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sujet; i'm terrified to get my heart broke † hitdat#4

WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
‹ crédits : que du poupoune (moi) et kid cudi.
‹ dialogues : white ou black.
i'm terrified to get my heart broke † hitdat#4 - Page 3 Giphy

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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Now everything. Il l'attendrait presque. C'est le pacte, le défi, le rêve qu'ils ont partagé lors de cette première nuit et puis aussi les autres fois où ils se sont retrouvés tous les deux, aussi douloureuses aient-elles pu être à la fin. Everything. C'est le mot sur lequel il s'est endormi lors de cette première nuit, la demande impérieuse qui s'est échappée des lèvres de Kida avant qu'elle ne sombre dans l'inconscience placide du sommeil. Everything. Hiram a peur qu'elle lui dise ça, qu'elle lui réponde ça, alors qu'il sent sa peau sous sa bouche, son corps près du sien malgré les draps qui les séparent de nouveau, son poids sur le matelas. Le everything ne serait pas le même. Au Spitfire c'était ses lèvres autour de lui et sa langue joueuse; la musique qui n'existait que dans leurs têtes et leurs corps tombant en rythme dessus; la neige sniffée dans le creux de son dos et ses gémissements d'envie et de frustration; ses sourires cryptiques et ses yeux verts et les doigts enfoncés dans ses épaules alors qu'elle le chevauchait; ses lèvres, ses lèvres, ses lèvres partout. Et maintenant?
Hiram ne sait pas pourquoi mais il repense à l'arcade. L'arcade et sa simplicité, ce sentiment de... légèreté, presque, à chaque fois que leurs mains se retrouvaient après un jeu et que soit il l'embrassait pour effacer sa moue boudeuse, soit se retenait de sourire en voyant son expression victorieuse et contentée, mais retenue. Il repense au photobooth et aux baisers collants de sucre et à la désorientation qu'il a ressenti en se réveillant dans le bus mais l'absence de panique en se rendant compte qu'il s'était endormi sur son épaule. I don't do people. I don't do dates, I don't do notes, I don't do casual, I don't do sharing, I don't do frequent, I don't do people. C'est ce qu'il lui a dit.

Pourtant Hiram aimerait passer du temps avec Kida. Il aimerait retourner à l'arcade avec elle. Il allait lui laisser une note si elle ne se réveillait pas aujourd'hui. Il veut ça, il la veut elle, il veut tout lui aussi, ce tout-là en tout cas. Avec elle. But out there, we are everyone's. Et ça aussi c'est vrai. Le fait qu'il soit le connard et elle la mannequin quasi virginale. Et il est sincère quand il dit qu'elle doit avoir une bien piètre opinion d'elle-même si elle le choisit lui plutôt que son agent, lui plutôt que la quasi-totalité des hommes qui se traîneraient à ses pieds pour un regard.  Il est parti comme un voleur, il l'a laissée frustrée et frémissante ce jour-là à Paris, il l'a foutue dehors. Il a été odieux et méchant et cruel même à plusieurs reprises avec elle, elle a pleuré devant lui, pour lui.
Et pourtant elle est là. “ Maybe I'm self-loathing then.Bet. Se l'entendre dire et entendre Kida le dire est différent. Il se demande si ça va de paire avec ce qu'il imagine être une sorte d'anorexie or whatever it's called (il pensait sincèrement que c'était une blague, quelque chose qui n'existait qu'à la télévision). Si elle se fait mal parce qu'elle veut être jolie parce qu'elle pense qu'elle ne l'est pas, si elle se fait mal parce qu'elle pense qu'elle ne peut pas avoir mieux que the boy who promised her everything, delivered, and left. Les yeux de Kida se baissent et sa main vient de nouveau cueillir le menton d'Hiram qui ne bouge pas, l'observe, la regarde s'approcher sans savoir à quoi s'attendre puis en sachant ce qu'elle va faire — l'embrasser.

Et ce mélange d'impatience et de peur n'est pas habituel dans son coeur. Il ne sait pas quoi faire de la fébrilité que la simple perspective d'un baiser lui apporte, l'envie de tendre le cou pour accélérer le processus et le besoin de la repousser parce qu'elle vient de confirmer que peut-être c'est juste out of self-loathing. Qu'il n'y a rien d'autre et certainement pas quelque chose de spécial à la douceur de ses lèvres contre les siennes, au fait qu'il aimerait que ça dure plus longtemps, qu'il veut juste l'attirer à lui pour l'embrasser, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils se rendorment le soir-même. “ I'd understand if you have somewhere you need to be. ” Kida est si proche. Hiram a fermé les yeux et les garde fermés, appréciant la main qu'elle a passé dans son dos, son souffle qui se mélange au sien. Il devrait partir. Pour la laisser tranquille, pour laisser James s'occuper d'elle, pour appeler son propre agent, pour aller à son putain de concert. C'est un gig plutôt important, il a déjà fait le Centuries, seul, cette fois il y aura d'autres chanteurs... ils pourront le remplacer. Non? Mais ses fans (il a des fans), ceux qui se seront déplacés pour le voir, ceux qui seront là pour lui-

I don't care about that. ” Il se détache seulement d'elle pour se glisser sous les draps, près d'elle. “ I care about you, ” répète-t-il encore une fois, avant de venir l'embrasser à son tour en l'enveloppant dans ses bras, la rapprochant de lui sans lâcher ses lèvres. Hiram sait que c'est une mauvaise idée. Il le sait, il y a bien une raison pour laquelle il ne l'a pas embrassée avant, hier, dans le bain, ce matin. Et pourtant il est faible, tellement faible, incapable de se détacher d'elle, leurs lèvres se séparant seulement pour qu'ils respirent, ses mains redécouvrant son corps avec plus de douceur et de lenteur qu'il ne s'est jamais permis. Le t-shirt noir finit par voler et c'est ses mains à elle aussi qui s'attardent sur lui, le découvrent lui semble-t-il, ses doigts à elle qui s'attardent sur les tatouages au creux du bras et près des côtés, ses lèvres à lui qui embrassent chaque grain de beauté qu'il peut trouver à la surface de sa peau. Hiram finit par plaquer des baisers moins longs que les autres sur son épaule puis son cou, à plusieurs reprises, pour attirer son attention quand il se détache, un sourire indéchiffrable sur les lèvres. “ You need to finish that... thing, ” fait-il en désignant le pain au chocolat entamé mais pas encore fini, revenant déposer un baiser sur les lèvres de Kida qui prennent aussitôt une moue boudeuse. La bouche d'Hiram finit par venir frôler son oreille quand il se penche pour y murmurer: “ Might kiss you somewhere else if you're quick about it.

Elle a une manière délicate et précise de manger, comme si elle calculait chaque bouchée avant de s'en emparer, comme si il y avait tout un monde au moindre aliment destiné à passer sa bouche. En attendant il embrasse sa clavicule, son épaule, la naissance de ses seins et puis ses seins, avec un sourire angélique sur les lèvres; quand la viennoiserie a disparu, Hiram caresse son ventre avec sa barbe, embrasse son nombril. “ You're pretty, ” dit-il enfin. I haven't eaten in four days. I wanted to be pretty. Ces mots le hantent, il aimerait pouvoir les effacer de sa mémoire et de l'esprit de Kida mais il sait que c'est en vain. Il ne saurait même pas comme s'y prendre pour lui faire voir ce qu'il voit, les angles un peu osseux mais la chair parfaite, qu'il pourrait embrasser et mordre et toucher sans se lasser pendant des heures. “ You're perfect. ” Il embrasse son bas-ventre, disparaissant sous les draps, s'insérant entre les jambes de Kida pour en embrasser les cuisses, doucement, en prenant son temps. “ Watching you eat is actually fucking hot, ” marmonne-t-il, une pensée autant adressée à lui-même qu'à elle, avant de venir l'embrasser là où elle l'attend, souriant légèrement en entendant sa respiration se bloquer dans sa gorge, ses hanches venir à sa bouche qui s'occupe déjà de la détruire un petit plus, au cas où ils n'en auraient pas eu assez.
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WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
i'm terrified to get my heart broke † hitdat#4 - Page 3 Tumblr_obqzm2QwBE1r87uymo7_250

‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3133
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
i'm terrified to get my heart broke † hitdat#4 - Page 3 Empty
I don't care about that. ” Il a des choses à faire, c’est ce qu’elle devrait comprendre et ce sur quoi elle devrait se focaliser, qu’il les balaye d’un revers de la main est une chose, mais ça n’empêche qu’il a des choses à faire aujourd’hui, de façon tout à fait prévisible après tout, elle s’imagine qu’il doit avoir un emploi du temps aussi chargé que le sien, et elle devrait trouver en elle de lui dire d’y aller, de faire ce qu’il a à faire. Sauf que ça ne lui traverse même pas l’esprit, que l’idée ne l’effleure même pas d’être autre chose que satisfaite par ces mots, de faire autre chose que sourire contre ses lèvres, même alors qu’il se détache, venant se glisser sour les draps. “ I care about you,  ” elle sourit un peu plus grand, incapable de s’en empêcher même alors qu’il l’embrasse à son tour et passe ses bras autour d’elle. C’est étrange, elle a déjà entendu ces mots avant, mais s'ils lui sont familiers, ils la bouleversent encore. Il n'y a plus de jeu cette fois, elle n'a pas besoin de chercher le mensonge. Elle voudrait l’enregistrer, I care about you — et en même temps jamais au grand jamais pourra-t-elle oublier ça ; I care about you — elle voudrait s’écarter pour lui demander de le répéter, pour lui dire qu’elle aussi, tellement, trop. Mais elle lui rend plutôt son baiser, se perdant au contact de ses lèvres comme de ses mains qui explorent son corps d’une façon encore différente de toutes les autres fois, comme si lui aussi pensait qu’ils avaient tout le temps du monde à leur disposition. Elle fond dans son étreinte et ses mains toutes les deux libres maintenant qu’elle n’a plus à maintenir le drap contre elle, viennent le découvrir à leur tour, le débarrassent finalement de son t-shirt tâtonnent, caressent, s’amusent curieux sur l’encre qui couvre certains endroits de sa peau, alors que lui a rendu l’exploration à ses lèvres expertes. Elle n’est pas pressée cette fois, elle le veut, oui, mais elle pourrait aussi se contenter de ça pendant des heures. Juste de ses lèvres, juste de ses mains, juste de leurs souffles saccadés sous les draps. Ses baisers se font soudainement plus courts contre son épaule et son cou et elle interrompt son exploration pour chercher ses yeux, s’attardant sur le sourire cryptique qui étire sa bouche si parfaite.

You need to finish that... thing,  ” il désigne le pain au chocolat et les coins des lèvres de Kida s’affaissent dès qu’elle pose le regard sur la viennoiserie, avant qu’il ne dépose un baiser sur sa moue. Inévitablement ça lui rappelle leur date à l’arcade. C’est la seule autre fois où il a fait ça, où un baiser voulait dire autre chose que bataille, conquête, désir, passion. Our amazing date night. Peut-être qu’il était sincère. Peut-être qu’il veut ça autant qu’elle. Sûrement qu’elle va trop loin, qu’elle tire trop de conclusions d’un simple baiser, mais ça, cette simple caresse de ses lèvres contre les siennes pour effacer une moue boudeuse, ça la retourne presque plus que ses mains baladeuses les autres fois. Elle sent une vague d’espoir l’assaillir, si bien que ça marche, qu’elle oublie de bouder.  “ Might kiss you somewhere else if you're quick about it.  ” Le souffle contre son oreille a l’effet habituel sur elle ceci dit, le frisson qui la parcourt est allongé, intense, elle lui lance un long regard, masquant l’hésitation qui lui tord véritablement le ventre en même temps que le désir qu’il insuffle si facilement en elle, qui a déjà totalement oublié son mal de tête. Elle ne dit rien et attrape juste le pain au chocolat sur l’assiette, presque sans le lâcher des yeux. Elle voudrait le haïr pour ce chantage affectif, mais c’en est pas vraiment un, elle pourrait se contenter de ses autres baisers, elle n’a rien demandé. Et elle ne le hait pas. Elle hait juste la viennoiserie entre ses doigts, la facilité avec laquelle finit par disparaître à petites bouchées dans son sa gorge jusqu’à son estomac. C’est un morceau assez petit en soi, mais pour elle c’est un véritable exploit, un exploit qui la laisserait toutefois honteuse en temps normal, quoiqu’elle n’arrive pas à conjurer ça, ni la culpabilité habituelle, quand les lèvres d’Hiram jouent avec sa peau, jusqu’à trouver ses seins. Elle avale sa dernière bouchée avec un feu dans l’estomac qui n’a rien avoir avec la nourriture et Hiram semble prêt à tenir sa promesse, son visage ayant trouvé le chemin de son ventre, la barbe chatouillant la chair nue, les lèvres caressant le nombril, manquant presque de la faire rire malgré elle. “ You're pretty,  ” C’est difficile de le contredire dans cette position, quand elle boit ses mots comme du petit lait. Quand elle pourrait presque acquiescer à tout. “ You're perfect.  ” Le sourire est immédiatement regretté. Ce n’est pas qu’elle le croit, mais qu’elle se dit que peut-être il le pense, que peut-être elle l’est pour lui. Et c’est déjà beaucoup, bien plus que ce à quoi elle a jamais prétendu. La bouche se glisse jusqu’à son bas ventre et Hiram disparaît de sa vue sous les draps blancs alors qu’elle le sent s’insérer entre ses jambes, les écarter un peu plus l’une de l’autre, sa respiration déjà beaucoup trop rapide quand il embrasse ses cuisses lentement. “ Watching you eat is actually fucking hot,  ” marmonnés contre sa peau, si près de son centre, ces mots sont presque crédibles. Ça ne fait aucune différence pour elle, pour son objectif — elle veut juste atteindre son objectif, elle veut juste mériter sa place, c’est tout, c’est pas grand chose — mais elle a presque envie d’y croire.

Et puis, plus rien d’autre n’existe que la bouche d’Hiram pressée contre elle. L’anticipation ne l’empêche pas d’en perdre son souffle un instant, alors qu’elle pourrait presque jurer sentir son sourire au plus profond d’elle-même, et que son corps répond immédiatement à l’assaut, les hanches se soulevant pour l’accueillir un peu plus et lui qui s’affaire tranquillement, comme si elle devait faire office de dessert à son repas. “ Fuck  ” souffle-t-elle sans pouvoir se retenir, les doigts crispés sur les draps. La lèvre inférieure est attaquée par ses dents, comme pour retenir de trop nombreux gémissements. Hiram est très sûr de lui, pour tout, il lui semble, mais pour ça en particulier. Il vente ses prouesses jusque dans ses chansons sans la moindre gêne ou pudeur et elle pourrait — il lui semble même qu'elle devrait — détester ça, ou trouver ça ridicule et c'est un peu le cas, surtout quand c'est cru à outrance. Mais Kida doit aussi admettre, et elle l'a découvert le premier soir, avant même de devenir familière avec son répertoire, que c'était un peu mérité. Beaucoup mérité même. Elle n'a pas tant de points de comparaison que ça, surtout lorsqu'il s'agit de se faire anéantir par une bouche, mais elle sait, que it hardly gets any better than that, que lui, qu'aujourd'hui plus précisément, après le I care about you. “  Fuck, Hiram  ” elle est au bord du gouffre, elle se croyait un peu fébrile au réveil, mais rien avoir avec ce qu'elle ressent maintenant, il a foutu le feu à son corps aussi sûrement qu'avec un briquet. Peut-être qu'elle est encore imbibée d'alcool malgré elle, ou peut-être que c'est autre chose qui la rend plus combustible encore que d'ordinaire. “ Let me c-  ” Ses doigts ont tout naturellement trouvé place entre les boucles d'Hiram, et peut-être tirent-ils un peu trop, pressent-t-ils un peu trop alors qu'elle le supplie littéralement de la laisser imploser, enfin. Le souffle chaud et inégal — rit-il ? — contre ses chairs ferait presque l'affaire, mais il n'est rien s'il n'est pas consciencieux et lui offre un coup de grâce qui lui fait voir aussi noir qu'un de ses pires vertiges, et la laisse aussi haletante que ses courses les plus longues. Il la suit jusqu'au bout de la vague, quand le dos arqué retombe contre le matelas et qu'elle ferme les yeux un instant, un sourire trop satisfait sur les lèvres alors que son prénom vibre une dernière fois dessus. “ That was…  ” Elle le force à revenir vers elle, contre elle, sur elle, son visage à hauteur du sien, tandis qu'elle achève la phrase contre sa mâchoire. “ Amazing  ” Il n'a aucunement besoin d'encouragement, lui qui dégage une assurance sans pareille, qu'elle envie terriblement, mais elle ne pense pas à ça Kida, elle pense au plaisir qui la laisse encore tremblante alors qu'elle capture ses lèvres, souriant un peu en sentant son désir à lui contre sa cuisse et sa jouissance à elle dans leur baiser. “ I care about you too, I care so much-  ” cinq doigts glissent dans son dos, cinq autres se frayent un chemin entre eux, caressent la peau qu'ils trouvent jusqu'au dernier vêtement qui les sépare, l'effleurent à travers le tissu, “ and this is special  ”, puis glissent en dessous tirant sur l'élastique, outrageusement satisfaite quand elle lui arrache un grognement contre ses lèvres. Elle a menti la veille. Elle pense qu'il s'en doute déjà, mais elle le précise quand même, parce qu'aujourd'hui il mérite de savoir, aujourd'hui elle a plus peur encore, mais elle n'a pas honte, plus vraiment, elle a laissé la honte quelque part dans la soirée, après avoir vomi deux fois devant lui et s'être endormie dans ses bras en plein milieu d'une phrase. Il est spécial pour elle et tout ça n'est pas rien. Les doigts dans son dos râpent un peu contre la peau brûlante d'Hiram. Elle le veut au moins autant, mais elle ne veut pas penser à la veille parce que c'est tellement différent que c'est incomparable. Et en effet là où la veille ce n'était qu'un quicky passionnel dans une loge qui n'était pas la leur, motivé par la haine et la colère, aujourd'hui c'est délibérément lent, presque doux, révérencieux, motivé par quelque chose au goût de tendresse alors même que les coups de rein d’Hiram n’en sont jamais moins intenses, destructeurs de toutes les barrières qu’elle a pu croire construire autour d’elle ou de son cœur. Elle croyait s’être perdue la veille, elle croyait avoir offert plus de gémissements qu’il n’en méritait, plus de passion qu’elle n’en avait même en réserve, elle croyait avoir savouré au moins jusqu’à s’être fait happer par la honte, mais ce n’était rien. “ I adore you  ” profère-t-elle contre le cou d'Hiram après avoir chanté dans une mélodie encore inconnue et surtout certainement trop loud. Folie murmurée dans l'orgasme, rien de plus. Elle lui arrache un énième baiser alors que ses doigts trouvent sa nuque, ses cheveux, elle ne veut pas qu'il se détache, pas encore, elle ne veut pas risquer de découvrir qu'il n'est resté que pour ça. Ses bras l’empêchent de fuir, l’empêchent même de se retirer, quoiqu’une de ses mains glisse jusqu’à la chaîne qui n’a pas quitté son cou, qui ne le quitte jamais il lui semble, elle est presque timide quand elle joue avec. “ What meaning does it have?  ” C’est évident qu’il y en a un, comme c’est évident qu’elle s’intéresse à bien plus que ses talents au lit, qu’elle s’intéresse à lui tout simplement. “ You don’t have to say.  ” fait-elle toutefois précipitamment, se mordant un peu la lèvre, avant de revenir chercher les siennes. Évidemment qu’il n’est obligé à rien.
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WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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Il aime la manière qu'ont ses doigts de se glisser dans ses cheveux, les ongles râpant presque le crâne, les phalanges s'entortillant aux mèches noires. Il aime les tremblements incontrôlables qui l'agitent toute entière, les gémissements à moitié étouffés dans sa bouche, les suppliques fiévreuses. Il aime que son corps vienne chercher sa bouche, qu'elle se presse contre lui et l'attire plus proche d'elle sans honte ni retenue, aveuglée sans doute par le désir; il aime qu'elle perde le contrôle et lui le gagne, sauf que c'est autre chose aussi, ce n'est pas que ça, ce n'est plus que ça. La position n'est pas des plus confortables et pourtant Hiram sait qu'il est incapable de bouger ou de se détacher jusqu'à ce qu'elle vienne ou le supplie d'arrêter; au contraire, d'ailleurs, elle est pressante et empressée, et il est trop heureux de répondre à ses envies, ne pouvant réprimer le sourire qui tord ses lèvres pourtant bien occupée. Sa langue est joueuse comme un démon et pourtant, Kida semble un peu plus soulagée à chaque fois qu'il répand un peu plus de son feu à l'intérieur d'elle.
Son — premier — orgasme est comme une petite victoire, il en humerait presque de contentement, s'affairant toujours à l'accompagner alors que son corps se décrispe progressivement, à part ses doigts qui finissent par l'inciter à se détacher, les lèvres roses et brûlantes tordues dans un petit sourire amusé. L'envie de revenir embrasser chaque grain de beauté qu'il y a sur son chemin est énorme, mais elle en a trop et il est trop impatient pour ne pas venir chercher ses lèvres.  “ That was…  ” Elle est encore un peu plus échevelée, ses lèvres rouges à force de s'être pincées; a sight for sore eyes. “ Amazing. ” Hiram estime que le compliment est mérité — cela fait longtemps qu'il a mis la modestie à la porte vis-à-vis de ses prouesses sexuelles, mais l'entendre dire le fait sourire un peu plus pleinement, alors qu'elle revient l'embrasser et qu'il se serre contre elle pour lui rendre son étreinte. “ Almost makes the food worth it, don't you think? ” muse-t-il doucement contre son sourire, attrapant un peu de sa lèvre entre ses dents.

C'est sans doute stupide comme remarque, pense-t-il, même si le deal lui semble vraiment juste de son côté — si il n'y a que ça pour la faire manger, il sera ravi de redescendre la faire jouir avec sa bouche autant de fois qu'il le faudra —; Kida ne semble pas goûter la blague ceci dit. “ I care about you too, I care so much- ” Il devrait s'en douter et pourtant les mots envoient un long frisson le long de sa colonne, qu'il met sur le compte de la main qu'elle glisse entre eux deux et qui vient effleurer son érection dans le dernier vêtement qu'il porte. “ and this is special. ” Hiram ne peut pas s'empêcher d'arquer un sourcil. “ What now? ” Mais si il pensait continuer en ajoutant quelque chose, il est interrompu quand ses doigts se glissent sous l'élastique de son sous-vêtement pour s'entourer autour de lui; le grognement est étouffé dans le baiser avide qu'il presse contre ses lèvres. Il comprend ce qu'elle veut dire, pourtant, revenant sur ce qu'elle a dit hier; mais les caresses du bout de ses doigts l'empêchent de former une pensée cohérente qu'il pourrait tenter de prononcer alors à la place, il cesse de réfléchir tout court, ses mains retournant à leur exploration des creux et des pleins de Kida, impatientes et révérencieuses.

Hiram aimerait que ce ne soit pas spécial. Il aimerait que ce ne soit rien de plus que ça a été pendant le show, dans la loge de Keisha; de la haine et du désir et de la passion et ses ongles griffant sa peau et la main pressante, demandeuse, de Kida dans sa nuque. Il préférerait qu'elle le gifle plutôt qu'elle l'attire en elle en soupirant, il préférerait qu'elle le frappe plutôt que de le tirer pour l'embrasser langoureusement, il préférerait qu'elle morde plutôt qu'elle joue avec ses lèvres sans jamais se détacher complètement. Il aimerait qu'elle le haïsse, le regarde avec cette même noirceur que pendant le show, ce même feu brûlant que dans le Spitfire, là où il n'y avait pas de la place pour quelque chose d'autre qu'une passion née de l'ennui, Hiram aimerait ne pas être heureux de voir ses yeux se voiler d'une manière presque indécente quand elle se déchirerait presque la gorge de plaisir et qu'il doit réprimer pour quelques secondes encore la tornade qu'elle a déclenché en lui, s'abandonnant complètement dans un gémissement faiblard en déposant les armes, tremblant et embarrassé et exalté et vibrant d'une énergie contentée. “ I adore you. ” Les mots pourraient presque — presque — lui échapper au-dessus de la cacophonie de son coeur et de leurs souffles courts sifflants. I adore you. Les mots lui retournent l'estomac, peut-être parce qu'il n'a jamais entendu quiconque les prononcer, et encore moins à son égard. La sincérité qu'elle dévoile en est presque effarante, le fait qu'il ait envie de lui répondre que lui aussi est encore plus terrifiant.

Hiram répond au baiser de Kida pour ne pas répondre, fébrile et angoissé soudainement, un peu comme la dernière fois où ils étaient à Paris et qu'elle lui avait plutôt explicitement dit ce qu'elle voulait — Fuck me. Les mots — avec l'alcool et la drogue — l'avaient rempli d'un effroi similaire et incompréhensible. “ What meaning does it have?  ” Elle parle de son collier, la chaîne en or qu'il porte autour du cou — le seul bijou qu'il ait jamais porté, sauf peut-être les boucles d'oreille de quand il traînait encore avec le gang. Hiram semble sortir d'une transe, baissant un peu la tête comme pour observer le collier, fronçant les sourcils quand Kida s'empresse de revenir l'embrasser. “ You don’t have to say. ” Il répond à son baiser, se détache rapidement. “ No it's fine, it's just-- ” Il ne sait pas trop. Il n'aime pas trop parler de lui-même, encore moins en regardant quelqu'un dans les yeux. Quand il lui a parlé de Marks & Spencer et de ses aventures là-bas avec ses amis de l'époque, c'était plus par inadvertance qu'autre chose, il n'était pas dans son état normal. Avec un léger soupir, il se détache, se retire comme à regret, mais vient embrasser son épaule en roulant à côté d'elle, s'allongeant sur le flanc pour lui faire face. Elle est si belle. Ça le frappe à chaque fois aux pires moments, quand il aimerait penser à autre chose. Il revient embrasser son épaule, sa clavicule. “ Me too.

Il adore ses yeux verts et le fait qu'elle ait tant de tâches de rousseur et de grains de beauté, il adore ses cheveux bruns dans lesquels il pourrait perdre des doigts et la manière qu'elle a de marcher sur scène comme si le monde entier lui devait tout, il adore sa voix et ses chansons, il adore la moue satisfaite quand elle gagne un jeu et son rictus boudeur quand elle perd, il adore quand ses lèvres se pressent l'une contre l'autre pour étaler du rouge à lèvres et comment ses ongles s'enfoncent dans la peau de sa nuque pour l'attirer dans un énième baiser, il déteste quand elle pleure et il déteste le fait qu'elle ne mange pas assez et il déteste aussi le fait qu'il soit toujours aussi impressionné du fait qu'elle ait tourné sa bague pour lui ouvrir la joue. “ I adore you too. ” Les lèvres d'Hiram restent contre la peau de l'épaule de Kida, une main se levant sous les draps pour se poser sur sa taille, l'attirer à lui comme si elle n'était pas assez proche — elle ne l'est jamais.
Hiram reste hésitant quant au reste, et finit par soupirer. “ My mum gave it to me when I turned eighteen. Said she put a blessing on it - said it'd bring happiness and life and love and- you know, these kind of things. ” Il hausse les épaules, un peu mal à l'aise (mais pas autant qu'il aurait pu l'être avec quiconque), ses bras s'enroulant lentement autour de Kida jusqu'à ce qu'ils soient serrés l'un contre l'autre, ses lèvres contre son cou pour ne pas avoir à croiser son regard. “ I used to think the spell had died with her, ” dit-il très simplement, revenant embrasser sa gorge, presser son nez contre son pouls, ses mains traçant des constellations aveugles dans son dos du bout de ses doigts fébriles et légèrement tremblants. God, il aimerait mettre la main sur un peu d'Orviétan en cet instant précis. “ Tell me something about yourself, ” finit-il par demander en échange, it's only fair et puis ils n'ont jamais eu l'occasion de le faire avant et il a envie de grappiller le plus de choses à propos d'elle qu'il peut avant que tout leur explose à la figure.
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WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
i'm terrified to get my heart broke † hitdat#4 - Page 3 Tumblr_obqzm2QwBE1r87uymo7_250

‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3133
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Kida a peur quand elle voit ses sourcils se froncer, quand il lui rend son baiser, mais se détache vite ; elle pense être allée trop loin, avoir dépassé une ligne invisible entre eux, il y’a plein de choses qu’ils peuvent faire mais parler d’eux n’est pas autorisé. Elle n’est pas très au point sur les règles, elle aimerait qu’il n’y en ait aucune entre eux, elle aimerait juste pouvoir se blottir contre lui et l’embrasser quand elle veut et attraper ses doigts et parfois parler, de choses importantes mais aussi de choses qui le sont moins. Elle est terriblement embarrassée qu’il l’ait vue comme il l’a vue, mais une partie d’elle s’en trouve peut-être aussi un peu soulagée. Parce qu’il sait et il n’a pas fuit. Parce qu’elle n’est pas seule. Mais elle ne sait pas ce qu’il veut lui, elle ne sait pas où sont ses limites et pense qu’ils les ont peut-être (sûrement) déjà dépassées.  “ No it's fine, it's just-- ” Elle a l’impression que ce n’est pas le cas. Que ce n’est pas vraiment fine. Elle a encore un peu peur qu’il se referme comme une huître devant son intérêt autre physique et s’en aille pour de bon. Elle a toujours peur qu’il parte, et toujours plus envie de le voir rester. Ça n’est jamais arrivé pourtant. Il soupire et elle ne sait pas comment le prendre; agacement, ennui ? Elle est encore terrifiée, d’autant qu’il se retire d’elle et qu’elle en gémirait presque. Elle pense vraiment que c’est terminé, jusqu’à ce que sa bouche trouve son épaule alors qu’il ne fait que s’allonger près d’elle, le visage tourné vers elle. He’s staying. Le pression dans sa poitrine s’allège un peu et elle en soupire presque de soulagement. Elle soupire vraiment quand il vient encore embrasser sa peau nue, comme s’il ne pouvait s’en empêcher et qu’elle sourit bêtement. “ Me too. ” Le sourire est figé sur ses lèvres, elle fronce les sourcils, refusant de deviner ce qu’il veut dire, ce à quoi il fait référence, parce qu’elle aurait peur que son cœur n’explose et que ça la tue ; elle aurait peur aussi de la déception en cas d’erreur de sa part. Elle sait pourtant que ça ne peut être que ça, “ I adore you too. ” Le frisson qui fait trembler tout son corps n’a rien avoir avec les lèvres d’Hiram contre son épaule, ni même la main sur sa taille qui l’attire à lui. Elle voudrait relever le visage d’Hiram et le regarder dans les yeux, chercher la sincérité dans l’obsidienne, elle ne peut pas croire qu’il ment en cet instant pourtant; tout au mieux elle peut se dire que ça ne veut pas dire autant pour lui que pour elle. Les mots ont été prononcés sans réfléchir, dans l’ivresse de la jouissance, mais ils n’en étaient pas moins sincères. Ils sont même trop sincères de son côté pour qu’elle ose les dire à voix haute devant lui, contre lui, sans y être poussée par le plaisir trop intense pour être contenu. Elle aurait pu les regretter s’il les avait relevé pour s’en moquer et elle mentirait à prétendre qu’elle n’a pas eu peur qu’il le fasse; mais il les lui a rendu, il l’adore lui aussi, peut-être seulement en cet instant, peut-être seulement à cause des gémissements qu’elle lui a arraché à lui aussi, faibles, étirés, peut-être seulement à cause des baisers langoureux et de leurs peaux brûlantes faites l’une pour l’autre. Peut-être que dans une heure il n’y pensera plus. Mais en cet instant il l’adore, en cet instant ils ressentent peut-être la même chose l’un pour l’autre et elle en frissonne encore rien que d’y penser, à cette griserie toute nouvelle, l’euphorie dans ses veines, son cœur trop gros et lourd pour sa poitrine. Elle se laisse aller contre lui, pose une main sur le bras qui la tient, caresse doucement l’intérieur du coude où un tatouage stupide (une référence à l’orviétan) le marque à vie. Elle pourrait se faire à ça, à la sensation pourtant trop forte pour elle, à son corps juste contre le sien et cette exaltation, cette pure satisfaction d’être dans ses bras, les lèvres d'Hiram immobiles contre sa peau. Elle l’adore. Et ce n’est pas anodin ce choix de mots. Elle l’adore, parce qu’elle fait plus que l’aimer, elle le vénère dans ces instants-là, absolument fascinée par tout ce qui le compose, elle le cherche toujours quand il est dans la pièce et l’aime à s’en damner alors même qu’elle devrait le détester. Elle l’adore comme un Dieu, lui, son Démon.

My mum gave it to me when I turned eighteen. Said she put a blessing on it - said it'd bring happiness and life and love and- you know, these kind of things. ” Elle est presque surprise qu’il lui réponde, sa question quasiment oubliée, face à l’aveu dont elle ne se remet toujours pas. Elle se concentre dessus toutefois, ses doigts s’arrêtant un instant dans la caresse de son avant-bras. La seule et unique fois qu’elle a entendu parler de sa mère avant ça, c’était dans la loge sur le tournage d’Earned It et ce n’était pas à elle qu’il s’adressait mais à Gemma. Elle se souvient d’avoir été jalouse évidemment, mais surprise aussi parce qu’elle l’a stalké, lu toutes ses (rares) interview, regardé tous les moments capturés dans la maison des candidats et diffusés sur son écran, mais elle n’en a jamais jamais entendu parler jusqu’à apprendre qu’elle avait étudié à Uagadou, jusqu’à déceler un intérêt qu’elle croit réel quand Gemma a avoué y être allée et pouvoir lui en parler. Elle sourit presque tendrement devant l’anecdote, devant le fait qu’il l’ait gardé, elle baisse un peu la tête pour essayer de l’observer quand elle devine que quelque chose doit lui être arrivé, à sa mère. On la prend souvent pour une idiote et elle ne détrompe jamais personne, mais parfois Kida n’est pas complètement stupide ni obnubilée par elle et elle seule. Il y a quelque chose dans sa voix, quelque chose dans son haussement d’épaules, quelque chose dans les bras qui s’enroulent doucement autour d’elle pour la serrer contre lui et les lèvres pressée contre son cou qui lui donnent cette impression. Il y a le fait qu’il ait encore cette chaîne autour du cou, qu’il ait tout le temps cette chaîne autour du cou même après presque dix ans. Sans réfléchir elle dépose un léger baiser sur son front, la seule partie du visage d’Hiram à laquelle elle a accès dans cette position pourtant plus qu’agréable. “ I used to think the spell had died with her,Used to. Elle ne devrait pas en tirer de conclusions hâtives, elle ne devrait pas se sentir sourire encore, trop grand, enroulant à son tour ses bras autour de lui, alors qu’elle laisse sa tête retomber contre l’oreiller pour le laisser embrasser sa gorge, tout son visage pressé contre sa chair qui n’attend et n’aime que lui. Used to. Le changement d'avis n'a probablement rien avoir avec elle ; mais said it'd bring happiness and life and love ; il est connu, célébré pour sa musique, son talent, adulé par des milliers de fans et de sorcières qui crient son nom à ses concerts et rêvent de se glisser dans ses draps (combien de groupies s'est-il tapé ?) ; il est riche maintenant ; il est sûrement heureux sans que ça ait quoique ce soit avoir avec elle, avec le moment présent. Mais love? I adore you too. Elle ferme les yeux, resserre son étreinte, dessine des formes inconnues sur son dos, savoure sa présence, s'interdit de trop réfléchir, de tout gâcher. “ I'm glad you feel like it's working now ” fait-elle simplement, un léger sourire dans la voix. Elle est contente qu'il ait de l'espoir que tout ça soit à portée de main en tous cas, happiness and life and love; elle lui souhaite vraiment tout ça. Elle aimerait simplement en faire partie. “ It suits you really well. ” ajoute-t-elle, espérant le faire sourire contre sa peau. Et c'est la vérité, surtout quand il ne porte que ça.

Tell me something about yourself. ” Peut-être qu'aucun d'eux n'a de limite finalement. Peut-être que tout ça, tous les I don't do _ on été laissés à la porte de sa suite. Ses doigts s'arrêtent un instant de jouer sur sa peau tandis qu'elle réfléchit à quelque chose qu'elle pourrait dire, quelque chose qu'elle devrait dire. “ I've been on a runway for as long as I can remember. ” souffle-t-elle, se rendant compte que c'est parfaitement inintéressant, ça n'en est pas moins vrai, elle n'a pas eu d'enfance à part ça, inscrite aux concours de beauté trop jeune pour avoir le moindre souvenir avant ça. “ I don't remember not having to be the best, the prettiest, the most talented. Sometimes there were like, thirty girls up there on stage in front of the jury, but all that mattered if I won was to have bested one of them: Azadeh - Romilda — you know, my sister. ” Elle soupire très légèrement. “ Our mums…they don't get along at all.” Euphémisme, Kida a entendu parler des cruautés qui ont précédé tant sa naissance que celle de sa sœur. “ My mother… Romilda is my sister but we were not raised by the same women, my mum is not the one who gave birth to me, that's my aunt, Romilda's mum. She- she gave me to my mother. ” Tout en gardant sa précieuse Azadeh. Elle l'a donnée comme un simple objet dont elle pouvait se passer. She's over it though. Elle fronce les sourcils. Tout ça n'est pas exactement secret, fait partie de ces choses que l'on peut assez facilement savoir d'elle pourvu qu'on s'intéresse vraiment à elle (ne le savent que ses fans les plus ardus donc). L'origine des Vane Sisters a fait jaser sur ces mœurs, cette polygamie un peu douteuse, inconnue dans ce pays froid où les Ardavhan se sont installés. On ne sait pas cependant la haine qui agite les cœurs de Roksaneh et Shadi, ni le lien exact — de sang (demi-sœurs et cousines à la fois) comme de cœur — entre Azadeh et Kidagakash. “ They hate each other…but they love us I guess though they competed through us.Anyways, people keep reminding me Romi is my sister, booking us together, calling us the Vane Sisters. And we are I guess, we are… but it doesn't feel like it sometimes. Most times. Et c'est sûrement de sa faute à elle. Romilda est bien plus ouverte à l'accueillir véritablement dans sa vie qu'elle. C'est la voix de Roksaneh qui lui rappelle que Romilda veut juste la battre, qu'elle se joue sûrement d'elle, qu'elle essaye simplement de l'amadouer, pour l'arracher à elle. Elle n'y croit pas vraiment, mais elle a peur de l'aimer comme sa sœur a l'air de le faire. “ I wish it did though. ” Ce n'est pas intéressant, mais c'est vrai. Elle aimerait avoir une sœur une vraie, plus exactement elle aimerait avoir Azadeh comme ça, comme une épaule sur laquelle pleurer, une personne avec laquelle rire de tout, quelqu'un à appeler sur son POW quand elle s'ennuie, plus que quelqu'un qu'elle retrouve sur des sets et encore, de moins en moins fréquemment depuis qu'elle a pris sa place au MFactor puis qu'elle l'a remporté. Elle s'en fiche complètement des Vane Sisters, elle déteste même cette compétition épuisante à la longue, malsaine, ce que la rivalité entre leurs mères a fait d'elles. Mais elle ne s'en fiche pas d'Azadeh, elle ne s'en fiche pas de l'avoir, la voir, vraiment comme sa sœur. Ce n'est pas intéressant, mais c'est quelque chose qu'elle n'a jamais dit à voix haute, qu'elle ne croit même jamais avoir admis à part elle-même.
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Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
‹ crédits : que du poupoune (moi) et kid cudi.
‹ dialogues : white ou black.
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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I'm glad you feel like it's working now. ” Tout de suite, oui, en cet instant précis, ça semble fonctionner en tout cas; avec les bras de Kida autour de lui, ce calme terrifiant dans sa poitrine, ses lèvres qui ont effleuré son front. Mais il y a aussi le reste, l'énorme appartement — qui doit faire quatre fois la taille de celui dans lequel il a grandi — dans lequel il vit, la possibilité de tout acheter à tout moment, les moments de calme où il n'a pas besoin de travailler ou de faire quoique ce soit, toutes ces petites choses: l'argent et l'adoration des autres et le fait que oui, cette vie est loin d'être parfaite mais c'est quelque chose que sa mère a rêvé pour lui la première fois qu'elle lui a acheté un minuscule sampler à Noël quand il a eu quinze ans. Des fois, trop souvent, Hiram se demande ce qu'elle penserait de lui aujourd'hui et sait qu'elle n'apprécierait pas ce qu'il est devenu en grande partie. Elle n'aurait pas aimé voir le regret sur son visage quand il s'est réveillé, that fateful day, dans le lit de Vilde et sous les yeux noirs de Kala. Elle n'aurait pas aimé savoir combien il a pleuré sa perte, combien il a regretté, combien il s'est énervé, comment il s'est noyé et comment il a encore du mal à garder la tête hors de l'eau quand il y repense; il se bat contre des vagues et des choses inaccessibles.
De ça, il n'en parle pas à Kida. Il n'a envie d'en parler à personne; à la place, il embrasse sa peau, laissé avec l'expression étrange d'en avoir trop dit. “ It suits you really well. ” Il ne peut s'empêcher de sourire légèrement contre sa peau. “ I'm not a chains kind of guy, ” marmonne-t-il, presque embarrassé, pensant peut-être que la remarque en est presque ironique.

Quand il lui demande de dire quelque chose en retour, elle reste silencieux un moment, ses doigts suspendus au-dessus de la peau de son dos. Il attend, avec une certaine curiosité impatiente à laquelle il n'est pas habitué. “ I've been on a runway for as long as I can remember. ” Hiram se rappelle parfois, d'une manière très surprenante qui le prend toujours de court, à quel point ils ont eu des vies différentes aux antipodes l'une de l'autre. Il aimerait pouvoir imaginer toujours grandir dans un essaim d'abeilles, comparé aux autres, mis en compétition avec des inconnus rivalisant de dons et de talents. C'est sans doute pour ça qu'elle veut être jolie alors qu'elle est belle, qu'elle désire être parfaite — sans doute pour ça qu'elle ne mange pas, même si Hiram n'est pas trop fan de la psychologie de comptoir, ça ferait du sens si c'était ça. “ I don't remember not having to be the best, the prettiest, the most talented. Sometimes there were like, thirty girls up there on stage in front of the jury, but all that mattered if I won was to have bested one of them: Azadeh - Romilda — you know, my sister. ” Romilda. Il a partagé une maison avec elle pendant plusieurs mois. Il se rappelle avoir lu un article sur elles deux — the Vane Sisters. “ Our mums…they don't get along at all. My mother… Romilda is my sister but we were not raised by the same women, my mum is not the one who gave birth to me, that's my aunt, Romilda's mum. She- she gave me to my mother. ” Il se rappelle avoir lu quelque chose de ce genre-là dans l'article, même si il n'a pas tout compris et n'a pas cherché plus loin à l'époque; il fronce un peu les sourcils, se détachant légèrement comme pour la regarder dans les yeux en lui demandant de réexpliquer, avant de revenir contre son cou, ses lèvres effleurant doucement sa peau. Il ne veut pas l'interrompre et qu'elle s'arrête de parler. “ They hate each other…but they love us I guess. Anyways, people keep reminding me Romi is my sister, booking us together, calling us the Vane Sisters. And we are I guess, we are… but it doesn't feel like it sometimes. ” Il y a une petite tristesse dans sa voix, une légère frustration qu'il a du mal à comprendre — toute cette situation semble très compliquée à Hiram et comme si elle pourrait être réglée plutôt facilement en enlevant les mères de l'équation et en mettant les deux soeurs dans la même pièce, mais il n'ose rien dire, comprenant que Kida n'a pas fini de parler. “ I wish it did though.

Hiram reste silencieux un long moment. Il lui semble que sa propre confession à propos du collier est stupide, maintenant, complètement anecdotique, et qu'il aurait pu en dire plus. Il aime, en revanche, le fait que Kida en ait tant dit. Il n'a jamais très bien compris la relation entre Romilda et Kida — ne comprenant pas pourquoi les médias semblaient toujours s'acharner à les mettre l'une contre l'autre tout en ne parlant jamais de l'une sans l'autre — mais il a l'impression de comprendre un peu mieux. Kida a l'air d'en souffrir. C'est nul. Il se détache lentement pour la regarder, son torse pressé contre sa poitrine, ses lèvres venant trouver son menton. “ Well I wouldn't give you away, ” dit-il simplement. “ In fact, as long as we're in this bed, you're mine and mine only. That's a fact, Kidagakash. It's in the hotel guidelines, you can check if you want. ” Il se penche pour l'embrasser doucement, un sourire dansant sur ses lèvres, résistant à l'envie d'approfondir le baiser et de venir mordre ses lèvres, se détachant à regret pour continuer de parler, de la distraire de la touche mélancolique de sa voix quand elle a parlé de sa soeur. “ I don't make the rules. That's just how it is. Right now, there is no Azadeh or MSN or kidiram or whatever exists out there. It's just you, ” il revient embrasser son cou, joueur, une seul fois, “ and me.

Il ne sait pas trop combien de temps ça va durer. Mais ça va durer pendant un temps au moins, même si Hiram est douloureusement au courant du fait qu'aussi doux est le high, aussi rude et douloureuse est la chute. Il a pris trop de drogue pour ignorer que le retour à la réalité n'est jamais agréable, surtout pour eux qui sont apparemment physiquement incapables de rester les mêmes quand ils ne sont pas dans ce monde qui n'appartient qu'à eux deux. Il revient déposer des baisers en rafale sur ses lèvres jusqu'à ce qu'elle grogne de frustration avec un léger sourire, se serrant contre elle et finissant par rouler sur le lit, ils sont un entrelacs de bras et de jambes, une tempête de baisers et de légers sourires. Encore une fois, Hiram s'invente cartographe et découvre tout ce qu'il a encore à découvrir de Kida, enfouissant sa bouche dans chaque creux et contre chaque rebond de son corps, revenant l'embrasser sans jamais s'en lasser, ses mains revenant lentement suivre chacun de ses mouvements, révéler chacune de ses formes. Il ignore combien de temps ils restent comme ça, à s'embrasser et à se toucher et à se regarder comme si l'autre allait disparaître dans un coup de vent; mais elle reste là, et il reste là, et ça pourrait presque calmer l'inquiétude montante dans la poitrine d'Hiram alors que l'heure butoir se rapproche, alors qu'il sait qu'il devrait se retrouver de l'autre côté de la Manche mais qu'il n'a aucune force ou énergie pour sortir de ce lit qu'il a improvisé sanctuaire pour deux.

Il en sursauterait presque quand la bulle éclate et qu'une rafale de coups s'abat sur la porte. Il ignore combien de temps ils sont restés comme ça mais il sait que c'est trop, qu'ils ont trop joué avec les heures et qu'ils ont tout ce monde auquel plaire, tous ces gens à séduire et à aimer en retour. We're everyone's. Pourtant, quand Kida semble comprendre qu'il n'est pas prêt à se lever pour aller à la porte comme plus tôt dans la journée et que les coups ne s'arrêtent pas, il la retient en passant un bras autour de sa taille, la gardant contre lui avec un petit sourire boyish. “ Don't go, ” dit-il simplement, et on dirait presque une question dans sa voix. Les coups à la porte finissent par s'arrêter, il en noie de toutes façons le son en revenant embrasser Kida avec ardeur... s'interrompant quand le téléphone de la chambre se met à sonner et que dans un grognement, il s'en empare pour le laisser sonner dans le vide, une conscience inventée sur le coup s'emparant de lui au dernier moment alors qu'il apporte l'appareil à son oreille. “ What? Get Kida on the line. ” C'est James, John, Jordan — son agent. Avec une moue contrariée, il finit par faire passer le téléphone, revenant se lover contre elle pour embrasser son épaule sa poitrine, il n'a pas gagné son surnom de petit démon pour rien.
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‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
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‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Il n'y a rien de plus angoissant que le silence qui suit sa confession. Pourtant elle est nulle, c'est tellement insignifiant, tellement un problème inconséquent quand elle sait ce que vivent d'autres, quand Hiram vient de mentionner qu'il a perdu sa mère — elle n'a pas voulu poser de question, remuer le couteau dans la plaie, ne serait-ce que le mentionner, elle l'a juste serré plus fort dans ses bras, contente qu'il ait foi en happiness and life and love. C'est rien du tout, tout le monde s'en fiche et elle ne sait même pas pourquoi elle le mentionne, pourquoi sa voix est un peu triste, pourquoi elle a envie d'appeler sa sœur là tout de suite et l'inviter à boire un café quand elle sera de retour à Londres. Elle aurait dû juste lui raconter la première fois que sa mère l'a emmenée à l'arcade, ou lui dire qu'elle aime bien patiner alors même que sa partenaire préférée est une championne olympique et qu'elle est (comme n'importe qui) absolument nulle à côté. Elle aurait du lui raconter un truc vraiment nul et insignifiant, pas quelque chose qui l'est pour les autres sans l'être pour elle-même, le silence serait alors moins douloureux. Elle agonise d'autant plus, à la recherche des bons mots pour changer de sujet, move on. De toute façon elle ne s'attend à aucune réponse en particulier, elle n'a posé aucune question, ne s'attend pas à ce qu'il lui propose de solution, elle aurait juste voulu qu'il réagisse, qu'il montre d'une façon ou d'une autre qu'il l'a écouté — elle sait que c'est un peu le cas parce que ses lèvres ont quitté brièvement sa peau quand il s'est écarté comme sur le point de parler avant de retrouver sa place. Il se détache de nouveau et elle se sent extrêmement vulnérable sous son regard. Peut-être qu'il se rend compte que si elle a été le second choix (même pas) de sa génitrice, le spare, elle ne doit pas mériter son attention. Romilda et elle ont toujours été mises en compétition, les magasines n'y sont pour rien, leurs mères ont tout commencé, mais c'est difficile de croire qu'il y a encore quoique ce soit à gagner quand Romilda a déjà gagné la plus grande compétition, a conquis seule le cœur de Shadi sans qu'on ait même laissé une chance à Kida. Elle a appris à s'y faire, à se raccrocher à Roksaneh et à ne voir sa tante que comme ça. Elle a fini par comprendre que tous les trophées n'y changeraient rien. Romilda a gagné at life.

Les lèvres d'Hiram trouvent son menton ceci dit, donc il ne doit pas la trouver si nulle que ça. “ Well I wouldn't give you away, ” C'est une blague évidemment, mais elle raffermit son emprise autour de lui. Il ne peut pas savoir à quel point le sujet est sensible, à quel point elle sait que c'est stupide et une plaisanterie destinée à la faire sourire, mais à quel point ça la touche, à quel point elle voudrait y croire. I'm not going anywhere, est une chose ; I wouldn't give you away, en est une autre; elle s'estime presque comblée, vraiment appréciée, vraiment voulue, comme jamais avant et elle enfouirait son visage dans son cou pour masquer sa joie, s'il ne rouvrait pas déjà la bouche.  “ In fact, as long as we're in this bed, you're mine and mine only. That's a fact, Kidagakash. It's in the hotel guidelines, you can check if you want. ” Elle essaye vraiment de se retenir de rire, même si la mélancolie traîne encore dans ses émeraude, et il attrape ses lèvres et elle sourit légèrement contre son propre sourire. C'est complètement stupide, et le concept lui fait peur parce qu'elle comprend bien que si dans son lit elle peut (elle veut) être à lui, en dehors c'est une autre affaire et elle ne veut pas y penser, mais elle y pense quand même, à l'après. Elle espère qu'ils ne se quitteront pas comme les autres fois, elle ne pourra pas le supporter, pas cette fois. Ses doigts dans son dos remontent jusqu'à ses épaules, qu'elle serre un peu, trop fort peut-être. “ I don't make the rules. That's just how it is. Right now, there is no Azadeh or MSN or kidiram or whatever exists out there. It's just you, and me. ” Elle sourit malgré la peur, elle sourit sous le baiser dans son cou. Elle ne veut pas que ça s'arrête, elle ne veut pas que ça finisse mal, elle ne veut pas que ça devienne un souvenir aigre-doux comme leur date de l'arcade gâché par le réveil trop rude. Elle ne veut pas penser à ça non plus, elle veut croire que ça sera différent, elle ne peut pas faire autrement que d'espérer, que de s'en convaincre alors même qu'elle sait qu'elle va être déçue, elle va forcément être déçue à se persuader que cette fois-ci sera différente. C'est déjà différent, ceci dit.

C'est différent parce qu'ils ont jamais eu ça, ce genre de baisers, d'embrassades un peu sloppy, souriantes alors qu'ils roulent un peu sous les draps, les mains douces contre le corps de l'autre, les attaques d'Hiram contre ses lèvres et sa peau déclenchant presque des gloussements à Kida. Elle embrasse ses tatouages et lui ses grains de beauté, elle caresse tout ce qu'elle peut caresser et l'embrasse encore et encore et encore, the drug that keeps on giving. Elle ignore dans ce temps à la fois trop long et pas assez, comment elle a pu prétendre à un autre thrill que lui une fois dans sa vie, quand elle n'a  besoin que de ça pour se sentir remplie, valued, vivante. Et plus ça dure et plus elle a peur que ça s'arrête, elle a peur de la chute, elle ne veut pas les laisser se séparer comme d'habitude, elle est prête à s'accrocher — elle s'est toujours accrochée ceci dit, contrairement à lui. Il reste pourtant. Il a eu tant d'occasion de s'échapper, de l'abandonner plus ou moins proprement et il ne les pas saisies.

La pluie de coups qui retentit au loin, dans cet autre monde dont ils se sont protégés en restant pressés l'un contre l'autre sur le matelas les arrache à ce moment parfait. Elle n'a toujours aucune idée de l'heure qu'il est, du temps qui s'est écoulé depuis qu'on les a dérangé une première fois et elle s'en fiche encore éperdument. Elle arrache ses lèvres aux siennes, mais attend ; elle a peur qu'il se lève (what if he leaves this time?) et en même temps est loin de se précipiter pour le faire elle-même. Il ne bouge pas pourtant et les coups continuent, plus pressants si possible, elle esquisse un vague mouvement pour sortir du lit tout en songeant que la personne (sûrement John, elle s'en sentirait presque coupable) finira bien par se fatiguer quand Hiram fait le choix pour elle. Le bras autour de sa taille qui la maintient contre lui est tout ce dont elle a besoin pour tuer sa résolve. Le sourire qu'il lui adresse n'est qu'un bonus et “ Don't go, ”, la porte est oubliée, le monde entier est oublié. Don't go, pourrait presque devenir leur nouveau everything. Pour aujourd'hui du moins. Elle sourit contre les lèvres qui sont de nouveau pressées contre les siennes, presque aussi avides qu'elle peut l'être. Elle ne remarque même pas que les coups se sont arrêtés, elle ne se pose aucune question à ce sujet, perdue dans son baiser avec Hiram jusqu'à ce qu'il ne s'arrache à elle en grognant quand le téléphone de la chambre sonne et la fait sursauter au passage. Elle s'attend à moitié à ce qu'il laisse l'objet se fatiguer lui aussi et revienne s'occuper d'elle, mais il finit par décrocher. “ What? ” C'est évidemment pour elle puisque c'est sa chambre, mais elle se moque bien qu'il réponde au téléphone comme elle l'a laissé ouvrir la porte un peu plus tôt alors qu'il ne portait qu'un t-shirt et son caleçon. Elle n'entend pas la réponse, mais voit sa moue contrariée et comprend que ça ne lui plaît pas beaucoup. Il lui tend l'appareil et c'est à son tour d'avoir la mine ennuyée, par l'interruption autant que par la responsabilité qu'est d'avoir à parler à…“ Hello?Fina-fucking-ly” John évidemment que c'est John. Elle retient un giggle quand Hiram revient embrasser son épaule et qu'elle fait mine de le repousser parce qu'il la déconcentre. “ Are you okay?Yeah.Feeling better?Yes. Sorry about earlier ” elle a la respiration un peu trop lourde, les lèvres d'Hiram ne cessant de jouer avec sa peau. “ I'm not gonna ask aboutI wouldn't answer anyways.Look I cancelled everything for today you were sick, I actually cancelled everything last night when Poonima told me, but if you're feeling better, there's this gala you promised to attend at the-Wait. I'm relapsing.Kida…No for real. I think I have a fever.Kida…It's just for a few hours, remember how excited you were to have received  your invitation, you said you couldn't wait to visit the Louie W foundation's building. ” Sa collection de sacs à main atteste de sa passion pour cette marque, oui, mais il y a Hiram il y a la promesse d'exister sur ce lit et nul par ailleurs, il y a la séparation qu'elle refuse d'accepter.  “  I'm sorry John. —  What is it gonna take to get you dressed and through the door?Nothing I'm not-” Elle lance un regard en coin à Hiram, ses doigts ont naturellement trouvé le chemin de sa nuque et elle joue, comme à son dernier réveil avec la naissance de ses cheveux. “  I'm only coming if he can. ” Et elle n'a pas besoin de préciser de qui il s'agit, John ne le sait que trop bien (elle l'entend soupirer au bout du fil) et elle est persuadée de sa victoire jusqu'à ce qu'après dix secondes à peu près, pendant lesquelles elle évite le regard d'Hiram, “  Deal. I'll get him in. ” Elle est trop surprise — John déteste Hiram, c'est l'impression qu'il a laissé ce matin et plus encore il doit détester son image et ils ne vont pas aller au gala ensemble, c'était une blague et puis Hiram ne voudra jamais et - “  I'll meet the both of you in the lobby in half an hour. ” C'est peu pour se préparer, surtout sans aide, et elle se doute qu'il le fait exprès pour qu'elle ne traîne pas trop à faire autre chose que se maquiller ou s'habiller ou se coiffer, — comme embrasser Hiram jusqu'à en perdre la notion du temps. Il raccroche avant qu'elle ait pu répondre. Elle roule à moitié par-dessus Hiram pour reposer le téléphone sur son socle. “  Hm…I might have agreed to go to a gala at some foundation, err with you. ” Elle se rallonge soudain fatiguée, incapable de le regarder; “  It's okay if you don't want to I mean it must sound super boring but… I don't want to go alone.Or at all. Mais surtout toute seule, surtout quand l'autre option c'est de rester là avec lui. Ceci dit elle a suffisamment fait tourner John en bourrique et il est peut-être temps qu'elle ré-accepte qui elle est. Mais, “ I want to stay with you.
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WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
‹ crédits : que du poupoune (moi) et kid cudi.
‹ dialogues : white ou black.
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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Il aimerait qu'elle relâche le téléphone, qu'elle réponde à ses baisers, qu'elle lui en offre aussi; il aimerait la distraire jusqu'à ce qu'elle cesse d'écouter son agent — dont le nom est John apparemment —, il aimerait qu'elle n'accorde son attention qu'à lui en cet instant précis. Le lit, tout comme l'arcade, est à eux et seulement à eux, c'est leur trêve et Hiram veut profiter de chaque moment passé avec Kida sous les draps. “ I'm only coming if he can. ” Hiram comprend seulement qu'elle parle de lui parce qu'elle baisse les yeux dans sa direction et qu'il penche légèrement la tête sur le côté sans comprendre, la perspective d'aller quelque part le laissant un peu boudeur, encore plus qu'il n'a aucune idée de l'endroit où elle veut aller et pourquoi — il aurait, après tout, un concert à préparer si ce n'était pour elle. Il écoute grésiller la voix de John de l'autre côté du fil et le visage de Kida passer de l'attente à la surprise un peu brusquement — il ose imaginer que c'est parce que son agent a accepté ce qu'Hiram comprend être un deal — avant de se pencher pour remettre le téléphone à sa place. Hiram en profite pour glisser ses mains dans son dos, redessiner ses côtes, l'attirer contre lui quand elle se rallonge. “ Hm…I might have agreed to go to a gala at some foundation, err with you. ” Un gala. Une fondation. Il ne peut pas trop s'empêcher de froncer les sourcils, de faire la moue. Ils ne sont pas bien, ici? “ It's okay if you don't want to I mean it must sound super boring but… I don't want to go alone. ” Hiram n'a aucune envie de se lever, surtout si c'est pour s'exposer à la vue de quiconque, encore moins si c'est pour aller à un évènement qui a l'air posh et vraiment pas le genre d'endroit qu'il apprécie — le genre de trucs qu'il ferait seulement sous la pression du label. Et puis he doesn't do dates et il aurait presque peur de sortir du lit, de cette chambre, de cet hôtel, pour faire quoique ce soit. As long as we're in this bed, you're mine and mine only. Mais en dehors? We're everyone's.

I want to stay with you. ” C'est sans doute ça qui achève de le convaincre. Il est devenu très immobile en entendant Kida lui demander — plus ou moins — de l'accompagner à ce gala qui oui, sounds super boring et pas du tout comme sa scene et encore moins comme quelque chose pour lequel il aurait envie de cesser de fool around dans son lit sans se soucier du reste du monde. “ I want to stay with you too so I guess... if you're going, I'm tagging along. ” Hiram hausse les épaules, comme si ce n'était pas surprenant alors que ça l'est, un peu, même pour lui; il vient embrasser la mâchoire de Kida avec un sourire hésitant sur les lèvres, il n'est pas trop sûr de lui, il a peur qu'ils soient en train de s'attaquer à quelque chose de trop gros pour eux. il a peur des photos, des autres invités, qu'on le juge, qu'on la juge et peut-être qu'on les juge eux. Parce qu'il y a un eux, si ils y vont ensemble, si il est son plus one, son date, après tout il n'a pas été invité, elle ne ferait que le ramener à son bras. Et si ils font mine d'à peine se connaître en réalité au mieux, de limite se détester au pire, that's something else.I'm guessing we can't go naked? ” C'est un peu dur de se détacher d'elle, d'arrêter de l'embrasser, de la garder pour lui, de presque la pousser du lit pour qu'elle commence à se préparer. Et il ne peut pas s'arrêter de sourire en l'observant, en commentant les deux tenues qu'elle lui montre, toujours allongé dans le lit, choisissant la plus noire des deux bien entendu et se levant pour l'aider à accrocher les attaches qu'elle n'a pas pu atteindre en lui faisant sa petite démonstration, résistant à l'envie de juste l'en déshabiller pour quémander d'autres baisers et un autre round éventuel — mais il se fait sage, cette fois, rassemblant ses affaires et se rhabillant lui aussi rapidement avec les vêtements de la veille et l'observant se coiffer et se maquiller quand il a fini, assis au pied du lit.

Et c'est tellement... étrange. Parce que c'est familier mais qu'aussi, c'est nouveau. Ils discutent. De tout; surtout de rien, en fait. Il commente son maquillage et lui demande où ils vont, qui va venir d'autre, ils gossipent sur les gens qu'ils connaissent tous les deux, de nom au moins. Hiram n'arrive toujours pas à croire qu'il vit dans le même monde que ces gens-là, qu'elle — quoique ce ne soit pas exactement le même monde, elle est un peu plus célèbre que lui, plus importante aussi lui semble-t-il —, qu'il va réellement aller à un gala pour les beaux yeux de Kida. Quand elle a fini il s'approche pour regarder de plus près et résister à l'envie d'embrasser ses lèvres qui même si elles ne sont pas rouges, méritent au moins ça. “ You look hot. ” Lui ça va être une autre histoire; Nicky lui fait toujours pack un costume d'urgence (you never know when you're going to need one, Hiram, that's rule number one), entièrement noir, mais il n'a ni cravate ni noeud papillon et il ne sait même pas si ils vont avoir l'air bien ensemble ou si elle va aimer le voir avec autre chose que ses t-shirt noir, sweat noir et veste noire habituels. Elle récupère ses affaires et il prend sa main pour la mener à l'étage de sa propre chambre, appelant Nicky sur son pow de l'autre main, profitant du fait qu'il ne réponde pas pour attirer Kida vers lui quand ils sont dans l'ascenseur, résistant à l'envie de l'embrasser seulement parce qu'elle est si jolie et qu'elle a passé du temps à se maquiller.

Hi man. What the fuck?! ” Il sourit légèrement, se détournant un peu de Kida mais serrant ses doigts entremêlés aux siens, sortant de l'ascenseur quand ils arrivent à destination; il n'y a personne dans les couloirs, thank God, mais à ce stade-là, Hiram pense qu'ils s'en fichent l'un comme l'autre. “ Did you cancel the-- Where the hell are you? I'm in- I'm in my room actually, ” dit-il en ouvrant la porte et en faisant passer Kida à l'intérieur, “ I'm getting ready to go to the... Louie W foundation? The gala thing. You're not invited. I'm someone's plus one. ” Il la referme derrière eux et sourit légèrement à Kida. Sa suite est dans un véritable bordel plus conséquent que celle de la mannequin et il jongle avec sa baguette, coincée dans la main qui tient son pow, pour ranger un peu les vêtements qui traînent parterre (il met trois plombes à se décider d'une tenue parce que si la couleur est toujours la même, il peut trouver un milliard d'autres détails à corriger à chaque fois) et les fonds de bouteille (il a un peu fait la fête entre les deux jours de répétition, fête qui s'est finie ici, et il aimerait encore mieux que Kida ne se pose pas trop de questions à ce propos). “ Who? ” Hiram ne répond pas, trop concentré sur les sortilèges, mais aussi un peu timide soudainement. Il tient toujours la main de Kida, l'attire à lui pour détourner son attention de la chambre en bordel de la suite. “ Kida?Yes. Her. Told you to pack a fucking suit. Language, Nicholas.You do realise that me telling the Centuries that you're sick and you going to a completely different event is not good publicity, right?Yeah. ” Il amène leurs mains à sa bouche pour embrasser les doigts de Kida. “ Find a solution, book me to a free concert for all I care, I'll pay it myself, it's fine. It's fine!? It's not fine! What the hell is she doing to you, Hiram?!She gives good head / I like her / I want to spend time with her / She asked me to stay / I adore her / I want to stay. “ Find a solution, that's what I'm paying you for, ” dit-il simplement, quoique ce soit un peu faux et que Nicky aurait dû jeter l'éponge les trois mille fois précédentes; Hiram espère qu'il n'est pas allé trop loin cette fois. Il raccroche sans attendre la réponse, glisse le téléphone dans sa poche et adresse un regard désolé à Kida, pour ce qu'elle vient d'entendre et le désordre de sa chambre et le fait qu'ils soient déjà en retard, elle lui a dit qu'ils n'avaient que trente minutes.

Elle n'est pas trop critique du costume, difficile de faire plus sobre que ça, et ils passent près de dix minutes sur le Talking Mirror avec la recherche bowtie spell, utilisant les diverses astuces trouvées jusqu'à invoquer la bonne couleur (noire, surprise) qu'elle l'aide à nouer autour de son cou et Hiram trouve qu'ils sont plutôt dashing à la fin, qu'ils ont un peu d'allure, mais peut-être que ce n'est que dans sa tête, sans doute qu'elle s'attendait à autre chose en lui demandant de l'accompagner. Il prend une photo d'eux dans le miroir de la chambre. Plutôt que ses lèvres, c'est sa joue qu'il finit par embrasser. C'est bizarre mais le fait de s'habiller et de se préparer lui donne encore moins envie de sortir, il aimerait juste que ce soit Kida et lui et un lit ou l'endroit de son choix et qu'ils soient seuls au monde, mais il n'en dit rien, ça a l'air d'être important pour elle. Il rafle une poignée d'Orviétan qui finit dans la poche de sa veste en passant en ressortant de sa chambre, se contentant de sourire en coin en reprenant la main de Kida dans la sienne. “ I'll be good I promise, ” promet-il, certainement le plus gros mensonge qu'il ait jamais proféré devant elle (et c'est dire), tandis qu'ils vont dans le lobby pour retrouver l'agent de Kida, Hiram est plutôt fiers d'eux, ils sont en retard, mais ils ont été efficaces.
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WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
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‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
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‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3133
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Elle peut bien voir qu’il n’est pas emballé, elle-même ne l’est pas, elle-même choisirait ce lit any day, elle-même pourrait facilement se laisser persuader d’y rester, serrée contre lui, bouches l’une contre l’autre, mais John ne lui a pas vraiment laissé le choix. Elle caresse doucement les épaules d’Hiram, attendant sa réponse sans montrer son inquiétude ; elle ne peut pas laisser tout ça se finir. Aujourd’hui au moins un eux, un us existe et elle a trop peur que ça s’arrête, elle a trop peur d’en être responsable, alors qu’elle resterait bien là des heures et des heures. “ I want to stay with you too so I guess... if you're going, I'm tagging along. ” Son sourire ne peut être contenu. Elle est tellement craintive, tellement anxieuse à l’idée que ça doive prendre fin au bout d’un moment, que chaque petite extension qu’ils parviennent à obtenir la remplit d’une joie indescriptible. Elle ne sait absolument pas dans quoi ils s’engagent, elle ne voit pas plus loin que le temps de préparation pour l’instant, n’arrive pas exactement à s’imaginer au gala, avec lui, elle ne sait pas comment ça va se passer, comment ils vont faire leur entrée, comment ils vont expliquer ça, s’ils doivent expliquer ça, elle n’y pense pas et ne veut pas y penser, elle est juste heureuse qu’il ait dit oui, heureuse surtout que lui aussi veuille encore rester avec elle. Il sera le premier à se lasser quoiqu’il en soit, c’est déjà pour Kida un fait certain, parce qu’elle, elle n’a pas l’impression qu’elle pourra. Elle ferme les yeux quand il embrasse sa mâchoire et c’est difficile de se détacher, mais “ I'm guessing we can't go naked? ” il a raison. Elle vole un autre baiser, et encore un dernier avant qu’il ne la pousse presque du lit pour qu’elle choisisse une tenue et se prépare dans le laps de temps si court que leur a donné John. Elle croit presque encore à une blague de son agent ou d’Hiram ou des deux, ça lui semble encore un peu fou.

Deux robes lui ont été offertes l’une par un designer anglais l’autre par un français, elles lui plaisent autant l’une que l’autre et puis qu’elle va y aller avec Hiram (au bras d’Hiram) elle le laisse choisir, la française finalement, même si lui ne doit avoir aucune idée de la différence que ça fait. Il l’aide à l’attacher à son corps, commente ensuite ses choix de fards à paupières, elle s’imagine sûrement la petite moue quand elle choisit un rouge-à-lèvre nude plutôt que le rouge qu’ils adorent et ça passe vraiment vite, même si elle doit tout faire toute seule et que ça fait longtemps qu’elle n’a pas eu au moins une assistante pour lui faire maquillage et cheveux. Il la distrait, la met un peu en retard, ils parlent de la soirée à venir et ça la fait un peu réfléchir, ça lui fait un peu peur aussi, ils y vont vraiment ensemble et elle ne sait pas trop ce que ça veut dire, elle n’a jamais vraiment eu de plus one, sauf peut-être une fois chez Moe (même si Moe s’en fout et qu’elle aurait pu en ramener douze). Elle a peur, mais elle a hâte aussi ; de toute façon, elle ne se voit pas se séparer de lui, pas ce soir.

Elle jette deux tubes de rouge-à-lèvres (celui qu’elle porte et un autre pour l’afterparty éventuelle) dans son sac (un vintage Louie W justement) avec sa baguette, son POW qu’elle rallume sans pour autant le regarder et un paquet de cigarettes et ils sortent main dans la main de sa chambre pour rejoindre celle d’Hiram. Ils auraient gagné du temps à se préparer séparément, mais il faut croire que lui non plus ne tolérerait pas d’être ne serait-ce qu’à trois étages d’elle pour le moment. Elle ne s’imagine même pas être à plus d’un mètre de lui alors qu’il l’attire à lui dans l’ascenseur et qu’elle a envie de l’embrasser sur les lèvres, la joue, le front — un peu plus à sa portée puisqu’elle est perchée sur des escarpins.  “ You look hot. ”  lui a-t-il dit et elle a sourit un peu trop grand, contente de lui plaire. Dehors, ils appartiennent à tout le monde et ils vont sortir, ils vont être pris en photos, ils vont devoir se socialiser, mais peu importe, pour ce soir Kida décide qu’elle est à lui et il n’y a que son avis qui compte. “ Did you cancel the--” Pendant qu’Hiram est au téléphone, elle sort son propre POW, panique un peu devant le nombre imposant, mais prévisible de messages qu’elle a reçu par quickie comme par hiboux privés sur MSN, mais se force à scroller les notifications pour chercher ceux qui importent, répond à sa mère, répond au Flower Squad et à Kira et même à Poonima qui lui demande comment elle va. La chambre d’Hiram est dans un bordel monstre qui la fait légèrement rire — tant de vêtements pour quelqu’un qui a l’air de porter toujours la même chose (quoiqu’elle sache voir les différences, elle qui travaille dans la mode) mais aussi des bouteilles vides qui attestent du bon temps qu’il a passé en France. Elle se demande s’il a ramené d’autres personnes dans sa suite, d’autres filles et ça alourdit un peu sa poitrine et fait s’affaisser les coins de ses lèvres, mais elle ne dit rien. Elle veut croire que ce n’est pas important, qu’ils sont spéciaux quand même, qu’ils ont quelque chose de spécial en tous cas. “ I'm someone's plus one. ” Elle sourit légèrement, elle essaye de ne pas suivre la conversation, de lui laisser un peu d’intimité, mais ça la fait sourire. Il est son plus one, son date ? C’est effrayant, mais ça lui plaît, il est à elle pour la soirée. Elle continue d’explorer la suite des yeux alors que lui essaye visiblement de ranger un peu du bout de la baguette tenue habilement dans la main qui tient déjà son POW, ses doigts sont apparemment trop précieux pour être lâchés. Il l’attire à lui et elle se laisse faire, enfouissant son visage dans son cou, sans pour autant oser y déposer ses lèvres quoiqu’elle aimerait le distraire comme lui l’a fait quand elle parlait avec son agent, elle risquerait toutefois d’attenter un peu à l’intégrité du maquillage qu’elle a pris tellement de soin à appliquer. “ Yes. Her. ” Elle relève un peu ses yeux verts lui, détachant sa joue de son épaule, vaguement curieuse. “ Language, Nicholas.” Il doit parler à son propre agent, Nicky (John l’a mentionné une fois) et elle rit doucement parce que peu importe ce que ce dernier a pu dire, elle doute que ce soit suffisamment grave pour que Hiram of all people trouve sincèrement à redire ; elle se demande si c’est sur elle ceci dit, si lui aussi la déteste comme John semble détester Hiram. S’il pense qu’elle est une mauvaise image pour Hiram. Instinctivement ses doigts se resserrent sur les siens. La caresse des lèvres d’Hiram sur ses doigts la rassure ceci dit, elle se dit que peu importe ce que Nicky a du lui dire, il n’est pas d’accord ; tout va bien. Elle range son POW dans son sac, la manœuvre est difficile d’une seule main et elle décide de toute façon d’arrêter de tendre l’oreille à la conversation. Elle sent quand même que celle-ci s’achève abruptement et sourit gentiment en réponse au regard désolé d’Hiram. Elle se demande si elle l’a arraché à quelque chose, s’il avait un évènement de prévu et si son agent lui en veut. Elle pourrait poser la question, mais elle aurait trop peur qu’il confirme et qu’elle se sente obligée de lui dire d’y aller, de la laisser.

Hiram est beau dans son costume et ça amuse beaucoup Kida d’essayer de nouer le nœud papillon qu’ils ont fini par réussir à faire apparaître autour de son cou, même si c’est difficile de le faire sans l’embrasser au passage. Elle est satisfaite de son look, le noir lui sied bien (elle ne l’a jamais vu que comme ça, excepté sur le tournage de Earned It) et l’effet légèrement satiné sur les revers lui donne un air un peu chic. La chaîne est masquée par le col de la chemise, mais Kida l’a effleurée presque avec révérence avant de lui arranger son nœud papillon avec un sourire. C’est stupide, mais elle est contente d’en connaître la petite histoire, le secret, elle est contente de la moindre information qu’elle peut glaner sur lui et celle-ci en particulier la remplit d’une certaine tendresse, d’une empathie qu’elle n’ose pas montrer pour ne pas l’embarrasser, pour ne pas qu’il prenne ça pour de la pitié. Il est beau et elle se trouve presque jolie quand il les prend en photo dans le miroir avec son POW, laissant ses lèvres traîner sur sa joue lui arrachant un sourire surpris. Elle a encore ces photos de leur date à l’arcade, cette photo en particulier où il lui embrasse la pommette, celle qu’elle a insisté pour récupérer, même si maintenant elle en détient la collection complète, la moitié d’Hiram lui ayant été jetée à la figure. “ Send it to me ” fait-elle alors qu’il s’éloigne pour récupérer ce qui s’avère être un peu d’Orviétan. Elle veut cette photo-là aussi des fois que ce date (?) se termine aussi mal que le précédent, des fois que ce soit le dernier (rien que d’y penser, sa poitrine se resserre douloureusement) et qu’il en supprime ce souvenir qu’elle chérit déjà. Elle s’accroche à ses doigts, “ I'll be good I promise, ”  seule une petite moue peu convaincue lui répond, elle n’a pas besoin qu’il soit good ceci dit, elle veut juste qu’il ne soit pas cruel avec elle, elle veut juste rester sienne pour ce soir. Elle sourit à leur reflet dans le miroir. Elle trouve qu’ils sont bien assortis, qu’ils vont bien ensemble au delà du simple fait qu’ils sont tous deux en noirs. Elle comprendrait presque les fans de kidiram qui trouvent qu’ils forment un beau couple — même s’ils n’en sont pas un. Elle fait mine d’arranger un peu sa veste en s’approchant un peu plus de lui. “ As long as you’re in this suit and me in this dress, you’re mine and I’m yours, I don’t make the rules it’s on the tags I swear. ”  elle sourit en l’imitant, mais serre ses doigts entre les siens et est parfaitement sincère. Bien sûr ça ne l’engage pas véritablement, s’il décide de l’abandonner en cours de route, mais ça la rassure un peu de se dire ça, d’établir une deadline qui semble encore lointaine (même si elle ne serait pas contre rester sienne après s’être débarrassée de ces vêtements dans la chambre de l’un ou de l’autre). Les portes de l’ascenseur s’ouvrent avant qu’il n’ait eu le temps de répondre et John est là, apparemment en conversation téléphonique avec quelqu’un, même s’il les repère tout de suite et s’empresse de raccrocher. “ You’re late.Come on, like you thought for even a second that I could get ready for a gala in thirty minutes ” Il hausse l’épaule, mais elle sait qu’elle a raison et qu’il n’en attendait pas moins, et même qu’il n’a dû descendre jusqu’à la réception qu’il y a quelques minutes tout au plus.  “ There’s a car outside. ” Elle hoche la tête, s’apprête déjà à avancer, les doigts d’Hiram dans les siens, mais John a l’air d’hésiter, sur le point d’ajouter quelque chose et elle s’arrête juste à temps. “ How do you want to do this? ” Il ne regarde qu’elle et ça agace un peu Kida qui fronce les sourcils et resserrent son emprise sur les doigts d’Hiram, comme si s’en détacher était absolument hors de question (c’est un peu le cas). “ What do you mean?Are you going there together…like together-together? ” Elle perd quelques couleurs, non qu’elle n’ait songé à la chose (elle a essayé d’éviter), mais qu’elle ne connaisse pas la réponse et ait un peu peur qu’Hiram freak out. Elle aussi n’en est pas loin. “ He’s my plus one. ” Ils montent dans la même voiture et marcheront ensemble sur le tapis rouge et elle veut passer la soirée avec lui. “ For the rest, work your magic John. ” Elle laisse les explications et les mots glissés à l’oreille des journalistes à John qui n’est pourtant pas son publiciste, mais en fait le boulot depuis déjà longtemps. Il n’en a pas l’air très ravi, mais elle croit deviner qu’il a déjà une idée en tête puisqu’il n’insiste pas plus et leur fait signe de le suivre à travers le lobby et jusque la sortie de derrière où les attend leur voiture volante. Elle a un peu peur de regarder Hiram, de voir ce qu’il pense de tout ça, de capter sa peur à lui aussi, parce que même si John réussit à trouver une explication qui ne fasse pas trop s’enflammer le #kidiram, il n’empêche qu’ils y vont ensemble et qu’elle ne sait pas ce que ça veut dire. Elle en est contente ceci dit et laisse sa joue tomber sur son épaule quand ils s'installent ensemble sur la banquette arrière. Elle voudrait presque ne jamais arriver, rester comme ça, dans cette position qui n'est pas forcément des plus confortables physiquement, mais qui la fait se sentir bien malgré tout. “ We're here. ” avertit John sur le siège avant, près du chauffeur un peu avant que celui-ci n'arrête la voiture devant le tapis rouge alors qu'on s'approche déjà pour ouvrir la porte du côté de Kida. “ You ready?I'm game if you are. lance-t-elle à Hiram, l'émeraude joueuse dans l'obsidienne indéchiffrable, avant que la porte ne s'ouvre et qu'elle soit lancée sur le tapis rouge, sous les flashs des photographes, les doigts détachés de ceux d'Hiram qui la suit pourtant de près et pose avec elle sous les instructions de John quand ils s'arrêtent tous les deux sur les marches pour faire face aux photographes. Elle ne se love pas contre lui autant qu'elle le voudrait, mais passe un bras dans son dos, alors qu'il se saisit de sa taille. Quelques sorciers fans de mode ou de certains invités, leur lance des questions en français, dont une qui la fait rougir mais à laquelle elle ne répond pas alors qu'elle prend la main d'Hiram ostensiblement pour qu'il l'aide à monter les marches avec sa robe un peu longue.

Et puis ils sont à l'intérieur et elle n'a pas lâché sa main.
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WIZARD • always the first casuality
Hiram Thomson
Hiram Thomson
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 26/06/2017
‹ messages : 378
‹ crédits : que du poupoune (moi) et kid cudi.
‹ dialogues : white ou black.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-sept (23/07).
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur signé chez Gatsby Entertainment.
‹ maison : serpentard.
‹ gallions (ʛ) : 3093
‹ réputation : fuckboy, connard, king du rap arrogant et insupportable.
‹ patronus : aucun.
‹ épouvantard : les effets dévastateurs de la drogue sur le corps de sa mère.
‹ risèd : ses deux parents en vie, autour de lui, souriants et heureux.
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As long as you’re in this suit and me in this dress, you’re mine and I’m yours, I don’t make the rules it’s on the tags I swear. ” Hiram aimerait cesser de sourire. Il va commencer à rider et à avoir des crampes et c'est pas comme si Kida ne le méritait pas, vraiment pas, juste que... c'est étrange, parce qu'il ne sait pas si il est heureux, le bonheur n'existe pas pour les gens comme lui (c'est comme un motto, words to live by, choses qu'il s'est répété pendant des années, parce qu'après tout, il n'a jamais pu qu'à peine effleurer ce sentiment apparemment universel) mais ça y ressemble beaucoup et elle lui fait peur quand elle lui sourit elle aussi en aplatissant les revers de sa veste sur son torse. You're mine and I'm yours. Si seulement — drôle de pensée que ça, il ne devrait pas se l'autoriser. “ Well if it's on the tags then... ” répond-t-il simplement, faussement bothered, même si il resserre un peu son emprise sur ses doigts quand leurs mains se retrouvent. Elle ne lâche pas sa main quand ils voient John dans le lobby, même pas quand quelques regards se tournent — personnes assises sur leurs fauteuils en attendant quelqu'un ou quelque chose, réceptionnistes curieux mais discrets et autres — en direction des portes de l'ascenseur qui s'ouvrent. Hiram sent une drôle de pression se poser sur ses épaules et comprimer sa poitrine. Il n'a jamais ressenti ça avant, il imagine que c'est un peu comme du trac en quelques sortes, il resserre la main de Kida tout en ayant l'envie secrète de la lâcher, de s'éloigner d'elle, de faire comme si de rien n'était. Le regard fuyant de John l'annihile et ça l'énerve et le frustre et le met profondément mal à l'aise même si il reste aussi indolent que d'habitude, regardant autour d'eux comme si de rien n'était, comme si l'endroit où leurs paumes se touchent et leurs doigts sont entremêlés n'était pas en train de le brûler.

Are you going there together…like together-together? ” Ils ne sont pas together-together... right? Hiram ne sait même pas ce que ça veut dire. Alors qu'il s'échinait à ignorer John avec la même concentration que ce dernier l'ignorait lui, ses yeux noirs se sont tournés vers son agent et se sont fichés en lui comme le regard d'un aigle, comme si il pouvait le faire partir, lui et ses questions terrifiantes, sans rien faire d'autre. Il fait de tout son possible pour ne pas regarder Kida mais c'est dur. Il a l'impression que tous les muscles de son corps sont devenus de la pierre. “ He’s my plus one. You're mine and I'm yours. Plus one. Ça lui convient. Il remarque qu'elle n'a pas répondu à la question. Hiram aurait simplement gracié son agent d'un no, et encore, il aurait certainement ignoré la chose. Il n'a pas envie de se poser de questions. Si il commence à se poser des questions, ça va faire comme la fois précédente à Paris — il va avoir peur et il va presque s'enfuir en courant dans l'autre sens et cette fois, la main de Kida le retient et il se retient lui-même parce qu'il ne veut pas partir, il ne peut pas partir, il ne peut pas la laisser. As long as I'm in these clothes, I can't, se persuade-t-il, un moyen comme un autre de trouver un minimum de courage en lui, lui qui n'en a jamais eu.

Ils emboîtent le pas à John sans se regarder et finissent à l'arrière d'une petite voiture noire. Il y a un moment de tension et de silence et puis la tête de Kida se pose sur son épaule et il se détend, arrange sa position en espérant que ce soit plus confortable pour elle, posant leurs mains liées sur le genou nu de Kida, machinalement, le tirant vers le sien jusqu'à ce que leurs jambes se touchent, se reposant l'une contre l'autre. C'est silencieux et étrange, Hiram devrait dire quelque chose mais il ne sait pas quoi alors il se tait de peur de dire une bêtise, serrant simplement la main de Kida, sa tête se reposant lentement sur la sienne alors qu'il observe Paris en contre-bas, l'estomac un peu retourné de voler dans une voiture et le coeur battant à toute allure à chaque fois qu'il a l'impression qu'ils vont percuter un autre véhicule. Il préfère être sur la banquette arrière que devant ceci dit. Finalement, la voiture atterrit et ralentit et ils sont arrivés. “ You ready? ” Non. Tout ça était une très mauvaise idée. Hiram is bad news et il est aussi très mauvais pour tout ce qui touche de près ou de loin à de la publicité. Il va perdre ses nerfs et il va s'enfuir et il va vouloir fumer trop de cigarettes et il va tout fuck up pour elle qui semble pourtant plus ou moins satisfaite d'être là. Ça lui rappelle les toilettes du spitftire. Are you? I don't think you are. Seulement, l'issue de cette conversation risque d'être moins agréable.

Yeah. ” C'est faux. Ce n'est pas très grave. Les flashs lui donnent mal à la tête dès qu'ils sortent de la voiture, l'un à la suite de l'autre, et il est à deux doigts de prendre la main de Kida — qu'il a lâché, en se confrontant au monde réel — pour l'attirer à l'intérieur en demandant au chauffeur de les conduire loin d'ici mais à la place, il réattache un bouton de sa veste en prenant un air complètement affable, la resting face qu'il sert à la plupart des évènements mondains et sorties officielles ou dès qu'il entrevoit le flash d'un pow scrutateur. Il s'en fiche qu'on puisse le penser distant, désagréable et arrogant, mais il s'en fiche moins de faire face aux journalistes et objectifs des différents appareils photos aux côtés de Kida, faisant la moue ici et là selon les instructions de John, les mots proférés en français lui passant au-dessus de la tête. Il sent un peu de la peau de la taille de Kida là où il a sa main et il essaie de ne pas y penser. Il est un peu rassuré quand leurs mains se retrouvent alors qu'ils finissent par monter ces foutues marches, et quand Kida noue ses doigts aux siens sans les lâcher. Dès qu'ils sont à l'intérieur, Hiram s'empare d'une flûte sur un plateau porté par ce qui ressemble à un serveur (il marque une pause devant Kida qui ne prend rien) pour l'avaler d'une traite. “ PR stresses me out, ” marmonne-t-il comme toute justification. Si ça ne tenait qu'à lui, il resterait toute la journée dans le studio et se contenterait de mettre ses chansons à disposition sur le Talking Mirror mais ça ne semble pas être la politique de Gatsby.

La flûte de champagne a la bonne idée d'être sans fond et de se remplir dès qu'elle est finie et le regard d'Hiram est définitivement tenté de continuer à siroter jusqu'à ce que la soirée ne soit plus qu'un blur. Mais il a promis d'être sage alors à la place, la flûte finit sur un autre plateau, flottant celui-ci, alors qu'ils sont menés le long d'une file d'invités qui discutent à mi-voix. Le nom de Kida est trouvé dans un registre, Hiram est énoncé comme son plus one, on les accueille et enfin, ils se retrouvent au milieu de la vaste salle où a lieu de le gala et Hiram se souvient douloureusement que ça veut éventuellement dire danse quand il entend un peu de musique d'un orchestre résonner depuis un coin de l'énorme salle qui n'est pas sans lui rappeler la Grande Salle de Poudlard. “ I don't-know any of those people; inutile de le préciser, surtout quand one of those people se dirige droit vers eux pour serrer la main de Kida qui doit lâcher la sienne avec un grand sourire et un rire ravi. Il se contente de sourire d'un air distrait, serrant la main qu'on lui tend quand c'est le cas, faisant mine de comprendre le français jusqu'à ce qu'une baguette soit agitée et que le sort de traduction s'empare de son cerveau. “ (...) it is my great pleasure to welcome you here, miss Vane. I'm afraid I have other guests to attend to but it was lovely to finally meet you, I've heard all sorts of things about you! And you... Hiram. ” Ce dernier comprend seulement que c'est leur hôte qui vient de les accueillir personnellement — comme il semble le faire avec tout le monde, puisqu'il le voit du coin de l'oeil s'approcher d'un autre couple avec un air enjoué — quand il voit l'expression sur le visage de Kida. Hiram ne peut s'empêcher de sourire en coin. “ Did I just dream or am I actually your boy-toy? ” dit-il, même si ça ne le dérange pas tant que ça de ne pas avoir à se vendre et à parler à quiconque les approche. Et pour une fois, il veut bien essayer lui-même d'être the pretty one.

Do you think I could get my hands on some macarons because- here, I'll just get to the bar, do you want anything? ” C'est un gin tonic et un virgin mojito qu'il va commander au-dit bar, méprisant le champagne — pourtant très bon — qui semble vouloir le tenter à chaque tournant. En attendant, il observe Kida qui s'est retrouvée harponnée dans une autre conversation et a l'air ravie — il l'observe avec curiosité et envie, elle semble être dans son élément, peut-être qu'il n'aurait pas dû venir... et puis, de là où elle est, elle semble le chercher du regard et lui sourit légèrement quand leurs yeux se croisent, faisant un mouvement de la main dans sa direction auquel il répond, le désignant apparemment comme son plus one à son interlocutrice. Plus one. Le mot le rend dizzy. Il boit d'une traite le premier gin tonic puis le second, avant de revenir en direction de Kida avec son verre à elle, préférant quant à lui compter pour le reste de la soirée sur le léger poids de l'Orviétan dans la poche de sa veste; elle est en train de parler à quelqu'un d'autre, un homme, qu'il ne reconnait pas avant de s'approcher. “ Speak of the devil. ” C'est Despopoulos.

Hiram sent quelque chose se tordre dans son ventre. Ni son poing ni son pied ne lui font mal et le visage du it-boy a été réparé sans mal, les blessures de toutes façons ne devaient pas être un casse-tête à soigner pour des sorciers. Il est habillé tout en rouge et il a un sourire plein de dents blanches et Hiram le hait; quand la main de Kida retrouve la sienne, il ignore si c'est parce qu'elle a peur qu'il le frappe ou si parce qu'elle a besoin de le toucher et de se tenir près de lui. Il ne se pose pas de questions en entrelaçant leurs doigts. “ Looking to get your nose broken again? ” Il n'a rien du bellâtre échevelé de la soirée précédente, au contraire. Il fait à Hiram l'effet d'un serpent dans son élément et il se sent tellement... stupide face à lui qui se met soudainement à rire. “ Don't tell me that's for you. Are you copying from the best, Hiram? ” répond simplement le grec en désignant le verre qu'Hiram autour duquel il a crispé ses doigts, mais il sait que Despopoulos parle à Kida qu'il ne lâche presque pas des yeux, on dirait un serpent devant sa proie, prêt à la manger toute crue et machinalement, Hiram s'avance un peu comme pour se mettre entre lui et Kida. “ If you want a good old face surgery, you just gotta ask, man, it'll be my honest to God pleasure-- Excuse me? ” Il s'assombrit en entendant la voix de John, détachant son regard de Despopoulos seulement quand l'agent est suffisamment proche pour être impossible à ignorer. “ Are you insane? Kida, is everything alright? ” Hiram se recule et il peut presque voir l'erreur danser dans les yeux de John. Il n'a pas sa place ici, pas avec eux, et l'agent de Kida a raison, il devrait partir, les laisser; Despopoulos ricane en se cachant dans sa flûte de champagne.

Mais la main de Kida n'a pas lâché la sienne, au contraire et il cherche son regard. Il n'a qu'une envie, envoyer son poing dans la mâchoire du grec ou l'égorger avec un éclat du verre que sa main est sur le point de briser mais à la place, il regarde Kida, rien que Kida, lui laissant la possibilité de réagir comme elle le désire — et quoiqu'il arrive, il est avec elle, derrière elle, au bout de sa main. À ses côtés, pour ce soir au moins.
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WIZARD • always the first casuality
Kidagakash Vane
Kidagakash Vane
‹ disponibilité : always ready.
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‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
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‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3133
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
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Hiram n’attend pas pour attraper une flûte de champagne qu’il avale d’une traite alors que Kida reste un instant coite devant le spectacle qu'offre déjà l’antichambre et la petite file d’invités devant eux.  “ PR stresses me out, ” elle esquisse un sourire, tant qu’il reste à peu près clear-thinking, elle ne lui en veut pas. “ You'll be fine. ” Elle serre de façon, elle l’espère, un peu rassurante ses doigts entre les siens, alors qu’ils s’avancent un peu plus, gravissent un escalier en marbre et donnent leur nom (celui de Kida plutôt) avant de se faire guider vers l’intérieur de la salle de bal avec un sourire. Elle ne dirait pas que c'est quelque chose qu'elle apprécie elle non plus, surtout depuis que toute sa vie semble orchestrée autour de ça, autour d'une image, qu'elle ne choisit pas vraiment (voire pas du tout). Mais elle s'est habituée. “ I don't- ” Le parrain du gala, petit-fils du fondateur de la marque vient vers eux presque aussitôt qu’ils arrivent dans la salle principale et Kida se rappelle de pourquoi elle voulait venir. Elle se rappelle avoir rêvé ce monde en voyant les photos dans le bureau de Ferry Posh. C'était l'avenir qu’on lui promettait si elle faisait bien tout ce qu’on lui disait. Et elle est là aujourd’hui, essayant de tout assimiler, de la petite musique d’ambiance, aux robes des autres invitées, au parquet brillant, à la fontaine de champagne et les sculptures de glace. Elle va à tellement de soirées mondaines désormais, tellement de soirées de la jet-set londonienne, mais elle n’a encore jamais fait de gala à la française. John l’a briefée, elle va pouvoir (devoir) parler mode, mais si Louie W donne son nom à la soirée c’est plus un gala de bienfaisance qu’une soirée dédiée à la marque, une œuvre caritative différente étant choisie tous les ans. Ceci dit, des petits sneak-peaks de la future collection sont toujours présentés aux invités. Il y a tant de choses à assimiler, mais le plus incroyable c’est encore la main d’Hiram dans la sienne, paume qu’elle lâche à regret pour attraper celle de leur hôte. Elle est très contente d’enfin le rencontrer toutefois (et sait que John aimerait bien se débrouiller pour qu’elle soit bookée pour une future campagne de sacs à main avec eux et compte beaucoup sur ce soir pour ce faire).  “ Ah mademoiselle Vane, quel plaisir! J’ai entendu que vous étiez malade aujourd’hui. Ravi de vous voir en forme… Vous savez la directrice de Wogue était incroyablement triste d’annuler votre interview, mais peu importe ! Vous êtes là. Et ravissante bien sûr ! ” Il poursuit un peu ne lui laissant pas vraiment l’occasion d’en placer une — de toute façon il lui faut bien quelques secondes pour assimiler un français aussi rapide — avant de prendre congé pour saluer les arrivants suivant, non sans une petite référence à Hiram malgré tout. “ Did I just dream or am I actually your boy-toy? ” Elle rit légèrement, mais lui adresse un regard curieux; est-ce qu’il est vexé ? Pour la soirée, il semble que, étant son plus one et pas sur la liste, il est un peu son boy-toy en effet. Et elle a un peu peur d’avouer que ça lui fait presque un peu plaisir de ne pas être l’accessoire pour une fois, le trophée au bras de qui que ce soit.  “ Do you think I could get my hands on some macarons because- here, I'll just get to the bar, do you want anything? ” Les macarons lui font froncer les sourcils. Elle aimait bien ça fut un temps, ou plutôt elle aimait bien l’idée des macarons parce qu’elle n’en a jamais goûté finalement. Trop rares et foreign (et chers pour pas grand chose) quand elle en rêvait, trop sucré par la suite, une abomination aujourd’hui. Mais elle hoche la tête et lui demande de lui prendre un virgin mojito — elle ne touchera plus jamais à la moindre goutte d’alcool décide-t-elle — et le laisse s’échapper, alors qu’elle est presque aussitôt assaillie par la directrice artistique de Wogue justement. John a bien fait son boulot parce qu’elle ne lui en veut pas le moins du monde, lui propose de convenir d’une autre date pour le feature qu’ils auraient voulu faire, lui assure que c’est presque mieux parce que le défilé a tant fait parler  qu'ils peuvent obtenir plus de pages que prévues dans le magasine. Kida sourit et hoche la tête, répond en anglais, trop self-conscious pour s'essayer au français, et retombe dans ce monde qu’elle connaît (trop) bien, mais prend vie d’une autre façon quand l’autre lui demande si elle est venue seule. Elle secoue la tête  “ No I came with… elle cherche avidement Hiram du regard, souriant quand elle le trouve accoudé au bar et le désigne légèrement à son interlocutrice après lui avoir adressé à lui un signe presque timide de la main. Hiram. He sang yesterday at the show?Ah oui the finale. ” Elle a les yeux qui brillent un peu et si Kida rosit légèrement, elle n’a pas le réflexe habituel de se refermer totalement comme chaque fois que quiconque mentionne Hiram devant elle, ou pire, lui en parle plus directement.  “ Yes. He's my… plus one. ” Il y aurait presque une pointe de fierté dans sa voix. La journaliste hoche la tête, et s’en va sur un dernier sourire après lui avoir plaqué une bise sur les joues. Kida s’apprête à rejoindre Hiram qui n’est toujours pas revenu quand une paume sur son bras nu l’arrête.

Hiya. ” Son sang se glace, le sourire sur ses lèvres disparaît et elle se recule d’instinct, incapable de répondre, prise d’une panique qu’elle ne se connaissait jusque là pas, même avant les montées sur scène quand elle était gamine. “ What's the matter sweetheart? I believe we've got some unfinished business, don't we? ” Elle remarque l’accent grec contrairement à la veille, ça semble presque évident quand elle y pense, il y a quelque chose de ce qui traîne encore parfois sur la langue de Scylla dans sa voix. Elle se concentre là dessus pour ne pas fuir à toutes jambes, ou plutôt pour ne pas songer à la paralysie qui s’est emprise de ses membres, ni à la menace à peine subtile. “ Where's your knight in shining armour tonight? ” Elle n’arrive pas à ouvrir la bouche pour lui dire de dégager de son chemin, lui faire savoir qu’il était plus beau avec son nez explosé, qu’elle espère qu’il a passé une bonne fin de soirée à l’hôpital, parce qu’elle n’arrive à rien faire. “ Speak of the devil. ” Elle se détourne en même temps que lui et il y a quelque chose qui se débloque chez elle, une pression qui se soulève légèrement de sa poitrine. Ses doigts sont les premiers à se libérer, attrapant ceux d’Hiram, s’y accrochant presque désespérément, y cherchant le courage de faire face à Despopoulos. “ Looking to get your nose broken again? ” Elle n’a pas envie de causer une scène et ça ne lui apporterait rien au fond de voir Hiram le frapper, mais elle en aurait presque envie, juste pour arracher ce petit sourire sur de lui de son visage. Pour faire taire le rire qui s’échappe soudainement de sa gorge. Elle aussi aurait bien envie de le frapper. “ Don't tell me that's for you. Are you copying from the best, Hiram? ” Elle ne comprend pas jusqu’à voir le verre entre les doigts d’Hiram, jusqu’à trembler de colère. Elle a eu honte la veille. Honte parce qu’elle se voyait déjà en partie responsable, elle se voyait fautive parce qu’elle avait trop bu, parce qu’elle s’était faite avoir, parce qu’elle se serait blâmée s’il avait réussi, si Hiram n’était pas intervenu. Elle avait honte aussi qu’Hiram l’ait vue comme ça — même si elle ne souvient plus de ce qu’elle a fait vraiment sous l’emprise de la potion. Elle a eu honte, et quand il l’a arrêtée d’une main ce soir, elle a re-goûté à cet embarras, mêlé à une peur panique et stupide, parce qu’ils sont entourés de monde et qu’elle est sobre et qu’il ne peut rien lui faire. Elle essaye de se dire ça, il ne peut pas l'atteindre. La présence d’Hiram est suffisamment rassurante pour la calmer et laisser la rage prendre plus de place, jusqu’à gonfler, jusqu’à lui donner envie de hurler. Hiram est mille fois l'homme qu'il ne sera jamais, c'est tellement beneath him un truc pareil (elle se souvient honteusement d'avoir, sans réfléchir, insinué qu'il en était capable sur le tournage d'Earned It et elle se demande si les évènements de la veille sont un simple retour de karma). Le regard du grec la tient en place ceci dit, il est prédateur, trop sûr de lui, il lui fait peur, encore. Hiram se déplace légèrement, comme pour la protéger et ça marche, “ If you want a good old face surgery, you just gotta ask, man, it'll be my honest to God pleasure— Excuse me? ” L’arrivée de John est un miracle — elle a comme l'impression que son emprise sur les doigts d'Hiram n'aurait pas suffit à l'arrêter sous plus de provocations —, même si Kida n’aime pas le regard qu’il lance à Hiram, comme si c’était lui le problème. “ Are you insane? Kida, is everything alright? ” Elle resserre machinalement ses doigts mêlés à ceux d’Hiram qui lui permettent de se sentir à peu près en sécurité même alors que Despopoulos la regarde encore, même alors que John semble blâmer Hiram, même alors qu’elle a envie de partir et de retourner à l’hôtel même alors que l’autre ricane un peu plus dans sa flûte. Elle déteste les types comme lui. Il est tellement sûr d’être à sa place ici, d’être dans son monde, dans son élément, d’être intouchable même par Kida Vane, même alors qu’il ne se repent absolument pas pour son geste qui quoiqu’il n’ait pas eu la conséquence désirée par lui n’en reste pas moins illégal. Il est tellement sûr de lui qu'il en rit au beau milieu d'un gala. Elle voudrait briser sa bulle, le faire tomber de son piédestal. Elle ne le connaît pas, mais c’est comme écrit sur lui qu’il n’a rien fait pour arriver là, qu’il a juste dû naître dans la bonne famille. It-Boy ; c’est le nom qu’on donne aux branleurs de bonne famille. Il n'a jamais eu à payer pour quoi que ce soit, encore moins ses propres actes.

C'est ton choix. ” C’est le grec qu’elle regarde justement, tentant de prendre l’air le plus indifférent qu’elle connaisse, quoique ses yeux envoient des éclairs. “ Tu peux partir maintenant et je ne dirai rien, ou tu peux faire une scène et je dis à tu-le-monde ce que tu as fait hier. La police utilise bien du sérum de vérité ici, non? ” L’accent est plus que perceptible, mais pas aussi prononcé que chez certains autres invités, et elle espère simplement que pour si peu de mots le sortilège de traduction ne s’est pas déclenché car c’est à lui seul qu’elle s’adresse en faisant l’effort de parler français. Il vrille son regard dans le sien, semble jauger de son sérieux. Kida n’est pas véritablement certaine d’être capable de parler de ce qu’il s’est passé, de ce qui a failli arriver, même juste à John — d’où d’ailleurs les mots proférés en français —, mais elle soutient comme elle le peut les yeux gris du it-boy. Elle n’a pas le courage qu’il faudrait pour lui faire véritablement payer, pour lui faire goûter à la réalité qu'il mérite, mais elle en a assez pour faire semblant. Il finit par capituler en levant une paume en l’air.  “ I didn’t know she was spoken for. ”  C’est à Hiram qu’il s’adresse, comme si déjà elle n’existait plus. Ça ne l’étonne pas ceci dit qu'il respecte plus un autre homme qu’elle-même. Ça la dégoûte, que ce soit pour ça qu’il s’excuse, juste pour avoir essayé de toucher à ce qui appartient à un autre, comme si, si elle avait été célibataire (et elle l’est) son comportement en était moins répréhensible. “ No hard feelings, enjoy her man. ” Elle garde la main d’Hiram fermement contre la sienne, comme elle le fait depuis qu’il est arrivé, pour elle-même, mais aussi peut-être pour l’empêcher de faire quoique ce soit. Et en cet instant, surtout pour le retenir (et se retenir elle-même). Presque comme une précaution en plus tant pour l'un que pour l'autre elle tend sa main libre pour récupérer le verre entre les doigts d'Hiram son bras faisant au passage barrage entre lui et Despopoulos. Elle ne lâche pas ce dernier du regard quand elle ramène le verre à elle et avale son cocktail d'une traite pour s'empêcher de lui en balancer le contenu à la figure, mais aussi pour lui montrer toute la confiance ordinaire qu'elle porte à Hiram en cet instant, même après le rappel douloureux et les insinuations que le grec a pu faire. Puis quand il s’en va elle se tourne vers son agent qui a l'air de comprendre en partie au moins la situation, vu le regard qu'il darde dans le dos de Despopoulos. “ Don’t talk to Hiram like this. Believe it or not he’s trying to help, he’s been trying to help since yesterday and doing a fucking good job of it too. ” Elle n’est pas très juste avec John depuis la veille, mais lui non plus, il est (à sa façon) odieux avec Hiram. Kida peut le comprendre; il a été là chaque fois qu’elle est tombée après une rencontre avec lui, il était là pour recoller des morceaux qu’elle osait à peine admettre brisés. Il tient à elle véritablement et elle en est reconnaissante, mais elle aimerait qu’il lui fasse plus confiance aussi, qu’il comprenne qu’elle a ses raisons de ne pas lâcher la main d’Hiram ce soir et même de l’avoir choisi plutôt que John ce matin. Mais sûrement qu’il le comprend et n’est tout simplement pas convaincu que les raisons soient bonnes pour autant. Il a l'air sur le point de présenter ses excuses à Hiram ou de poser quelques questions, mais Kida ne se laisse pas le temps de le découvrir. “ Now if you don’t mind John, we actually planned on trying out la piste de danse.” Il y a encore très peu de monde devant l’orchestre et elle se doute qu’elle ne doit pas avoir l’air très crédible, mais elle s’en moque, elle lui fourre le verre vide dans les mains et tire un peu sur le bras d’Hiram pour l’entraîner plus loin, n'importe où, juste pour échapper à John et ne s'arrête finalement que quand ils sont à l'autre bout de la salle, près de portes grandes ouvertes qui mènent à un couloir, une exposition croit-elle. Elle s'en fiche, elle n'a plus vraiment envie d'être là, de découvrir ce bâtiment, de voir les mannequins qui ont fait l'histoire de la marque et de la mode tout court sur les photos accrochées aux murs ou de parler à qui que ce soit. Elle s'arrête juste devant les portes, et se tourne vers son plus one, son date vient-elle de le décider, l'air désolée de l'avoir traîné à un truc aussi nul France sucks a little less with you around,” ceci dit. Sa main libre venant se poser sur leurs poings liés. Et s'il n'y avait pas tant de monde autour d'eux, elle plaquerait bien un baiser rapide sur ses lèvres. Elle n’a pas particulièrement envie de danser, mais elle voudrait presque, juste pour qu’il puisse la tenir plus près de lui, juste pour pouvoir passer les bras autour de sa nuque et se laisser aller contre lui, sans qu’on se pose de questions.
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