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sujet; (Samwell & Pansy) — hospitals for souls

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
(Samwell & Pansy) — hospitals for souls 1481838266-pangif

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
(Samwell & Pansy) — hospitals for souls Empty

Hospitals for Souls ;

The days are a death-wish, a witch-hunt for an exit. I am powerless. Because we all walk alone on an empty staircase, silent halls and nameless faces, I am powerless...



Peut-être avait-elle oublié son visage. Peut-être avait-elle oublié ses traits si particuliers, ses yeux aux reflets étranges, à la couleur si singulière, verts comme les rubans pastel qu’elle avait pu passer son enfance à nouer dans ses cheveux bruns. Peut-être devenait-elle folle, ou peut-être avait-elle tellement besoin de savoir, enfin, qu’elle l’imaginait partout. Peut-être que la proximité avec Poudlard ramenait simplement des souvenirs cruels, réminiscences d’une éternité à présent révolue.

C’était loin. Il était loin. Tout ça semblait si loin...

Elle avait cru voir Blaise à l’autre bout de la pièce, s’engouffrant dans le couloir, se perdant dans le dédale humain et elle avait suivi la silhouette, sous les flammes dansantes des chandelles dansant un peu partout pour éclairer la soirée, offrant un hâle ocre aux convives qui discutaient avec entrain, un peu partout partout dans la résidence.

Elle était venue ici sans trop y réfléchir, sentant que la journée n’allait pas tourner à son avantage, redoutant maladivement de sortir de son lit, une force invisible la tirant en arrière et serrant sa gorge. Cette même force qui, à présent, tapait contre les parois de son crâne, vicieux pivert posé sur son oreille, tapant, tapant encore, s’en prenant à la peau, à la chair et cherchant t à lui offrir une trépanation imaginaire. Elle perdait pied. Elle s’était perdue tout court, pauvre idiote dont le sens de l’orientation laissé à désirer, troublé par l’impression d’avoir vu un fantôme.

Blaise n’était pas là, dans ce labyrinthe de pierre sombre, sous la fête dont elle entendait les échos, dont elle semblait les vibrations traverser le plancher. Elle avait la tête qui tournait et une envie de hurler lui montait dans la gorge alors qu’elle se retrouvait à être incapable de revenir sur ses pas. Son chignon partiellement défait, de longues mèches encadrant son visage peint d’une expression hagarde, elle serrait la chaine argentée de son sac, songeant à sa baguette, capricieuse compagne dont elle n’allait surement pas être en état d’utiliser. Oh elle aurait pu transplanner, quitter les lieux via la magie mais la maison était probablement protégée, surtout pendant une fête, surtout en des temps si troublés et de toute façon, elle doutait fortement être capable de s’extirper de ce sous-sol. Elle s’attendait, à chaque tournant, avançant frénétiquement, à croiser un rat de la taille d’un chat et elle priait presque pour tomber sur quelqu’un, même un elfe de maison, pour la ramener à la surface… Idiote, parfaite idiote. Elle s’insultait mentalement, s’enfonçant encore plus dans l’obscurité, son souffle se faisant court, ses pas se pressant d’avantage. Sur le sol, ses talons claquaient, lui donnant presque l’impression d’être suivie.

Elle avait atterrit là parce qu’elle était naïve. Parce qu’elle avait fait confiance à Blaise dès le début. Parce qu’elle avait oublié son jugement et sa prudence au profit d’un corps chaud, d’une présence, de la promesse d’un amour puissant, aussi puissant que l’attirante arrogance et de l’assurance impudente du jeune homme. Son cœur l’avait poussé à aveuglement se livrer au jeune Zabini. Rien n’avait changé. C’était sa rage et sa colère qui l’avait fait bouger ce soir mais l’origine était la même. Trop d’émotions. Trop de peur, de honte, de solitude qu’elle ne voulait pas gérer, qu’elle ne pouvait pas encaisser, supposée être forte, solide, implacable, comme sa mère, heartless bitch, glacée jusqu’à la moelle et incapable du moindre abandon. Elle avala sa salive, se donnant l’impression de faire descendre du verre pilé dans sa gorge et elle fit volte-face, pensant avoir entendu quelqu’un. Presque aussitôt, en vain, n’y croyant même pas mais se déchirant quand même l’âme en le faisant, elle apostropha l’obscurité, sa voix tremblant un peu : « Blaise ? Are you are ? Is anyone here ? »

Elle était seule. Thème récurrent. Elle était égoïste parce que toujours seule, elle était cruelle parce que toujours seule. Et elle n’avait pas le droit de se plaindre, elle le savait, le réalisait un peu plus chaque jour. Plaquant ses mains autour de sa tête et serrant, elle sentit un sanglot monter dans sa gorge et elle se mit à trembler, à tressaillir, avançant encore pourtant, jusqu’à trouver un couloir sans issu contre lequel elle ne put se retenir d’écraser ses doigts fermés en poings, la douleur vrillant jusqu’à son dos et la flanquant alors à terre, phalanges ensanglantées le long du buste car elle avait trop frappé dans le réaliser.

Recroquevillée, sentant ses murailles s’écrouler, elle se braqua brusquement pour tenter de les maintenir, sachant pertinemment que c’était une mauvaise idée, car elle en connaissait les conséquences, celles qui finiraient par arriver. Frénétiquement, elle se mit à nouveau à frapper, sa voix se brisant nette cette fois, alors qu’elle s’agaçait, folle d’une colère qu’elle n’avait jamais su expier et d’un désespoir qui ne souffrait pas de répit. « Is anyone here ? Are you all too fucking busy to hear that it’s gonna kill me, it’s gonna kill us all, this damn grief, this darkness creeping everywhere. You mindless cunts, too fucking preoccupied about the parties… » et dans son hypocrisie, puisqu’elle utilisait les soirées pour ne pas penser au danger et le danger pour ne pas penser à Blaise, quand elle s’était déjà raccrochée à Blaise pour ne pas affronter l’idée d’une solitude entrainant malheur et agonie, Pansy frappa à nouveau, de toute ses forces, contre le mur, un hoquet résonnant dans les couloirs et les emplissant momentanément quand bien même personne ne pouvait l’entendre, pas même un foutu elfe de maison.


Dernière édition par Pansy Parkinson le Mer 21 Jan 2015 - 14:43, édité 1 fois
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La fête battait son plein à l'étage, mais tu restais en bas, enfermé, cloîtré. C'était mieux pour toi, avec toutes ses âmes sadiques au dessus. Tu laissais même Duclinea tranquille, de peur qu'elle ne revienne avec un quelconque amant pour te faire payer le prix de ton insolence. Tu préférais fermer les yeux, oublier, oublier que tu existais toi-même. Tenter de dormir contre ce sol froid et malgré le bruit assourdissant de l'étage. Dormir et ne plus penser, ne plus craindre. Parce que dans tes rêves, tu étais souvent prisonniers, mais parfois libres, de courir, de rire, d'aimer, d'échapper à la triste réalité qui était désormais devenue ton quotidien. Pourtant des pas, puis un cris vinrent te tirer de ton sommeil. Tu n'avais même pas compris ses cris qui se mélangeaient à ton rêve, te ramenant au sol glacial que ton corps chaud avait réussis à oublier. La porte de ta cellule était ouverte, comme lorsque tu t'étais endormis, comme ça depuis qu'elle était partie. Des sanglots attiraient ton attention. Tu tentais de t'approcher, te tirant au bout de ta chaîne, mais tu n'arrivais pas à voir qui pleurait. Tu fermais tes yeux, rendant ton ouïe plus performante. Tu ne croyais pas reconnaître ta maîtresse. Qui était assez triste pour venir pleurer dans les cachots pendant une fête où on tentait de faire briller ses derniers galions que tes maîtres n'avaient plus.

Elle entrait finalement dans ce qu'elle pensait être un couloir, ta cellule. Tu la reconnu immédiatement, même si elle avait changé. Avec sa longue cascade de cheveux bruns, elle pleurait, pire, elle était au bord du désespoir. Elle tremblait alors qu'elle vient écraser ses poings fermés contre le mur de ta cellule. Fort, à t'en faire mal rien qu'à la regarder. Elle et ses mains fragiles. Elle frappait jusqu'à en tomber sur le sol, se recroquevillant dans une douleur que personne ne semblait pouvoir atténuer. Une douleur que tu avais toi-même ressentis beaucoup trop de fois. Ce ne fût pas la pitié qui naquit en toi, mais bien ce besoin puissant de l'aider, de la protéger, celle qu'on nommait autrefois la garce des vipères. Celle qu'on croyait indestructible et sans coeur, tout comme on t'avais cru insoumis. Elle tentait de frapper encore, de ses poings brisés, sa voix en tardant pas à faire de même. « Is anyone here ? Are you all too fucking busy to hear that it’s gonna kill me, it’s gonna kill us all, this damn grief, this darkness creeping everywhere. You mindless cunts, too fucking preoccupied about the parties… » Tu t'approchais doucement pendant ses cris, étouffant le bruit de tes chaines sur le sol. Elle frappait une nouvelle fois alors qu'un hoquet la quittait pour aller résonner dans ses couloirs vides. Des doigts retrouvaient doucement son épaule, tendres, calmes alors qu'elle se retournais et que tu passais doucement des bras autours d'elle pour la serrer, de gré ou de force.

« Quiet precious, nothing's gonna harm, not while i'm around... » Lui souffles-tu doucement alors que l'une de tes mains rejoins la sienne, portant doucement sa main ensanglanté à tes lèvres, y déposant un baiser malgré les dégâts que tu peux faire sur tes lèvres, malgré les horreurs desquelles on pourra bien t'accuser. Même si la jeune femme que tu serres dans te bras et du sang a en faire pâlir le tien, pauvre né-moldu. Tu t'en fiches pourtant, sa peine t'appelant plus que son statut. « I know how it feels. Just hold me, it'll get better, princess. I promise. » La consolais-tu, lui susurrant ses mots à l'oreille, tendre malgré les chaînes de retenant et le collier autour de ton coup comme un vulgaire chien. Un chien pourtant rassurant qui ne souhaitais que jouer, lécher le visage du maître triste jusqu'à ce que ça aille mieux. Ensuite, tu lui demanderais ce qu,elle avais, mais pas maintenant, pas tout de suite.
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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The days are a death-wish, a witch-hunt for an exit. I am powerless. Because we all walk alone on an empty staircase, silent halls and nameless faces, I am powerless...



Elle était déjà trop loin pour entendre le tintement familier de lourdes chaînes en fonte se déplaçant. C’était peut-être pour le mieux, car si elle avait pu réaliser à cet instant, de cette façon, qu’elle n’était pas seule, elle aurait probablement serré sa baguette et décocher un sortilège, utilisant le peu de talent pour se défendre dont elle était dotée, n’ayant jamais eu besoin de s’en servir réellement, trop enfermée dans son monde stérile et propre. Elle aurait surement tiré sans réfléchir, dans un hoquet, sur un coup de sang et de panique, le genre de mouvement brusque que l’on fait dans la précipitation et dont l’adrénaline qui emplie chaque aspect du sursaut laisse des traces profondes…

Mais elle était trop loin pour l’entendre, elle pleurait trop fort, tremblait trop brutalement, ses os s’entrechoquant et l’assourdissant alors qu’elle se recroquevillait et frappait dans le mur, parce que la douleur, la terrible douleur, calmait le manque, un peu. Si peu. Elle ne pouvait pas se permettre de passer outre cette salvation minime et fugace, cruelle maîtresse lui faisant déjà faux bond alors qu’elle tentait de reprendre son souffle avant de cogner à nouveau, dans l’espoir peut-être de se casser réellement quelque chose pour avoir sous la main de quoi s’évader de ses songes. Oh, au fond, elle savait que c’était idiot, pitoyable et qu’à la longue, ça allait la bouffer mais il lui était impossible de faire entendre raison à l’impulsion, alors elle se laissait porter, parce que c’était une option acceptable, en comparaison à la déferlante qui menaçait de la submerger si elle s’autorisait à penser à Blaise ou bien encore à l’absence de tout, néant total, qui risquait d’arriver tôt ou tard si elle ne se reprenait pas. Comme une valve de secours, pour relâcher la pression, son système avait tendances à s’écrouler sur lui-même et elle marchait sur le fil du rasoir à ce moment précis, dangereusement proche de la chute, de l’abandon, de la catatonie végétative dont elle refusait de mentionner l’existence même à quiconque.

Pansy n’était pas trop loin, pourtant. Pas encore. Pas assez pour ne pas sentir l’étau se posant sur son épaule dénudée, la chaleur d’un épiderme contre le sien faisant trembler sa chair alors que cette dernière donnait l’impression de vouloir se détacher des os et cartilages sur lesquels elle était montée. Bientôt, l’étau bougea, passant de quelques phalanges pressés sur le haut de son humérus à deux bras formant une cage, un carcan autour de son buste secoué de spasmes et de sanglot. Dans le noir, dans ce qu’elle avait pensé être un enfer solitaire dédié à sa douleur, elle comprit alors qu’elle n’était pas seule mais qu’elle ne pouvait plus rien faire, acculée, incapable de se cacher. Si le danger était réel, elle n’était pas foutue de le déterminer, tout ce qu’elle arrivait à mettre en forme, c’était qu’on allait la voir en train de pleurer et qu’elle ne pouvait pas se permettre ce genre de faiblesse. Des mots montèrent à ses oreilles et l’espace d’un instant, la voix lui sembla familière, comme appartenant à quelqu’un qu’elle aurait pu connaître dans une vie antérieure ou simplement entendre au détour d’une ruelle, apostrophe à l’intention de quelqu’un d’autre, surement. Il allait la voir pleurer et elle n’arrivait pas à se reprendre…

Elle craignait le pire, qu’on la voit déchue et le pire arriva, encore plus honteux peut-être. Il, quel qu’il fut, attrapa une de ses mains, la plus meurtrie surement vu la douleur qui remonta le long de l’épaule de la jeune femme et d’un geste trop calme, trop tendre pour qu’elle ne souhaite pas hurler d’être ainsi prise en pitié, il posa sur les blessures quelques légères pressions digne des œillades des baisers papillons de son enfance, brulant pourtant sa chair à vif sans qu’elle ne recule pour autant, déjà trop acculée de toute façon. A nouveau, la voix vint la secouer, la transportant d’une façon aussi agréable qu’un transplanage pendant une journée pluvieuse de mars et elle dût se faire violence pour se concentrer et faire sens de ce qu’il disait, en la tenant à présent en un seul morceau, en l’empêchant de se fissurer comme une poupée de porcelaine ayant trop longtemps été confiée à un enfant impatient et colérique. « I know how it feels. Just hold me, it'll get better, princess. I promise. » souffla-t-il, poussant Pansy à se repasser les mots en silence pour les saisir, pour les appréhender et les comprendre, tant tout semblait se mélanger.

Elle ferma les yeux, un instant, se retrouvant projetée dans ce qu’elle avait redouté. Poudlard, l’époque bénie, la facilité, les privilèges et l’arrogance dans chacun de ses mouvements, l’entourage complet, Draco et Blaise de part et d’autre d’elle, Vincent et Gregory jouant des coudes pour disperser les élèves les plus jeunes… Les rires, les jugements, les insultes sur le sang, les punitions injustes et puis les petits cons sur lesquels elle aimait abuser de son pouvoir… Inspirant comme on sort la tête de l’eau, elle mit fin au souvenir en ouvrant les paupières, trop tôt pour remonter jusqu’à la source de la voix, se retrouvant alors à simplement observer son compagnon d’infortune, saisissant finalement qu’il devait s’agir là d’un rebut, d’un esclave enfermé dans l’obscurité qui ne laissait se dessiner que quelques-uns de ses traits, de toute façon floutés par les larmes perlant aux cils de la jeune femme.

Instinctivement, elle chercha à reculer. Les rebuts portaient avec eux le stigma détestable de l’asservissement, une caste d’intouchable dont il semblait déterminer à sortir pour la tenir. Elle parvint à se dégager d’un centimètre, peut-être, assez pour sentir les barrages en son for intérieur lâcher encore plus, la faisant trembler comme une feuille secouée par l’automne, sur le point de se détacher pour virevolter sans espoir de retour, filant gracieusement mais irrémédiablement vers une fin inévitable. Elle aurait dû le reconnaître, pressée dans l’angle et ce en dépit de la lumière manquante. Elle aurait dû et quelque part, elle le reconnaissait sans doute un peu, ou bien avait-elle déjà abandonné… dans les deux cas, le résultat était le même, elle ne hurlait pas, elle sanglotait juste : « You don't... You can’t understand, they don’t understand either, it’s gonna wreck us all, it’s gonna be our demise...» , ses mots se décousaient petit à petit, « He’s gone and I have nothing anymore, no one, because I was stupid enough to think it was worth it and now it’s all gone to shit and I can’t do anything and I have to wait for the day someone will tell me he’s been killed…» , sa carcasse claquait, articulation après articulation, comme si l’intégralité de la construction menaçait subitement de s’effondrer, emportant tout sur son passage, « And I have to watch them all fall like toy soldiers and I’m useless and… ». Ce qu’elle disait se mélangeait sans plus avoir de sens mais les mots de l’inconnu familier martelaient les parois de son crâne. Princesse, il l’avait appelé Princesse, parce qu’elle n’était rien d’autre qu’un jouet dans un joli salon, de ces objets sans utilité en temps de guerre, de ceux qu’on oubliera dans le manoir et qu’on laisserait décrépir jusqu’à la fin du monde. Ses ongles allèrent se planter dans la main du jeune homme et traçant quatre sillons, elle chercha à se stabiliser, en vain.


Dernière édition par Pansy Parkinson le Mer 21 Jan 2015 - 14:44, édité 1 fois
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Tu aurais dû la laisser crever dans ses larmes et son sang, son sang pur. À la prendre ainsi dans tes bras froids et sales de terre, tu aurais pu être accusé des pires horreurs, par elle ou qui que ce soit d'autre, et on t'aurais cru. Tu savais pourtant que ta maîtresse ne pourrait jamais accepter qu'on te tue, mais son père te torturerais très certainement jusqu'à ce que tu frôle l'agonie. Tu n'aurais pas dû l'aider, juste la laisser se défouler sur toi si elle en avait envie et serrer tes dents. Tu ne pouvais pas. Tu avais un trop grand coeur, certain que tu pouvais changer le monde, une demoiselle à la fois. Tu te souvenais très bien de Pansy à Poudlard. Ses airs hautains, sa petite cours, tu la haïssais, parce qu'elle se croyait supérieur à tout le monde, une demie-déesse. Pourtant cette nuit, tu l'avais percé à blanc, découvrant la couleur de ses larmes et la folie de sa peur. Tu la serrais avec tout la tendresse et l'amour que ton coeur possédais. Comme si après cette étreinte elle pourrait changer quoi que ce soit à vos destins disloqués. Elle cherchait à se défaire de toi et tu la relâchais doucement, restant simplement là pour la soutenir si elle venait à s'affaisser de nouveau. Elle tremblait, tu détestais ça. Ça te retournait, tu n'aimais pas une femme souffrir, les gens en général, tu n'aimais pas les faire souffrir. Elle semblait pourtant s'être calmée, cédait ses cris pour des sanglots. « You don't... You can’t understand, they don’t understand either, it’s gonna wreck us all, it’s gonna be our demise...» Pleurait-elle sans véritablement faire de sens. Elle divaguait légèrement, mais rien que tu ne dirais ne pourrais la ramener sur terre. Il fallait du temps, attendre que la crise passe. De la patience et du temps. Ça tombait bien, tu en avais suffisamment pour attendre toute la nuit qu'elle se calme. « He’s gone and I have nothing anymore, no one, because I was stupid enough to think it was worth it and now it’s all gone to shit and I can’t do anything and I have to wait for the day someone will tell me he’s been killed… » Tu restais là, à l'écouter pleurer ses inquiétudes. Tu aurais pu tenter de la rassurer, mais ce n'était pas le moment, tu sentais qu'elle n'avait pas terminé de se vider de son mal. « And I have to watch them all fall like toy soldiers and I’m useless and… ». Elle n'y arrivait plus, c'était maintenant à toi de jouer. Pourtant la jeune femme fît un geste pour se relever, semblait-il. Pourtant tout ce qu'elle arriva à faire c'était à arracher des bouts de peau de ta main sans que tu ne rechigne. Tu attendais encore, qu'elle arrête de t'arracher la peau, qu'elle cesse tout mouvement, qu'elle abandonne.

« You're done yet ? I don't know if you were trying to stand up or hurt me, but you've just felt at both. » Déclarais-tu tranquillement en lui adressant un sourire désolé, pour éviter que tu ne la fâches. Tu tentais de te montrer amical un tant soit peu, même si enmerdeur comme tu l'étais, la tâche n'était pas des plus faciles. « Now leave your ego over there and come here in my arms. I don't like to watch you cry and destroy yourself for no reasons. »  Lui demandais-tu, avec une pointe d'autorité dans la voix. Elle te regardais, semblait surprise. De quoi, que tu ais une voix, une personnalité ? Que tu n'ai pas encore accepter ton nom de rebut. Elle ne bougeais pas. Tu lui tendais ta main qu'elle n'avait pas encore massacré, qu'elle le fasse si elle voulait, mais tu attendait d'elle qu'elle la prenne, que tu l'entraîne doucement vers le réconfort, la guérison. Comme tu aurais aimé qu'on te serre quand tu étais petit. Comme tu aurais aimé que Davius te serre quand tu n'allais pas bien, trop orgueilleux pour le demander. « Come on Pansy ! What ya so scared of ? This war will never end if you can't even come in the arms of a mudblood. I don't care about blood, all I care about right now, is you, and you're crying and it is driving me mad. Come on. » Lui disais-tu, aussi invitant qu'autoritaire. Tu attendais qu'elle fasse le pas, parce que si tu la forçais se serait pire et tu ne pourrais plus rien faire pour l'aider à se sortir de sa mauvaise passe. Tu en avais déjà eut une toi aussi, avec Greyback, tu avais cru que des bestioles te rongeait le crâne, cédant à la paranoïa. Maintenant ça allait mieux, enfin, c'était relatif. Tu étais malgré tout dans le fond d'un cave, dévourvu de t-shirt pour le reste de tes jours.
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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The days are a death-wish, a witch-hunt for an exit. I am powerless. Because we all walk alone on an empty staircase, silent halls and nameless faces, I am powerless...



Elle pouvait sentir ses lèvres trembler, comme une gamine sur le point de faire un caprice, comme une enfant cherchant à attendrir quelqu’un pour esquiver un sermon imminent. Elle n’était plus une petite fille, pourtant et ses larmes n’allaient pas apaiser les conséquences désastreuses du monde autour d’elle, ce même monde qui menaçait de s’écrouler en l’engloutissant. Elle savait être forte, elle savait garder la tête haute la plupart du temps, capable d’attendre patiemment et d’agir comme si de rien n’était, embrassant son sens du devoir comme un vieil ami… Mais pas ce soir. Ce soir, la panique et la peine se mêlaient pour avorter toute tentative de courage. Ce soir, elle ne pouvait pas vivre dans le déni et la douleur dans ses mains ne servaient que d’avant-gout à la tempête qui voulait la retourner sans pitié.

Cherchant à inspirer, trop fort, elle sentit sa gorge s’emplir d’angoisse et de chagrin, une peine si brutale qu’elle avait l’impression d’être capable d’emplir cette pièce oubliée avec les gouttes d’eau amère qui fuyaient la tonnelle de ses cils courbés, les noyant tous les deux. Elle et l’ombre exilée là. Le corps brisé qui pourtant voulait lui servir de support.

Quelque part, Pansy avait déjà l’impression d’avoir la tête sous l’eau, de se noyer quand le monde autour d’elle pouvait respirer sans le moindre problème. Elle avala sa salive, ayant l’impression de s’étouffer tant ses poumons peinaient à suivre, tant chacun de ses muscles semblaient endoloris… Elle coulait, elle coulait et ne pouvait même pas bouger pour chercher la surface… et puis une voix perça les vagues, comme un rayon de lune sur les profondeurs menaçantes, argent tranchant les ténèbres. Une voix, une main, un choix, celui de s’accrocher. Déformés par l’écho du palais de courant d’air que la jeune femme était devenue, les mots l’attinrent quand même. « Now leave your ego over there and come here in my arms. I don't like to watch you cry and destroy yourself for no reasons. » Elle ne put comprendre qu’une infime partie de la phrase et pourtant, quand la suite arriva, elle eut la sensation de comprendre un peu mieux : « Come on Pansy ! What ya so scared of ? This war will never end if you can't even come in the arms of a mudblood. I don't care about blood, all I care about right now, is you, and you're crying and it is driving me mad. Come on. »

Sang-de-bourbe. Guerre. Folie. Peur… Les mots se mélangeaient et de nouvelles vagues arrivaient, la faisant tremble des pieds à la tête, de l’âme à la colonne vertébrale. Hoquetant, inspirant profondément et sortant de sa torpeur, hagarde et ébaubie, elle eut l’impression d’avaler la tasse mais elle s’accrocha, ignorant la main qu’il présentait pour poser ses doigts contre sa nuque, y plantant ses ongles et tirant, comme pour creuser des sillons possessifs dans sa peau alors que déjà, elle appuyait son front au creux de son cou, baissant les armes et baissant surtout les murailles qui voulaient la couper de la réalité. L’acier de son armure imaginée était cabossé, pressant sur ses côtes, l’empêchant de respirer pleinement, il fallait qu’elle abandonne tout ça, qu’elle saute dans le vide… Pressant son visage contre la clavicule du jeune homme perdue dans les entrailles de cette demeure, elle cherchait à faire taire la panique tout en sachant très bien qu’elle n’avait qu’un seul choix, qu’une seule option pour s’en sortir : pour traverser l’enfer, il fallait avancer sans s’arrêter et non prétendre que l’enfer n’existait pas.

Pansy était habituée à prendre soin de ses proches. Elle ne laissait pas souvent tomber la garde. Elle n’était pas souvent celle qui admettait avoir besoin qu’on la berce, qu’on l’apaise, qu’on panse ses plaies… Pansy ne connaissait pas la souffrance physique, pas comme les guerriers de ce conflit du moins, surtout. Elle était de l’autre côté du miroir, elle était celle qui laissait le fouet s’abattre sur les rebuts, comme lui, qui spontanément voulait la sauver… De quoi ébranler sa morale, tout ce qu’elle avait pu jamais connaître, pour une nuit au moins… Plus fort, elle appuya ses ongles dans l’épiderme du jeune homme, de peur qu’il disparaisse, remontant jusqu’à la naissance de ses cheveux et respirant d’une manière saccadée contre sa peau abîmée par le travail et les mauvais traitements, surement imposés par quelqu’un comme elle, par quelqu’un qu’il n’aurait probablement pas dû vouloir aider… « how do you know my name ? why are you doing this ? you should hate me, you ought to hate me, you're a slave because of people like me... » articula-t-elle, tordue et contorsionnée pour tenir contre lui, sa voix brisée mais se heurtant aux cachots.
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Aussi pur et cramoisie soit son sang, elle n'avait rien à voir avec ta vilaine maîtresse qui s'enivrait tout en haut. Te renvoyant de images d'elle rigolant devant de vieux bourgeois. Tu chassais tout cela, te concentrant sur la brune entre tes bras. La demoiselle désemparée, qui avait probablement aussi mal à l'âme que toi. Tu la serrais plus fort, plus affectueusement, comme tu aurais aimé être serré, non seulement quand tu étais gamin, mais tous les soirs où on refermait la porte sur ton cachot glacé. Ta main enchaînée caressant son dos doucement découvert par sa robe hors de prix, pour calmer ses hoquetements. Tu n'avais pourtant pas moins l'impression de la salir de tes pattes pleines de poussière et de terre. Elle plantait ses ongles dans ton cou, plus creux, mais tu t'en fichais, elle aurait pu t'arracher des lambeaux de peau que tu n'aurais pas bouger. Tu comprenais cette envie de mordre, de détruire, d'arracher pour éviter de pleurer. Ça avait quelque chose de réconfortant de l'avoir contre toi, de la sentir se presser, te réchauffer doucement, sa tête dans ton cou, ton autre main remontant dans ses cheveux, ton nez s'y glissant également. Naturellement. Bordel. Il y avait si longtemps que tu n'avais pas eut une femme entre tes bras. Une femme autre que cette maîtresse qui se faisait un plaisir de ton malheur. Elle avait une odeur sucrée, addictive. Elle te rappelais les pâtisseries vanillées de la mère de Julian. T'arrivais même à sourire un peu. Elle te tenais avec quelque chose de possessif, d’apeuré, comme si tu pouvais lui filer entre les doigts, ou même te retourner vers elle. Tu aurais bien pu. Prendre tes chaînes et l'étrangler. Pourtant ce serait leur donner raison. Leur montrer que les nés-moldus étaient de dangereuses bêtes. Tu refusais, ce n'était pas ainsi que vous gagneriez, que tu arriverais à te libérer. Et puis, tu n'aurais jamais pu faire ça. Pas à une demoiselle aussi chétive et fragile que cette Juliet que tu avais laissé derrière toi. Sa respiration te faisais encore peur, arriverait-elle à se calmer, à respirer normalement sans éclater ? « how do you know my name ? why are you doing this ? you should hate me, you ought to hate me, you're a slave because of people like me... » Tu laisses un moment de silence planer, pour qu'elle se calme. Tu lui souris tendrement, tu tentes de la calmer ainsi, que son souffle s'habitue au tiens, calme et profond. L'une de tes mains glisse doucement vers son visage, caressant sa joue.

« We were in the same year at Hogwarts. I remember you, looking so perfect, so strong. Just like I was pretending to be careless and free. »

Un rire triste envahis tes lèvres et fait doucement vibrer ta poitrine. Sa position semblant peu confortable, tu t'adosses doucement au mur de brique, faisant doucement pivoter l'épaule de la jeune femme pour qu'elle te tourne le dos, que tu attires son dos contre ton torse, que tu passes tes bras enchaînés au dessus de sa tête, devant elle, près de son ventre. Tu la laisses se déposer contre ton torse, se creuser une place dans tes bras, où elle pourra rester confortablement aussi longtemps qu'elle le juge nécessaire. À quoi sers-tu sinon à ça ? Tes mains attachées reliées a des chaines retrouvent doucement les avant-bras de la demoiselle. Virginaux, blancs, presque un soulagement.

« You're not like them. You're nothing like them. You're sweet, and you're scared.  » Tes bras s'enroulent doucement autour de sa taille. Ton nez se glissant doucement contre son épaule. La belle et le clochard, la belle et la bête.  Elle te fais du bien, elle te réchauffe, la peau et le coeur. Là où pourtant, tu n'aurais cru que trouver la froideur de ce qu'elle avait toujours renvoyée. « It's just... I know how it feels. To be hopeless. To be so scared you forget how to breath. And I always wish there was someone to help me, to hold me, to confort me. But there was no one. Only darkness. And when there's only darkness, you become less than a beast, and it's the last thing when need in this world, right now. » Chuchotes-tu près de son oreille, ta voix toujours aussi tranquille, ton coeur calme. Tes doigts se sont quelques peu égarés, jouant doucement contre les siens. Bordel, t'as aucune idée de ce que tu fais. Le désespoir vous a unis,  naturellement, comme si elle était ta grande amie de toujours. Ce n'est pas qu'un faut semblant, tu te sens proche d'elle, comme si ton âme connaissait la sienne de par vos malheurs. 
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Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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The days are a death-wish, a witch-hunt for an exit. I am powerless. Because we all walk alone on an empty staircase, silent halls and nameless faces, I am powerless...



« We were in the same year at Hogwarts. I remember you, looking so perfect, so strong. Just like I was pretending to be careless and free. » Elle sursauta, légèrement, un rire chaud s'échappant du jeune homme et semblant chercher à la réchauffer quelque peu, quand ses mots la secouait d'avantage. Poudlard semblait loin, les visages qui lui avaient été familier à l'époque, encore plus. Il se trompait, quelque part, mais ce n'était pas de sa faute. Pansy n'avait jamais été parfaite, ou solide, ou quoi que ce soit de cet acabit. Pansy n'avait jamais été rien d'autre qu'une peste viciée par son manque d'assurance, essayant deux fois plus fort que tout le monde de garder la tête haute, jusqu'à réussir à s'en convaincre elle-même. Sa seule force avait été cette volonté de ne pas faillir qui l'avait habité pendant des années et qui, parfois, la traînait encore un peu. Sa seule force avait été de convaincre le monde qu'elle était increvable, intouchable, glacée, qu'elle se foutait de tout. Elle avait enfermé ses peurs dans un coffre, les mettant au coin avec ses poupées et les rubans qui avaient ornés ses boucles enfantines et en entrant à Poudlard, elle avait choisi de s'acharner jusqu'à y croire, dans l'espoir qu'un jour, sa mère soit fière d'elle. Plus elle y pensait, plus elle trouvait ça ridicule. Elle avait passé sa vie à courir après les attentes des autres, devenant un monstre au fur et à mesure.

Sans sourciller, elle se laissa manipuler. Comme une poupée désarticulée, elle bougeait sous les directives silencieuses, ses membres suivant les gestes du jeune homme jusqu'à ce qu'elle se retrouve installée contre son torse, prise entre ses bras. Libre et s'en-foutiste. Les mots faisaient écho, parce qu'il sonnait comme un de ses foutus Gryffondor qu'elle s'était entêtée à martyriser, ceux qui avaient cherché à la rendre folle, à la provoquer, à partir du moment où elle était devenue préfète. Les amis de Potter, elle les avait laissé à Draco, en dehors peut-être de la Granger contre laquelle elle avait une vendetta un peu trop personnelle pour passer outre mais bon nombres de Rouge et Or s'étaient retrouvés en colle à cause d'elle, à se voir privés d'une liberté toute relative, le peu qu'ils pouvaient tous grappiller derrière les murs glacés de Poudlard.

« You're not like them. You're nothing like them. You're sweet, and you're scared.  » Presque aussitôt, la jeune femme fronça les sourcils, lui en voulant presque, dans sa détresse oublieuse. Elle lui en voulait, ne serait-ce qu'un peu, de lire entre les lignes. Elle était à terre, certes, et il l'avait entendu hurler mais personne n'avait le droit de voir outre les murailles, de voir outre l'armure qu'elle portait le plus fièrement possible. Orgueilleuse enfant voulant s'offusquer du fait qu'on la sache humaine. « It's just... I know how it feels. To be hopeless. To be so scared you forget how to breath. And I always wish there was someone to help me, to hold me, to confort me. But there was no one. Only darkness. And when there's only darkness, you become less than a beast, and it's the last thing when need in this world, right now. »

Elle réalisa alors, la bêtise de sa propre peine. Parce que cet inconnu familier, cet ancien camarade, qui avait parcouru les mêmes couloirs qu'elle, connu les mêmes gens, les mêmes lieux, les mêmes éclats de rire, sûrement, était enfermé comme un animal. Et pendant, un bref instant, elle du remettre en cause tout cela. Elle avait Ginny à son service, mais Ginny l'avait mérité... Qu'en était-il de tous ceux qui n'avaient rien fait, rien fait directement à Pansy du moins. Comment pouvait-elle le justifier ? Certes, le statut de sang comptait, la magie étant puissance, la pureté suprématie mais... Elle inspira, profondément, un hoquet se coinçant dans sa gorge et la faisant trembler. Tous les mots qu'il avait pu prononcer virent la heurter à nouveau. Il avait toutes les raisons de haïr les gens comme elle et pourtant, pourtant il s'en occupait. Là où il aurait pu lui voler l'avantage, se venger, prendre sa baguette et s'enfuir avec, il n'en était rien. Il était soit suicidaire, soit loin de mériter son sort et l'idée retourna l'estomac de la jeune femme, pendant une seconde...

Et puis finalement, avec le soulagement qui vient lorsqu'on retrouve une information qui traînait sur le bout de sa langue sans vouloir venir, un déclic. Les couloirs, les affrontements verbaux, les foutus Gryffondor... Ce petit con, son impunité, cet air de se foutre de tout. D'une voix heurtée, presque vexée, presque amusée quelque part, elle siffla comme la vipère qu'elle était « Paternoster » et ce n'était pas une question, à peine une apostrophe rappelant sans doute les fois où elle avait crié son patronyme pour lui faire comprendre qu'elle allait lui tomber dessus, garce amusée par le pouvoir qu'on lui avait donné... Et puis l'agacement, plus fort, à l'idée que lui, de tous les gens qu'elle aurait pu croiser, voit clair dans son jeu. Lui, fichu fauteur de troubles, insolence incarnée, chaos personifié dans le règne aujourd'hui terminé que Pansy avait mené sur les couloirs... Plus fort, elle fronça les sourcils, voulant répliquer, voulant se détacher même, et puis fuir... Et puis plus plus rien, rien d'autre qu'un sentiment de sécurité étrange, parce qu'entre les bras de ce vieil ennemi, les nouveaux démons ne pouvaient pas la toucher. Elle relâcha la pression maintenue sur son dos, sa nuque, déposant les armes pendants un instant...

L'instant de trop. Elle ferma les yeux, inspirant un peu mieux, d'une façon moins douloureuse. « I'm not sweet, you're wrong... » souffla-t-elle, tentant d'être mauvaise, en vain. « I'll get you out, somehow, I... I swear. » ajouta-t-elle, pourtant, antithétique, d'une voix inaudible mais réelle, perdue dans les sous-sol.

Et dans la rue, avançant en tenant sa cape et en cachant ses joues tachées par les larmes pleurées plus tôt, elle grava la promesse dans sa tête, se jurant de ne pas oublier le petit con retrouvé, ne le laissant derrière que momentanément.
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