☇ Infos complémentaires ;CURSE + Moriyama nom propre. définition : famille damnée, extinction imminente. Malformée, magiquement médiocre ou psychiquement défectueuse, être ou s'unir à un membre de ces déchus vous renverra tôt ou tard à un reflet brisé, celui de votre existence.

Moriyama n'est pas une maladie, c'est un nom. Celui de la mère d'Ezra et de quelques autres malchanceux. Il a hérité d'elle son mal-être mais d'une façon peu commune : par la vie. Plus jeune Maya avait une piètre opinion d'elle-même, elle vivait dans l'ombre d'une sœur valétudinaire à l'esprit détraqué et souffrait de sa propre médiocrité en tous domaines sauf un, celui des potions. Moyennement jolie, passablement talentueuse, inadaptée socialement, elle était invisible par ses capacités et sa physionomie. Elle rêvait d'exister au travers du regard des autres, elle aspirait à devenir quelqu'un d'important, quelqu'un qui compte mais elle était persuadée qu'en restant celle qu'elle était, cette quête n'aboutirait jamais à rien. À ses dix-sept ans, après une énième illusion amoureuse elle eut l'arrogance de se prétendre maître des potions. Pour panser son cœur meurtri et devenir une autre elle confectionna un elixir, subtil mélange de tout ce qu'elle ambitionnait d'obtenir : l'amour, la beauté, la chance, le savoir... Les premières semaines elle cru naïvement qu'elle avait réussi. Les gens l'admiraient plus, elle se sentait plus vive d'esprit, plus belle.
Un effet placebo, rien de plus.
La vérité était tout autre,
au lieu de se mettre en lumière, elle s'effaçait.
Sa vision baissait de jour en jour sans qu'elle ne puisse l'expliquer ou le guérir. Elle comprit en sentant ses sens s'estomper jusqu'à s'éteindre qu'elle allait disparaître. Aujourd'hui la malédiction ne l'a pas quitté, elle peut encore s'exprimer un minimum même si ses paupières sont constamment closes et que ses soupirs gémissent des mots. Elle n'a plus le sens de l'odorat, du toucher ou du goût cependant elle est toujours capable d'entendre, du moins pour l'instant. Les médicomages sont inquiets, tout comme elle.
Elle sait qu'après ses sens, c'est sa vie damnée qu'on lui volera mais la sorcière est beaucoup plus inquiète pour son fils.
Ezra ne disparaît pas, il ne brille pas non plus il est juste bloqué. Incapable d'évoluer, d'apprendre des choses basiques comme la lecture ou les mathématiques...
Impossible pour lui de se démarquer il sera pour toujours la hantise viscérale de sa mère : insignifiant.

U.C

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Shadow. J'ai 22 ans, je viens de la france alsacienne eheh et j'ai connu le forum via Neir aka Rien à l'envers ( je précise car c'est profond et que quand elle me l'a dit j'ai trouvé ça putain de badass ) et merci à Annabb qui a été pire mieux que le sac à dos de Dora, elle me sortait les infos comme un voldy pond des horcruxes, truc de guedin ︎ . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7.Un dernier mot ? J'ai beaucoup hâte d'intégrer le fo pour du vrai   Il est vraiment classieux même s'il est tellement complet que j'ai mis dix vies à tout bien piger ( je nage encore un peu mais euh promis dans un mois je serai rodée ) JE VOUS LARGUE UNE CAISSE DE LOVE DANS LE FACIÈS    

❝ Prélude de l'existence d'un inachevé. ❞Année & Lieu
Ses pouces redessinent mes pommettes, l'arcade de mes sourcils, l'arête de mon nez... Elle sillonne mon visage de la pulpe de ses doigts avant de les enliser dans mes cheveux. Sa paume se pose contre l'arrière de mon crâne et d'un geste maternel, elle m'attire contre sa poitrine. « Je donnerais tout ce qu'il me reste encore rien que pour pouvoir t'admirer au moins une fois. » J'ai toujours su que maman avait un problème, au-delà des faits évidents comme ses handicaps. Elle s'est auto-détruite et depuis ce jour des parties d'elle continuent de disparaître, des petits bouts de son entité que je ne peux malheureusement pas récupérer. Il me faudrait un retourneur de temps pour ça mais avec ma chance je pourrais bien déclarer une guerre mondiale rien qu'en me faisant un sandwich dans le passé. « J'ai tous mes bras et toutes mes jambes si ça peut te réconforter. Ok peut-être qu'au niveau du visage il y'a eu un malentendu mais rien de méchant. » Elle se met à rire, c'était l'effet escompté. Je me laisse facilement porter par ce moment de gaieté qu'elle rend éphémère souvent par son chagrin et sa morosité constante.
Je souris après lui avoir décroché un rire et comme toujours lorsque ses mains peuvent m'atteindre, je porte ses doigts à la commissure de mes lèvres pour lui transmettre mon bonheur. Parce qu'elle ne peut pas le voir mais elle peut l'effleurer.

Il faut que je me fasse à l'idée que son sens du toucher va disparaître car elle s'est déjà résignée à lui dire au revoir, depuis quelque temps maintenant lorsqu'il me prend de communiquer avec elle par ce biais elle se renferme et je m'en veux. Elle désire que je m'y fasse aussi, mais j'ai toujours cet espoir que tout s'arrête, que sa maladie stagne ou qu'elle fonctionne à l'envers. Peut-être qu'un matin elle pourra voir, sentir le parfum de papa et avoir le goût des choses. Peut-être que j'ai des rêves trop grands et qu'il faut que je regagne la terre ferme. C'est ce que mon père me serine, parce que papa a un esprit presque trop cartésien pour un sorcier, que sa franchise est aiguisée mais juste et qu'il n'a aucun tact. « Ta mère va mourir un jour ou l'autre et il faut se faire à l'idée que ça puisse arriver bientôt. » ; « Sa santé se dégrade, ne t'occupe pas d'elle. Pour elle il est déjà trop tard. » ; « Tu es peut-être mal fichu mais c'est pas grave fils, je vais arriver à faire quelque chose de toi. »

Papa a longtemps cru que j'étais cracmol et même si du côté de sa famille c'est mal vu, il ne m'a jamais fait sentir que ça serait un fardeau pour lui. En ce qui me concerne il a toujours été optimiste. Si je ne deviens pas sorcier alors je serai un moldu, la bonne affaire ! Mais même en tant que tel je suis moyen. La majorité des moldus savent lire, j'en suis incapable. Les lettres m'apparaissent ainsi : à moitié effacées. J'arrive à déchiffrer un peu près mais impossible pour moi de lire un bouquin, j'en comprendrais à peine le quart. Pour les mathématiques c'est différent, à chaque fois que j'essaie de m'y coller les chiffres se jouent de moi et changent de place. J'ai donc dû trouver ma propre manière de compter en utilisant les choses plutôt que les chiffres.
Piètre sorcier,
piètre moldu,
piètre garçon.
Cependant je ne me suis jamais lamenté, j'ai de grandes lacunes en de nombreux domaines mais ça aurait pu être pire. Être maman c'est pire qu'être moi alors mon temps je le consacre à elle car tous les deux on a tout sauf besoin d'un pleurnichard dépressif ( le vieux du troisième étage l'est assez pour nous deux. J'ignorais jusqu'à ce que je le rencontre qu'on pouvait sangloter devant une affiche pour des céréales ( et il fait ça devant un peu près n'importe quoi. )  )

Mais j'ai espoir qu'un jour je trouve de quoi me démarquer, espoir que mes pouvoirs se manifestent d'une quelconque manière, espoir de guérir avec elle.

❝ U.C ❞Année & Lieu
 

Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ But everything is shattering and it's my mistake, only fools fall for you❞Année & Lieu
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝  My ghost where'd you go ?  I can't find you in the body sleeping next to me  ❞Année & Lieu
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ Pain may make good art, but it certainly does not make good life.  ❞Année & Lieu
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.