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sujet; HELL - LES MÔMES S'ÉDUQUENT SEULS COMME DES BRUTES PARFOIS |
HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Hellebora Hell MurdockC’est pas juste, les laisse pas t’enterrer, t’as qu’une vie❝ On ‘sfait tous rouler, j’suis pas crédule❞War Criminal ; Inventée☇ pseudo complet & surnom(s) ; Hellebora. Comme la fleur aux multiples coloris dont les familles ornent les cheminés à la période de Noël. Une fleur qui se veut poétique, en soit. Une plante qui se veut également terriblement toxique, mortelle. L’ingestion provoque vomissements et suffocations, l’empoisonnement létal provoque un arrête cardiaque sur le champ. Tu hais ce patronyme mielleux que ta mère trouvait charmant en te le donnant – sûrement ignorait-elle le poison que renfermait cette plante, le poison qu’elle implantait en toi en te nommant ainsi. Hell. Comme t’ont toujours surnommée tes petits frères. Tu ne te présentes plus qu’ainsi désormais. Depuis combien d’années n’as-tu pas entendu quelqu’un t’appeler Hellebora ? Tu chéris ce patronyme, patrimoine de celle que tu es devenue, de l’enfer que tu représentes, du monstre qui sommeille en toi et que tu enlaces un peu plus chaque jour. Murdock. Comme cette famille de sang pur irlandaise. Un peu trop pure pour ne pas être souillée par des mariages incestueux qui ont fait tomber sur la famille la folie, la violence, la colère. Oui, tu es bien une Murdock. The Butcher. Comme un hommage au massacre que tu as laissé derrière toi pendant la guerre. Un surnom sanglant, reflet de tes exploits, que te donnent ceux que l'on nomme désormais les héros de guerre. Il te plait, ce surnom. ☇ naissance ; 6 août 1974, dans le manoir familial à Antrim, situé prêt de la Chaussée des Géants. Vous serez cinq à naître entre ces murs, mais tu seras la première à souiller les draps de ta mère de sang. ☇ ascendance; Aussi bleue que possible. La famille Murdock a toujours veillé à ce que son sang soit pur, quitte à se marier entre cousins. Si c’est pas beau ça. ☇ métier ; Ancienne espionne pour le gouvernement de Voldemort - Actuellement prisonnière par le nouveau gouvernement. ☇ camp ; Tu es littéralement dévouée au Seigneur des Ténèbres. Tu pourrais perdre la vie pour son idéologie, sa personne, son combat. Tu fais tout pour rester dans ses bonnes grâces et obtenir sa fierté. Oui, ce serait magnifique qu’il soit fier de toi. ☇ réputation ; Tu étais la gamine réac qui s’énerve pour un rien, celle qu’on n’osait pas trop approcher de peur de s’en prendre une, celle qui vulgairement fumait ses clopes dans l’enceinte de Poudlard et crachait à la gueule des enseignants, celle qui troublait les petites hétérosexuelles par son apparence androgyne. Aujourd’hui, tu n’es pas si différente. Tu as appris à te contrôler dans la plupart des cas, mais on n’est jamais à l’abri d’un coup plus rapide que ton temps de réflexion, tu as peut-être calmé ton insolence mais tu n'as jamais pu mettre de côté la grossièreté et la violence. Mais on se méfierait presque plus de ton existence que de ton tempérament impulsif. Une métamorphomage si dévouée à Voldemort, ce ne peut être que dangereux. On te nomme aujourd'hui the Butcher, suite au massacre de rebelles auquel tu t'es adonnée pendant les quelques mois de luttes acharnés contre la résistance. ☇ état civil ; Baiseuse d’hétéros. ☇ rang social ; Ta famille appartient à l’élite sorcière irlandaise, bien que souvent considérée comme une lignée de rachetés. Toi, tout ce que tu es, c’est serviteur de Lord, c’est tout. ☇ baguette ; En bois d’acajou, cheveu de Vélane, 25,5 centimètres, très rigide. ☇ épouvantard ; Ironiquement, Voldemort décédé et la chute de son empire. ☇ risèd ; Ton crush de jeunesse. ☇ patronus ; Tu as oublié. ☇ particularités ; Tu es métamorphomage, particularité reçue comme une malédiction par ta famille, comme une bénédiction par toi. C’est un élément propre à ton identité, à celle que tu était, es, seras. Tu ne pourrais imaginer ton existence sans ce don précieux qui t’a permis de te rapprocher du Lord et de recevoir la marque. Tu en as toujours abusé, dès ton plus jeune âge pour amuser la galerie, puis pour satisfaire tes intérêts, et enfin pour satisfaire ceux de ton Seigneur. Il est ton passé, ton présent et ton futur. Tu es passée par beaucoup de souffrance et de solitude pour le maîtriser, mais tu n’as jamais vécu cela comme un sacrifice, simplement une étape nécessaire pour être accomplie. Aujourd’hui, tu le maîtrises à la perfection et a développé une certaine capacité d’analyse qui te permet de cerner quelqu’un au plus vite et de prendre son apparence rapidement, ce qui t’est très utile lors de missions d’infiltration. Si tu as atteint un tel niveau, c’est bien parce que tu n’avais pas le choix. Et si tous les jours ton corps te fait affreusement souffrir, c’est pour assouvir les désirs du Lord. ☇ animaux ; Personne n’oserait te confier un animal, quelle idée.
| ☇ Avis sur la situation actuelle : Depuis qu’Il t’a trouvée, désœuvrée, en colère et qu’Il a apaisé tes souffrances inavouées, tu ne jures plus que par Lui. Tu cries haut et fort ton amour pour ton Seigneur, seul leader légitime du Royaume Uni. Si les amis de Max pensent avoir la moindre chance de mettre à terre un sorcier et un gouvernement aussi puissants, ils se foutent le doigt dans l’œil. Alors tous les moyens sont bons pour fermer la gueule de ces rebelles écervelés qui ne comprennent pas la supériorité de Voldemort. Tu te dévoues volontiers pour leur rentrer ça dans le crâne à grands coups de poing énervés. Car tout opposant à ta pensée laisse supposer que tu as tort, que tu t’es trompée de chef, et que cet être revenu d’entre les morts que tu adules depuis des années n’est pas aussi légitime que tu peux bien le croire. Alors ça te met en colère contre ces gamins réunis à Poudlard, et ça renforce ton soutient pour le gouvernement. Tu donnes ta vie au Seigneur des Ténèbres, tu te laisses crever petit à petit à force d’utiliser ton don à sa demande, simplement pour sauver son idéologie. Et rien ne pourrait te rendre plus heureuse. Ta souffrance te rappelle tous les jours du rôle que tu as joué pour voir Voldemort au pouvoir, et du rôle que tu joues pour écraser ces cafards de sang-mêlés qui veulent te prendre ce que tu chéris le plus.
Et aujourd'hui, plus rien n'a de sens. Car ton Seigneur est parti, car tu es enfermée dans cinq mètres carré dans une cellule du ministère, car tu n'a aucune chance de t'échapper à l'heure actuelle. Tu rumines ta rage et ta colère contre votre défaite, contre la mort de celui à qui tu as tant donné, et qui t'a tant apporté ces dernières années. Et tu souffres d'autant plus de savoir que tes ennemis ne t'épargneront pas, pour le rôle que tu as joué ces derniers mois, ces tâches de sang que tu as laissé sur ton passage. Alors tu attends en hurlant dans ta cellule, c'est tout ce qui te reste à faire anyway. |
☇ Infos complémentaires ; MÉTAMORPHOMAGIE. Ce don fait partie de ta vie depuis toujours, et a défini une bonne partie de ton parcours. Tu as tout donné pour le maîtriser à la perfection, ce que tu peux prétendre aujourd’hui. Oui, tu es une redoutable métamorphomage qui a affiné son sens de l’observation au fil des années, et qui est capable de rapidement cerner une personnalité et d’en prendre l’apparence. Elle a surtout été l’élément qui a attiré le Seigneur vers toi, et qui t’a permis de devenir l’une de ses plus loyales death eaters. Ton don était au cœur de ta profession, puisque tu étais espionne pour le gouvernement de Voldemort, avant de te faire enfermer pour crimes de guerre. Tu la maîtrises au point de faire une réelle distinction entre Hell, et ceux que tu incarnes. Lorsque tu prends une identité, tu quittes intégralement ce que tu es pour de glisser dans la peau d’un personnage, laissant un temps de côté le flot de tes pensées. Mais ce don t’a aussi apporté de nombreuses souffrances physiques, emprisonnant tes membres d’une douleur comparable à nulle autre. Et la situation ne s’est pas arrangée depuis que tu loges dans ta cellule microscopique. COLÈRE ET VIOLENCE. Les deux adjectifs définissant le nom Murdock. Tu as hérité des deux, évidemment. Depuis ta plus tendre enfance, tu as une attirance perverse pour ce qui relève du morbide et du sanglant. Et lorsque torturer les pauvres rats trainant dans ta cuisine ne suffit plus, tu passas aux humains. Donner la mort ne te dérange pas, et te procure même un certain plaisir malsain que tu laisses transparaître par tes rires hystériques. Tu n’hésites jamais, jamais, à te servir de tes poings pour remettre quelqu’un à sa place – et tu es par ailleurs dotée d’une force physique impressionnante pour ton gabarit. La violence coule dans tes veines, soutenue par une colère constante qui paralyse tes neurones bien trop souvent. Tu es une boule de nerfs, toujours prête à imploser aux visages de ceux qui te cherchent – et c’est bien pour cela qu’on évite même de trop t’emmerder. Ou même de te parler. On ne compte plus les quelques remarques que tu as pu prendre personnellement, les « eh t’as dit quoi là ? » emprunts d’amertume, suivis d’un plaquage contre le mur, pour trois fois rien. ANDROGYNIE. La famille Murdock enfantant exclusivement des mâles, ta naissance fut un affront à la génétique familiale. Ainsi, cette dernière décida de te doter d’un visage particulièrement androgyne, parce que, hein, faut pas rajouter quand même. Si tu as hérité des trains fins de ta mère, on ne peut que constater la masculinité de tes expressions faciales. Tu n’as jamais pleinement ingurgité d’être catégorisée comme fille, puis femme, et a ainsi toujours joué sur ton androgynie. Tu portes les cheveux courts, tu as toujours eu une démarche et une intonation masculine, et tes vêtements sont souvent trouvés au rayon homme. Et pourtant, on ne peut nier la féminité qui se cache dans tes yeux, dans ton sourire. Ainsi, plus qu’une femme reniant sa féminité, tu es plutôt un être humain savourant son androgynie. HOMOSEXUALITÉ. Depuis l’enfance, tu es attirée par les femmes. Tu n’as jamais cherché à le cacher, ni auprès de ta famille, ni auprès de ton entourage. C’était une évidence, et tu ne comprenais pas pourquoi l’on cherchait bien souvent à te diriger vers des hommes – qui étaient des partenaires de bagarre, pas des partenaires de jeu, c’est tout. Pauvre de toi, il semble que ton cœur penche toujours pour des femmes hétérosexuelles. Tu es plus attirée par les petites blondes aux cheveux longs qu’aux brunettes aux cheveux courts, comme toi. Ton androgynie aidant souvent à faire pencher les curieuses de ton côté de la force, tu dois avouer que tu t’es tout de même par moment pris des refus secs. TATOUAGES. Entre l’adolescence et tes années de vagabondage, tu as couvert une bonne partie de ton corps de tatouages magiques. Ils sont si nombreux qu’ils seraient difficiles à tous nommer – les plus notables étant le visage de l’homme que tu aimais emprunter ouvrant et fermant les yeux, des bouches hurlant sur tes jambes, un dragon se resserrant sur ton poignet, l’inscription « just hate » dansant sur tes doigts, un masque de théâtre rigolant sur tes fesses, et bien d’autre encore. Ils font tous référence à des émotions ressenties à des instants T, mais surtout à des identités que tu as pu emprunter des personnages que tu as incarnés. Encrer la métamorphomagie dans ta peau est quelque chose d’important pour toi, et tu ne regrettes absolument aucun de ces tatouages. Si tu as un jour la chance de sortir de ce trou à rat, tu songes à te faire tatouer un hellébore dans le cou, la fleur toxique que t’as donné ta mère pour nom. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Jool. J'ai 20 ans, je viens de la région parisienne et j'ai connu le forum via Gégé, encore et toujours. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 3 jours sur 7. Un dernier mot ? JE SUIS DE RETOUR POUR VOUS JOUER DE MAUVAIS TOURSApprouvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Hell H. Murdock le Sam 31 Déc 2016 - 0:02, édité 8 fois |
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HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| La loi du minimum J'veux qu'on m'donne tout c'que j'aurais dû avoir❝ J'compte pas stagner, frère ❞1982 - Manoir Murdock, Irlande « … Il s’approche, tout doucement. Il fait nuit noire, le vent glacial de la nuit lui fouette le visage. Il n’y a pas un bruit dans le quartier, les villageois dorment tranquillement. Et il s’approche, il s’approche… » Malcolm enfouit sa tête sous la couverture, alors que Maximus mord l’oreiller de toutes ses forces. Bacchus, quant à lui, est assis à l’avant du lit, roulé en boule. Les trois garçons tremblent de la tête aux pieds, et se collent entre eux pour ne pas céder à l’effroi. « Il ouvre la porte doucement, hiiiiii, dans un grincement terrible. Il se faufile dans l’ombre… » Tu t’agites derrière le drap tendu face à toi. La pièce est plongée dans la pénombre, et seule une petite bougie flottant dans l’air permet d’apercevoir ta silhouette en contre-jour, agrandie par la lumière. Tu fais mine d’avancer à pas légers, imitant le monstre de ton histoire. Alors, tes doigts s’allongent pour former de longues griffes menaçantes. « Je crois que je vais me faire pipi dessus... », murmure Malcolm à son frère et son cousin. Tu ignores la remarque du bambin et continue ta comédie. Tu t’accroupis sur le sol froid de la chambre, et hume bruyamment l’air. « Il renifle pour repérer sa proie. Elle est toute proche, il le sent. Alors, il monte l’escalier… » Tu te relèves peu à peu, imitant la montée des marches, et faisant avec ta bouche les bruitages de grincements. Tu jubiles, et tu es bien heureuse que ce jeu se fasse derrière un drap, car les garçons pourraient observer le sourire sadique et excité sur ton visage enfantin. Tu déformes encore plus tes doigts, en faisant de véritables griffes animales. Tes frères, ainsi que ton cousin, poussent des gémissements de peur de l’autre côté du tissu. « Il ouvre la première porte. Sa proie dort, paisiblement, allongée sur son lit et… » Soudain, tu soulèves le drap et te jette sur le lit en hurlant. Ton visage a pris des traits cauchemardesques, proches de ceux des ces affreux gobelins que tu aperçois parfois dans le journal de ton père. Tu as étendu tes cheveux noirs jusqu’à tes pieds, renforçant l’image d’horreur que tes frères et ton petit cousin découvrent. Malcolm, Maximus et Bacchus se sauvent du lit en courant et poussant des cris d’effroi, mi-amusés mi-terrorisés. Tu leur cours après, dans ton apparence monstrueuse, te déchaînant complètement. « IL LUI ARRACHE LES TRIPES ET LES BOUFFE D’UN COUP. LE SANG GIGLE SUR LES MURS ET IL LUI CRÈVE LES YEUX, ILS EXPLOSENT PARTOUT. ET D’UN COUP DE POING… » « Hell, arrête ! » « IL LUI DÉFONCE LE CRÂNE ! » « HELLEBORA, ça suffit maintenant ! » Tu retrouves dans l’instant ton apparence normale et tournes la tête vers la silhouette qui se tient dans l’encadrement de la porte. Tu es accroupie, un bras en l’air, prête à bondir sur Maximus qui s’est réfugié dans un coin de la pièce. Tu t’arrêtes dans ton mouvement pour te redresser et lâche un long soupir. Ta mère n’a jamais aimé ce jeu qui consiste à flanquer une trouille pas possible à ton audience, soit tes frères et ton cousin, et à libérer ton imagination morbide. Elle ne comprend pas que ce jeu maintient un lien fort avec les petits garçons, et que vous en avez tous besoin. Non, elle se contente de secouer la tête avec un air désapprobateur et un regard noir que tu lui rends avec insolence. Tes cheveux virent au rouge, ce qui énerve encore plus ta pauvre mère, qui te saisit par le poignet pour te traîner en dehors de la chambre des garçons. « Non, ce n’est pas un jeu. La dernière fois, Malcolm a mouillé son lit. C’est ça que tu veux, faire pisser les petits ? Tu es la grande, à toi de montrer l’exemple. Va plutôt jouer avec tes poupées, comme les filles de ton âge. » A l’évocation des fameuses poupées, ce sont tes yeux qui deviennent rouges. Tu te débats et arrives à te libérer de l’étreinte envahissante de Helena Murdock. Tu la détestes, alors tu lui offres un coup de pied dans le tibia avant de t’enfuir vers ta chambre, le visage écarlate. Tu hurles de rage et d’injustice. Et tu refermes avec violence la porte derrière toi, une expression de folie dans le regard. Ainsi, tu es seule avec les millions de poupées que ta mère a cru bon d’installer dans ta chambre. Elles sont partout, sur le lit, les commodes, les étagères, même au pied du sommier, sur le rebord de la fenêtre et près du miroir. Alors, tu sautes sur ton lit, enfouis ton visage dans l’oreiller, et cries jusqu’à t’endormir. Tu sais que ton père te réveillera bientôt, ceinture à la main, pour te punir de l’affront que tu as fait à ta mère, mais ça ne fait rien, les bleus, ça part vite. La colère, moins.
Le manoir Murdock se veut imposant et luxueux. Situé dans le Antrim sorcier, il se dresse derrière un portail sombre et une allée mal entretenue. Alors, imposant, oui, mais à l’allure luxueuse, pas tant que ça. Surtout lorsqu’on s’y penche un peu plus pour observer qui y vit. Malcolm Sr. Murdock donna naissance à deux fils, Aaron puis Charles, qui, plutôt que de se battre pour la demeure familiale, décidèrent de s’y installer tous deux avec leur épouse respectives à la mort de leur père. Loin de manquer de place, les deux petites familles se répartirent l’aile est pour l’aîné, l’aile ouest pour le cadet, et la partie centrale comme lieu de vie commune. Tu es arrivée bien vite, ton père désireux d’offrir au nom Murdock un héritier supplémentaire. S’il ne cacha pas sa déception face à la naissance d’une fille, il explosa de fierté lorsqu’on découvrit ton don pour la métamorphomagie. Oui, il fut un temps où il partait de toi comme de Merlin, tu te rends compte. Ça te fait bien marrer hein de te rappeler ça. Tu te rappelles aussi la naissance de Bacchus, toute petite chose étonnée lorsque tu te penchas pour la première fois sur son berceau. Parmi toutes les choses que tu avais vu jusque là, tu n’en avais jamais vu une aussi fascinante. Tu avais trois ans, et tu ne l’as plus lâché d’une semelle. Tu ressentis quelque chose de différent à la naissance de tes petits frères, Maximus et Malcolm Jr., un an plus tard. Tu les as aimés au premier regard, c’est un fait – d’avoir d’un coup deux petits êtres identiques qui t’aduleraient ainsi, c’était enivrant –, mais la petite Hell de quatre ans désormais les considèrera comme les valets du roi, et Bacchus comme le second du roi, c’est tout, cette simple différence. Quant à la naissance de Finn, elle fut un peu de trop : ta troupe était déjà complète. De toute façon, le jeune frère de Bacchus vous rendit bien ce manque de considération, puisqu’il ne traînera que peu dans vos pattes. Vous auriez pu être de parfaits gamins. C’est vrai, vous auriez pu vous asseoir dès qu’on vous le demandait, vous auriez pu ne pas vous rouler dans la terre après votre bain, vous auriez pu être conciliants et aimables, vous auriez pu ingurgiter l’éducation stricte de vos parents de cette grande famille irlandaise, vous auriez pu ne pas taper tout ce qui bougeait, vous auriez pu avoir votre langue dans votre poche et docilement obéir aux autres. C’étant sans compter ta bougeotte contagieuse, ton envie de braver l’interdit, d’aller toujours plus loin, et de pousser à bout tes parents démunis face au petit diable que tu devenais, puis que tu es réellement devenue. « Hell, je ne suis pas sûr que… » Tu ignores les molles protestations de Bacchus, qui de toute façon est toujours à deux doigts de se faire dessus, mais qui te suit tout de même jusqu’au bout de tes conneries. Armée d’un balai brosse, tu progresses doucement dans l’ombre de l’arrière-cuisine, ton cousin sur les talons, s’accrochant fermement à son plumeau. « Mère a bien dit qu’elle voulait s’en débarrasser au plus vite, non ? Eh bien on va lui rendre service. » Ton nouveau jeu n’est pas au goût de tout le monde, mais il créée en toi une euphorie sans précédent. La chasse n’a jusque là abouti sur rien, mais tu espères bien que cette fois-ci elle sera concluante. Il te semble entendre un grattement dans le coin de la pièce, et tu te retournes vers Bacchus, un sourire d’excitation déformant ton visage déjà androgyne. Tu lui fais signe de se taire en plaçant ton doigt devant ta bouche, et tends l’oreille. Tu n’as pas rêvé, tu as bien entendu quelque chose. Cette fois-ci, ce sont des pattes qui s’activent sur le carrelage froid de la cuisine, et qui se dirigent vers la grande fenêtre devant laquelle dansent des particules de poussières, révélées par la faible lumière filtrée par la saleté des carreaux. Tes cheveux abandonnent leur noir de jais pour trouver une couleur plus chaude, provoquée par la tension dans laquelle tu te trouves. Tu as toujours été très intense, dans tout ce que tu fais. Et cette chasse à la vermine te met dans tous tes états. Et si tu en attrapes vraiment un ? « Et si on se fait mordre ? » Tu intimes plus fermement à ton cousin de faire le silence, par un « la ferme » sec et concentré. Désormais à quatre pattes, tu te rapproches du meuble positionné sous la fenêtre et colle ta tête au sol pour en observer le dessous. Alors, tu le vois, ce petit rat recroquevillé contre le mur, tremblotant face à l’immense œil bleu qui le fixe avec excitation. « OH PURÉE y’en a un là ! » Alors Bacchus resserre un peu plus son étreinte sur le plumeau, et t’adresse un hochement de tête pour te signifier qu’il est paré à l’attaque. Tu te relèves d’un bond et donne un grand coup de pied dans le meuble en ricanant. Alors le pauvre animal sort de sa cachette, absolument paniqué, mais pas assez réactif pour éviter le grand balai brosse qui s’abat sur lui en un instant. Tu entends un craquement répugnant émaner de ton arme de fortune, et, sans trop savoir ce qui se déclenche dans ton cerveau, tu abats une seconde fois le balai sur la carcasse du rat. Puis une troisième. Puis une quatrième. Puis une dixième, avant de t’arrêter, en sueur, le visage crisper, pour admirer ton œuvre. Tu penches la tête pour mieux observer la petite flaque rougeoyante dans laquelle baigne une multitude d’organes à vifs, de morceaux indéfinissables. « Hell, c’est dégueulasse. » « Non, c’est magnifique, Baba. » ❝ J'pourrai décoller sur ma voie ❞Poudlard (1985)« Mais ça va durer combien de temps ? » « Ben sept ans, a priori. » « Et t’es contente de partir ? » « T’es sérieux quand tu poses cette question ? J’en peux plus d’être ici. J’ai cru que ça n’arriverait jaaaaaamais, mais regarde-le, mon ticket vers la liberté ! Comme ça père et mère auront plus d’emprise sur moi, zéro, j’pourrais être la vraie Hell. » « Enfin, tu sais, il y aura des adultes là-bas aussi, tu pourras pas faire c’que tu veux. » « Est-ce qu’ils me mettront des coups de ceinture ? Non. Est-ce qu’ils m’empêcheront d’utiliser mon don comme je le veux ? Non. Est-ce qu’ils… C’est quoi cette tête ? » « Mais Hell, qu’est-ce que j’vais faire moi quand tu seras partie à Poudlard, hein ? Ça sera moi le nouveau plus grand, ça sera moi à qui oncle Aaron donnera des coups. » « Déjà, mon père te touchera jamais, et il touchera jamais ton frère non plus. Ensuite, oublie pas Max et Malcolm, tu seras jamais seul Bacchus, genre jamais. Les twins seront avec toi H24. » « Mouais, c’est pas comme toi. » « C’est presque comme moi. » « Non. » « Fais pas ton bébé, ça m’soule. » « … Et tu voudrais aller où ? Enfin, dans quelle Maison ? » « Franchement si je pouvais être à Serpentard comme mes parents, ça serait le feu. Il paraît que ce sont les élèves les plus intelligents, d’après mon père. Moi, j’suis intelligente aussi. » « Tu rentres bientôt ? » « Fin décembre, pour les fêtes, je crois. Mais arrête de t’en faire, dans trois ans, on sera à nouveau réunis. » (1987) Le vert te va si bien, et tu le portes avec tant de fierté. Tu te sens comme jamais tu ne t’es sentie, parmi les gamins les plus fourbes, et surtout les plus purs de l’école. Si tu t’attendais un jour à être d’accord avec ton père. Serpentard est réellement le foyer des esprits les plus nobles, les plus malins, et les plus en accord avec ce que tu es. Tu es à ta place, et jamais tu n’as osé ressentir cela. Les cheveux courts et en bataille, tu déambules fièrement dans les couloirs de Poudlard, une cigarette maladroitement plantée entre les lèvres. Cela te vaudra une nouvelle retenue, une demi-douzaine de parchemins à recopier, comme la dernière fois, mais tu n’en as rien à foutre. Tu as treize ans, le monde entier est à ta portée, et tu ne veux plus te défaire de cette image de graine de racaille que tu as adopté dès ton premier jour à l’école des apprentis sorciers. Déjà deux ans que tu foules ce territoire qui est tien, et déjà deux ans que tes camarades ont appris que tu es particulièrement folle. Tu n’en as pas conscience, tu les aimes tous de ton amour énervé et prétentieux, et ils ne te rendent que regards mal à l’aise et souvent peur. Tu penses être admirée pour ton attitude désagréable, pour ton insolence, et si c’est le cas pour une partie de tes camarades de Serpentard, c’est tout l’inverse pour le reste de Poudlard. On t’évite, on évite ton regard, on évite tes crises d’implosion qui finissent souvent en bagarre générale, on évite ta grande gueule et la vulgarité avec laquelle tu parles. C’est fou, que tu prennes ce mépris pour de l’admiration – la vérité Hell, c’est que tu n’as jamais su redescendre de cette profonde admiration qu’avaient pour toi tes frères et ton cousin, et que tu as l’impression de lire cela chez les autres. Mieux valait-il que tu restes dans ton petit monde, que tu ne découvres pas les limites de ta réputation et de l’idée que tu avais de toi. Tu passes une main dans ta tignasse courte, et l’observes gratter sa plume sur son parchemin. Quand elle se concentre, elle sort toujours un bout de sa langue sur le coin de sa bouche, et cela provoque en toi un sentiment violent que tu ne connaissais pas jusqu’alors. Sa longue chevelure blonde s’écrase lourdement sur ses épaules frêles, que tu as envie de serrer si fort contre toi. Elle est sublime, avec ses grands yeux bleus et son sang-pur, sa voix fluette et son rire féerique. C’est ça, elle est une fée. Tu le sais, tu l’as bien vu, à travers ces longues heures à l’observer dans la bibliothèque. D’ailleurs, tu n’as jamais autant fait semblant de travailler. Mais tu ne peux t’en empêcher, d’y retourner tous les jours pour voir Anna la petite Serdaigle coincer sa langue au coin de ses lèvres pour mieux se concentrer. Et ce qui fait encore plus battre ton cœur, c’est de savoir que, puisque ce monde t’appartient et que rien ne te résiste, elle ne te rejetterait jamais. La jolie blonde lève les yeux un instant, et croise ton regard indiscret – ton visage se teinte d’un rouge terne de honte. Mais, alors que tu imaginais la voir ignorer ce bref échange visuel, elle te sourit – et tu n’arrives pas à contrôler ton émotion : à la pointe de tes cheveux de devenir rouges. Tu baisses le regard sur ton parchemin et serre les poings tant tu es décontenancée par ce sourire. Pourquoi a-t-elle sourit ? Est-ce qu’elle… Est-ce qu’elle veut que tu viennes lui parler ? Oui, tu crois que c’est ce qu’elle veut. Oui, allez, Hell. Tu vas aller la voir, juste papoter de ce qu’elle fait, juste pour savoir, juste pour… Tu te lèves maladroitement, bruyamment, et quelques têtes juvéniles se tournent vers toi, visiblement agacés que tu te fasses remarquer dans un lieu demandant discrétion et silence. Mais tu n’en as que faire, le sang bat dans tes tempes, et c’est une goutte de sueur coulant le long de ta nuque que tu t’approches de la table d’Anna, le regard planté sur le sol. Tu lèves les yeux sur la petite blonde, qui t’offre un regard interrogateur. À ses côtés, deux minettes insignifiantes aux fronts et cheveux gras, qui te dévisagent comme la peste. Complètement pétrifiée par les billes bleues de l’élue de ton cœur, tu bafouilles un maladroit « Ah, hum, salut. J’me disais que, p’t’être, enfin, tu sais. T’es super mignonne. » Et l’intéressée te répond par un silence froid, interrogateur. Il ne faut pas lui en vouloir Hell, tu sais. Toutes les petites filles de treize ans ne sont pas prêtes à accepter un tel compliment incertain, et encore mois de la part d’une autre petite fille. Mais le silence te met mal à l’aise, t’énerve, alors tu t’embrouilles encore plus « Enfin, ce que je voulais dire, c’est que… Parfois je te regarde et j’me dis qu- » « Oh mais dégage Hell, you creep » lâche l’une des dindes, ce qui déclenche un gloussement général des tablées environnantes. De Anna. Elle te glousse au visage. Elle te glousse au nez la PUTE alors qu’elle voulait que tu viennes lui parler. Cette grosse CONNASSE de petite BLONDE de MERDE qui t’humilie devant TON royaume. Tu ne contrôles plus rien, tu fronces les sourcils et c’est cette fois l’intégralité de ta tignasse qui vire au rouge. Mais pas le rouge terne de la honte, le rouge vif de la colère. Qu’elle CRÈVE. Alors, tu ne trouves rien de mieux que te s’emparer de son parchemin si soigneusement tenu, et de le déchirer en mille morceaux devant ses grands yeux DÉBILES. « T’as qu’à CREVER, bitch ». Aucune fille ne se foutra plus jamais de ta gueule. (1990) Sa main aux articulations noueuses s’écrase sur la bouche de la jeune fille, lui intimant de se taire pour ne pas se faire repérer. Il s’applique, à coups de langue, aussi bien qu’il le peut entre les jambes de sa proie, l’entendant refouler quelques gémissements. C’est qu’il sait bien s’y prendre, avec ses conquêtes. Ses mains se baladent sur le corps de la blonde, et se perdent sur ses courbes généreuses. La petite se cambre dans un cri final, puis repousse la tête du jeune homme en remontant ses dessous. Il s’essuie grossièrement la bouche, et tu reprends peu à peu ton apparence. Anna soupire en voyant disparaître son don juan pour laisser place à l’adolescente grunge que tu es. « Hell, si tu pouvais éviter de… revenir toi, tout de suite après. » « Pourquoi ? T’assumes pas de te faire lécher par une meuf, hein ? » « Tu sais bien que c’est pas ça, mais… » « Si, si c’est ça. Sinon tu refuserais pas que j’le fasse quand j’suis moi. Ça m’dérange pas, t’es pas la seule, tu sais. » Tu ne pensais pas qu’elle tirerait cette tête, en découvrant qu’elle est loin d’être la seule à profiter de tes talents et de ces petits moments secrets dans les toilettes. Tu sais vite les repérer, les minettes en manque qui ne seraient pas contre une petite gâterie avec l’un des beaux gosses de Poudlard, même s’il ne s’agit que d’une pâle copie. Cela fait longtemps que tu t’en fous, de n’être qu’une pâle copie des fantasmes des gamines, tant que ça te permet de pécho. Certes, elles démentent presque toutes quand tu t’en vantes dans les couloirs de l’école, mais il y a des images que tu ne pourras pas enlever de ta mémoire – ni de leur mémoires, particulièrement lorsque tu reprends par inadvertance ton apparence réelle alors que ta tête est encore entre leurs jambes ; ça ne fait rire que toi. Les sorcières de Poudlard ont une conscience bien plus sale qu’il n’y paraît, et tu es la seule à détenir ce petit secret. « Si ça te dérange pas, alors. » Et Anna s’éclipse en une seconde, comme si ce moment n’avait jamais existé, comme si elle ne venait pas à toi régulièrement, aussi rebutée qu’intriguée par ce que tu représentes pour elle. Le sourire aux lèvres, tu sors à ton tour des toilettes et recoiffes négligemment tes cheveux noirs. Tu ne t’attendais pas, en sortant, à te faire rentrer dedans par un gamin projeté dans tes bras. Ni une ni deux, tu repousses le projectile dans l’autre sens, qui s’écrase au sol dans la seconde. « WOW IL S’PASSE QUOI LÀ ?! » que tu hurles, mi prise par surprise, mi amusée par la situation – ce n’est pas un secret, tu aimes quand il y a de l’action. La petite merde gisant sur le carrelage tente te se relever, mais c’est un pied déterminé qui lui fait replonger la tête vers le sol. Un bref regard te permet d’analyser la situation. Ton cousin Bacchus, son écharpe aux couleurs de Poufsouffle pendant autour de son cou, s’acharne à la force de ses poings déjà impressionnants pour son âge, sur un deuxième gamin qui bat des jambes comme un animal pour se libérer de son assaillant. Un troisième se jette sur lui, visiblement prêt à tout pour défendre son copain, et plaque ses mains sur le visage de Bacchus, dans l’espoir que cela représente une défense suffisante. Pas si mal, apparemment, puisque la victime en profite pour assener un violent coup à ton cousin, qui, assommé, tombe sur le derrière. S’il y a une chose à savoir sur les Murdock, c’est bien leur sens de l’honneur et de la famille. Jamais, jamais, tu ne laisserais qui que ce soit lever la main sur l’un des membres de ta famille. Ni une ni deux, tu enlèves ton pied du visage du premier petit, qui a pris la décision de ne pas se relever – good boy. Tu chopes par le col celui qui a osé frapper Bacchus, et le soulève pour le mettre au niveau de ton visage – oui, on sous-estime souvent ta force physique, et pourtant on ne devrait vraiment pas. « T’as une tête à vouloir connaître le goût d’la pisse toi. » « NON, je- » « Ah si, j’te promets que t’as cette tête là. » Tu pousses du pied la porte des toilettes, et entraîne le pauvre petit jusqu’à la première cuvette, avant d’y plonger sa tête jusqu’à la nuque. Il se débat comme un diable, hurlant sous l’eau et te donnant des coups de pied qui te font doucement rigoler. Lorsque tu le lâches finalement, il détale comme un pauvre animal apeuré, se cognant contre la porte, pour finalement disparaître en un instant. Tu exploses d’un rire hystérique, essuyant une petite larme au coin de ton œil bleu. Les mômes, c’est plus ce que c’était. Tu sors tranquillement, croisant le regard de Bacchus qui t’adresse un grand sourire, auquel tu réponds par un hochement de tête. Pas besoin de discuter, les mots, ça n’a jamais été votre truc. Alors que tu empruntes le chemin pour te rendre à la salle commune des Serpentards, une brunette de ton cours de Potions t’arrête, jetant des regards autour d’elle pour être certaine de ne pas être entendue. « Dis, Murdock, on m’a dit que… tu pouvais me rendre un service. » Et tu l’entraînes par la main dans les toilettes. ❝ Ça fait des années que j'gratte ❞Londres - 1993 Si Poudlard a été un temps une libération – rappelle-toi, ton « ticket vers la liberté », comme tu aimais dire – pour toi, l’école devint bientôt synonyme de contraintes, ennui, colère – encore et toujours. Les études, ce n’était pas fait pour toi, et rester assise des heures sur une chaise à écouter des sorciers séniles te dicter la même leçon qu’ils dictaient à leurs élèves il y a cinquante ans, cela de débecta bien vite. Les seuls cours que tu suivais attentivement furent ceux de Métamorphose – pour la raison évidente que tu étais une forme incarnée de métamorphose –, et ce fut d’ailleurs ta seule bonne note aux ASPICS. Oui, tu les passas, mais d’extrême justesse. De toute façon, qu’allais-tu en faire, hein ? Tout ce que tu voulais faire, c’était vivre de ta métamorphomagie. Tu le savais déjà petite, tu le savais déjà en faisant tes études, et tu le savais en les finissant. Malheureusement, une telle profession n’existait que dans ta caboche pleine de rêves. Alors, te voilà à récurer et servir de vieilles tables en bois souillées par des piliers de bar, histoire d’avoir assez de sous pour te payer un petit appartement à Londres. Tu as quitté l’Irlande, tu as quitté tes parents, tu as quitté tout contact avec tes frères – qui ont laissé grandir pour toi un sentiment désagréable, comme un arrière-gout amer sur le bout de la langue, se laissant gagner par les discours de honte de tes parents à ton égard ; et franchement tu t’en fous –, et ne garde de Murdock que le nom, la violence, et ton lien fort avec ton cousin Bacchus, qui termine ses études à Poudlard. Si tu as accepté de travailler dans ce bar miteux, c’est bien parce que c’était le seul à ne pas t’imposer le port d’une jupe ou d’un décolleté. Tu peux travailler en jeans et tee-shirt sans manches sans que l’on vienne te prendre la tête – et si quelques soulards ont réussi à percevoir la beauté de ton visage derrière tes traits durs et tes mots mâchés, tu les as envoyé bouler dans la seconde avec aigreur. Serveuse, oui, mais ce n’est que temporaire. À vrai dire, ce job de misère te permet de perfectionner ton sens de l’observation, ta perception des émotions humaines, tes différents personnages et personnalités. Il y a bon dans tout malheur. La seule et unique personne qui te permet d’avancer un peu, qui arrive à percer ta carapace pour laisser apercevoir un visage aimant et doux, c’est Anna. Tu n’as jamais réussi à la laisser sortir de ta vie, et inversement. Anna, elle est tout. Elle est ton maillon fort, la sorcière à la petite taille et aux aspirations démesurées, la blonde qui prendra le monde et qui a déjà envahi le tien depuis sept ans. Tu ne lui as jamais dit, mais tu l’aimes à en crever. Il y en a eu tant d’autres, des hétéros curieuses, troublées par ton androgynie – non tu n’as jamais réussi à tomber pour une vraie lesbienne, c’est con –, mais aucune n’a réussi à capter ton intérêt plus d’un mois. Anna, c’est différent. Elle a la douceur d’un ange et la détermination d’un diable. Elle est d’une bonté incommensurable, mais surtout, surtout, elle voit en toi plus qu’une jeune femme paumée, énervée et pressée. Elle a toujours vu plus, Anna, contrairement aux autres, et c’est peut-être pour cela que tu pourrais crever pour elle. Personne n’a jamais eu un regard si doux pour toi qu’elle. Ton cœur bat la chamade quand, la tête posée sur l’un de tes oreillers, elle te sourit, dévoilant ses petites dents aussi blanches que des perles. Si tu as acheté un lit double, c’est uniquement pour ses visites hebdomadaires. Les autres, elles ne passent jamais la nuit, ça te ferait chier de voir leurs gueules en te réveillant. Anna, tu voudrais qu’elle reste ici pour toujours, et tu lui dis à chaque fois qu’elle laisse son odeur dans tes draps. « Reste ici, pour toujours, steuplé ». Elle rigole faiblement et passe une main sur ton visage inquiet. Tu as toujours un visage inquiet, quand vous finissez de faire l’amour, car tu as peur qu’elle s’en aille, et pour de bon cette fois-ci. Tu la serres toujours très fort contre ta poitrine et jouant avec ses longs cheveux d’or. Mais aujourd’hui, tu ne la serres pas, car son regard est triste, pas doux. Pourquoi son regard est-il si triste ? Pourquoi elle ne rit que faiblement ? Pourquoi elle te caresse le visage, comme ça ? Pourquoi c’est elle qui finit par te serrer ? Pourquoi ? Tu sens la colère provoquée par l’incompréhension monter en toi. Les métamorphomages sont de fins observateurs, mais tu n’as jamais autant observé quelqu’un qu’Anna. Le moindre des changements dans son comportement te met en alerte – que dis-je, en panique. « Écoute, Hell, il faut qu’on parle. » Tu le savais putain, tu as fait quelque chose de mal, tu le savais, c’était SÛR. Elle se redresse pour enfiler ses affaires, et tu fais de même, le visage décomposé, incapable de dire quoi que ce soit. Tu attends que la massue s’abatte sur ta tête vide. « Je vais me marier, Hell. » Quoi ? Vous allez vous marier ? Mais c’est pas possible, pour deux filles, de se marier. Face à ton regard vide, elle ajoute : « Avec un homme. Avec Matthew Fawley, tu te rappelles, il était- » « Ouais ouais, j’sais qui c’est. » L’un des petits cons bcbg dont tu prenais parfois l’apparence pour plaire à tes proies. Un connard qui avait pour seule qualité d’être de sang-pur, comme Anna, mais comme toi aussi. « Nos parents ont arrangé cela, il y a des années. C’était prévu, je ne pensais pas que cela allait arriver si vite, c’est tout. » Tu n’as pas envie de hurler, tu as envie de pleurer. Depuis quand tu pleures, toi ? La tristesse, ça ne faisait pas partie de ton panel d’émotions. Pour qui elle se prend, pour te faire ressentir un truc pareil ?Tu es complètement vide, et elle se tient sur le pallier de la porte « Je suis désolée Hell, mais nous deux… Enfin, tu ne pensais quand même pas que ça allait durer pour toujours ? Merci, merci pour tout, Hell. » Et les larmes coulent sur tes joues, et tu enfouis ton visage dans tes mains, et tu secoues la tête, et tu ne comprends pas ce qui t’arrive. « Mais, je t’aime, moi ». Et l’amour de ta vie articule un dernier sorry avant de disparaître pour toujours.
Tu n’as pas mis longtemps à trouver son adresse. Les petits cons de son espèce, ça habite toujours à Herpo Creek. Tu tires nerveusement sur ta cigarette et craches au sol en franchissant le portail – pas très prudents, les Fawleys. Tes cheveux s’allongent, tournent au blond, tes traits bougent progressivement, jusqu’à adopter ceux d’Anna. Tu testes sa voix. Tu es elle, c’est bon. Elle remet en place une mèche rebelle, avant de tirer la cloche pour prévenir de son arrivée. Tu es un peu nerveuse, mais elle ne laisse rien transparaître. Elle est souriante, elle est fraîche, comme toujours. Un elfe timide vient lui ouvrir, et semble la reconnaître immédiatement, puisqu’il la salue avec la politesse et le respect qui caractérise sa race. Elle rentre donc dans la demeure en terrain conquis, un sourire satisfait flottant sur les lèvres. Elle suit le petit Elfe dans les couloirs de l’immense manoir, et tu commences à t’impatienter : les mains d’Anna tremblent. Tu te ressaisis rapidement, et elle retrouve son expression détendue. La chose la conduit jusqu’à une porte en acajou massif, et disparaît avant même qu’elle n’ait pu s’en rendre compte. Elle frappe, et cet enfoiré de Matthew lui ouvre, une lueur qui te déplait brillant dans ses yeux. Il regarde Anna avec un tel désir que tu en as la nausée, et lorsqu’il l’embrasse, tu manques de vomir. Mais tu fais bien attention à ne pas te laisser trahir : tu fermes les yeux un instant, et elle les ouvre à nouveau pour sourire à son prétendant. « Tu m’as manqué, mon amour » lui lance-t-il, comme une banalité dans son esprit, comme une bombe dans le tien. Mon amour ? Ils s’aiment ? ELLE l’aime ? ELLE L’AIME ET ELLE TE BAISAIT COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT ? DEPUIS QUAND ? POURQUOI ELLE T’A MENTI ? POURQUOI TU T’ES FOUTU DE MA GUEULE ANNA ? JE T’AIMAIS TELLEMENT. JE VAIS DEVOIR FAIRE DES BÊTISES POUR TOI ANNA, MAIS JE SUIS OBLIGÉE CAR JE N’ARRIVE PAS À RESTER TOI. IL TE REGARDE ET IL ME VOIT APPARAÎTRE ET IL VA HURLER, ANNA, NE M’EN VEUX PAS IL FAUT QUE JE LUI FASSE FERMER SA GUEULE. Et tu sais à l’expression du visage de Matthew que tu n’as plus rien d’Anna. Alors tu n’hésites pas une seconde. Tu te jettes sur lui avec la rage animale qui sommeille en toi depuis ta naissance. Tu lui enfonces un drap dans la bouche pour qu’il n’hurle pas, et le son étouffé de ses cris font monter en toi l’adrénaline, qui prend la forme d’un plaisir malsain. Alors tu frappes. Et tu frappes. Et tu frappes. Tu frappes jusqu’à ce que le sang t’éclabousse le visage, et jusqu’à ce que le sien ne ressemble plus qu’à une flaque, jusqu’à ce que son humanité le quitte. Jusqu’à ce qu’il crève sous tes coups. Et c’est presque malgré toi que ton rire résonne contres les murs de la chambre démesurée.
Dernière édition par Hell H. Murdock le Sam 31 Déc 2016 - 0:04, édité 14 fois |
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HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| La loi du maximum J'suis né pour briller, pas pour rester sage, désolé rien ne peut empêcher ça❝ J'ai la bougeotte et personne peut m'empêcher de danser ❞De 1993 à 1996 - Ici et ailleursLa suite est floue, comme un trou béant dans ton histoire dont émergent parfois quelques bribes incertaines, quelques voix, quelques visages, quelques personnages, quelques villes, quelques langues étrangères, quelques paysages lumineux, quelques conversations décousues, quelques femmes de passage, quelques bagarres, quelques défonces, quelques tatouages magiques, quelques crises, quelques vies ôtées. Tu es partie, vidée par ton premier meurtre, vidée par l’incertitude de ton identité, avec une volonté ferme d’arracher à la vie l’énergie qu’elle te pompait depuis toujours. Tes pas t’ont guidé jusqu’en Europe de l’Est, mais également jusqu’en Italie, jusqu’en Espagne, puis à nouveau en Europe de l’Est. Un séjour en Russie te fit découvrir l’orviétan, qui fut ta béquille un certain temps. Les douleurs liées à la métamorphomagie sont connues, mais ne t’arrêtaient certainement pas dans la recherche de la perfection de ce don. Ainsi l’orviétan – et particulièrement le navitas par injection, car il se faisait beaucoup en Russie à l’époque – t’aida à trouver une forme de paix intérieure lorsque tu effectuais de longues transformations. La poudre dorée fut notamment précieuse lorsque tu vécus presque un an sous l’apparence d’un homme, personnage de ta confection qui te permit d’intégrer une seconde forme de paix intérieure. Ce fut également lors de cette période floue que tu couvris ton corps de tatouages animés. Tu avais déjà fait tatouer tes mains dans ta jeunesse – des lettres dansantes sur chacun de tes doigts –, mais tu t’attaquas au reste de ton corps. Ton apparence réelle se fit peu à peu envahir par l’encre magique, chaque dessin, visage, phrase se référant aux identités que tu adoptais au jour le jour – tu portes notamment le visage de l’homme que tu empruntais alors. Se référant également à la douleur que tu subissais lorsque tu repoussais les limites de ton don – des bouches hurlant sur tes jambes. Se référant à ton amour passager pour le navitas – une danse de particules dorées sur ton cou. Se référant à ta colère – des nuages noirs crachant de sombres éclairs sur les bras. Et tant d’autres encore sur ton dos, ta nuque, ton buste, tes fesses. Tu n’en regrettes pas un seul. Ils te rappellent chaque jour qui tu es, qui tu as pu être, qui tu seras éventuellement. Ils t’ancrent dans Hell, dans ton identité. Tu fuis ainsi, tout en te construisant, pendant pas loin de trois ans. Ton seul contact avec ton ancienne vie était les quelques lettres que tu échangeais avec Bacchus. Elles servaient principalement à lui assurer que tu étais bien en vie. D’ailleurs, elles se résumaient parfois à « Alive. H. ». Tu ne sais pas ce qui te fit rentrer au Royaume-Uni, probablement la même pulsion qui te poussa à le quitter, trois ans plus tôt. Amaigrie, un sac à dos sur l’épaule, tu traînas quelques temps, logeant chez des conquêtes d’un soir, incertaine de ce que tu allais faire et devenir. Tu te laissais un peu guider par l’existence. L’orviétan commençant à s’implanter en Angleterre, tu trouvais de quoi apaiser tes inquiétudes et douleurs. Tu ignorais que dans quelques mois, tu n’aurais plus besoin de la poudre dorée, et que tu l’oublierais même du jour au lendemain. Tu ignorais bien Hell, qu’une simple personne te remettrait sur pieds, et t’offrirait la plus belle perspective d’avenir possible. Lorsque Voldemort te promit qu’il ferait de toi quelqu’un de grand, que ton don était une bénédiction, que ta personne était une bénédiction, que tu pourrais le servir pour toujours, et qu’en rejoignant ses rangs tu aurais un mentor bienveillant à protéger jusqu’à ta mort, tu tombas à genoux et lui embrassa les pieds. Comme par le fait d’une attraction violente et puissante, tu confias bien vite ta vie au Seigneur des Ténèbres. Tout ce qu’il représentait, tu l’adulais. Seul le sorcier le plus puissant de tous les temps pouvait forcer ton admiration de la sorte, et tu lui juras fidélité. Tu fis bien vite preuve de cette loyauté, en usant de ta métamorphomagie pour recueillir des informations utiles à son avancée jusqu’au gouvernement. Tu reçus la marque, et ce jour, tu sus que tu ne ferais rien d’autre de ta vie que de servir ton Seigneur, et rien ne te pouvait plus te mettre en joie. ❝ J'oublierai tout dès la première montée d'adrénaline ❞1er au 2 mai 1998 - Poudlard L’excitation parcoure tes veines et électrifie tout ton corps. Tu ne peux réprimer un petit rire nerveux, alors que tu passes une main certaine dans ta chevelure courte. C’est presque malgré toi que tes pupilles se teintent de mille couleurs, comme lorsque tu étais adolescente et que tu ne pouvais contenir ton émotion. Tu ris à nouveau, avançant avec tes collègues vers le château déjà en feu. Vous venez en guise de seconde vague, afin de détruire ce qui ne tient déjà plus debout. Vous êtes nombreux, et surtout plus puissants. Ils sont déjà affaiblis, vous n’avez plus qu’à donner le coup de grâce et la victoire sera vôtre. Tu fais jaillir un éclair vert de ta baguette vers un premier assaillant, qui se raidit et tombe sur le sol dans un bruit mat. Tu pénètres dans l’enceinte de Poudlard, accompagnés de quelques autres Mangemorts, et inspectes le périmètre d’un rapide regard. La bataille fait encore rage, et les ennemis de ton Seigneur vous tiennent tête malgré tout. Tu prends un certain plaisir à écraser le crâne d’un de tes anciens camarades de classe contre un long pilier de pierre contre lequel tu t’adossais ils y a quelques années. Tu ne pensais pas t’amuser autant à détruire ce lieu que tu as fréquenté, et à éliminer ses petits rats, que tu méprises plus que ce ne que ne l’imaginais. Tu retires ta cape noire que tu laisses négligemment tomber sur le sol, et c’est désormais plus légère que tu continues ton petit massacre. « Tu as osé te pointer, Hellebora. » Tu grinces des dents à l’évocation de ton prénom originel. Voilà des années que tu ne l’as pas entendu. Tu l’avais presque oublié. Qui ose de le rappeler ? La colère teinte tes joues de rouge, et tu te retournes, baguette à hauteur des yeux, vers le connard qui a osé t’appeler Hellebora. Tu t’y attendais, à ce qu’il soit là, mais tu n’avais pas imaginé que tu retrouverais réellement face à lui. À vrai dire, tu espérais que l’un de tes collègues se serait déjà occupé de lui. Mais non, Maximus est bien en face de toi, une baguette menaçante pointée vers toi, le visage déformé par la fatigue et la haine. Vous vous toisez du regard dans un silence, alors que des éclairs verts jaillissent à vos côtés sans que vous n’y prêtiez attention. « T’es du mauvais côté de l’histoire, Max, t’sais. Tu pourrais servir une grande cause, ou au moins avoir la décence de te cacher comme Malcolm chez papa-maman. » « Jamais je ne laisserais ce monstre souiller le monde sorcier, JAMAIS, TU M’ENTENDS BITCH ? » « Ne m’oblige pas à tuer mon petit frère, j'ai pas que ça à foutre. » Et face à ton sourire froid, son sang se glace. Il ne t’en croyait certainement pas capable. « J’suis pas ici pour rigoler, bro. Alors bouge de mon ch’min. » Tu connais ton frère. Il a toujours été le plus téméraire et acharné des jumeaux. Dans un sens, vous avez de nombreux points communs. Il a hérité du courage, de la loyauté, et surtout de la violence des Murdock. Vous avez simplement choisi des chemins différents, et ça te déçoit plus que cela ne te rend triste. Il pourrait vous être utile. Mais son regard est déterminé, et l’instant d’après, il articule avec rage « EXPELLIA- » « ENDOLORIS ! » Le sort impardonnable frappe de plein fouet ton frère, qui tombe au sol dans un cri de douleur qui te vrille les oreilles. Il se tord, passe de la position fœtale à celle de la planche de bois successivement, hurlant à la mort et tournant vers toi des yeux injectés de sang. Tu avances tranquillement vers lui, et t’accroupis à ses côtés en souriant. Tu passes une main dans ses cheveux, et lui murmures à l’oreille « La prochaine fois que je te vois, je te tue. Cache toi bien, je saurais te trouver. » ❝ J'ai pas perdu mon âme, j'ressens encore un poids au coeur ❞Gouvernement de Voldemort - Aujourd'huiLes années qui suivirent furent sans la moindre hésitation les plus belles de ta vie. Tu intégras donc le nouveau gouvernement, dirigé par ton Seigneur adoré, en tant qu’espionne. Tout ce dont tu avais rêvé depuis ta plus tendre enfance, vivre de la métémorphomagie, se réalisait enfin. Tu t’es épanouie comme jamais sur ces cinq années de règne de ton camp. Tu étais régulièrement envoyée dans les rangs ennemis sous diverses identités pour te procurer des informations, ou pour effectuer des assassinats discrets de cibles jugées trop dangereuses. Ton travail allait plus loin. On te demandait également de fouiner du côté des narcotrafiquants, des poseurs d’affiches nocturnes, des groupuscules reculés dans les bars sombres qui osaient cracher et comploter contre le gouvernement en place. Tu étais les yeux et les oreilles du Seigneur, tu faisais un boulot exemplaire et ne te plaignais absolument jamais de devoir passer tes journées entières dans le corps de quelqu’un d’autre. Au contraire. Tu avais travaillé toute ta vie pour en arriver là, pour savourer ce vol d’identités, et le mettre au service d’une cause que tu jugeais noble. Ta situation était d’autant plus agréable qu’elle te permettait de voir occasionnellement à régulièrement ton cousin dans les couloirs du ministère. Partisan du Seigneur, il avait rejoint ton côté de la force, et cela te confortait dans l’idée que ton choix de vie était le bon. Pas une ombre au tableau, si ce n’était la dégradation inquiétante de ta santé. Les douleurs avaient toujours été là, elles faisaient partie de ton don, et tu les recevais avec bienveillance, presque chaleur. Mais elles s’intensifièrent après quelques années de service, mettant en danger une ou deux fois tes couvertures. Non, tu ne régressais pas dans la maîtrise de ton don, au contraire, mais ce dernier te drainait plus d’énergie que tu n’en avais alors. Jusqu’à parfois passer des journées paralysée au fond de ton lit, ou la tête dans les toilettes à cracher du sang, tant ton organisme te suppliait de lui donner un peu de répit et d’attention. Mais Hell Murdock ne reculerait jamais face à quelques bâtons dans les roues. Tu continuais malgré tout.
L’histoire a offert à ton organisme le repos dont il avait besoin, dans un sens. Tu pris part à l’attaque de Pré-au-Lard, et ce qui devait durer une nuit dura plusieurs mois. Tes alliés n’ont alors pas besoin de ta métamorphomagie, ils ont besoin de ta colère, de ta violence, et de la force dont tu fais souvent preuve. Tu as passé deux mois à faire des allers retours entre le front et l’infirmerie, absolument increvable. La guerre te va bien, et te fait du bien. Tu vis presque cela comme d’agréables vacances. Tu prends un plaisir certain à éliminer une à une tes proies, à faire tomber comme des mouches les rebelles à l’aide de ta baguette et de tes poings. Ton rire hystérique résonne souvent sur le champ de bataille, et si on te connaissait jusqu’alors comme une espionne un peu folle dont il fallait se méfier, on te découvre sous un nouveau jour : une furie tueuse, dépeçant tout sur son passage, sans la moindre hésitation ni remord. Ton nom de guerre est tout trouvé par les insurgés, et rapidement tu deviens l’un des combattants à éviter chez les ennemis. The Butcher, tu n’es es pas peu fière. L’extermination de cette sous-race composée de sang-mêlés et de né-moldus te redonne les forces que tu perdais peu à peu ces dernières années. Jusqu’au 8 décembre. Jusqu’à ce que le gamin binoclard ne sorte du chapeau et tende sa baguette vers ton Seigneur. Pourquoi s’est-il montré ? Pourquoi n’est-il pas resté à l’abri ? Pourquoi a-t-il pris le risque de s’exposer face à ses ennemis ? Il aurait dû rester caché, oui, vous laisser faire le sale boulot pour lui, comme vous avez toujours fait, comme tu as toujours fait. Il n’aurait pas dû vous prêter main forte, quelle erreur, quelle simple petite erreur qui changera le cours de l’histoire. Lorsque la vie quitte ce Seigneur que tu as tant aimé ces huit dernières années, tu te trouves non loin sur le champ de bataille. Et tu ressens une douleur plus insupportable encore que celle causée par l’abus de métamorphomagie, plus insupportable que celle du fouet de ton père sur ta peau juvénile, plus insupportable que celle d’Anna disparaissant par la porte de ton appartement, plus insupportable que toutes les douleurs du monde réunies. Tu as l’impression qu’on t’arrache un morceau de cœur de la poitrine, qu’on écrase tes poumons, et tu tombes à genoux, les mains tournées vers le ciel, les yeux tournés vers le sol, à la recherche de ton souffle et de ton rythme cardiaque. La douleur est si forte que tu vomis violemment, alors qu’on t’assène un violent coup dans la nuque qui te plongera dans le noir.
Depuis la nuit du 8 décembre, tu hurles dans ta cellule. Tu as arrêté de frapper les murs, mais tu hurles encore. On aurait dû te laisser au rang d’espionne, celui de combattante a donné une chance à tes assaillants de t’attraper. Et une fois derrière les barreaux, impossible de ruser pour s’en sortir. Il faudrait un miracle, un miracle pour que tu t’en sortes. Un miracle pour qu’ils épargnent The Butcher du baiser de la mort. Les sueurs froides ne te lâchent plus depuis cette nuit maudite. Les douleurs reviennent, sans raison, comme des fantômes frappant quand tu t’y attends le moins. « REGARDE MOI BIEN. OUAIS TOI LÀ. OUAIS, TOI. SI JE SORS, JE T’ÉGORGE. ET J’ÉGORGE TA FEMME, ET PUIS TES GOSSES. ET PUIS CE PETIT ENCULÉ D’HARRY POTTER. EH REVIENS ! TU M’ENTENDS ? » T’es prête à tout, t’as plus rien à perdre.
Dernière édition par Hell H. Murdock le Mer 28 Déc 2016 - 19:51, édité 5 fois |
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| t belle couzine (ch'uis tellement ému qu'il y ait une deuxième murdock) (envahissons les sans qu'ils ne se doutent de rien) |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | ptn mais elle est trop badass. et ruby quoi c'te beauté rebienvenue et bon courage pour la suite |
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| Quoi. Encore un Murdock. Tant de travail en perspective *entretient le fouet*Rebienvenue ma belle, finis moi donc vite tout ça - Maximus, le bro de l'infini:
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HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Bacchus > ENVAHISSONS LES je dis oui. Attendez un peu, vous allez voir 8D Mafalda > Merki Et Ruby, ma déesse for ever and ever ** Augy > Entre Murdock et Rookwood mon coeur balance, je les aime tous. Et attends que je propose Maximus en scenar pour te moquer, va 8D |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4365
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| oh, une murdock, mes préférés. rebienvenue parmi nous bb, bon courage pour cette fiche. ruby est un excellent choix, trop contente de la voir jouée sur un forum! |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| ALL HAIL MACBETH HELL, THOU SHALT BE KING QUEEN ! je ne sais même pas quoi admirer first, la famille, l'avatar, le cara, l'histoire, le concept ???? bref, j'en veux plus et vite RE-BIENVENUUUUUE CHEZ NOUS SWEATHEART , bon courage pour la suite |
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