Quand le chant des sirènes viendront te hanter, je serai là pour t'empêcher de plonger dans l'abysse...
Elle était rentrée avec toi depuis quelques jours déjà, pourtant tu te souvenais de cette nuit où tu l’avais ramenée avec toi. Elle avait quitté son sauveur, lui offrant cet échange de fluide qui t’avait plus ou moins surpris, puis tu l’avais ramener rapidement devant ta demeure par le transplanage, manœuvre que tu n’appréciais pas vraiment, mais vue sa panique devant sa demeure, tu désirais la mettre en sécurité.
Tu l’avais emmené à l’intérieur, sans réveiller personne, Susanna avait besoin de temps pour elle, sa mère aurait des nouvelles le lendemain. Tu l’avais conduite à tes appartements, la chambre qu’occupait Beatrix aurait pu sembler appropriée, mais elle semblait avoir besoin de toi. Tu l’avais conduite à la salle de bain, tu lui avais coulé un bain chaud et parfumer, laissant les bulles le remplir, puis tu l’avais aidé à se déshabiller. Tu n’avais pas regardé son corps avec un regard intéresser, mais tu t’étais assurer qu’elle n’avait pas de blessures ou de marques sur le corps qui demanderait des soins. Tu lui avais lavé les cheveux, retirant l’odeur de terre et d’herbe qui s’en mêlait, retirant toute trace de poussière que la forêt lui avait laissée. Tu lui avais appliqué un shampooing parfumé, tu avais pris soin d’elle alors qu’elle semblait si triste. Tu avais retrouvé une cousine, mais elle n’était plus celle qu’elle avait déjà été, on lui avait retiré une partie de sa force, de son courage, on avait souillé son honneur, on l’avait forcé, elle avait trouvé la souffrance et la douleur, presque la mort. Tu l’avais aidé à se laver, prenant soin d’elle avec douceur, tel le frère qu’elle n’avait jamais eu. Puis tu l’avais aidé à ce sécher, restant dans le silence, elle avait besoin de ce temps et tu n’allais pas lui poser dix milles questions, sachant que le lendemain elle se ferait bien assez harceler quand on découvrirait qu’elle était de retour.
Tu lui avais offert un des pyjamas achetés pour l’usage de Beatrix qu’elle avait préféré ne pas ramener avec elle lorsque tu l’avais aidé à retourner chez elle. Tu l’avais aidé à se rendre à ta chambre où tu lui avais offert de dormir avec toi pour la nuit. Collé ensemble sous les draps, ton grand matou venu pour la consoler doucement en la berçant doucement de ses ronronnements. Tu lui as flatté la tête doucement, espérant la calmer, lui offrir le soutien qu’elle avait de besoin cette nuit-là. La première nuit fut agitée, elle se réveilla fréquemment et tu la serras doucement, lui caressant la tête, la recouchant de ce fait avec toi avec douceur. Tu ne savais pas si c’était ce qu’elle avait traversé qui la touchait ainsi ou bien la séparation qu’elle venait de vivre avec son sauveur. Tu imaginais facilement le petit nid loin de la réalité parmi les boisés, elle avait surement eu de meilleure nuit que celle-ci. Loin de cette dure réalité, pouvant s’inventer une autre réalité, à l’abri des regards.
Puis le lendemain ce fut la cohue, tu t’étais réveillé avec le corps de ta cousine coller contre le tien, tu l’avais regardé dormir pendant quelques minutes, la laissant profiter de son sommeil. Tu savais pertinemment que sa mère réclamerait tout d’elle. Puis tu avais glissé hors du lit pour aller chercher de quoi manger, il n’était pas question qu’elle déjeune en famille ce matin, cela rendrait le tout désagréable. Tu apportas donc deux tasses de café, quelques croissants et des fraises. Tu n’aurais sans doute pas imaginé prendre autant soin de ta cousine ainsi, alors que tu aurais préféré offrir de tel service à une future épouse. Susanna ne savait pas encore, tu te demandais quel serait sa réaction si tu lui parlais franchement de tout cela, incluant ce que tu ressentais, mais le moment n’y étais pas propice. Puis quand la famille appris la nouvelle une fois qu’elle put jouir de son déjeuner tranquille, ce fut le bordel, ce que tu craignais. Tu leur avais rappelé que le plus important c’était qu’elle soit saine et sauve et qu’on devait lui laisser du temps pour se remettre de ses mésaventures. Ta tante en pleurait de joie de la retrouver, bien que la vérité taraudait chacun de vous, mais tu avais vu ce que cela lui faisait, elle le revivait en penser et cela t’étais impossible de la faire souffrir à nouveau. Tu t’étais montrer compréhensif et patient avec elle, tu l’avais occupé, l’amenant faire des promenades dans vos jardins sans fin, la laissant dormir avec toi à chaque nuit, parlant de pleins de choses inutiles pour lui changer les idées. Puis, cela faisait maintenant une semaine qu’elle partageait tes draps, mais tu n’y voyais pas de mal, elle se réveillait à chaque nuit, tu la laisserais prendre une chambre quand elle aura fait quelques nuits sans perturbation. Toi, le gardien de ses nuits, tu la sortais de ses songes obscurs pour la rassurer, la bercer de tes bras rassurant. Elle ne t’avait pas posé de question sur l’absence de sa demi sœur, peut-être que cela l’arrangeait en quelque sorte et tu n’en avais pas parlé également, tant de choses était arrivé pendant son absence. Toi, ta vie qui tournait toujours en rond avait eu quelques rebondissement, mais très court, presque insignifiant pour ce qui était de la durée, pourtant ces rebondissement tu ne les avais pas prévus. Tu ne pensais pas qu’ils t’auraient à ce point bouleversé. Tu remarquais son absence, mais tu avais également ton père qui te blâmait, il n’était pas très joyeux du dénouement de cette situation, pour lui, rien n’était encore terminer, la partie pouvait encore ce jouer. Pourtant, tu n’allais pas obliger une femme à t’épouser, tu n’allais pas la trainer jusqu’à l’hôtel pour unir vos vies, elle te fuirait par la suite et tu n’aurais pas plus de descendants, tu serais enchainer à une ombre.
Tu étais étendue avec ta cousine dans ton lit, lui caressant les cheveux comme à ton habitude, perdu dans tes pensées, toute ton attention avait été tourné vers ta cousine ses derniers jour, mais depuis quelques temps cette rouquine venait te hanter de nouveau, l’arrivée de Sue t’avais rappelé ce qu’elle n’avait pas su pour l’instant. Puis tu parlas doucement, ta voix murmurant dans l’ombre de ta chambre. «Tu dors?» Vous étiez étendu depuis quelques minutes, mais peut-être avait-elle déjà trouvée le sommeil, la sentant bouger tu continuas. «Tu aimerais qu’on efface une partie de ta mémoire, oublier ce qui te hante à chaque nuit?» On l’avait violé et un viol pouvait avoir d’énorme conséquence dans ses futurs relations, ce n’était pas à prendre à la légère, mais si cela pouvait la rendre plus heureuse à nouveau.
Quand le chant des sirènes viendront te hanter, je serai là pour t'empêcher de plonger dans l'abysse...
Elle se retourne vers toi doucement, prenant sa baguette qu’elle garde tout près d’elle depuis son retour, même dans ton lit alors qu’elle a un semi-loup à ses côtés. Elle réclame de la lumière, ce qui vous éclair d’une lueur douce dans la noirceur de ta chambre. Ta question semble allumer une certaine flamme dans ses pupilles. « Est-ce que tu crois qu’il serait possible de me laisser une partie de ma mémoire, en place ? … Je crois que je veux oublier… je crois que ça m’aiderais… j’en ai assez des cauchemars… assez de toute » Elle semble honteuse de ses sentiments, alors qu’elle prend son temps pour parler ouvertement. « Cette faiblesse » tu comprenais ce qu’elle devait ressentir dans un certain sens, tu avais toi aussi vécu un évènement qui avait longtemps hanté tes nuits, tu avais éprouvé une peur inconditionnel, te remémorant cette affreuse bête qui t’avait pourchassé dans la nuit, qui t’avais presque tué. « Mais je ne veux pas tout oublier… je veux garder leur visage en tête. Je veux… » Elle laisse les mots débouler dans sa bouche jaillir rapidement, essayant d’expliquer son idée. . « Je ne veux pas oublier la peur… pas oublié qu’on m’a fait du mal. Seulement… je veux gommer les détails… tu crois que c’est possible ? » Tu lui offres un petit sourire, lui retirant une mèche sur le front. «J’imagine qu’avec la bonne formule, tout est possible, on vit bien parmi la magie. On trouvera ce qu’il faut pour t’aider.» il était temps qu’elle reprenne confiance en elle, qu’elle arrive à passer au travers pour s’épanouir de nouveau, puis tu espérais pouvoir l’aider à se venger quand le temps serait venu, heureusement pour elle, elle connaissait le visage de ses agresseurs, toi tu ne savais toujours pas qui t’avais lancé dans cette forêt sans baguette.
Ta cousine n’était plus que l’ombre d’elle-même, elle était revenue la petite fille effrayer des ombres la nuit, elle n’avait plus aucune confiance en personne à part peut-être toi, heureusement. Pourtant, tu voyais parfois ce feu bouillir en elle, il brillait de milles feu, mais il avait une courte durée. «Tu sais, cette faiblesse, il n’y a pas de mal à la ressentir et à la vivre, c’est normal Sue… la nuit où je me suis retrouver à jouer la proie de ce loup garou, je me suis sentis aussi fragile par la suite et traumatiser par cette expérience. J’ai eu un long mutisme et je n’ai pas eu vraiment de support de la part de ma famille, on m’a demandé de garder ça secret…» Cette période sombre de ta vie revenait parfois te hanté, quand tu chassais ses créatures, tu ne laissais pas la peur prendre le dessus, c’était un des meilleures moyens que tu avais trouvé pour oublier cette craintes en vieillissant, tu devenais le chasseur et non la proie, mais Sue ne pourrait pas faire pareil dans son cas. «On sortira ce vieux grimoire qui traine dans le bureau de mon père pour y trouver une formule, on trouvera surement quelque chose d’utile.» Tu lui offris un petit sourire rassurant, lui caressant doucement le dos.
«Puis, tu comptes faire quoi après? Retourner chez ton père c’est impossible, tu voudrais t’installer ici? Nous avons assez d’espace pour toi tu sais et puis, je ferai la sourde oreille quand tu aurais de la visite et tu ferais de même quand ce serait la mienne.» Tu lui souris avec amusement, essayant de lui changer les idées, de l’amuser, tu te demandais parfois si elle s’ennuyait de Ronald, ce rouquin qui lui avait sauvé la vie, elle avait tout de même été deux mois avec lui. Toi tu repensais parfois à cette rouquine, cette mi-vélane qui t’avais fait miroiter une illusion et tu regrettais parfois son départ, mais oserais-tu l’avouer? « C’était bien cette période dans les bois hein, il te manque parfois? Tu as le droit…Les sentiments sont des choses qu’on ne peut pas vraiment contrôler et même si parfois on a honte de ce qu’on ressent, on ne peut pas les éviter pour autant.»
Tu te tournes sur le ventre, plaçant tes bras sous ton oreiller, regardant ta cousine avec curiosité. «Parfois je me dis que si on avait fait comme de nombreuse famille, notre vie aurait peut-être été moins compliqué, bien des gens se marient entre cousins et cousines, je crois qu’ils arrivent à s’aimer, mais toi et moi on est pas comme ça, ça reviendrais à nous castrer…» Tu lui souris doucement, mais certes bien des gens pensait sûrement que Susanna Carrow pourrait avoir une alliance avec son cousin, c’était souvent de mise dans certaine famille comme les Black. « Tu imagines un peu si c’était toi que ton père aurait choisis l’an passé.»
Quand le chant des sirènes viendront te hanter, je serai là pour t'empêcher de plonger dans l'abysse...
Lorsque tu lui demande ce qu’elle compte faire et combien elle serait la bienvenue à rester, elle semble trouver l’idée amusante. « Tu comptes donc m’installer dans la chambre voisine ? » la chambre voisine c’était celle qu’occupait Beatrix, mais oui elle pourrait la prendre, tu lui souris tendrement. «Certes, je ne pense pas qu’elle sera occupé prochainement, tu restes le temps que tu le désir Sue, tu seras toujours la bienvenue entre ces murs.»
Elle ne veut pas parler de Ronald lorsque tu en parles et tu acceptes sa réponse et son choix, tu changes donc de sujet. Parlant d’un futur qui heureusement n’avait pas été envisagé par un de vos parents, elle te sourit, taquine, collant son front contre le tiens. « Par Morgana, ne nous souhaites pas de malheur, sinon tu n’auras pas d’enfant Constantin ! » Tu souris amusé par sa phrase, certes tu devais avoir des enfants, tu étais le dernier des Crouchs, tes oncles et cousins portant ce nom avait été tué, une histoire dont la famille ne parlait que très peu…
Puis tu sens sa main dans ton dos «C'est moche hein?» Son index suit la paroi de chair cicatrisé maintenant qui parcours ton dos, d’une omoplate au cou. « Ça a dû être terriblement douloureux… comment as-tu pu le supporter ? » Elle te questionne sur cette marque qui avait aujourd’hui guérit, elle avait été longtemps rosé, maintenant elle n’était plus qu’un amas de chair blanchit, mais elle restait visible à l’œil et au toucher, créant une différence de texture dans ton dos. Elle te parlait de la douleur, oui ça avait été douloureux, lorsque les griffes avaient déchiré ta chair tu te souvenais d’avoir crié, le venin était déjà dans ton métabolisme et t’avait offert une certaine fièvre. «Je ne sais pas… Je crois que cette nuit-là j’ai véritablement pensé que c’était la mort que je rencontrerais, mais j’ai tout fait en mon possible pour rester en vie.» Sa main vient te caresser la nuque, alors qu’elle te sermonne doucement. « Tu aurais dû me le dire… je t’aurais aidé… je t’aurais soigné, Constantin. » Tu lui souris alors amusé. «J’avais 14 ans à l’époque Sue, tu débutais Poudlard dans cette même année, on m’a soigné à Sainte-Manghouste, je crois que le nécessaire avait été fait et tu n’étais qu’une enfant encore tout comme moi.» Elle fronce les sourcils, se collant doucement à toi tout en caressant ta chevelure. « Je m’en veux de ne pas avoir été là pour toi… alors que tu me couves de la sorte… » Tu la regardes avec sérieux. «Tu n’as pas à te sentir ainsi, nous sommes adultes aujourd’hui et je peux t’aider alors je le fais, puis un jour tu feras sûrement pareil pour moi si quelque chose m’arrive, et tu acceptes déjà ce que je suis, tu sais peu de gens connaissent cette vérité alors que tu n’en tiennes pas rigueur entre nous ou que tu ne me traite pas différemment, pour moi c’est énorme Sue.» tu lui lance un petit sourire.
Tu repenses à ton père qui te parle subtilement de mariage, il est encore très en colère contre Beatrix qui a décidé de quitter, surtout quand des amis à lui, lui parle de la jeune rousse vue en compagnie d’autre jeune homme. Pourtant, il semble avoir compris qu’elle n’était pas le meilleur choix. «Puis, je ne sais pas trop si une future femme pourrait vraiment le tolérer, tu sais j’ai aucune idée si cela aurait un impact sur ma descendance… Je ne pense pas, mais qui sait. Et mon père qui semble si découragé de trouver un nouveau parti, je crois qu’il a hâte que je quitte la demeure» Tu rigoles doucement, repensant à la tête de ton père quand il a été forcé d’envoyer un message à Lazarus pour lui dire que sa fille avait mis fin à leur accords. «Je crois que mon père voyait beaucoup plus de bonté en ta demi-sœur que ce qu’il y avait en réalité, il avait trop d’espoir en elle et là, il ne te le montre pas, mais il panique et fais des tonnes de recherches parmi les jeunes femmes de sang pures à marier. Dire qu’il va devoir tout refaire, sans doute qu’il ne refera pas une telle réception et si tu veux mon avis, je serai aviser d’avance à présent quant à ses choix, histoire qu’elle ne prenne pas la fuite.» Tu restes détaché face à cela, tu essais de te dire qu’elle n’as pas autant d’importance, elle n’y a pas droit. «Enfin, tu peux être sûr que pour la prochaine, je ne ferai pas autant d’efforts pour lui rendre le séjour agréable.» tu regardes ta cousine qui semble si attentive à tes mots. «Pour être honnête, je pense que son rejet m’a plus atteint qu’il aurait dû, je sais que tu déteste Beatrix et ta mère a toujours fait un portrait de cette jeune fille très différent que celle que j’ai côtoyé durant quelques mois. Dis, je peux te faire un aveux sans que tu ne me juges?» Tu te tournes sur le côté afin d’être face à elle, ne sachant trop si elle devrait connaitre ce genre de vérité sur toi. «Le sang de vélane, je crois qu’avec ma condition, j’y suis beaucoup plus sensible qu’un humain normal, jeune quand on l’ignorait, je détestais ta demi-sœur pour ce que je ressentais en sa présence, tu te souviens on l’ignorait toujours et bien que je ne lui parlais pas, je pouvais ressentir une attraction terrible lorsqu’elle était dans la même pièce que moi. Puis ce stupide mariage était basé sur une connerie du genre, tu vois, j’ai pas su lui résister une nuit alors qu’elle s’est glissée dans la chambre d’amis que j’occupais… c’est vraiment idiot de ma part, mais j’ai pas su la repousser et mon père semble avoir vu quelque chose, il avait donc comploter ce mariage… si je mariais tous les gens dont j’ai partagé une nuit…»
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