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MessageSujet: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyJeu 28 Mai 2015 - 22:07

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Le 28 mai 2002

Ce soir est le soir.
Le GRAND soir.

Il y a depuis quelques semaines, déjà, qu'elle habite dans la Bran Tower, et depuis le même temps qu'elle a repéré celui qu'elle a élu au rang de parti parfait. Donc, de cible idéale. Quelques semaines qu'ils échangent quelques mots à peine, quelques sourires, quelques répliques flirteuses innocentes, et qu'Eris mijote un plan quelconque en attendant le bon moment pour le mettre en marche. La connaissant, tout ce temps d'attente est un miracle et elle en est plutôt fière. Habituellement, elle est du genre à se jeter sur les beaux garçons comme la misère sur les nés-moldus, mais elle a fait preuve d'une retenue exemplaire. Elle en a seulement parlé à toutes ses amies, pour avoir leur avis sur la question de l'homme, et demandé des informations à ses frères, au cas où qu'ils aient des détails croustillants sur le superbe spécimen qui lui sert de voisin.

Ce soir, cela dit, c'est le bon moment.
Elle a assez attendu.

Et qu'importe que Felix Hvedrung soit un Mangemort ! Ce n'est certainement pas cela qui va l'empêcher de s'intéresser à elle et de trouver qu'elle vaut bien mieux que le Magister, n'est-ce pas ? Il recherche une épouse et c'est bien elle l'idéale.

C'est d'un pas conquérant qu'elle est allée se pointer devant la porte du logis du Danois, une bouteille de blanc en main, histoire de bien commencer la soirée. Pas de mojitos, ce soir, même si elle aurait bien voulu l'impressionner avec ses compétences en mixologie – un vin, franchement, c'est passe-partout, et celui-là en est un excellent. Puis, ils vont commencer par une bouteille; ce n'est pas dit qu'ils ne vont pas poursuivre avec quelque chose... ou une sortie... ou peu importe. Une bouteille de blanc, donc, et un dessert. La Burke a su qu'il aimait les desserts – un autre détail important – et elle ne peut résister à son propre vice. Elle a passé une bonne heure à hésiter sur les vêtements à porter, avant de craquer pour une robe courte, décidant que ses jambes avaient plus de poids en sa faveur que ses seins minuscules. Pas de bijoux, que ses talons et ses longs cheveux pour l'accompagner. Une pointe de nervosité, cela dit. Ça fait longtemps qu'elle n'a pas sérieusement flirté, dans l'optique qu'il y ait une réelle possibilité, quelque chose à espérer. Puis, ce n'est pas le moment de se dégonfler ! C'est donc de ce même mouvement énergique qu'elle frappe à la porte. Un aboiement lui répond, il est vrai que Felix a un chien, avant que l'animal soit calmé par son maître.
La porte s'ouvre sur la haute silhouette de Felix, à qui elle adresse aussitôt son plus beau sourire. D'aussi près, il est encore plus loin que de loin, dans le hall de la Bran Tower. « Bonsoir. Sa voix naturellement basse n'a pas de traces de ses accents qui approchent l'hystérique, juste un ton calme. Qui ne restera peut-être pas bien longtemps. J'ai décidé de prendre votre invitation de boire un verre... j'espère que je ne vous dérange pas. Sa main lève la bouteille de vin, ainsi que le sac élégant qui contient la boîte à dessert. J'ai emmené un blanc et un gâteau au fromage, pour accompagner. Ce n'est pas moi qui l'ait fait, mais il est excellent, je vous assure. » Clignement d'yeux, sourire, moue mignonne.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyVen 29 Mai 2015 - 10:59

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Eris & Felix
don't make this easy, i want you to mean it
It’s absolutely unfair for women to say that guys only want one thing: sex. We also want food. And if I tell you that I’m in sandwich with you, I’m not just saying it to get in your Ziploc bag.

Debout dans la salle de bain, j’essaie de rester calme. Tout va bien, ce n’est jamais que de l’eau. Sur le sol. Partout autour de la baignoire. Sur les murs. Qui perlent au plafond. Putain, mais Fenrir a mis de l’eau partout ! Par Loki, ce chien me rend dingue parfois ! Et le pire, c’est quand je baisse les yeux sur lui, prêt à l’attraper et à lui faire je ne sais pas encore quoi, mais un truc terrible assurément, les pères doivent toujours punir leurs gamins turbulents, et que je vois le bonheur dans son visage. OUI un chien peut être heureux, ils ont des émotions et là, Fenrir est tellement content que voilà, je laisse tomber. Je sors les serviettes et la baguette, puis hop là, je suis une véritable petite fée du logis. Ça vole dans tous les sens, ça trempe un peu le chien, qui couine à mon plus grand plaisir. Un sadique reste un sadique, faut pas déconner hein ! Et puis j’en profite pour me sécher aussi. Parce qu’en fait, tout a commencé parce que je prenais mon bain avec mon chien, un moment père fils quoi. Même si j’entends presque la voix de Melech, mon frère ainé, râler que mon chien n’est pas RÉELLEMENT mon enfant. Il râle parce qu’il a un fils humain et qu’il nous jalouse, Fenrir et moi, de mieux nous comprendre que lui et mon précieux neveu. Tant pis hein. Bon, en attendant c’est quand même moi qui dois éponger toute la salle de bain, en même temps que mes fesses, mais tant pis. J’ai le temps. On est vendredi soir quand même et même les mangemorts ont le droit de souffler. Enfin, peut-être pas TOUS les mangemorts, mais moi oui. Je me le permets. Chacun son truc.

J’ai donc à peine le temps d’enfiler des vêtements, soit mon sous-vêtement et un pantalon, qu’on frappe à la porte. Qui c’est ? Je regarde l’heure, il est trop tôt pour que ce soit l’une des pestes, aka mes petites sœurs, Asher serait directement entré l’enfoiré, il a le pass. Melech, ha ha, non. Mes parents auraient avertis. Bon, bon. J’attrape une chemise et me met en tête de la boutonner, tout en gagnant la porte, mais déjà Fenrir jappe. Ouais ok, lui aussi il trouve ça louche. C’est qu’on a jusqu’ici eu très peu de visiteur. Je ne suis pas populaire, parfois ça me brise le cœur. Mais pas ce soir. Parce que dès que j’ouvre la porte, c’est ma mignonne voisine que je découvre. Fenrir se tait aussi, ce chien est loin d’être con, c’est vraiment comme mon fils. Il observe déjà la délicieuse créature, il la renifle même et je l’envie un instant. Bon d’accord, ce serait bizarre de me voir trotter à quatre pattes autour de mademoiselle-à-croquer, à la renifler et à frotter mon museau contre elle, mais ce ne serait pas moins agréable. Elle sent bon. Même de là où je me tiens, j’en suis conscient. « Bonsoir. » Elle est salement belle, là devant moi, avec ce petit air confiant et sa nervosité qui se faufile jusque dans mon corps. Vive le don d’empathie, ça rend certaine femme encore plus agréable à côtoyer. Comme Eris. Jolie chose. Je souris à mon tour, un sourire en coin, de tombeur. Mon bras remonte contre la porte, que je garde entrouverte, mon corps penchant déjà vers elle, vers l’avant, ma tête retombant avec nonchalance, contre le battant. Je suis confortable là, on dirait que j’y ai passé toute ma vie. « Bonsoir, jolie Eris. »

Je la laisse venir à moi, je la laisse parler. J’adore quand les nanas l’osent. J’adore quand elles m’abordent. Et puis cet accent, par Loki, je pourrais me damner pour cet accent. « J'ai décidé de prendre votre invitation de boire un verre... j'espère que je ne vous dérange pas. » Et voilà, elle cède enfin à mon charme ? Bien. Très bien même. Je secoue doucement la tête, rassurant : « Absolument pas, au contraire. » Mais elle n’a pas fini de me surprendre la coquine : « J'ai emmené un blanc et un gâteau au fromage, pour accompagner. Ce n'est pas moi qui l'ait fait, mais il est excellent, je vous assure. » Déjà mon regard passe sur le sac, puis je repousse un peu la porte de contre mon corps, je la laisse regarder. Pas l’appartement, évidemment, mais moi. Je n’ai pas eu le temps de boutonner entièrement ma chemise. Non pas que je sois du genre à gonfler les muscles et à attendre qu’on applaudisse, mais il n’y a rien de mal à recevoir des encouragements hein ? Non, mais je sais que je ne suis pas vilain. Sans parler qu’elle aussi, elle a de quoi me faire saliver. Parce que je viens tout juste de remarquer sa robe, il faut dire que cette femme à des yeux sublimes. C’est plus fort que moi, j’aime les yeux sombres. Je m’écarte enfin, non pas sans balayer la main devant moi, pour qu’elle entre. « Mi casa es su casa ! » Soit le seul truc que je sais dire en espagnol, mais déjà je lui libère les mains, Fenrir la suivant de près alors que je referme la porte derrière elle.

Je lui indique le coin salon, alors que je vais déposer ses présents dans la cuisine. « Installe-toi, oh tu permets que je te tutoie ? Enfin, met toi à l’aise, je vais aller chercher des verres et tout le bataclan. Fenrir te tiendras compagnie. » Un coup d’œil à mon chien et rassuré, je continue ma route. De toute manière, pendant qu’elle inspecte les lieux, je peux toujours lui faire la conversation. Le son porte bien dans le coin. « C’est génial que tu sois là, parce que, pour tout t’avouer, je commençais à me demander si à trop insister, je n’allais pas t’effrayer. » Vas-y que je ris tout seul dans la cuisine, mais c’est la pure vérité. J’attrape les coupes, les deux parts de gâteau avec la bouteille de vin, puis je la rejoins. Pendant ce temps, Fenrir a décidé de s’installer près d’elle, de lui lécher une jambe aussi. Elle a dû mettre de la crème, j’adore les femmes qui se parfume la peau. Et voilà, je m’arrête sur le seuil de la pièce, les rideaux n’ont d’ailleurs pas été tiré et les lumières de l’allée dessinent des halos ici et là dans la pièce. Je la déshabille encore un instant du regard, puis mon sourire grimpe d’un échelon. Je secoue légèrement la tête, un coup en fait, alors que je fronce les sourcils. Sous le charme. Jusqu’à ma voix un chouia plus rauque. « Je suis à peu près certain que cette robe est interdite de séjour dans quelques pays. » Aller, je me secoue et détourne un tant soit peu le regard. Ce serait bien de savoir marcher sans tout renverser. Manquerait plus que ça oui.

Je la rejoins enfin, pose le tout sur la table basse et tourne la tête vers elle, encore penché, pour déclamer la suite « à moins que ce ne soit tes jambes. » Je me redresse, pour me sucer le bout d’un doigt, un bout de gâteau s’y étant collé. Mon regard brille déjà de convoitise. Cette femme sait s’y prendre, l’estomac c’est presque toujours une réussite. Quant à la robe, avec cette paire de jambe, ça ne rate pas. Jamais. J’attrape finalement la bouteille de vin et nous verse à boire, « heureusement pour toi, le Danemark est tolérant et… soyons honnête » je lui tends sa coupe en souriant, « il adore les belles femmes. » Je m’occupe ensuite de la mienne et enfin servi, je me penche légèrement vers elle, pour faire tinter nos verres ensemble. « Aux belles femme et à cette robe, qui m’a fait oublier de te faire visiter mon petit nid. Sans offense, je l’espère ? » Et puis après tout, elle vit dans un modèle identique au tien, sauf pour la décoration. Normalement, si tu avais gérer toi-même l’endroit, les murs seraient encore nus, probablement blanc. Mais voilà, tu as la chance d’avoir deux petites sœurs qui aiment se montrer utile. Alors tu vis dans une tour neuve et dans un appartement meublé par une jeune mariée en devenir. Sauf que tu es seul. Mais pas ce soir, nope ! Parce que Eris est là, son verre dans les mains et tu rêves déjà de l’enivrer. Mais pas que de ça, oh que non. Heureusement, ici c'est toi l'empathe et pas elle.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyLun 1 Juin 2015 - 4:37

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Jolie. Il la trouve jolie. Elle a rosit, elle le sait, mais elle a gardé toute sa contenance et son avenant, ne voulant pas montrer qu'elle est flattée. Et heureusement, il semble tout à fait accepter son offre, la laissant entrer avec un « Mi casa es su casa ! » tout à fait de bonne augure. Puis, elle n'a pas pu résister à l'envie de laisser glisser un œil furtif sur le corps quelque peu dénudé. Juste... un coup d’œil. Inoffensif. Presque accidentel.

Le chien le précède, le Danois partant pour la cuisine, histoire de préparer convenablement le petit en-cas qu'elle a apporté. « Installe-toi, oh tu permets que je te tutoie ? Enfin, mets-toi à l’aise, je vais aller chercher des verres et tout le bataclan. Fenrir te tiendras compagnie. Tutoie-moi sans soucis. » La jeune femme se dirige vers les canapés, les mains désormais vides, inspectant la décoration avec curiosité. Beaucoup de goût. Est-ce lui qui s'en est occupé ? Quelqu'un de sa famille, peut-être, un décorateur professionnel ? « C’est génial que tu sois là, parce que, pour tout t’avouer, je commençais à me demander si à trop insister, je n’allais pas t’effrayer. Oh, pas du tout ! J'étais un peu occupée, mais il était hors de question que je laisse cette invitation se perdre. » Une chaleur humide sur sa jambe la fait baisser les yeux. Fenrir. Un bouledogue français nommé Fenrir, le contraste ne cesse pas de la faire sourire et elle se risque à gratifier le chien d'une caresse sur la tête, qu'il semble apprécier. Les Burke n'ont jamais réellement eu d'animaux de compagnie et elle n'a pas le temps pour cela, mais cela ne signifie pas qu'elle ne les apprécie pas. Surtout s'ils ne lui appartiennent pas. Comme les enfants, voyez-vous.

Le retour de Felix dans la pièce est prudemment guetté, ses yeux sombres revenant à lui dès que son ombre se dessine dans les lueurs de l'Allée des Embrumes. « Je suis à peu près certain que cette robe est interdite de séjour dans quelques pays. » Elle hausse un sourcil amusé, attendant la suite de ce compliment hors du commun et qui va, ma foi, droit au but. Ce qui ne lui déplaît pas. « À moins que ce ne soit tes jambes. »

Touché : elle éclate de rire, de son rire clair habituel.

« Heureusement pour toi, le Danemark est tolérant et… soyons honnête, il adore les belles femmes. Elle attrape la coupe de vin tendue, son sourire toujours bien étiré sur ses lèvres. J'espère que les Danois les apprécient tout autant. » Elle joue, légère, toujours amusée, évidemment sous le charme. N'est-elle pas ici pour cela ? Leurs yeux se rencontrent lorsqu'ils trinquent, leurs coupes s'entrechoquant dans un bruit léger. « Aux belles femme et à cette robe, qui m’a fait oublier de te faire visiter mon petit nid. Sans offense, je l’espère ? Sans offense. Je ne crois pas qu'une visite soit nécessaire, pour le moment. Pour le moment. Délicieux sous-entendu. Subtil. Et... aux charmants hommes, également. » Un deuxième entrechoquement des coupes avant qu'elle ne prenne une gorgée de vin, délicieux comme attendu, et laisse ensuite échapper un petit soupir de satisfaction. Sa main revient caresser la tête de Fenrir, qui a élu domicile sur ses escarpins, réchauffant ses pieds de son poids. Bon chien. Elle pourrait s'habituer, à avoir un chien. Oui, elle pense déjà à cela.
« Alors ? Comment trouves-tu le quartier ? Plusieurs sorciers n'aiment pas l'Allée des Embrumes, mais j'y ai pratiquement grandi, je la connais par cœur et la construction de la Tour lui fait le plus grand bien. Beaucoup de boutiques intéressantes reprennent vie et je sais que l'achalandage a repris chez Barjow & Burke, depuis tous ces attentats. Une bouchée de gâteau au fromage, bien savourée avant d'être avalée avec une autre gorgée de vin. Sa très mince constitution ne l'empêche pas de supporter étonnamment bien l'alcool. Sans doute l'habitude. À eux de voir qui sera le meilleur buveur ce soir... qui sera le plus ivre des deux. De l'autre. Sa moue devient appréciatrice. Délicieux. Et... Un petit geste de la main pour englober l'appartement. ... c'est joliment décoré. Décoratrice d'intérieur, ou une femme attentionnée ? » Un joli sourire de madone curieuse. Histoire de savoir si elle doit couper les jambes de quelqu'un qui oserait s'aventurer sur ce qu'elle a décidé était ses plates-bandes. La Burke se rappelle bien que le jeune homme est célibataire, mais sait-on jamais les mœurs des étrangers.


Dernière édition par Eris Burke le Mar 2 Juin 2015 - 15:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyMar 2 Juin 2015 - 5:28

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Parfois je suis con. Oui oui, parce que la question d’Eris, suite à mon commentaire sur le Danemark adorant les jolies femmes, à tout lieu d’être : « J'espère que les Danois les apprécient tout autant. » Je souris aussitôt, l’air d’un vrai gamin. Heureusement pour moi, je ne suis pas né avec une bouille de psychopathe, sinon je lui ferais salement peur là tout de suite. « Oh, j’ai dit le Danemark hein ? Mon erreur. Je voulais surtout dire, moi. Alors oui… » je laisse même mon regard glisser sur elle, appréciateur. Très appréciateur. Par Loki, ces jambes-là sont interminables. « Je t’assures que je les apprécies à leur juste valeur. » et j’ajoute même tout bas, alors que je tends ma coupe vers la sienne, « Je rêve déjà de les voir pendu à mon cou. » Ce serait un peu trop direct de le lui avouer tout haut. Pas ce soir en tout cas. Ou peut-être plus tard, qui sait. Aller, on trinque, on sourit et sa remarque m’arrache un sourire plus intéressé, « Sans offense. Je ne crois pas qu'une visite soit nécessaire, pour le moment. » Je retiens les trois derniers mots avec grand plaisir. Pour le moment, le salon me suffit aussi. On y est bien, le canapé est confortable, ça va. On peut attendre encore trois ou quatre petite soirée de ce genre pour gagner ma chambre, je n’ai jamais été du genre vieux jeu. Je ne limite jamais mes terrains de jeux, je suis un tout terrain moi ! Nous trinquons donc, gentiment, en se flattant mutuellement. Je pourrais m’habituer à ce petit jeu moi, attention mademoiselle Eris. Le vin est délicieux d’ailleurs et je ferme un instant les yeux, tout sourire, pour ensuite souffler, « mmn, ce vin est divin. » Là, j’ouvre les yeux et plonge on regard dans le sien, un sourire en coin, moi je suis un maitre en palette de sourire ! « Presque autant que tes jambes, Eris. Et j’insiste. Pas de fausse modestie. » Oh ça non et mes yeux y retournent, c’est plus fort que moi. Tsk. Sournoise femelle, elle a toute mon attention. Celle de Fenrir aussi, vu comment il s’étale à ses pieds. Tsk, quelle paire de perdant nous formons. Mais c’est assumé. Mon chien à un truc pour les jambes aussi, bien. Tel maître, tel chien, non ? Assurément.

« Alors ? Comment trouves-tu le quartier ? Plusieurs sorciers n'aiment pas l'Allée des Embrumes, mais j'y ai pratiquement grandi, je la connais par cœur et la construction de la Tour lui fait le plus grand bien. Beaucoup de boutiques intéressantes reprennent vie et je sais que l'achalandage a repris chez Barjow & Burke, depuis tous ces attentats. » Et voilà, je viens assurément de trouver une âme sœur, vu comment elle parle sans avoir besoin de mon aide. J’adore. Je souris déjà, amusé. En attendant, j’ai eu le temps de manger deux bouchées du gâteau, délicieux aussi. « J’adore l’Allée des Embrumes, elle a un charme certain. C’est très anglais, très sombre, ça a quelque chose d’excitant. » Oh ça oui et le danger rime bien souvent avec sexe, ça les hommes l’apprennent très tôt dans la vie. Enfin, sauf les perdants. Ce que je ne suis pas, évidemment. Après, elle parle de la boutique de sa famille, non ? J’avoue qu’en famille anglaise, je ne m’y connais pas encore très bien. Alors je fronce un peu les sourcils et m’avance légèrement, de sorte que nos genoux se touchent. Délicieux contact que voilà, ce serait encore mieux avec ma main sur sa cuisse, mais je ne me permets pas. Pas au premier verre, allons ! Quand la bouteille sera terminée, ce sera une autre histoire. « D’ailleurs, est-ce que ses boutiques appartiennent à ta famille ou à celle des Barjow ? » Okay, c’est très drôle à prononcer comme nom et je souris, pour le faire rouler sur ma langue, tout bas. « Barjow… Barjow comme être barjo, j’aime beaucoup. Ça claque. » Content, je ramène toute mon attention sur elle, et sa bouche, ce bout de langue qui récupère les vestiges de gâteau. Putain, elle a une sacrée manière de le manger son gâteau, alors ça m’échappe : « par Loki, j’adorerais être un gâteau au fromage en ce moment… » Je ne suis même pas embarrassé par ce que je viens de balancer, je me contente de lui sourire. Un brin envieux. Quand même.

Pourtant, elle prend le relai, séduisante jeune femme du monde. Les anglaises sont épatantes, je vous le dit. « Délicieux. Et… » Et ? Je suis pendu à ses lèvres, je salive sur ses jambes, tout va bien. J’aurais peut-être dû tirer mon coup avant d’accepter de la laisser entrer, grave erreur de ma part. Ou pas. « ... c'est joliment décoré. Décoratrice d'intérieur, ou une femme attentionnée ? » Ah ah, tient donc. La question est à peine voilà et ça m’arrache un petit rire de gorge. J’observe les lieux, tout en avalant un autre bout de gâteau, pour ensuite lécher ma cuillère, intentionnellement. Je laisse planer le mystère, je la laisse battre des cils, faussement innocente. Ah les anglaises. Plein d’épine pour vous saigner les mains, mais si belles, si dangereuses. Comment ne pas les aimer hein ? « Les deux en fait… » Aller, moi aussi j’aime bien jouer. Je prends le temps d’avaler un peu de vin, les yeux pétillants d’amusement. Elle veut savoir hein ? Je ne donne pas assez de détail, mais quand je repose ma coupe, elle a droit à la vérité : « J’ai deux sœurs cadettes, elles se sont fait une joie de décorer ma garçonnière, parce que oui, il semblerait que c’est ce que mon appartement représente pour elles. » Ce qui me fait encore rire, tout bas, là devant elle. J’observe les lieux à mon tour, relativement satisfait. J’ai toujours trouvé que mes sœurs avaient bons goûts. Un autre truc génétique dirons-nous. « En somme, aucune rivale apte à te faire de l’ombre ce soir. » Voilà, le chat est sorti du sac et je pose un bras sur le dossier du canapé, derrière elle, nous rapprochant un peu, le sourire charmant. Le regard glissant langoureusement sur elle, je suis toujours admiratif quoi. « Aucune autre femme à qui penser… de toute manière, en toute honnêteté, tu me rendrais l’exercice plus que difficile. Douloureux je dirais même. » Oh ça oui et mon sourire de gamin en dit long sur la vérité de la chose : ses jambes me hante en ce moment. C’est déjà difficile de ne pas toucher. Oh et puis par Loki, je peux bien oser ! Je suis un Hvedrung, Eris ne s’attend tout de même pas à ce que, moi aussi, je m’enfonce un nimbus entre les fesses hein ?

Alors je m’approche un peu, avale une lapée de vin et tout en fronçant un peu les sourcils et pose ma question le plus simplement possible : « Mmn, ce serait déplacé si je te demandais si je peux toucher ta jambe ? » La question est un peu audacieuse, mais je lui offre mon sourire le plus innocent que je possède. Presque crédible. Presque. « Tes jambes ont l’air tellement douces que… voilà… et puis sinon, j’aimerais beaucoup que tu me parles de cette fameuse boutique. Je suis curieux de nature, vois-tu. » Et puis merde, j’ose ! Ma main libre, coule lentement le long de son mollet, le dessus de ma main et mes jointures, suivant la courbe toute féminine de sa jambe. Mmn, soyeuse et chaude. Du satin. Une étincelle d’envie éclot immédiatement dans mon regard, le désir remue doucement dans mon ventre. Je souffle alors tout bas des excuses : « Pardon… je suis vraiment très curieux. Je n’ai pas pu m’en empêcher. » Tout comme ma main qui monte et redescend maintenant lascivement contre son mollet, alors que mon regard ne quitte plus le sien. Que je sonde ses émotions. « Tu travailles dans la boutique ou ? … Je t’avoue que je n’ai aucune idée de ton métier, or j’adorerais savoir. » Le bout de mes doigts s’étirent, pour la cajoler, leur dessus jouant délicatement contre la soie de sa peau, « apprendre à te connaître… c’est bête de vivre aussi près et d’en savoir aussi peu. Non ? »
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyJeu 11 Juin 2015 - 16:50

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Elle n’a pas entendu son commentaire susurré tout bas, celui sur ses jambes pendues à son cou, mais elle est bien contente qu’il ait précisé qu’il apprécie son effort de tenue (ou plutôt de dévoilement). Contente aussi, sans le savoir, de ne pas avoir entendu le commentaire, peut-être un peu trop… direct, pour elle. Et si le vin est divin… c’est merveilleux. Son goût est toujours sûr.

« J’adore l’Allée des Embrumes, elle a un charme certain. C’est très anglais, très sombre, ça a quelque chose d’excitant. Dire que tant de gens en ont peur. » Pour elle, c’est difficile à concevoir. Même ses amies ne sont pas tout à fait à l’aise, là où elle se promène sans crainte, son nom faisant office de protection infaillible, sur cette allée où sa famille a pignon sur rue. « D’ailleurs, est-ce que ses boutiques appartiennent à ta famille ou à celle des Barjow ? » Elle attend d’avoir avalé pour lui répondre, osant un clin d’œil quand il souligne qu’il aimerait être un gâteau au fromage en ce moment. « À ma famille et à celle des Barjow, bien que ceux-ci prennent de moins en moins d’importance. Mon père en est copropriétaire et mon frère aîné est associé junior. »
La blague sur le nom Barjow, cela dit, la fait uniquement hausser un sourcil interrogateur. Est-ce une référence à une autre langue ? Barjow, barjot ? Ce qu’elle connaît en français se limite à des termes vestimentaires et à des noms de créateurs, ne lui en demandez pas trop… La seule deuxième langue qu’elle parle est le fashion. Elle espère juste ne pas avoir l’air trop… idiot.

La journaliste est pendue aux lèvres du Hvedrung, lorsqu’il accepte de répondre à son interrogation aucunement violée sur sa vie personnelle et les femmes peuplant sa vie : « Les deux en fait… » Les deux ? Une décoratrice d’intérieur ET une femme attentionnée ? Elle est un peu sous le choc, un peu déçue également, mais sa déception ne dure pas, Felix levant bien vite le voile sur ses propos : « J’ai deux sœurs cadettes, elles se sont fait une joie de décorer ma garçonnière, parce que oui, il semblerait que c’est ce que mon appartement représente pour elles. » Des sœurs. Attentionnées. Servant de décoratrices d’intérieures. En effet, oui… on parle des deux. « En somme, aucune rivale apte à te faire de l’ombre ce soir. » Aucune rivale. Cela lui étire un sourire de chat satisfait (si elle savait faire un Patronus, celui-ci serait sans doute un chat siamois, délicat, élégant et pourtant redoutable lorsqu’on s’y attend le moins). Une gorgée de vin, pour bien digérer cette information. Aucune rivale apte à lui faire de l’ombre ce soir. « Aucune autre femme à qui penser… de toute manière, en toute honnêteté, tu me rendrais l’exercice plus que difficile. Douloureux je dirais même. J’en suis bien heureuse. » À quoi cela sert-il de cacher plus longtemps ses intentions envers lui ? Eris a déjà annoncé ses couleurs, le Danois également, et il faut croire que celles-ci se répondent bien.

« Mmn, ce serait déplacé si je te demandais si je peux toucher ta jambe ? Ma jambe ? » Elle est surprise, mais elle se reprend vite. Ça va, ce n’est pas comme s’il avait demandé à toucher ses seins (de toute façon, elle n’en a presque pas, donc toucher sa jambe est bien plus avantageux, à son humble avis, et il risque moins d’être déçu). « Je… Tes jambes ont l’air tellement douces que… voilà… et puis sinon, j’aimerais beaucoup que tu me parles de cette fameuse boutique. Je suis curieux de nature, vois-tu. » Pas le temps de donner une réelle réponse que l’homme avance sa main, prenant les devants, la posant sur son mollet, remontant jusqu’à son genou, en une caresse appréciatrice. Qu’elle apprécie, également, même si son visage vient de devenir d’un rouge pivoine plutôt admirable. « Pardon… je suis vraiment très curieux. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Ça… ça va. » Elle est déstabilisée, surtout.
Pour sûr, les Anglais ne sont pas si entreprenants.
Eris n’ose plus quitter son regard – elle a la sensation qu’il peut lire en elle. Un long frisson la traverse, faisant se hérisser la peau sous les doigts du Danois, jusqu’à ce que la caresse l’apaise à nouveau. « Tu travailles dans la boutique ou ? … Je t’avoue que je n’ai aucune idée de ton métier, or j’adorerais savoir. Apprendre à te connaître… c’est bête de vivre aussi près et d’en savoir aussi peu. Non ? Oui, c’est… bête. Elle rit un peu, tente de ne pas trop penser à cette main sur elle. C’est une boutique familiale, fondée par nos aïeux. Seuls mon père et mon frère aîné y travaillent… ma mère est dans le Quidditch et mon petit frère fouille dans les ruines du pays. Une petite pause. J’ai toujours rêvé d’avoir des sœurs. » Elle a uniquement eu deux frères et aucun des trois enfants n’a été proche des autres, le caractère indépendant des Burke se prêtant peu à cela. Adultes, ils sont plus liés, mais leurs contacts sont plus professionnels que personnels. Elle-même est la plus câline des trois, la plus attachée à sa famille, et elle se contente de parler à ses frères quand elle désire quelque chose…
Sa main vient attraper celle de Felix, non pas pour l’enlever, mais pour la poser sur sa cuisse. Plus haut. Son regard sombre est brillant, allumé, parcouru d’un peu de défi, peut-être. Elle se rapproche un peu plus de l’homme, leurs jambes se touchant tout à fait. Une bouchée de gâteau. « Je travaille pour le Witch Weekly. Au courrier du cœur. Je suis aussi jurée permanente pour le concours annuel du Sourire le plus charmeur… auquel tu risques bien d’être nominé. Et peut-être même élu, si elle force bien les choses. Un sourire, enjôleur, angélique. Papa et Martis ne me veulent pas à la boutique, je suis trop maladroite à leur goût, mais ils me demandent parfois mon aide, lorsqu’ils cherchent un nom, une date, un événement. C’est sa force, la mémoire, les rumeurs. Autant s’en servir. Une gorgée de vin. Son esprit ne veut tout simplement pas revenir. Et toi, que fais-tu exactement, au Ministère ? » La voix un peu plus basse, lui semble-t-il, un peu fiévreuse.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyJeu 18 Juin 2015 - 7:21

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Eris & Felix
don't make this easy, i want you to mean it
It’s absolutely unfair for women to say that guys only want one thing: sex. We also want food. And if I tell you that I’m in sandwich with you, I’m not just saying it to get in your Ziploc bag.

Je suis vilain. Tsk, toucher le mollet d’une femme que je connais à peine, franchement je devrais apprendre à me tenir. Mais Eris rougit et si elle est déjà très belle au naturel, quand elle rougit, elle a ce que je ne sais quoi qui m’attire un peu plus à elle. Le sang assurément. J’ai toujours eu un penchant pour le sang, son goût, sa texture, sa chaleur, son odeur parfois même. Et là, il afflue contre ses joues, contre sa gorge. Délicieuse proie qui se trouble au contact de ma main, qui ralentit un peu plus, pour accentuer la sensation, pour la troubler bien davantage. Je pourrais l’embrasser là, tout de suite, mais ce serait déplacé. Même pour un Hvedrung. Et puis, elle ne se plaint pas, pas vraiment du moins, de ma caresse : « Ça… ça va. » Bien. Parfait même, je souris de plus belle, satisfait. Je lui retourne l’estomac, je réveille quelque chose chez elle, un animal, une proie. Je suis un prédateur ce soir, je ne joue pas aussi gentiment qu’avec les autres. Tsk, vilain Felix, je dois lui laisser une chance et puis, j’aime bien quand les anglaises jouent aux tigresses avec moi. Alors je diminue mon aura de dominant et je rends le revers de ma main tendre contre sa peau douce. Son cœur semble retrouver un certain équilibre et elle reprend la parole, prête à répondre à mon petit interrogatoire. « C’est une boutique familiale, fondée par nos aïeux. Seuls mon père et mon frère aîné y travaillent… ma mère est dans le Quidditch et mon petit frère fouille dans les ruines du pays. » Une boutique familiale hein ? J’aime beaucoup l’association de ses mots-là et je souris, intéressé. Charmé. « Entre deux familles hein ? C’est fascinant… vous avez un sens des alliances, en Angleterre, tout à fait appréciable. » Admirable même.

Et là, elle souffle une pensée tout haut, « j’ai toujours rêvé d’avoir des sœurs » une réflexion qui m’arrache un frémissement des lèvres. Je bois un peu, la laisse réfléchir à ce qu’elle vient d’avouer et souffle finalement, tout en reposant mon verre, « c’est beaucoup de responsabilité, tu sais. Il faut veiller sur elles, s’assurer qu’aucun homme ne leur brise le cœur… et puis elles s’amusent à tout redécorer pour toi. » Ma main englobe l’appartement, alors que je souris, mais franchement, je ne me vois pas quoi lui dire pour la consoler. J’adore avoir des sœurs, autant Libi qui est mon ainée et à toujours veiller sur nous tous comme sur ses propres enfants, que mes deux sœurs cadettes, Aliza la sage et Nessa la tornade. Ma main la caresse alors plus tendrement, mon pouce suivant la courbe délicate de l’œuvre d’art que forme sa jambe : « cela dit, je te prête Nessa un jour, si le cœur t’en dit. » Ma voix se fait plus caressante, doucereuse, comme avec un enfant, comme avant d’embrasser une femme, « tu lui plairais assurément… » Et voilà, le sujet des sœurs est clos, alors qu’elle attrape ma main, la glissant contre sa cuisse et qu’elle se rapproche un peu plus. Nessa ? Aliza ? On s’en fiche de mes sœurs ! Mes doigts s’enfoncent déjà doucement dans sa chaire, le bout frottant subtilement l’ourlet de sa robe. Délicieuse création me tentant atrocement. Ah les femmes.

Sa jambe se presse à la mienne et je me racle la gorge, pour attraper mon verre. J’ai soif. Mais elle reprend la parole, comme si tout allait bien, comme si elle ne me mettait pas au défi avec ses grands yeux noisette. Elle gagne encore en intérêt auprès de moi et je bois ses paroles, tout comme mon regard la caresse. « Je travaille pour le Witch Weekly. Au courrier du cœur. » Le courrier du cœur ? Tiens, je me rappelle y avoir envoyé un petit mot et avoir obtenu une réponse. Je me rappelle même très bien que la femme se nommait Eris et qu’à mon PS concernant une possible rencontre entre elle et moi, elle c’était montré plus que ferme : non. Je retiens avec peine un fou rire sous l’information, sérieusement le monde est petit. Et con aussi. « Je suis aussi jurée permanente pour le concours annuel du Sourire le plus charmeur… auquel tu risques bien d’être nominé. » Cette fois, le fou rire meurt dans ma gorge, l’intérêt me fait briller les yeux un peu plus fort et ma main se referme doucement sur sa cuisse, remontant un peu contre la chaire chaude, tant pis pour la robe qui se retrousse un peu. J’adore jouer. Par Loki c’est addictif. « Mmmn, j’espère que le prix concerne une certaine jurée alors. » Oh ça oui, après j’avoue je rien connaitre de ce concours, mais rien que le titre est intéressant. Amusant oui. Asher serait tellement amusé de me voir gagner un prix du genre, et Nessa alors ! Tsk !

« Papa et Martis ne me veulent pas à la boutique, je suis trop maladroite à leur goût, mais ils me demandent parfois mon aide, lorsqu’ils cherchent un nom, une date, un événement. » Oh, une maladroite ? Je ris un peu, sirote mon verre et me cale dans le canapé, encore. Mon pouce lui caresse l’extérieur de la cuisse alors que je presse doucement ma jambe à la sienne. J’aime les femmes maladroites. J’aime les femmes caractérielles. En fait, j’aime quand les femmes ne me laissent pas en paix. J’aime le défi. J’aime le chaos. Et Eris me plait de plus en plus. J’incline tout de même la tête sur la droite, adorable petit chiot, « je suis certain que tu exagères, mais si ça peut te consoler… je t’assure que je n’ai, pour ma part, aucun problème avec la maladresse. Au contraire même. » Et si sa maladresse la pousse à se renverser du champagne dessus, en m’éclaboussant au passage, je n’aurais aucun remord à lui offrir de se changer avec moi. Allons, un peu de tenu, par Loki. Je me secoue un peu, mais son sourire fait office de filet et me capture de plus belle : « Et toi, que fais-tu exactement, au Ministère ? » Bonne question, je lui rend son sourire et me penche un peu au-dessus d’elle. J’adore le timbre de sa voix, la façon dont elle cille, alors mon sourire se fait plus langoureux. Charmant. Ma main lui frotte lentement la cuisse, mon pouce glisse un tout petit peu sous l’ourlet de sa robe et j’écarte lentement les lèvres, cherchant à semer du désir dans son ventre. « Rien d’aussi passionnant que toi, malheureusement. » Et c’est la pure vérité, suivit d’un petit soupire. « Je suis membre de la brigade magique, je fais respecter la loi. » C’est tout con quand même hein ? Bah oui.

J’avale une autre gorgée de vin, puis je l’observe, au-dessus de mon verre, avant de lui offrir un sourire en coin. Aller, je repose mon verre et me décide à m’approcher encore un peu plus d’elle, assez pour repousser une mèche de ses cheveux, derrière son oreille. Nos visages sont tout près l’un de l’autre, quand je reprends la conversation. « Ce qui me ramène à notre sujet de conversation passé… cette robe. » Je baisse les yeux sur elle et sourit, coquin. Elle comprend là où je veux en venir ? Je crois, mais ça ne m’empêche pas de jouer, faisant remonter très lentement mon regard sur elle. « Je crois que même ici, elle est illégale. Je n’en démordrais pas, jeune fille. » Je passe un bout de langue sur ma lèvre inférieure et plonge mon regard dans le sien. Sauf que voilà, qui est le plus maladroit d’entre nous ? Elle ou moi ? Je ne sais pas, mais sa coupe se renverse, sans trop savoir si c’est la faute à mon coude ou à son bras. Fenrir se redresse aussitôt en couinant, arrosé et vexé comme pas possible. Les cuisses d’Eris deviennent luisantes et encore plus invitantes, quant à mon pantalon, il se trouve à être le moins abimé, seulement touché sur le côté et très légèrement sur le dessus. Je ris aussitôt, mais mon chien s’enfui plus loin, ce qui ajoute à mon hilarité, alors que je retire son verre à Eris. « Ha ha ha ha, revien Fenrir ! Ha ha ha, il a un orgueil impossible ! » Aller, je me redresse sans plus de cérémonie et lui offre déjà une main, pour l’aider à faire de même. « Ce n’est jamais qu’un peu de vin, il s’en remettra. Et toi ? Attend, je vais chercher une serviette ! » Je l’abandonne donc un petit instant, pour aller récupérer un linge. Dès que je reviens, je m’agenouille devant elle, on est gentleman ou on ne l’est pas hein. Je lui essuie déjà lentement les jambes, amusé et souriant, redressant un regard pétillant de plaisir sur elle, de temps en temps. « Bon d’accord, peut-être que tu n’exagérais pas plus tôt, ha ha ha ! » Mais je n’ai pas changé d’avis, ça ne me dérange pas. Il suffit de me voir la nettoyer pour le comprendre.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyMar 21 Juil 2015 - 6:55

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Eris accepte le compliment sur le sens des alliances, tout à fait anglais, comme un compliment personnel, d'un sourire fier. Barjow & Burke n'a pas toujours eu bonne réputation, sans doute jamais, mais ses propriétaires ont toujours travaillé d'arrache-pied et l'alliance a toujours été fructueuse, au fil des ans. Et ils continuent de perpétuer la mémoire de tout cela.

« C’est beaucoup de responsabilité, tu sais. Il faut veiller sur elles, s’assurer qu’aucun homme ne leur brise le cœur… et puis elles s’amusent à tout redécorer pour toi. » Beaucoup de responsabilités, des sœurs ? Allons donc. Ses frères ne se sont jamais réellement attardés à ce qu'elle faisait et elle s'est toujours considérée comme tout à fait capable de se débrouiller sans eux. Pour se défendre également. La main chaude continue de caresser sa jambe, attentivement, patiemment. « Cela dit, je te prête Nessa un jour, si le cœur t’en dit. Tu lui plairais assurément… Les yeux papillonnent. Ça me ferait plaisir. »
Innocente et souriante comme un ange... même si la Nessa en question, elle la connaît déjà.
C'est qu'il y a déjà un moment, que la Burke manœuvre dans son coin, pour que cette soirée se passe bien. Le goût de Felix pour les desserts ne lui est pas venu dans une révélation de Merlin.

La pression contre sa jambe se fait plus appuyée, encore plus, en réponse à son initiative – les doigts glissent sous l'ourlet, légèrement, remontant plus haut. Elle fait comme si de rien était, ose seulement un sourire à son « Mmmn, j’espère que le prix concerne une certaine jurée alors » qui est plus qu'équivoque. Morgane, dans quel jeu s'est-elle embarquée? Elle sait pertinemment qu'elle ne pourra pas gagner. Elle espère que sa maladresse, aucunement charmante qu'il ne s'illusionne pas, ne se manifestera pas.

« Rien d’aussi passionnant que toi, malheureusement. Je suis membre de la brigade magique, je fais respecter la loi. Ce qui me ramène à notre sujet de conversation passé… cette robe. Son regard est si perçant, insistant; son souffle est coupé, un peu court. Brigadier. C'est séduisant. Important. Dangereux. Je crois que même ici, elle est illégale. Je n’en démordrais pas, jeune fille. Elle veut jouer. Elle se penche un peu, un peu plus, réduisant la distance, ses yeux passant de ceux du Danois à sa bouche, où se pointe une langue taquine. Devras-tu me forcer à... l'enlev- » Un sursaut, un choc et sa coupe se renverse intégralement à la fois sur ses cuisses nues, le pantalon du sorcier et le chien, qui se lève d'un mouvement effaré et fonce plus loin pour éviter la pluie d'alcool. Eris laisse échapper un couinement et un « Je suis tellement désolée ! », réellement catastrophée. Et voilà, toutes ses chances de séduire l'homme idéal viennent de s'envoler, ou plutôt de se renverser. Elles seront absorbées par le tissu du pantalon de Felix et le poil de son bouledogue. « Ha ha ha ha, reviens Fenrir ! Ha ha ha, il a un orgueil impossible ! »

Bon.. Au moins, le maître ne semble pas trop mal le prendre.

La Burke accepte volontiers sa main. Dès qu'elle se lève, le vin coule le long de ses jambes, sensation peu agréable. Son expression se fait penaude, gênée. « Ce n’est jamais qu’un peu de vin, il s’en remettra. Et toi ? Attends, je vais chercher une serviette ! Gaspiller du vin est toujours dommage. »
Ça et ses chances de séduction, rappelons-le, mais il n'y a aucun besoin de le dire à voix haute.
« Bon d’accord, peut-être que tu n’exagérais pas plus tôt, ha ha ha ! L'homme est rapidement revenu, linge à la main. Vraiment, je suis... » Elle est encore honteuse. Le linge nettoie doucement ses jambes et la position, l'homme à genou devant elle, la fait sourire de plus belle – la honte est dissipée, subitement. Ne reste qu'une joie coquine, amusée. Une façon de rebondir, de prendre légèrement l'avantage à nouveau, ne serait-ce que légèrement. « Si j'avais su que c'est ce que je devais faire pour t'avoir à mes pieds... »

Elle ne peut pas gagner.

« Brigadier... ça doit être rudement excitant, comme métier. Est-ce aussi celui que tu exerçais au Danemark ? D'un coup de baguette, qu'elle a repris sur la table basse, elle rassemble la coupe en un morceau, et d'un autre, y reverse à nouveau du vin. Gaspiller de l'alcool, ohlala, ce n'est vraiment pas dans ses habitudes. Est-ce que je dois m'attendre à être doublement arrêtée? Pour... indécence vestimentaire et pour attentat armé à ta personne ? » Légère, amusante, amusée. Mine de rien, cet accident lui a permis de se reprendre un peu, de se concentrer.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyDim 26 Juil 2015 - 2:11

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Avant que la maladresse de mademoiselle ne nous happe, mon petit numéro de charme faisait son effet. Oh ça oui. Même que j’aurais assurément adoré entendre la suite de son offre concernant sa fameuse robe. Tant pis. Une prochaine fois. Plus tard ? Qui sait. En attendant, elle reprend le dessus, parce que c’est moi qui me retrouve à genou devant elle, à ses pieds oui. Et ses excuses me font sourire, vraiment. « Je suis tellement désolée ! » Il ne faut pas, surtout pas que lui lance mon regard. Pas quand j’ai cette vue sur ses jambes, pas quand je suis celui qui éponge le liquide. Ses cuisses sont terriblement fermes, appétissantes oui, j’aimerais y mettre les dents. Doucement, pas trop fort. Je pourrais la débarrasser du vin à coup de langue, sous une pluie de baiser. Parce qu’elle a raison quand elle dit que « Gaspiller du vin est toujours dommage. » En effet, mais si je le récupère sur elle, est-ce réellement du gaspillage ? Je suis à peu près certain que non. Mais je n’ose pas, étonnement. Pas ce soir. Pas de sitôt. C’est assurément là une preuve que je la considère avec sérieux, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Je lèche les coups d’un soir sans me prendre la tête, mais Eris, Eris je la garde pour plus tard. J’ai envie de jouer. Envie de la faire se tortiller à chaque fois que je la croise sur le palier, qu’elle se mordille les lèvres quand je la déshabille du regard. Je veux qu’elle se soumette à mes désirs, qu’elle fasse de mes fantasmes les siens. Je veux que le soir, quand elle est toute seule, elle songe à moi, à mes mains qui nettoie avec attention ses cuisses, qui remontent un peu plus que nécessaire et de l’éclat de mon regard alors que je la dévore des yeux. Si belle. Si tentante. Bien trop charmante créature.

Sauf qu’elle aussi, elle sait jouer. Je l’avais presque oublié, presque, mais elle me rappelle à l’ordre : « Si j'avais su que c'est ce que je devais faire pour t'avoir à mes pieds... » Là, mon sourire laisse germer un éclat de rire. Rauque. Sexy. Je suis sous le charme, il n’y a qu’à voir la façon dont je la regarde ou combien mes gestes ralentissent sur elle. « Attention, Mme Burke, la prochaine fois, je saurais que vous avez fait exprès… et je pourrais prendre l’initiative de ne plus gaspiller plus de vin. » La menace plane doucement entre nous, alors que je me lèche les lèvres, un message explicite : si tu recommences Eris, je te lèche. Je récupèrerais tout avec ma langue et par Loki, j’y prendrais grand plaisir. Oh putain oui. Même que là, je suis plutôt d’accord avec son plan. J’hésite à lui tendre la bouteille et à l’inviter à se la vider dessus. Tentant, très tentant. Heureusement, elle reprend le fil de la conversation et je me redresse lentement. « Brigadier... ça doit être rudement excitant, comme métier. Est-ce aussi celui que tu exerçais au Danemark ? » Elle me fait sourire, adorable petite fille aux jambes interminables. Si curieuse, une superbe qualité à mes yeux. Je n’ai jamais été un grand adepte de la discrétion, ni des messages subliminaux. Pas du tout même. Et Eris est tout sauf ça. Je me réinstalle auprès d’elle, tout en essuyant brièvement mes cuisses, merci au torchon magique super absorbant, le shamyay. « Ça y ressemblait beaucoup, oui. J’occupais le poste de gud hænder, ce qui signifie littéralement, les mains de dieux. Les fonctions sont similaires à celle d’un membre de la brigade magique anglaise. » Sauf que j’avais plus de liberté, moins de compte à rendre, la belle vie quoi. Mais je ris sous son impression, excitant hein ? Elle sert à boire, à nouveau, brave petite et la voilà qui me drague ouvertement. « Est-ce que je dois m'attendre à être doublement arrêtée? Pour... indécence vestimentaire et pour attentat armé à ta personne ? » Vilaine fille.

Je retourne plus près d’elle, me permet de ramener ma main sur sa cuisse. Elle est loin d’être farouche, ça m'encourage. Oh ça oui. Ma paume glisse lentement contre sa cuisse, mes doigts s’accrochent à son genou et mon regard en suit le parcours. « Mmn, je ne peux rien promettre… après tout, les lois anglaises sont sévères… » je joue le jeu, mes yeux sont joueurs quand ils se redressent sur elle. Quand mon corps s’approche un peu plus. Quand ma main remonte tout autant, mon auriculaire glissant lentement contre la face interne de sa cuisse, peau délicate, peau bouillante. Si douce. Si invitante. Et mon sourire joue sur mes lèvres, tantôt charmeur, puis vaguement vicieux. Je n’arrive pas à me décider. Elle non plus je crois. « Et puis il y a toutes les preuves accumulées… » là d’un mouvement de tête, je lui indique le torchon et le verre brisé. Je soupire doucement, mais il y a quelque chose de plus abrupte dans mon souffle, une envie de goûter ses lèvres, de voir si elles goûtent le vin. « Sans parler du témoin, mn. » Le chien, bien entendu, qui se lèche plus loin, toujours offusqué. Je souris à quelques centimètres de sa bouche, mon annulaire suivant le chemin de mon petit doigt, contre la face soyeuse de sa peau, mon majeur s’y refermant doucement. « La maladresse est un crime terrible ici, Mme Burke, je n’aurais peut-être pas le choix… » C’est dommage n’est-ce pas ? Presque que lui chuchote mon sourire, assurément pas selon mes doigts qui la cajole, osant tout juste faire de lent petit cercle sur sa chaire, pas même exposée au regard. « … Évidemment, et ce n’est pas que je ne sois pas un homme fiable hein, mais sous un quelconque pot de vin… disons un baiser » le mot est souffler avec délicatesse. Pour la séduire. Pour la convaincre, alors que le bleu de mes yeux s’attarde sur la courbe parfaite de ses lèvres. « Peut-être alors que je pourrais fermer les yeux sur l’incident ? » Ou comment obtenir le droit de peloter une anglaise, à la façon danoise.
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MessageSujet: Re: aime ton voisin   aime ton voisin EmptyVen 28 Aoû 2015 - 4:27

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Bien qu'il y ait longtemps qu'Eris ait sérieusement flirté, elle sait bien l'effet que son charme peut avoir, lorsqu'elle désire le mettre en marche. Lorsqu'elle l'applique sérieusement. Et elle a bien pu en mesurer les effets, avec Felix. Avec ses regards langoureux, ses gestes plus lents, plus précis. Il y a une électricité entre eux. Quelque chose qui la fait assimiler les paroles du Danois avec difficulté, les informations futiles qu'elle lui demande entrant dans une oreille pour aussitôt ressortir de l'autre côté, comme s'il n'avait rien dit du tout (les mains de dieu).
Elle sait seulement que ses taquineries l'emmènent exactement où elle désire qu'il aille.

« Mmn, je ne peux rien promettre… après tout, les lois anglaises sont sévères… » Son sourire est large. Faussement coupable. Le contact sur sa cuisse est brûlant. Un délice. Le désir pulse brusquement dans son ventre, furieux. Il y a longtemps, Merlin, qu'un homme l'a touché... et qu'elle a touché un homme. Et tout ce jeu, toute cette tension, ce n'est rien pour faire taire ces envies qui, lui a-t-on dit, ne vont pas à des jeunes femmes de bonne famille (bien que honnêtement, elle s'en foute). Les doigts sont à l'intérieur de sa cuisse, un peu trop haut pour la décence. « Et puis il y a toutes les preuves accumulées… Le regard suit le sien, jusqu'aux débris de verre et au torchon sali de vin. Sans parler du témoin, mn. »
Petit rire coquin. Pauvre Fenrir. Il est bien le seul réellement lésé de cet incident aucunement prémédité, même s'il sert bien sa cause, toutes choses regardées.
« La maladresse est un crime terrible ici, Mme Burke, je n’aurais peut-être pas le choix… Elle ose un petit chuchotement, plaidant sa cause par ce simple murmure, dit presque contre la bouche de son vis-à-vis. ... soyez indulgent, M. Hvedrung. » Proches, ils sont si proches.

« … Évidemment, et ce n’est pas que je ne sois pas un homme fiable hein, mais sous un quelconque pot de vin… disons un baiser. Peut-être alors que je pourrais fermer les yeux sur l’incident ? Un baiser ? » Elle répète le mot, dans un automatisme quelque peu déconcerté. Un baiser. Elle ne s'attendait pas du tout à cette demande, elle doit l'avouer. Si qu'il désire caresser ses jambes était incongru, ça c'est... indéniablement rapide en affaires. Eris prend pourtant quelques secondes pour y réfléchir, toujours splendidement immobile, les lèvres vibrant proches de celles de Felix. Elle est tentée, oui. Cela dit, elle craint que le désir qui déjà fait rage en son ventre la fasse faire une erreur. Et si elle est venue ce soir, c'est pour prendre l'avantage : pas pour y perdre sa reine dès le premier coup. Ses lèvres s'ornent d'un sourire délicat et ses mains viennent repousser ses longs cheveux dans son dos. Mouvements calculés, mesurés, maîtrisés. « C'est un prix... que je me sens prête à débourser, en échange de ce silence. » Aveu, confidence.
Avertissement.
Eris n'attend pas plus longtemps. Elle pose ses lèvres sur les siennes, entamant un baiser qui se veut d'abord doux, puis passionné. Les lèvres douces qui se découvrent, par pressions légères, pour ensuite s'embrasser avec plus de fougue. Les langues qui se caressent, tâtonnent, avec presque timidité, pour finalement s'unir avec  fureur. Elle colle son corps mince à celui de l'homme, ses mains s'accrochent à sa chemise et remontent jusqu'à son cou. Combien de temps s'embrassent-ils ? Elle ne sait calculer; elle sait seulement que lorsqu'elle repousse le Danois, elle a chaud. Furieusement chaud. Tout son corps va s'embraser. Elle s'écarte pour se reculer jusqu'à la porte de l'appartement, laissant gâteau, vin et homme séduisant derrière elle. Laissant tout sans pourtant un regret, avec un seul commentaire, dit avec une douceur sensuelle :

« Passez une bonne nuit, monsieur le brigadier... Felix. »
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