Il avait trébuché. En voulant chasser les gnomes du jardin au Terrier, il avait trébuché et était tombé dans les ronces. Il s’était ouvert une bonne partie du bras et ça avait pissé le sang un long moment avant de se dire que c’était une meilleure idée d’aller à Ste Mangouste plutôt que d’essayer d’arrêter le sang avec un vieux torchon de la cuisine. Ronald n’était pas soigneur, il n’était pas médicomage non plus et il commençait tout juste son apprentissage en tant que magizoologiste donc non, il n’avait aucune capacité à se soigner lui-même. Il avait attendu quatre heures avant de pouvoir être reçu par quelqu’un, on lui a désinfecté la plaie en lui posant des questions sur ses antécédents. Il a laissé échapper quelques informations en grognant et en essayant d’ignorer l’air un peu trop admiratif du gars en face pendant qu’il était en train de le recoudre. Comment Harry faisait bon sang ? Puis on lui avait demandé d’attendre. Encore.

Les heures avaient fini par s’étirer et les lumières avaient commencé à clignoter et Ron avait commencé à s’inquiéter. L’hôpital se mit à s’agiter d’un seul coup. Le gars qui s’était occupé de lui était revenu le voir. « Faut évacuer. Les points sont placés sur votre bras, ça devrait tenir. Revenez demain. » Ron ouvrit la bouche pour demander ce qu’il se passait, mais l’autre l’entrainait déjà dans les couloirs. Il y avait de l’eau au sol, mais pas genre une petit flaque, non. Réellement de l’eau. Comme en deuxième année quand les toilettes avaient été inondées. « C’est quoi ce bordel ? » Un cri de panique le fit sursauter. « Les ascenseurs sont bloqués ! »

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Bon, d’accord, il est peut-être en avance. Trop, en avance. Le truc, c’est que Murtagh a toujours été quelqu’un d’extrêmement ponctuel, il déteste les gens en retard et il déteste être en retard. Alors il préfère toujours être un peu en avance, au cas où. Mais il est censé rejoindre Susan, pour qu’une fois sa garde de nuit terminée, ils puissent passer un peu de temps ensemble. Il a l’impression que ça fait des lustres qu’ils ne se sont pas vus, mais entre la boutique qui ne désemplit pas et l’hôpital qui est littéralement envahi chaque jour, ils n’ont pas une minute pour eux, alors ils ont encore moins le temps de se voir. Alors il n’a pas tellement fait attention à l’heure et il est possible qu’il se soit pointé une bonne demi-heure en avance, parce qu’il a vraiment envie de voir Susan. La connaissant, elle est probablement épuisée parce qu’elle n’est pas du genre à prendre de pauses quand on a besoin d’elle et il sait très bien que si ce n’est pas lui qui vient la chercher pour lui dire d’arrêter de courir partout, elle ne le fera pas. Donc oui, il est trop en avance et c’est parfaitement ridicule, parce qu’il se retrouve à devoir attendre assis dans un coin.

C’est quand il commence à s’ennuyer sévèrement qu’il se met à pleuvoir dans l’hôpital. Et vraiment, Murtagh pourrait être choqué, intrigué, perturbé, inquiet même. Mais il se sent juste incroyablement las parce que si son hôpital commence à prendre l’eau, Susan ne risque pas de vouloir aller où que ce soit ce soir. Il a cette pensée purement égoïste, avant de se dire qu’en plus de devoir évacuer, il ne peut pas tellement rester les bras croisés.

Alors il se lève et aide le personnel de l’hôpital à accompagner les patients qui ont le plus de mal de se déplacer jusqu’aux ascenseurs. C’est en voyant que tout le monde est massé devant que le Scamander fronce les sourcils. « Les ascenseurs sont bloqués ! » fait une voix et le jeune homme grogne. Son regard se pose alors sur une tignasse rousse qu’il reconnaît sans peine et il adresse un signe de tête à Ronald Weasley. « Je suppose qu’on n’a plus qu’à prendre les escaliers, » déclare-t-il avec une mine sombre.

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On l’avait forcée à aller à l’hôpital après qu’elle ait fait plusieurs malaises dans son bureau. Surmenage qu’on lui avait dit. Repos qu’on lui avait prescrit. Lyanna n’avait pas pu cacher sa surprise et un peu son mépris. Elle ? Se reposer ? Mais elle n’a pas le temps de se reposer. Ce n’est pas comme ça qu’elle deviendra Ministre. Et c’est encore moins en lui refilant tout le travail possible qu’elle trouvera comment. Elle a beaucoup râlé sur son lit d’hôpital. Jusqu’à ce que la tempête soit annoncée. Jusqu’à ce que Kinglsey Shacklebolt vienne lui rendre visite. Oh simple visite de courtoisie. Soi-disant. Leur conversation a été intéressante et surtout interrompue lorsque tout a commencé à débloquer. Et que la pluie est venue s’installer à l’intérieur de l’hôpital.

La tempête est donc là. Lyanna se lève, attrape ses effets personnels comme elle peut et sort de sa chambre. Elle n’a pas eu le temps d’enfiler des chaussures aussi est-elle pieds nus dans les couloirs et dans l’eau. La blonde pousse Kingsley et s’écarte lorsqu’elle voit un homme glisser entre eux en criant. « Wow ! » S’exclame-t-elle en haussant les sourcils. Elle entend vaguement des gens qui disent que les ascenseurs sont tous bloqués. Plusieurs personnes se précipitent vers les escaliers et on pousse Lyanna qui glisse et tombe au sol. « Aïe. Quelle journée de merde ! » Elle sent une douleur irradier à sa cheville. Elle cherche des yeux Kingsley, mais impossible de voir le sorcier. Il a dû se faire emporter par la foule. Et elle est désormais seule, au sol, sans réussir à se relever.

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C'est le grincement phénoménal de la cage métallique qui est venu à bout des pleurs de Lesath. Sans crier gare, l'instinct de survie s'est réveillé. Ses alarmes intimes, qui ont tant de fois sauvé l'ancienne Serdaigle par le passé, se sont brusquement mises à résonner, l'amenant à s'agenouiller contre le sol de l'ascenseur magique pour s'accrocher tant bien que mal à ce qu'elle pouvait, sous le regard médusé de ses compagnons de voyage. Seule la guérisseuse à ses côtés eut le bon réflexe de l'imiter: à peine Anna Grimaldi touche terre que l'ascenseur se met à branler, à s'ébrouer, avant de brutalement faire machine arrière. C'est lorsqu'elle entend les freins mécaniques crisser le long de leurs rails que Luna resserre Lesath contre son cœur; c'est lorsque la cage s'arrête brusquement que son échine se recourbe dans un pur réflexe musculaire: elle est prête à repousser le poids du monde si on venait à s'effondrer sur elle, Luna, prête à subir les pires chocs pour protéger sa fille de subir la même chose. Mais rien ne vient, rien ne se passe. Juste le silence. Et l'eau.

Son cœur bat furieusement entre ses tempes lorsqu'elle relève finalement la tête et écarte les pans de sa cape dans un mouvement frénétique. Luna s'est arrêtée de respirer à un moment donné: elle n'en prend conscience que lorsque l'air parvient de nouveau jusqu'à ses poumons, là, en découvrant les traits choqués du poupon et sa peau diaphane jusqu'alors jalousement gardés sous sa cape. Jamais depuis le jour de la naissance de sa fille Luna n'avait été aussi soulagée de l'entendre pleurer. « Shh shh, murmure-t-elle à son oreille, jetant un coup d’œil d'abord vers Anna qui recouvre aussi ses esprits, tout va bien, baby, puis en face d'elle: simultanément, la jeune mère voit une bonne dizaine de paires de chaussures et le concret du mur; on ne peut pas dire que la cage d'ascenseur se soit exactement arrêtée au bon niveau. Elle ne sait pas ce qui la choque le plus. Que de l'eau s'écoule en minces filets le long des murs ou que la magie n'ait plus aucun effet dans les entrailles de Ste-Mangouste. Hé! On est bloqués ici. Quelqu'un peut nous aider? »

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Il commence à bien connaître les médicomages de garde les samedis soirs. Heureusement qu'il a une bonne assurance, sinon il serait déjà ruiné (comme si ce n'était pas déjà à moitié le cas): ce soir-là, la moitié de sa serre s'est effondrée sur sa tête et on lui a diagnostiqué une légère commotion, rien de grave quoi, de toutes façons il a pas mal, “ monsieur je crois que vous faites une hémorragie interne. — Hé? — Vous saignez... à l'intérieur de votre corps... — Mais c'est là où le sang doit se trouver! ” tout va bien, et puis faut dire que ça l'aide, d'être sensiblement beurré, aussi, Neville est complètement-
Y'a des hurlements, du brouahaha, des grésillements et encore plus d'hurlements quand il se réveillé. Ils l'ont laissé dans une petite chambre pour qu'il se remette après ses soins, il a l'impression d'avoir fermé l'oeil une minute, c'est sans doute pas qu'une impression. Ses camarades d'infortune qui se trouvent eux-aussi dans la chambre — tous plus bourrés les uns que les autres, avec des blessures tant grotesques que stupides — se sont redressés, mais il est le premier debout, ouvrant en grand la porte du couloir et se retrouvant... les pieds dans l'eau. “ Meeeeeerde. ” Il y a un orage, apparemment. Il arrête pas de penser à ses plantes, qui n'ont plus de serre, vu qu'elle lui est tombée dessus, elles sont pas faites pour un orage, ces plante, putain, il va falloir qu'il- « Quelle journée de merde ! — Bien dit! ” Le son vient d'une femme pas loin, parterre. Neville s'engage dans le couloir avec la délicatesse d'un taureau, ignorant son mal de tête et son déséquilibre flagrant, pour jouer des coudes jusqu'à celle qui vient de parler au-dessus des hurlements; il l'aide à se redresse, ses mains s'agrippant à ses coudes. Il sait pas trop quoi dire un fois qu'elle est sur pieds. “ Ça flotte, hein? ” Oui, bah oui, parlons de la météo tant qu'on y est. Et puis il se rend compte que quand même, y'a beaucoup d'eau. “ On coule? ”

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Il y a des jours où l’on regrette de s’être levé – ou plutôt, dans le cas d’Anna, on regrette de ne pas s’être couchée. Parcourant les couloirs de l’hôpital après plusieurs heures de garde, elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle. Pourtant son instinct maternel lui avait suggéré de se rendre une dernière fois au service pédiatrique de quarantaine pour voir Charlotte. Au bout du couloir, elle aperçut l’ascenseur qui venait d’arriver. Se hâtant, elle fit de grands signes de la main aux personnes qui venaient de pénétrer dans l’habitacle. « Attendez ! Attendez ! Retenez l’ascenseur s’il vous plait ! » Et elle s’engouffra à l’intérieur. Elle s’appuya contre une des grilles afin de reprendre son souffle quand un crissement suspect retentit. Elle eut juste le temps de voir la traînée d’une chevelure dorée familière se jeter au sol, qu’elle en fit de même. Ce son n’annonçait rien de bon. Elle s’agrippa aux seules accroches qu’elle trouva, juste au moment où la cabine redémarra et fit des mouvements insensés. Sa respiration était coupée et son cœur était sur le point de lâcher. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? pensa-t-elle obstinément. Que ça s’arrête ! Et tout s’arrêta.

Ce furent les pleurs d’un enfant qui la ramenèrent à la réalité. Ses membres étaient endoloris par la posture crispée qu’elle avait adoptée pour se protéger mais elle était en un seul morceau. Elle vérifia qu’elle n’avait aucune plaie à la tête et se tourna vers sa voisine qui n’était qu’autre que Luna. Sa petite Lesath pleurait à plein poumon et autour d’eux les gens semblaient tout juste reprendre leurs esprits. Alors que Luna consolait sa petite, Anna prit le parti de rassurer tout le monde. « Est-ce que tout le monde va bien ? Y a-t-il des blessés ? Tout va bien se passer, on va venir nous aider. » Elle regarda autour d’elle et détailla les dégâts. Ce ne fut qu’à cet instant qu’elle vit les petits torrents d’eau qui traversaient les murs du bâtiment. Comment était-ce possible ? Ste-Mangouste était pourtant protégé par des sortilèges d’imperméabilisation. Quelque chose ne tournait pas rond. Mais son esprit ne s’attarda pas plus sur ce problème car il faisait déjà le lien entre les événements qui se produisaient dans cet ascenseur et ceux qui pourraient être en train de se produire dans les autres ailes de l’hôpital ; parmi lesquelles la pédiatrie … Ses poings se serrèrent pour contrôler les tremblements qui l’assaillirent. Charlotte. « Hé! On est bloqués ici. Quelqu'un peut nous aider ? » Elle voulait voir Charlotte, la prendre dans ses bras, la rassurer, comme le faisait Luna actuellement. Elle tourna ses yeux vers sa comparse. « Est-ce que Lesath va bien ? » Elle projetait ses inquiétudes ailleurs pour ne pas penser à ce que pouvait risquer Charlotte si personne ne l’avait prise en charge …

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« Navrée mademoiselle mais votre assurance n’est plus valide. » La sorcière d’accueil est faussement navrée, plus occupée à entortiller ses mèches autour de sa plume ; son ton hautain agace Ariane mais elle lui sert son plus beau sourire. « Pouvez-vous vérifier encore une fois ? » Ça fait des années qu’elle vient à Ste-Mangouste pour suivre les mêmes radios magiques sur son cerveau, afin de savoir s’il n’y a pas eu d’anomalie ; même sans être fortunés, les Moriarty avaient réussi à se procurer une bonne assurance pour lui permettre un bon suivi médicomagique de sa maladie. « Désolée, toujours rien. Passez au bureau 7 pour payer montant indiqué sur le parchemin. Suivant », elle se fait chasser, la facture de l’hôpital dans les mains qui tremblent un peu quand ses yeux tombent pour la centième fois sur les chiffres. Beaucoup beaucoup trop de gallions. Qu’elle n’a pas. Elle pourrait très bien demander à Anthea de l’avancer un peu mais c’est déjà pesant pour sa sœur de supporter une famille entière. Et Ambroise… Penser à lui s’avère plus douloureux que d’envisager Anthea, simplement parce qu’il ne lui adresse plus la parole. Le bureau 7 semble la narguer, elle se prépare à être confrontée à la sorcière d’accueil quand une annonce d’évacuation se fait entendre. La foule l’écarte de son objectif, les sorcières d’accueil quittant leurs postes au même moment ; Ariane ignore ce qui se passe mais c’est peut-être Merlin qui lui envoie de l’aide, right ? Elle n’a pas le temps de le remercier qu’elle suit la foule, son parchemin tombant malencontreusement dans l’eau. Elle voudrait bien se réjouir de son exploit mais y’a beaucoup trop d’eau près de la cage d’escaliers pour ça, c’est même tout le contraire quand elle se rend compte du sérieux de la situation. Et puis elle se rend compte que parmi les évacués il y a son idole sur MSN (Neville), jouant aux héros en aidant une femme (Lyanna). « Heey, Neville Longbottom ! Je suis une fan, est-ce que je pourrais avoir un autographe sur euh... » Elle se rend compte qu'elle n'a ni plume ni parchemin sur elle. C’est pas vraiment le moment approprié pour faire sa groupie mais bon, elle n’aurai jamais l’occasion de croiser sa star préférée de MSN.

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« Damiii, va me chercher un mocha! » « Yes ma’am. » « Non, en fait, va voir Callie, elle va… te donner quelque chose mais tu n’as pas le droit de regarder à l’intérieur. » « Yes ma’am. » Il envoie rapidement un quicky à Callie pour lui demander quand elle sera disponible pour lui passer le truc super important qu’il n’a pas le droit de voir. C’est un peu gavant de sortir surtout qu’il n’a pas encore mangé ses ramen. Stagiaire obéissant, il a quand même pris un mocha sur le chemin de l’hôpital pour Delilah, histoire qu’elle ne le fasse pas sortir inutilement plus tard après avoir changé d’avis – elle le fait balader assez souvent dans les rues du Diagon Alley selon ses envies du moment. Le mocha avec plus de crème que de café et au chocolat blanc en main, sous un sortilège pour conserver la chaleur, Damian patiente sagement dans la salle d’attente en regardant le fil d’actualités sur msn mais son pow capte très mal les nouveaux posts, les images mettant beaucoup de temps à charger. Il relève la tête finalement quand Callie apparaît, chargée d'un petit sac. « Hey », il quitte sa chaise et zieute le sac qu’elle lui tend d’un œil méfiant. « J’ai pas le droit de regarder à l’intérieur, j’sais », il roule des yeux face au regard suspicieux de sa meilleure amie mais il se saisit du sac, résistant à la curiosité de jeter un coup d’œil. Il s’apprête à remercier Callie et lui dire qu’il va filer et qu’ils discuteront ce soir quand des cris retentissent un peu partout à l’hôpital. Les patients autant que le personnel sont en panique, il saisit le bras de Callie alors qu’ils suivent la foule, après avoir entendu quelqu’un parler d’évacuation dans ce chaos. Ah, les ramen vont refroidir, c’est triste.

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C’est un moment un peu awkward quand Even et lui tendent les formulaires remplis à la sorcière d’accueil qui y jette un bref coup d’œil avant de les regarder suspicieusement. Probablement à cause de la case indiquant célibataire et la brève description de ce qu’ils sont : juste des amis qui couchent occasionnellement ensemble. C’est un accord récent qu’ils ont trouvé mais qui leur a donné envie de faire des analyses juste pour être sûrs. Le regard étrange de la sorcière d’accueil se transforme en sourire, qu’elle accompagne d’un eyebrow wiggle suggestif avant qu’elle ne se remette au travail. Nao s’éclaircit la gorge pour chasser la gêne en attendant qu’elle leur indique la salle, jette un regard en biais à Even à côté de lui, surpris par le sourire en coin du taiwanais. « Quoi ? Tu as répondu des trucs étranges, c’est ça ? Me dis pas que t’as fait des petits dessins obscènes. » Il est quand même plus amusé qu’autre chose et un peu triste de pas avoir vu les dessins avant qu’Even n’ait rendu son formulaire. Ils patientent encore quelques minutes, le temps qu’elle prépare leurs dossiers mais elle est interrompue quand des jets d’eau leur tombent dessus. Le personnel de l’hôpital et les patients courent dans tous les sens, quelqu’un parle de fin du monde, un autre d’une simple inondation, le sentiment de panique s’accentue au fil des secondes quand ils peinent à marcher tant il y a de l’eau partout. Nao s’accroche au bras d’Even et lui indique la direction des ascenseurs pour sortir du bâtiment le plus vite possible. « Les ascenseurs sont bloqués ! » Leur parvient dans le brouhaha de panique et ils s'arrêtent dans leur course, sans trop savoir quoi faire.

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