It's dangerous to fall in love but I want to burn with you tonight. Hurt me, there's two of us bristling with desire, the pleasure's pain and fire. Burn me. So come on, I'll take you on. Strike the match, we're a perfect match.
I ache for love, ache for us
code by bat'phanie
Dernière édition par Susanna P. Carrow le Mar 4 Aoû 2015 - 2:25, édité 1 fois
« - Marcus, savez-vous quel est le moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un? – Non - C'est de le perdre. » Joël Dicker "
Les images lui revenaient en boomerang lorsque la médaille tournait sur ses phalanges: la douceur des hanches qu’il embrassait, les étreintes fugitives quand ils le pouvaient, les baisers comme des shots d’oxygène. Il s’était habitué vite. Trop vite peut-être mais l’éphémère qualité des heures en temps de guerre faisait ça. Il était plus serein depuis qu’ils se fréquentaient, comme si ses bras, pourtant si frêles, avaient la capacité silencieuse de calmer ses feux intérieurs, comme si le nectar de sa langue lui faisait l’effet d’une drogue curatrice. Le monde s’effaçait quand il la tenait contre lui. Le bruit des sortilèges, les cris résonnant sous les crucios, le silence plaintif de ceux qui avaient faim sous les tentes, tout glissait dans un vortex sensuel dont il se grisait jusqu’à ce que la tête lui tourne. Elle était enivrante, cheveux sombres sage autour d’un visage aux yeux rieurs.
Elle s’était exilée des siens. [Pour toi.] Elle avait quitté le cocon familial fait d’organdi et de tulle, de réceptions et de rires autour de tasses en porcelaine. Elle avait apporté son monde au cottage cela dit: la délicatesse, l’aspect précieux, les sourires et manières polies intimidaient Ron lorsqu’il venait chez Sue. Il y voyait un gouffre excessif entre leurs caractères qu’il gommait par la violence de ses baisers et l’avidité de ses mains sur son corps gracile et aérien.
Qu’elle puisse être attirée par lui, il ne le comprenait pas.
Qu’elle puisse être prête à se mettre en danger pour lui le dépassait complètement.
Certaines choses exerçaient une attraction irrésistible. Il était bien placé pour le savoir. Les perles, par exemple, ou les coquilles senestres, celles dont la spirale s’enroule sur la gauche. Il en avait ramassé une sur la plage près de la chaumière aux coquillages et l’avait gardé précieusement. La tentation de conserver pour soi, de se noyer dans la contemplation. Pour résister à ce genre de désir, il fallait une force d’âme exceptionnelle.
La médaille tournoyait inlassablement sur ses phalanges, les autres souvenirs glissant dans les ténèbres de son esprit tandis qu’il écoutait les gémissements de Ginny. Il refusait de quitter son chevet, il avait tout juste envoyé un signe à Sue (13, cela faisait comme un smiley et comme seuls les chiffres étaient utilisables sur le métal…) avant de se laisser happer par la spirale des rebuts recueillis. La frustration montait, froide. Cela fait plusieurs jours qu’on lui imposait des états de fait et il était au bord de l’implosion. De ces vagues pourpres qui montaient le long du torse en une houle cafardeuse. Il n’avait rien pu faire pour Ginny que de lui tenir la main en répétant que tout irait bien, qu’elle était avec eux maintenant. Il n’avait rien pu faire en voyant le visage désolé de certains, le reproche tacite dans le regard « Pourquoi n’être venu que lorsque nous allions mourir? ». Il n’avait rien pu faire lorsque Sue avait enroulé son bras sur ses épaules, l’obligeant à lever sa baguette sur elle. Contre elle.
La médaille chauffait un peu plus à chaque tremblement nerveux. On ne devait rien lui imposer. La guerre déjà... la guerre était bien suffisante.
Il avait pris plus de temps que prévu avant de lui envoyer une heure pour venir la voir. Si elle pouvait. Si elle n’était pas encore avec les mangemorts à se faire dorloter. Merlin seul savait ce qu’il se passait au Magister à l’heure actuelle. Une part de lui, lui en voulait peut-être aussi un peu de lui avoir donné le mauvais rôle. Une pointe d’orgueil qu’elle avait égratignée sans ménagement, avec un empirisme parfait.
Il était épuisé.
Les nuits complètes s’avéraient trop lointaines et il avait pris son sac, prévenant ses frères et embrassant sa sœur sur son front endolori. Il partait quelques jours. Un peu. ‘Pourquoi ? Mais où ?’ Il balaya d’un geste de la main les questions. Personne ne devait savoir pour Herpo. Il avait promis. Ce ne serait pas long. Mais d’abord, il devait passer chez Sue. Pour l’étreindre et lui arracher le cœur. Pour la couler dans sa colère et l’embrasser jusqu’à en perdre la raison.
Une abeille savait-elle qu’elle allait mourir si elle piquait quelqu’un?
La poudre de cheminée s’effrita entre ses doigts et il contempla la silhouette précieuse de Susanna. La pièce chavirait sous ses yeux. Dans un instant elle passerait par-dessus bord. Le sac qui contenait sa survie glissa au sol et les doigts fins de Sue sur son visage lui arrachèrent un soupir presque douloureux. Le regard creusé par les épreuves, ils se regardèrent avec dans leurs yeux les minutes, heures et cris qui les avaient séparés.
« Dit moi que tu vas bien… »
« Idiote.. » Ron secoua son visage. Même là, elle s’en faisait pour lui. Il glissa ses mains sur les siennes, les ramenant contre son torse. Il revoyait limpidement la façon -brutale- avec laquelle il l’avait tenu puis jeté sur l’homme à la cape noire. Là, et là. Ses doigts vinrent effleurer les endroits où il l’avait prise et ce fut sans surprise qu’il aperçut les tâches violacés sur la peau d’albâtre en faisant glisser le tissu.
La rage, qui n’avait jamais d’autre berceau que la peur, affleura sous les mots et Ron avança en gardant Sue fermement contre lui, ne la quittant pas du regard, l’azur lançant des éclairs contenues. « A quoi pensais-tu ? S’ils avaient refusé ? Hein ? Tu aurais voulu que je te tues ? Ou pire… ou pire… il t’aurait fallu quitter tout ça. » Il ne s’en sentait pas le courage. De l’arracher à son luxe, peut-être parce qu’il savait ce que c’était que vouloir sans atteindre. Peut-être parce qu'il l'exigeait d'autres aussi. Il avait eu peur, si peur pour elle et sa colère avait cette force qui rugissait de défi dans la citadelle de son corps, refusant d'être conquise ou vaincue.
Elle était en train de tomber amoureuse de lui.
Non.
Ils étaient en train de tomber amoureux.
De manière irréversible et à chaque soupirs entrecoupés de baisers affamés qu’il lui imposait férocement, Ron ne savait même plus réellement ce qu’il lui reprochait entre ses dents en sifflements dangereux. Sa témérité ou son courage, l’inconscience ou sa bonté, d’être elle et de lui plaire autant. Et si de la peur naissait la colère, de l’incompréhension naissait la frustration. Elle était belle, sexy, craquante, le genre de femmes qu'on retournait toute la nuit pour être sûr de ne rater aucun morceau. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de venir se fourrer dans ses pattes pendant une mission de cette envergure ?
« Idiote… » Il avait refermé ses bras autour d’elle dans un mouvement effroyable, la serrant –trop fort- embrassant les ecchymoses au cou en pardon successif et silencieux, venant chercher ses lèvres comme celui qui vient reprendre de l’air après avoir été sous l’eau. « Ne me refais plus jamais ça. » Même la respiration chaotique ne parvint pas à gommer l’aspect métallique de l’injonction.
Elle n’était pas faite pour être une insurgée malgré tout ce qu’elle pouvait apporter. Il s’y refusait.
You have matchsticks for eyelashes and smoke filled lungs I can’t quite find my breath, I’m not sure I even have one. It it taking everything I have to keep my thoughts straight, they have a tendency to jump onto the page like suicidal dive bombers, this is a world war. You should not want me.
What I meant to say is the way you smile makes me lose my mind
“I’ve been in your body, baby, and it was paradise. I’ve been in your body and it was a carnival ride.” Richard Siken "
« Je. Vais. Bien. »
Il ne savait pas qui elle essayait de convaincre (bon à vrai dire vu qu'il était le seul dans la pièce, il se doutait bien que c'était lui) mais ça ne fonctionnait pas. Non, elle n’allait pas bien. Elle perdait les pédales même. Ron aurait pu le lui dire avec ses mots à lui, bravaches et irréguliers. « Qu’est-ce que tu fous ? Va à une de tes soirées ! Va draguer un gars de ton monde. » Un truc dans le genre. Sauf qu’il en crèverait de jalousie.
On était ce qu’on était n’est-ce pas? Traitre à son sang et autres bêtises du genre. Cela venait avec une fierté : celle de porter le nom de son père comme un badge d’honneur. Celle de prendre conscience du caractère singulier de sa situation : être cousin des Black, être sur le registre, le même où résidait son nom à elle, et être un insurgé quand même.
Il serra Sue entre ses bras, le souffle brûlant et le cœur ralentissant dans la douleur.
Ce n’était pas très juste. Les choses auraient été « normales » il n’aurait surement jamais croisé son chemin de toute façon. Il tâchait de se raisonner au mieux mais l’effet n’en fut que plus dramatique et il préféra enfouir sa peur et ses doutes dans des baisers désespérés. Cette impression d’avoir été jeté par la vie dans un endroit où il n’aurait pas dû se trouver, le sentiment d’une injustice qu’il ne pouvait reprocher à personne -ou à trop de monde- mais qui faisait de lui un exilé dans la vie de la jeune femme. Malgré lui.
Il grandirait. C’était encore la seule manière. (Le nécromancien avait raison : on n’obtenait rien sans céder en échange…)
Ce serait quand même plus simple s’il pouvait tourner les talons en lâchant un joyeux quelque chose comme « Bon bah j'm'arrache, hein. Va pas crever d'emmerdement sans moi ma dulcinée ! » . Évidemment ça couperait l’effet et il était tenu de sentir au tréfonds de son être plutôt les yeux humides qu’elle lui lançait. Ça ne faisait pas un quart d’heure qu’il était avec elle, qu’il la faisait déjà pleurer… un nouveau record pour Ronald Weasley! Hip hip hip hourra!
« Tu sais que si c’était à refaire, je recommencerais… Je ne te laisserais pas combattre seul, Ronald. Jamais… pas si je peux être utile. »
C’était précisément ce qui l’inquiétait. Elle s’était jetée sur lui sur la place du Magister avec une témérité peu commune qui était le parfait ascenseur pour accéder à six pieds sous terre. Dans une tombe.
« Tu aurais pu être tué ! Assassiné, là, sous nos yeux ! Et quel bien est-ce que ça aurait fait à ta sœur ?! Quel bien est-ce que ça aurait apporté à la cause, si tu étais mort hein ?! »
Une lueur d’incompréhension passa dans son regard. « Je suis Indésirable n°tr…deux,» Commença-t’il. Cool! Upgrade! «C’est pas franchement dans Picsou Magazine que tu vois mon portrait Sue. » Il secoua presque la tête d’incrédulité. Comme si elle avait le droit de lui reprocher ça quand il avait toujours été clair et honnête là-dessus. Il pouvait mourir dans la seconde (ou pire, mourir c’était encore le mieux qui pouvait lui arriver si l’ennemi lui posait la baguette dessus). Il était à la tête –avec Harry et Hermione- d’un groupuscule rebelle que le gouvernement traitait cordialement en terroriste. Il détestait l’idée de devoir lui rappeler que ce n’était pas exactement la fête ou une colonie de vacances. Qu’on n’était pas dans un roman glamour où on pouvait embrasser vaillamment le camp adverse d’un claquement de doigt. Qu’ils avaient réellement faim, que souvent l’odeur de putréfaction des blessures embaumaient le campement, qu’on avait des cadavres sur les bras, qu’à certains moments on ne pouvait plus se regarder dans un miroir parce qu’on n’était plus nécessairement fier de ce qu’on faisait, que les cauchemars vous réveillaient la nuit, qu’ils prenaient la teinte des morts et des bourreaux. La bile lui montait le long de la trachée. Et elle était une Carrow. Elle voulait aider? Certes, tout était bien joli au pays de Candy mais une Carrow ne serait pas bien accueillit. Rowle ne devait sa survie qu’à deux choses: Fred qui s’était porté garant et le fait qu’elle restait gentiment confinée à l’Atelier avec des Weasley. La confiance ne régnait pas si facilement chez les Insurgés. Bien moins que ce que certains pouvaient croire. Ils avaient eu leurs lots de trahisons et en avaient certainement encore. Elle voulait venir? Elle? Qui n’avait connu que la soie et les fêtes? Bien sûr qu’elle était battante, il ne doutait pas de son courage ici (elle en avait trop fait preuve dans la forêt) mais il doutait de tout le reste. Il y avait pensé. Longuement. Un poids sur le torse qui l’avait écrasé, qui l'écrasait encore. Il ne pourrait pas la protéger, il avait échoué avec Ginny, avec Luna, avec tant d'autres... Et elle aurait beau faire comme si, elle ne se sentirait sans doute pas à sa place chez les Insurgés. Elle abandonnerait trop de choses, trop de gens qui lui étaient précieux. Il n’en appréciait aucun d’ailleurs: son amitié avec des mangemorts lui donnait des haut-le-cœur et il avait vu le dessin d’enfant bien mis en évidence signé Scorpius M. -comme si tout ça n’était pas évident n’est-ce pas-, sa sœur le mettait mal à l’aise, sa mère devait être snob….
Tout ceci était sans fin. Tout tournoyait et tournoyait et tournoyait encore dans ses pensées.
Elle n’avait aucun droit de lui reprocher de risquer sa vie quand tous les Weasley étaient en ligne de mire. Mais elle? C’était tous ceux qu’elle connaissait et chérissait qui se retrouveraient en face. Il tolérait avec difficultés déjà le fait que Lucrezia –qui n’était qu’une amie- ne sache pas où sa loyauté résidait. Il ne pardonnerait jamais à Sue de la voir hésiter tout comme il ne se sentait pas le droit d’exiger ça.
Tout ou rien.
De quoi lui donner le vertige. De quoi se sentir coupable qu’elle que soit l’action.
Il aurait pu se gifler lui-même lorsqu’elle le fit.
Sa mâchoire se contracta tandis que ses yeux clignèrent dans le vide. La douleur était bénigne mais le bruit le fit souffler par le nez de dépit et il la laissa s’excuser quand bien même c’était à lui de le faire.
Elle l’aimait déjà.
« Mais tu ne comprends pas, je ne peux pas te perdre ! Il est trop tard Ronald, j’ai dépassé la limite, je l’ai franchie ! »
Ron hocha la tête, profondément perplexe. Un million de pensées le traversèrent en une seconde. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça. Où ça reprenait, ou ça s’arrêtait. Maintenant. Cette histoire influait trop sur ses capacités, son sommeil, son cerveau – sa putain de vie. A quoi bon se mentir ? Il savait très bien ce qu’il voulait.
(Il la voulait, elle.)
Sans plus réfléchir, il attrapa son visage entre ses deux mains. Les bouches se pressèrent ‘une contre l’autre en un son étranglé, un signe de réédition total. Les mains s’enfoncèrent dans les cheveux. Plus fort. Des baisers comme des tocsins. Peu importe. Elle était à lui. Ses gémissements lui appartenaient, ses lèvres lui appartenaient, son gout lui appartenaient. L’aveu coula fiévreusement dans le silence de la pièce en un souffle ravalé –trop fier pour admettre plus : « J’ai besoin de toi. » Il la toisa un long et douloureux moment, en proie à une lutte intérieure puis dans un grondement plaintif, l’attira de nouveau à lui, tirant sur son vêtement en l’entrainant vers le lit. Les lèvres étaient brutales et dures mais elles ne s’éloignaient pas. Un aperçu de ce que pouvait être la vie au campement. Elle était bien, ici, au cottage. Il savait ce qu’elle avait en tête: prendre des informations à la source et les lui donner. Niveau 9. Département des Mystères. Rookwood. L’horreur de ce qui pouvait lui arriver à la moindre infraction découverte le rendait ivre, à moins que ce ne soit la façon dont elle l’embrassait en retour. A ce stade il ne faisait même plus la différence. Il se cogna sur la commode puis sur le bas du lit et enfin la chute sur le matelas. La chambre lui semblait à peine réelle. Sue lui semblait à peine réelle également. Il avait beau la sentir sous ses doigts, la toucher, la gouter, ça ne suffisait pas. Il l’embrassa avec plus de vigueur se déshabillant, la déshabillant. C’était une terrible idée de s’attacher. Ou non c’était merveilleux. L’un ou l’autre. Ça le rendait plus fort ou plus faible. Aucune idée. Cela avait le mérite de lui faire perdre la raison en tout cas. « Ça va me rendre… tu vas me rendre dingue. » Il eut un rire désenchanté en s’apercevant que les draps du lit étaient de soie. C’était presque drôle. Presque. Les mains glissèrent, épousant chaque courbe du corps et il se releva quelques secondes au-dessus d’elle. Elle offrait un tableau saisissant, cheveux noirs épars, les joues roses et les lèvres gonflées. Il avait mal procédé –toujours un problème avec ses fichus sous-vêtements bon sang !!- et seule la moitié de sa poitrine était visible.
A world without him is godless. I’ve found no better religion than his lips, kisses from my folded hands to bent head. His neck curls in a perfect curve for my lips. I have fingerprints that trace his freckles. My tongue is always seconds away from screaming his name. I take a piece of him everywhere I go. Jaws meet fingers touch, this is god.
Très honnêtement ? Il n’avait rien vu venir. On lui aurait dit qu’en recueillant une âme en détresse au cœur de la foret de Daeva l’aurait conduit à tout ça, il n’aurait jamais gobé le conte. Elle lui arrachait des frissons et des rires et dans le top 5 de ce qu’il préférait au monde, elle avait largement sa place (les quatre autres éléments étaient –dans le désordre- manger, se balancer sur une chaise, des bains à bulles et entendre des trucs craquer quand il cognait sur quelqu’un qui l’énervait).
Il eut bien un soubresaut dans le corps lorsqu’elle s’amusa à jouer de lui, un bond au creux du bas-ventre qui trahissait son envie de répondre au baiser avec la même fureur, de faire la même chose, un soupir de tout son corps, un "Enfin!" de réjouissance comme s'il allait être possible de consommer des retrouvailles bien méritées. C’était peut-être après tout la seule touche positive qui regorgeait de leurs séparations chaotiques : les bouches s’entrechoquaient avec un nouvel espoir sans cesse renouvelé, qui donnait un élan lumineux à leurs étreintes. Ron se languissait tout de même de pouvoir passer au reste, quand ils auraient plus de temps. Quand la guerre serait finit (si elle finissait un jour). Si tout ceci était on ne peut plus nouveau pour lui, il aurait aimé tester les matins crapotins où le soleil les cueillerait au lit, les longues nuits à rire les jambes entremêlées, les après-midi enfin passé à travailler l’un près de l’autre dans un calme admiratif. Des rêves et des chimères certes, mais Ron était du genre à désirer l’impossible et à ne pas vouloir autrement.
« Et toi… Est-ce que tu sais seulement à quel point tu es désirable, Ronald Weasley? »
Il eut un rire superbe. Pour un peu, il y croirait presque. Hermione avait totalement oublié de lui envoyé un fax à propos du fait d'être désirable. Elle gonflait son égo qui n’était pourtant pas vaillant dans ce genre de sphère. Il avait si peu côtoyé de filles de cette façon qu’il n’avait sincèrement aucune idée de ce qu’il faisait. Son corps répondait pour lui la majeure partie du temps et c’était en de furtifs regards qu’il prenait note instinctivement de ce qui semblait plaire ou pas à la jeune femme. Ses traits se détendirent tout à fait lorsqu’elle ondula à son tour, comme si elle venait d’elle-même obtenir son dû et qu’il payait un impôt inconnu. Il n'aurait su dire quand exactement il s'était habitué à ses baisers, à sa peau sur la sienne et avait commencé à tout réclamer avec insistance. La guerre se chargerait de dispenser avec beaucoup plus de parcimonie les étreintes possibles mais Ron s’y lançait avec une ardeur confondante.
Sa question lui arracha un sourire conquis. Bon sang. Il faudrait qu’il cogne un mur, un arbre, un mangemort pour rééquilibrer les forces de l’univers après ça. C'était urgent. Sauf que... Son corps n'était pas du tout de cet avis et il s’assouplissait sous le souffle et les baisers de Sue, le forçant à fermer les yeux à demi et à renverser légèrement le visage en arrière, le soulèvement de son torse répondant à celui de sa gorge alors qu'elle se faisait sirène entre ses bras. La présence autour de ses jambes manquait de le faire gémir d'envie. Tant mieux si leur relation rendait tout impossible. Tant mieux. Il ferait mentir les dés lancés. Ils y arriveraient, malgré les dissonances. Elle était opiniâtre, il était revanchard mais pourquoi vouloir du simple quand on pouvait avoir du merveilleux? S'il y avait bien quelque chose qu'il savait, et ce sans aucune fausse pudeur, c'est qu'on l'oubliait rarement (en général, ce n’était pas nécessairement quelque chose de positif mais enfin on était ce que l’on était). Exit le temps -amer- où Slughorn ne savait même pas dire son nom. C'était valable pour elle aussi cela dit. Elle lui avait un jour dit qu’elle était l’invisible de la famille et il peinait franchement à le croire.
Son corps répondait déjà au sien de manière obscène. L’enthousiasme sensuel le rendait on ne peut plus heureux. Certes, il aurait fallu que tout ça s’arrête mais il était trop tard.
« Prend moi. »
C'était un ordre dans la voix rauque ou, en tout cas, ça y ressemblait fortement. Ron se redressa en la retenant contre lui d’un bras agile. « Et si je dis non? » Il souleva les sourcils dans une expression rieuse, l’embrassant à nouveau à pleine bouche avant de s’ajuster en elle comme pour faire mentir ce qu'il venait d'avancer. Comme s’il avait le choix. Il ne répondait dignement plus de rien quand elle coulait sa tyrannie amoureuse sur sa peau ni quand elle s'offrait à lui de cette manière. D’un regard du coin de l'œil, Ron eut une grimace. Trop belle, trop baisable, et c'était pire quand on la connaissait vraiment. Il n'avait jamais eu la moindre chance n’est-ce pas? Ni ici, ni sous la tente. De la difficulté de la faire sortir de son corps puis ensuite de sa tête et ensuite pire. Il se laissa retomber en arrière, les mains glissant sur l’épiderme des hanches, le contact lui arrachant des frissons continus d'excitation; puis il releva les yeux pour admirer sa fièvre. Un hoquet de chaleur. La façon dont elle montait et descendait, les cheveux qui glissaient sur la peau, les gémissements saccadés. Elle semblait au bord de la jouissance à chaque nouveau coup, à chaque friction qu’il imprimait en elle et ça lui brouillait l’âme. Ses aveux qui n'en étaient pas et qui contribuaient seulement à la rendre plus attirante encore, si péniblement désirable ; son envie d’elle sinuait sournoisement dans son ventre, dans une longue caresse ascendante, s'échappant en un soupir affamé qui mourrait encore et encore et encore et toujours dans l'ouverture si engageante de ses lèvres.
(Il commençait à comprendre l’expression de ‘petite mort’.)
Sans même s'en rendre compte et se refusant de toute façon à l'admettre, il avait fini par être fou d’elle. Ce fut à dessein qu’il ne la débarrassa pas de la dernière pièce de vêtement qui la recouvrait à peine. De l’anarchie sur une poupée. Une métaphore parfaite de ce qu’il lui donnait. Il ne l'aida pas tout de suite (qu’il la laisse s'acharner sur lui avec un désir palpable propre à lui soulever les sens). Il l’empoigna solidement aux reins lorsqu’elle eut la décence - la décence, oui - de se dévêtir complétement, laissant finalement ce pauvre soutien-gorge glisser au bas du lit. Désirable, il ne pensait pas l’être au jour le jour et n’en avait franchement rien à foutre, mais en cet instant précis, Ron sut que l’électricité des corps jouerait toujours en leurs faveurs. L’épanouissement irradiait en une liberté accrue et Ron lui glissa entre deux râles qu’elle allait le tuer… non… qu’elle allait lui rappeler que jamais il n’aurait envie de mourir maintenant. Pas quand il pouvait la prendre à foison, pas quand il espérait la voir fondre sur lui en multiples façons. La rudesse de sa poigne sur ses hanches se fit velours tandis qu’il la retourna sur ses genoux, transformant son soupir en gémissement. Le dos pouvait bien se courber et Ron n’osa pas glisser ses doigts afin de la saisir aux cheveux –pas cette fois en tout cas- préférant la ramener dos contre son torse, noyant son épaule de baiser et guidant ses doigts vers la moiteur humide. C'était drôle, il se sentait d'humeur à lutter contre toutes les injustices maintenant. Toutes ces heures éprouvantes juste avant qui coulaient dans sa tête, dans ses veines et dans son corps.
Elle l'en nettoyait.
Il déposa une suite de petits baisers dans le cou puis l'embrassa à nouveau, tournant son visage vers lui, l’obligeant à se cambrer sous les ondulations persistantes. Il pourrait la toucher partout à la fois, il le ferait. Ses yeux s'assombrirent mais n'en soutenaient pas moins avec fixité l'impudeur de son regard; et un soubresaut de sa respiration, plus violent que les autres, ne lui laissa pas d'autre choix que de gémir en se soutenant à demi sur elle. Le front désormais plaqué contre la naissance de son cou, ébloui de volupté et soumis à un plaisir trop longtemps différé. C'était sans doute ce qui l’acheva quelque part : il était trop excité, trop disposé à la remplir, le corps en phase avec son esprit - corrompus jusqu'au dernier degré de lubricité.
« C’est vraiment… mais vraiment… une méthode de serpentarde. » finit-il par ronchonner, transporté encore, tandis qu’elle tremblait contre lui. Par jeu, il lui pinça l’épaule de se dents sans pour autant mordre et l’entraina dans une chute lente sur les draps. « Avoue que c’est pour que je ferme ma mouille à propos de tout ça… » Ron eut l’honnêteté de sourire. Il l’avait voulu tout autant, non? Inutile de lui mettre la séduction entièrement sur le dos. « Peut-être que j’ai eu envie de toi toute la journée aussi…. J’sais pas. P’tet. » Ron s’étira en jouant avec les cheveux de la jeune femme, le torse se soulevant, cherchant l’air qu’il avait perdu quelques minutes auparavant.
Il devait lui dire qu'il ne restait pas. Enfin qu'il ne resterait même pas au campement pour les quelques jours à venir. Ça l’embêtait cela dit. Ils étaient bien, ce n’était pas la peine de gâcher. Elle allait s’inquiéter, lui allait s’inquiéter de la voir s’inquiéter.
De la branlette d’inquiétude quoi.
«… ça va paraitre bizarre comme question, mais c’est toi qui a tout décoré ? C’est vachement… » Il retourna son visage vers la table de chevet ou une fleur résidait puis regarda Sue. « C’est vachement girly. Princesse. » Il eut un sourire taquin. Le petit con, il se croit drôle en plus.
We are animalistic in our long distance love, hungry mouths, hot flesh, it’s all the same. We do not recognize manmade borders. The truth is I will love you 3 or 3,000 miles away.
“Longbottom, if brains were gold, you'd be poorer than Weasley, and that's saying something.” JK Rowling "
Ce n’est pas que Ron n’appréciait pas les plantes, loin de là. C’est que les plantes étaient l’habitat naturel des araignées et ça par contre il détestait plus que tout au monde.
« Je l’aime bien moi. »
De quoi parlait-elle déjà ? Ah oui. La rose. A peu prêt rien à foutre en fait. Ron –tout comme la Fée Clochette- était en général assujetti à une émotion en particulier. Il la ressentait pleinement sur l’instant présent que ce soit de la colère, de la joie, de la peur, du désir tout prenait des proportions bibliques dans l’esprit du roux, écartant les autres sentiments pendant quelques secondes ou heures selon le contexte.
Et là, à la voir lui grignoter la bouche, Ron ne pensait plus trop aux plantes ni aux araignées dedans mais se noyait allégrement dans une sensation de confort merveilleux que le rayonnement des corps avait décuplé.
« En parlant de présent, j’ai fait une tonne de nourriture. Je sais que tu dois être pressé, mais il est hors de question que tu files sans y avoir goûté ! »
Ron eut une grimace et un geste d’incompréhension. Elle était bien là et elle n’avait pas répondu à sa question. Pendant un court instant il se fit l’effet d’être sujet d’une expérimentation pavlovienne : le lit et la nourriture. D’accord, c’était deux très très bonnes options et Ron avait toujours plus ou moins faim mais le départ en cabrioles le laissa perplexe quelques secondes et une moue se dessina sur son visage.
« J’emporterais tout ça, merci. » Les mots avaient été un peu plus sec que prévu mais enfin, il n’était pas à faire la manche n’est-ce pas? Il pouvait très bien se débrouiller tout seul pour la nourriture. Ils y arrivaient. Les champignons étaient devenus de précieux alliés, il avait appris à pêcher dans une rivière à l'’idée d'’un sortilège de mouches et si la chasse n’était pas encore au rendez-vous, il pouvait quand même attraper parfois des lapins.
« Je ne savais pas ce qui te ferait plaisir… et je me suis dit que sinon, tu pourrais tout ramener à ta famille. Vous êtes nombreux après tout… »
Ron eut un froncement de sourcils et acquiesça sans mot. Il n’avait pas envie de lui dire qu’il n’y retournait pas pour l’instant. « Ils ne sont pas au courant. Pour toi je veux dire. » Sauf Bill. Et encore. Il ne savait pas que Ron avait revu Sue. Ron secoua la tête dans un soupir en la voyant se tordre les doigts. Ce n’était pas compliqué de voir qu’elle avait voulu bien faire, qu’elle s’était donné du mal pour lui complaire, qu’elle avait fait ce que toute gentille fille de l’Élite faisait toujours : se plier en quatre pour leurs époux. Et il aurait du s’en sentir flatté. Sauf qu’elle semblait teinté tout ça -aux yeux de Ron- d’une charité particulière même si de bon aloi. Évidemment. S’il avait voulu se souvenir qu’ils n’avaient vraiment pas grandit dans les même milieu, elle venait de le lui rappeler.
Son sourire candide tordit légèrement le ventre de Ron qui ne voulait pas accepter cette idée de piquenique pas plus qu’il n’avait le courage de lui dire non. Il préféra tendre son bras pour qu’elle stoppe les plats en lui faisant signe de les remettre là où ils étaient.
« Sue, je viens te voir toi. Je viens pas faire de piquenique, je viens pas me nourrir ni même… » Un grognement de frustration. Il voulait qu’elle l’aide ou même qu’elle aide la rébellion. Ce n’était pas le sujet. C’était le pourquoi.
Si c’était juste pour lui plaire, autant le gifler de suite une seconde fois. Ça lui ferait le même effet.
« Je ne t’embêterais pas avec une tonne de question mais… les tiens vont bien ? »
« Je vais garder tout ça pour la route. Merci. » A chaque remerciement, le visage de Ron s’allongeait un peu plus et il se mit à chercher ses vêtements, enfilant de nouveau son jean. (la politesse n'était jamais bon signe chez le plus jeune des Weasley) Et si c’était ça ? Une lubie de fille riche qui s’éprend du rebelle dont les posters ornent les murs de la ville ? Ça expliquerait plein de choses. Il ne voyait vraiment pas pourquoi elle s’intéresserait à lui autrement et il ne doutait absolument pas de sa bonne foi. Elle le visualisait pleinement comme un chiot trouvé que l’on dorlotait sympathiquement parce qu’il était un peu cabossé.
Trop compliqué.
« Tout le monde va bien ; Ginny… Ginny ne nous a pas été rendu dans des conditions optimums mais je suppose que c’était à prévoir de la part du Magister. » Il s’approcha de la jeune femme en lui caressant le visage et les cheveux. « Elle a été brûlé, on sait pas trop ce qu’il en a été. Les deux trois medicomages qui sont avec nous planchent dessus mais le mal a été fait. Elle… » Ron s’arrêta, rangeant ses mains dans les poches de son jean rapiécé. « Elle s’en sortira. Physiquement en tout cas. Le reste, elle hurle, elle parle pas. Je sais pas trop. On verra. »
Ron fronça le nez, l’azur brillant. Si Ginny finissait comme leur mère, il n'était pas certain de tenir. Il valait mieux continuer de rouler malgré la boue qui entravait les roues. On verrait après. Après.
‘Après’ commençait à être bien chargé.
« J’aurais voulu te donner un miroir. On a des petits miroirs entre-nous, ça nous sert à communiquer. » Ron fouilla et lui tendit le sien. De forme losange, la pièce d'échec représentant le cavalier sous fond brun luisait de manière opaque sur le miroir qui ne reflétait donc rien en cet instant. « Mais ils sont distribués avec parcimonie. C’est surveillé. Je te dirais si jamais je peux t’en procurer un.» Il reprit l’ustensile et finit par enfin dire ce qui devait être dit. « Je pars quelques jours en forêt. Je ne serais pas joignable. Même la médaille, je ne l’utiliserais pas. Il ne faudra pas t’inquiéter, ok ? »
I do not see my future when I look at him. He is unpredictable and raw, temperamental and soft like rainy mornings. I couldn’t even pretend to know what our life holds but I want it all.
I’ve got a picture in my head. It’s me and you, we are in bed. You’ll always be there when I call. You’ll always be there most of all (all, all, all). This is not Hollywood, like I understood. "
« Ce n’est pas la peine, je t’assure. Je… je peux attendre que tu passes. »
Ron a un cillement qu’il n’explique pas. Il ne veut pas qu’elle l’attende en définitive. Et s’il ne revient pas? Il tente d’y penser le moins possible. Ça ne lui a jamais vraiment tiraillé l’estomac à vrai dire. Il y a une finalité abrupte dans la mort qui ne le dérange pas. Ce n’est pas tant qu’il soit fatigué –même si la guerre commence à l’épuiser- mais en plusieurs années, il a apprit à en accepter les conséquences.
« D’accord. »
La frustration lui crispe la mâchoire. Il a été trop rude dans ses mots n’est-ce pas ? Il a cette fichue manie de se montrer trop sarcastique ou d’être trop violent parfois dans ses reproches silencieux. Ça avait le don de le ramener au pire moment de ce qu’il avait vécu avec Hermione et il dévit son regard, légèrement mortifié. « Est-ce que tu dois partir tout de suite ? » La bouche s'ouvre, ronde et pâle, il ne sait plus vraiment. Il avait prévu en effet de rester avec elle le plus longtemps possible, s’imprégner d’elle sur la peau et l’esprit comme un talisman intouchable. Un sorte de talisman du téméraire qu’il était. Marcher alors que le soleil se levait doucement lui semblait une bonne idée. Daeva était vaste et retrouver la clairière risquait de s’avérer compliquée. Du reste, il faisait peut-être tout ça pour rien. Sans doute Herpo aura t’il oublié. Sans doute ce sera t’il rendu compte qu’il s’était trompé : Ron n’avait rien d’exceptionnel. Il ne savait pas encore ce qu’il préférait: qu’Herpo soit là ou pas.
« Pardonne moi… je t’ai vexé, je m’en rends bien compte. » Il tourne de nouveau son regard vers elle et il n’est pas certain d’aimer la façon dont elle dit ça. La douce honnêteté qu’elle dégage lui semble presque un leurre durant ces quelques minutes, mais Sue a le charme intemporel et quasi vénéneux des fleurs qu’elle aime tant. Elle s’enroule autour de lui, l’apprivoise en œillades faussement timides recouverts de longs cils noirs papillonnant. Les gestes flattent, les baisers sont doux et délectables et il fond sous la grâce, les idées se liquéfient pour devenir sensation, les plaintes se désagrègent en soupirs muets et la vexation se résorbe en caresses tout juste frôlées.
Ron ferme un bref instant les yeux dans l’ivresse passagère. Pour un peu il pourrait croire que c’est elle la semi-vénale et non pas sa sœur. Ses bras se referment sur la silhouette fragile et il a un sourire calme puis étouffe un rire dans la poitrine menue avant de remonter un peu son visage afin qu’il soit à hauteur du sien. Le bras s’enroule autour de la taille et il glisse son nez dans son cou, inspire silencieusement en la laissant poser des questions désuètes qu’il chérit sur le moment. Un peu de normalité. Enfin.
Il dépose un baiser léger à l’orée du cou, là où le sang bat fort puis la regarde.
« Mais en dehors du quidditch, qu’est-ce qui te passionne, Ron ? »
« Les jolies filles qui utilisent mon prénom. » Le rouquin se met à soulever ses sourcils dans un simili d’accès charmeur plus ou moins ridicule et fronce son nez constellé de tâches de rousseurs. « J’aime bien…. Voyons voir… j’aime bien regarder les gens faire ce qu'ils aiment, les bateaux, j’aime assez la mer en fait. Je ferais bien le tour du monde un jour avec un bateau…. Tu te rappelles quand ceux de Drumstang sont venus ? ça avait rudement la classe ! Je ferais ça et je deviendrais aurore ensuite. J’essayerais.J’ai pas ma dernière année en fait alors je crois pas que je pourrais. » Ron s’arrête et a un petit sourire complice. « Toi je sais que tu aimes les plantes et que tu organises tout très bien. T’as quand même mis des étiquettes sur toute les fioles de polynectar la dernière fois.» Il avait trouvé ça adorable à dire vrai. « Laisse moi deviner, tu ranges aussi tes chaussures en fonction du moment de la journée ou tu peux les porter non ? » Un baiser rapide qui avait un gout de sourire amoureux. « J'aime l'odeur de la terre après la pluie mais j'aime moins quand on est en train de camper, ça en fout partout. J’aime la paix aussi mais je sais plus trop à quoi elle ressemble. J’aime les sortilèges et les fizzwibizz. Avant j’aimais bien le orange mais je ne porte plus grand chose dans cette couleur : trop visible. »
Il laisse sa main choyer, glisser en savourant les courbes avec une langueur tranquille. « Et toi ? Tu as fait quoi après ton Optimal en Potion? C’est pour prendre la tête du niveau 9 que tu bosses sous psychopathes compagnie ? »
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