Harry Potter (Daniel Radcliffe) ;Harry rend la tâche de Snape extrêmement compliquée. Toujours persuadé que ce dernier n'est rien d'autre qu'un traître, il a fait passer le message au reste de la résistance : aucun contact, aucune concession avec cet homme ; il est dangereux, manipulateur et faux. L'espion est donc fiché comme étant le véritable assassin de Dumbledore et doit passer par un nombre incroyable de détours et d'artifices pour transmettre des informations sans se faire reconnaître, situation qui le frustre et le dégoûte au plus haut point. Autant dire que la haine des deux hommes est à son paroxysme et que s'ils se croisent, il y aura peu de mots échangés : seulement des sorts. L'une des motivation de Harry pour ses entraînements plus qu'intensifs est d'ailleurs la probabilité d'un tel face à face.

C. Guenièvre Lestrange (Emilia Clarke) ; Severus ne pourrait en aucun cas être qualifié d'affectueux. Néanmoins, il est un véritable pilier pour Gwen et elle le considère comme sa seule, sa véritable famille. Dans son enfance, elle se souvient d'avoir attendu avec impatience les weekends durant lesquels il s'éclipsait de Poudlard pour venir la voir, soit pour s'assurer que tout allait bien, soit parce qu'il avait été appelé pour une urgence. Elle se sentait parfois si seule qu'elle mettait sa mère en rage dans le seul but de la pousser à bout et de causer un dérapage, consciente que Severus ne pourrait s'empêcher de venir. Il a été son ilot d'espoir pendant toutes ces années ; à présent elle veut lui rendre la pareille. Maladroit bien qu'attentionné, soucieux de sa sécurité, il a pris soin d'elle tout en veillant à lui apprendre à se débrouiller seule, dans l'attente sans doute du jour où elle se détacherait de lui. Mais il peut toujours attendre : ça n'arrivera jamais ; il l'a rendue trop loyale pour cela, lui a inculqué trop de valeurs, bien malgré lui. C'est contre son gré qu'il l'a acceptée comme porte-parole pour créer de nouveau un lien avec Potter. Qui dit guerre dit sacrifices, et l'Elu est trop attardé et trop borné pour se laisser aider. Severus en veut à Potter de le forcer à utiliser Jeanne, mais a-t-il le choix ? Il se montre stricte quant aux limites qu'il impose à la jeune femme dans le cadre de son rôle d'adhérente et d'apprentie espionne, réfractaire à l'idée de la voir prendre des risques inutiles. Cela dit, il ne peut nier le fait qu'elle ait gagné son respect et son statut d'adulte à ses yeux exigeants, en se prenant ainsi en main et en prenant les armes à sa façon.

June Winchester (Karen Gillan) ; La rouquine, il la connaît depuis Poudlard. Avant d’être son maître, il était son professeur. Pas qu’il se souvienne réellement d’elle, son nom il l’a facilement effacé. Ce qui a marqué son esprit c’est ce jour où elle s’est pris un couteau dans la jambe et qu’elle n’a pas bronché : pas de cris de douleur, pas de larmes, rien. Severus a très vite compris qu’elle a quelque chose que les autres n'ont pas et il a du se l’avouer, ça l’avait amusé. Et rare sont les choses qui arrivent à lui arracher de l’amusement. Puis comme tous les sept ans, les étudiants s’en vont et elle est sortie de sa tête un peu comme tous les autres. Il a pu revoir la chevelure de feu pour la première fois depuis un moment, lorsqu’il a assisté à la réunion de l’Ordre du Phénix en 95, elle était installée à côté de la petite Tonks et semblait prête à en découdre avec n’importe qui. Il découvre qui elle est vraiment à ce moment-là : une Gryffondor têtue ayant soif de justice et n’acceptant pas du tout le retour du Seigneur des Ténèbres. Ils se sont pris la tête un bon nombre de fois pendant les réunions, bref une relation qu’il a l’habitude d’entretenir avec n’importe quelle personne de la maison Gryffondor. Lorsqu’on lui demande de préparer une potion tue-loup en plus, il découvre que June Winchester s’est fait mordre à son tour. C’est une toute autre personne qu’il a sous les yeux : blessée, perdue et ayant le sentiment d’avoir perdu beaucoup avec une simple morsure. Elle est partie loin la fière jeune femme qui ne ressent pas la douleur.

Ils se perdent de vue encore une fois lorsque les clans éclatent, lorsque la guerre fait des ravages dans les camps. Il apprend pour la mort de Remus et Nymphadora. Il sait qu’ils ont un bambin qui les attend quelque part et qui ne pourra pas grandir en compagnie de ses parents. Il apprend également que June est la marraine de ce petit et qu’elle est en fuite. Ce n’est que lorsqu’il a posé ses yeux sur elle pendant la vente aux enchères qu’il réalise soudain ce qu’il doit faire : l’acheter pour la protéger, pour la mettre à l’abri des autres et surtout lui donner une chance de retrouver son filleul. Alors il ne réfléchit pas et fait tomber ses prix. Aux yeux de June, c’est un traître, elle ignore totalement la couverture du directeur de l’école et il ne lui en touchera pas un mot.

Leur relation est faite de haut et de bas. Plus de bas quand même puisque la jeune femme le déteste totalement et cette haine se renforce lorsqu’elle tente de s’enfuir avec une insurgée et qu’elle se fait rattraper par Severus qui n’a d’autre choix que de la punir devant les autres mangemorts présents. Elle hurle de douleur et il ne comprend pas pourquoi. Il sait qu’elle est atteinte d’une insensibilité à la douleur, mais il ne comprend pas comment est-ce qu’elle peut ressentir ses sorts. Elle lui explique alors que son gène de loup-garou commence à la guérir petit à petit et que c’est une véritable torture pour elle. Ils ne se parlent plus depuis et June évite soigneusement son regard. Elle a l’impression de s’être mise à nue face à lui et ça ne lui plaît pas. Les choses changent lors du labyrinthe. Il l’inscrit de force et pour prouver aux autres mangemorts qu’il reste toujours l’homme froid et insensible. Le labyrinthe est attaqué, June échappe à un feudeymon. Le traumatisme est là, il sait qu’elle se réveille en pleine nuit en hurlant et il est là à chaque fois. Par chance, June oublie tous les matins.
Lorsqu’on lui annonce que son rebut doit mourir, Severus tente de chercher un moyen de la sauver sans y parvenir. Il a eu un moment de panique en voyant qu’on lui arrachait la jeune femme. Depuis le triste jour des exécutions, il ne sait pas ce qu’elle est devenue. Il sait qu’elle est partie avec les insurgés, mais il n’a plus du tout de nouvelles.

[des choses se sont passées depuis, n’hésitez pas à contacter June pour en savoir plus]

Draco Malfoy (Tom Felton) ; Draco a toujours été favorisé par Snape durant sa scolarité, pour de simples et bonnes raisons : il était doué en potions, respectait cet art... et s'appliquait à mener la vie dure à Potter. Les choses se sont compliquées quand, en 6e année, l'homme a tenté une intrusion dans sa mission : dépassé par la situation, le plus jeune a déversé sur lui toute sa méfiance et sa frustration, en plus de refuser son aide jusqu'au bout. Certes, mais Snape lui a bien sauvé la mise en achevant sa tâche à sa place, si tant qu'on puisse considérer la longue et douloureuse torture qui a suivi cet échec comme une happy end. Son ancien professeur l'a par la suite soigné et a tenté de l'aiguiller dans son nouveau quotidien de jeune Mangemort. Ses interventions, bien que froides et discrètes, ont aidé le blond à tenir face à la pression imposée par le Lord et par ses parents, mais également aux menaces concernant l'honneur des Malfoy et la survie de Narcissa. Cette dernière est encore utilisée par le Magister comme moyen de chantage : à la moindre faille du père et du fils, elle est livrée à Nagini, qui se délecte de petites parties son corps, morceau par morceau. Sanpe est celui qui limite officiellement les dégâts des crocs et du venin, qui la maintient en vie. Mais aussi celui qui permet officieusement au fils d'accéder de temps à autres à la chambre où Narcissa demeure, recluse et alitée.

Owen Avery (Christian Bale) ;Ils étaient de la même promotion, à Poudlard. Au départ Snape indifférait complètement Avery, mais ses notes brillantes – notamment en Potions et Sortilèges – ont fini par attirer l’attention du Sang-Pur. Il s’est alors mis à mimer une pseudo amitié, abusant du besoin de Snape d’être accepté, s’appropriant au dernier moment ses devoirs ou ses inventions, puis lui imposant de ne pas lui en vouloir. Les amis partagent tout. Oui, mais il y avait une ombre au tableau. Un air rêveur, de fréquentes disparitions… une tâche rousse dans le décor : c’est en suivant secrètement Severus qu’Avery s’est aperçu de son amitié secrète avec Lily Evans, la sang-de-bourbe de Gryffondor. Si la rage l’a d’abord envahi, elle a été tempérée par « sa sœur » qui, d’humeur joueuse, lui a suggéré de s’amuser de cette histoire au dépend des deux amis. Avery a tout fait pour influencer Snape en mal, lui bourrant le crâne d’idées racistes et de désirs malsains, puis assistant secrètement aux inévitables disputes qui résultaient par la suite entre Lily et lui. La rupture définitive de cette relation qu’il jugeait choquante, illicite, fut la consécration de ses efforts. Motiver Snape à prendre la Marque a par la suite été un jeu d’enfant. Il est d’ailleurs persuadé d’avoir encore la main mise sur son ancien camarade… seulement voilà : Severus a foncièrement changé. Il n’a plus rien du gamin naïf assoiffé de l’attention et de la reconnaissance de ses pairs, mais un homme sombre et indépendant, un homme brisé. Il a ouvert les yeux sur le rôle d’Avery dans la débâcle que fut la perte de Lily et, sous la façade froidement respectueuse, il voue désormais une haine implacable à celui qu’il appela un jour ami.