. Avance, imbécile ! il explose en bousculant le responsable, révélant ce qui l'a stoppé : la silhouette d'une petite fille aux yeux crevés. Elle a un sourire atroce, édenté et plein de sang, mais ses lèvres pâles fredonnent daddy daddy daddy et Alastar reconnait le portrait, très amoché, de la jolie gamine dont la photographie trône dans le portefeuille de son employé. Sordide histoire tiré d'une passé, et c'est à la terreur et au bouleversement de l'homme que l'investisseur comprend ce qui se trame. Epouvantards. Riddikulus ! s'exclame-t-il par-dessus l'épaule de la victime pour faire disparaitre la gosse cauchemardesque, tout en agrippant d'un poing le vêtement du second homme de main pour s'assurer de l'avoir constamment devant lui. Et pourtant, lorsqu'il se tourne vers Nephtys pour s'assurer qu'elle reste dans les rangs, il se heurte de plein fouet à la vision de sa mère. Avec autour du cou les traces rougies bleuies et violacées laissées par la corde dont elle a usé pour se pendre. |
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| Je n’ai rien à faire ici. Voilà ce qui tourne dans ma tête depuis la première seconde ou nous avons franchi les limites du domaine Shafiq. Si Rabastan savait que non pas une mais deux Lestrange se trouvait ici… Mieux valait ne pas trop y penser. La fête en elle-même aurait pu être divertissante, à défaut d’être agréable, mais je n’étais pas à l’aise. Je faisais illusion, pour Nyssandra, pour une fois que j’acceptais ce genre de sortie, je ne devais pas faire la tête, elle méritait de passer une soirée agréable même si on le sait tous « sans alcool… la fête n’est pas plus folle ». La soirée c’était plutôt « bien » déroulée même s’il y avait toujours ce petit quelque chose de dérangeant qui me nouait l’estomac. L’absence de mes proches mangemorts et la disparition d’autres n’étaient pas étrangers à l’affaire. Ils ne répondaient pas. Pas un message, ni quelques mots, rien. Alors je n’avais pas trouvé le sommeil observant le plafond de cette chambre. Fronçant les sourcils en apercevant les étoiles se voiler par, ce que j’ignorais être une fumée épaisse. Entendre des cris, sentir les murs trembler et me hisser pour m’installer dans mon fauteuil afin de voir de quoi il en retournait exactement. Attraper ma baguette et faire léviter ma cape pour la mettre sur mes épaules. Regretter presque instantanément m’être approché de la fenêtre alors que celle-ci explose. Le verre se dirige assassin sur moi, écorchant ma peau, mon visage, loupant d’à peine quelques millimètres mes yeux. J’ai eu de la chance. Pas le temps d’ôter le verre ou soigner les plaies les moins profondes, je me dirige rapidement vers la chambre voisine que je sais « habiter » pour la nuit par mon amie. Nyssandra !!?? Tu vas bien ???? Pas une seconde à perdre. On doit partir d’ici. Et deux hommes surgissent dans sa chambre, je les reconnais rapidement comme étant des hommes d’Alastar. Voilà tes gardes du corps, utilises les comme bouclier s’il le faut. C’était bien pour la protéger, elle qu’ils étaient là. Parce que Nyssandra pouvait encore être utile à Alastar… Elle. J’ignore ce qu’il se passe réellement dehors mais la demeure ne tiendra pas longtemps, il faut partir. Baguette en avant, créant un bouclier j’avance ignorant les secousses du sol, mon fauteuil me permettant une certaine stabilité. Et cette petite voix dans ma tête qui me revient… Caleb qui m’embrasse en me disant que je serais plus en sécurité ici, entre ces murs. Il fallait, vraiment, qu’on déménage. Loin. - Spoiler:
Gwen étant toujours au bon endroit au bon moment elle s’avance vers une fenêtre qui explose. Elle retrouve Nyss et les deux gorilles d’Alastar avant de tenter de quitter ce qu’il reste de la maison.
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| Plus rien n'a de sens. Les barrières qui s'effondrent libèrent une déferlante de magie instable, affolée ; la demeure est vulnérable, en proie aux attaques de l'extérieur et pour ne rien arranger, tout s'effondre simultanément de l'intérieur. Gravité bouleversée — les objets s'élèvent du sol, flottant entre terre et ciel tandis que le sol tremble et que les cris résonnent. ‘Faut qu’on sorte d’ici ! s'exclame Arnie encore et encore, et c'est un throwback indésirable vers une autre époque, un autre carnage — ils ont vécu la bataille de Poudlard de la même façon, plongés dans la tourmente alors qu'ils n'avaient rien à y faire, et une part d'elle a envie de lui hurler TOUT EST DE TA FAUTE parce qu'il est l'élément récurrent à chaque fois que son monde est littéralement bouleversé (d'accord, c'est elle qui l'a ramené ce soir ; détail). Et c'est trop, vraiment, trop, alors elle bloque. Calixe pense Chaussette, par loyauté peut-être, mais aussi parce qu'il est moins difficile de se concentrer sur des détails que de songer à la catastrophe, de l'affronter dans toute son ampleur (horrifiante, terrifiante). « P*tain mais t’es sérieuse ?!! » Elle lâche une exclamation étranglée alors qu'elle se précipite pour échapper à toute potentielle tentative de la retenir. Pas d'injures Arnie !, elle réprimande par habitude, la voix partant un peu dans les aigus sous le coup de l'angoisse — et de la surprise, parce que les objets qui flottent aléatoirement se font projectiles et qu'elle n'évite que de justesse un vase qui se précipite dans son visage, manquant de l'assommer puis partant agresser quelqu'un d'autre.
Bien sûr, son chat estime ce moment idéal pour se terrer loin, très loin sous le lit, tétanisé par les explosions qui retentissent de toutes parts. Bien sûr, Arnie proteste parce qu'elle n'a pas les bonnes priorités, bien sûr Blair a tout l'air de se demander pourquoi elle se retrouve coincée dans cette panade, bien sûr l'Elfe de maison devient littéralement fou et bien sûr, Callie ressort de sa bagarre avec Chaussette les bras maculés de longues griffures assorties aux coupures causées par les bris de fenêtres. Son pas est maladroit, chancelant, parfois la pression magique qui sature l'atmosphère manque de lui faire quitter le sol à son tour, ou y chuter lourdement, et tout est déstabilisant. Toopy doit mettre la jeune maîtresse à l'abri ! l'elfe est de plus en plus hystérique et l'état de Calixe est sensiblement le même. Arnie l'agrippe par le bras et tandis que Chaussette se réfugie toutes griffes dehors sur sa nuque, sous sa tignasse brune, Calixe attrape Blair de sa main libre, d'une prise aussi ferme que celle exercée par Arnie. On va mourir, elle murmure tout de même, marmonnant entre ses lèvres, les yeux écarquillés et le cri facile à chaque nouvel obstacle. On va tous mourir. reste près d’moi et t’brûle pas les ch’veux ! Elle se crispe à la seule idée (quitte à mourir, elle préfère mourir avec ses cheveux) mais comprend le plan d'action de son comparse ; détache sa main des doigts de Blair pour sortir sa baguette et lance un Aguamenti assuré pour suivre le mouvement. A vrai dire, elle trouve même l'audace de passer une main dans ses mèches brunes en un hairflip prétentieux et de commenter C'est comme ça qu'on fait, mais le sol tremble de nouveau et l'envoie brusquement se heurter le nez entre les omoplates d'Arnie, cassant son élan. Blair elle-même la percute par derrière et Callie geint, les yeux larmoyant à cause du choc, s'agrippant de toutes ses forces au bras d'Arnold tandis que ses jambes menacent de céder sous elle. Elle n'est pas faite pour ça — la fuite, les conflits, elle n'est pas faite pour ça. comment on accède par la porte de derrière ? Elle met une seconde à retrouver ses esprits, oscillant entre je ne veux pas sortir et je veux être n'importe où plutôt qu'ici, mais les exclamations qui retentissent plus loin lui font comprendre que des assaillants ont franchi le seuil. Toopy disparaît, probablement pour les retenir, et Callie se résigne : il n'est plus temps d'hésiter. Elle fait signe aux deux autres de la suivre, multipliant les Aguamenti, mais l'effet est limité. Plus ils s'enfoncent dans la fournaise, plus les flammes sont revêches ; une fumée épaisse noircit la scène, limitant leur visibilité, et l'oxygène se raréfie de plus en plus. Elle crache ses poumons tous les deux, ses sorts perdent en efficacité à mesure que parler devient de plus en plus difficile et la chaleur intense lui fait tourner la tête. Elle range sa baguette au profit d'une tentative rendue un peu hasardeuse par son état de fatigue — ses mains s'élèvent, palpent l'air, assemble les molécules en suspension. L'aérokinésie est son héritage, mais sa maîtrise est imparfaite ; elle parvient seulement à créer des bourrasques brèves, détournant le feu quelques secondes, juste le temps qu'ils se précipitent à travers les passages éphémères qui se créent ainsi. La porte condamnée par des poutres effondrées, leur seule option est de se hisser par la fenêtre pour s'extirper de cet enfer... en plongeant droit dans un autre type de cauchemar. |
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Même si ça fait plusieurs années depuis l’attaque de Poudlard, tu as l’impression d’être toujours aussi insignifiant et inutile, à essayer de protéger Calixe contre des entités qui te dépassaient de loin. Ça te va bien de jouer les héros, quand tu n’en avais pas l’étoffe, hein ? Tu es terrorisé. Tu te sens ridicule à faire gerber de minces filets d’eau de ta baguette pour vous frayer un chemin. Tu te sens inoffensif face au danger pire encore que les flammes qui vous attend juste derrière cette porte. Tu te sens responsable de Sasha, de Blair, et de Calixe accrochée à toi. Oui, c’est ça, focalise-toi sur ses ongles manucurés enfoncés dans ta chair. Tant que tu les sentiras, c’est que tu es en vie. Malgré ses petits tours d’aérokinésie, vous vous rendez bien vite compte que ça ne sera pas suffisant pour vous enfuir. Inutiles, on est tellement inutiles ! Tu avises de la fenêtre, ramasses un bouquin que tu ensorcelles d’un duro avant de le jeter dans la vitre qui se casse. Tu fais passer les filles devant toi et t’engouffres juste à temps avant que le plafond ne s’effondre. Vous regrettez aussitôt d’être sortis lorsque vos yeux se réhabituent à l’obscurité et aux gerbes magiques qui fusent dans tous les sens. Tu remarques ma silhouette verdoyante flotter un peu plus loin, éclairant le visage terrorisé de Sasha. « Par Merlin … » Tu te fiches de savoir comment elle t’a retrouvé -il faut croire que ses tatouages ne t’avaient pas oublié, eux. « Il faut qu’vous trouviez un portoloin pour qu’on se tire d’ici ; ou même ton elfe de maison ! Les rebelles nous accueilleront ! » Enfin … pas ceux qui étaient actuellement en train de tout réduire en cendres. « Partez d’vant, j’ai oublié quelqu’un ! » Comme si tu ne venais pas de pester contre Callie pour avoir fait la même chose … Tu contournes le manoir et cours en direction de Sasha qui reste bloquée devant deux corps à terre. Avec horreur, tu constates que l’un d’eux est … toi. Te remémorant ce cours de Défense douloureux, tu établis aussitôt un lien. Et l’Epouvantard aussi, puisqu’il se change en ce que tu craignais le plus au monde … Tu fais maintenant face à TON PERE et une deuxième Sasha, tous deux tremblants qui te dévisagent, l’air hagard. « Celle de droite, Arnie, la vraie Sasha est à droite ! » vociféré-je. Mais tu ne m’écoutes plus, effondré, la main fébrilement tendue vers celle qui l’attrapera en premier. « C’est pas réel... tout ça n’est pas réel… » Et il est impossible de savoir si tu murmures ça pour rassurer Sasha ou pour toi.
- Spoiler:
arnie et la petite bande s’extirpe du manoir davis, arnie les lâche pour aller chercher sa mère restée en arrière et tombe sur son épouvantard.
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| you better run25 SEPTEMBRE 2003 ; Event 11
(music)Don't get in, grogne la louve, irritée et anxieuse. Mais Blair ne recule pas assez vite, les doigts fins mais incroyablement forts de l'elfe sont déjà autour de son poignet pour l'attirer à l'intérieur. Et pour une fois, Merlin, Blair est totalement d'accord avec la louve : il ne faut pas rester à l'intérieur. Non seulement, ça ne sert à rien ; elle a déjà vu certains des Belliqueux dehors, elle les connait. Mais en plus, Blair préfère s'enterrer ailleurs qu'avec Callie, qu'avec Arnie qu'elle a reconnu un peu plus loin aussi. L'amertume lui envahit la bouche quand elle le réalise ; et c'est une surprise, et en même temps, ça n'en est pas vraiment une. Blair s'est toujours dit qu'elle serait contente de les revoir, Callie, Arnie et Damian. Toujours. Parce que ce serait de sacrées retrouvailles, pas vrai ? Mais c'est exactement ça, le problème. Ils se retrouvent alors qu'ils s'étaient promis de ne pas se séparer. Ils se retrouvent parce que ces trois-là ont tous fini par la laisser seule. « C'est comme ça qu'on fait » Blair grogne. Littéralement. Et pas à cause de la douleur qui irradie dans son dos quand elle s'écarte de Callie après leur chute. Le petit ton prétentieux de Callie, c'est ce même ton qui la faisait rire pendant les disputes d'autorité entre C et D. Mais, aujourd'hui, il charrie beaucoup plus que juste les bonnes notes de Callie. Ca suinte de ce que Callie a vécu, et pas Blair. Ca exhale des abandons de Callie pour aller fréquenter avec le groupe de gens cools et convenables en laissant Arnie et Blair seuls.
Blair ne prend même pas le temps d'être impressionnée par l'aérokinésie. Dans sa tête, la louve hurle qu'il faut sortir et sa panique se diffuse, ramène à la surface des souvenirs de labyrinthe dont elle se passerait bien. C'est sans vraiment mesurer sa force lycane qu'elle tire sur le bras de Callie pour l'aider à passer la fenêtre, puis qu'elle enroule ses doigts autour de ceux d'Arnie, le faisant sortir à son tour. « Il faut qu’vous trouviez un portoloin pour qu’on se tire d’ici ; ou même ton elfe de maison ! Les rebelles nous accueilleront ! » « C'est bon, je sais. » Claque Blair, impatiente. Les rebelles, elle vit avec, merci bien. Ceux qui sont partis n'ont rien à lui apprendre à la vie. « Partez d’vant, j’ai oublié quelqu’un ! » « Bordel mais ! » Sérieusement ? Lui aussi ? Un instant, elle hésite à lui emboiter le pas. Au cas où il lui arrive quelque chose, qu'un Belliqueux lui tombe dessus - WHO FUCKIN' CARES, GET OUT ! Blair frissonne, les articulations de ses doigts blanchissent sous la pression alors qu'elle ravale la brûlante envie de fuir de la louve. C'est nouveau, c'est difficile. D'ordinaire, les instincts lupins sont moins forts, ne la mordent au creux du ventre qu'à l'approche de la Pleine Lune. « Enfile ça. » Aux mots difficiles se joignent les gestes raides qui retirent le sweat un peu boueux et totalement has been avant de le tendre à Callie. « Enfile ça., grince-t-elle agacée par l'empressement de la louve autant que par Callie qui fait brusquement moins la fière : On va lui courir après mais avant, tu enfiles ça par dessus tes vêtements, il y a comme de l'envie dans le regard qui reconnait la tenue vue dans un magazine quelques semaines plus tôt et elle s'en giflerait alors elle ajoute : Tu ressembles tellement à une de ces filles. Même si on trouve une sortie, ils t'attaqueront à vue sans se poser de questions. »
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| | | | | event #11 (herpo) ► They want to put an end to this | |
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