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sujet; blaise - Some truths did not bear saying, and some lies were necessary. |
| Blaise "Big" Zabini feat dudley o'Shaughnessy • crédit notanotherrph | ❝ every flight begins with a fall ❞insurgents ; scénario☇ pseudo complet & surnom(s) ; Zabini tout le monde connaît son histoire, celle de sa mère, celle de son père, celle de l'enfant légitime réussissant tout de même à susciter moult rumeurs. Big, c'est l'histoire d'une seconde vie. C'est une exclamation idiote, le soir de la Grande Guerre, celle qui aurait dû être l'épilogue. Un membre de l'AD, pas au fait de la position de Blaise, qui réalise que le Zabini est dans leur camp et s'exclame, avec un ravissement benêt déconnecté du sérieux de la situation que Oh! That's big!. Zabini le traître, c'était fou, c'était big. La blague bénigne les a fait rire, les AD l'ont appelé Big toute la soirée. Et comme tout surnom improbable, il est resté. Pour les insurgents, Big, c'est Blaise. ☇ naissance ; 5 mai 1980, soit un mois exactement avant un ami qui, longtemps, lui a été si cher. Mais les anniversaires groupés ne sont désormais plus tout à fait de mise. ☇ ascendance; salie, diraient les mauvaises langues. En admettant même que Blaise ait le sang pur, il est tout de même sali par la couleur de sa peau, la non-british attitude qui coule dans ses veines et la réputation sulfureuse de sa mère. Pourtant, quiconque voudrait prouver autre chose que ces médisances de comptoir n'y pourrait pas grand chose. Fils légitime, incapable lui-même de déterminer quelle pourrait bien être la pureté de son sang, il est pur à défaut de plus d'authenticité de la part de sa mère. ☇ métier ; trop jeune auparavant, il est trop tard désormais. Insurgé, ses rêves du département des mystères ont été tués dans l'oeuf. Et il tente - vainement ? - d'affirmer qu'un tel travail n'a de toutes façons plus aucune raisons de l'intéresser. ☇ camp ; insurgés, sa nouvelle gloire, son nouveau cercle, la marque de sa traîtrise, le début des emmerdes, la fin d'une vie, la conscience retrouvée, l'inconscient en douleur. ☇ réputation ; who's asking? Qu'on l'admire ou qu'on le méprise, l'histoire est pourtant la même. Fils d'une femme déjà ambivalente, Serpentard ayant réussi à se frayer un chemin si particulier, alimentant les rumeurs mais y étant insensible, il aurait trahi ses proches, envoyé balader ses valeurs et ses engagements pour un coup de tête amoureux. C'est ce que l'on raconte, c'est une vérité déformée, tronquée, caricaturée, mais trop peu éloignée de la vérité pour ne pas lui coller à la peau. Il a trahi, une fois, puis deux, perdu dans un destin fait de pièges et de prolongations douloureuses. ☇ état civil ; célibataire sur le papier, le coeur dans un état pitoyable, traître et père de deux jumelles selon les rumeurs qui courent chez les insurgés. ☇ rang social ; insurgent, la chute, les ailes brisés, le nom rayé des petits papiers mondains de sa génération ; l'envol, être capable de se regarder dans le miroir, sans trop penser au reste, à tout le reste, à ce vide sans fond creusé dans son coeur, dans son corps, aux horreurs accumulées dont il ne sait plus s'il les a choisies ou s'il fait juste face à un karma déplorable et à une Histoire apocalyptique. ☇ baguette ; bois d'aubépine, poil de rougarou, 27cm, assez flexible. ☇ épouvantard ; Ses anciens camarades se souviennent de celui dévoilé un jour en cours, sa mère hurlant dans un sombre recoin, sa mère humiliée, paria de la société, rendue à une folie dérangeante, affolante, annihilante pour son fils. S'il se retrouvait face à son Épouvantard une nouvelle fois pourtant, celui-ci aurait changé. Deux petites filles, qu'il connaît pourtant si mal, arrachées à leur mère. Depuis que Violet a déboulé dans sa vie, ses priorités ont changé, sans qu'il en ait absolument conscience. Et toujours surplombe la peur, la peur terrible, inconsciente, neutralisée, la peur d'avoir fait tout cela pour rien, d'assister finalement à un carnage inévitable. ☇ risèd ; Blaise fuit ces miroirs-là comme la peste. Qu'y trouverait-il ? La paix dans le monde sorcier ? Ses anciens amis retrouvés ? Pansy et lui formant une famille comme ni elle ni lui n'en ont jamais eue ? Des rêves d'enfant, des doutes terrifiants, des espoirs ridicules auxquels il refuse de se confronter. ☇ patronus ; une salamandre, créature du feu à laquelle il s'est attaché progressivement. D’abord désemparé par ce lézard aussi petit que ridicule, il a appris à se sentir rassuré par la présence de son patronus, cette bête venue d’ailleurs, capable de se régénérer au cœur de la fournaise. L’image lui plaît ☇ particularités ; au-delà de sa peau sombre, de son statut de traître, de sa colère légendaire et destructrice, de son habileté aux sorts d'attaque ? Rien de précis, sorcier perdu parmi d'autres. ☇ animaux ; aucun, son hibou s'est enfui il y a un an de cela. ☇ miroir ; une étoile brune, dont personne ne fut surpris.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Il faut être fou furieux pour continuer à vivre. Une nuit sans fin. Blaise a usé ses yeux contre les nuages sombres, il a usé ses rêves dans des éclairs sans lumière. Ses espoirs se sont noyés dans la boue gluante qui domine les rues londoniennes. Un marasme sale et noir qui s’attache à vos pas, emprisonne le futur, lacère les bonheurs.
C’est pour le bonheur qu’il s’était engouffré pourtant dans cette colère sans fin. C’est contre l’aveuglement qu’il avait tourné ses armes. C’est le poing dressé vers le ciel qu’il avait cru ouvrir un nouveau monde. La guerre était nécessaire, mais elle serait rapide, fulgurante. Sa trahison serait terrible, mais le temps guérit les blessures. Ils tournaient une nouvelle page, ils ouvraient un nouveau monde, ils l’arrachaient à la sueur de leurs fronts, plantaient leurs ongles déterminés dans la crasse des privilèges, des égoïsmes, du mépris, des inégalités. Ils construisaient une société qui bientôt leur rendrait au centuple leurs efforts combinés.
Bientôt.
Bientôt.
Leurs poings toujours brandis, leurs ongles toujours sales, le coeur toujours souillé des trahisons constantes.
Bientôt.
Bientôt.
Une nuit sans fin. Blaise a usé ses yeux contre les nuages sombres, il a usé ses rêves dans des éclairs sans lumière. Il crache sur le visage hideux des sorciers lobotomisés, il crache les mots de son désespoir, il les crache en bouquets de rasoir. Ses ongles âbimés voudraient griffer le monde entier. Ceux qui n’ont pas compris. Draco. Son coeur manque un battement, son ventre se tord, sa gorge s’emplit de bile. Haine. Déception. Culpabilité. Les autres, tous les autres. Blaise s’endort un soir, rêve d’empoigner les employés du Ministère, les gants armés, les gants blancs, les gants de velours, les étrangler, les arracher à leur confort, les torturer. Les mains sales ont remplacé les mots de son désespoir. Blaise a tué, Blaise tue, son coeur est noir, la colère circule dans ses veines, seule énergie le maintenant en vie.
Expliquer, argumenter, attendre, écrire, faire prendre conscience, convaincre… Comme ils s’étaient leurrés, tous autant qu’ils étaient, Insurgés unis sous une bannière claire. Bientôt le nouveau monde arriverait. Un rictus amer s’échappe de ses lèvres ourlées. Le nouveau monde était là, et c’était un beau monde de merde. Les sorciers allaient finir par oublier ce que c’était que la vie. Dans l’esprit de Blaise dansent parfois des souvenirs sans queue ni tête. Des sourires sincères, Des corps doux. Des plaisirs simples. Des serments échangés avec honnêteté.
Ont-ils oublié ? Comment peuvent-ils ne pas voir ? Comment peuvent-ils tous se laisser ainsi manipuler ? Comment ne peuvent-ils pas sentir, dans leur coeur, dans leurs tripes, qu’on leur ment quotidiennement, qu’on les abreuve de paroles malfaisantes, qu’on les dresse les uns contre les autres ?
Oui, les ongles des Insurgés sont sales, leurs poings ne sont pas en coton. Mais le temps joue contre eux. Il est trop tard pour éduquer. Il faut créer l’éclair. Celui qui redonnera l’espoir. Celui qui fera voler en éclats une société perdue, abandonnée à elle-même, aveugle aux forces qui jouent contre elle.
C’est ce qu’il raconte. Pour ne pas affronter son coeur noir. Pour ne pas voir qu’une colère aveugle a laissé place à l’espoir. Et qu’il ne peut tenir comme cela longtemps. Arme encore utile, boulet de canon toujours efficace, son sang se glace dans ses veines, la colère n’est pas la vie. Deux sourires ravageurs, deux bouilles innocentes le lui ont récemment rappelé. Est-ce suffisant ? Il faut être fou furieux pour continuer à vivre.
☇ Infos complémentaires ;contrairement aux camarades de sa maison, il a toujours été plus sortilèges que potions – un rien trop calme les potions, à son goût • en revanche, il se plonge de plus en plus dans la magie vaudou dont a partiellement hérité sa mère, et il se mord bien les lèvres de pas avoir retenu plus d’ingrédients de potions • Blaise aime la magie, ses qualités, ses spécificités, les recherches mystérieuses, les magies internationales. Dans un autre monde, dans une autre vie, il aurait sûrement cherché à y poursuivre une espèce de carrière • Du moins, si cela ne nécessitait pas de se transformer en rat de bibliothèque, chose dont il a toujours été incapable et qu’il a laissé à Nott, ce rat qui lui attire une moue râleuse quand il y pense aujourd’hui • il a été poursuiveur dans l’équipe de Serpentard, mais bien plus pour l’adrénaline et la célébrité que cela lui offrait que par réel plaisir du jeu. Il ne voit aujourd’hui aucun intérêt à se rendre un match • il méprise les créatures non-humaines, tentant peut-être par là d’établir une frontière entre ce qui peut être rejeté hors de la société, et les groupes sociaux qui doivent en faire partie (au hasard : les impurs, ou les purs à l’origine mise en doute) • il a été franchement misogyne mais plusieurs Insurgés l’ont remis en place à de nombreuses reprises (les idées progressistes sont foison là-bas dit-on) et cela le travaille, même si vous n’échapperez sûrement pas à quelques perles • amoral, immoral, et ne jugeant certainement pas les gens sur leurs exubérances, leurs addictions ou leurs plaisirs malsains • il sait frapper, il connaît les mots qui font mal. Jouer des poings ou jouer des insultes et des vérités qui blessent ? Son cœur balance, cela dépend de la situation • Il supporte très mal l’alcool, à commencer par le Whiskey-pur-feu, ce qui a attiré bon nombre de situations honteuses et hilarantes lors de sa scolarité à Poudlard, quand Draco pouvait s’enfiler des bouteilles sans sourciller. • susceptible, Blaise a longtemps tout encaissé, se présentant inatteignable – la bave du crapaud n’atteint pas la blanche noire colombe –, vous voyez l’idée. Aujourd’hui, en colère, à fleur de peau, se risquer à l’attaquer sur un point personnel n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse • On raconte qu’il a pris plaisir à tuer, c’est ce que disent les témoins de ses premiers sorts mortels, mais personne ne pourrait en être certain. Est-ce que ce n’était pas ce bon vieux Zabini, fidèle à lui-même au fond et prétextant une fierté assurée quelle que soit la réalité ? • Blaise ne se livre pas beaucoup depuis sa trahison. Il se protège, évite de trop s’attacher, et se dispute bien trop souvent pour nouer de véritables amitiés. Le contact humain lui plaît, il le recherche sous toutes ses formes, c’est encore ce qui fait vivre. Mais de là à transformer des rencontres en honnêteté, en confiance, en solidité… Il y a un gap qu’il ne franchit plus que bien rarement. • Blaise est ravagé de choses qui ont manqué et qui manquent à sa vie, pourtant il n’a jamais été réellement envieux. Jeune, il a voulu se hisser au sommet des autres, par ambition, par goût, par défi. Mais il n’a jamais regardé autrui avec jalousie, une qualité assez perceptible au sein d’Insurgés cherchant parfois trop à sortir de l’ombre à tout prix, envieux de ceux qui ont endossé le rôle du héros. • Blaise s’est fait faire un tatouage magique une semaine après avoir tué pour la première fois : une salamandre repliée sur elle-même, son patronus blessé. Peut-être qu’après tout, les rumeurs sont vraies : ce pouvoir mortel lui aurait chatouillé l’ambition et il chercherait à inscrire dans son corps combien cela peut être dangereux. Plus humblement, Blaise a conscience que la colère le ravage, mais ne sait comment l’endiguer. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi lulu. J'ai 24 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via un partenariat il me semble, il y a quelques temps. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? je l'ai déjà dit à pansy (elle m'a harcelée, j'ai rien fait ) mais j'ai reculé devant blaise quand il était joué, et le voir disparaître aujourd'hui... je craque. J'avais même écrit un bout de fiche mais il vous faudra patienter, il me convient plus (je suis un tortionnaire, pansy, tout à fait je ponds vite une nouveauté promis). Si l'ancien Blaise revenait, on organiserait un duel avec pouces dans les yeux autorisés, je m'éclipserai. Et je sais bien que vous venez de vous impatienter sur l'arrivée de Blaise donc que ça doit être un peu désagréable d'y croire de nouveau... mais croyez-y les loulous, parce que zabini is coming home
Dernière édition par Blaise Zabini le Mar 10 Mai 2016 - 22:51, édité 6 fois |
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| long summer means long winter It will have blood, they say; blood will have blood. ❝ everything gonna be alright ❞1994 & PoudlardIls sont petits, ils sont faibles, ils sont ridicules. Les autres te toisent de haut, ils croient pouvoir te mépriser. Ils ne savent pas que tu ne peux être atteint, ils ne réalisent pas, limaces prises d'ambition, combien tu les surpasses. En tout. Tu n'y peux rien c'est ainsi : tu es plus intelligent qu'eux, tu es plus subtil. Leurs piques maladroites, expressions bancales d'une frayeur réelle. Créatures peureuses, tous autant qu'ils sont. Ils ont peur du grand méchant noir dont sont emplies les histoires, ils ont peur du vilain Serpentard qui file plus vite qu'eux sur le terrain de Quidditch, ils ont peur de ce dont il est capable de faire, fille d'une empoisonneuse. N'est-ce pas ce qu'on dit de la Zabini ? Ils tremblent comme des feuilles, leurs fanfaronnades t'arrachent un rire méprisant, répercuté sur le sourire fin de ton ami. Lui te comprend. Ils sont peu. Ils règnent avec toi. Vous êtes une troupe dont rêve tout adolescent complexé : on ne saurait dire qui des Serpentardes ou de certains professeurs cherchent le plus à s'attirer vos faveurs. Vos familles sont célèbres. Et c'est dans ces rangs-là que tu t'es glissé, c'est entre ces rejetons puissants que tu as décidé de grandir. Ta famille, pourtant, n'est pas si puissante. Construite sur des mensonges, sur la seule force d'une femme hors-du-commun. Tu t'es construit, déjà, bien plus que tous ceux qui t'entourent. Tu ne sais pas d'où tu viens, mais tu sais certainement où tu iras. Tu te moques, tu profites, tu jubiles : ta jeunesse est dorée, parce que tu en as décidé ainsi, et ton destin est tout tracé. Qui pourrait douter que Blaise Zabini sera d'ici quelques années un pur mondain fameux pour telle ou telle action noire, mais légitime dans toutes les bonnes sociétés ? Personne. Personne ne peut en douter. Tu es le premier à défendre ce futur. Ton futur. ❝ it's not gonna hurt i promise ❞1994 & Poudlard « Tell me it’s gonna work. Oh it would be… so much fun ! » So much fun indeed. Malfoy et Zabini ont une conception bien particulière de l’amusement. Leurs mines réjouies mais rougeaudes (fuir le dîner pour se réfugier dans le dortoir surchauffé ne produit rien de bon) les innocenterait presque, si on ne les connaissait pas. Ils ont à peine quinze ans, et violent déjà plusieurs lois de Poudlard en une soirée, non pas qu’ils ne soient pas coutumiers du fait. Poudlard, havre de paix et d’indépendance, où développer les idées les plus farfelues. L’enjeu de la dernière n’est pas des moindres : Blaise a promis qu’il était capable de rendre Mademoiselle know-it-all plus malade qu’un Troll n’ayant pas vu de chair crue depuis deux semaines. Concocter une potion malfaisante n’est plus un secret depuis longtemps pour les Serpentards, mais il devient terriblement difficile de les administrer aux rouge et or sans que ceux-ci ne se doutent de quelque chose. Leurs ancêtres ont suffisamment veillé à instaurer une méfiance éternelle entre les deux maisons. C’est là que Blaise s'était mis à fanfaronner, les mots s’échappant de ses lèvres sans que son cerveau ne les ait vraiment validés. Il se revoit encore, si sûr de lui, murmurer d’un air déterminé. « Et si je te dis que je peux la faire tomber malade à distance ? ». Le regard clairement intrigué de son camarade l’avait engagé à poursuivre. Et Blaise d’expliquer qu’il n’avait pas passé toutes ses vacances en Jamaïque pour rien : « eh oui mon vieux, les sorts et les potions c’est bien sympa, mais si on se lançait plutôt dans les poupées vaudou ? ». Le terme était étranger au jeune Malfoy, et Blaise en avait ri, se moquant de lui comme ils étaient peu à se permettre de le faire. « Oh Malfoy Junior ne connaît pas ? Malfoy Junior sait-il qu’il existe un autre monde hors de l’Angleterre ? ». Blaise baratinait, ce qu’il savait le mieux faire quand il était paumé. Paumé, perdu, déstabilisé. Dans quoi donc venait-il de se lancer ? Car Draco ne releva même pas la pique, beaucoup trop enthousiasmé par cette idée de poupée vaudou. Et l’entière responsabilité du projet reposait donc sur Zabini. Il était hors de question d’échouer. Fierté mal placée avez-vous dit ? Ils avaient passé un mois à récolter les ingrédients, et à potasser des livres sur le sujet. Plus exactement, à apprendre par coeur le seul livre qu’ils avaient pu trouver dans la bibliothèque de Poudlard, qui apparemment n’était pas beaucoup plus avancée que Malfoy Junior en terme de découverte d’autres mondes. Mémoires d’un habitant de Haïti avait tout de même retenu leur attention, d’autant que le bouquin inutilisé correspondait aux souvenirs flous de Blaise : pas de poupée à proprement parler, mais plutôt le rassemblement de plusieurs ingrédients dans un paquet ficelé. La latitude quant aux ingrédients les avait désarçonnés. Point de recette particulière, plutôt des indices et des propositions. Ils ne s’étaient pas décontenancé pour autant, et avaient attendu les vacances d’hiver pour que Zabini puisse approfondir le sujet auprès de sa mère. Blaise n’avait pas eu droit à un cours en bonne et due forme, ne cherchant pas à s’attirer des ennuis si elle venait à s’enquérir du pourquoi du comment, mais Egeria Zabini avait tout de même été assez prolixe sur cette culture lointaine, ravie de voir que Blaise s’y intéressait. Un mois plus tard donc, Draco s’impatientait, et attendait le fun qui ne pouvait manquer de surgir. Ils avaient gaspillé bien trop de Gallions pour une corne de Grapcorne, s’étaient retrouvés nez à nez avec un Hagrid suspicieux alors qu’ils tentaient de capturer une limace mangeuse de chair et avaient encore dû fouiller certains placards interdits pour trouver deux feuilles d’arbres à hyène ainsi qu’un sachet d’infusion d’armoise. Ils y avaient finalement ajouté trois cheveux ramassés sur la table d’Hermione après un cours – moment hautement délicat. Blaise se remémora avec malaise l’élève qui les avait surpris, et la minute terrible où il avait dû confesser un fétichisme fou et absurde à l’endroit d’Hermione. Pourquoi, mais pourquoi, était-ce la première chose qui lui était passée par la tête ? Faîtes que l’élève ne soit pas une commère. Faîtes que toute l’école ne surgisse pas demain en murmurant partout que Blaise en pinçait pour Hermione. Peu importe, elle paierait pour tout cela. Très bientôt. Le wanga était prêt, Draco et Blaise le regardaient avec suspicion et personne n’osait prononcer une formule d’usage qui pourrait l’accompagner ou planter l’épingle qui trônait juste à côté, subtilisée à Pansy. Zabini, en réalité, se sentait on-ne-peut-plus ridicule, pour tout vous avouer. Il avait aperçu sa mère se livrer à de nombreuses pratiques similaires un nombre incalculable de fois, avait baigné dans une culture caribéenne effectivement propice à une telle magie mais lui se sentait bel et bien imposteur. C’était une espèce de potion solide, une improvisation totale née du cerveau bien trop ambitieux de deux Serpentards qui seraient bientôt la risée de leur dortoir. « Alors Zabini, ça avance ton truc ? ». Draco et Blaise n’étaient plus seuls. Dans l’excitation, ils en avaient parlé à deux ou trois autres, et les deux ou trois étaient devenus sept, tous penchés sur la mystérieuse création. Blaise jeta un coup d’œil à Draco, empoigna l’épingle, murmura les quelques mots aperçus et planta la fine tige dans le petit ballot. C’était fait. Un silence assourdissant régnait autour de lui, qui dura bien une longue, si longue, minute, jusqu’à ce que l’un des Serpentards éclata de rire. « Je préfère encore les potions de Neville qui explosent ! » C’était le signal : moqueries et détournement de l’attention. Mais Draco et Blaise ne s’en tireraient pas à si bon compte, puisque l’un des verts et argent se proposa d’aller voir dans la salle commune si Hermione manifestait un quelconque problème. Et revint quelques secondes plus tard, affirmant d’un ton beaucoup trop tonitruant que son teint était aussi jaune qu’il l’avait toujours été, et que ses dents de castor n’avaient pas bougé d’un poil. Blaise, énervé des rires, de son incompétence, et de voir leur si beau projet réduit à une plaisanterie, donna un sacré coup de coude dans le paquet ficelé, l’envoyant valser dans la cheminée. « Et si… ? » Mais il avait retenu la leçon, ne fit rien remarquer, et partit se coucher plus boudeur qu’une sorcière de salon à qui l’on aurait refusé une invitation. Lorsqu’Hermione apparut le lendemain, une mèche de cheveux clairement en moins sur son crâne dégarni, Potter eut beau réparer cela de quelques sorts maladroits, le bien était fait : Blaise rayonnait, et les Serpentards terribles lui adressèrent autant de clins d’œil que Snape le permettait. ❝oh i need the darkness❞1997 & Poudlard « Non mais ça va pas Zabini ou quoi ? » Blaise tourne la tête vers celui qui fulmine et lui jette un regard noir « T’avais qu’à pas être sur mon chemin, j’ai pas que ça à faire. T’as quelque chose à redire ? » L’autre grommelle, et prend ses jambes à son cou. Une fois à bonne distance, il se permet de lancer fièrement ce qu’il avait apparemment sur le cœur : « T’es vraiment une plaie, je comprends pas comment ma sœur a pu s’enticher de toi ! J’espère que tu vas mourir ce soir, toi et tes idéaux pourris jusqu’à la moelle ! », avant de détaler comme un gnome face à un chartier. Blaise ricane. Un goût amer emplit sa bouche. On lui a déjà lancé bien pire à la figure. Mais ce soir, pourtant, tout est différent. Son ricanement s’étrangle dans sa gorge alors que la silhouette du Serdaigle inconnu s’éloigne au loin. De quelle sœur parle-t-il, d’ailleurs ? Un sujet à creuser un autre jour, demain. S’il y avait un lendemain. La guerre est aux portes de Poudlard. Au loin, Blaise avise Draco. Son ami. Ses amis. Sa maison. Son histoire. Sa famille. C’est de leur côté qu’il se range, c’est de leur côté qu’il s’est toujours rangé. Sauf ce soir. Car ce soir la guerre est aux portes de Poudlard, et Zabini a rejoint le camp du Serdaigle, le camp de l’AD, le camp plus rouge et or que vert et argent, le camp des ceux qui se cachent, le camp de ceux qui complotent contre l’ordre établi, le camp des révolutionnaires, le camp des traîtres. Traître. Traître. Traître. Des insultes, il en a reçues. Des originales, des banales, des ridicules, des féroces, des humiliantes. Elles glissent sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Il prend tout à la plaisanterie, de ce ricanement insupportable qu’on lui connaît si bien. Il est moqueur, il est excentrique et rien ne l’atteint. Il en rit avec ses plus proches camarades, imite les moqueurs, se réapproprie leurs insultes, et réplique, plus violent que quiconque. Rien ne l’atteint. Rien, sauf ce soir. Draco n’a eu qu’à prononcer l’insulte pour l’inscrire au fer rouge dans le cœur de Blaise. Traître. Traître à son sang, traître à sa famille, traître à son rang. Mais par-dessus tout, traître à ses amis. L’hypocrite, le menteur, le faux-jeton. Double-jeu. Le masque. Le traître. Traître à Draco Malfoy. Traître à Pansy Parkinson. Aux deux amis qu’il a respecté autant que lui-même et pour qui il a voulu le meilleur. Leur conception du meilleur est désormais à des lieues l’une de l’autre. Draco s’entête dans une idéologie incorporée depuis l’enfance, et Pansy… Pansy, il ne lui a pas demandé. Cette amertume désagréable qui chatouille sa gorge. Ce nœud dans son ventre, comme si un Doxy s’amusait à lui piétiner les boyaux, à lui écraser le cœur. Pansy. Le nom qui lui tire une grimace terrible. Pansy ne le considère pas comme un traître, oh non. Il a épuisé ses dernières forces auprès de Draco, il sait qu’il ne pourrait supporter plus. Imaginer les lèvres rosies tant de fois pressées contre les siennes se tordre en une mimique de dégoût, imaginer le regard étincelant de Pansy lui crier sa rancœur au visage, la voir se détourner de lui pour s’enferrer dans un futur malsain… C’est plus qu’il ne peut en supporter. Il a tourné les talons. Alors pourquoi ce nœud, toujours, qui ne le quitte pas ? L’insulte bourdonne à son oreille. Celle que même Draco n’a pas prononcée, celle que seul Blaise entend, celle que Pansy, sûrement, hurlera un jour ou l’autre. Sa condamnation personnelle avant même qu’elle ne dise quoi que ce soit, alors même qu’elle n’imagine rien de la situation actuelle. Blaise pourtant sait déjà qu’il n’y a qu’une chose à dire : lâche. Il a été lâche. Il fuit, rejoint les membres de l’AD, sans un dernier regard vers l’amertume noire qui le ronge. Il sait qu’il fait la bonne chose, il n’en a jamais douté. Comment ses amis ont-il pu être aveugles à ce point ? Comment peuvent-ils ignorer que la société sorcière court à sa perte ? Pourquoi peuvent-ils prétendre que la souffrance des sorciers qui n’appartiennent pas à leur caste n’importe pas ? N’ont-ils pas remarqué combien Zabini était lui-même la proie de remarques cinglantes et déplacées ? Ne réalisent-ils pas à quoi conduit irrémédiablement l’idéal qu’ils défendent ? Blaise n’a jamais été un parfait érudit, mais il n’y a pas besoin d’être Théodore Nott pour se remémorer que les histoires de castes et d’oppression finissent toujours mal ! Il a tenté d’évoquer le sujet. Une fois. Malfoy a explosé de rire en lui disant de rejoindre le front de libération des Elfes de maison. Les Elfes. Les Elfes de maison. Être assimilé à des créatures inutiles, viles et dépourvues de toutes compétences sorcières, voilà ce à quoi il était réduit. (Oh oui, point trop n’en faut ; progressiste le Zabini, mais pas au point d’être antispéciste, chacun ses tares). Il s’est tu, a vidé son jus de citrouille d’une traite et a détourné son attention du groupe ricanant. Au loin, Ginny Weasley riait à gorge déployée, ses mèches rousses s’agitant au rythme de ses épaules. C’était le soir où il avait rejoint l’AD. Un an plus tard, ses questionnements mués en certitudes, sa rancœur transformée en énergie vindicative, le temps du dévoilement avait sonné. Un Mangemort surgit en face de lui, lui jeta un regard inquisiteur. Zabini arborait non seulement l’écharpe verte et argent, mais son air hautain et ulcéré l’aurait bien plutôt rangé du côté de son adversaire. On n’efface pas en un soir des années d’incorporation systématique à un groupe. Il faisait face au Mangemort, et celui-ci semblait ne pas savoir sur quel pied danser. Ami ou ennemi ? Derrière Zabini, deux élèves de Poudlard semblaient en plein duel. Un Poufsouffle de l’AD qu’il avait entre-aperçu une fois et une Serpentarde, amie de Nott. Ami ? Ou ennemi ? L’effet de surprise joua en sa faveur, et le « Rictusempra » qu’il décocha à l’endroit du Mangemort atteignit sa cible. Derrière lui, le duel s’était stoppé net, plusieurs membres de l’AD ayant soudain surgi. Le Poufsouffle échevelé dévisagea Blaise. Puis hurla. « What’s happening ? Is Zabini… Is Zabini with us ? Oh my ! That’s BIG ». Ginny rit, de ce rire roux dont il ne se lassait pas, et lança la suite. « Yes that’s big. Come on « big », let’s finish them ». ❝ us against the world ❞2003 & secret apartment « It’s been quite a long time Blaise ». Elle a ce sourire las, si rare, si délicat. La tristesse n’est qu’à peine perceptible, le reproche trop délicat. Le fils baisse le regard, pourtant. Il n’est pas de non-dits que sa mère puisse lui cacher. Et sous couvert de discrétion, elle n’y tient pas. Le reproche est subtil, mais présent à l’oreille de Blaise, présent dans le regard de sa mère. Oui, ça fait longtemps. Et tant d’autres choses en filigrane. La position de sa mère dans la société sorcière n’avait toujours tenu qu’à un fil. Mais c’était alors son choix personnel. Des choix dangereux, menés d’une main de fer dans un gant de velours. Des choix toujours risqués mais qui lui avaient néanmoins conféré une certaine réputation, sulfureuse, mais dangereuse, solide, implacable. Depuis quelques années, Egeria Zabini voit son destin lui échapper. Le fils de l’empoisonneuse était tout ce que l’on racontait d’abord de Blaise. Aujourd’hui, l’ordre des choses s’est inversé, on parle de la mère du traître. On explique qu’on a toujours su, qu’ils n’étaient pas nets ces deux-là, d’où viennent-ils d’ailleurs ? On appelle Egeria par son prénom, personne ne daigne plus lui accorder un nom de famille pur. On l’appelle Egeria, et pourtant tout le monde sait bien de qui il s’agit. Ses mariages mondains, sa beauté terrible restent encore dans les mémoires. Mais une mémoire, c’est tout ce qu’il reste d’elle désormais. Egeria n’est plus la bienvenue nulle part. Il y a trois ans, elle a quitté la demeure Zabini dont elle avait héritée. Officiellement en fuite. Sans que son fils ne se risque à aggraver la situation et à venir la voir. Effectivement, ça fait trop longtemps. Blaise relève la tête, se plonge dans ce regard profond, a peur d’y lire l’histoire d’une perdition, d’une chute. Zabini fils n’a pas peur de grand chose, pourtant. Mais voir sa mère trembler, voir sa mère plier, courber l’échine, voilà un cauchemar s’il en est. Egeria se tient droite, pourtant. Sa voix est chaude, plus monocorde que dans son souvenir, mais forte et affirmée. « Thank you for coming my dear ». Sa voix s’infléchit, son sourire s’ouvre. Blaise respire, s’apaise. Lentement, imperceptiblement, les liens distendus se retissent. Il en faut peu. Les deux Zabini ont toujours été proches. Oh bien plus que cela, ils ont été les deux moitiés d’une histoire compliquée, faite de secrets et d’un amour sans borne. Dès que le mot lui est parvenu que sa mère souhaitait le rencontrer, il a tout abandonné. Pansy, même, qui vit pourtant à quelques mètres de lui, et qu’il devait voir ce soir. Pansy. Et Violet. Comment diable – comment parler de Violet à sa mère ? Il sait qu’il est temps. C’est elle, pourtant, qui a convoqué cette réunion. Instinct maternel ? « I would have come earlier. Only... » Comment continuer ? Par où commencer ? Par où finir ? Expliquer ce qu’il se passe chez les Insurgés ? Tenter de la convaincre de les rejoindre ? S’inquiéter d’elle ? Lui parler de son quotidien ? Lui parler de Pansy ? Elle interprète mal son silence. Elle l’interrompt « don’t blame yourself ». Il ne culpabilise pas pourtant. Il ne culpabilise plus. Traître. Lâche. Les insultes qui lui avaient mis les nerfs à vif ont fait leur temps. Il s’est endurci, trop peut-être. La guerre n’a été ni victorieuse, ni radicale, ni explosive. C’est devenu un tourbillon sans fin, contre lequel il s’est construit une armure inviolable. La colère de cette guerre, la colère des amis perdus et des incompréhensions nouées, la colère contre le temps qui passe et qui empêche le rétablissement des choses, la colère contre les pardons impossibles, c’est une vague de fond qui sans cesse le submerge, et qui a depuis longtemps emporté avec elle toute trace de culpabilisation, toute trace de sentiment. Il ne s’en veut pas. Il ne sait simplement pas comment lui dire. « Last time we talked, I tried to explain. But you remember – » Il s’interrompt. Le souvenir de la scène lui arrache un sourire. Egeria et Blaise avaient été à deux doigts de se lancer des sorts à la figure. Mais comme toujours, la situation s’était apaisée. Voilà bien longtemps que le duo Zabini a appris à faire la paix l’un avec l’autre. Cette fois pourtant, la paix n’était qu’un onguent sur une blessure encore ouverte, sur une incompréhension béante. Egeria s’était toujours sentie de sang-pur, l’étrangère, l’exotique, cela ne l’avait jamais atteinte. Elle en avait fait sa plus grande force, s’était dressée contre les médisants, et entendait bien tenir son rôle. La guerre arrivait, et les deux Zabini étaient convaincu que des choix devaient être faits, que la passivité était hors de question. Leurs caractères ne se déployaient que dans l’action et la prise de position. Que faire, pourtant, s’ils rencontraient un profond désaccord ? Leur antagonisme les avait surpris. Egeria ne pouvait pas croire que son fils souhaitait s’éloigner d’une vie qui semblait le combler, Blaise ne pouvait admettre qu’elle ne voit pas les choses de la même façon que lui. Ils s’étaient souri, comme ils savent si bien le faire. Ils s’étaient enlacés, car sans qu’ils aient à le dire, ils savaient combien leur affection surpassait la guerre. Mais ils n’avaient pu se rejoindre, et Blaise était parti le cœur lourd. Enfermant ce souvenir avec d’autres, derrière une armure inviolable, dans une colère noire se substituant à tout sentiment qu’il pourrait éprouver. « I remember. And I don’t blame you – for nothing. But this life doesn’t fit me anymore. I have no desire to join your cause, and I couldn’t be in the opposite camp. I feel trapped. And you know my one and only solution in a case like that, I’ve used it about seven times. Destroying the trapp, and escaping ». S’échapper ? Cela ne ressemble que peu à sa mère de jouer de métaphores. Le cœur de Blaise joue la chamade. Elle ne l’a pas convoqué par instinct maternel, le hasard n’a pas bien fait les choses : elle l’a convoqué car elle a l’intention de fuir. De le fuir, lui. Il ne peut pas comprendre, il ne veut pas comprendre. Son regard interroge le sourire las d’Egeria Zabini, qui de nouveau s’étale sur ses lèvres. « I’m leaving London, in fact I’m leaving the UK ». Blaise ne bouge pas, ses traits restent immobiles, à peine un froncement de sourcils. Ses pupilles se font insistantes. Il scrute ce visage déterminé qu’il connaît trop bien. Il sait d’ores et déjà que toute négociation est impossible, il sait pertinemment que demain sa mère sera loin, probablement en Jamaïque, il connaît les détails avant même de les avoir demandés, avant même d’avoir assimilé l’information première. Sa mère le quitte. La situation est trop cocasse. Le ton de Blaise est amer, cinglant. Egeria ne lui connaît pas cette ironie mordante. La situation se dégrade. Le lien s’étiole. Le hasard n’a pas bien fait les choses, le timing est terrible. « Oh you’re leaving. Right. No please do, I mean, it’s not like I had a granddaughter to introduce you. Or two. I don’t know, cause I’ve only met one. And I can’t live with them, everything’s again that. So, you know, please, leave. I can totally manage becoming a father without any experience of it because, well – » Sa mâchoire se resserre, ses traits se crispent. Il enferme sa colère dans son poing noué. Il n’ira pas jusque là. Quelque chose le retient. Il n’attaquera pas sa mère sur le terrain qu’il sait être le plus sensible. Douce volonté ridicule que de vouloir préserver un ancien tabou, quand il lui assène tant d’informations destructrices. « But I’ll manage, that’s for sure. I mean I’ve killed some guys – seven to be exact, what a coïncidence ! » Il enrage. Il se retient. Il croit se retenir. « I’ve killed some guys. That means I’m mature now right ? I’m a man. I can handle two babies. In fact I won’t even have to handle them cause, you know, they won’t live with me. And they’ll be in such good hands, my former best friend and my… and my… and.. Pansy. » Son regard se brouille. Ou est-ce sa voix qui se trouble ? Ses mains qui tremblent ? Il recule d’un pas, apeuré devant l’intensité qu’il a contribué à créer. Pansy qui l’attend. Ou plus précisément, Pansy qui ne l’attend pas du tout, prisonnière de ses camarades. Malfoy qui lui non plus, ne l’attend pas. Et ne se gêne sûrement pas dans l’entre-deux. La colère. Cette colère de nouveau, sa barrière contre le trop-plein de sentiments. Cette colère terrible, noire, violente. Il veut poursuivre sa diatribe, mais sa rage éclipse tout, bloque les mots sur ses lèvres. Il darde son regard perdu dans celui de sa mère. Sa voix est douce, chaleureuse, ronde. Elle prend son poing crispé dans sa paume ouverte. « Blaise, oh Blaise, why did you waited so long ? »
Dernière édition par Blaise Zabini* le Mar 10 Mai 2016 - 21:19, édité 11 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| prems je reviens éditer avant que les gueuses arrivent
EDIT : non mais là comment tu m'balances sous le magicobus, c'est pas vrai, j't'ai même pas sauté dessus pour te balancer la blinde de smiley, ce n'est absolument pas mon genre Je suis joie et bonheur, paillettes et cupcakes, trop d'impatience dans mon petit coeur (espèce de bourreau va) ( ), j'ai vraiment trop hâte de voir ce que tu vas en faire parce que ta motivation me donne des ailes bienvenue sur exci, c'est bien d'avoir craqué, il faut, céder c'est le bien, la tentation est là pour ça N'hésite surtout pas si tu as besoin de quoi que ce soit |
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley |
Dernière édition par Ginny Weasley le Sam 7 Mai 2016 - 14:03, édité 2 fois |
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| coucou les beautés, on se connaît ? y a moyen ? non parce que j'aime bien les rousses |
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| BIENVENUUUUUUE (ouais, une autre rousse dans la course, gros ) Blaise est trop top, j'espère que tu vas en faire des merveilles :excess: |
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| Bienvennuueeeeee !!!!! Va falloir qu'on se trouve un chtit lien tous les deux ! En attendant bon courage pour ta fiche ! :fever: |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | bienvenue bel homme tellement bon choix de scénario, really ! regarde dans quel état tu nous les mets là ! azy, combaaaaat à mains nues, pouce dans les yeux et arrachage de cheveux autorisés ! nan vraiment, bon courage pour ta fiche, j'espère rapidement pouvoir en lire un p'tit bout ! (et y'a deux jours c'était l'anniv de Zabini, donc joyeux anniversaire voilà un jambon, imagine un ruban blanc dessus ) |
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| ginny/draco; j'avais pas réalisé ta dualité, merci mille, et je t'ai écrit un mp sous draco en fait! penelope; je ne sais plus où donner de la tête merci ! lee; oh boy. j'ai regardé par curiosité dans le bottin pour savoir si cykeem était pris (comme, à ma grande honte, je ne connaissais pas dudley) et j'en revenais pas de le voir. c'est un plaisir que de te croiser en chair et en os, tu es magnifique, tu es le plus beau, derrière blaise. et sur toute cette superficialité, je serais évidemment ravie d'un lien non mais parce que cerise sur le gâteau ton personnage a l'air génial, hein, y a ça aussi. anna; merciiiii oups pardon, le smiley a glissé tout seul sur mon clavier. t'as l'oeil indeed, zabini devient un grand garçon, on y croit on y croit. le premier petit bout de ma fiche sera bientôt suivi des autres, qui a dit que les révisions étaient importantes.d'ailleurs je pose ça là, mais j'ai craqué alors que c'est surtout à partir de mercredi que je suis officiellement très disponible. Donc telle que je me connais je vais tout de même avancer la fiche d'ici là mais si vous me jugez trop escargot à votre vous, rassurez-vous, ça ne durera pas! |
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