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sujet; Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes et à faire naître le sourire. Souris-moi.

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Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes et à faire naître le sourire. Souris-moi. - Page 2 Empty
J’en étais certaine, à l’instant même ou mes lèvres eurent prononcer ces paroles le regard de Caleb avait changé. Meurtri, blessé, vide de cette petite flamme qui le caractérisait tant. Je venais de faire exactement ce que je m’interdisais, lui faire du mal. J’aurai pu lui mentir, j’aurai du lui mentir... c’était à ma portée, c’était même l’histoire de ma vie. Mais pour une fois, je voulais qu’il sache la vérité, que notre relation parte sur des bases les plus saines possible dans l’infime espoir de durer mais cela n’avait entrainé que le regard vide qu’il m’offrait à présent. Je n’étais pas douée pour aimer, pas assez bien pour être aimé, c’était un constat amer mais réaliste et Caleb en faisait les frais aujourd’hui. Malgré tout il me serrait dans ses bras, prenant sur lui. Mais le mal était fait je ne pouvais que le sentir. Il ne me regardait pas, chose qu’il ne faisait jamais. Comment lui répondre sans le briser d’avantage. Si je ne connaissais pas tout de ses peines et de ses épreuves j’en avais déduis une bonne partie par moi-même. Connaissant malheureusement l’éducation des sangs pur je savais que la place de second n’était pas des plus enviable et je me doutais qu’il l’avait mal vécu et voilà que j’en ajoutais une couche avec toutes mes histoires. Il se demandait pourquoi je ne lui en avais pas parlé tout de suite mais Liam était l’interdit et puis... parce qu’au fond Caleb n’était pas le second et ne l’avait jamais été. Je l’avais connu bien avant Liam et même avant qu’il ne décide de s’épanouir de lui-même sans vouloir ressembler à Paris (que j’avais toujours trouvé bien trop prétentieux et jamais vraiment à mon gout, soit dit en passant), j’avais vu en lui autre chose qu’un ami. Mais Caleb avait cette réputation de bourreau des coeurs et je me refusais de m’attacher d’une quelconque façon pour voir ce lien balayer. Et puis... je refusais de le perdre. Je l’avais vu voleté d’une fleur à l’autre tel un papillon, je ne voulais pas être une de ces fleurs alors j’avais été l’amie, la bonne amie qui accepte les remarques acides des conquêtes déçues, parce qu’elle est toujours à ses côtés. Parce qu’il était trop pressant et que je n’étais pas prête. Liam n’était pas un ami, ni même une vague connaissance, voilà pourquoi j’avais été surprise de m’attacher à lui mais nous avions passé qu’un an “ensemble” à échanger de chastes baisers, des regards complices, lorsque nous pouvions nous voir en secret. Un premier amour d’adolescente, une affection dont j’ai toujours été très demandeuse puis j’avais tout stoppé d’une lettre avant de le revoir à la vente des rebuts, de le vendre, le retrouver pour quelques mois et le voir disparaitre à nouveau cette fois-ci à tout jamais. Alors que devais-je lui dire?? Parce que je suis une égoïste qui ne voulait pas te perdre. Vrai et faux, bien sur. Au début, c’était vrai, je n’avais personne mais après je ne pouvais pas lui parler de l’amour interdit que je pouvais éprouver pour Liam. Alors j’avais préféré mentir par omission. Malgré toute la douceur de ses gestes il y avait cette peine dans son regard qu’il ne pouvait me cacher, et j’en étais autant plus malade de le voir lutter contre ses propres émotions pour me protéger. Au fond j’aurai préféré qu’il hurle, qu’il exprime ce qu’il avait dans le coeur même si cela devait être bien plus douloureux pour moi. Je le méritais. Non... c’est moi qui détruis tout. Je n’étais bonne qu’à ça. Un peu peu comme l’’amour destructeur de ma mère pour mes frères n’avait fait que s’amplifier depuis ma venue dans la maison des Lestrange. Comme la relation si tendue que je vivais avec Severus et même avec Rabastan. Sans parler de ma relation avec Liam... ou Draco... ou Fred... ou... Non JE détruisais tout ce que je touchais. Il était trop doux, trop gentil, je n’en méritais pas tant. Il est mort. Depuis plusieurs mois maintenant. Trop peu de temps? Trop de temps? Quelle importance de compter le nombre de jours de toute façon je ne pourrais pas oublier la façon dont il avait disparu. Je m’échappais des bras de Caleb ou j’avais bien du mal à me sentir légitime en cet instant, posant mes pieds sur le sol froid de sa chambre, lui tournant le dos à présent. Excuse moi, je... je vais prendre une douche. Je me levais et me dirigeais vers la salle d’eau sans avoir le courage de croiser son regard. Je murmurais un "pardon" avant de quitter la chambre. J’étais épuisée et las de constater que je payais un moment de bonheur en faisant souffrir ceux qui comptait pour moi. Je repoussais la porte de la salle de bain et évitais soigneusement mon propre reflet pour me rendre sous le jet d’eau plutôt froid mais cela m’importait peu. Je posais ma main sur le mur et serrait le poing, qu’est ce que je pouvais être idiote.
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Bien entendu Gwen s'était rendu compte que quelque chose n'allait pas dans le regard de Caleb. Lui qui était habituellement si doux avec elle, si tendre, le voilà devenu raide, tendu. La raison pour laquelle elle ne lui avait rien dit était qu'elle ne voulait pas le perdre. Sans doute s'amusait-elle de le voir lui tourner autour. Non, il ne devait pas penser ça. Gwen n'était pas ce genre de femme. Il ne la pensait pas comme ça, ce n'était qu'un peu de colère et de déception qui venait lui embrouiller l'esprit.

Lorsqu'elle lui avoua qu'il était mort, Caleb cru se prendre encore un coup de poignard. Alors c'était ça ? Il était le plan de consolation ? Celui qu'elle ne venait voir que parce que l'homme qu'elle aimait réellement était mort pendant cette guerre ? N'était-ce pas comme ça que tout avait commencé avec elle d'ailleurs ? N'était-elle pas venue à la recherche du réconfort de ses bras ? Ceux de celui qui avait eu la priorité sur lui n'étaient plus disponibles après tout.

Il fixa son dos lorsqu'elle s'arracha à ses bras pour aller prendre une douche. Sa cicatrice était visible malgré ses cheveux défais, mais ça ne le gênait pas. Il ne savait pas pourquoi elle lui donnait tant envie de passer ses doigts dessus, de la caresser comme si ce simple contact pouvait la faire disparaître. Il se passa une main sur le visage lorsqu'une autre image lui traversa l'esprit. Combien de fois l'autre avait-il pu la toucher, cette cicatrice ? Combien de fois lui avait elle murmuré qu'elle l'aimait, confortablement installé au creux de ses bras ?

Caleb ressentait toute la jalousie qu'il aurait dû connaître, mais à retardement. Bien sûr qu'il était mal placé pour juger. Bien sûr qu'il en avait connu d'autres que Gwen, des femmes. Cependant, en avait-il aimé une seule ? Non, jamais. Avait-il aimé Gwen ? Il n'en savait rien. En ce moment c'était le cas, il en était douloureusement conscient, voici la seule chose dont il était certain. Il resta allongé sur le dos à fixer le plafond jusqu'à entendre l'eau couler, puis il ferma les yeux. Il devait dépasser ça. Il n'avait pas envie de perdre Gwen malgré cette histoire. Elle avait eu le droit d'aimer quelqu'un avant lui. Lui-même n'avait-il pas profondément aimé quelqu'un avant elle ? Sa réaction l'avait rendue triste, il l'avait senti. Peut-être l'avait-il blessé tout autant qu'il s'était senti blessé. Il ne devait pas la laisser comme ça.

Caleb se leva donc et rejoignit également la salle de bain où Gwen était immobile sous un jet d'eau qu'il devinait froide. Il s'approcha doucement et modifia la température de l'eau avant de venir dans son dos pour l'enlacer avec sa douceur retrouvée. Bien sûr il était toujours peiné par l'idée de n'être que le second, cependant il y voyait une certaine justice désormais contre laquelle il ne pouvait pas lutter.

-C'est moi qui suis désolé. Je peux être stupide parfois, je sais que ça a dû te coûter de me dire tout ça.

L'eau désormais chaude les recouvraient comme une couverture liquide, dégoulinant le long de leur corps et les réchauffant à l'intérieur de l'habitacle de sa douche. Il se pencha pour embrasser son cou, se voulant rassurant, complice. Finalement, peu importe qu'il aie été le premier ou le dixième avec elle. Ça n'avait aucune espèce d'importance. Ce qui comptait, c'était qu'il avait la possibilité d'être le dernier et cela avait bien plus de valeur que de n'être qu'un premier de passage.

-Ne sois pas triste Gwen... Ne sois pas en colère contre moi non plus s'il te plaît. Il embrassa son cou encore une fois, restant serré contre elle. Tu ne détruis rien. Tu ne détruiras rien entre nous car je sais que tu veux que ça marche et que moi aussi je veux que ça marche.

Il remonta l'une de ses mains sur son poing serré et la posa dessus avant de la ramener contre elle pour l'enfermer dans ses bras. Possessif. Protecteur.

-Merci d'avoir été honnête avec moi, je veux que ça continue.
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M’en vouloir était une habitude, presque maladive, il était aisé de me rendre responsable de tous les maux de la terre et plus particulièrement de tous ceux de mes proches. J’avais les épaules larges, du moins j’avais toujours tenté de les avoir. Bien sûr que tout cela me touchait plus que de raison et m’affaiblissait par la même occasion mais je ne pouvais pas faire autrement, j’avais trop de chose à me faire pardonner, trop de mensonges à recouvrir. Et là, face à Caleb j’étais plus vulnérable que jamais. C’était sans doute pour cette raison que Severus avait continué à être fidèle à une morte, c’était peut-être moins douloureux. Pourtant, si je n’aimais pas Caleb sa réaction ne m’aurait pas ainsi touché, j’en étais certaine. L’eau froide n’arrangeait rien en réalité, mes idées avaient toujours été parfaitement en place et si ce n’était glacé ma peau, l’eau n’avait aucun rôle bénéfique. J’allais de bêtise en bêtise. Les yeux fermés je tentais de reprendre un semblant d’équilibre et de faire un point pour revenir plus forte afin d’épauler Caleb mais le bruit de la porte de la salle de bain m’indiqua que c’est lui qui avait pris sur lui pour revenir vers moi. Je ne me retournais pas, préférant qu’il ait le choix de faire demi-tour, qu’il ait le choix de m’en vouloir, mais l’eau devint tiède, chaude et ses bras autour de moi me firent rapidement comprendre qu’il était plus fort que moi. Malgré la peine qu’il ressentait il avait fait le choix de me revenir, de m’étreindre de nouveau. Il avait fait le premier pas et il n’imaginait sans doute pas combien ça comptait pour moi. Je reprenais comme un second souffle. Je secouais légèrement la tête en entendant ses paroles. Il était tout sauf idiot, sa réaction n’avait rien d’anormale, elle était douloureusement humaine. Ses lèvres sur mon cou firent naître la chaire de poule sur ma peau malgré la chaleur de l’eau. Je posais ma main sur une des siennes, emprisonnant ses doigts aux miens. Je n’avais toujours pas eu la force, le courage de prononcer le moindre mot lorsqu’il reprit la parole. Je lâchais ses doigts, juste pour pouvoir lui faire face, tourner sur moi même afin de rester dans ses bras, tout contre lui. Seul le rideau d’eau de la douche séparait encore nos deux visages camouflant parfaitement les larmes qui avaient pu couler sur mes joues. Ma main se posa délicatement sur sa joue, j’ôtais une mèche de ses cheveux qui camouflait légèrement son regard. Tu n’es pas un idiot Caleb.  Plus jeune oui, il avait parfois eu des réactions, des paroles idiotes mais cela ne faisait pas de lui un idiot pour autant. Je ne suis pas en colère contre toi. Pourquoi le serais-je alors que c’est moi qui t’ai blessé? Il avait raison, je souhaitais sincèrement que notre relation fonctionne mais je savais aussi que d’autres problèmes se dresserait entre nous. Comme le fait que je sois parfaitement incapable de rester “sage” dans le conflit qui régnait sur notre pays et que bien souvent je me retrouvais au mauvais endroit au mauvais moment. Ecoutes moi bien Caleb, je n’ai jamais joué avec toi ou avec tes sentiments. Je ne me suis jamais amusé de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Peut-être l’avait il pensé après tout que je n’avais pas repoussé ses avances sans toutefois rompre notre amitié juste pour me le garder “sous le coude” au cas ou. Tu n’es pas mon second choix. Tu es mon choix. Ni premier ni second, juste celui qui comptait aujourd’hui, demain et j’espérais plus tard aussi. Je ne suis pas venue te voir pour me consoler d’un autre homme.  Plus de six mois s’étaient passés avant que je n’ouvre les yeux sur les réels sentiments que je pouvais avoir pour lui c’était un monde qui les séparait. Je n’avais jamais vu Caleb comme un lot de consolation après Liam. Je t’aime, sincèrement, pleinement et je ne sais pas comment te le prouver mais je le ferai chaque jour, par... de petites attentions, quelques mots...  Un geste, une parole, peu importait. Je ne veux pas te blesser mais je ne peut pas te promettre de ne plus jamais le faire, je suis... trop maladroite, trop compliquée... et pour ça je ne m’en excuserai jamais assez. En fin de compte trop douée pour blessé ceux que j’aime malgré moi.L’eau de la douche coulait toujours sur nos corps, nous étions nus, je lui remettais une nouvelle fois mon coeur entre ses mains. Il pouvait serrer, serrer jusqu’à ce qu’il explose, le briser de multiples façons ou simplement le conserver, juste entre ses doigts avec la douceur et la tendresse que je lui connaissais. Rien ne serait simple, rien ne l’est jamais. Mais avec nos corps et nos coeurs à nus nous avions cette possibilité de nous appartenir l’un à l’autre, simplement. J’ignorais tout de l’heure qu’il était mais je ressentais la fatigue dans le moindre de mes muscles, l’eau chaude n’avait fait que me ramollir d’avantage, m’engourdir...
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Sans doute Gwen avait-elle lu dans ses pensées pour pouvoir lui dire tout ça. Peut-être était-elle legillimens et c'est pour ça qu'elle était partie si vite tout à l'heure. En tout cas elle avait su trouver les mots justes pour le rassurer. Il hocha la tête à chacune de ses paroles puis, relevant le menton, il lui demanda, le plus sérieusement du monde :

-Alors prouve-le. Je veux que cette relation soit tout à fait officielle. Qu'on sache que c'est moi que tu as choisi, que c'est moi que tu veux, qu'il n'y ai aucun doute là-dessus.

Caleb ne souffrirait aucune compétition pour finir avoir le cœur de Gwen. Il était à lui, uniquement à lui, désormais. En retour bien sûr Caleb se fera plus sage que jamais. Il avait vu ce que garder des secrets pouvait provoquer et il n'en voulait pas pour elle et lui. C'était presque un ordre qu'il lui donnait, mais un ordre qu'il estimait nécessaire, important pour leur propre bien être. Bien sûr certains allaient en faire gorge chaude à force d'en parler, mais Caleb s'en souciait peu. Qu'ils parlent.

-En tout cas, penses-y. C'est important.

Il lui sourit enfin et se pencha sur sa joue pour l'embrasser doucement avant de se redresser. C'était aussi sa façon à lui de dire qu'il l'aimait. Il n'avait jamais demandé à une femme d'être officiellement sa petite amie reconnue. Il n'était jamais véritablement sortit avec quelqu'un. Il se redressa alors et s'écarta doucement d'elle, sans se presser, puis sortit de la douche avant d'attraper une serviette de bain pour se sécher. Il allait la laisser prendre sa douche en paix à présent et récupérer sa baguette pour ramasser les affaires qui traînaient un peu partout dans son appartement. Ou bien en dehors, comme sa cape par exemple.

Il ferma la porte de la salle de bain derrière lui et chercha son pantalon dans un premier temps pour en sortir sa baguette. Il regretta de ne pas encore avoir d'elfe de maison personnel pour son propre service, il aurait pu lui dire de ramasser toutes leurs affaires. Avec un soupir il jeta un premier sort sur lui-même pour achever de se sécher, puis commença à ramasser les affaires éparpillées pour en faire l'inventaire et les étaler sur le canapé. Il remit son caleçon, puis regarda la culotte de Gwen en songeant qu'elle ferait une drôle de tête si elle venait à disparaître. Mais à la réflexion, la connaissant, il était presque sûr qu'elle en avait de rechange quelque part à portée de main d'un accio.

Il haussa les épaules et songea qu'elle lui avait déjà volé une chemise, il pouvait se permettre de lui voler une culotte pour se souvenir d'elle de temps en temps. D'ailleurs il se rappela subitement qu'il devait donner les autorisations à Gwen et écrivit une note à son concierge pour qu'il lui ensorcelle un double de ses clés d'appartement, puis il retourna s'allonger dans son lit, la culotte de Gwen dans une main et sa baguette (magique) dans l'autre pour attendre la jeune femme.
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Peu à peu il retrouvait son regard, j’avais eu les bonnes paroles et cela me rassurait. J’ignorais si j’avais pu apaiser toutes ces craintes mais il semblait que mes mots avaient pour une fois fait mouche. Je m’obstinais à croire néanmoins qu’apprendre la légilimencie serait un véritable atout pour comprendre parfaitement ce qu’il pouvait penser... et coupler à un peu d’empathie me permettrait de le connaître parfaitement. Les relations de couple était en définitive d’une complexité effrayante et je me demandais comment Aramis et Nyssandra s’en sortait avec leurs deux dons combinés... ça n’allait pas être simple tous les jours. Mais cette pensée s’éloigna de moi d’elle même lorsque Caleb posa un regard très sérieux sur moi. Une seconde, la peur m’envahit, que voulait il me dire qui mérite pareil attention? Surprise par ses paroles, le mot serait faible, vraiment. Il souhaitait que je prouve mon amour... de façon parfaitement officielle. Voulait il que je le demande en mariage? Un instant l’idée idiote d’aller demander sa main à son père me traversa l’esprit et je clignais des yeux en imaginant la tête de Selwyn senior face à une pareil demande... Non ce n’est pas ça qu’il souhaitait alors comment... Bien sûr que c’est lui que j’avais choisi, qu’il n’y avait que lui et que dans mon esprit il n’y avait en effet aucun doute la dessus mais comment propager cette “idée” de façon officielle? Oui, bien sûr. Avais-je répondu un peu bêtement. Bien sûr que j’y pensais, je ne pensais même plus qu’à ça maintenant ! Incapable même de le retenir alors qu’il quitte la douche et quelque seconde après la salle de bain me laissant avec moi-même et mes doutes. Un trio gagnant à n’en pas douter. J’avais presque passé cinq minutes à observer la porte en cherchant ce qu’il voulait exactement avant que ma main ne s’active de façon complètement automatique en me savonnant. La peau, les cheveux tout y passait, il n’y avait pas plus mécanique et plus minutieux... le tout en marmonnant des idées toutes plus étranges les unes que les autres. Nous pourrions retourner au bal, peut-être reste il encore des gens debout et je l’embrasserai sur la piste... Non, complètement idiot, à cette heure là tout le monde devait dormir et comment expliquer le fait que Caleb ait passé la soirée avec une autre fille? Ou alors en parler à Nyssandra... ou Eris... les deux peut être?  Et ainsi l’ensemble de la grande Bretagne sorcière serait au courant avant le levé du soleil... Le poster sur mon msn... avec une photo de nous deux? Arsenius serait surement d’accord de me prêter son appareil, juste pour une photo...  Oui alors dans l’absolu pour l’appareil photo, oui pour le reste rien n’était moins certain. Mon frère n’apprécierait sans doute pas cette façon de faire. Sinon, je peux écrire au courrier du coeur d’Eris... c’est toujours plus officiel. Mais tellement pas mon genre et puis mes amies m’en voudrait de passer par ce subterfuge sans leurs en avoir parlé avant. Je fermais le robinet de la douche et attrapais la première serviette qui passait sous ma main. Je m’entourais de cette même serviette avant d’en attraper une autre afin de sécher mes cheveux. Dois-je en parler à Aramis? Rabastan? Non ce n’était pas le plan idéal non plus. Je reposais la serviette que j’avais utilisé pour mes cheveux et quittais la salle de bain. Bien qu’encore humide (trempé serait plus exacte en réalité mais j’étais vraiment complètement ailleurs) je tressais mes cheveux tout en me dirigeant vers le salon ou ma robe devait se trouver ainsi que le reste de mes vêtements. Après une recherche infructueuse je rejoignais donc la chambre seulement vêtue de la serviette. Tu n’as pas vu ma culotte? Non mais sérieusement... je venais de lui poser la question, comme ça? Normalement? Et même sans rougir une seconde et sans même que cela ne m’inquiète outre mesure. J’étais décidément très perturbée par cette preuve que je devais lui donner. Je m’asseyais sur le bord du lit avant de m’allonger, me rapprochant de lui, posant ma tête sur son torse, ma main sur son ventre, le plus naturellement du monde, oubliant que j’étais moi-même complètement trempée, que mes cheveux n’avaient rien de sec et que je n’avais toujours pas trouvé la façon dont je pouvais officialiser notre relation. Et puis l’idée de génie, du moins la seule qui me paraissait viable à une heure si tardive. Je sais!  J’étouffais un bâillement avant de me redresser pour pouvoir le regarder. Savoir si mon idée lui semblait suffisante ou si j’étais parfaitement à côté de la plaque. Caleb Selwyn, voulez-vous bien être mon cavalier pour les fiançailles d’Aramis et Nyssandra? Ainsi ma famille et mes amis seraient aux premières loges et il n’y avait pas plus officiel que des fiançailles n’est ce pas?
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Caleb avait le sous-vêtement de Gwen dans sa main lorsque celle-ci arriva, enroulée dans une serviette, mais encore trempée. Elle avait un regard et un ton qui n'auraient rien à envier à Luna Lovegood, ce qui le fit se demander s'il n'y aurait pas un type dans sa salle de bain qui lui aurait lancé un sortilège de confusion lorsqu'il en était sorti. Il leva la main dans laquelle se trouvait la culotte disparue et la regarda s'asseoir sur son lit avant de venir s'allonger, la tête sur son torse et une main caressant son ventre qui se contracta légèrement avant de se détendre sous le contact.

-Gwen ? Tout va bien ?

Elle était en train de le tremper complètement également et il ne souhaitait pas qu'elle attrape un rhume en se couchant avec les cheveux mouillés. Et le reste aussi d'ailleurs, pour ce qu'il pouvait en juger. Elle ne sembla pas l'entendre et soudainement poussa une exclamation fatiguée avant de l'inviter à venir aux fiançailles de son frère et sa future femme avec elle. Caleb se demanda si c'était ça qui l'avait rendue aussi pensive pendant tout ce temps et finit par sourire en passant une main derrière sa nuque, sous son oreiller.

-J'en serais ravi, assura-t-il sincèrement.

Ils jouaient assez gros pour leur première apparition publique. Caleb serait lâché au milieu des Lestrange, il avait intérêt à se tenir à carreaux. Il eut une seconde d'appréhension en songeant au père et à la tante de Gwen, puis se dit que tant qu'elle le tiendrait par la main, il serait relativement en sécurité. En attendant, il fallait éviter que Gwen n'attrape une pneumonie. Il se redressa, l'emportant du même coup avec lui, puis glissa ses mains sous elle pour la porter et sortir du lit sans vraiment lui demander son avis.

-Je vois que vous baillez, Miss Lestrange, mais avant de dormir il va falloir vous sécher correctement.

Il attrapa sa baguette au passage et l'emporta jusque dans la salle de bain à nouveau où il l'aida à se frictionner, sans se priver de la tripoter un peu au passage, en finissant par ses cheveux dont il défit la natte pour les sécher un peu plus efficacement. Une fois cela fait, il laissa tomber la serviette sur le sol, puis glissa ses bras autour de sa taille pour la coller contre lui et l'embrasser encore, plus fatigué du tout pour sa part, revigorée même, par l'obtention de ce qu'il voulait et légèrement excité par le corps toujours aussi nu de celle qu'il pouvait désormais appeler petite amie.

-S'il te plaît, je sais que tu as prit ta douche et que tu es fatigué, mais je crois que j'ai encore envie... Après on pourra dormir, c'est promis.
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En effet je ne l’avais même pas entendu prononcer mon prénom, ni même vu mes dessous dans sa main. Non, j’étais préoccupée par quelque chose qui pourrait sembler anodin pour tout le monde mais pas pour moi. “On” entendez par là, le petit monde de l’élite, ne me connaissait aucun petit ami et voilà 22 ans que cela durait. Caleb serait le premier officiel, le premier qui devrait supporter le regard de mes frères et de mon père (et sans doute plus encore que de simples regards), le premier sur qui mes amis auraient un retour à me faire alors ça n’était pas si simple que cela. Pas à mes yeux en tout cas. Voilà pourquoi j’étais ailleurs, pourquoi je prenais tant à coeur sa demande et que j’en avais oublié tout ce qui pouvait m’entourer, lui y compris. Pourtant quand la solution fut trouvée, j’était pendu à ses lèvres, je le dévorais du regard espérant un accord visible, net. J’espérais que cette preuve lui suffirait parce que je n’étais pas certaine de trouver mieux à cette heure. Il passa un bras sous sa tête et se décida, ENFIN, à accepter mon invitation. Mon sourire se fit bien plus large et j’allais lui montrer mon contentement en l’embrassant lorsqu’il se décida à se redresser et me prendre dans ses bras. Je n’étais en effet pas bien lourde mais j’avais toujours cette impression de n’être qu’une poupée de chiffon quand on me soulevait de terre de cette façon. Mais... mais... Furent mes seuls protestations. Que voulait il faire? N’allions nous pas dormir maintenant que nous étions tous deux rassurés? Je l’observais avec étonnement quand il parla de me sécher correctement. Mon regard descendit rapidement en direction de ma serviette. Il avait parfaitement raison... mes bras n’étaient pas essuyés, tout comme mes jambes ou mes cheveux, La serviette que je portais n’avait en définitive essuyée que la peau en dessous, de la naissance de ma poitrine jusqu’à mes cuisses et encore de façon très parcellaire. Je retrouvais le plancher des licornes dans sa salle de bain ou il se chargea de me sécher entièrement, me réchauffant par la même occasion. C’était bien la toute première fois que je ne faisais pas cela toute seule... jamais ma “mère” n’avait eut tant d’attention à mon égard et ce simple constat additionné à la fatigue me faisait monté les larmes aux yeux. Je les camouflais en me “séchant” le visage alors qu’il défaisait ma natte pour me sécher les cheveux. Le pauvre ne comprendrait pas que je pleure dans un moment pareil, surtout que ses mains sur mon corps avait définitivement fini de me réchauffer, tant de l’extérieur que de l’intérieur. Je le soupçonnais même d’en avoir légèrement profité, ce qui, soit dit en passant ne me dérangeait nullement. Il m’attira contre lui, retrouvant rapidement le gout de mes lèvres avant d’avouer que la fatigue s’était éloigné de ses pensées bien moins chastes actuellement. Je l’embrassais dans le cou alors que ma main sur son flanc descendant tranquillement sous l’élastique de son caleçon. vous avez de drôle de moeurs Sir Selwyn.... Dit celle dont la main devenait bien entreprenante alors que les lèvres étaient occupées à mordiller l’épaule, puis descendait tranquillement elles aussi afin de gouter à la peau de Caleb au maximum, il faut dire que j’avais une petite faim et que ses tablettes de chocolat m’avaient toujours paru très attrayantes! Vous ne m’avez même pas laissé l’occasion de me rhabiller.  Pas même d’enfiler une culotte que je n’avais pas retrouvé de toute façon. Mes gestes étaient doux, la fatigue était présente mais au second plan laissant la place à un amour plus tendre, moins fougueux bien que toujours aussi passionné. J’espérais par mes gestes et mes baisers lui procurer autant de plaisir qu’il pouvait m’en offrir à chaque fois. J’étais sans doute gauche, peu/pas habituée à l'exercice mais mon envie de bien faire était souvent redoutable!
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Gwen surpassa sa fatigue, ce qu'il ne pu qu'apprécier en sentant sa main descendre dans son boxer alors que sa bouche quittait ses lèvres pour embrasser gentiment son cou, puis mordiller son épaule avant de descendre encore, et encore, et encore... mais s'arrêtant alors qu'il commençait à penser qu'elle envisageait de faire certaines choses. Il ne pu que sourire en y pensant, se disant qu'elle ne pensait sans doute pas que son sexe pouvait être destiné à autre chose qu'à son entrejambe. Il passa une main dans les cheveux désormais secs de Gwen en se disant qu'il avait tant à lui apprendre que la tête lui en tournait. À moins que ça ne soit dû l'effet conjugué de la main de Gwen en plus de ses baiser sur son torse et son ventre.

Il posa sa main libre sur cette de Gwen et lui montra lui-même comment s'y prendre encore mieux, accompagnant ses mouvements et commençant à soupirer de plaisir. Il attrapa son menton de sa main libre pour la faire se relever et pouvoir capturer ses lèvres à nouveau, l'embrassant langoureusement, sensuellement, sa deuxième main ne quittant la sienne que pour s'insinuer entre les jambes de le jeune femme.

Et c'est ainsi que commença leur dernière étreinte de la nuit, chaude et douce, presque dans la communion entre leur deux personnes. Caleb ne resta pas dans la salle de bain. Il emporta Gwen jusque sur son lit à nouveau où ils pourraient se perdre l'un dans l'autre juste avant que le sommeil ne les rattrape et qu'ils ne s'assoupissent, comme épuisés à force de s'être trop aimé.

La nuit fut tranquille, à son réveil, Caleb était seul à nouveau dans son lit et il n'avait aucun souvenir de ses rêves. Encore engourdit à cause du sommeil qui venait de le quitter, Caleb roula doucement pour se mettre sur le ventre, enlaçant son oreiller qui conservait à la fois son odeur et celle de sa bien aimée. Il resta ainsi quelques minutes, se contentant de respirer, puis une fragrance parfaitement délicieuse lui fit lever le nez, soudainement affamé.

Il savait que Gwen n'était pas partie. Elle lui aurait laissé un mot, ou l'aurait au moins embrassé avant de partir, mais là rien. En plus de cela, il avait encore sa culotte dissimulée sous son oreiller. Elle devait donc être responsable de ce fumet délicat qui semblait appeler son estomac en manque de nourriture pou bien commencer la journée.

Il n'attendit donc pas plus longtemps avant de se lever, en caleçon, puis de se diriger vers la cuisine en baillant, totalement ébouriffé à cause de la nuit et les yeux à demi fermés à cause de la lumière du jour. Gwen était en effet dans la cuisine, en train de préparer quelque chose que Caleb souhaitait ingurgiter le plus rapidement possible malgré toutes ses bonnes manières. Il s'approcha d'elle sans chercher à dissimuler sa présence et posa ses mains sur ses hanches avant de l'embrasser dans le cou pour lui dire bonjour. Ce n'était pas encore le moment de parler pour lui, il lui faudra un thé pour rendre sa voix un peu humaine. Il se laissa tomber sur une chaise, devant la table de la cuisine et bailla à nouveau à s'en décrocher la mâchoire, mettant une main devant sa bouche pour épargner à Gwen la vision du fond de sa gorge.
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Qui ne dit mot consent, voilà ce qu’on m’avait enseigné. Ainsi Caleb acceptait pleinement d’avoir des moeurs légère ce qui... m’amusait beaucoup au final. Bien sûr je n’étais pas une experte, au contraire même je découvrais au fil de nos étreintes ce qu’il aimait, ce que j’aimais également. C’était assez étrange d’ailleurs de se sentir si peu hardie dans ce genre d’exercice mais j’avais toujours été une élève douée et si Caleb se montrait un peu patient il pourrait être surpris! En tout cas j’appréciais la douceur du moindre de ses gestes, de ses mains posées sur mon corps ou de ses baisers sur ma peau. Je me montrais aussi attentive qu’appliquée jusqu’à ce que le désir ne soit trop intense me faisant perdre légèrement le fil de mon apprentissage. Je m’étais endormie dans ses bras protecteurs, la nuit fut longue et courte à la fois. Je me réveillais, comme chaque jours, en sursaut. Les cauchemars ne me quittant jamais, ou presque. J’avais rapidement fait le point de la situation, ça n’était pas la première fois que je me réveillais dans cette chambre mais ça n’en faisait pas pour autant une habitude. Je l’observais dormir de longues minutes apaisant ma respiration en la calquant sur la sienne, lente et régulière. Je déposais un baiser au coin de ses lèvres, parvenant toutefois à ne pas le réveiller avant de rejoindre le salle d’eau. Une petite douche plus tard je rejoignais le salon ou je retrouvais sa chemise que j’enfilais. Je remontais les manches et boutonnais le strict nécessaire avant de me rendre dans la cuisine. D’un mouvement de baguette je remontais mes cheveux en un chignon peu élaboré mais suffisant pour cuisiner en paix. Je n’avais pas l’habitude de faire ça, mais Caleb connaissait l’existence de cette cicatrice aussi je n’avais plus vraiment l’obligation de la lui cacher et il était plus agréable de mettre les mains dans la farine sans avoir les cheveux dans les yeux. Je nous fis livrer des macarons et préparais des oeufs, du bacon et des pancakes. Je récupérais les macarons grâce à ce cher George qui frappa trois coups légers à la porte, signale que j’avais précisé dans ma note. J’ouvrais donc la porte et passais la tête pour récupérer le petit paquet et esquissais un sourire à la fois amusée et légèrement narquois à ce cher concierge. Merci bien George, et habituez vous à ma présence. Passez une bonne journée!  ça aussi ça officialisait les choses non? J’étais d’humeur guillerette, il était rare que je profite d’un moment de calme pareil. Je déposais le tout sur la table sous un sort de protection afin que ce qui était chaud le reste et frais le soit aussi. Je me déhanchais en fredonnant un grand classique des Rotten Apple tout en préparant le thé et un jus d’orange, frais. Les bruits de pas de Caleb ne m’alarmèrent pas comme l’auraient fait ceux de ma mère. Le jeune homme allait déjeuner avec moi, lui serait content de me voir investir sa cuisine, du moins je l’espérais. Il se plaça derrière moi et m’embrassa dans le cou avant de s’installer à table. Je fis léviter la théière, les bols, les verres et je jus d’orange. Du thé? Je remplissais nos bols ainsi que nos verres. Sucre? Lait? Je mettais pour ma part un peu de lait le matin. J’ôtais le sort que j’avais placé sur les différentes assiettes le laissant découvrir un petit déjeuner bien complet. Ca n’était certes pas parfait mais je n’étais pas un véritable cordon bleu, je cuisinais d’avantage par gourmandise que par réel amour de la cuisine mais les petits déjeuner restait ma spécialité! Dis moi s’il te manque quoi que ce soit. Regarde, j’ai fait livré des macarons. J’ouvrais la boite contenant une petite dizaine de ces pâtisseries qui nous tenait tous les deux à coeur. J’attrapais ensuite un pancake et une cuillère de marmelade d’orange que j’appliquais généreusement dessus. Je le déposais sur mon assiette avant de mordiller mon doigt ou la marmelade venait de couler. Fais attention, c’est chaud. Le sort jeté était diablement efficace! C’était un peu idiot, sans doute très naïf mais c’était le premier petit déjeuner que je passais en tête à tête avec quelqu’un de façon aussi... naturelle, détendue. Mon regard pétillait et mon sourire ne quittait pas mes lèvres, j’étais bien, sereine, ne laissant aucune idée obscurcirent ce moment un peu en dehors du temps. Je découvrais les joies simples comme une enfant.
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Gwen avait l'air bien trop heureuse pour quelqu'un qui venait de se lever, mais ça n'était pas grave, Caleb appréciait l'enthousiasme dont elle faisait preuve. Elle remplis leurs bols de thé et Caleb murmura un « merci » privé de voix avant de secouer la tête pour signifier qu'il ne souhaitait ni sucre, ni lait dans son thé. Elle avait même commandé des macarons, lui arrachant un sourire joyeux malgré son état de sortie d'hibernation. Il bu une gorgée de thé qui lui brûla la gorge mais qui lui permis de récupérer un peu de voix. Le pouvoir magique de ce breuvage faisait des miracles sur lui.

-Tout est parfait ma belle, merci. C'est adorable de m'avoir préparé tout ça.

Il lui sourit avec sincérité et se servit un morceau de bacon croustillant et encore chaud qu'il dévora avec appétit. C'était cette odeur qui l'avait décidé à quitter un lit chaud et confortable malgré l'absence de Gwen. Il reprit une gorgée de thé (toujours aussi chaude) en regardant les différents choix culinaires qui s'offraient à lui. Elle avait vraiment décidé de lui en mettre plein la vue et l'estomac.

-Depuis combien de temps tu es réveillée ? Tu as mal dormis ?

Elle avait eu le temps de commander et se faire livrer des macarons, de faire un jus, de cuire du bacon, des œufs, de préparer des pancakes et de mettre la table, tout ça pendant qu'il dormait encore. Il prit l'un des macarons, au hasard, et mordit dedans. Pistache, délicieux, comme toujours. Il observa un peu mieux Gwen, détaillant ce que sa chemise cachait et surtout ce qu'elle dévoilait.

-Je peux faire changer le matelas si ça te dérange. Par Merlin, cette chemise te va beaucoup mieux qu'à moi.

Pour un peu c'est elle qu'il aurait mangé à la place des œufs et des macarons. Il commençait lui-même à avoir chaud d'ailleurs alors qu'il était bien plus dévêtu qu'elle. Sans doute trouverait-elle ça un peu abusé malheureusement, qu'il ai à ce point tout le temps envie d'elle. Il n'y pouvait rien cependant si elle était aussi irrésistible à ses yeux. Il préféra se concentrer sur son thé et sur ses œufs qui allaient avoir pour but de le distraire. Tout comme la conversation qu'il se décida de lancer.

-Alors, qui sera présent aux fiançailles ? Ta famille au complet j'imagine, celle de Miss Ollivander aussi ?

Il ne la connaissait pas assez pour pouvoir l'appeler librement par son prénom, malgré le fait qu'elle soit une amie proche de Gwen, s'il avait bien compris. Il mit un morceau de blanc d'oeuf dans sa bouche et mastiqua lentement, songeur.

-Je ne devrais pas venir avec les mains vides, Mère et Père ne me le pardonnerait jamais.

Pour une fois qu'un Selwyn de leur branche était invité à un événement Lestrange, Caleb avait intérêt à être absolument irréprochable.
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Sais-tu à quoi est bon le baiser ? A essuyer les larmes et à faire naître le sourire. Souris-moi.

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