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sujet; (lorcàn) + it's a kind of magic |
WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3056
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Lorcàn Geralt OllivanderMaybe I'm foolish, maybe I'm blind, thinking I can see through this and see what's behind. Got no way to prove it so maybe I'm lying.But I'm only human after all, I'm only human after all, don't put your blame on me.☇ Avis sur le contexte : Il a bien envie de vous hurler à la figure qu’il s’en fiche pas mal de la situation actuelle du monde magique. Lorcàn essaie de se reconstruire depuis la fin de la guerre. Il essaie de retrouver son ancienne personnalité perdue avec le lavage de cerveau fait par l'ancien gouvernement. Il a fini par savoir que sa sœur aînée était impliquée dans tout ça et il ressent des sentiments ambivalents. Il voudrait ne pas lui en vouloir parce qu’il sait à quel point le gouvernement du Magister était oppressif et qu’en tant qu’empathe, Nyssandra n’a pas eu le choix, mais à cause de tout ça, il ne sait plus qui il est, quelle opinion avoir de tout ce qu’il se passe et ça lui prend la tête. En amoureux de la magie et du progrès, il vous dirait qu’en dehors de toutes les choses néfastes qu’il se passe, le fait qu’on intègre la technologie au monde magique, c’est tout bonnement fascinant. Ça l’intéresse de savoir comment les sorciers sont arrivés à faire en sorte que des appareils connectés puissent fonctionner alors qu’à Poudlard, les enfants de moldus ne pouvaient pas apporter leurs appareils électroniques sous peine de les voir débloquer. Après pour la question des mangemorts, du conflit avec les moldus et le gouvernement bancale… eh bien, ce n’est pas nouveau. Il y a toujours eu des soucis dans le monde, ce n’est certainement pas avec la fin de la guerre que ça va se calmer. Jamais. Lorcàn n’a pas plus d’avis que ça si ce n’est sur la stigmatisation des sang-purs. Ça leur pendait au nez depuis des années ça, il fallait bien que ça arrive un jour, non ? | ❝ We're running in circles again ❞wizard ; SC
☇ nom & surnom(s) ; Lorcàn, ça vient de l'Irlandais et ça veut dire peu féroce, c'est vrai qu'avant il était peu féroce. Un petit être gentil, peut-être un brin naïf aussi. Mais la guerre est arrivée et ils l'ont rendu mauvais en bousillant qui il était. Il a l'impression que ce prénom ne lui convient plus et qu'il le salit plus qu'autre chose. Geralt, comme pour son jumeau, on lui a choisi un prénom qui commence par Ger. Encore un énième hommage au noble art que pratique la famille : la fabrication des baguettes. Ollivander a-t-on réellement besoin de présenter cette famille ? Je ne crois pas. Tout le monde a entendu parler d'eux et de leurs baguettes. Quand on essaie de l'embêter, on l'appelle Lolo, mais il ne réagit pas vraiment. Il fronce un peu du nez, mais finit toujours par sourire. ☇ naissance ; le 1er août 1981 à Ste Mangouste. Mais il n'est pas tout seul, son jumeau Ardal est sorti bien avant lui. ☇ ascendance & origines ; La famille Ollivander est une famille de sang-pure et elle existe depuis - 382 avant Jesus Christ. Garrick, le grand-père des rejetons Ollivander, a toujours dit que ses ancêtres venaient d'un pays proche de la Méditerranée parce que le nom veut dire celui qui possède la baguette d'olivier et que ces arbres ne poussent pas sur le sol du Royaume Uni. Donc ils pourraient bien avoir des ancêtres romains ou grecs. Cela étant, les Ollivander sont loin de partager les idées des autres sang-purs et s'ils le sont toujours à l'époque actuelle c'est simplement parce qu'ils ont cette soif insatiable d'en apprendre encore et toujours plus sur la magie. Et dans leur recherche d'une compagne idéale, c'est bien souvent du côté des familles pures qu'ils ont pu trouver leur tendre moitié. Ainsi donc, Lorcàn est issu d'un mélange parfait entre Ollivander, Parkinson et Moriarty aussi. ☇ métier ; Avant et pendant la guerre, avant qu'on touche à sa mémoire du moins, il était artisan baguettiste comme tous les hommes de la famille. Maintenant que la guerre est terminée et qu'il est sorti d'Azkaban, il aimerait bien retrouver ce métier. Et son psychomage l'encourage fortement à saisir cette chance. ☇ camp ; Lorcàn ne sait pas vraiment. Il est confus sur ce qu'il se passe actuellement parce que tout va beaucoup trop vite pour lui. De plus, la politique ne l'a jamais vraiment intéressé, lui il préfère tester de nouvelles choses, expérimenter et imaginer. Mais si on lui demande, probablement qu'il vous répondra comme Ardal. ☇ réputation ; Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir. ☇ orientation & état civil ; Lorcàn ne s'est jamais posé la question sur son orientation sexuelle. Pour lui on ne tombe pas amoureux d'un sexe, mais d'une personne. Quant à savoir s'il a quelqu'un dans sa vie, probablement qu'il vous répondra que non, mais que son cœur n'est pas à prendre. Il a toujours eu un petit faible pour Flora Carrow, ce crush existe depuis Poudlard et ne s'est toujours pas fané. ☇ rang social ; Lorcàn est passé de prisonnier à Azkaban à simple civil. Il n'est pas totalement libre puisqu'il a un bracelet à la cheville et une baguette bridée. ☇ baguette ; C'est toujours la même, mais bridée. Elle est en bois de houx, elle a du crin de licorne à l'intérieur et elle mesure vingt-quatre centimètres fine et souple. ☇ épouvantard ; Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs. ☇ risèd ; Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique. ☇ patronus ; Avant la Marque et son lavage de cerveau, son patronus prenait la forme d'un corbeau noir. On pourrait penser que c'est un mauvais présage, mais dans bien des cultures, le corbeau est symbole d'intelligence, gardien de la magie et du savoir. Il correspondait plutôt bien à Lorcàn. Depuis qu'il a la Marque, il est incapable d'en produire un. ☇ particularités ; Lorcàn n'a pas de dons particuliers, il a juste une excellente mémoire photographique et c'est également un génie. ☇ caractéristiques ; runes, Lorcàn a des runes tracées sur lui. Elles ont toutes été faites par Ardal pour le protéger des autres et surtout de lui-même. Elles brident son lui brainwashé et ses pensées trafiquées, il est redevenu lui-même suite à l'intervention de son jumeau. Il ressent encore les séquelles aujourd'hui et doit suivre un traitement ainsi qu'un psychomage pour se retrouver lui-même et réussir à démêler le faux du vrai. marque, noire, néfaste et putride sur son bras. Le crâne le nargue et le serpent se moque. Les deux dardent sur lui un regard qui juge. Il la frotte à chaque fois qu'il la voit parce qu'elle le salit, lui et sa magie. Le Magister n'est plus là, mais il a laissé son empreinte indélébile sur tous les mangemorts. Lorcàn n'est pas loin de la mutilation pour essayer de l'enlever. ☇ animaux ; Il n'en a pas. C'est déjà difficile pour lui de s'occuper de lui-même alors s'il a un autre être vivant à charge... ☇ objets connectés ; Lorcàn est fasciné par les progrès du monde magique. Il est curieux de comprendre comment fonctionnent les objets connectés et c'est donc principalement pour l'étude qu'il s'est acheté un POW. |
☇ Anecdotes & infos ; SERDAIGLE, Le choixpeau n'a pas mis longtemps à se décider. Cette maison est faite pour Lorcàn. Il a toujours eu soif de connaissance. Son domaine de prédilection reste la magie, il trouve ça fascinant et se félicite jour après jour d’être né dans un monde pareil (à quelques détails près, parce que la marque à son bras lui rappelle que la magie n’est pas toujours belle). Lorcàn appréciait toutes les matières (peut-être moins la défense contre les forces du mal et la divination) et se donnait toujours à fond pour obtenir les meilleures notes sans mettre de côté son esprit inventif. On lui a longtemps reproché d’être un peu trop tête en l’air aussi et de souvent oublier des choses importantes (comme manger ou dormir). Heureusement qu’Ardal était là pour lui rappeler. Il a toujours frôlé l’incident diplomatique aussi quand il avait le malheur d'oublier des rendez-vous avec des filles. Hogwarts a aussi vu naître le quatuor Carrow-Ollivander. Les jumelles Hestia et Flora se sont liées d’amitié avec Lorcàn et Ardal. • INVENTIONS, là où Ardal est le frère posé, qui réfléchit et fait des calculs avant d’exécuter, Lorcàn, lui, passe directement par la phase expérimentation. Il réfléchit en même temps qu’il fait. Il note rarement ce qu’il fait d'ailleurs, il écrit simplement pour éliminer les possibilités et éviter de faire deux fois le même test. Lorcàn ne comprend pas toujours le sérieux de son jumeau, mais il sait que c’est nécessaire parfois qu’Ardal soit là pour l’arrêter avant qu’il ne fasse exploser quelque chose... ou quelqu'un. • CARNET, Depuis sa sortie d’Azkaban et qu’il a commencé ses séances avec la psychomage, il a un carnet qu’elle lui a demandé d’acheter. Il sert à réunir tous les souvenirs sur lesquels Lorcàn a des doutes et il est de son devoir de demander à son entourage de l’aider à démêler le faux du vrai. Il n’a rien fait pour le moment parce qu’il a peur de découvrir des choses effrayantes à son sujet ou le changement d’un souvenir qui fait que ça a changé totalement ce qu’il est. • DESSIN, Lorcàn n’est pas du genre à écrire, mais il est du genre à dessiner par contre. Ça lui a commencé assez jeune quand on apprenait à Ardal l’important héritage qui l’attendait, Lorcàn restait non loin et dessinait tranquillement. Il a un coup de crayon précis, il a un peu perdu la main puisqu’il n’a plus dessiné depuis qu’il a pris la marque, mais il compte bien reprendre. • BAGUETTE, la confection des baguettes l’a toujours fasciné. Il adorait regarder son grand-père faire et adore voir Ardal faire aujourd’hui. Il l’a longtemps aidé quand ils ont repris la boutique, mais contrairement à son frère, Lorcàn était plus brouillon, plus dans l’expérimentation (encore) et c’était toujours un peu bordélique de son côté de la table parce qu’il aimait s’étaler voir la qualité de différents ingrédients pour sélectionner le meilleur ou le moins bon et le combiner avec autre chose. Il admire Ardal pour avoir réussi à capturer l’essence du savoir-faire de leur grand-père. • SUIVEUR, Lorcàn s’en sort très mal sans son jumeau. La preuve, la dernière fois qu’il a été séparé de lui, on lui a lavé le cerveau et il a totalement dérapé. Il ne peut pas vivre sans son jumeau et sans son approbation. Depuis qu’il est sorti d’Azkaban, il fait tout pour se racheter parce qu’il estime que son frère a fait beaucoup trop pour lui sans forcément le mériter. En dehors de suivre l’avis d'Ardal, il est très soumis au reste de sa famille. Il est loyal envers eux et n’ose jamais lever la voix. Cependant, il est le seul à avoir voulu que sa grande sœur revienne dans la famille et qui a plus ou moins respecté ses choix. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi manon. J'ai 25 ans, je viens de france et j'ai connu le forum via je sais pas . Si tout va bien vous me verrez connectée 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [x] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Lorcàn Ollivander le Lun 17 Avr 2017 - 17:07, édité 19 fois |
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WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
‹ messages : 192
‹ crédits : freesia (pour l'avatar) et crackle bones (pour la signature)
‹ dialogues : mediumaquamarine
‹ âge : vingt-deux ans
‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
‹ maison : serdaigle
‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
‹ gallions (ʛ) : 3056
‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Le procès de Lorcàn I was broken from a young age, taking my soul into the masses, write down my poems for the few that looked at me, took to me, shook to me, feeling me singing from heart ache, from the pain. Take up my message from the veins, peaking my lesson from the brain, seeing the beauty through the pain. You made me a, you made me a believer, believer.❝ Avant le procès ❞début janvier 2004 & Ministère de la Magie 1er janvier 2004 - Lorcàn est assis dans sa geôle du ministère et il a un air totalement perdu sur le visage. On lui a dit que c’était la meilleure chose à faire de se rendre et il a obéi parce que oui, en soi c’est la meilleure chose à faire. Ce n’était pas lui ces derniers mois. Ce n’était pas Lorcàn Ollivander, mais plus un espèce de monstre abominable qui utilise la magie pour faire du mal aux autres. Ce n’est pas son utilité première. Elle doit servir à faire progresser l’humanité. Elle fait déjà de bien jolie chose, la magie. Elle aide à aller d’un point A à un point B en déplaçant le corps entier et sa masse sans rien perdre au passage (sauf cas extrême). Elle permet de créer, d’inventer et d’améliorer la vie. Elle n’est pas faite pour blesser autrui. Voir comment le Magister l’a utilisée a rendu malade Lorcàn. Tellement malade qu’il a perdu une partie de lui-même. Il était une âme dissidente de plus à éliminer coûte que coûte.
Je n’aime pas le gouvernement. Je n’aime pas le Magister. Je ne sers pas le gouvernement. Je ne sers pas le Magister.
Toutes ses pensées ont été parasitées et heureusement que les runes d’Ardal sont là pour l’aider à mieux réfléchir et bloquer l’autre. Lorcàn bouge dans sa cellule et sa manche gauche glisse sur les bords d’un tatouage à l’encre noire. Il abaisse sa manche immédiatement avec un air de dégoût sur le visage. Il sent sa main gauche trembler et puis tout son corps. Elle est là. L’ignoble marque de sa faiblesse d’esprit. Il vient enfouir son visage entre ses mains et laisse quelques larmes rouler sur ses paumes sales. Il veut que tout redevienne comme avant, qu’il puisse retrouver sa famille et Flora et que sa magie ne lui donne plus l’impression qu’il est sale. « Ollivander ! » Un gardien se présente à la grille et le cherche des yeux. Lorcàn redresse la tête et se lève en s’appuyant contre le mur derrière lui. « C’est moi. » La porte de la grille s’ouvre et le gardien lui fait signe de sortir. « Ton avocat t’attend. » Son estomac se tord. Il va être jugé. Probablement qu’il sera condamné à Azkaban pour toute la vie. Après tout, il a été- « Avance. » Le gardien le pousse un peu pour qu’il se bouge. Lorcàn est un peu sonné et il lui faut une énième tape de l’homme dans son dos pour qu’il se mette en mouvement.
« Monsieur Ollivander. Je suis Oscar Hoover, votre avocat. C’est votre famille qui m’a engagé. Comment vous allez ? » Lorcàn lui lance un regard noir. Parce que le gars est réellement en train de lui demander comment il va. On referme la porte derrière lui et ils se retrouvent plus que tous les deux dans cette salle si petite. L’avocat comprend qu’il a probablement fait une gaffe et l’invite alors à s’asseoir. Ils s’installent donc autour de cette petite table. « On va travailler sur votre défense, monsieur Ollivander. » Oui, ça il l’avait compris. Il est avocat, son procès est probablement pour bientôt et il a besoin de quelqu’un pour le défendre. Jusque-là il sait. Il ne sait pas pourquoi il se sent si irrité par contre. Probablement la fatigue et les heures à regarder cette marque noire sur son bras en sont la cause principale. Après tout, ce type ne lui a rien fait au contraire, il va même l’aider. « Vous allez me raconter tout ça sans rien omettre. Même le plus petit détail peut avoir son importance. » Mais Lorcàn n’a pas envie de raconter son histoire. Ça va forcément faire remonter beaucoup de choses. Et il ne veut pas repenser à l’initiation qu’il a reçue avant d’avoir sa marque. Il ne veut pas repenser à… « Monsieur Ollivander, vous allez bien ? » Il se penche sur le côté et se met à vomir. Oscar se dresse de sa chaise et vient poser une main dans son dos. Lorcàn se dégage tout en se crispant sur le rebord de la table. Ça lui fait toujours ça quand il repense au crime qu’il a commis. « Monsieur Ollivander ? » - « Ça va » Fait-il rapidement. « Je veux retourner dans ma cellule. » - « Mais nous n’avons pas commencé… – « On commence demain, je ne peux pas aujourd’hui. » Oscar reste un moment interdit, il ne bouge pas puis va finalement taper à la porte. Le gardien entre dans la salle et raccompagne Lorcàn dans la cellule.
2 janvier 2004 « Très bien. Je vous écoute. » - « Il faut que je commence à partir de où ? » - « Le moment où vous avez décidé que vous alliez avoir la marque. » Il grince des dents, Lorcàn, parce que ce n’est pas lui qui l’a décidé. Ce n’est pas lui. « Pour rien au monde je n’aurais souhaité rejoindre son armée. » Il s’emporte un peu. Oscar lève les mains en guise de paix. « Très bien Monsieur Ollivander, expliquez-moi alors. » Il redresse les lunettes sur son nez et porte son attention sur le jeune homme en face de lui. « On a trafiqué mes souvenirs. Le jour de l’exécution des rebuts. Je n’ai aucun souvenir de comment. » Enfin si, il y a Nyssandra et un autre type et c’est flou. « Je sais juste qu’en étant de retour à la maison, j’étais différent. J’avais l’impression qu’il fallait que je serve le gouvernement, que c’était bien ce qu’ils faisaient alors que les jours d’avant, je n’avais pas ce genre de pensées. Mais je ne sais pas… c’était cohérent pour moi de penser comme ça. » L’avocat laisse sa plume enchantée prendre des notes pendant qu’il observe Lorcàn. Il le voit perturbé et si fatigué. Il a bien conscience qu’il essaie de faire le maximum pour se souvenir de ce qu’il s’est passé. « Ma sœur, Nyssandra… enfin Eudoxie, mais elle n’aime pas qu’on l’appelle Eudoxie alors ça vous dérange pas que ça soit Nyssandra ? Bon. Nyssandra était fiancée à Aramis Lestrange à l’époque et ses motivations à lui m’ont inspiré et m’ont poussé à vouloir… vouloir rejoindre les partisans du Magister. Et puis j’en ai parlé à mon amie Flora Carrow. Nous avions les mêmes idées à l’époque. » Est-ce que c’est vrai ça ? Est-ce qu’ils ont été amis ou est-ce qu’on lui a inventé ça ? C’est vrai que lorsqu’il se penche sur ses souvenirs, il a tendance à se demander lesquels sont vrais et lesquels ont été trafiqués par le Ministère. Pire que tout, il se demande comment ils ont pu influencer ses relations avec les autres. Lorsqu’Ardal lui a gravé les runes sur la peau, il n’a pas réussi à le regarder directement dans les yeux parce que Lorcàn ne sait plus. Est-ce que tout ce qu’il ressent pour sa famille est vrai ? Et pour Flora ? Il pince un peu les lèvres avant de continuer. S’il exige encore de regagner sa cellule, ils ne vont jamais avancer. « On a partagé beaucoup de choses elle et moi, mais je ne sais pas… je ne sais pas si c’est… » Vrai. « Bref, toujours est-il qu’on a eu la marque. J’ai dû… je suis coupable du meurtre d’un vieil homme. » Oscar baisse la tête sur d’autres documents qu’il a en sa possession. « Un né-moldu du nom de Calum MacDougall. » - « Je n’ai aucun mépris pour les né-moldus. » Répond Lorcàn précipitamment. « Je n’ai rien dit de tel Monsieur Ollivander, poursuivez. Comment l’avez-vous tué ? » Lorcàn se sent soudain fiévreux, il voit ses mains qui commencent à trembler et il sent une bile acide lui remonter dans la gorge. Il n’est pas prêt. Merlin, non il n’est pas prêt. Oscar grimace. « Monsieur Ollivander… vous avez besoin d’une pause ? » Lorcàn est très pâle et il pince ses lèvres, mais il hoche la tête. Non, il doit en parler. « Ils ont modifié mes souvenirs, mais pas l’essence même de ce que je suis, je l’ai tué avec un impardonnable. Un avada. Généralement, d’autres apprentis mangemorts torturent mais je n’ai… je n’ai pas… » Il repense toujours à cette nuit-là. Il était avec trois autres mangemorts, celui qui doit attester de son crime et deux témoins. Ça ne se passe pas toujours comme ça, mais pour lui si. Il repense au visage du vieil homme terrifié et suppliant de ne pas le tuer. Il y repense tout le temps et il pleure tout le temps en demandant pardon. « Vous devez terminer votre phrase, j’en ai besoin pour construire l’argumentaire de votre défense. » - « Je n’ai pas torturé Calum MacDougall. » Mais il est quand même mort par sa main. Oscar hoche la tête. « Nous allons poursuivre demain, Monsieur Ollivander. Par contre, je ne serai pas seul. Un psychomage sera avec moi, nous devons voir pour votre bilan psychologique et en quoi ça pourra nous aider pour votre peine. » Lorcàn comprend, il hoche la tête et comme hier, Oscar tape à la porte et le gardien vient le chercher.
3 janvier 2004 « Bonjour Monsieur Ollivander, je vous présente le psychomage Jackson Murray. C’est lui qui va vous évaluer. » L’autre homme qui accompagne son avocat lui fait un sourire rassurant et Lorcàn esquisse le sien un peu maladroitement. « Bonjour. » Comme d’habitude, ils s’installent à la table et elle paraît encore plus petite à Lorcàn maintenant qu’ils sont trois. « Bien. Si vous me permettez, Monsieur Ollivander, je vais vous poser des questions sur ce que vous avez déclaré hier à Monsieur Hoover. Je dois déterminer si vous dites la vérité au sujet de votre lavage de cerveau ou non. » Lorcàn se bloque un instant et sans comprendre pourquoi, il a un rire nerveux qui lui échappe. « Si… si je dis la vérité ? » - « Oui, vous n’êtes pas sans savoir que des mangemorts ont plaidé l’imperium pendant la première guerre. Beaucoup plaident le lavage de cerveau pour celle-ci. » Ça choque profondément Lorcàn. Parce que c’est si amusant que ça de faire croire ce genre de choses ? Est-ce que les personnes qui font ça savent à quel point c’est perturbant de ne plus savoir qui on est, ce qui est vrai et ce qui a été souillé par le gouvernement ? Lorcàn serre les poings. Les mangemorts sont des êtres abjects qui salissent tout ce qu’ils touchent. Ils ont sali sa magie avec cette marque et ce meurtre. Il n’est plus ce qu’il est à cause de ce qu’on lui a fait subir parce que son esprit a osé commencer à se rebeller avant lui. « Vous croyez que j’irai m’amuser à faire croire ça ? » Crache-t-il d’un seul coup. Le docteur Murray redresse la tête des parchemins qu’il est en train de remplir. Il a un sourire en coin. Un sourire qui veut dire y en a que oui et ça énerve Lorcàn. Il abat son poing sur la table. Il n’est pas celui qui s’emporte habituellement, il est passif comme personne, mais là… « Monsieur Ollivander, du calme. C’est la procédure. Nous ne cherchons pas à vous blesser. » Il prend le regard du psychomage comme un défi. Il se dresse et retire son tee-shirt pour qu’ils puissent admirer les runes qui ornent son torse. Elles sont gravées sur sa chair et non pas à l’encre. « Avant que la guerre à Pré-au-Lard éclate, mon frère m’a… sauvé. C’est un maître des runes, vous savez. » Il a une pointe d’admiration dans sa voix comme à chaque fois qu’il parle de son jumeau, sa moitié d’âme. « Il a fait tout ça pour que je redevienne moi. Réellement moi. Et lui aussi il a souffert comme j’aurais souffert si j’avais dû faire un truc pareil pour lui. Ça me permet de pas mélanger mes pensées et de faire taire l’autre. » Il sent bien qu’il pleure, mais il ne peut pas s’arrêter. On vient de lui dire qu’on ne le croyait peut-être pas, que le lavage de cerveau de cette guerre était l’excuse pour les mangemorts pour s’en sortir encore. Il abaisse son tee-shirt après avoir vu le regard entendu qu’ont échangé les deux hommes. La plume ensorcelée de son avocat se met à écrire frénétiquement, pendant que le psychomage prend des notes. D’ailleurs ce Murray relève la tête et lui adresse un autre sourire. « Arrêtez de sourire. Vous ne me croyez pas. » - « C’est à vous de me convaincre. De quoi vous souvenez-vous ? » - « Jusqu’à ce qu’on nous transporte en portoloins hors de la zone d’exécution des rebuts et le lendemain. » - « Rien de plus sur ce jour-là ? » Lorcàn hoche la tête. Il aimerait pouvoir s’en souvenir, voir ce qu’on lui a fait pour pouvoir le décrire, mais il sait juste qu’il n’était plus lui-même le lendemain. Une copie plus noire et plus sombre du Lorcàn que tout le monde connaît. « Je ne sais pas d’où est venu ce sentiment urgent de rejoindre les partisans du Magister, ni pourquoi. Mais j’ai cette foutue marque sur le bras contre ma volonté. Je ne suis pas comme ça. La magie ne doit pas servir à ça. » Il s’emporte, mais il est toujours comme ça quand il s’agit des agissements du gouvernement précédent. Les mangemorts sont haïssables pour ce qu’ils font de l’usage de la magie. On ne fait pas revenir les morts à la vie comme peuvent le faire les nécromants. La magie doit servir à faire progresser le monde, pas à le blesser. « J’avais aussi la sensation de voir les scènes sans en avoir le contrôle. Quand j’ai annoncé à ma famille que je souhaitais être adhérent par exemple. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je prononçais les mots d’un autre. Ce n’était pas Lorcàn Ollivander qu’ils avaient en face d’eux, mais un type un peu arrogant qui pensait que le Magister avait réponse à tout et qui ne supportait pas qu’on le critique. Ce n’était pas… ce n’était pas moi, ça. » Il a un frisson de dégoût qui le parcourt en repensant à ces moments. ❝ Pendant le procès ❞10 janvier 2004 & Ministère de la Magie On lui a annoncé qu’il allait comparaître le dix janvier. Il a eu vent des procès des autres. Vaguement. Parce qu’être associé aux vrais mangemorts qui ont fait du mal sciemment, ça le rend malade et qu’il les méprise un peu tous. Les séances avec son avocat et le psychomage ont duré des heures entières sur les derniers jours. Ils ont rassemblé tout ce qu’ils pouvaient pour appuyer le fait que Lorcàn ne ment pas sur son état mental. Oscar lui a dit que ça n’enlevait pas le fait qu’il avait arraché une vie, mais que ça pouvait l’aider pour la peine rendue par le jury. Le jour du procès, quelques heures avant, sa mère est venue le voir. Son visage est marqué par la fatigue et Lorcàn aurait voulu la réconforter, mais comme à chaque visite de sa famille, il s’est contenté de réponses courtes et évasives sans jamais la fixer dans les yeux. Il a si honte. Il a tenté de s’excuser plusieurs fois auprès d’eux sans y parvenir vraiment. Est-ce qu’ils comprennent ce qu’il a vécu ? Il sait qu’Ardal si. Enfin il croit. A lui aussi, il n’arrive pas à faire des excuses alors qu’il a tellement fait pour sa survie. Il regarde sa mère lui tendre les vêtements qu’elle lui a préparé (Il faut que tu fasses bonne impression au jury, Lorcàn.). Il a plus pris les mots de sa mère comme un ne nous fais pas honte plutôt que comme un conseil avisé d’une mère inquiète pour son fils. Il voudrait demander comment va Ardal, mais les mots bloquent dans sa gorge. Il accepte simplement les vêtements avec un hochement de tête avant qu’on le laisse encore seul pour s’habiller. Il reste un moment dans cette pièce froide et glauque à fixer son reflet dans le miroir. Il a l’impression que ça fait des années qu’il ne s’est plus vu. Il a des cernes à faire peur sous les yeux et les joues creuses et le regard perdu. Qu’est-ce qu’il fait là. Normalement, il n’a rien à faire ici. Il a du mal à fixer ses iris clairs sans ciller. Qui est-il maintenant. Machinalement il pose une main à l’endroit où se trouve la marque noire. Un gardien vient le chercher et il redresse la tête quand il l’appelle par son nom. C’est l’heure qu’il a dit. La boule au ventre, Lorcàn sort de sa petite salle et se laisse amener là où il sera jugé pour ses crimes. En entrant dans la salle, il est abasourdi par le bruit ambiant et il sent, oh Merlin, il sent à quel point l’air est vicié par les précédents procès et les précédents accusés. Le gardien qui l’accompagne le pousse dans le dos pour qu’il avance en direction du siège central autour il y a des barreaux. Il sera là-dedans comme un vulgaire animal. Lorcàn n’ose pas lever la tête. Il ne sait pas qui est là dans le public. Il ne sait pas combien de temps ça va durer. Mais il sait la sentence. Oscar lui a cité les chefs d’accusation et ça n’est pas bon à entendre généralement. Il ne va probablement jamais sortir d’Azkaban, mais quelque part ça lui convient. Il ne mérite pas d’être libre après ce qu’il a fait.
« Bien nous allons commencer. » Le brouhaha qui parasitait les oreilles de Lorcàn cesse alors. « Monsieur Ollivander, vous savez pourquoi vous êtes ici aujourd’hui ? Vous êtes accusé d’association de malfaiteurs, du meurtre de Monsieur Calum MacDougall, de crime de guerre et vous avez la marque des ténèbres à votre avant-bras gauche, vous avez donc fait partie des partisans de Vous-Savez-Qui. » Lorcàn hoche la tête. Il frissonne parce que dits comme ça, face à un public, les chefs d’accusation lui paraissent vraiment abominables et impardonnables. Lorcàn sent une boule se former dans sa gorge et il regrette soudain d’avoir levé la tête pour essayer de voir sa famille dans le public. Oui, ils sont là. Il aurait voulu que non. Parce que la famille Ollivander a toujours pris soin de ne jamais prendre parti et qu’il a enfreint cette règle. Il mérite d’autant plus la sentence qu’on va lui attribuer. « A présent, je laisse la parole à Maître Hoover pour la défense et Maître Jones pour l’accusation. Messieurs. » L’avocat qui va être contre Oscar ne dit rien à Lorcàn. Il a un air suffisant sur le visage qui effraie un peu et agace en même temps l’Ollivander. Vous savez, cet air qui dit je suis dehors et toi dans cette cage et je vais te faire bouffer des années en prison tu vas voir. « Merci. Mesdames et messieurs les jurés, vous n’êtes pas sans savoir que Monsieur Lorcàn Ollivander fait partie d’une illustre famille de sang-pur. Que dis-je, ils font partie des vingt-huit sacrées. » Fait-il d’un ton dédaigneux. « Les privilèges accordés à cette caste de la société des sorciers a toujours causé des problèmes aux autres sorciers. Combien de nos enfants ont souffert des stigmatisations faites par ces familles ? Sang impur et autres sang de bourbe sont des termes souvent utilisés, rappelons-le. » - « Monsieur le juge, je ne suis pas certain que ces remarques soient tolérées dans la cour, elles ne sont pas pertinentes avec le dossier. » - « Accordé. Maître Jones, veuillez en venir aux faits. » Il voit l’accusation lever les mains en signe de défense. Il avance des faits, Lorcàn le sait, mais il serre déjà les poings. Sa famille n’est pas comme les autres sang-purs, ils n’ont jamais été racistes envers quiconque. « Je reprends. Monsieur Ollivander fait partie d’une famille de sang pur qui n’a jamais fait de vague, c’est certain. Ils se sont même vantés de ne pas avoir pris parti durant cette guerre qui a duré des années. Comment expliquer alors que Lorcàn Ollivander veuille prendre la marque ? On lui prête des histoires avec la famille Carrow. Amycus et Alecto Carrow qui – je le rappelle – ont torturé de nombreuses personnes à Hogwarts et même par le passé. Je rappelle également que sa sœur aînée est mariée à un Lestrange qui porte lui aussi la marque donc l’allégeance réelle de la famille Ollivander reste à prouver sur ce point. » - « Objection votre honneur, l’accusation ne fait que des spéculations. Rien est vérifié sur ce dernier point. » - « Accordé. Maître, présentez des preuves la prochaine fois que vous avancez de tels arguments. » L’accusation jette un regard à Lorcàn avant de sourire. « Dois-je réellement avancer quoi que ce soit quand on sait que Monsieur Ollivander ici présent porte la marque des ténèbres ? » - « Maître ! Premier avertissement. » Le juge lève un peu la voix pour le recentrer. Maître Jones s’excuse alors et reprend son plaidoyer. « Si Monsieur Ollivander se dit aussi neutre que peut l’être le reste de sa famille, j’aimerai bien qu’on m’explique pourquoi avoir pris la Marque et donc assassiner une personne innocente ? Parce que dans le fond qui était Monsieur Calum MacDougall, victime de Monsieur Ollivander. Un Écossais d’une soixantaine d’années qui vivait à Londres dans le but de se rapprocher de ses enfants. Il était veuf depuis une dizaine d’années et ne pouvait plus vivre seul dans sa maison en Ecosse. Monsieur MacDougall a été la victime d’un jeu morbide auxquels tous les mangemorts se sont pliés parce que c’était la règle pour faire partie du cercle de ce tyran qu’était Vous-Savez-Qui. » Lorcàn voudrait qu’il arrête de parler de Calum parce qu’il revoit toujours le regard suppliant du vieil homme et cette question silencieuse qui bouffera éternellement Lorcàn : pourquoi moi, qu’est-ce que j’ai fait ? Et c’est ça le pire, il n’a rien fait ce petit vieux. Il était juste là au mauvais moment. Lorcàn sent son cœur battre tellement vite dans sa poitrine. Il a l’impression qu’il va mourir dans cette cage. Il ne cesse de fixer la nuque d’Oscar pour essayer de trouver un minimum de réconfort, mais il cède petit à petit à la panique. Il faut que l’accusation arrête de parler de Calum. Il le faut. Il ne va pas survivre sinon. « Un jeu macabre que beaucoup ont apprécié. J’ai en ma possession le bilan psychologique de Monsieur Ollivander fait par le psychomage Jackson Murray qui déclare bien que Monsieur Ollivander a été victime d’un lavage de cerveau le 5 juillet 2002. C’est une excuse un peu facile non ? J’appelle Monsieur Lorcàn Ollivander à la barre pour quelques questions. » Oscar l’y avait préparé. Il ne doit pas perdre son calme quand on lui posera des questions parce que c’est le meilleur moyen pour lui de donner des bonnes raisons à l’accusation pour faire de lui le pire homme sur terre. On vient le chercher et on le place à côté du juge. « Bien Monsieur Ollivander, pouvez-vous nous expliquer le déroulement de cette journée. » - « Nous sommes allés à l’exécution des rebuts et quand les combats ont commencé, on a donné des portoloins à la population. On a tous atterri dans un stade où nous nous sommes fait contrôler. J’ai été mis dans une autre file, je n’étais pas avec ma famille. Et-et après c’est un peu confus. Je-je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais je suis ressorti de là avec une sensation étrange. » - « Vous ne vous souvenez plus ? » Lorcàn hoche la tête. Maître Hoover a un sourire insupportable. « Comme c’est pratique. » - « Maître. » Gronde le juge. « Monsieur Ollivander déclare donc qu’il a subi un lavage de cerveau suite à cette journée, est-ce que ça ne vous rappelle pas les mangemorts de la première guerre avec leur imperium ? » Fait-il à l’adresse des jurés. « Vous manquez de preuves à ce niveau aussi, Maître Hoover. Vous utilisez l’affect des jurés ici présents pour faire peser le verdict en votre faveur. » - « J’avance des faits, Maître Hoover, vous ne pouvez pas ignorer le fait que plusieurs mangemorts se sont servis de l’excuse de l’imperium pour échapper à Azkaban. Et que la mode de cette guerre c’est bien le lavage de cerveau ? Pourquoi Monsieur Ollivander serait effectivement une victime dans l’histoire je vous le demande ? Qui n’a pas envie d’échapper à Azka- » - « Maître Jones, ça suffit ! »
Lorcàn les voit encore débattre pendant un moment sur cette question. Il fixe l’accusation avec un regard un peu perdu et pourtant dans le fond, il comprend la méfiance de l’homme. Il comprend totalement qu’il puisse douter de son bilan psychologique. Qui ne douterait pas ? Ils ont vécu tellement de moments horribles avec cette guerre qu’il est normal que toute la population sorcière ait envie de voir les mangemorts payer pour ce qu’ils ont fait. Mais ça le rend malade. Il a envie de leur hurler qu’on s’est introduit dans sa tête et qu’on a fouillé fouillé fouillé pour modifier chaque souvenir où il a eu un doute sur le gouvernement en place. Il a envie de leur dire qu’il n’est pas comme ça et qu’il aime trop la magie pour ce qu’elle pour oser la souiller avec les mauvais sortilèges des mages noirs. Il regrette d’avoir pris la vie de Calum MacDougall aussi et il le regrettera jusqu’à sa mort, mais on l’a poussé à faire ce crime. Il ne l’a pas fait de son propre chef. « Est-ce que vous regrettez la mort de Monsieur MacDougall ? » Reprend soudain l’accusation en s’approchant de lui. Lorcàn a déjà les larmes aux yeux et il sent déjà ses mains trembler depuis un moment. Il a aussi une bile acide qui remonte dans sa gorge. Il hoche la tête. « Évidemment. » Mais il ne peut pas préciser qu’il n’a pris aucun plaisir à le tuer parce qu’à cette époque, il n’était plus lui-même et donc il ne sait pas dans quel état d’esprit était son autre lui. « Vous saviez que vous arrachiez une vie innocente à ce moment-là ? » - « Ou-oui. » - « Et pourtant, vous l’avez fait quand même ? » - « J’ai subi un lavage de cerveau, je n’étais pas moi-même à ce moment-là. Jamais je n’aurai fait une chose pareille en temps normal. » - « Oui, c’est ce qu’une personne qui a vraiment subi un lavage de cerveau dirait. C’est normal. » Il croise ses mains derrière son dos et sourit toujours avec cet air suffisant sur le visage. Lorcàn sent la colère qui monte. Oscar lui a dit que l’accusation allait essayer de le faire sortir de ses gonds pour prouver qu’il peut être dangereux. Il doit rester calme et ne pas entrer dans le jeu de Hoover, mais c’est difficile quand il voit cet espèce d’imbécile sourire encore et toujours. « Vous avez donc pleinement conscience qu’il y a une famille qui a perdu un grand-père, un père et un frère ? » Lorcàn serre la mâchoire. « Oui j’en ai pleinement conscience et je regrette mon geste. Ce n’était pas moi. » - « C’est pourtant votre baguette qui a exécuté le pauvre homme. » Et en plus il le prend pour un crétin. « Je sais. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. » Fait-il entre ses dents. « Oh et qu’est-ce que vous avez voulu dire, Monsieur Ollivander ? » - « Le lavage de cerveau qu’on m’a fait subir a modifié mes souvenirs et quand je me suis retrouvé face à Monsieur MacDougall j’ai obéi à l’ordre qu’on me donnait. Je devais le tuer pour avoir ma… ma récompense. » Machinalement, il vient crisper sa main droite sur son avant-bras gauche. « Votre récompense ? Nous y voilà. Vous prenez la marque des ténèbres comme une récompense. Si nous n’avons pas là une preuve que Monsieur Ollivander est entré dans les rangs de Vous-Savez-Qui de son plein gré… » - « C’est pour illustrer votre question, mon lavage de cerveau m’a fait croire que c’était une récompense, mais ça n’en est pas une loin de là. » - « Vous l’avez dit quand même, Monsieur Ollivander. Votre lavage de cerveau personne n’y croit, vous êtes comme les autres mangemorts : désireux de faire du mal mais tellement lâches lorsqu’il s’agit de répondre à ses actes. » Oscar se lève précipitamment en sentant que Lorcàn allait exploser. « Votre honneur, Maître Hoover dépasse les bornes. Je demande une suspension du procès de cinq minutes. » - « Suspension accordée, approchez tous les deux. Maître Hoover si je dois revenir sur vous encore une fois, je suspends le procès et le reporte à une date ultérieure. » Il tape avec son marteau et déjà le brouhaha recommence. Lorcàn passe une main sur son visage. Il va craquer. Hoover veut qu’il craque, il veut le coincer et le jeune homme sent bien qu’il est en train de gagner.
Lorsqu’on lui lâche enfin la cape et qu’on le remet dans sa cage, c’est au tour d’Oscar de prendre la parole. Il se lève et sourit légèrement à Lorcàn pour essayer de le rassurer. Lorcàn est incapable de lui rendre la pareille. Il se sent encore remué par tout ce que l’accusation lui a mis dans la figure. « Bien, votre honneur, j’aimerai appeler à la barre Madame Melwyn Campbell. » Il voit une femme se lever et venir prendre place à côté du juge. « Madame Campbell, vous êtes Maîtresse des Runes, n’est-ce pas ? » - Elle acquiesce. « Ce que Maître Hoover n’a pas soulevé mesdames et messieurs les membres du jury, c’est que Lorcàn Ollivander a des runes sur le corps. Elles n’ont pas été tracées à l’encre, mais bien dans sa chair. » Oscar prend sa baguette et enchante les photos de son dossier. Elles volent jusqu’aux membres du jury et au juge. « Inutile que je vous les donne à vous, Maître Hoover, vous en avez des copies dans votre dossier. » Fait-il en esquissant un sourire en coin. « Monsieur Ollivander a donc des runes sur son torse. Runes que son frère jumeau a tracées après des mois et des mois de recherches. J’ai donc fait venir Madame Campbell ici pour qu’elle vous décrypte ce qu’elles veulent dire. Madame, je vous laisse la parole. » - « Merci Maître. Donc les runes présentes sur le torse de ce jeune homme ont été savamment tracées, elles sont compliquées et en temps normal on ne les utilise pas comme ça ni pour ça. » Elle explique alors les usages qu’on peut faire avec ces runes avant de finalement conclure par ce qu’Ardal a voulu faire en les modifiant ainsi et les combinant de la sorte. « Elles sont là pour protéger et bloquer. » - « Elle protège qui de quoi ? » - « Vu la courbe que forme celle-ci, c’est clairement pour la protection de ce jeune homme. » - « Rien qui montre que Monsieur Ollivander est une éventuelle menace pour autrui. » - « Non. La protection est pour lui. » Oscar sourit et se tourne vers le juge. « J’ai terminé. » - « Si l’accusation a quelque chose à ajouter. » De sa cage, Lorcàn voit que l'autre se lève. Bien sûr qu’il a quelque chose à ajouter. « Une protection pour lui donc. Mais pourquoi ? S’il doit se protéger de lui-même c’est qu’il est dangereux pour les autres aussi puisqu’on veut le protéger. » - « Objection, l’accusation ne formule pas de véritables questions. C’est rhétorique. » - « Laissez-moi reformuler dans ce cas. Si on a placé des runes de protection modifiées sur lui et que vous dites que ça sert pour le protéger lui, est-ce que ça veut dire que Monsieur Ollivander peut se montrer violent envers autrui ? » La Maîtresse des Runes cligne plusieurs fois des yeux en cherchant sa réponse. « Ce que ces runes retiennent, probablement oui. » L’accusation affiche un sourire satisfait. « Ça sera tout votre honneur. » De loin, Lorcàn voit Oscar serrer les poings. « J’appelle mon prochain témoin à la barre, le psychomage qui a évalué Monsieur Olllivander, le docteur Jackson Murray. » Campbell laisse place à un homme cette fois. Cet homme que Lorcàn a appris à connaître au fil des rencontres avant le procès. « Docteur Murray, vous avez passé plusieurs jours avec mon client, qu’est-ce que vous pouvez nous dire à son sujet ? » - « La mémoire et les souvenirs de Lorcàn Ollivander ont été modifiés. Il confond le réel et ce qu’ils ont inventé et malgré les runes qui lui permettent de retrouver sa véritable identité, ça reste encore très confus pour lui. Il doit réapprendre qui il est, ce qu’il pense véritablement et démêler le faux du vrai avec l’aide de sa famille et de ses proches. Contrairement aux personnes qui prétendent avoir eu la mémoire modifiée, Monsieur Ollivander entre dans un état de stress très avancé lorsqu’il n’arrive pas à se souvenir de quelque chose en particulier. Il peut avoir de grosses crises d’anxiété et des longues périodes de doutes où il ne sait pas à quoi se raccrocher pour garder un pied dans la réalité. J’ai pu discuter longuement avec lui sur ce qu’il a ressenti à partir du moment où il s’est senti changer. Monsieur Ollivander a déclaré qu’il se voyait dire et faire des choses qui l’auraient dérangé par le passé, mais qu’après son lavage de cerveau plus du tout. Ce n’est pas un jeune homme mauvais, il a besoin d’être suivi par un psychomage pour retrouver un pied avec la réalité. » - « Pour vous, le lavage de cerveau est bien vrai ? » - « Pour l’avoir observéé pendant quelques jours, oui. Son esprit est dans une grande confusion et a besoin qu’on le pousse dans la bonne direction. » Oscar le remercie et laisse la parole à l’accusation qui se fait un malin plaisir de provoquer encore et toujours plus la défense. Maître Hoover ne croit pas un seul instant à cette histoire de lavage de cerveau. « Étrange que vous osiez soutenir des mangemorts quand on sait qu’ils ont détruit votre famille, doc’. » - « Objection ! Maître Jones provoque notre témoin. » Le juge lève la main pour faire taire Maître Hoover. Lorcàn voit le Docteur Murray esquisser un léger sourire. « Nous sommes ici pour le procès de Monsieur Ollivander, Maître, pas pour faire étalage de ma vie privée. Contentez-vous de faire votre job, je me contenterai de faire le mien. » - « Je trouve vos allégeances étranges… Je ne fais allégeance à personne, je me contente de faire mon travail. La guerre a fait des dégâts aussi bien du côté des sang-mêlés et des nés-moldus que du côté des familles de sang-purs. Et le lavage de cerveau existe bel et bien, vous avez un exemple devant vous. » Maître Jones a un autre sourire suffisant et tourne sa tête en direction du juge. « Ce sera tout, votre Honneur. »
Et les témoignages se suivent tous de la même manière. Oscar pose les bonnes questions, les témoins répondent en faveur de Lorcàn puis quand vient le tour de l’accusation ça dérape toujours un peu. Il se montre provoquant, titille le témoin jusqu’à ce qu’il perde son calme. Lorcàn ne sait pas pourquoi il agit comme ça, mais plus le juge le reprend et plus il se montre incisif dans ses remarques. Il a vu passer ses parents qui ont pris soin de ne pas le regarder quand ils ont répondu aux questions des deux avocats (C’est mon fils, c’est le garçon le plus calme du monde. Jamais il n’aurait agi comme ça en temps normal. On a remarqué que son comportement a changé pendant cette période, ce n’était plus la même personne que nous avions en face de nous. Sans l’intervention d’Ardal nous l’aurions probablement perdu. – Mon garçon n’est pas violent et il est plus fasciné par la belle magie alors vous vous doutez bien que la magie noire ne l’intéresse pas. On l’a entraîné là-dedans, c’est évident, il a subi l’influence de quelqu’un d’autre. Et Lorcàn a bien senti à ce moment-là que son père aurait voulu citer Flora parce qu’ils se sont beaucoup vus lui et elle pendant cette période. Mais il ne peut pas l’accuser gratuitement comme ça, Lorcàn lui en aurait voulu. Personne n’a le droit de dire du mal de Flora Carrow. Il a eu un pincement au cœur en pensant à elle. Qui parle entre lui et l’autre ? Ce n’est pas mon frère que j’avais devant les yeux. On lui a trafiqué la mémoire parce qu’il ressentait des émotions contraires, des émotions profondes qui n’allaient pas dans le sens où le gouvernement voulait. Vous savez aussi bien que moi, qu’ils ont utilisé des empathes pour détecter les personnes contre le régime. Mon frère a été détecté par l’un d’eux et ensuite ils se sont occupés de lui. Ils l’ont refaçonné. Je suis Maître des Runes et je me suis dit que je pouvais mettre ça au service de mon frère alors j’ai cherché des solutions jusqu’à en trouver une convenable. C’est pour ça que Lorcàn a des runes gravées sur la peau, j’ai fait en sorte que son autre soit bridé. Je n’ai rien pu faire pour ses souvenirs par contre. Lorcàn a eu envie de se ruer vers son frère pour le prendre dans ses bras et lui demander pardon encore et encore et encore. Il a senti une larme dévaler sa joue avant de venir mourir au coin de sa bouche. On n’a pas voulu faire témoigner sa sœur parce qu’Oscar la trouve trop liée à la famille Lestrange et que ça servirait beaucoup trop l’accusation. Alors Lorcàn n'a pas encore revu le visage de son aînée et il ne sait pas comment le prendre.). Évidemment, chaque argument de sa famille a été décortiqué et critiqué par l’accusation. Lorcàn a senti la colère gronder dans ses veines. Il a tellement souhaité que cet homme se taise. Il a eu des éclairs de haine tellement violents qu’il s’est vu l’étrangler avec ses mains et cette marque qui va le narguer toute sa vie. Oscar a fait également intervenir des personnes qu’il a connues à Hogwarts. Des camarades de classe dont il a oublié le nom pour la plupart. Tous ont dit qu’il était un garçon gentil, un brin étrange avec sa fascination constante pour la magie et les expérimentations. Même Luna Lovegood est passée à la barre. Lorcàn a senti son visage se fendre d’un sourire quand il l’a entendue parler. Il a toujours apprécié Luna, elle est un peu comme lui : rêveuse. Mais il aurait souhaité aussi qu’Oscar évite cette peine à la jeune femme. Comme aux autres. Parce que même eux, des héros de guerre, des citoyens qui ont subi la guerre, l’accusation a trouvé un moyen pour revenir sur des détails sordides et sortis de leur contexte. Le pire c’est probablement que Lorcàn a vu plusieurs personnes parmi les jurés hocher la tête comme s’ils approuvaient. Quelque part, à partir de ce moment, le jeune homme a su qu’il était fichu.
Et il ne s’est pas trompé. Après de longues heures d’attente, on fait revenir Lorcàn et son avocat dans la salle d’audience. Le juge reprend sa place et tape avec son marteau pour réclamer le silence. « Monsieur Ollivander vous êtes reconnu coupable du meurtre avec préméditation de Monsieur Calum MacDougall et êtes condamné à trente ans de prison pour ce crime. Concernant votre lavage de cerveau, manquant de preuves nous allons vous faire examiner par un psychomage engagé par l’accusation. En attendant Il tape avec son marteau. La séance est levée. » Lorcàn reste interdit un long moment. Trente ans à Azkaban. Il ne va jamais survivre, il le sait. Et le pire c’est qu’on ne croit pas en son histoire de lavage de cerveau. Il se laisse conduire en dehors de sa cage. Oscar le rejoint avec un air dépité sur le visage. Il ne peut pas lui en vouloir, il a fait de son mieux, mais il faut croire que le gouvernement ne tient pas ses promesses. « Je suis navré, Monsieur Ollivander. Je ne perds pas espoir, je vais me battre pour vous faire sortir de là, je vous le promets. » Lorcàn esquisse un sourire triste. « Ne vous fatiguez pas. Vous avez essayé au moins. » Il voit sa famille qui essaie de le rejoindre, mais il ne veut pas leur parler. Il sait que leurs regards vont refléter l’échec cuisant de ce procès alors il ordonne au gardien qui l’escorte de le ramener dans sa prison. Désolé vous tous, pardonne-moi Ardal.
Dernière édition par Lorcàn Ollivander le Lun 17 Avr 2017 - 17:47, édité 7 fois |
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WIZARD • always the first casuality Lorcàn Ollivander ‹ inscription : 03/04/2017
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‹ occupation : artisan baguettiste, il reprend petit à petit ses anciennes occupations
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‹ scolarité : de sept. 1992 jusqu'à juin 1998
‹ baguette : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre centimètres, fine et souple.
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‹ réputation : Il est le rêveur de la famille, celui qui est fasciné par la magie et qui l'expérimente pour connaître tous ses secrets. Il est celui qui a le moins d'ambition, celui qui est incapable de prendre des décisions et on lui a longtemps reproché. Et puis maintenant que la guerre est finie, on le regarde un peu étrangement, faut dire qu'il a pris la Marque et malgré le lavage de cerveau qu'il a subi, il reste celui qui a pris position dans cette guerre alors que tous les autres membres de la famille ont préféré faire profil bas. Les conflits n'intéressent pas la famille Ollivander. Mais Lorcàn est l'exception et pour ça, il est un peu le mouton noir.
‹ particularité : aucune particularité magique notable, il a juste une mémoire photographique remarquable et c'est aussi un génie.
‹ patronus : il prenait la forme d'un corbeau avant, maintenant il n'arrive plus à en produire.
‹ épouvantard : Lui qui regarde sa Marque avec un plaisir malsain et qui a ce regard vide et noir. Lui soumis à cette magie qu'il déteste et qu'il trouve sale. Lui, lui et toujours lui face à ses pires erreurs.
‹ risèd : Un avant-bras net, sans marque. Une famille heureuse à ses côtés et surtout Ardal et lui qui s'occupent de la boutique.
| Le procès de Lorcàn I was broken from a young age, taking my soul into the masses, write down my poems for the few that looked at me, took to me, shook to me, feeling me singing from heart ache, from the pain. Take up my message from the veins, peaking my lesson from the brain, seeing the beauty through the pain. You made me a, you made me a believer, believer.❝ Après le procès ❞fin mars - début avril 2004 Angleterre 25 mars 2004 « Vous êtes libre, Monsieur Ollivander. » Oscar n’avait pas menti. Après le procès, il a revu son avocat plusieurs fois. A chaque fois dans des états différents. Lorcàn s’est battu avec des détenus plusieurs fois. Ils n’ont pas arrêté de lui dire que c’était un menteur, qu’il avait embrassé la cause comme eux et que c’était inutile de masquer ça ou d’en avoir honte. Ils l’ont fait, ils ont assumé, à son tour d’assumer. Puis ils lui ont dit aussi qu’ils avaient un traitement spécial pour les menteurs et ils l’ont roué de coups. Il avait eu si mal. Alors quand Oscar l’a vu dans un état pitoyable à chaque fois, il s’est démené encore plus. Il a demandé à ce que les examens psychologiques soient avancés, que son client en avait grandement besoin et qu’il en allait de sa survie. Il a donc vu le psychomage quelques semaines plus tard en compagnie de son avocat et de l’accusation. Il a bien failli se jeter sur lui au bout du troisième commentaire désobligeant si Oscar n’avait pas fait en sorte de le calmer avant. Ça n’aurait pas joué en sa faveur et Lorcàn doit se montrer le plus docile et calme possible pour espérer sortir de là plus rapidement. Il ne peut pas passer trente ans à Azkaban, viendra un jour où il ne se relèvera pas après les coups qu’on lui aura mis. Et ils ont bataillé pendant des semaines. Le psychomage a tardé à rendre son verdict, lui aussi est peu convaincu par le lavage de cerveau alors Oscar a demandé à ce que la cour leur trouve eux-mêmes un psychomage qui n’est pas influencé par un parti ou l’autre et qui ne connaît pas l’affaire. Lorcàn s’est refait évalué quatre semaines après avec toujours plus de bleus sur le corps et une fatigue morale visible. Là, ça a bougé. Le lavage de cerveau a été diagnostiqué après plusieurs séances. Oscar a pu présenter ces nouveaux arguments et Lorcàn a continué de refuser les visites de sa famille parce qu’il ne voulait pas leur faire subir ça. Il n’avait pas envie qu’ils le voient comme ça avec des bleus partout. C’est donc courant février qu’Oscar a souhaité le voir. Lorcàn a été étonné de voir un immense sourire sur les lèvres de l’avocat (J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer, Monsieur Ollivander. Votre famille a été appelée pour collaborer avec le gouvernement. Ils ont dit qu’ils acceptaient qu’à la condition suivante : libérer Lorcàn Ollivander. Étant donné que votre lavage de cerveau a été enfin reconnu, on peut rendre l’homicide volontaire en homicide involontaire voire même forcé. Nous allons vous sortir de là, Monsieur Ollivander. Ce n’est plus qu’une question de temps, maintenant.) et de connaître les conditions de sa libération. Sa famille va collaborer avec le gouvernement pour le sortir de là. Encore une fois, il n’est pas digne de porter le nom Ollivander puisqu’il les force à faire quelque chose qui n’entre pas en ligne de compte avec la philosophie de la famille. Ça le dérange grandement, mais il ne peut pas cacher le fait qu’il est ravi de savoir qu’il va sortir d’Azkaban. Et il a attendu. Oscar est revenu plusieurs fois entre temps et son humeur déclinait à chaque fois. De ravi et optimiste, il est passé à agacé et rageur. La procédure a pris un temps infini avant qu’on se décide à le sortir de là. C’est au bout d’une énième baston où il a failli perdre la vie qu’Oscar a tapé du poing sur la table et a exigé sa sortie immédiate. Après une nuit à l’infirmerie d’Azkaban pour réparer ses côtes fêlées et faire dégonfler son visage boursouflé, on l’a laissé partir.
Il se retrouve maintenant devant la porte de sortie de la prison. Il ne sait pas ce qui l’attend derrière et il est beaucoup trop heureux de voir son double qui est là. Il sent que les larmes tombent sur ses joues et il vient prendre son frère dans ses bras. « Pardon. » Murmure-t-il contre son oreille. Il le serre contre lui et il ne le lâche plus tremblant comme une feuille. Il est libre. Libre. Bon pas totalement non plus, il a un bracelet à sa cheville et on lui a rendu sa baguette bridée, mais il respire l’air frais et il n’a plus peur de se faire réveiller par des coups dans le ventre. « On peut rentrer, maintenant. » Lorcàn entend l’émotion dans la voix de son jumeau. Et il se rend compte d’un seul coup à quel point il lui avait manqué. Il retrouve sa moitié d’âme et il se sent enfin entier. Il a tellement repoussé sa famille qu’il a oublié à quel point elle était importante pour lui. A quel point, Ardal représente tout à ses yeux.
5 avril 2004 Lorcàn est allongé sur le divan de son psychomage. Comme d’habitude, il fixe le plafond pendant qu’il parle et la femme qu’il consulte s’occupe de ses plantes. Elle réagit par moment, l’oriente vers d’autres sujets pour éviter qu’il ne tombe dans des moments trop douloureux. « Comment se passe votre retour à la vie normale ? » Ça fait onze jours qu’il est de retour et qu’il a l’impression de mieux respirer, mais que ses souvenirs sont toujours aussi confus. « C’est étrange, mais agréable. J’essaie de me remettre à aider Ardal avec les baguettes et de reprendre goût aux expériences, mais je… » Ça bloque toujours autant. « J’apprends encore ce que j’ai manqué pendant tout ce temps. Vous saviez que nous avons enfin de la technomagie ? Je trouve ça fascinant. On peut faire des choses merveilleuses avec la magie. Tenez, est-ce que vous avez acheté un PocketOwl ? J’aimerai comprendre comment ça fonctionne, c’est ingénieux. » La psychomage s’est arrêtée et observe Lorcàn parler encore et toujours des avancées magiques. Quand il ne sait pas quoi dire, il dévie toujours sur ce sujet elle a remarqué. Il est intarissable là-dessus. Elle sourit. « J’entends bien Lorcàn, est-ce que vous en avez acheté un ? » Il perd un peu de sa verve. Il se contente de la fixer avant de ramener sa main droite sur son avant-bras gauche. Comme toujours. « Je… je ne sais pas à qui je pourrais parler. Des gens vous apprécient toujours, Lorcàn. Certains s’inquiètent. » Oui, probablement qu’il le sait, mais il a la marque qui défigure qui il est et il a des souvenirs réécrits, il ne sait plus rien de l’avis des gens sur lui. Il n’est pas sûr de ce qui est vrai ou non. Elle voit se renfermer encore et elle voudrait éviter ça à chaque fois, mais vient toujours un moment dans la séance où fatalement elle dit quelque chose qu’il n’arrive pas à interpréter convenablement et il se met en état de stress avancé. « Qu’avez-vous prévu aujourd’hui ? » - « Je pense que si notre séance ne finit pas trop tard, j’aurai le temps de passer à la librairie pour acheter de nouveaux livres sur la magie et ensuite… je dois rentrer chez moi alors je rentrerai. » Mine de rien, le bracelet à sa cheville l’embête. Il n’est pas libre de ses mouvements et doit respecter un emploi du temps précis. « Vous avez pu travailler sur votre mémoire ? » - « Pas encore… » Lorcàn l’entend soupirer. « Je sais. Je dois m’y mettre c’est juste que… c’est difficile pour moi de demander, j’ai peur de ne pas aimer ce que je vais découvrir. » - « C’est pour ça que je suis là, Lorcàn. On en parle à chaque fois, mais je suis ici pour vous aider pas pour vous enfoncer. » Elle pose son arrosoir et vient se remettre sur sa chaise. « Mais ce travail de mémoire est très important. Vous devez en faire une priorité sur tout le reste. » Lorcàn le sait très bien, mais c’est juste que c’est plus épanouissant de réfléchir sur de nouvelles expériences plutôt que demander à son entourage direct ce qui est vrai dans ses souvenirs.
Ça lui fait un peu peur de découvrir tout ça et de mettre la main sur des moments de sa vie qui ont été modifiés. Surtout, il n’a pas envie de se rendre compte que ce qu’ils avaient avec Flora était totalement faux. Ardal, Hestia, Flora et lui formaient un quatuor parfait à Hogwarts et il aurait horreur de voir que tout ça, ce n’est qu’une invention quelconque faite par les mangemorts juste pour qu’il prenne la marque.
Il quitte le bureau de la psychomage un peu plus tard. Lorcàn n’a pas le temps de passer à la librairie, ça le contrarie un peu. Il étouffe ce sentiment de frustration comme il peut et il rentre chez lui. Ardal n’est pas encore là, il doit être toujours à la boutique juste en-dessous. Il hésite un instant à le rejoindre parce que ça lui fait du bien de passer du temps avec son jumeau, mais il ne veut pas le déranger alors il s’affale sur un fauteuil du salon. Il regarde le carnet en cuir qu’il s’est acheté. Il n’y a rien dessus, il n’a rien griffonné que ce soit en dessin ou en idée. Ça fait des jours qu’il voudrait demander à Ardal s’il peut venir avec lui dans l’atelier pour retrouver l’inspiration, mais qu’il n’ose pas. Il ne sait pas pourquoi il a autant de mal. Il ne veut plus le déranger, son jumeau a déjà tant fait pour lui. Pourtant, il sent qu’il a bien besoin de ça alors quand Ardal franchit la porte de l’appartement, Lorcàn lui saute presque dessus. « Demain, est-ce que je pourrais rester avec toi dans l’atelier ? » Ardal le considère un moment, presque comme s’il était un idiot avant de rétorquer. « Est-ce que tu as besoin de demander ? Évidemment que tu peux rester avec moi dans l'atelier. » On dit que la guérison commence toujours par-là, en faisant le premier pas. Et Lorcàn souhaite plus que tout reprendre une vie normale tout en démêlant le faux du vrai. |
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WIZARD • always the first casuality Ariane Moriarty | fgtyhhbtyjhy bien fait lydie tu le mérites pardon elo tu mérites la première place mais je te l'ai volée |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5131
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
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Dernière édition par Flora Carrow le Lun 3 Avr 2017 - 19:02, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2961
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
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| Krtkdkejgjtkek (Je réserve ma place aussi ) (Je vous pardonne parce que je vous aime et vous ferez tous 200 mots pour la fiche de Yoko thx bande de doubleurs) (InnerNyss est contente d'arriver avant Ardal ceci dit #IlEnFautPeu) |
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HUNTED • running man Olivia Hayek ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 12/01/2017
‹ messages : 472
‹ crédits : blue comet, tumblr, mashrou leila.
‹ dialogues : #D1A271 pour ollie, salmon pour ines.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-six (20/05)
‹ occupation : en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1995.
‹ baguette : est celle d'Ines, courte et souple, composée de bois de chêne et ayant en son coeur une plume de phénix.
‹ gallions (ʛ) : 3027
‹ réputation : je suis un peu perturbée. Manipulatrice, j'ai un humour plus que douteux mais j'étais un bon petit soldat côté Mangemort durant la Guerre. Je trolle le Gouvernement sur MSN et personne ne sait vraiment où je suis. Ines est quant à elle héroïne de guerre, jeune femme volontaire et utile qui a ramené de nombreux sorciers étrangers pendant la Guerre, et qui se faisait appeler Shrimp parmi les Pacifistes.
‹ particularité : métamorphomage, et un peu pas très douée dans le domaine. Je suis aussi maudite. La malédiction, au lieu de me nourrir en magie comme avant, draine ma magie et mon énergie vitale progressivement.
‹ faits : je suis la fille d'un Auror respecté, et la soeur adoptive d'un autre. J'étais Briseuse de Sorts mais après une mauvaise altercation avec un artefact de magie noire, je me suis tournée vers les arts obscurs pour ne jamais en revenir, allant jusqu'à prendre la Marque lors de ma quête de pouvoir.
Je suis désormais en fuite, prenant l'apparence de la petite soeur d'un ancien ami à moi pour qu'il me protège. Mon faux nom est Ines Selwyn, une héroïne de la guerre. Je me drogue à l'Aderall pour optimiser ma concentration et mon utilisation de mon don.
‹ résidence : chez Areo, sur le Chemin de Traverse.
‹ patronus : impossible à invoquer.
‹ épouvantard : un énorme serpent.
‹ risèd : Naz, l'amour de ma vie.
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WIZARD • always the first casuality Romilda Vane | POUSSEZ-VOUS C'EST MON MIEN jiji y'a que toi qui m'aimes, t'es une vraie et mon coeur hurle #LORRA jpp je mEURS MANON JE T'AIME JE RAMENE ARDAL QUAND L'ORDINO CESSE DE RAMER SA RACE |
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