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sujet; You first forget it, now you can remember. (Ysolde) |
| Les forces lui étaient revenues très rapidement et Ysolde ne se sentait plus du tout faible. Elle était en forme, prête à rejouer les sauveuses auprès de Vyk à l'instant. Le contact qu'ils avaient échangé, infime, court mais pourtant, Ysolde l'avait ressenti jusqu'au bout de ses ongles. Elle en frissonnait en rependant à la chaleur de la main de Vyk contre la sienne. Ça pouvait paraitre peu, anodin mais ce contact signifiait beaucoup, il était rempli de non-dits. Quelque part, s'être rapprochée de Vyk de la sorte avait reboosté la jolie blonde. Les derniers évènements lui avaient redonné confiance en elle, c'est notamment ce qui la poussait à plaisanter avec Vyk. Le jeune homme paraissait plus détendue de voir la Serdaigle sur pieds et il sembla également soulagé de l'entendre plaisanter à nouveau. « J’ai hâte de voir ça. » Il avait joint son geste d'un léger déplacement, se positionnant face à l'imposant reptile qui n'avait pas bougé depuis les mésaventures que nos deux sorciers avaient enchainées. Ysolde afficha un sourire ravie à l'idée de pouvoir se mettre en valeur devant Vyk. C'était puéril mais la jeune femme se sentait confiante et une pointe de fierté apparaissait lorsqu'elle pensait qu'elle allait pouvoir montrer de quoi elle était capable.
Elle vint rejoindre Vyk, se positionnant à sa hauteur. Elle fit d'abord un pas en direction du dragon avant de lancer par dessus son épaule : « Suis mes mouvements. » Elle gardait le sourire tout en continuant à avancer calmement vers l'animal qui la fixait comme il l'avait fait auparavant. Elle en fit de même, plongeant pour la énième fois aujourd'hui dans les larges pupilles du Vert Gallois. « Alors, au niveau de tes études, ça se passe bien ? » lui demanda Vyk à voix basse. Ysolde lui expliqua assez fièrement que pour elle, tout allait bien à Poudlard. Elle avait des notes convenables, voire même bonnes et elle se projetait déjà en tant que médicomage. Elle alla jusqu'à lui confier qu'elle adorait concocter de nouvelles potions et qu'elle essayait de se spécialiser en botanique afin de maîtriser les pouvoirs des plantes médicinales. Elle n'eut pas le temps de lui demander comment était sa vie, que déjà Vyk posait une question sensible : « Et le vol au fait ? Ça se passe mieux ? » Ysolde qui jusque là s'approchait lentement du dragon se stoppa net. Est-ce qu'elle allait lui dire la vérité ? A savoir qu'elle n'avait pas touché un balai depuis qu'il avait cessé de lui donner des leçons de vol. Elle fut partagée, sans trop réfléchir, elle se tourna vers lui. « Ce n'est toujours pas ma tasse de thé. elle baissa la tête gênée Sans toi, je n'y arrive pas. » Elle lui jeta un regard avant de se tourner à nouveau vers le dragon. Elle se sentit toutefois obligée de préciser : « Il me faudrait des cours à vie avec toi pour m'y habituer. »
Elle s'avança, sans faire attention à Vyk. Ysolde fut bientôt à côté de la créature et tendit sa petite main pour le toucher. Comme précédemment, la bête se plia devant la blondinette et le contact avec les écailles tièdes de la bête apaisa Ysolde. C'était tout à fait particulier mais l'étudiante sentait qu'elle pourrait ne jamais se lasser de cette sensation. « Et toi, explique moi un peu, comment ça se passe pour toi ? » Sa tentative pour changer de sujet fut tout sauf discrète et elle était certaine que Vyk l'avait compris. Le vol n'était pas un sujet avec lequel Ysolde était à l'aise, elle ne l'avait jamais été malgré les nombreux efforts qu'elle avait fourni mais le fait est qu'elle était incapable de tenir sur un balai sans le jeune homme qui l'avait initiée. |
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| Suivre ses mouvements ? Vyk eut un sourire amusé. Pas de problème pour ça. Il calqua ses pas sur les siens, de façon minutieuse, suivant Ysolde du regard. Quitte à être joueur, autant jouer le jeu jusqu’au bout. Il prenait exemple et imitait l’attention dont la Serdaigle avait fait preuve une quinzaine de minutes plus tôt, lors de son cours. D’ailleurs, en parlant de ça, Vyk voulut savoir où elle en était concernant ses études. Comme il s’en était douté, elle semblait réussir tout ce qu’elle entreprenait et avoua même s’intéresser particulièrement aux potions et à la botanique. Sans grande surprise, il apprit qu’elle souhaitait devenir médicomage, ce qui n’avait rien d’étonnant, vu ses capacités de soigneuse. Rien que pour ça, Vyk l’admirait. En fait, il admirait toutes ces personnes qui se lançaient dans de tels métiers, destinés à venir en aide, à soigner et à guérir les autres sorciers. Selon Hawkstone, un sens poussé de l’altruisme motivait ces grands personnages, et il aurait pu parier qu’Ysolde était boostée par ces mêmes motivations. Au fond, il ne la connaissait pas réellement, il apprenait encore à la découvrir, mais une certaine intuition lui affirma qu’elle avait toutes les qualités requises pour devenir une médicomage digne de ce nom. Et ça allait bien au-delà de ses pouvoirs innés bien entendu. L’attention, la prévention, la délicatesse, l’écoute d’autrui… C’était des valeurs essentielles pour les métiers concernant la santé. Un individu ne possédant aucune de ses qualités, mais plutôt poussé par la soif de pouvoir et animé par l’égoïsme, aurait pu utiliser ces dons de soigneur à un titre plus maléfique ou machiavélique. Clairement, ce n’était pas le cas de cette douce Ysolde, légèrement peureuse. Oui, peureuse, car elle venait de lui confier qu’elle n’était plus jamais montée sur un balai, après son départ, de Poudlard. « Sérieusement ?! » s’étonna le grand blond, dans une exclamation qu’il ne put retenir. Le dragon qui se dressait juste au dessus de lui grogna, et, rapidement, l’expert se reprit, à voix plus basse : « Mais enfin Ysolde, et tout ce que je t’ai appris ? » Une année entière à la coacher… Et c’était resté insuffisant. Pouvait-il réellement l’en blâmer ? Non, puisqu’elle était plutôt attendrissante, et même courageuse à admettre la vérité et à assumer sa peur. Elle aurait bien pu le baratiner et lui faire croire qu’elle avait même intégré l’équipe de Quidditch de Serdaigle ! Vyk ne serait pas allé vérifier si elle disait vrai ou non. « Des cours à vie, tu dis ? T’es sûre de vouloir te lancer dans un projet pareil ? » Ce n’était pas Vyk Hawkstone qui dirait non. Plus encore que six ans auparavant, il appréciait la compagnie de la Serdaigle. Cependant, il pouvait se mettre à prendre son rôle de professeur très à cœur. Et devenir un véritable tyran, poussant Ysolde à dépasser ses limites, à se surpasser. Elle le savait très bien, puisqu’elle en avait fait l’expérience, lors de sa première année à Poudlard. D’ailleurs, Vyk avait gardé une certaine retenue à l’époque, histoire de ne pas l’effrayer et la dégoûter définitivement du vol. « De mon côté, tout se passe bien. Très bien même, j’adore ce que je fais. » déclara-t-il d’un ton rêveur, tout en levant les yeux vers le puissant dragon. Ces créatures avaient beau l’attaquer, ou s’en prendre à lui, il ne pouvait cesser de les aimer. Pire même : il les appréciait davantage, au fil du temps. A l’époque, il s’était confié auprès d’Ysolde quant à cette passion bornée et aveugle pour les dragons. Aujourd’hui, elle voyait certainement le résultat de toute cette fanattitude : un expert en dragons, accompli et aguerri. Enfin… maladroit lorsqu’il se trouvait sous les beaux yeux d’Ysolde Yaxley ! « Mais je dois avouer que Poudlard me manque beaucoup. Pas forcément les cours, mais c’est surtout cette ambiance, et cette communauté qui me manquent. Le côté familial des Gryffondors, les soirées dans les salles communes, dans les dortoirs ou même dans la Grande Salle. » Nostalgique, Vyk marqua une pause, durant laquelle il en profita pour se rapprocher d’Ysolde, à proximité du dragon. Dans le même mouvement qu’elle, il leva le bras pour caresser de la paume de sa main l’écaille rugueuse du dragon. « Une fois dans la vie active, c’est génial, vraiment, tu te fais ton argent, tu travailles en faisant ce que tu aimes, tu rencontres de nouvelles personnes. Mais après, quand tu rentres chez toi, tu te rends compte du vide et du manque de Poudlard. Particulièrement quand tu ne trouves pas de pastille à gerbe dans ton repas ou des bombabouses dans ton lit ! » Vyk leva les yeux au ciel en repensant à ces fameuses farces, typiques dans la salle commune des Gryffondors. Non, vraiment, la vie de célibataire seul était nettement plus calme que sa vie étudiante, entouré de colocataires barjots. Vyk baissa finalement le bras, et alors qu’il se tournait vers Ysolde, il confia : « En tout cas, si tu finis médicomage à Sainte-Mangouste, tu risques de souvent m’y trouver. » Et pour cause, avec son métier dangereux, il s’était déjà trouvé plus d’une fois dans les lits d’hôpitaux ! |
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| Une légère honte avait envahi Ysolde lorsqu'elle avait reconnu ne pas avoir touché à un balai depuis le départ de Vyk. Elle avait pris sur elle, face à toute autre personne, la jeune femme en aurait sûrement profité pour changer de sujet, ne pas répondre. Mais elle estimait qu'elle devait un peu d'honnêteté à Vyk, elle avait caché assez de choses pour la journée. Elle était toujours près du dragon, Vyk s'était placé à côté d'elle pour imiter son geste à destination du reptile géant. « Sérieusement ? il ne parlait pas fort mais Ysolde sentit l'étonnement et peut-être aussi la déception dans sa voix. Mais enfin Ysolde, et tout ce que je t’ai appris ? » Elle garda le silence, releva le menton puis tourna la tête vers lui pour répondre mais elle n'avait strictement aucune excuse valable pour expliquer son comportement. « Je sais, je crains. C'est juste que... j'avais tellement peur sans toi. » Un vrai bébé.
« Des cours à vie, tu dis ? T’es sûre de vouloir te lancer dans un projet pareil ? » Le beau blond lui jeta un regard si indéchiffrable qu'Ysolde regretta d'avoir lancé cela. Si Vyk avait l'air de s'en sortir à l'aise avec une classe entière, il devait être un bon professeur, bien que cette lueur énigmatique dans ses yeux fit penser à Ysolde qu'il devait être implacable. Elle secoua doucement sa tête blonde, ses mèches virevoltant légèrement autour de son visage. « Je ne suis pas un cas si désespéré que ça. » Et elle fit un clin d’œil si discret à son professeur qu'elle douta un instant qu'il l'ait vu.
La Serdaigle laissa l'ancien étudiant exprimer sa passion pour son travail. Elle se souvenait vaguement de cette envie chez Vyk, de travailler avec des dragons, il lui en avait touché deux mots lorsqu'ils s'étaient rencontrés il y a longtemps de cela. Il avait tout à coup un air enfantin, les yeux remplis d'étoiles et un sourire presque béat sur les lèvres. Lorsqu'il évoqua Poudlard, Ysolde sentit une pointe de nostalgie dans son discours et elle fut triste de la voir si affecté par son départ de l'école. La vie active faisait pourtant rêver plus d'un sorcier, beaucoup souhaitaient avoir leur indépendance : pouvoir sortir quand ils le veulent et où ils veulent, ne pas avoir sans cesse un professeur sur le dos, pouvoir gérer son emploi du temps et surtout exercer le métier souhaité. Ysolde appréhendait elle aussi de devoir quitter Poudlard. Elle savait parfaitement ce qui l'attendait à la sortie de l'école : l'appartement vide dans lequel subsistaient tous les souvenirs de sa défunte mère. Elle aurait pu raconter cet épisode à Vyk, lorsqu'il lui avait demandé de ses nouvelles mais c'était encore trop tôt, trop prématuré d'évoquer la mort de sa mère. Pendant un instant, elle se sentit incroyablement seule sur terre. Elle pouvait le nier autant qu'elle le voulait, d'ici la fin de l'année scolaire, elle finirait ses études et entrerait dans la vie active et passerait alors une bonne partie de son temps dans ce lieu désormais plein de solitude. Malgré tout, elle se refusait à céder les lieux à des acheteurs.
Un instant, perdue dans ses pensées, Ysolde avait cessé de caresser le museau du dragon qui se chargea de la faire revenir à la réalité d'un minuscule coup de tête. Les yeux brillants de larmes, elle se tourna légèrement à l'opposé de Vyk pour ne pas qu'il la voit ainsi. Sa technique parut fonctionner puisqu'il continua la conversation tout à fait naturellement. Sur le ton de la confidence, il murmura : « En tout cas, si tu finis médicomage à Sainte-Mangouste, tu risques de souvent m’y trouver. » Ysolde cacha son excitation au mieux. Est-ce que cela voulait dire qu'il souhaitait la revoir ? C'est ce que la petite blonde interpréta, ravie. Elle tourna la tête vers lui avec un large sourire. « Je t'accueillerai personnellement à Sainte-Mangouste dans ce cas, et avec plaisir ! » Puis sur le ton de la rigolade elle ajouta : « Mais attention même si je sais que je serais une excellente médicomage elle haussa les sourcils d'un air faussement supérieur je ne deviendrais pas ton infirmière personnelle pour autant ! » Et elle lui sourit de plus belle, ne se doutant absolument pas de la tournure que prendrait cette remarque à l'avenir. - Spoiler:
Je ne sais pas ce que tu en penses mais on peut peut-être clore le sujet ? Soit après cette réponse ou bien si tu veux en ajouter une ?
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| Tellement peur sans lui… Elle était bien la seule, à créer ce sentiment chez Vyk. Ce sentiment unique, qui provoquait en lui cette sensation d’importance. Comme s’il était une sorte de super-héros, sans lequel Ysolde se serait sentie perdue. Il eut un sourire ironique avant de secouer légèrement la tête : il fallait vraiment qu’il arrête de penser comme un gamin. Et pourtant, ce feeling était tellement bon, que Vyk aurait donné n’importe quoi pour y goûter à nouveau. Trop souvent, on lui avait dit qu’il n’était pas un sorcier d’exception. Si bien qu’il avait lui-même fini par se mettre en tête qu’il ne valait peut-être pas grand-chose finalement. Il s’était alors concentré dans ses études, bossant à fond pour combler chacune de ses lacunes. Peu à peu, avec le temps, Hawkstone se mit à développer des connaissances plus poussées concernant l’étude des dragons, ce qui lui avait promis une place de choix au sein du ministère chargé de ces créatures. Voilà où il en était à présent. Fier possesseur de sa propre maison, employé qualifié apprécié par son patron, fan comblé près des dragons. Même si la joyeuse époque de Poudlard lui manquait parfois, il ne crachait pas sur la vie qui commençait tout juste à s’ouvrir à lui. « Plus sérieusement, et si tu es tentée bien sûr, on essaiera de revoir le vol ensemble un jour. » Vyk ne serait pas contre lui filer quelques cours de vol de plus. Il fallait juste trouver quand : à quel moment Ysolde pourrait sortir de Poudlard pour lui rendre visite, ou vice versa, à quel moment Vyk pourrait revenir à Poudlard. Pour le moment, le jeune homme misait sur les éventuelles sorties au Pré-au-Lard ou les vacances de fin d’année qui attendaient sagement l’étudiante. Ce serait les seules occasions pour lui de revoir Ysolde, une perspective qui, apparemment, ne lui déplaisait pas, bien au contraire même. En tout cas, lorsque le blondinet évoqua l’inconvénient majeur de sa vie de sorcier actif, autrement dit, la solitude parfois, il ne manqua pas de remarquer l’air sombre qui défila un instant sur le visage de Yaxley. Elle tentait de le dissimuler face à lui, il le comprit aisément et ce fut la raison pour laquelle il s’abstint de l’interroger. Elle semblait déjà mal à l’aise, et même si la question du ‘pourquoi ?’ brûlait les lèvres de Vyk, il se refusa à la lui poser. Au contraire même, il dévia vers un tout autre sujet, espérant briser la glace. Et la glace se fissura bel et bien : Ysolde retrouva son petit air malicieux, en dépit de son sérieux, si propre à elle-même. Elle serait donc une excellente médicomage ? Même si c’était dit sur le ton de la plaisanterie, Vyk n’en doutait pas. « Bah voyons… Je n’ai besoin de personne, moi. » répondit-il, en pesant bien sur le dernier mot. Oui oui, il la visait elle et sa nécessité de l’avoir lui, près d’elle, pour pouvoir voler. Il la taquinait gentiment, inconscient de ce qui l’attendrait dans quelques mois… Ysolde finirait par réellement devenir son infirmière attitrée bien sûr. Elle deviendrait même plus que ça… dans un futur, proche ou lointain. « En attendant, Miss Médicomage Parfaite, tu ferais mieux de retourner bosser encore un peu. Profites-en pour réviser les bases de la modestie. » Sourire moqueur aux lèvres, Vyk la charriait ouvertement à présent. Il était volontairement entré dans son jeu, au moment où Ysolde avait pris cet air si supérieur. Malgré son sang pur, (une Yaxley mon gars !) elle n’avait rien de tous ces sorciers hautains et snobs de la ‘Cour des Grands’. Elle était simple, et naturelle ; des qualités qui avaient le don de plaire à Vyk. « Il faut que je ramène ce dragon dans sa réserve à présent. Te revoir, ça m’a fait plaisir. » Il se rapprocha d’elle, assez maladroit, puisqu’il ne savait pas comment s’y prendre pour lui dire au revoir en bonne et due forme. Mal à l’aise, et ça se voyait, Vyk songea d’abord à lui serrer la main, puis il se ravisa finalement pour une accolade amicale, bien qu’un peu maladroite. « Et encore merci, pour… » Il ne termina pas sa phrase, désignant simplement son ventre d’un geste discret. Cette blessure n’était plus qu’un très vague souvenir, grâce aux dons d’Ysolde. Il n’en restait plus aucune trace, comme si jamais il n’y avait eu de blessure à cet endroit-là de son corps. Vyk lui laissa le temps de faire ses adieux au dragon. Puis il l’observa partir, de sa démarche si fluette. Le Vert Gallois grogna un peu, tirant Vyk de ses pensées. Il était temps de se remettre au travail, et d’arrêter de rêvasser comme ça… Fin du sujet |
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