They call certain methods of fighting good and others evil, acting as if there were some nobility to the battlefield. Such illusions, perpetrated by heroes throughout history, have led countless young men to their bloody deaths, all for the sake of this valor and glory.
(you're going down) Le qualificatif qu'il lui servit sur un ton grognon la fit sourire de toutes ses dents, façon gamine effrontée fière de sa dernière bêtise. De la pudeur ? Elle en avait autant que Davius, autant dire que ce n'était pas énormément. Si elle ne vivait pas avec les insurgés et profitait du confort sommaire d'une petite maison de ville vaguement meublée, toutes ses missions n'avaient pas été aussi confortables. A force, on apprenait à faire avec ce qu'on avait. Ou ce qu'on n'avait pas, en l'occurence. ●●● Ça m’étonnerait que tu puisses tenir la route. ● Le rire, à nouveau. Et cette fois, elle ne peut s'empêcher de prendre les traits de Davius. Elle mima non seulement le visage mais aussi le corps. Poussa son souci du détail jusqu'à cette érection qu'il s'efforçait d'ignorer. ● Ça m’étonnerait que tu puisses tenir la route. ● Répéta-t-elle en parfait écho. Vincianne passait assez de temps avec le Gallois pour savoir copier facilement sa gestuelle et ses attitudes. Et elle s'était renseignée sur lui. Pas qu'elle ait voulu spécifiquement mettre le nez dans la vie de Davius (soyons tout à fait honnêtes en disant qu'elle n'en avait éprouvé aucune gêne, la notion de vie privée était une chose qu'elle n'appliquait qu'à elle-même), c'était juste ... et bien, Vincianne de Lancastre. Elle ne pouvait pas se permettre de se balader la tronche à l'air avec n'importe qui non plus. (Accessoirement, elle n'aimait pas beaucoup les couteaux plantés dans le dos, ça la rendait grognon. Et violente. Et ça salissait ses vêtements aussi.)
●●● Seulement si tu reconnais que j’ai gagné. La douche froide. ● L'arc d'un sourcil se brisa au-dessus du regard de la Française et le sourire narquois de Vincianne fit son grand retour. C'était totalement déplacé sur le visage de Davius qu'elle portait toujours. Elle ne se souvenait pas l'avoir vu sourire un jour. Sauf en tuant un Mangemort, s'entend. ● Ça te fera du bien, à toi aussi. Je n’ai pas… été doux. ● Alors qu'elle évaluait ses possibilités (plutôt maigres), son regard cilla un peu. La main de Davius s'était refermée sur son poignet cassé. Celui-ci était vaguement métamorphosé, large et solide, comme celui de l'homme au-dessus d'elle. Mais sous les apparences, la fracture était encore là. L'articulation était si bien brisée qu'elle n'avait pas réussi à tout assembler correctement pour donner une illusion de poignet entier. Et ... elle savait déjà qu'elle n'avait rien amélioré en jouant la fière avec sa métamorphomagie. Ca allait faire un mal de chien quand elle reprendrait son apparence. ● Avec ta tronche sur la tête, darling ? ● Provoqua-t-elle et sa main libre vint brusquement donner une pichenette au nez brisé qui trônait au milieu de la gueule de l'Auror. ● Tu es le plus fort, Davius. ● Ses mots étaient à moitié sérieux, à moitié moqueurs. Vincianne n'avait jamais offert ces mots-là à l'Auror (et ce n'était pas faute de se faire battre régulièrement par le sorcier, plus expérimenté qu'elle). Mais si elle portait sa gueule, comme maintenant, ce n'était pas un problème. Sous un masque, elle pouvait dire toutes les conneries du monde - même si, cette fois, ce n'était pas exactement une connerie, et pas exactement un mensonge. ● Satisfait ? Tu descends de par-dessus moi, ou je te dois aussi satisfaire ton narcissisme en te déclarant un amour inconditionnel ? ●
C’est bien la situation la plus étrange qu’il ait vécu depuis longtemps. Il a été incapable de contenir un sursaut quand elle a pris son apparence à lui, jusqu’au moindre détail, dans l’instantanéité de sa métamorphomagie. Il oublie tout le temps qu’elle possède ce don et qu’elle le maîtrise à merveille, en usant et en abusant pour le bien de ses missions… et aussi pour son humour. Au moins, ça a l’avantage de complètement faire tomber son excitation, même si le feu brûle encore. Franchement, d’aussi près… il hésite entre se dire qu’il n’est pas si mal, en fait, ou qu’il a vraiment l’air exténué. Une bonne nuit de sommeil ne lui ferait pas de tort. Son teint terreux ne lui rend certainement pas justice et il mériterait de se raser. N’empêche qu’il tient la route. Qu’il retient son envie de décamper de sur elle, sa double apparence créant tout à fait le malaise, et ce sourire franchement ça ne lui va pas du tout, et qu’il en serrer un peu plus le poignet brisé, plus massif que celui délicat qu’il a brisé plus tôt. Il fronce le nez, marmonne un petit « Aïe » quand elle le gratifie d’une pichenette bien innocente, le mouvement conjugué à son geste faisant renaître la douleur au centre de son visage. L’eau froide va aussi faire un bien fou à ce genre de blessure.
« Tu es le plus fort, Davius. » Une expression satisfaite vient décorer ses traits, ha le bonheur d’entendre ces mots, avec son prénom de surcroît, une chose rare venant de la Française. Il sait bien qu’elle est encore sous un masque, comme toujours, mais c’est mieux que rien. Il fait mine de réfléchir quand elle lui demande s’il est satisfait et s’il consent à la laisser aller. « Ton amour inconditionnel, ce sera avec ton visage, cariad. »
Sa façon de dire que oui, c’est assez.
Il se relève de sur elle, mais ne lui tend pas de main secourable pour qu’elle se relève – manquerait plus que ça. Elle est bien capable d’en profiter pour reprendre le dessus. Il s’éloigne plutôt, ses prunelles cherchant quelque chose dans les feuilles, et il finit par attraper la baguette de la Française, lancée par celle-ci alors qu’ils se lançaient dans leur duel au corps à corps. Qui a bien dépensé son énergie, notons-le. Une bagarre par jour tient l’insurgé en forme pour toujours. Ils doivent faire ça plus souvent. Quoique… la douleur à son nez le fait grimacer et il retourne auprès de sa compère, lui tendant sa baguette. Qu’elle ait encore son apparence l’embête. Qu’est-ce que c’est… « C’est vraiment bizarre. » Et plus encore. Il vient tâter son nez, prudemment, puis sa mâchoire. Les os vont se réparer, mais les ecchymoses, elles, vont décorer sa gueule pendant un petit moment. « Tu m’as pas raté. » Venant de lui, c’est tout un compliment, et toute une façon de reconnaître qu’elle a bien combattu. Il n’est pas Hank, il n’a pas la pédagogie, ni le réflexe de récompenser, de féliciter (il a travaillé là-dessus, avec ses filles… et il a perdu l’habitude), mais il fait ce qu’il peut. Vincianne n'est pas une gamine non plus, pas une gosse inexpérimentée, une sorcière accomplie. Mais... voilà. Il la félicite comme il peut. À la hauteur de ce qu'il est capable. « Allez. Montre-moi le chemin. »
They call certain methods of fighting good and others evil, acting as if there were some nobility to the battlefield. Such illusions, perpetrated by heroes throughout history, have led countless young men to their bloody deaths, all for the sake of this valor and glory.
(you're going down)Ce mec n'était pas un galant fut la réflexion qu'elle se fit en se remettant sur ses pieds, un peu déçue qu'il ne l'aide pas à se relever. Ou peut-être que c'était parce qu'elle avait trop souvent profité des quelques fois où il lui avait tendu la main pour essayer de le prendre en traître. Peut-être. Davius aimait dire qu'elle trichait et qu'elle n'avait aucun honneur. Vincianne trouvait simplement qu'il était inutile de s'encombrer de principes quand il s'agissait de gagner - et pas simplement pendant les missions. ●●● C’est vraiment bizarre. ● De ? ● Demande-t-elle en faisant tourner sa baguette entre ses doigts, contente de retrouver le contact de sa fidèle compagne. Sa baguette, c'est comme sa jambe ou sa main. Bien sûr, elle pourrait survivre sans, et elle l'a déjà fait. Mais ça changerait tout. ● Oh. ● Elle voit les doigts qui s'agitent sous ses yeux et rit. Elle avait presque oublié. Elle a tellement l'habitude d'utiliser sa Métamorphomagie, pour tout, jusqu'à dissimuler les cicatrices qui lui barrent le corps. Parfois ... elle oubliait juste. Avec une grimace crispée, elle reprit ses yeux verts, sa peau blanche et ses boucles façon corbeau. Et sa fracture aussi. Elle pouvait presque entendre les fragments brisés grincer entre eux, et ... urgh, au moins, ce n'était pas ouvert. La Française détestait les blessures ouvertes - il y avait toujours un crétin de génie pour proposer de la recoudre. ● Tu m’as pas raté. ● Elle ricana, narquoise. Enfin, elle supposait qu'avec le nez brisé de Davius et son poignet qui pendait contre elle, ils étaient à égalité. ● Allez. Montre-moi le chemin. ● Mais elle était plutôt satisfaite de son direct. Quand nombre de sorciers ne jugeaient pas les méthodes moldues comme acceptables (parce que la baguette magique, c'est noble, piaillaient-ils et ça la faisait bien marrer), ce n'était pas le cas de Vincianne. Bien sûr, on l'avait forcée, plus jeune, à apprendre. Mais ça lui avait sauvé la mise plus d'une fois. ● Si je ne t'avais pas raté, tu serais tombé dans les vapes à ce moment, darling. ● Admit-elle avec une honnêté brute en haussant une épaule. Elle n'aimait pas perdre, encore moins contre Davius (et pourtant, c'était déjà arrivé un bon nombre de fois - elle aurait dû en prendre l'habitude au bout d'une année). Mais elle respectait sa force et son expérience (et elle trouvait débiles les scrupules dont il s'encombrait encore à l'occasion). Et elle n'était pas non plus conne au point de ne pas savoir ce qu'elle valait.
A travers les bois, ils marchèrent d'un bon pas pendant cinq minutes. Peut-être dix. L'air de rien, la Française s'était appliquée à prendre un chemin peu accidenté, presque plat, au lieu de tracer une ligne droite jusqu'au lac gelé au bord duquel ils étaient. ●●● Y a un coin, là-bas. ● La pointe de sa baguette désigna une zone où un courant régulier empêchait la formation de glace. Et elle soupira en reprenant son chemin. ● Bordel, j'ai faim. ● Et mal surtout, mais un aveu de faim était plus acceptable. Son poignet était devenu franchement violet. Elle savait bien que la Métamorphomagie avait été une sale idée. La douleur pulsait jusqu'à son épaule maintenant, elle était juste très douée pour faire comme si ce n'était rien. Désenfler l'articulation était nécessaire avant de soigner quoi que ce soit. La magie avait ses limites - et surtout la sienne quand il s'agissait de soigner. ● Tu penses qu'on peut y trouver des poissons ? ● Demanda Vincianne lorsqu'ils arrivèrent à destination. Sa baguette fut promptement coincée dans sa manche alors qu'elle s'agenouillait près du bord et plongeait sans plus de cérémonie l'autre bras dans l'eau glacée. Oh, bordel, ça faisait un bien fou. ● Dommage que tu restes dans les gradins à Halloween, darling. On aurait pu s'amuser. ● Faire la course à qui tue le plus de mangemorts, par exemple. L'idée lui plaisait.
Mouvement miroir d’elle, il hausse également une épaule. Qu’importe : il a gagné. Elle aura une autre occasion pour le mettre à terre. Cette fois-ci, elle a bien su le surprendre, et leurs poings ont été plus utiles que leurs baguettes, aussi triste cela puisse être à déclarer.
La marche jusqu’au lac est faite en silence, bénéfique. Prendre l’air fait du bien. Pas qu’ils ne prenaient pas l’air précédemment, mais ce n’est pas la même chose que de se battre en plein air. Disons que l’activité est différente. Elle permet de tout à fait le calmer, de savourer la tranquilité des lieux, de respirer profondément. Le lac apparaît enfin à leurs yeux, joyau paisible au milieu des arbres, et il se dirige sans protester vers l’endroit indiqué par Vincianne. Octobre est frais, cette année, surtout en cet endroit, et des glaces commencent déjà à venir figer la surface de l’eau. Oh. Il a envie de nager. Cela fait un moment, qu’il n’a pas fait quelques longueurs dans un lac… glacé, encore plus. L’envie le tenaille, subitement. « Bordel, j’ai faim. » Vigoureux hochement de la tête. Se battre creuse l’appétit. Tristement, ils n’ont pas les moyens de toujours s’offrir des repas post-entraînement. Tu penses qu’on peut y trouver des poissons ? Des poissons ? » Il a répété sa finale, presque sans comprendre, avant de faire le lien entre la nourriture, son appétit, le lac et les poissons. Pardonnez-le, il a perdu du sang. Peut-être. Sans doute. Vincianne plonge son bras dans l’eau, alors que lui-même se penche pour inonder son visage, puisant l’eau de ses deux mains. L’eau est glaciale, c’est délicieux, et les gouttes rougies de sang qui dégoulinent le long de ses paumes lui prouvent que la chose le rend au moins plus présentable. Encore de l’eau, pour ses mains salies, ensanglantées, ses jointures abîmées. Il attrape sa baguette et pose la pointe sur son nez, un petit « Episkey » venant rétablir le tout – un craquement, un geignement contenu de douleur aiguë, et c’est réglé. Il aura moins l’air… pitoyable, ainsi. Il prend d’office le bras de la Française et applique un traitement à peu près similaire à sa cassure, prenant cette fois plus de temps, alors que les formules passent ses lèvres en marmonnements patients. L’eau froide a fait désenfler la chose, pendant qu’il se soignait. Elle aussi gardera des ecchymoses, la marque de son soulier, mais ce n’est rien. Et peut-être des rhumatismes quand elle sera vieille. Dans longtemps. Quand la guerre sera terminée. Parce qu’elle se terminera. Il pose ses lèvres sur les doigts fins encore tenus entre les siens, un baisemain presque gentleman. Pas un sourire, la Française ricane et reprend sa main. Il se relève pour enlever ses vêtements, gardant uniquement son maillot de corps, son étui à baguette et des boxers. La nudité ne le dérange pas, surtout pas avec elle, mais il doit bien garder sa baguette avec lui. « J’vais vérifier s’il y a des poissons. » Vincianne rit. Encore. Un son réconfortant, même s’il n’oserait jamais l’avouer à voix haute. Il s’avance dans l’eau froide, puis plonge, pour rester quelques longues secondes sous la surface de l’eau. Fixant le ciel à travers son étendue sombre et lisse.
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