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sujet; Hopeless wanderer + Rabastan
MessageSujet: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 18:48

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Rabastan Aldebaran Lestrangetexte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici
❝ We're running in circles again ❞Death Eater ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; RABASTAN   Un nom d’étoile mal orthographié. Une étoile que personne ne connait en plus, elle ne brille pas assez. À croire que ses parents avaient eu un éclair de prescience en le nommant ainsi. Il n’empêche qu’à partir d’un petit point inconnu dans le ciel il était parvenu à se forger une réputation, et de nos jours les gens ignorent peut être que la constellation du Dragon comporte un astre nommé Rastaban mais tout le monde sait en revanche que le gouvernement compte un autre genre d’étoile, et que son nom est Rabastan. ALDEBARAN   Si la tradition avait été correctement respectée, Rodolphus aurait du hériter du prénom de leur père ; mais la naissance de l’aîné avait eu lieu au même moment que la mort du grand père paternel. Respect oblige Lestrange senior avait  nommé son premier fils d’après son père et rongé son frein avant de pouvoir enfin donner son illustre prénom à un héritier. Quelle ne fut pas sa deception quand il vit l’héritier en question. LESTRANGE   Un nom dont il n’a longtemps été que l’héritier de secours. Un nom qui sur le bout des langues auparavant n’avait jamais été suivi de son prénom mais plutôt de celui de son aîné ou de sa belle sœur. Ce temps était toutefois révolu ; si la réputation de sa famille n’est plus à refaire, Rabastan est enfin parvenu à se taller la sienne au sein même de cet étouffant héritage. L’ÉVENTREUR   Un private joke qui remonte au temps de l’école, une époque ou une majorité des élèves le soupçonnait très fortement d’être le cerveau derrière de nombreux coups bas et maléfices qui touchaient certains camarades un peu trop insolents. Mais leurs soupons n’eurent jamais de preuves pour les soutenir et une étrange légende noire entoura de fait Rabastan durant ses dernières années d’étude. L’éventreur parce qu’on l’imaginait sans dout bien en train de décortiquer des cadavres de chat, caché derrière une porte de toilette. Il ne s’était pas donné la peine de démentir, c’était bien trop amusant. RAB   Le diminutif qui s’impose de lui-même ; son frère le surnomme comme ça, quelques camarades dans le temps l’avaient appelé ainsi également. Une unique syllabe, sèche et cassante qui tronque son trop long et biscornu prénom. Ce diminutif il le déteste et l’apprécie, Rab c’était le petit gars de vingt ans qui avait la vie devant lui. Il avait aimé ce Rab là, mais il détestait devoir s’en rappeler.
☇ naissance ; LE 1ER NOVEMBRE À BIRMINGHAM   Le jour des morts, et la première personne à l’avoir tenu dans ses bras fut Becky leur elfe de maison. Puis sa mère. Elle n’avait pas voulu se déplacer jusqu’à St Mungo et ce fut donc dans le lit surlequel il avait très certainement été procréé que le petite Rabastan vit le jour.  
☇ ascendance; THE PUREST   Consanguin est l’autre mot qu’on peut entendre dans son sillage, comme dans celui des autres rejetons de famille Sang Pur. Comme quoi toutes ces boucles dans la généalogie n’aurait pas aidé à donner un esprit équilibré à ces enfants. On les jalouse, sans doute un peu ces purs, dans cette période où ils sont les rois. Mais la pureté n’amène pas que des avantages, et ça Rabastan en est parfaitement conscient.
☇ métier ; DIRECTEUR DE LA JUSTICE MAGIQUE   Ironiquement le voilà remplaçant de l’homme qui l’a envoyé en prison ; il s’asseoit dans sa chaise et travaille à son bureau. Et il s’applique pour faire aussi bien que lui.  Il s’applique également pout tenter de donner au niveau deux une apparence d’ordre et de bon fonctionnement. BRAS DROIT   Plus qu’un poste haut placé au gouvernement, il est de manière plus directe un des bras droit du Magister. Mangemort de la première heure et suiveur loyal son parcours lui permet de maintenant avoir une place de choix au coté du patron. Missions et réunions lui donnent des heures supplémentaires mais il considère cela comme étant son véritable travail, alors que la direction n’est qu’un moyen de meubler le temps.
☇ camp ; LE MAÎTRE   Il n’y réfléchit pas parce qu’il n’en a pas besoin : il a toujours été un partisan du Seigneur des Ténêbres et a toujours mené sa vie en conséquence. Il a payé trop cher pour ces choix alors maintenant… il n’a pas vraiment envie de les réviser.
☇ réputation ; BOURREAU   Il n’y a qu’à ouvrir quelques journaux pour connaître la réputation de Rabastan. Si elle a commencé dans les années 80 elle a vraiment décollé avec le retour du Lord à la fin des années 90. On le sait prêt à tout pour contenter son cher Maître. Certains pensent qu’il a bel et bien une conscience mais qu’elle est somme toute très sélective. Il ne faut pas compter sur sa pitié. EASY TARGET   Malgré ça, il reste un homme facile à atteindre et ça tout le monde le sait. Entre ses enfants et les nombreux tics  que la prison lui a laissé il est peut être terrifiant mais peut également être mis à terre pas si difficilement.
☇ état civil ; SEUL   Son père, mort. Sa mère, recluse. Sa femme, morte. Tous plus ou moins par sa faute. Il est seul mainenant, seul avec ses enfants. Et ce n’est pas plus mal. De toute manière il doute de pouvoir trouver quelqu’un qui le supporterait sincèrement. RAYON DE LUMIÈRE   Quoique…  mais il y en a si peu des rayons de soleil à percer le ciel gris de Londres. Il a peur de le casser, peur de trop s’engager et pourtant… maintenant que c’est dit, que c’est fait. Advienne que pourra.
☇ rang social ; MEMBRE DU CERCLE   Plus qu’un simple Mangemort il fait parti des Mangemorts qui ont l’honneur de côtoyer le Maître au plus près. Sa garde personnelle en quelque sorte, ses ministres. Cette position lui permet d’éviter une grande majorité des coups de rage du Magister mais un inconvénient demeure : s’il venait à chuter un jour, ce serait une chute mortelle. Et il el sait très bien.
☇ baguette ;  TROIS   Sa première baguette était en bois de roseau avec un cœur de ventricule de dragon et mesurait 25.4 cm. Sa première baguette qui l’a suivit jusqu’à ses vingt trois ans. Brisée par les sorcier du Magenmagot Rabastan a passé de nombreuses années à la regretter. Docile, elle ne freinait jamais sa magie. PETITS TOURS   Sa deuxième baguette, qu’il n’a vraiment posséder que quelques courts mois était en bois de poirier, contenait un crin de licorne et mesurait 22 cm. Elle ne lui était absolument pas adaptée et ajoutée à sa magie encore affaibli par quatorze ans d’enfermement c’est une des excuses qu’il se donne pour avoir aussi lamentablement échoué au Département des Mystères. ET PUIS S’EN VA   Sa troisième et non des moindres est celle qu’ila reçu après sa deuxième évasion. En bois d’if, avec un ventricule de dragon en son cœur et longue de 33.9 cm elle lui était parfaitement adapatée et ne rechignait jamais à lancer des sorts d’une forte puissance maléfique. Sectionnée en deux lors de l’effondrement de St Mungo pourtant elle lui faussa compagnie au moment où avait désespérement besoin de cette arme. BOIS D’AUBÉPINE, CŒUR EN PLUME DE PHOENIX, 24.6 CM & RIGIDE   Apparemment faite avec du bois idéal pour les sorciers en conflit, un cœur qui lui offre un large éventail de magie (on ne parlera pas de l’eventuelle symbolique du phénix, on n’a pas le temps pour ça) ce qui énerve très certainement le plus le Mangemort dans cette nouvelle baguette est sa (courte) taille, lui qui était habitué à manier une arme quasi 10cm plus longue. Mais force est de constater que ce petit bout de bois lui convient et qu’il lui semble presque que certains sorts, auparavant innacessibles, lui paraissent arriver à sa portée.
☇ épouvantard ; FEAR ITSELF   Un monstre encapuchonné qui aspire l’âme de ses victimes ? Est-ce que cela ne devrait-il pas être la pire peur de toute personne sensée ? Quoiqu’il en soit les Détraqueurs et Rabastan n’ont pas le meilleur lien au monde, au mieux ils le mettent complètement mal à l’aise au pire ils le terrorisent. Son épouvantard à cela de plus qu’il voit le monstre en train d’aspirer une âme, le plus souvent celle de son frère, vieille crainte qui date d’Azkaban. Parfois celle d’Hécate. Il préférait quand son épouvantard représentait son père, là au moins les dégâts restaient un tant soit peu limités.
☇ risèd ; CE QUI AURAIT PU ÊTRE   Ses enfants, une famille normale peut être. Ce qui aurait pu devenir sa vie si un certain tournant n’avait pas eu lieu en quelques sortes. Pas la peine de s’étendre sur ce qui, évidemment, ne peut se faire.
☇ patronus ; ÉCHECS RÉPÉTÉS   Excellent en magie durant toute sa scolarité, capable de lancer un Impardonnable à 15 ans, impeccable quand on en venait aux Informulés mais ce charme… lui échappe toujours. Certainement parce qu’il nécessite plus que de la magie. Il nécessite du bonheur, et de l’espoir. Deux choses dont Rabastan manque cruellement.
☇ particularités ; LEGILIMENS   Un art qu’il a commencé à travaillé à ses seize ans, en autodidacte. Il a toujours été assez à l’aise avec ce principe, il n’avait jamais eu beaucoup de difficulté à ressentir l’humeur des personnes, depuis tout petit (un don qu’il avait très certainement développé par instinct de survie afin de sentir quand il pouvait s’approcher de son père et quand il ne valait mieux pas) et sa pratique s’est encore plus améliorer jusqu’à devenir quasi parfaite avec l’aide du Maître qui a su le guider sur cette obscure branche de la magie. Même s’il a l’habitude d’être une brute, il sait aussi comment s’insinuer dans les esprits sans trop se faire remarquer : il n’est pas conseiller de croiser son regard quand on a quelque chose à cacher. OCCLUMENS   Cet art là en revanche il l’a appris seul, sans l’aide du Maître et à la sortie d’Azkaban. Il l’a appris dans l’espoir premier non pas de se protéger des autres mais de se protéger de lui-même. Malheureusement s’il est doué en légilimancie ce n’est pas tout à fait la même chose avec l’occlumancie. Les années aidant il est parvenu à un niveau pour le moins honnête qui lui permet de dresser des barrières contre d’éventuelles attaques. Il reste en revanche trop faible pour pouvoir soutenir dans la durée une invasion de ses pensées par son Maître.
☇ animaux ; UNE MAJORITÉ DE SES EMPLOYÉS   Il n’aime pas spécialement les animaux, surtout s’ils n’ont aucune utilité. S’il veut vraiment du divertissement il n’a qu’à regarder autour de lui au niveau deux. Sans compter que Hécate a déjà un étrange chat et son fils un énorme chien. C’est bien assez d’animaux pour lui.
☇ Avis sur la situation actuelle :
(récap contexte actuel)

☇ Infos complémentaires ;


Rabastan est un ADEPTE DU CHOCOLAT, surtout depuis sa sortie d’Azkaban. Il pourrait très sincèrement se nourrir que de chocolat si c’était possible (et c’est d’ailleurs ce qui lui est arrivé de faire sur de courtes périodes d’une semaine de temps à autres). Il a très souvent du chocolat à portée de main (chez lui, dans son bureau) et lors des moments d’angoisse c’est presque machinal pour lui de casser un ou deux carrés pour tenter de se calmer. Mais malgré ce péché mignon ce n’est pas par ailleurs un GROS MANGEUR, avant il l’était, ça oui. Il n’était jamais le dernier à se reservir à Poudlard lors des festins, mais plusieurs petites choses se sont passées entre temps et Rabastan maintenant cale très rapidement lors d’un repas. Pas dérangeant lorsqu’il est seul ; il ne mange pas et basta. Plus emmerdant lorsqu’il estavec quelqu’un d’autre. Allez savoir pour quoi il n’assumme qu’à moitié le fait d’avoir un aussi maigre appétit. Entraînement oblige, Rabastan est devenu très rapidement un EXCELLENT DUELLISTE, déjà sur les bancs de l’école ses camarades savaient qu’il ne valait mieux pas lui chercher directement des embrouilles. En grandissant et en devenant Mangemort il n’était que naturel que ses capacités en duel grimpe en flèche. Il est rapide, maîtrise les informulés sans même y penser et doué en esquive : mieux vaut jamais avoir à l’affronter en un contre un lorsqu’il est dans son état normal. Le choix de ses options pour l’école a été un sujet extrêmement tendu chez lui mais finalement la pression parentale à choisi pour le Serpentard. Il s’est donc retrouvé avec ÉTUDE DE RUNES coincé dans son emploi du temps. La plaie, la catastrophe, l’apocalypse, rien que ça. Il détestait les runes, détestait le prof, détestait tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin cette matière. La seule où il était vraiment nul. Il n’a obtenu une bonne note à son BUSE de Runes uniquement parce que son père lui avait signifié qu’il n’avait pas intérêt à remettre les pieds à la maison avec moins d’un EE. Encore maintenant les Runes lui file de l’urticaire.



Y en a qui l’appelle le REQUIN ou même qui le compare à un requin. Une histoire de dents. En effet, sa dentition est pour le moins balèze ; vous pourriez lui mettre un énorme poing dans la mâchoire que vous ne lui en arracheriez pas une. La raison est simplissime, toute la dentition de Rabastan a été entièrement refaite, à sa première sortie d’Azkaban. Premier cadeau du Lord. Toutes ses dents — hormis trois ou quatres survivantes, avaient foutu le camp pendant son incarcération. Les faire toutes repousser magiquement n’a pas ét une partie de plaisir et Rabastan aimerait ne pas avoir à se souvenir de ce moment mais au moins après ça il avait un aspect un peu plus… homme. Et ces nouvelles dents, c’est du solide. Il les aime bien.





❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi pseudo/prénom. J'ai âge, je viens de pays/région et j'ai connu le forum via top site / membre / bazzart / prd / ... Si tout va bien vous me verrez connecté(e) x jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Jeu 25 Aoû 2016 - 9:49, édité 25 fois
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 18:48

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Titre au choixtexte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici
❝ I do not fear the monster under my bed. I fear a far more real monster ❞

(1959) ...

(1963) « C’est normal darling, tous les enfants ne font pas léviter des chaises à deux ans. » « Je ne lui demande pas de faire léviter des chaises Eleanor : je ne lui demande rien du tout. Juste qu’il prouve qu’il a un peu de magie en lui. » « C’est un petit garçon, il a tout le temps devant lui. » « Cesse donc de dire que c’est un petit enfant, comme s’il était encore un bébé qui aurait besoin d’être toujours materné ! Il a cinq ans pour l’amour de Merlin ! Quand il aura onze ans et que l’école ne voudra pas de lui, qu’est-ce que tu diras, hein ? » Eleanor croise le regard de son mari, via le miroir de sa coiffeuse. Elle fronce les sourcils tout en retirant le collier de perle qui orne son cou : « C’est donc ça que tu lui souhaites ? Qu’il ne puisse pas aller à Poudlard ? » Il retire sa veste et la jette sur le lit, elle fronce un peu plus les sourcils, légèrement inquiète. Ce n’est pas dans ses habitudes, lui qui est si carré et soigneux. Peut être qu’elle n’aurait pas du se laisser entraîner dans cette conversation. « Tu tords tout ce que je dis : bien sûr que non ce n’est pas ce que je souhaite. Enfin Eleanor, qui voudrait d’un enfant… moldu ! » L’autre mot est visiblement trop douloureux à prononcer, comme si le simple fait de le dire pouvait rendre la situation réelle. Comme elle sent la tension monter dans le ton de son mari elle veut faire acte d’apaisement : « Tu sais, beaucoup de sorciers déclarent leur pouvoir vers six ou sept ans. Laisse lui du temps… » Mauvaise remarque, elle ne fait que l’enflammer un peu plus. « Six ans ? Sept ans ? C’est bon pour les mêlés. Pas dans ma famille, pas chez les Lestrange. Mon père avait trois ans quand il a fait exploser tous les vases du salon, moi-même j’en avais deux. Enfin Rodolphus en avait trois lui aussi lorsqu’il nous a montré son potentiel malgique pour la première fois ! Qu’est-ce qu’il attend, lui ? Une invitation ? » Elle se lève du tabouret pour s’avancer vers lui, doucement elle pose sa main sur son avant-bras : « Il n’y a absolument aucune raison pour que Rabastan soit un Cracmol, tu le sais n’est-ce pas ? Et quand bien même… » Il se dégage de son contact, la regarde droit dans les yeux avec ses iris noirs et sa bouche étirée dans ce constant rictus qu’il a lorsqu’il est en colère. « Et quand bien même ? Et quand bien même quoi Eleanor ? Je ne peux pas avoir donné naissance à un Cracmol. Les Lestrange n’engendrent que des sorciers. Pas des moldus ratés. Si ton fils en est un alors… » « Alors quoi ? Qu’est-ce que tu sous-entends ? » « Qu’est-ce que tu crois comprendre ? Il ne me ressemble pas, il n’a pas de magie. Ce n’est pas un Lestrange. » « Tu penses que Rabastan n’est pas ton fils ? » « C’est toi qui le dis. » « Et de qui crois-tu qu’il vient hein ? De Merlin lui-même ? Tu oses insinuer que je… » Cette fois c’est lui qui l’attrape par le bras, pas tendrement, il serre fort. Ça la fait taire immédiatemment : « Je te le dis clairement, femme, que si ton fils s’avère être un de ces sans magie je me fatiguerais même pas à faire semblant. » La voix d’Eleanor tremble lorsqu’elle tente de lui répondre : « Comment est-ce que tu peux… » « La discussion est close. » « Aldebaran comment est-ce que tu peux pen- » « J’ai dit : la discussion est close ! » Et la gifle vole. Sonnée elle touche du bout des doigts sa joue maintenant rouge et douloureuse. Les larmes lui montent aux yeux. C’est dans ces moments là qu’elle se dit qu’elle devrait sans doute partir. Avant de se souvenir que seule elle ne pourrait pas s’occuper de Rodolphus. S’occuper de Rabastan. Elle sait qu’il n’aime pas quand on pleure alors elle refoule ses larmes et redresse la tête pour le regarder dans les yeux. Il a l’air de regretter. C’est souvent le cas. Pour ça qu’elle ne peut pas partir non plus. Et elle sait que ça peut s’arranger. Il n’était pas comme ça avant ; tout ça c’est depuis… depuis Rabastan. « Je ne voulais pas faire ça. C’est un coup de colère… » Il n’est pas doué pour les excuses. Elle hoche la tête pourtant, pour lui signifier que ça va, que ça ne compte pas. « Oui oui. » Ils vont peut être se coucher maintenant, et dormir. « C’est ce gamin qui me porte sur les nerfs. » Elle ne veut surtout pas relancer la conversation, alors elle acquiesce encore : « Oui oui. » Des petits doigts toquent à la porte de leur chambre qui s’entrouve immédiatemment après. Le visage de leur cadet apparaît dans l’entrebaillement : « Maman… » il a un instant d’hésitation « Père. J’ai entendu crier. Maman, pourquoi tu pleures ? » Elle essuie ses yeux, pourtant pas si humides mais Rabastan savait toujours quand ça n’allait pas. Elle n’a pas le temps de répondre que déjà Aldebaran s’avance vers lui et l’attrape par le bras pour le traîner hors de la chambre, dans le couloir : « Retourne te coucher. À cause de toi je fais pleurer ta mère. Alors file maintenant. » « Chéri… » tente-t-elle vainement, son mari ne doit déjà plus l’entendre. « Dans-ta-chambre ! » « Mais maman… » Le claquement caractéristique d’une gifle résonne dans le couloir, suivit de près par les pleurs du petit. « Arrête de pleurnicher ! » Une deuxième claque pour faire bonne mesure, qui interrompt les sanglots du petit. Dans la chambre Eleanor serre un des oreillers contre elle. « DANS TA CHAMBRE ! » Elle-même étouffe ses sanglots dans le tissu frais et moelleux du coussin.

(1968) La porte s’ouvre à la volée, bien trop rapidement pour qu’il ait le temps de dissimuler l’objet de la fureur parentale sous ses draps ou son oreiller. Sa mère a l’air catastrophée plus qu’en colère : « Oh pour l’amour de Merlin, Rabastan… qu’est-ce qui t’as pris ? » il ne peut rien dire, ne peut même pas mentir : la baguette de son père entre les mains il se contente de la regarder la bouche ouverte, certain que si elle ne le tue pas, l’autre le fera. « Mais est-ce que tu réfléchis avant d’agir de temps en temps mon pauvre garçon ? » Sa voix est suraiguë, Rabastan a remarqué qu’elle faisait tout le temps ça quand sa mère était énervée et effrayée. Ce n’était jamais, jamais un bon signe. Elle s’avance vers lui, lui arrache presque la baguette des mains avant de le prendre par les épaules et de le secouer : « Mais répond enfin ! Est-ce que ça t’arrive de réfléchir ? Comment as-tu pu penser que c’était une bonne idée ? » Il hoche la tête, pétrifié, sans répondre. Il entend les pas approcher et dans quelques secondes il allait arriver. Quatre, trois, deux, un… « Alors, je n’avais pas raison Eleanor ? » Sa mère se retourne vers son époux, sans le lâcher. Rabastan sent ses ongles vernis s’enfoncer dans la chair de ses bras. Il a l’impression d’entendre sa respiration avec plus de netteté, tout comme il avait entendu les pas de son père s’approcher avec beaucoup plus d’acuité que d’habitude. « Tu sais… il l’avait juste prise pour… essayer je pense. Il ne te l’a pas abîmé. N’est-ce pas Rabastan ? » De nouveau il hoche la tête sans pouvoir répondre. Aldebaran se rapproche d’eux deux, dangereusement. Eleanor resserre encore sa prise et Rabastan sent qu’elle le pousse un peu plus loin, vers le mur. « Serait-il devenu muet ? » murmure son père avec un mauvais sourire « Il est d’ordinaire plutôt doué pour débiter toutes sortes d’excuses et là voilà que tu dois parler à sa place. C’est que ça doit être grave. » Eleanor tient toujours la baguette dans sa main, elle recule à son tour. Sa voix redevient un peu plus ferme lorsqu’elle répond : « Je te dis que ça va. Il a juste été curieux, je l’ai réprimandé, il ne recommencera pas. » « Oh je ne doute pas que tu l’ais en effet réprimandé, mais tu sais ce que je pense de tes méthodes. » « Et tu sais ce que je pense des tiennes. S’il te plaît… Je peux te jurer qu’il a compris. » Rabastan aurait bien aimé rajouter quelque chose pour sa défense, mais sa gorge est coincée. « Hum, donne moi ma baguette Eleanor. » « Pas tant que tu ne seras pas un peu calmé. » « Ma baguette. Maintenant » A croire qu’il maîtrisait l’Imperium informulé et sans baguette, Eleanor lui tend son arme d’une main réticente. Aldebaran s’approche pour la récupérer. Ses doigts sont si proche, plus que quatre, trois, deux, une seconde avant qu’il ne la récupère. « Père je vous promets que plus jamais je ne… » « Rabastan ce n’est pas le… » « Tais-toi petit abruti ! » Il n’en faut pas plus pour le faire retomber dans son prudent mutisme. « Imagine un seul instant que tu l’ais abîmé… » Il l’aurait tué à main nue, il ne se fait pas trop d’illusion là-dessus. Mais il ne l’a pas abîmé, la baguette de père : il voulait juste la tenir, faire quelques gestes avec en espérant que peut être… peut être que ça l’aurait aidé à… « Il faudra plus qu’une baguette magique pour faire apparaître tes pouvoirs mon pauvre garçon. » Encore une fois Aldebaran prouve qu’il parvient sans légilimancie à savoir à quoi son fils pense. Et Rabastan n’a pas besoin de magie non plus pour savoir que son père a définitivement mis une croix sur le fait qu’il fasse un jour la démonstration de ses pouvoirs. Eleanor reste crispée : « Aldebaran, recule maintenant. » C’est qu’il se rapproche beaucoup trop, la baguette levée « J’ai dit recule ! » « C’est bon Eleanor, ne te mêle pas de ça. C’est pour son bien. » Non, non clairement pas. Rabastan était certain que quoi qu’il pourrait lui arriver dans les minutes suivantes ce serait loin de lui être bénéfique. Sa mère le repousse un peu plus et se met devant lui « S’il te plaît, calme toi et arrête. Calme toi. » « Je suis calme. » Il l’est. Mais Aldebaran n’a pas besoin de transpirer la rage pour exploser. C’était bien là le problème. Eleanor lève une main vers lui, certainement pour l’arrêter. À son tour il dresse son autre main, pour la… pour la quoi ? Rabastan entend le souffle de son père comme s’il résonnait dans son crâne, et celui de sa mère et le temps lui semble… très lent. Les mouvements sont lents. Leur voix ralentissent également. Et les yeux rivés sur le poing de son père il se demande bien ce qui va se passer. Parce que ce n’est pas lui qui va se le prendre, vu l’angle et la distance. Alors qui ? Qui ? Et comme la réponse ne lui convient pas, ne lui convient vraiment pas, le petit Rabastan se met à crier. Le temps reprend son cours habituel. Sa mère sursaute, son père également, immobilisés tous les deux au milieu de leur geste : « Rabas… » « Mais tais-toi donc ! Tu as passé l’âge de hurl- » La fin de sa phrase reste dans la gorge de Lestrange père alors que l’immense armoire familiale se renverse brusquement, depuis le coin où elle avait été posée des dizaines d’années auparavant, magiquement en raison de son poids considérable. Elle se renverse et évite à quelques centimètres près la mère et le fils, sans épargner le père toutefois. Le cri paternel est étouffé par le bois centenaire. Mais comme rien ne pouvait venir à bout d’un Lestrange opiniâtre, Aldebaran ne mourut pas ce jour là. Il ne punit pas également son cadet pour avoir manqué de lui fendre le crâne en deux, trop heureux certainement d’avoir pu enfin avoir la certitude qu’il n’avait pas engendré de Cracmol. Étrangement, la moins satisfaite du lot devait être Eleanor.

❝ During your seven years here, your house will be your new family

(Year) Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

(1975) D’un geste bienveillant il désigna le siège qui faisait face à son bureau avant de s’asseoir lui-même dans le confortable fauteuil. Horace Slughorn aimait le confort et son bureau le reflétait assez bien, même le bois des meuble semblait rembourré. En face de lui le jeune Lestrange paraissait renfrogné : une attitude qu’il affectait de plus en plus cette année scolaire, quant à savoir si c’était la pression des examens qui le tourmentait ou bien quelque chose de plus… personnel, Horace n’en avait aucune idée. Quoique peut être qu’il avait ses suspicions, mais il ne voulait pas plus y songer. « Alors alors, mon garçon… Tu sais pourquoi nous avons rendez-vous tous les deux. » Ce n’était pas la première fois que Rabastan faisait un détour par son bureau, cela faisait depuis sa deuxième année que le cadet de la grande famille sang pur faisait parti du très officieux et prisé club du professeur Slughorn. Horace aimait les relations tout autant que le confort et il n’y avait pas besoin d’avoir pris des leçons de divination pour deviner que ce garçon allait finir par atterir à un haut poste, si on lui donnait les bons coups de pouce. Horace avait déjà eu plusieurs discussions avec Rabastan, sur tout et sur rien, surtout sur rien puisqu’il s’était avéré que le cadet était assez avare de renseignement sur sa famille. Une ou plutôt deux fois le garçon s’était retrouvé face à lui pour des raisons de discipline : une fois victime et une seconde fois agresseur. Rien de plus sur son casier aussi vierge que le fantôme de Mimi Geignarde — par Merlin ce n’était pas correct… « Oui monsieur, vous voulez parler de mon orientation. » C’était quelque chose d’extrêmement étonnant chez ce garçon, la manière s’il avait de s’exprimer : des gosses sang purs, Horace en avait vu passer des brochettes et beaucoup d’entre eux avaient (surtout à l’adolescence) ce ton supérieur qui, sans être insolent, montrait bien à l’interlocuteur qu’il ne parlait pas avec un plébéen. Rabastan ne parlait pas comme ça. Il n’avait jamais été insolent envers les professeurs, ne posais jamais les pieds sur la limite, il restait toujours loin derrière. C’était certainement pour ça qu’il n’avait en cinq ans écopé que d’une seule retenue et qu’il était maintenant préfet. « Oui, tes petits camarades ont déjà du t’en parler un peu, enfin ceux que j’ai eu l’occasion de voir. Alors Rabastan, mon garçon, est-ce que tu as une petite idée de ce que tu veux faire plus tard ? » Horace était prêt à manger son nécessaire à potion si le garçon ne lui répondait pas le mot gouvernement immédiatement. « Je ne sais pas, monsieur. » Ah… bien il ne fallait pas parier trop rapidement, heureusement parier avec soi même était quelque chose qui pouvait aisément s’effacer. Horace eut un sourire encore plus prononcé, comme pour inviter le garçon à ne pas être timide : « Allons allons, Rabastan… Un jeune homme comme toi, avec ton nom et tes notes. Enfin le nom ne fait pas tout, tu le sais mais ça aide. Et tes notes : tu es excellent en Sortilège, en Défense contre les forces du Mal, en Métamorphose… » « Et je suis nul en Botanique, Potion, Etude des runes, Soin aux créatures Magique. Et je vois pas comment mon nom de famille pourrait m’aider si je veux devenir, mettons, Medicomage. Avec tout mon respect, monsieur. » Horace fronça les sourcils en parcourant le parchemin qui résumait les notes de l’élève, nul était un mot bien trop fort… Certes on pouvait le caractériser sans nul doute de médiocre en rune mais même dans les autres matières citées il s’en sortait avec les honneurs. « Bon bon, ne soyons pas défaitiste enfin ! En potion il suffirait juste d’un petit effort supplémentaire pour être vraiment en tête de classe. Une petite amélioration en botanique serait appréciée également mais tu as les capacités pour devenir Medico… » Rabastan l’interrompit : « Pardonnez moi monsieur, je me suis mal fait comprendre : j’ai pris ça comme exemple, je ne veux pas devenir Medicomage. Je ne sais pas ce que je veux faire. » C’était le moment de donner un premier coup de pouce apparemment. « Pourquoi pas un travail au gouvernement ? » L’adolescent hausse les épaules, pour acquiescer l’idée, pour écarter l’éventualité, dire qu’il s’en moquait éperdument ? Visiblement il n’était pas frappé par une soudaine épiphanie. On pouvait le manœuvrer d’une autre manière, qui marchait assez souvent avec les gamins de ce genre de famille : « Ton père, Rabastan, il travaille où ? » La réaction fut un petit plus épidermique, il se redressa instantanément sur sa chaise et il était évident que sa concentration s’était accrue. Horace avait capté son attention. « Il… » Rabastan déglutit doucement avant de continuer « Il travaille à la coopération magique internationale. » En réalité Horace le savait déjà, il tenait une liste bien à jour de l’avancée de ses anciens élèves ; ayant eu Aldebaran Lestrange comme élève il y avait de ça plusieurs années maintenant il aurait pensé qu’à cet âge il aurait déjà atteint le poste de directeur… Le jeune homme n’avait pas été du genre à se laisser marcher sur les pieds. Sauf par T- Horace frissonna un bref instant, sans vraiment trop savoir pourquoi avant de se reconcentrer sur son élève. « Eh bien, tu n’as pas envie de faire comme lui ? D’être comme ton père ? » Le garçon secoua la tête, en face de lui, en le fixant avec des yeux ahuris : « Non monsieur. Non je ne veux pas faire comme lui. Je ne sais pas ce que je peux faire. » « Oh mais je te l’ai dit Rabastan, tu peux faire beaucoup de chose ! Il te suffit de choisir ce qui t’intéresse. Avec tes notes et ta maîtrise de la magie tu pourrais devenir… Auror ! » C’était une demi blague, Horace ne plaisantait jamais totalement lorsqu’il s’agissait de carrière. Rabastan devait le savoir, c’est pour ça qu’il ne sourit pas mais au contraire se rencogna un peu plus dans son siège, croisant les bras sur sa poitrine. « Vous rigolez j’espère monsieur. » Son expression signifiait parfaitement qu’il savait que non. « Pourquoi plaisanterai-je ? Rabastan, tu pourrais faire un excellent Auror. Tu es respectueux de l’ordre, très bon en défense contre les forces du mal, excellent en métamorphose, si je te donne quelques cours particuliers tu seras vite très fort en potion. J’ai déjà vu ta propension à défendre tes camarades contre certains gros bras, tu as l’air d’avoir plutôt une âme de défenseur. C’est ce que font les Aurors, à une plus grande échelle. » Pour la première fois en cinq ans Horace crut voir une ombre passer sur le visage de Rabastan, une ombre d’insolence, ce haussement de sourcil et ce sourire narquois de l’élève qui laissait supposer que lui en savait tellement plus que son professeur et qu’il avait presque pitié de son enseignant qui était si loin de la vérité. Une expression courante chez les adolescents, mais pas chez Rabastan. D’ailleurs elle ne dura guère et s’évanouit aussitôt après être apparue. « Vous ne pensez pas ce que vous dîtes monsieur. Je ne peux pas être Auror. » Tant qu’ils étaient dans le vif du sujet, cela ne servait plus à rien de reculer. « Tu ne peux pas, ou tu ne veux pas ? » « Les deux ! Enfin professeur… vous m’imaginez, moi ? Auror ? Je vous en prie… » C’était difficile de savoir si son simili sourire riait ou pleurait. S’il s’amusait de la situation ou bien si au contraire il était en détresse. « Je ne vois pas où serait le problème. » Ou bien si… mais il préférait ne pas trop… « Vous faites semblant de ne pas voir où est le problème monsieur. » Et toujours ce ton respectueux au possible, comme s’il craignait qu’au moindre dérapage il puisse se prendre un coup « Mais en réalité vous savez très bien ce qu’il en est. Vous êtes un sorcier intelligent. Vous savez ce que fait en réalité mon père et même mon frère. Et sa femme. » Horace commençait à avoir chaud et regrettait de s’être laissé amener sur ce terrain, il passait le revers de sa main sur son front. « Mon garçon, mon garçon on ne doit pas parler de ces choses, tu sais il ne faut pas dire de telles… » « … sornettes ? Professeur je… » il soupira « Pensez ce que vous voulez. Mais si vous ne voulez pas entendre un morceau de vérité ne venez pas me poser des questions sur ce sujet. Je ne peux pas être Auror parce que si je l’étais je me retrouverai nécessairement un jour face à quelqu’un de ma famille. » Horace suait tellement qu’il avait l’impression de fondre. Comment ce gamin faisait-il pour rester aussi calme ? Lui qui ne parlait jamais de rien, en tout cas à lui, était en train de mettre à jour toutes les suspicions les plus cachées de Slughorn, tout ce qu’il aurait préféré gardé inconscient et secret. Savoir n’était pas une bonne chose. Et certainement le gosse lui disait tout ça parce qu’il devait savoir qu’Horace n’aurait pas le cran de le répéter à quiconque. « Je ne peux pas être Auror, monsieur, parce que si un jour je me retrouvais face à mon père je ne serais pas celui qui sortirais vainqueur de la confrontation. Jamais. Je serais un très mauvais Auror parce que je suis un perdant. Vous ne voulez pas que je me charge de votre sécurité, vraiment je vous assure. » Est-ce qu’il avait vraiment dit ça ? Ou bien est-ce qu’Horace venait de l’inventer, de l’halluciner ? « Je vais réfléchir pour une carrière dans les transports magiques. Si vous permettez monsieur, j’ai un cours de Sortilège dans quelques minutes et je dois préparer quelques petites choses avant… » Il se leva et attrapa un prospectus à propos du transplanage et de la poudre de cheminette avant de filer par la porte. Horace resta un long moment sur sa chaise, à s’éventer en vain avec ses gros doigts. Il devait avertir Dumbledore. Rien de pire pour un professeur que de sentir un élève glisser, glisser là où il ne devrait pas aller et ne pas réussir à le rattraper. Horace ne savait pas où Rabastan allait, ne voulait pas le savoir, mais Dumbledore lui pourrait toujours le rattraper.

(1975) Il avait du faire une grosse connerie, pour se retrouver ainsi face au directeur et à la directrice adjointe. Il regardait le bout de ses chaussures et tordait nerveusement ses mains, debout devant le bureau. « Asseyez-vous Lestrange. » fit le professeur McGonagall en lui indiquant le siège. Obéissant, il s’y installa, les mains toujours serrés et le regard toujours baissé. « Vous avez demandé à me voir professeurs ? » murmura-t-il. Est-ce qu’il avait récemment fait quelque chose qui aurait pu mériter une telle convocation ? Il se tournait les méninges mais rien ne lui venait en tête. « Oui, merci d’être venu, nous voulions vous voir pour vous parler de quelques petites choses. » Oui mais quoi ? Il releva les yeux vers la directrice adjointe, puis les tourna vers le directeur qui restait silencieux et se contentait pour l’instant de l’observer. Mieux valait à ce stade se lancer directement : « Est-ce que j’ai fait… quelque chose de mal professeur ? » Elle fronça les sourcils : « Pas à notre connaissance Lestrange. Vous n’êtes pas là pour être réprimander mais plutôt pour que nous puissions avoir… une conversation. » Le professeur Dumbledore continuait de le regarder avec ses yeux bleus, comme s’il parvenait à lire en lui. Rabastan sentit la sueur froide couler le long de son dos. Il savait ce que cette sensation signifait. Il cilla et reporta son attention sur le professeur McGonagall : « Parler de quoi ? Professeur ? » Il l’avait toujours bien aimé, le professeur McGonagall : elle était juste, elle était efficace et surtout elle était une excellente sorcière. Mais elle lui faisait peur aussi, un peu. « Le professeur Slughorn nous a parlé de votre entretien d’orientation. » C’était donc pour ça. Rabastan savait qu’il aurait du se la fermer. « Je m’excuse si j’ai été insolent avec le professeur Slughorn. J’irais m’excuser à son bureau en sortant. S’il vous plaît n’envoyer pas de lettre à mes parents. » Il avait tout débité d’une traite, toujours sans lancer le moindre regard en direction de Dumbledore. « Non, il n’est pas question d’insolence. » La vois grave du directeur l’interrompit soudain : « Ce que le professeur McGonagall veut dire c’est que le professeur Slughorn nous a averti que vous aviez quelques doutes quant à votre orientation. Nous sommes là pour vous aider à vous y retrouver. » « Vraiment ? » il ne parvenait pas à dissimuler son incrédulité. Sur tous les élèves de l’école, ils faisaient vraiment ça pour tout ceux qui comme lui ne savaient pas où se diriger ? Non bien sûr, c’était parce qu’il avait trop parlé. « Le directeur de votre maison nous a fait part de certaines de ses inquiétudes. Lestrange, vous savez que vous pouvez nous parler si vous rencontrez des problèmes, d’ordre scolaire ou bien familial. » Son regard à elle était tout aussi perçant que celui de Dumbledore, mais Rabastan savait faire la différence à présent entre un legilimens et une sorcière simplement très perspicace. Il préférait avoir les yeux rivés sur elle que sur Dumbledore. Parce qu’il lui suffisait d’un regard pour qu’il sache tout, lui. « Vous estimez que j’ai des problèmes au niveau scolaire, professeur ? » demanda-t-il poliment. Avec un peu de chance il pourrait s’en tirer par une pirouette. « Et vous Lestrange ? » Il haussa les épaules : « Je fais de mon mieux. » Il était major de sa promotion, à Serpentard. Et peut être même dans les autres maisons. Il n’y avait que son aversion pour les runes qui le faisait vraiment chuter. « Et pensez-vous avoir des problèmes d’ordre… familiaux ? » Il détourna le regard, cette fois ci pour regarder le directeur droit dans les yeux. Aidez-moi. Est-ce qu’il pouvait être plus clair ? Est-ce qu’on l’entendait ? Dumbledore n’eut absolument aucune réaction. Rabastan baissa de nouveau les yeux : « Non professeur. Tout va bien. » Tout allait toujours bien, dans le meilleur des mondes. « Il aurait semblé que vous avez tenu des propos contenant certaines accusations sur… » Ses mains, qu’il ne cessait de tordre depuis le début de l’entrevue, se déserrèrent soudain pour venir se poser à plat sur le bureau, il était penché en avant, vers la directrice : « Non. Je suis désolé, je m’excuse. Je n’ai dit ça que pour mettre le professeur Slughorn mal à l’aise. Je suis désolé, j’irais m’excuser. Mettez-moi une retenue, retirez-moi des points. Je voulais juste le mettre mal à l’aise. Je n’ai dit que des bêtises. Pour me rendre intéressant. » Oh merlin, il ne fallait surtout pas que son père apprenne ça. « Je suis vraiment désolé professeur. » Elle fronça les sourcils, Dumbledore continuait de le fixer. Ne pense pas à ton père, ne pense pas à ton père. Est-ce qu’on pouvait venir l’arrêter ? Est-ce que des Aurors pourraient venir l’arrêter ? Il serait seul avec sa mère. Est-ce que c’était possible ? Aidez-moi s’il vous plaît. Il ne savait pas quoi faire. « Je suis désolé… » répéta-t-il encore une fois, en se ratatinant un peu plus sur sa chaise « Je ne sais pas quoi faire. » Il voulait juste être en sécurité. Il voulait rester à Poudlard. Pour toujours. Il ne voulait pas avoir à repartir chez lui. Aidez-moi ! Et Dumbledore continuait de le regarder, sans ciller, sans réagir.

(1977) Sa dernière rentrée à Poudlard… Il avait la tête posée contre la fenêtre et regardait par la vitre la lande écossaise défiler sous ses yeux. Sa dernière année avant de quitter l’école qui lu avait offert plus que sa maison de Birmingham ne lui donnerait jamais. Une véritable place. Un lieu où il se sentait bien et en sécurité. Un lieu où personne ne le remettait systématiquement en cause. Un lieu où il n’avait pas besoin de toujours angoisser, suer, baisser les yeux et s’excuser pour avoir le droit de cité. Il passa un doigt rêveur sur la glace, traçant les contours des collines qu’il apercevait au loin, laissant une marque floue sur la buée que son souffle avait provoqué. « Hey, mec t’as quoi ? T’es revenu complètement décalqué de ta réunion de préfet. » la voix le tira de sa rêverie et il se tourna vers ses camarades de compartiment, Evan renchérit sur les propos d’Owen : « Vas-y, nous on ne peut pas comprendre. Nous nous ne sommes pas des préfets comme Monsieur Lestrange. » Les garçons ricanèrent, Mulcibert rajouta, peu désireux de ne pas avoir son mot à dire : « Certainement qu’il pense à des choses bien au-delà de notre médiocre entendement. » Et c’était reparti pour un tour de rire, Rabastan leva les yeux au ciel et soupira, et dire qu’il se coltinait ses imbéciles depuis sa deuxième année… Et qu’il les appréciait en plus ces crétins. Owen lui donna une tape dans le bras : « Allez mec, on te charrie. Mais c’est vrai que t’es bien pensif. Enfin, pas comme si t’avais un grand sens de la conversation d’habitude hein remarque ! » « Savais-tu Evan que la légilimancie pouvait être pratiquée sans baguette ? Juste avec le regard ? » « Mieux : est-ce que tu étais au courant qu’il existait au japon une variété de plante carnivore appelée carnivorus maximus et dont la particularité était de gober le frelon ? C’est super intéressant ! » Rabastan donna un coup de poing à l’un, un coup de pied à l’autre : « Z’êtes con putain, je suis pas comme ça. C’est vous qui pigez rien de ce que je racontre. » Brochette de cons. Dont il faisait parti. « On rigole Rab… » il reporte son attention sur Owen et lui grimace, de manière très mature « C’est notre dernière année pour te charier, faut qu’on en profite ! » « À moins que Monsieur rate ses ASPICs » « Je pense que dans ce cas là on peut directement acheter des fleurs pour l’enterrement non ? » Rabastan sourit : « Si je n’ai pas mes ASPICs, les mecs je viens me planquer chez l’un d’entre vous, pas moyen que je rentre chez moi. Mon père me tuerait sur le champ. Enfin non, il prendrait son temps en fait. » Owen éclata de rire, Evan et Mulciber suivirent le mouvement. Ravi de voir que sa détresse familiale pouvait faire rire ses camarades… Mais en vérité il n’était pas amer. Jamais dans le Poudlard Express quand celui-ci s’approchait de l’école. C’était dans ses moments favoris, l’odeur du train, du cuir et la vue des plaines vertes qui glissaient, glissaient sous ses yeux. Le sentiment de s’arracher à une prison pour rejoindre sa maison. « Allez Rab, une chocogrenouille ? » Il saisit la boîte qu’Owen lui tendait et laissa la grenouille tenter une évasion risquée avant de finir par se faire dévorer par Mulciber qui ne laissait jamais passer sa chance de se goinfrer de chocolat. Mais ce n’était pas la grenouille qui intéressait Rabastan « Alors ? Une nouvelle carte ? » A dix sept ans, bientôt dix huit il collectionnait encore ces conneries pour enfant, c’était presque pour suivre la tradition et la réputation qu’il s’était dessiné depuis sa deuxième année qu’il faisait ça : « Non, tu parles… Burdock Muldoon, je dois l’avoir en quinze exemplaires. » « Oooh, Burdock Muldoon ? Mais savais-tu Lestrange que cet homme avait en son temps eu l’immense honneur de… » Nouveau coup de pied, fort, Mulciber a les larmes qui lui montent aux yeux : « Ta gueule crétin, je ne parle pas comme ça. » « Tu m’as fait super mal ! « Je t’ai cogné le tibia, toi c’est mon égo que tu piétines, gros balourd. » Pour mieux souligner le fait qu’il était proprement outré, il se leva de la banquette pour se glisser jusqu’à la porte du compartiment : « Vas-y boude pas Rabastan ! » « Non, je vais juste prendre l’air un petit peu. Trop de connerie dans ce compartiment, ça étouffe mon esprit trop génial pour vus, mécréant. » Et sur ces bonnes paroles il se faufila dans le couloir pour respirer un peu. Des crétins. Adorables certes, mais des crétins. Qu’est-ce qu’il allait faire d’eux. Et dire qu’ils venaient d’avoir leurs BUSEs… Enfin Evan les passait cette année. Il allait les avoir bien entendu, Rabastan y veillerait personnellement. « Hey mais fais attention gamine ! » En entendant le cri il se détourne, juste à temps pour voir un petit éclair court sur patte lui foncer dans les jambes et manquer de le faire chuter (en réalité c’est simplement parce qu’il eut la présence d’esprit de se retenir à la poignée de la fenêtre qu’il évita la chute) qu’est-ce que ?... non mais franchement les gens ne faisaient plus gaffe à ce qu’il y avait devant eux ? « Hey gamine il serait peut être temps de faire… » « Ben pourquoi tu coinces tout le chemin avec tes grandes jambes dadais ? Moi je fais que passer ! » Elle avait la petite voix fluette qui allait parfaitement avec sa carrure de première année, carrure guère impressionnante et il ne lui fallut pas une trop grande force pour l’attraper par le devant de son uniforme pour la soulever à sa hauteur : « Non mais ma toute mignonne il va falloir que tu apprennes à te calmer un peu. Ce n’est pas la putain de jungle ici. » « Pose moi par terre ! » Elle secouait ses jambes en tentant de le frapper pour qu’il la lâche, un coup atterit dans le bas ventre et Rabastan eut une grimace : « Mais c’est que tu as été élevé avec des sauvageons ! » « Lâ-che-moi ! » Un peu plus et elle tenterait de le mordre « Et tu t’appelles petite sauvageonne ? » « Ça te regarde ? » « Fais attention je suis préf… » « Ouh j’ai peur, monsieur le pref. » Putain mais que les gens s’achètent du respect, ils s’étaient tous donné le mot aujourd’hui. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur du compartiment et il vit Owen le dévisager avec une expression surprise. Il devait bien se demander ce que Rabastan faisait avec une gamine coincée dans son poing. Bon bon… Il la reposa : « Ça passe pour aujourd’hui parce qu’on est pas encore à l’école mais une fois… » zioup à peine ses petits pieds avaient rejoint le plancher des vaches qu’elle filait en trombe dans le couloir, pour rejoindre on ne savait quel compartiment. Ben si toutes les nouvelles recrues étaient comme ça… on n’avait pas fini. Il rentra dans le compartiment : « Hey mec, c’était qui la gamine ? » En effet la scène avait intrigué son ami, « Une putain de petite sauvageonne, courte sur patte mais hargneuse. Je te le dis Owen, on a du soucis à se faire avec des bouts pareil. »

❝ I may have been born for that. Only for that

(Year) Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

(1980) Robe de cérémonie noire, cape noire, mouchoir noir et regard noir : Rabastan est prêt pour l’enterrement. Rodolphus à ses cotés, Elena et les enfants pas loin. Personne ne se doute de rien, tout du moins personne ne doute à haute voix. Sa mère pleure. Il se souvient du moment où ils étaient rentrés, pour lui apprendre la nouvelle. Elle avait crié, pleuré, interrogé et c’était Rodolphus qui lui avait menti, qui avait pris les choses en main. À la tribune, c’était un homme du même âge qu’Aldebaran qui parlait, un ancien camarade et un collègue sans nul doute. Rabastan se souvenait avoir déjà croisé son chemin pendant certaines réunions. « Et c’est donc à un grand sorcier que nous disons adieu aujourd’hui. Il nous manquera comme il manquera à ce monde. » Rabastan étouffe un ricanement, il n’avait pas prêté grande attention aux quelques paroles prononcées par le défilé d’hommes en noirs qui venaient vanter tantôt le courage du défunt, tantôt sa droiture, tantôt sa générosité et parfois même son extrême bonté. À croire qu’il s’est trompé d’enterrement. Puis son nom est prononcé « … témoignage d’affection de ses enfants. Rabastan ? » L’homme à la tribune tend la main dans sa direction pour l’inviter à venir s’exprimer. Il grimace et est prêt de refuser quand son frère le pousse en avant. Sa mère lui lance un regard appuyé. Allons bon, si c’est ce qu’ils souhaitent tous. Il jette un coup d’œil à Elena, enceinte jusqu’au yeux elle a laissé Arsenius et Aramis partir dans le fond du bâtiment pour s’amuser un peu. Elle hausse vaguement les épaules, elle sait très certainement ce qui va se passer. L’homme lui cède la place et il fait maintenant face à la petite assemblée qui s’était rassemblée là pour pleurer Aldebaran V. Lestrange. « Merci… Alors je tiens d’abord à préciser que je ne tenais pas à parler aujourd’hui. Pour commencer parce qu’il est plutôt recommandé de dire du bien du mort lors de son éloge funêbre et que je n’ai pas beaucoup de compliments en réserve pour mon cher père. » Le ton est donné. L’atmosphère de la salle, déjà pas bien chaude, descend de quelques degrés supplémentaires. « Ensuite parce que je pense que s’il y a bien une personne que mon père n’aurait pas voulu entendre parler à son enterrement, c’est bien moi. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai fini par accepter de venir. » Il se tourne vers le cerceuil qui contient le cadavre. « Rien que pour toi papa. » Son ton est amer, il ne sait pas si quelqu’un osera venir le faire descendre. Qu’ils essayent, maintenant qu’il est là il a quelques petits trucs à dire. « Bien, l’éloge à proprement parler. Ah, que dire sur mon père qui n’a été dit avant moi ? Un homme droit, ça c’est certain. Bien… il semblerait que j’ai déjà épuisé la liste de ses qualités. Alors maintenant quoi ? Je suis sensé dire à quel point sa mort m’attriste, comme son départ me laisse orphelin et terriblement seul. Non, je ne vais pas faire ça : comme il ne cessait de me le répéter il déteste qu’on pleurniche. Je ne vais donc pas lui faire l’affront de pleurer lors de sa dernière cérémonie. Il serait capable de se lever de son cercueil pour venir m’en coller une dernière. » Il voit Rodolphus hocher la tête d’un air désapprobateur, sa mère serre son mouchoir contre sa bouche en le dévisageant mais étrangement c’est la moue de satisfaction d’Elena qui attire son regard. Elle sait ce qui s’est passé. Et elle paraît presque fière de lui. « Un grand sorcier donc que nous avons perdu que dis-je…  » Il est prêt pour une grande envolée lyrique pleine de haine, mais il est interrompu : « Ça suffit maintenant Rabastan ! » C’est sa mère qui lui dit ça. Les joues blanches et les yeux rouges. Il grimace, il n’a plus envie maintenant de partir. « Descend tout de suite, et arrête d’agir comme un gamin. » Il redescend de la tribune, passe devant les rangs silencieux et gênés des autres participants, tous issus de grandes familles sang purs. Sa mère ne le regarde même plus, c’est bien la seule tous les regards sont tournés vers lui. Elena le prend par le bras quand il passe près d’elle. Étonné par ce soudain contact, il s’arrête. Elle l’embrasse sur le coin des lèvres : « Ça ne rattrape rien mais pour cette fois… je suis fière de toi. » Il sourit. Son père devait faire plusieurs tours dans son cercueil. Et c’est tant mieux.

(1980) « Je ne comprends pas pourquoi tu es resté avec lui tout ce temps. » « Tais-toi Rabastan, c’était ton père ! » « Ouais, et pour une fois que je peux dire ce que je pense de lui je ne vais pas me gêner. » Il la regarde lever les yeux au ciel, et il ne la comprend pas. Elle avait sincèrement pleurer pendant l’enterrement, lui qui sait dire si les gens mentent ou non il l’avait senti chez elle, de la vraie peine. « Vraiment maman… tu l’aimais ? » « C’était mon mari, votre père, bien entendu que je l’aimais. » C’est à lui de lever les yeux au ciel à présent. « Tu parles, je sais bien que ça ne veut rien dire. Elena est ma femme et la mère de mes enfants et je la déteste. Et encore, par rapport à père elle est plutôt facile à vivre. » Sa mère le regarde avec un étrange air puis elle soupire : « Je ne vais pas te mentir, j’ai cru pendant un temps que je devais partir. Quand tu étais encore petit puis… ça s’est amélioré. » Il s’asseoit à coté d’elle, sur le canapé « Quand j’étais petit… dis maman, il te frappait ? » Elle fuit son regard, parce qu’elle sait qu’il pourra dire si elle ment : « Non. » Il s’adosse un peu plus sur le fond du canapé « Je vois, et ça s’est amélioré quand j’ai grandi c’est ça ? » Normal, il était passé de sa femme à son fils. Aldebaran n’avait pas été du genre à fouetter deux chats à la fois. Sa mère lui attrape ses mains, les serre. Elle pleure et ses yeux prennent cette teinte brillante, exactement comme les siens. « Mon petit… mon bébé je suis tellement désolée. Je faisais… je faisais tout ce que je pouvais pour… » Il ne pense pas en avoir jamais voulu à sa mère. Parce qu’il avait toujours su qu’elle ne pouvait rien faire face à Aldebaran. Personne n’y pouvait rien et il se souvenait des situations où elle avait su, à plusieurs reprises, calmer le paternel pour adoucir les choses. « Je ne t’en veux pas maman. » murmure-t-il en se rapprochant d’elle. Il dégage ses mains des siennes mais seulement pour serrer ses bras autour du cou d’Eleanor et se blottir contre elle. Il enfouit son visage dans le creux de son épaule, comme s’il n’était encore qu’un enfant. « Je t’aime trop maman. » chuchote-t-il contre son cou. Il l’entend pleurer : « Je sais que ça aurait été peut être mieux… pour toi qu’on parte. Mais je ne pouvais pas… Et puis il était… gentil parfois. Charmeur. C’est bête, mais je l’aimais. C’est bête Rabastan mais je l’aime encore. » Non, il n’a pas le droit de lui en vouloir. Le coté charmeur de son père il y avait eu le droit. Et il savait à quel point Aldebaran avait été un homme magnétique, lui-même n’avait cessé de vouloir se coller à lui, de vouloir se faire apprécier de lui. Comme un papillon attiré par une lumière. Même si cela devait lui brûler les ailes. Sa mère avait été pareille. Elle avait mieux réussi que lui voilà tout. Il ne pouvait pas lui en vouloir. « Ce n’est pas bête. » fit-il simplement, toujours serré contre elle, son parfum fleuri dans ses narines. « Maintenant qu’il n’est plus là je… je ne sais pas ce que je vais faire. » C’était de sa faute à lui. Elle n’avait pas besoin de le dire pour comprendre : si son père avait jamais été violent envers sa femme, c’était de sa faute à lui, c’était parce qu’il n’avait pas été assez bien. Et maintenant si elle se retrouvait seule, c’était encore une fois de sa faute. Parce qu’il n’était pas assez bien. « Mais maman… je suis là ne t’inquiète pas. Je ne pars pas. Je t’aime. » Il ne laisserait jamais sa maman seule.

❝ It’s to late to say you’re sorry. Say you’re sorry still. ❞

(Year) Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

(199-) Il tousse, à s’en décrocher la mâchoire, les poumons, la gorge, la langue, les côtes… Il tousse. Il n’a jamais toussé comme ça, il n’a jamais été malade comme ça. C’est pas seulement la toux, c’est sa tête. Pas seulement sa tête, c’est son cœur. Pas seulement son cœur… C’est tout, tout qui fout le camp. Il n’a pas la force de toucher son front mais il n’a pas besoin de ça pour savoir qu’il a de la fièvre.
Plus que d’habitude.
Il sent le vent marin, chargé de cette odeur de sel dégueulasse, se glisser dans sa cellule et tout refroidir d’un souffle. Il tousse, a un haut le cœur ; il est déjà roulé en boule dans un coin, il se plie un peu plus en deux. Y a rien à vomir, même plus de bile à recracher. Il n’a pas mangé depuis combien de jours ? Depuis que sa gorge est dans cet état — il ne peut rien avaler sans risquer de s’étouffer. Mais ce qui sort de sa bouche alors qu’il se penche mécaniquement en avant a un vague goût de fer. Il porte ses mains à ses lèvres. C’est terne, mais il reconnait le rouge. Sans être un expert il était capable de comprendre que vomir du sang était loin d’être un bon signe.
Bon il avait déjà été malade.
Depuis le temps qu’il était là.
Ça allait passer. Ça allait passer. Ça allait passer.
Les images qui tournent en boucle dans sa tête ne l’aident pas, mais il ne peut rien y faire, ne peut pas chasser le visage paternel, le visage d’Alice… Il n’a que ça dans sa tête. Rien d’autre. Il tousse de nouveau, manque de s’étouffer. Sa tête cogne le mur derrière lui. Il se sent glisser sur le coté et il n’a pas assez de force pour se retenir avant de s’écrouler sur le flanc. Il tousse. Cligne des yeux. Ferme les yeux. Il savait qu’il ne devrait pas dormir, il ne fallait surtout pas dormir, mais il en avait besoin, juste un peu…
Il revoit, revit, une scène de ses treize ans, pas le décor, juste les protagonistes, juste le protagoniste. Et son père le plaque contre le mur, et sa main se serre autour de son cou. Et Rabastan ne peut plus respirer, respirer, respirer…
Il rouvre les yeux ; nouvelle quinte de toux, mais qui lui apporte de l’air. Une main, une main aux longs doigts froids et décomposés le tien par le menton. Il n’est plus recroquevillé sur lui-même, il a été relevé. C’est cette main qui le tient debout. « Non… non… » il tente de crier. Mais ce qui sort n’est qu’un maigre murmure suppliant « Je suis toujours vivant, je suis toujours vivant… » La main se resserre sur son menton, il se sent soulevé, ses pieds ne touchent même plus le sol.
Il n’a plus conscience de rien.
Il se voit lui-même, là, cette silhouette maigre et blanche, quasi morte déjà, dans la poigne d’une de ses créatures. Le détraqueur n’est pas seul. Il en voit deux autres.
Il se voit en train de supplier faiblement, sans conviction, tenter de faire croire qu’il était encore en vie. Mais c’était un mensonge. Il était déjà à demi mort.
Et fallait bien que ça arrive un jour. Il avait toujours su que ça arriverait, il ne pouvait pas reculer ce moment indéfiniment.
Il voit la créature se pencher sur le visage du prisonnier. Ce n’était même plus vraiment lui ce stade.
Mais le râle soudain froid et morbide semble soudain le rappeler à son corps. Et il voit de ses propres yeux maintenant, la créature qui se rapproche de lui, il sent le tissu lui glisser sur son visage. « Non, non… je suis vivant, je suis vivant. » Sa voix est brisée, mais un peu plus forte que tout à l’heure. Il arrive à soulever un bras avec lequel il tente de repousser le gardien. « Je suis vivant… » La main putréfiée se resserre un peu plus bas, autour de son cou, lui coupe le peu d’air qu’il parvenait à avaler. L’autre main commence à retrousser la cagoule qui lui masque le visage. Il tente encore une fois de le frapper, de l’éloigner d’un geste du bras. Il bouge ses jambes, pour la première fois depuis longtemps. L’urgence et la panique les raniment. Ses mouvements désespérés finissent par avoir l’effet souhaité et alors que sa cagoule était presque remontée, le détraqueur le lâche. Il sent l’étau libérer sa gorge. Il sent le sol froid sur lequel ses membres épuisés s’écrasent. Il sent… encore.
Dernier élan de volonté, d’énergie, il rampe jusqu’à un coin — son coin, et se recroqueville, les genoux remontés jusque sous le menton, les bras serrés autour de sa poitrine comme s’il voulait protéger son cœur. Et il tousse.
Les trois détraqueurs s’avancent vers lui. « Je suis vivant ! » il crie, cette fois encore plus effrayé « Je suis vivant ! » Il tousse « Pitié laissez moi encore un peu de temps… » Et soit que sa voix soudain plus énergique les ait convaincu soit qu’une autre victime moins récalcitrante les attendaient ailleurs, les trois gardiens se détournent et partent. Il entend la porte claquer derrière lui. Et il tousse.
À s’en décrocher la mâchoire, les poumons, la gorge, la langue, les côtes… Il tousse.
Mais ça allait passer.
Ça allait passer.

❝ Too much ashes ; and yet I still await my reborn

(Year) Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

(2001) « Quant aux Robinsons je pense que nous devrions… » « Ton travail est de filtrer ce genre de demande. » Rabastan s’arrête en plein milieu de sa marche vers l’ascenceur pour se tourner vers un de secrétaires du département, l’homme est plus grand que lui, plus musclé, une étrange carrure pour quelqu’un de son métier mais il est vite impressionnable : le fait que Rabastan ait presque l’impunité de le tuer sur place devait aider. « Alors dis moi : à quoi me sers-tu si tu viens me faire part de toutes les pleurnicheries des familles impures ? » « Je… je suis désolé. Je pensais que peut être vous voudriez… » « Non non non… tu n’as pas très bien compris : tu filtres, tu te la fermes et surtout tu ne penses pas. » « Oui monsieur le Directeur. » Devant eux la porte de l’ascenceur s’ouvre alors que la voix désincarnée annonce : Niveau deux, département de la Justice Magique. Contrairement à la coutume, une foule ne se presse pas pour descendre. En réalité il y a juste un petit brin de femme qui en sort. Une brunette afro-américaine dont le visage ne dit absolument rien à Rabastan. Une fois qu’elle leur a passé devant eux il demande au secrétaire : « Elle bosse ici elle ? » « Une nouvelle recrue, monsieur le directeur. » « Putain, c’est plus peuplé que le Chemin de Traverse fin août ici… » Lui qui aimait bien connaître tous ses employés ça allait finir par être difficile. Ce qu’il notait surtout c’était que la petite bonne femme ne lui avait même pas adressé le moindre bonjour.
Y a plus de respect.



Dernière édition par Rabastan Lestrange le Jeu 25 Aoû 2016 - 21:40, édité 30 fois
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:04

Invité
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gagagagaga fassyyyy fire *range son fangirling dans sa poche*
bienvenue sur exci avec un choix de personnage tellement cool gangnam
bon courage pour la suite !
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:05

WIZARD • always the first casuality
Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
Hopeless wanderer + Rabastan Tumblr_inline_nc6a9xGh3r1rtp0md

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5444
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
http://www.smoking-ruins.com/t1752-night-fury-i-be-a-fool-of-the
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èé le vilain pas beaaaaaau gaah *se sauve en courant*
Bienvenue sur Exci ; N'hésite pas à venir trouver une membre du staff si tu as besoin de quoi que ce soit ou la moindre question, nous sommes là pour ça jule
J'ai hâte de lire ta fiche, parce que Rabastou il envoie du pâté, même s'il est cruel avec ma pauvre petite pepette. Ca va donner, je sens jule du coup je suis trop contente qu'il soit tenté kr
Bon courage pour la suite en tout cas et à très vite han
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:07

Invité
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Mon mentor, mon mentor, mon mentor potte mourru kr
Je te souhaite bienvenue, bonne chance, prospérité, magie noire, sang et torture iiih iiih
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:10

Invité
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Papaaaaaa calin
Soit le bienvenue sur Excidium, si tu as le moindre soucis n'hésites pas à me contacter par MP je suis toute ouïe !!!
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et j'ai hâte de jouer avec toi *_*
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:10

Invité
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PAPA trognon trognon trognon
je suis juste tellement heureuse qu'on ait un rabbie trognon et tu as l'air d'envoyer du paté avec ce début de fiche kr
bienvenue trognon
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:22

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
Hopeless wanderer + Rabastan Tumblr_ob1ibueZ761rmsoypo3_250

‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14296
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Hopeless wanderer + Rabastan 489546spea
Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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RABBY FTW fire BIENVENUUUE et bon courage pour ta fiche iiih effectivement le début est tout à fait prometteur jule j'ai un lien à te proposer d'ailleurs, je l'avais fixé avec le précédent Rab mais on pourra élaborer/corriger selon ta vision du perso superman brefouille, comme dit on est à ta disposition en cas de questions, n'hésite surtout pas ; et ofc je te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche, il me tarde d'en lire plus What a Face
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 19:43

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Salut, gros moche mg

*pousse Davius plus loin*

Bienvenue ici avec ce personnage très attendu ! Tu fais des heureuses, ça oui ! On se concoctera nos petits liens plus tard, parce que mon Auror en a bien gros contre ton vilain, muhaha. Bonne chance dans ta rédaction :hart:
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MessageSujet: Re: Hopeless wanderer + Rabastan   Hopeless wanderer + Rabastan EmptyMer 27 Mai 2015 - 20:12

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Merci à vous tous pour vos messages de bienvenue !  trognon  trognon  Vous êtes trop chous. hug

Daphné : grouuu merci à toi !  calin
Gwen & Aramis : mes ptits chous !  :oué:  :oué:  Je vous fais plein de bisous sur le front (tout à fait le style du bonhomme, sissi…), j’ai hâte de pouvoir rp avec vous les choupis !!  trognon
Luce : Diantre, j’ai eu une apprentie aussi jolie (mais c’est que je suis récompensée par mon Maître de bien belle manière #SBAAF#) merci pour tous ces pieux souhaits, je te les retourne !  miam
Draco : merciiii !  :roule:  J’ai hâte de voir ce que tu avais comme lien avec l’ancien !
Nephtys : merci, j’espère que je ne vais décevoir personne… Je suis pressée de pouvoir te retrouver in rp.  geek
Eris : merci ! J’ai hâte du coup de rencontrer ce brave Auror héhé  superman
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