I'm latching on, babe, now I know what I have found. I can't find your silver lining, I don't mean to judge. How do you do it ? You got me losing every breath. What did you give me to make my heart bleed out my chest ?
If there are boundaries I will try to knock them down
La chaleur de mon sang s'était dérobée, tout contrôle relevait du monde de l'orviétan. Imaginaire. J'arrivais à me concentrer sur l'instant que nous étions entrain de vivre. Il n'y avait plus de guerre, plus de Magister ou de mangemort. Juste nous, le reste n'avait plus aucune once d'importance. Nous étions nous-mêmes, maladroits, penauds mais fidèles à ce que nous pouvions être. Ce n'était plus une serpentard que j'avais devant moi, plus une sang-pure ou une responsable des enchères, mais simplement la personne que j'aimais. C'était Gwen, belle comme notre première rencontre. J'essayais d'oublier de m'abandonner. Après deux ans de retranchement, passer à ce genre de moment, c'était aussi rude qu'un premier match de Quidditch. Je tâchais d'effacer la barrière des apparences, pour me concentrer uniquement sur ce qu'elle pouvait représenter pour moi. Sa phrase me fit sourire, je n'étais pas des plus rassurés et des plus rassurants mais j'essayais. J'apprenais et si je tombais, ce n'était pas si grave puisque c'était pour Gwen.
Pour la première fois, je voyais le corps dénudé d'une femme, et c'était celle que j'aimais. Je ne la quittais pas des yeux, laissant mes yeux pour une fois se délecter d'une vue des plus plaisantes, ce qui me changeait radicalement de tout ce qu'ils avaient pu voir depuis deux ans. J'étais à son paradoxe, laissant mon coeur fondre un peu plus pour la jeune sorcière. J'essayais de la laisser entrer, quitte à me brûler un peu plus ce qu'il me reste d'âme. Sa robe finit par tomber sur les bras, découvrant sa poitrine. Je déglutis, rougissant de plaisir et de chaleur. Une chaleur nouvelle, une chaleur humaine qui m'animait tout entier. Je ne la quittais pas des yeux, l'emprisonnant dans une nouvelle étreinte, dans un nouveau baiser, avec plus d'ardeur encore. Mes mains se placèrent sur ses hanches frêles et découvertes alors que je la portais à ma hauteur. Plongeant mon regard dans son océan azur. Mes lèvres s'étirèrent, lui souriant tendrement alors que je la déposais délicatement sur le lit.
Ma respiration se fit de suite plus saccadée, alors que l'ensemble de mes muscles se contractait. J'osais parcourir son cou de baisers se faisant de plus en plus audacieux alors que sa robe, dévoilant une partie de ses jambes suscita la curiosité d'une de mes mains, qui caressait avec attention ses mollets, remontant à mi-cuisse. Mon autre main, elle, s'était comme ancrée dans sa cambrure alors que mes lèvres entreprirent la découverte de son corps magnifique. Je me rendis compte alors que mon ardeur prenait le pas sur ma raison. Je l'avais complètement perdue dès l'instant où je l'avais cachée dans ce grenier. Mes lèvres quittèrent alors la chaleur de son corps. « Je, ça va ? » Maladroitement, je m'assurais que nos envies étaient réciproques, que je ne la brusquais pas. Je prêtais attention à la moindre réaction de son corps, de sa peau sur mes doigts, guettant le moindre recul ou au contraire, la moindre envie. Je mordillais alors le lobe de son oreille puis son cou, prenant garde de ne laisser aucune marque suspecte. Mon coeur battait à tout rompre, jamais je n'aurais cru me sentir aussi vivant qu'à cet instant. « Tu es la seule que je veux. » Je plaçais alors sa main sur mon torse, où j'étais persuadé qu'elle pouvait sentir à quel point mon coeur ne pouvait battre que pour elle.
Si j’écoutais ma tête celle-ci me dirait de fuir, de ne pas lui promettre monts et merveilles que je ne pourrais lui offrir. Dans ma vie rien n’avait jamais été dans le bon sens. Ma « famille » serait le pire des bourreaux s’ils découvraient mes sentiments pour Liam et pire encore s’ils me découvraient maintenant en proie à la plus exquise des douleurs, l’amour. Comment une soit disant sang-pur pouvait elle ainsi se laisser aller dans les bras d’un homme attaché par un serment presque aussi inviolable que celui qui liait Severus à ma mère ? Un lien sous forme de sablier qui l’unissait à une famille et qui lui ôtait sa liberté. Si j’écoutais mon âme je stopperai ce moment pour tout lui dire, lui raconter ce que je sais sur moi, sur ma véritable identité. Je lui offrirai la vérité toute nue, sur un plateau en espérant qu’il comprenne que je n’avais jamais eu l’intention de lui mentir pour lui faire du mal, bien au contraire. Oui, mais voilà c’est bien mon cœur qui agissait de son propre chef et mon corps qui répondait aux moindres gestes de Liam. J’étais à lui, il était à moi et nous découvrions ensemble les plaisirs charnels sans nous soucier une seule seconde ni de l’endroit où nous étions ni de ce qui pouvait arriver en dehors de ces murs. A ce moment précis, la terre aurait pu trembler que j’aurai été certaine qu’il s’agissait de nous, comme un sursaut de magie. Un acte non réfléchi qui réagissait simplement aux émotions intenses que nous échangions. Il m’observait et je le laissais faire, non sans plaisir mais en rougissant. Il découvrait ma peau, très pâle presque blanche ce qui tranchait avec ma chevelure ébène. Je redécouvrais chaque partie de son visage redessinant le moindre de ses traits. Je ne quittais pas ses yeux comme si j’avais peur de le perdre. Je ne les fermais que lorsque nos baisers se firent plus fiévreux. Ses mains se placèrent sur mes hanches et il me déposait sur le lit avec une grande délicatesse. Le drap froid dans mon dos provoqua un frisson qui parcourait l’intégralité de mon corps. Mes yeux se fermèrent et je laissais échapper de mes lèvres un soupir d’aise. Il promenait ses lèvres et sa main sur mon corps et celui-ci s’enflammait. J’avais l’impression d’avoir des terminaisons nerveuses complétement surexcités sur chaque parcelle de ma peau tant celle-ci était réceptive. Je me cambrais sous ses doigts, me mordait la lèvre honteuse d’avoir si peu de retenue et tant d’envies. Ma respiration était rapide, ma poitrine se soulevait à une allure inhabituellement vive. Je recherchais le moindre contact avec Liam et n’avais accès qu’à sa chevelure, son dos que je caressais avec une douceur infinie, oui je devais bien l’avouer je ressentais une légère frustration et une certaine angoisse de ne pas agir comme il le fallait. Au fond j’étais bien consciente de le laisser totalement maître de la situation et j’espérais que cela ne lui déplaise pas. J’étais bien, très bien… et lorsque son regard se posa de nouveau dans le mien il ne pouvait voir qu’une chose, mon amour pour lui. Mon regard brillait d’une lueur nouvelle que j’apprenais moi-même à découvrir. Infiniment bien. Je ne pourrais aller mieux malgré cette petite part de peur qui me semblait parfaitement naturelle. Mon sourire s’élargissait alors qu’il mordillait ma peau. Il prit ma main et la déposa sur son cœur, je sentais sous mes doigts son muscle cardiaque qui semblait vouloir sortir de sa poitrine. Je l’embrassais avec envie avant de lui répondre, deux tout petit mots. Simple mais sincère. A jamais. Le seul homme que je voulais près de moi. J’embrassais la commissure de ses lèvres descendant vers son cou. Je tentais de manière habile –de toute façon soyons sérieux avec force cela n’aurait rien donné- de le faire basculer et ainsi me retrouver sur lui. Je caressais son visage et descendais, doucement mais surement parsemant sa mâchoire puis son cou de baiser. Curieuse ma langue effleura son têton et l’aréole… mes lèvres se posèrent à leurs tours dessus… je descendais continuant mes caresses et mes baisers. Si j’étais toute à lui, il était également tout à moi et je découvrais avec malice et désir ces petits jeux coquins qui ne faisaient qu’augmenter mon désir, mon plaisir et j’espérais… le sien.
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If there are boundaries I will try to knock them down
Mon souffle était irrégulier, ma chaleur avait grimpé. Je commençais à lâcher prise, profitant seulement de l'instant présent, de Gwen. Je la désirais, mon corps tout entier brûlait de désir pour elle au point que je commençais à avoir peur de le voir se consumer d'amour pour elle. J'avais peur de l'amour, peur de ses conséquences surtout. Nous nous engagions dans quelque chose d'impossible, de farfelu et de dangereux. Toute raison m'avait abandonné, pour faire place à ma passion, débordante pour la jeune sorcière. J'avais peur de me perdre, complètement et entièrement pour elle. Je n'avais rien à offrir, puisqu'elle s'était entièrement emparée de mon coeur. Tout ce que je pensais posséder, elle en avait habilement pris possession. Il n'y avait plus de marque, plus d'acte de vente, rien. Je savais que je lui appartenais, tout comme elle était mienne. Il était bien difficile de lutter contre l'évidence. Il était impossible de résister à l'appel de son coeur, qui battait et s'embrasait que pour elle. Je n'arrivais plus à quitter ses lèvres, ni à rompre tout contact avec la Serpentard. Elle était mon orviétan et ma baguette de sureau. Tout était beau, ce sentiment de puissance et de plénitude était délectable mais je craignais qu'il n'ait un revers. Mes sourcils se froncèrent à cette idée, me laissant à loisirs de la jeune sorcière.
Gwen prit le contrôle, me faisant comprendre, qu'à mon tour, je lui appartenais. Je déglutis, nerveux à l'idée de laisser quelqu'un prendre le contrôle sur mon corps. Ses baisers, doux mais enflammés, me mirent en confiance. Elle ne voulait que mon bien, son regard témoignant de tout l'amour qu'elle pouvait éprouver pour moi. Elle était magnifique. Sublime. Une créature enchanteresse que je pouvais aimer et que j'aimais, sans demander une quelconque permission. C'était quelque chose de naturel, de magique. Notre union était nôtre, complètement nôtre et je ne pouvais laisser personne m'enlever ce que j'avais de plus précieux. Non, je savais pertinemment que je ne pourrais m'en remettre, préférant de loin les murs d'Azkaban plutôt que d'être sans Gwen. Je la laissais découvrir mon torse nu, ma peau chaude. La douceur de ses gestes contrastait avec tout ce que mon corps avait pu connaitre jusque là. J'échappais un soupir de plaisir, relâchant quelque peu mes muscles. Mon regard se délectait de la beauté de ses yeux, de ses courbes parfaites, presque irréelles tant elles étaient magnifiques. Je me redressais, ne pouvant résister à la tentation d'explorer un peu plus son corps divin. Ma main parcourra délicatement le dessin de sa colonne vertébrale, effleurant sa cicatrice qui ne la rendait que plus belle. Pris d'un élan d'audace, j'osais franchir la limite de la chute de ses reins, découvrant avec plaisir le reste de son anatomie.
A mesure que ses lèvres descendaient, mon souffle s'accélérait, prêt à imploser. Je caressais aussi délicatement que possible ses fesses, revenant sur le creux de son échine alors que mon autre main prit dans son emprise l'un de ses seins. Rougissant face à une nouvelle audace, je l'observais, guettant sa réaction. Maladroit, j'avais peur de lui faire mal alors, je faisais attention, sachant pertinemment que la paume de ma main n'était pas des plus douces. J'entrepris de lui masser sa délicieuse poitrine, prêt à caresser la moindre parcelle de son corps. J'osais l'aimer et je laissais mon corps manifester le moindre désir pour elle, librement. J'avais besoin de retrouver ses lèvres. Ne plus pouvoir y goûter l'espace de quelques minutes était une véritable torture. Je me sentais dépendant, brûlant d'amour pour elle et je craignais de lâcher ces trois petits mots tant elle me rendait faible, accessible mais au final, surtout humain. Bien décidé à lui montrer l'évidence, je plaçais sa main frêle, délicate dans la mienne, l'embrassant tendrement avant de la déposer lentement sur mon bas-ventre, lui laissant toute possibilité de juger par elle-même de l'effet qu'elle pouvait provoquer en moi.
Je découvrais avec un plaisir non feint la moindre parcelle de sa peau nue. La rugosité de ses mains, les traits de ses cicatrices anciennes ou nouvelles, tous ces détails faisaient partie de lui, de son être. Tout en Liam me plaisait, m’interpelait. Son corps attirait le mien, son regard me faisait me sentir belle. Ses mains me réchauffaient. Sa force me rassurait, l’infini précaution qu’il mettait à ne pas me faire de mal faisait naître en moi un peu plus d’amour s’il était encore possible d’en avoir d’avantage. Sous ses doigts experts, ma peau était brûlante. J’étais aujourd’hui cette jeune femme qui découvre les plaisirs de la chair. Mes muscles se détendaient, tout comme ceux de Liam sous mes baisers. Nous étions deux, nous étions nous, un seul être brûlant de désir et d’inexpérience. Cela me faisait peur. Ce n’était pas chez moi que j’avais reçu une éducation sexuelle… mes frères n’étaient pas d’une grande aide, ma mère n’en parlons pas et inutile de parler de cela avec Severus, même si je vous l’avoue l’idée était plutôt risible. Non, mes seules réelles références étaient les divers partenaires d’Absynthe qui n’avait jamais été choquée outre mesure de me raconter tout cela. Et avec les détails s’il vous plait. Mais comment savoir si tout cela pouvait plaire à Liam… Il n’était pas ce genre d’homme à aller voir danser une femme dans un bar dans le secret espoir de coucher avec elle… non… il n’était pas comme ça. Je le voyais avec les yeux de l’amour, certes, mais j’étais lucide, le jeune Gryffondor était un cœur pur, une âme sensible. Il était tout ce que j’avais rêvé. Il était mien et j’ignorais comment lui faire plaisir. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne fus pas surprise lorsqu’une de ses mains s’aventura plus loin et que l’autre encercla mon sein… Ma poitrine se tenait fière dans sa main, je n’avais jamais sentie mon corps aussi tendue et détendue à la fois. Chaque seconde était une délicieuse découverte. J’étais toute à lui et je tenais par-dessus tout à ce que notre première fois soit un souvenir inoubliable. Le bruit assourdissant de mon cœur rendait muet mon esprit, faisaient tombé toutes mes barrières, toutes mes protections. Je posais sur lui un regard tendre lorsqu’il prit ma main. J’étais surprise qu’il la pose ainsi sur son bas ventre. Le message était clair... ou pas du tout. Que devais-je faire...? Malgré le tissus qui séparait son sexe de ma main je le caressais ce qui semblait amplifier sa turgescence. Malgré le fait qu’il était clair que je devais passer pour la première idiote venue j’étais heureuse d’avoir aussi chaud, cela devait au moins caché un peu le rouge qui me montait aux joues de me sentir si hardie dans ce genre d’exercice. Je ne connaissais peut-être pas tous les détails, tous les gestes à faire et je faisais sans doute de nombreuses erreurs mais une chose était claire dans mon esprit, le tissus que nous portions encore gênait à la progression de notre amour. Je n’avais pas pour habitude de dévêtir les hommes aussi étais-je un peu plus gauche concernant le pantalon de Liam. Des gestes doux, des caresses, des baisers toujours plus curieux et attentionnés, répondant aux moindres demandes de mon partenaire. Je me relevais pour ôter le dernier morceau de tissus qui me couvrait. Lorsque nous fûmes tous deux nus comme des vers la gène s’empara de moi. C’est ma propre nudité qui me dérangeait, j’étais nue mais je brûlais d’une envie que j’avais du mal à camoufler. Je ne voulais paraître ni frigide ni trop libertine mais certaines parties de mon corps parlaient pour moi. Je retrouvais ses lèvres avec avidité. Ses baisers apaisaient mes craintes, j’avais besoin de le sentir contre moi. Sa peau contre la mienne et plus encore.
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If there are boundaries I will try to knock them down
S'abandonner l'un à l'autre n'était pas chose aisée. Non, il fallait un savant mélange, un équilibre parfait entre assurance et confiance. Ces deux dernières années avaient probablement été celles qui m'avaient détourné de ces deux qualités essentielles pour pouvoir aimer et me donner entièrement à quelqu'un. Tomber pour quelqu'un, je l'avais fait pour Gwen et je me rendis compte que j'étais prêt à recommencer. Non sans une certaine crainte et une certaine appréhension, mais l'envie ne me manquait pas. Il y avait toujours ce frein qui m'empêchait et il me semblait le déceler chez la jeune sorcière. Nous étions gauches, maladroits, impatients, brûlants mais nous étions surtout amoureux l'un de l'autre et cela, personne ne pouvait le nier. C'était tout ce qui comptait, les détails du comment et du pourquoi n'avaient pas leur importance ici. J'apprenais à aimer, mon corps tout entier tentait de retenir ces leçons délicates, contrastant avec tout le brasier qu'il était entrain de devenir. Il était désormais inutile de nier l'évidence, aussi bruyante qu'une beuglante, aussi irrésistible qu'un reflet du Risèd. La lutte avait été vaine, le rejet des débuts, absurde. J'arrivais à oublier ma peine, redevenant le Liam qu'elle avait pu aimer à Poudlard, redevenant ce que j'avais pu être et non plus ce vulgaire fantôme qui tentait de paraître. Ainsi, la confiance revenait. De plus en plus, certes timidement mais quoi de plus normal lorsqu'on vous apprend que vous n'êtes digne de rien, incapable pour tout. Cet amour était le plus beau des cadeaux. Bien au delà de ma nature de semi-loup ou la haine et la colère qu'ils m'avaient transmise. Son amour était plus fort et parvenait à panser certaines blessures dont les plaies béantes n'étaient visibles que pour les plus avisés, les plus observateurs.
Épris d'un désir ardent de lui faire comprendre par les gestes tout ce qu'elle pouvait provoquer en moi, je plaçais sa main sur mon bas-ventre, où le tissus qui nous séparaient encore devenait de plus en plus distendu. Je n'étais pas plus doué pour les mots que pour les actes visiblement, mais j'essayais et j'apprenais. Peut-être avais-je été trop direct, alors que ce ne fut pas ma première intention. Gwen avait eu loisirs à écouter mon coeur battre pour elle, désormais, elle pouvait sentir mon corps s'élever pour elle. Ses caresses, délicieuses, arrachèrent un râle de surprise et surtout de plaisir de mes lèvres alors que ma main se resserra maladroitement sur son sein. J'ignorais tous les bienfaits de ces plaisirs et encore plus les réflexes que je pouvais avoir. Ma respiration se fit plus saccadée qu'elle ne l'était déjà alors que je ne pensais qu'à retrouver l'indicible saveur des lèvres de Gwen. La jeune sorcière me libéra du dernier tissus que je portais, m'offrant alors à elle dans mon plus simple et faible appareil. Je virai alors écarlate. Personne ne m'avait vu ainsi. Je me livrais à elle, la cherchant de regard pour me rassurer de ce nouveau pas dans notre amour. La Serpentard vint s'égaler à moi, se relevant pour se libérer à son tour du dernier obstacle entre nos deux coeurs enflammés. Je la rejoignis alors, caressant son visage, ses cheveux. Je l'observais avec envie et curiosité mais surtout, avec un amour flamboyant, brûlant pour elle.
« Tu es tellement magnifique, Gwen. » J'avais osé interrompre la mélodie de nos baisers et le silence de notre amour, par une parole sincère et que je n'avais pu retenir. Elle me donnait l'envie et la folie de le crier sur tous les toits de Londres, aussi bien moldu que magique. Les mots me manquaient. Je l'allongeais délicatement et lentement sur les draps, réchauffés par la chaleur de nos corps. Mes lèvres capturèrent les siennes, une énième fois mais sûrement pas la dernière, mêlant ma langue à la sienne. J'osais coller mon bassin au sien, la laissant comprendre à quel point je pouvais la vouloir. Je n'avais pas à parler, mon corps le faisait pour moi. Je pris sa main dans la mienne, déposant son autre main sur mon coeur, prêt à sortir et à crier l'amour qu'il pouvait vivre pour et surtout grâce à la belle Lestrange. Dans un dernier soupir innocent, j'entrai lentement et avec précaution en elle, goûtant ainsi à des plaisirs cachés. Mon regard plongé dans le sien, je cherchais son approbation ou, au contraire, le moindre signe de douleur. Notre plaisir se devait d'être partagé et non divisé. Nous n'étions qu'un désormais, il n'y avait plus d'elle ou de moi. Seulement un nous existait.
S’unir l’un à l’autre, pour le meilleur et pour le pire. Non je ne pensais pas à un mariage. Il n’en était pas question aujourd’hui et je n’avais aucune image positive de cette cérémonie en tête contrairement aux images qui défilaient actuellement. Liam à l’infirmerie, son sourire mi désolé mi amusé d’une pareille situation. Liam à la bibliothèque observant mes yeux autant que le livre qu’il avait devant lui qui était en réalité à l’envers. Liam dans les couloirs après le couvre-feu. Oui j’imaginais l’homme que j’aimais comme Gilbert Delahaye avait imaginé son héroïne Martine. Je le voyais dans toutes les situations, tous les moments que nous avions partagés. Il était là dans toutes les journées que j’avais marquées d’une pierre blanche comme « bonne ». Il était présent à chacun de mes sourires sincères. Il était celui pour qui je m’abandonnais complétement sans la moindre envie de retour en arrière. Nulle doute pour moi qu’il serait le premier à connaître mes plus grandes craintes et mes plus noirs secrets. Il était celui qui me donnait envie de me battre. Et aujourd’hui il était celui à qui j’offrais tout, mon cœur et mon corps. Ma confiance en lui était absolue, il me donnait cette force d’affronter les épreuves, de découvrir des terrains qui m’avait toujours paru être interdit. Aujourd’hui l’interdit avait un goût de miel et je m’en délectais avec avidité. J’étais gourmande, c’est un de mes pires défauts qui s’avérait ici, dans ce cas présent, être un cousin de la luxure… Je n’avais pas lutté contre mes sentiments, pas cette fois-ci, pas avec lui. J’avais l’impression, moi-aussi d’avoir droit à ma part de bonheur et je la trouvais dans ses bras, contre sa peau chaude et musclée que j’embrassais avec délice. Les sons que nos corps et nos cœurs émettait me confortaient dans l’idée que mes gestes étaient les bons. Nous étions nus et il vint près de moi, j’osais le regarder avec autant de curiosité que d’amour ou d’envie. Ses cicatrices ne me sautaient pas aux yeux, ce qui me troublait c’était la beauté de son être tout entier que j’avais envie de déguster comme un met rare et précieux. Je me collais contre lui lorsqu’il me caressa les cheveux. Il me trouvait belle et me le disait. Je le trouvais beau et me taisait. Jamais je n’avais tenu ce genre de compliment si ce n’est pour un nouveau-né ou un enfant. Oui Liam était beau, magnifique même mais il était tellement plus que ça à mes yeux que ma langue semblait coller à mon palais. Incapable de prononcer le moindre mot. Incapable d’agir en réfléchissant. Mes sens et mes envies prenaient le dessus et je me retrouvais de nouveau sur le lit, le visage de mon bien-aimé assez proche pour que nous échangions un baiser enflammé. Assez proche pour que je sente son intimité caresser la mienne. Assez proche pour que mes légères ondulations lui fasse comprendre que même si c’était la première fois, il avait ma permission. Pire que ça il avait ma demande silencieuse d’aller plus loin. La première sensation n’était pas des plus plaisante… Angoissante et étrange avant d’être douloureuse. La main qui tenait la sienne se referma plus fort alors que la seconde attirait le visage de Liam pour que d’un souffle je ne lui murmure quelques mots. Tout va bien… J’avais vu dans son regard cette crainte de me faire mal. Oui, j’en avais conscience mais si j’avais retenu une chose de mes quelques discussions sur le sujet c’est qu’il fallait souvent en passer par là pour ressentir par la suite une douce torpeur. Je n’en étais pas là et je tentais de le cacher à Liam du mieux que je le pouvais. Non je n’avais aucune intention d’arrêter ce moment.
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If there are boundaries I will try to knock them down
Ne perdant pas une seule seconde de cet instant délicieux, je ne pus m'empêcher de penser à l'évidence de notre amour. Depuis Poudlard et ce fameux coup de cognard, ma subtile adresse pour retenir son attention et pouvoir me délecter de son regard, du son de sa voix, quitte à passer pour un idiot. Un idiot heureux, victime d'une amourette écolière, certains auront-ils pu penser. Mais non, ils avaient tort. L'amour véritable est celui pour lequel souffrir est accepté. Pour lequel mourir est envisagé. Pour lequel l'oubli était refusé. Je n'avais pas oublié la belle Lestrange, non. J'avais relu ses lettres, chaque jour pour y déceler le moindre signe ou la moindre trace de dédain ou de fin de notre relation. Il n'y avait rien eu et je comprenais alors que cette rupture avait été aussi douloureuse pour elle que pour moi. Au point même que je n'avais aimé qu'elle et inversement. Trop fier pour le reconnaître, je n'avais pas osé lui avouer ce que je pouvais ressentir pour elle. Alors, plutôt que de parler, autant le lui montrer et lui faire comprendre qu'il n'y avait eu qu'elle, qu'il n'y a qu'elle et surtout, qu'il n'y aurait qu'elle. Je ne quittais pas ses lèvres délicieuses, les capturant sans cesse. Audacieuse, ma bouche s'aventura sur sa mâchoire et son cou fin, chaud avant de goûter à sa poitrine douche. J'apprenais à connaître son corps. Je voulais le connaître par coeur. Je voulais tout savoir d'elle, entièrement.
Ma curiosité était sans borne, sans aucune limite connue. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais bien, parce que j'étais avec Gwen. Et justement, pour rien au monde je ne laisserais quelqu'un lui faire du mal, pas même moi. Sa main se crispa sur la mienne et je vis dans son regard comme une douleur que je lui provoquais. Je déglutis, alors que ses mots étaient rassurants, peu conscient de la douleur qu'elle pouvait ressentir. Je lui offris un sourire, embrassant alors sa main dans la mienne. Face au délice que je pouvais ressentir, je ne pus retenir plus longtemps un râle de plaisir, au creux de son oreille. Je retournais capturer ses lèvres, laissant mon bassin entreprendre des coups délicats, au plus profond de son être. Ce fut à mon tour de serrer sa main dans la mienne, ne comprenant pas comment il pouvait être possible de ressentir autant de bien-être et de plaisir à la fois. Nos corps s'embrasaient. Je faisais toujours attention à ne pas lui faire mal, perpétuant toujours cette peine mais avec délicatesse. Mon souffle était fait de respirations saccadées et de gémissements discrets, que j'essayais de retenir.
Mes mouvements se voulaient doux, bien qu'intenses. Je voulais qu'elle sente l'amour que je lui portais et que je ressentais pour elle. Sa chaleur était délicieuse, tant à l'extérieur qu'au plus profond de ses délices. Je conservais sa main dans la mienne, comme si nous formions un serment inviolable de notre amour et que rien ne pourrait nous séparer pour ce moment. Personne ne saurait nous voler cet instant qui était nôtre. Alors que je me perdais dans ses baisers, j'osais m'abandonner à elle un peu plus, commençant à perdre toute notion de contrôle. Ma tête se taisait pour laisser parler mon coeur tout entier. Mon bassin se fit plus rapide alors que nos baisers s'intensifièrent plus que de mesure. Ma chaleur s'était décuplée, alors que je sentais mon amour pour elle se déchaîner un peu plus. Le sommier, devenant de plus en plus sonore, était pourtant un bruit longtemps face au bruit de tambour que pouvait faire ma mécanique du coeur.
L’amour, le désir et le plaisir, la trinité des couples que nous découvrions ensemble aujourd’hui. J’avais aimé ces semaines à nous cacher, cacher notre relation à nos amis, notre famille à tout le monde. J’avais également aimé nos échanges de lettres. Tout s’était arrêté, par ma faute et aujourd’hui nous nous étions retrouvé comme s’il n’y avait jamais eu de coupure. Mieux encore, comme si ce temps qui nous avait séparé n’avait au final fait que nous rapprocher d’avantage. En venant au manoir Carrow aujourd’hui je ne pensais pas venir dans ce grenier et offrir ma première fois à Liam mais je ne regrettais rien bien au contraire. Cette journée, cet instant resterait à jamais gravé dans ma mémoire et dans tout mon être. Je ne voyais pas cet instant comme un mauvais moment à passer mais je savais qu’il y aurait des moments de doute, d’hésitation et oui, de douleur. Le plaisir n’avait pas été immédiat mais le regard de Liam m’enjoignait à poursuivre, ses râles de plaisir était les meilleurs encouragements que je pouvais avoir. Il prenait du plaisir et c’était la chose la plus importante à mes yeux. Les femmes et les hommes n’étaient pas fait pareil. Nous ne profitions pas des instants de la même façon et celui-ci ne faisait pas exception. Comme si une femme devait, depuis sa plus tendre enfance, se préparer aux douleurs de l’enfantement. Non, bien sûr, la douleur que je pouvais éprouver n’avait rien à voir avec un accouchement, bien qu’en réalité je n’étais pas une grande connaisseuse de cela non plus. Mais il ne faisait aucun doute que cette douleur était passagère, fugace. La douleur avant le bien-être, c’est ainsi qu’on m’avait exposé les choses. Se détendre était nécessaire, obligatoire, il fallait que je cesse de me battre contre moi même. Avoir mal était une chose, la peur de la douleur en était une autre. Ma main serrait la sienne, mes lèvres brulantes cherchaient les siennes mais tout mon ventre et mon bassin était contracté. Ma respiration était rapide, presque violente. Je décidais de fermer les yeux et de tenter de prendre une nouvelle respiration afin de détendre tout mon corps. Je ne retenais plus quelques cris qui se transformèrent rapidement en hoquettement puis soupire et gémissement... Ses mouvements d’abord doux s’intensifiait, je le sentais à présent complètement en moi. Il n’était pas un corps étranger, il faisait entièrement partie de moi, nous ne formions qu’un être. Une seule entité, ni une prolongation ni un ajout, il était ma moitié, mon âme soeur. Mon corps se détendait, la douleur laissait place au bien-être puis à un désir plus profond encore. J’accompagnais à présent ses mouvements, la barrière était franchie et la douleur était déjà de l’histoire ancienne. Si ma main serrait la sienne à présent c’était un moyen d’avoir une prise moi aussi pour partager notre étreinte. Ma seconde main c’était placée dans sa nuque. Je mordillais ses lèvres avant de l’embrasser avec une certaine sauvagerie. J’ignorais avoir en moi ces instincts. Comme s’il était devenue le met la plus doux et dont je n’allais pas laisser une seule miette en bonne gourmande que j’étais. J’intensifiais les mouvements de son bassin pour mieux le découvrir encore.
I'm latching on, babe, now I know what I have found. I can't find your silver lining, I don't mean to judge. How do you do it ? You got me losing every breath. What did you give me to make my heart bleed out my chest ?
If there are boundaries I will try to knock them down
Jamais je n'aurais songé, après ces événements, que la vie pourrait m'offrir à nouveau le droit d'aimer et surtout, d'être aimé en retour. Je pensais avoir tout perdu, agissant de façon téméraire voire complètement masochiste pour me prouver que j'étais encore vivant et pour me convaincre que si cela devait être la fin, autant qu'elle soit belle et audacieuse. Ainsi, je n'avais pas réfléchi lorsque j'avais tenu tête à mes bourreaux ou encore lorsque j'avais tenté de tuer ce geôlier lors de ma vente. Je n'avais pas eu peur parce que je pensais être fort mais pour les mauvaises raisons. J'étais doté d'une nouvelle force, grâce à Gwen. Une qui était pure et inépuisable, inébranlable mais elle allait de paire avec une peur, celle de me séparer de la jeune sorcière. Je l'aimais. C'était à la fois ma plus grande force mais aussi ma plus grande faiblesse. Nous étions le secret de l'autre et si un jour la vérité éclatait, je savais que j'allais tout risquer pour la sauver. Quitte à mourir. Voilà jusqu'où pouvait aller mon amour pour Gwen. Je l'aimais assez pour renoncer à ma vie et surtout, pour la lui donner. Je ne voulais qu'elle. Je m'étais imprégné d'elle au point que mes sens ne réclamaient qu'elle. Gwen établissait un rapport de force, malgré elle, me rendant complètement dépendant. Après cet instant, plus rien n'allait être comme avant.
Nous nous moquions des règles de leur monde, car nous étions dans le nôtre, avec nos propres règles. J'avais été réfractaire pour finalement, lui céder en premier. Je ne pouvais plus lutter contre elle, contre moi. Je me laissais glisser dans son monde, y trouvant monts et merveilles après avoir connu l'Enfer. Inconscients, nous avions décidé de mettre nos peines de côtés pour nous concentrer sur ce que nous avions de plus précieux : notre amour. Mon coeur n'avait pas oublié comment battre pour elle, mes yeux n'avaient pas oublié comment voir en elle. Son corps se détendait, la crainte dans son regard s'estompait et je sentais notre union devenir plus forte encore. Ses gémissements et ses respirations lourdes m'encourageaient, alors que son emprise sur moi se faisait de plus en plus pressante. Je sentais sa main dans la mienne et son autre dans ma nuque. Ma main libre caressa tendrement la douceur de son visage, rougit par le désir et le plaisir qu'elle semblait ressentir. Mes doigts cherchaient à imprimer ses traits, comme pour se convaincre que ce n'était pas un rêve.
Son baiser, fougueux et presque bestial, m’entraîna dans une partie inconnue. Épris d'un élan nouveau, sauvage, je ne pus m'empêcher d'augmenter la cadence et la force de mes mouvements. Son bassin, m'accompagnant dans cette envie pugnace, m'ouvrit de nouvelles sensations encore plus délicieuses. Gwen m'arracha alors plusieurs râles de plaisir, alors que je sentais mes joues virer écarlate. Des gouttes de sueurs émanaient de mon corps tout entier. Je me laissais aller, m'abandonnant aux divines sensations que la belle Lestrange me procurait. Je ne tardais pas à mordre sa lèvre, ses épaules avec l'irrésistible et irrépressible envie de déposer ma marque sur sa peau brûlante. Pour elle, j'y renonçais, retournant au délice de ses lèvres sucrées. Fougueux, j'entrepris des mouvements de bassin plus profonds, me permettant ainsi d'explorer pleinement le corps de Gwen. Attentif, je ne quittais pas ses magnifiques grands yeux bleus, cherchant surtout à lui plaire et à partager le plaisir qu'elle me procurait.
Ainsi donc la liberté avait ce goût là. Je n’offrais pas à Liam le coeur et le corps de Cedrella Genièvre Lestrange, non il avait entre ses mains celui de Jeanne. Cette demoiselle n’avait ni visage, ni histoire, juste un prénom et un amour indéfectible pour lui. Il ne connaissait pas son existence ni son nom mais elle lui appartenait toute entière. Mon passé mon présent et mon avenir était entre les mains de cet Irlandais, semi-loup aux gestes tendres. Je ne jouais aucun rôle dans ses bras, tout juste celui d’une femme heureuse et pleinement satisfaite. Le futur nous assommerait bien assez vite, j’en étais pleinement consciente. C’est pour cela que je donnais tout dans cet instant délicieux. Un instant ou tout ce qui se passait autour de nous n’existait pas. Un instant de partage, de communion, d’union qui nous appartenait et que personne ne pourrait jamais nous ôter. Nos corps entremêlés s’accompagnait avec une force nouvelle. La sueur perlait sur nos muscles tendus. nous étions affamé l’un de l’autre. Chaque mouvement entrainait un soupire de plaisir. Je me mordais la lèvre inférieure submerger par un plaisir nouveau. Cette chaleur qui montait de mon bas ventre était d’un plaisir indescriptible. Je le sentais en moi et j’aimais ça. Mon corps se cambrait malgré moi, j’avais besoin de ce contact peau à peau, de le sentir toujours plus proche de moi. Il me mordait les lèvres, les épaules, il me rendait folle, folle de lui. Ma main parcourait sa nuque, ses épaules, son dos glissant parfois. Je ne voulais pas le griffer mais quelques marques avaient dû apparaitre malgré moi. J’embrassais sa mâchoire avant de reprendre possession de ses lèvres. Une seconde loin de sa peau m’était insupportable, mes lèvres me brulaient et ne s’apaisait qu’à son contact. Ma respiration était rapide, sourde, courte. Nous courrions un marathon et mes muscles commençait à se tendre à leurs paroxysme. Je n’allais pas tenir la distance dans cet état. Mon corps brûlait de l’intérieur chaque mouvement me menait vers une fin proche, une explosion inéluctable. Je découvrais toutes ses émotions pour la première fois et le sang qui devait irriguer mon coeur et mon cerveau ne semblait plus aussi rassasiant. Entre deux coups de rein je parvenais à lui dire d’une voix brûlante d’amour. Je t’aime Liam... Parce que c’était vrai et non pas parce que je souhaitais qu’il me le dise lui aussi. J’avais compris qu’il avait besoin de temps. Pour se l’avouer? Non, plutôt pour avoir la force d’entendre ses mots simple franchir la barrière de ses lèvres. Je lisais ce sentiment dans son regard. Je le ressentais dans les moindres mouvements de nos corps endiablés et cela me suffisait amplement. Nous partagions notre première fois, nous échangions nos premières impressions et nous y mettions toute notre énergie, tout notre coeur. Les mouvements de nos corps s’accélérait sans que nous ne nous en rendions compte. Notre ardeur dépassait nos prévisions si jamais nous en avions eu. Je ne contrôlais rien et c’était ce qui était bon.
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