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sujet; nasty #2 + night highs (warning) |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + night highsWhite noise in my mind won't calm down, you're all I think about We use each other for sex. Nothing else. Kinda like a friend helping a friend. C'est pas comme si ça le tracasse. C'est pas comme si- Bon, d'accord : ça le sort de sa zone de confort. Il sait comment être un ami ou un plan cul, Even. Il sait être un frère pour Mickey et faire gémir Camille au milieu d'une fête dépravée. Il sait faire des inconnus s'agripper à ses cheveux comme si leur vie en dépendait. Il sait sortir avec quelqu'un quelques jours, à défaut de tenir bien longtemps. Il a même su garder Hazel deux mois (et vice versa) avant que sa transformation progressive de witchy kitty en crazy harpy ne le fasse littéralement péter les plombs (et dire qu'il ne pouvait pas se résoudre à la quitter parce qu'il voulait quand même du sexe avant la rupture) (et dire que c'est elle qui l'a plaqué sans merci) (tss). Et ce qu'il peut déduire de ça — c'est qu'il ne sait pas partager ses +1 lorsqu'il est question d'engagement. Mais possessif, il l'est déjà vis-à-vis de Chang. Sans engagement. Alors si maintenant Nao devient son régulier — mais sans rien lui devoir et en gardant pleinement le droit de se taper qui il veut à côté, well... Tout à parier que c'est Even qui virera crazy harpy tôt ou tard cette fois. Fuck, tout ça est beaucoup trop compliqué. Il ne peut pas s'empêcher de repenser à l'avertissement de Park hyung et il y a cette petite voix à l'arrière de ses pensées qui lui souffle cyniquement you should have kept your dick out of Chang, mais ses hormones lui susurrent une tout autre rhapsodie. Et honnêtement- il n'est pas très doué pour penser avant de coucher, Even. L'idée le fait grimacer, mais elle est véridique. Avec une assurance feinte, il repousse Chang de son giron pour aller s'habiller ; enfile un calbut en lui adressant par-dessus son épaule un clin d'oeil et un Like what you see ? un peu arrogant, en le sentant le détailler sans discrétion. C'est beaucoup trop aisé de se prendre au jeu, d'enrouler Chang dans l'un de ses jeans trop troués, moulants, et un haut rayé, lui trop ample, surmonté d'une veste qu'Even ajuste d'un coup de baguette pour le confort. D'enfoncer son beanie noir favori sur ses cheveux roses, de lui baiser les lèvres après coup. C'est trop coupley — Chang est trop coupley et familier, dans toutes ses attitudes, pour ensuite exiger de lui un parfait détachement. Trop câlin et aussi intensément ancré dans le baby talk que dans le dirty talk et franchement, ça va devenir compliqué. Être affectueux avec ses coups d'un soir ou partenaires occasionnels est un big no no pour Even. Mais avec Nao- c'est venu tout seul. Dès le départ. Avant même qu'ils ne règlent suffisamment les choses pour se qualifier d' amis, il connaissait déjà la sensation de ses bras et de ses jambes enroulés autour de lui ; de sa chaleur contre son torse ou son dos. Il sait et sent tellement fort que tout ça deviendra un Problème™ et s'achèvera probablement mal, mais pourtant, il s'y jette tête la première, parce que renoncer à tout est assez- ugh, flippant. Just say the word and the agreement is over. No more fucking. No questions asked. Flippant, vraiment oui, d'imaginer que ce serait si facile pour Chang. De prétendre que c'est aussi le cas pour lui. Flippant de songer au jour où il lui lâchera, casual, j'en ai ma claque, on arrête. Mais merci de m'avoir loué ton cul le temps que je m'en lasse. Il devrait être extatique mais se sent déjà comme une merde et ça ne fait même pas encore 24h qu'ils portent ce nouveau statut de fwb. Nao lui embrasse le nez et les paupières comme s'il était à lui alors qu'il ne l'est pas et il est vraiment trop illégal dans sa veste et son pantalon criblé de déchirures révélant partiellement ses cuisses musclées et il est trop tard dans la nuit ou trop tôt le matin pour qu'Even réussisse à prétendre qu'il n'apprécie pas ça un peu trop et il a soudain besoin d'espace — pour réfléchir, se calmer, s'accoutumer aux limites — alors il saute sur son skate et concentre ses idées sur des tricks en chemin pour ne pas risquer de glisser ses doigts entre les siens. Le tumulte n'est que dans sa tête. La nuit est fraîche et l'atmosphère détendue, Nao lumineux avec ses mèches roses encore en bataille et ses yeux brillants de satisfaction, son cou qui se colore d'avoir été ruiné par Even, et ses lèvres encore gonflées, candy-like, qui s'agitent sans discontinuer tandis qu'il parle et parle et parle- complètement à l'aise avec tout ça. Alors Even parvient à se convaincre que ce n'est vraiment pas un big deal finalement, pas de quoi en faire un drame en y songeant de trop près. Les présentations avec Seam cassent un peu sa tranquillité d'esprit nouvellement établie : c'est kinda awkward, parce qu'il expérimente pour la première fois la réticence à laisser Nao trainer autour d'un mec trop hot pour son bien, et sarcastique et chieur et bad boy et attirant à sa façon — même si Even ne l'envisagerait jamais de cette façon. Alors il immobilise sa planche et sert des présentations à base de dickhead par automatisme de défense et sa paume crépite tellement du besoin d'emprisonner celle de Nao l'air de dire dat ass is taken, m'kay ? qu'il compense en piquant la clope de Seam ; alors qu'en toute honnêteté, une part de lui sait bien que l'irlandais s'en tape complètement de Chang. …Wait. Nao. You Nao Chang ? Yeah. So what ? Oh. Vrai. Awkward af également parce que même après qu'ils soient devenus potes Even a continué de bitcher au calme sur son dos avec Seamus. Il se racle la gorge pour interrompre l'échange aussi bref que lourd, questionne autour de la cigarette volée : Where are the others ? C'mon Chang, I'll introduce you real quick then we'll found a spot just for us, no need to stay with those fuckers. Un rire raisonne derrière lui alors qu'il tourne le dos, skate sous un bras et l'autre autour des épaules de Nao : Nah, you're the one who's royally fucked here dude. Hey, need your pow one sec- Et il ne peut que lui adresser un doigt d'honneur sans répliquer, parce que Finnigan est plus perceptif qu'il ne peut l'encaisser ce soir. Matin. Ah- whatever. N'empêche, il s'arrête le temps d'extirper le miroir de sa poche trop cintrée, et le lui envoie parce que trop la flemme de faire demi-tour même s'ils ne sont qu'à quelques pas. C'est tendu aussi, quand ils s'arrêtent pour saluer Slash, Mads et les autres, parce que même s'il ne s'en était pas vraiment rendu compte au moment d'accepter de venir, Even n'est pas à l'aise avec le fait de laisser entrer Nao dans ce pan de sa vie. Il n'est pas vraiment- pas vraiment leur type de mec. Il sait déjà comment ça risque de tourner. Ceux d'entre eux qu'il connaissait déjà à l'époque d'Hazel ont été carrément shitty à ce sujet, parce que sa meuf était une poupée propre sur elle qui le domestiquait et que Li n'osait même pas, genre, jurer en sa présence. Il était soft et galant et portait son sac rose et lui gagnait des peluches et lui embrassait la joue au lieu de glisser ses mains entre ses cuisses les rares fois où ils étaient tous ensemble dans un café. Nao tranche différemment, mais tranche quand même complètement, avec leur aesthetic. Il est vanilla and blueberry cupcakes et cashmere et anneaux ornés de zirconium, chemisiers en soie, pantalons bien taillés, patterns victoriens et cocktails fluorescents ; il est aussi hoodies et jeans parfois (plus souvent à présent que sa famille subit les revers de la guerre) mais même alors, son port lui confère un côté élégant qui sonne pompeux et ses goûts demeurent mainstream et clean et pastel comme ses tifs. Seam vit pour le noir et Slash a plus de bière que d'hémoglobine dans les veines et Axl crache sur les grandes marques chic pop et Mads a des acouphènes pour avoir foutu des explosifs allumés dans une guitare avant de la projeter contre un mur et Even est comme eux, avec ses jeans sombres qui absorbent le sang qu'il laisse sécher sur les rebords des trous qui lui ornent les genoux. Nao et lui ne peuvent pas écouter une playlist sans finir par s'engueuler — celle de la veille a été la première qu'ils ont laissé couler sans plaintes, parce qu'ils étaient occupés ailleurs — et quand Even crache en sa présence le fuck the system qu'il clame facilement, Chang persifle d'un air moqueur et lui cite Edgar Stroulger, expérimage et penseur du 13e siècle selon lequel même le plus pourri des systèmes vaut mieux que l'anarchie. Il grimace d'un air dédaigneux quand Even affirme n'être pas porté politicomagie parce que ce sont tous de vieux cons anyway, et le réprimande quand il avoue n'avoir aucun intérêt pour les élections et votes visant à établir un nouveau gouvernement. Ça sonne toujours condescendant et parfois Even rétorque it's not a phase Mom, this is who I am, suintant l'ironie et l'agacement, parce qu'il hait le fait d'être traité comme un gosse immature pour ses goûts et ses opinions. Ça lui rappelle ses vieux. Il est quasi certain que les enfoirés vont stalker Chang sur MSN pour savoir à quoi il ressemble au quotidien et qu'il s'en serviront ensuite pour taper sur le système d'Even ; alors Li ne traine pas, attirant plutôt Nao d'une main pressante jusqu'aux environs du bowl, libre puisque les autres squattent les rampes, et tirant quelques lattes avant d'écraser la cigarette au sol. They don't like me, I think. Your friends. Even renifle dédaigneusement et ça sonne comme une critique adressée à eux, alors que c'est plutôt sa façon de dire euphémisme. C'est peut-être pas vraiment le cas, cela dit, s'il se montre honnête. Ils sont plus ouverts d'esprit qu'ils ne laissent paraître et qu'Even veut bien l'admettre. Il aimerait juste skipper tout l'inévitable foutage de gueule et passer directement au moment où ils admettront que Chang est quand même cool, mais autant rêver. They don't know you, il rétorque en posant la planche entre eux et en tendant les mains vers Nao, l'invitant à grimper en se tenant à lui. Ses bras ne tardent pas à s'enrouler autour de la taille du plus vieux, l'autre plaçant les siens à son cou en riant tout bas, visiblement ravi de gagner quelques centimètres. Even ne peut s'empêcher de cueillir le son délicieux à la coupe de ses lèvres, initiant un baiser trop tendre pour les fwb qu'ils se sont mis d'accord pour devenir. Ça s'échauffe rapidement, cependant, comme la langue de Nao fouille sa bouche en quête du piercing qu'il aime à faire rouler sur son muscle humide et entre ses dents, soupirant d'aise et d'approbation. It feels so good- I like it. Your piercings. Your style. That's hot. Got a thing for punk skaters ? Nao hausse les sourcils, bat des cils, They get me wet. As long as they're me, Even réplique en mimant sa réaction d'un peu plus tôt, faisant mine de grimacer. Il lui picore la bouche quelques secondes avant d'ajouter : I shouldn't let you near my friends. I don't know about them but you're more- like, a fake punk. Rebel signature look but such a softie in the inside, Nao glousse, perdant subitement l'équilibre. Le skate échappe à son contrôle et roule vers l'avant et, avant que Nao ne dérape, Even l'attrape pour le hisser sur son épaule et lui claquer les fesses, joueur, en une fausse réprimande. I'm just showing my best behavior to get into your pants, il réplique, avant de le reposer au sol. Nao trotte jusqu'à la planche qu'il ramène, et le plus jeune ne peut s'empêcher de lâcher un Baby skater tellement whipped qu'il cringe lui-même. Il tâte ses poches arrière en quête de son pow pour les prendre en photo pour msn ; Lemme take a- ah, shit. Presque zappé qu'il l'a laissé à Seamus. Be right back. Even retourne au pas de course jusqu'aux rampes, surpris de les trouves silencieuses et désertées. La réponse ne tarde pas : les mecs sont soit avachis au sol soit appuyés sur les épaules les uns des autres, autour de quelque chose, et le sang du taïwanais se glace lorsque raisonne un gémissement familier. Il s'immobilise un instant, mais l'instant d'après, les soupirs de Nao trahissent son orgasme et Even s'entend demander : " Can I come on you ?", et à l'idée de la scène suivante, il voit rouge. WHAT THE HELL ARE YOU DOING, il explose en bousculant brutalement Slash, le plus à sa portée, pour se frayer un chemin jusqu'à Seamus assis au milieu de la pile. Il se précipite pour lui arracher son pow au moment où la surface le montre en train de souiller le torse et le visage de Nao, mais Seamus se redresse au même moment dans le but de lui échapper, se prend brutalement le genou d'Even dans le nez, mais parvient à battre en retraite assez rapidement derrière Mads pour être hors de la portée de Li. C'était un accident, le coup — mais il y a quelque chose de très gratifiant dans la vision de son nez pissant le sang et le son vaguement étouffé de ses syllabes. WHY ARE YOU GOING THROUGH MY SHITS AND SHOWING PEOPLE YOU ASSHOLE ? I WAS LOOKING FOR SOMETHING ELSE ENTIRELY ! Bizarrement, ça ne l'apaise franchement pas. Well, we could have exited the video but the guy is amazing. Like, so flexible and sexy- Axl commente, interrompue lorsque Seamus met play à nouveau et les harder, oh- right here- résonnent à travers le skatepark quasi désert et Even voudrait vraiment lui péter la gueule sur le bitume, comme en témoigne son grondement de rage lorsqu'il se jette à sa poursuite. GIVE ME MY POW BACK, il exige par-dessus les soupirs langoureux, éteint le miroir dans un état de semi-panique lorsqu'il parvient à mettre la main dessus. We've already looked at it so many times tho. Been through the pictures too. Gotta admit that I'm a little hard. Li se prend le visage dans les mains, mortifié. I should find myself better friends, il marmonne durement pour lui-même, regrettant de n'avoir choisi de traîner avec Minki ou Park à la place. Mais à 3h du mat', difficile de se retrouver avec quelqu'un d'autre que les connards ici présents. I'm serious ok ? I don't care about you creeps staring at my dick but Nao just met you and here you are, watching him take it up the ass like some porn star. He's, like, a real guy with real feelings and he would be seriously appaled if he knew. Oh bordel. S'il l'avait accompagné- Even se retourne brusquement pour s'assurer que Chang ne soit pas à proximité et le soulagement est tel qu'il se plie en deux pour prendre appui sur ses genoux. I can't believe how much you care. We saw you bang people already et it's never been a problem. I thought you didn't do relationships anymore- La lèvre supérieure d'Even se montre en un rictus menaçant, son regard noir. We're not together. So that shouldn't be a problem ! Seamus s'énerve à nouveau à son tour, trop sanguin pour réellement calmer le jeu, mais une autre voix s'ajoute à la crise avant qu'Even n'ait le temps d'exploser à nouveau. What problem ? Nao. Slash ouvre sa grande bouche pour répondre et juste- non. Li l'agrippe par le col de son t-shirt "Thrasher", presque nez à nez avec lui en une menace muette, avant que Mads ne les sépare d'une bourrade autoritaire. Au moins, personne ne pipe mot, et Even se détourne après un dernier regard venimeux avant de rebrousser chemin ; il se retourne impatiemment en s'apercevant que Nao est resté sur place, incertain. What the fuck are you waiting for, an invitation ? Get your ass over here ! Ses traits passent de l'hésitation au choc avant de se durcir. Don't order me around, bastard. Even s'échauffe toujours lorsqu'il est en colère. Nao, lui, est la glace. Ça a le mérite de calmer ses ardeurs. Come with me babe ? il réitère plus correctement, bien que sarcastique parce qu'encore tendu et sur la défensive à cause des regards braqués sur eux. Le retour au bowl est pesant cette fois, jusqu'à ce qu'Even arrête Nao d'une main douce, pouce massant l'intérieur de son poignet et bout du nez flirtant avec ses commissures. They were being stupid and that got me angry. Shouldn't have take it out on you. Le chinois croise les bras, ses yeux plissés et durs regardant ailleurs et ses lèvres tirées en une moue butée, et ce n'est qu'au bout de longues minutes passées à lui chuchoter des compliments et à le cajoler pour le prendre par les sentiments, mains glissées sous son haut et bouche pressée contre son cou, qu'Even parvient à lui arracher l'ébauche d'un sourire. Let's forget about them, hm ? Ils reprennent la pseudo leçon là où ils l'avaient laissée, passant surtout la demi-heure suivante à s'embrasser et à se toucher, avant d'être interrompus lorsque quelqu'un derrière eux prétend dégueuler. Li gronde d'agacement en se retournant pour trouver Axl et les autres en train de rouler jusqu'à Nao et lui. Slash agite sans surprise un sachet de convenience store. We brought beer and orviet', want some ?
Dernière édition par Even Li le Mer 3 Mai 2017 - 21:19, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Seamus Finnigan | nasty (et seam); night highswhite noise in my mind won't calm down, you're all i think about Seamus pisse le sang, son nez est en vrac et en plus il s’est mordu la langue. Fantastique. Tout ça parce que Li s’est mis dans tous ses états pour un type qui compte pas vraiment. Ou justement trop. Ça lui prend la tête pendant tout le trajet avec les autres jusqu’à l’épicerie et même sur le retour. Pas fatigué pour un sou, juste agacé et franchement pas d’humeur à cajoler un Li dans sa manopause ou whatever. Slash se charge de payer le pauvre vendeur, en bon leader de leur squad (il s’est autoproclamé leader mais en vérité personne d’autre ne s’était opposé à l’idée) pendant qu’Axl et Mads se chargent de rencontrer leur dealer d’orviétan habituel. Seamus, lui, il fulmine. Sûr, il n’aurait pas dû regarder ces vidéos ou les montrer aux autres mais c’est la réaction d’Even qui le perturbe – en temps normal, il ne se serait pas mis dans cet état pour un plan cul. En temps normal, il n’aurait pas même cherché à leur présenter ses fréquentations randoms, en fait. Mais le nom de Chang est dans la bouche d’Even depuis plusieurs mois maintenant, il a plus souvent bitché sur lui que sur les autres cons de son école. Il a même fait un coup de pute à Chang en balançant son numéro à tout le monde sur les sièges du Magicobus – okay, sûr, Seamus l’avait aidé mais il ne pensait pas que Li était aussi profondément... troublé par Chang. Il fronce les sourcils. C’est peut-être un peu plus sérieux qu’il ne le pensait. Même la petite princesse Lynch ne jurait pas autant avec leur squad, il est certain que Li ne le savait pas lui-même qu’à chaque fois qu’il avait le dos tourné, Lynch les regardait d’un air tellement mauvais et menaçant que Mads était littéralement flippé de se trouver en sa présence (surtout quand elle tenait un couteau). Petite et cute et adorable à l’extérieur mais complètement tarée à l’intérieur, Even lui-même ne s’en était pas rendu compte (du moins, pas au début). Chang… Il est beaucoup trop pompeux, le genre de type qui regarde les skaters et les camés comme eux de haut, qui se pavane dans leur skatepark comme si ça lui appartenait déjà – damn, Seamus ne l’admettra pas mais l’aura qu’il dégage a quelque chose de captivant, c’est sans doute pour ça qu’Even est complètement whipped par ce type.
Quand ils retournent vers le couple-on-est-pas-en-couple, Seamus a envie de dégueuler tellement ils sont gross – et SURTOUT PARCE QU’ILS FONT SEMBLANT DE FAIRE DU SKATE, HORREUR ET DAMNATION, QUI SONT CES GENS, QU’ON LES LAPIDE. « We brought beer and orviet', want some ? » Instinctivement, quand Seamus voit le taiwanais, il porte sa main à son nez, là où pendouille le bout d’coton qu’il a acheté à l’épicerie – sa langue est bien enflée maintenant et ses mots complètement décousus. Mais ça l’agace tellement de les voir se toucher autant alors qu’ils sont censés faire du skate. Ça l’agace tellement qu’il n’en peut plus, il lâche sa bière et trotte jusqu’à eux. « ‘Tubid dick, I do dot trust ya ! il pointe un doigt accusateur sur Even, Li, go eat sumthin », dit-il en le bousculant vers les autres avant de retourner vers Nao. C’est drôlement étrange de lui faire face alors que y’a pas longtemps, il l’a entendu et vu en plein ébat, sans même être la cause de son orgasme. « Hey sexy, relax, I ain’t goda teach ya about dick sucking todfay. » Well, les mots sortent de sa bouche sans qu’il le veuille mais il n’y peut rien s’il associe Chang au BJ maintenant. Et Chang le regarde avec une pointe de défi dans le regard, sourcils haussés. « I could probably teach you a few things. » Okay, fine, ce type a du répondant et dit probablement la vérité (et non, il n’imaginera pas ses lèvres sur lui, focus Seamus). « Hahaha, rit-il sarcastiquement. Anyway, back foot bpushes, left foot on the front nails facing forward. As soon as ya stop bpushing, move yer front foot to face sideways like yer back foot. Don’t lock yer knees. » Nao se positionne sur la planche et suit ses indications (même s’il se demande comment Chang a réussi à déchiffrer ses mots vu comme il les a baragouinés dans son état ‘‘mon pif est pété et j’me suis mordu la langue, laissez-moi tranquille’’). En tout cas, Nao réussit. Même parfaitement. Il entend Even s’exclamer derrière lui : « What the hell – how ??? How did you do that ? » « He’s a quidd’ player, he’s coordinated. Congrats, ya know how to ride a skateboard now. Chang, don't disappoint me. I’m outta here. » Il quitte Chang qui s’entraîne toujours sur sa planche pour rejoindre les autres, dont Even surtout. Il le tire un peu plus loin, pour lui dire quelques mots, tout en évitant que Chang ou les autres entendent. « I kinda like Sir-Sucks-A-Lot. » Et c’est sa façon à lui de dire qu’il approuve whatever it is qu’ils ont entre eux et qu’il ne serait pas contre que la présence de Chang devienne régulière dans leur squad. Chang est aussi whipped, sauf que chez lui c’est plus subtil comparé à Even qui le regarde avec des hearteyes pas du tout discrets. « Be careful, dibshit. » |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; night highswhite noise in my mind won't calm down, you're all i think about (music) Même caché sous les vêtements d’Even, il se sent pourtant en marge dans ce milieu, autant dans les couleurs que dans l’attitude. Même caché derrière Even, l’irrésistible envie de nouer leurs doigts, alors que ce dernier le présente aux autres, Nao craint de ne pas être accepté – et il en a envie, justement, parce qu’ils font partie de la vie d’Even, parce qu’il a aussi envie d’en faire partie. Il ne devrait pas ; c’est pas dans le contrat. Ils sont amis, pourtant, c’est ce qu’il se répète pour se rassurer. Et c’est pas la première fois qu’un ami vire au plan cul mais c’est la première fois qu’il a autant envie de cet ami dans sa propre vie. Il subit les regards qui le détaillent et le catégorisent, il les subit la tête haute et le regard devenant dur quand Mads lâche un commentaire sarcastique sur sa couleur de cheveux très pop et trendy. Et Nao réplique en ciblant le crâne chauve de Mads qui le regarde d’un air offusqué (probablement un point sensible, son crâne – well, ce n’est pas Nao qui va le laisser l’insulter sans rien dire) pendant que Slash et Axl se bidonnent en rebondissant dessus pour charrier leur pote chauve. Il jette brièvement un coup d’œil à Even, jaugeant sa réaction, son regard interrogateur ‘‘j’ai merdé ?’’ mais Even ne semble pas inquiet qu’il ait possiblement foutu en l’air ses chances de se faire accepter par son squad. Nao a un peu de mal à suivre la conversation ensuite, il a, en réalité, du mal à détacher ses yeux d’Even, autant pour se focaliser sur des petits détails sur son physique que pour le voir évoluer dans son monde si familier et edgy. Ça lui donne envie de mettre Even dans une pièce pastel avec ses potes qui ne portent que du taupe, du beige, du blanc, du gris et du noir, qui se font des couronnes de fleurs et brouillent les limites des genres autant dans leur attitude que dans leur mentalité. Mais il ne le ferait pas – pas tout de suite en tout cas. Il ne sait pas non plus pourquoi Even a sauté le pas pour le traîner ici ; le geste est assez flatteur mais ils ne devraient pas. Pas quand il se retient d’enrouler ses bras autour de sa taille et de sceller leurs lèvres.
Il se laisse traîner jusqu’au bowl, ravi de quitter les regards scrutateurs sur sa personne, pour se retrouver avec seulement Even – juste Even et lui et sa conclusion véridique. Ils ne l’aiment pas, il a probablement raté le test et ne s’est pas fait accepter. Mais c’est frustrant de s’en faire la conclusion et de savoir pertinemment que ça le touche – ce sont des étrangers, il ne devrait pas s’en faire autant, il ne devrait même pas le prendre aussi à cœur la remarque de Mads. Mais ça le touche plus qu’il n’aurait voulu l’admettre, exactement comme tout ce que fait Even ; il a beau mettre les raisons sur une amitié plus forte qu’il ne l’aurait voulu, il se sent drôlement oppressé de ne pas même réussir à démêler les nœuds. Avec Even, ça a toujours été le cas dès le début, beaucoup de nœuds, quelques tentatives pour s’en défaire mais tout ce qu’ils parviennent à faire c’est d’en créer de nouveaux – de nouveaux fils, ténus, qui s’entremêlent, qui le gardent prisonnier comme une toile d’araignée et il a peur de ne pas réussir à s’en relever. Il a peur mais quand il regarde Even qui l’aide à se maintenir sur la planche, quand il retrouve de nouveau sa chaleur et qu’il se focalise uniquement sur leurs rires et les battements de leurs cœurs en guise de fond sonore, il a juste atrocement envie de se laisser tomber dans la gravité avec Even.
« Be right back. » Il ne cache pas sa moue boudeuse quand Even s’éloigne pour aller chercher son pocketowl, il acquiesce et le presse de revenir vite. Son propre pocketowl en mains, Nao fait un tour sur msn pour s’occuper même s’il n’y a pas grand-chose à part quelques photos de la fête qu’Even et lui ont quittée plus tôt. Quelques photos compromettantes de Nina qu’il sauvegarde mais quitte msn quand il n’y trouve rien d’intéressant – son regard tombe ensuite sur les nouveaux quickies reçus. Là il n’ouvre que celui d’Even, la photo qu’il s’était envoyé lui-même tout à l’heure – d’eux en train de s’embrasser. Plus fort que lui ou sa résolution qui s’est brisée en deux le jour où Even est entré dans sa vie, Nao reste quelques secondes à fixer la photo, sourcils froncés, regard se baladant de l’expression d’Even sur la sienne, de leur proximité et en même temps de la légère distance que ce nouveau statut de plan cul amical a causée. De sa faute, uniquement de sa faute, parce qu’il n’est pas okay, Nao, et s’il s’accroche autant à sa foutue liberté, c’est pour ne pas s’enliser dans le gouffre infernal de ses insécurités qui lui font se sentir si mal dans sa propre peau. C’est sa façon de garder les pieds sur terre, d’avoir un semblant de contrôle sur sa vie – même s’il a maintenant un manque terrible de l’avoir près de lui. Et quand Even tarde à revenir, Nao range son miroir, se dirigeant là où ils font le plus de bruits. Il ignore de quoi ils parlaient mais lorsqu’il arrive, il entend Even cracher « We're not together. » C’est amer mais tellement réel et pourtant il ne peut s’empêcher d’enserrer entre ses doigts son miroir juste parce qu’il sait qu’il y a une photo d’eux dessus et que d’eux dans la vie réelle, il n’y a rien. « So that shouldn't be a broblem ! » La voix légèrement étouffée de Seamus le sort de sa rêverie et il remarque seulement maintenant la main qu’il porte à son nez, le sang dégoulinant d’entre ses doigts. « What problem ? » Son interruption semble éveiller quelque chose en Even qui le regarde avec un air surpris avant qu’il n’attrape Slash par son t-shirt. Nao s’avance d’un pas, prêt à intervenir mais se retient quand Mads se charge de les séparer, il n’a pas spécialement envie de se mêler à leur joute mais il ne veut pas qu’il arrive quelque chose à Even – avec soulagement, la tension semble se calmer quand Even s’éloigne mais le sino-coréen se sent incertain de ce qu’il devrait faire ou ne pas faire du tout. D’un côté, y’en a un qui pisse le sang, de l’autre côté deux d’entre eux étaient à deux doigts de passer aux poings –
« What the fuck are you waiting for, an invitation ? Get your ass over here ! » Et en seulement quelques mots, Even vient de tuer le mood. « Don't order me around, bastard. » Son ton est acide, son expression glaciale alors qu’il songe à l’idée de partir et lâcher Even pour la nuit. « Come with me babe ? » Mais il est également curieux de savoir où ça va les mener, cette nuit – droit dans le mur ou… ou autre chose. Quelque chose de spécial. Il le suit, même si son expression ne s’adoucit pas. Il jette à peine à un regard en direction d’Even quand il le rejoint et qu’ils retournent vers le bowl, Nao passant devant lui, mâchoires serrées et regard plissé. Even l’arrête d’une main, trop près de lui, comme s’ils ne connaissaient pas le concept d’espace personnel ; Nao arrache pourtant sa main de sa poigne mais ne le repousse pas, son regard se posant partout mais jamais sur Even. « They were being stupid and that got me angry. Shouldn't have take it out on you. » Comme toujours, il a suffi d’une réaction d’Even pour qu’il le prenne aussi mal, il ignore pourquoi ses remarques caustiques et ses regards mesquins ont un impact sur lui. Entre ses insultes sur son jeu, du temps où ils se haïssaient, à ses sautes d’humeur constantes, Even a toujours eu un pouvoir sur lui qu’il ne pourrait l’expliquer – et c’est ce qui l’effraie justement. C’est ce qui lui donne envie de partir, là, tout de suite, prendre ses jambes à son cou et se barrer avant que ça ne devienne un problème. « Fuck off. I’m not your bitch. » Il lui en veut, il lui en veut d’avoir fait tomber ses barrières, il lui en veut de toujours provoquer cet effet sur lui, de souffler le chaud et le froid, de l’énerver et le rendre si faible de ses caresses. Mais Li est coriace et ne le laisse pas partir, lui souffle des compliments (faux), dépose des baisers (irréels), laisse des caresses (toxiques) sur sa peau qu’il a malmenée à peine une heure plus tôt – putain, il a envie de rester. « Let's forget about them, hm ? » Il acquiesce en souriant, son regard se pose finalement sur Li et il cède à ses caprices.
Il tente de se convaincre qu’il maîtrise la situation, que ce gosse n’a pas d’emprise sur lui, qu’il est toujours libre et qu’il peut tout arrêter en quelques mots si jamais ça devient trop suffoquant. Mais le stop ne vient pas, pas pour aujourd’hui, alors que leurs mains se baladent sous leurs vêtements, que leurs lèvres sont rougies et qu’il ne se focalise que sur la sensation du piercing sur sa propre langue. Ils s’écartent seulement quand du bruit se fait entendre, Nao est incapable de savoir combien de minute se sont écoulées entre temps mais il ne quitte pas les bras d’Even pour autant. « We brought beer and orviet', want some ? » Slash probablement, il ne sait pas vraiment, il grogne de mécontentement, visage collé dans le cou d’Even, refusant de relever la tête pour regarder celui qui les a interrompus. Mais c’est la voix soudaine de Seamus qui l’oblige à relever la tête, Seamus qui s’avance vers eux d’un pas pressé, pendant que les autres se posent par terre, un peu plus loin. « ‘Tubid dick, I do dot trust ya ! Li, go eat sumthin. » Even se fait littéralement traîner vers les trois autres, qui lui passent quelque chose à bouffer ; Seamus revient ensuite vers lui, eyebrow wiggle en place et coton dans le pif. « Hey sexy, relax, I ain’t goda teach ya about dick sucking todfay. » La remarque le fait grincer des dents mais Nao ne laisse rien paraître, il lui sert un petit sourire en coin avant de faire glisser sa langue sur ses lèvres. Et il ne loupe pas les yeux de Seamus qui suivent attentivement le mouvement. « I could probably teach you a few things. » Son regard tombe sur Even en train de se battre avec un emballage ; cute. Mais ses yeux reviennent ensuite vers son interlocuteur quand Seamus reprend la parole, lançant ses instructions sans prendre une seconde pour qu’il les digère, sachant que Nao est aussi obligé de traduire certains mots dans sa tête. « Hahaha. Anyway, back foot bpushes, left foot on the front nails facing forward. As soon as ya stop bpushing, move yer front foot to face sideways like yer back foot. Don’t lock yer knees. » Le quidditch lui a permis de suivre les logorrhées d’informations crachées en quelques secondes juste pour tester sa capacité à suivre – et béni soit le quidditch parce qu’il serait perdu sinon. Pourtant, sa première tentative est réussie, ce qui arrache un son choqué d’Even pendant que Nao lui fait un clin d’œil, perché sur la planche. Il voit Seamus et Even s’éloigner pour discuter de quelque chose mais n’y accorde pas trop d’attention, trop impatient de pouvoir réellement s’entraîner et prouver à Even que c’était pas une perte de temps.
Et puis sans qu’il ne s’en rende compte, une heure s’écoule, alors qu’il les avait rejoints pour une bière et un sandwich à grignoter, rejetant la proposition de l’orviétan. Le skatepark s’est même pratiquement vidé, laissant juste Even et Nao qui ne font pas grand-chose que se toucher à la moindre occasion, Even lui montrant quelques figures, Nao qui se rétame complètement quand il les essaye. C’est soft et calme et il est même en paix avec ses pensées parasites, juste profitant de la présence de Li, juste profitant de la nuit, encore quelques heures avant que le soleil ne se lève complètement. Une idée traverse son esprit alors qu’il est positionné sur la planche d’Even, ses doigts faisant un mouvement au niveau des roues. Ça lui permet de gagner plus de vitesse, exactement comme ce qu’il fait sur son balai quand ils déconnent avec ses potes. « Come on ! You’re cheating. » Dit Even quand Nao passe tout près de lui avant de se remettre à faire un nouveau tour du skatepark, il a beau le traiter de tricheur, ça l’amuse qu’il essaye de le rattraper avant d’abandonner la course. Il finit par s’arrêter tout près du taïwanais, quittant la planche avant de refaire un mouvement similaire avec ses doigts pour créer une sorte de nuage sous leurs pieds. Il s’accroche ensuite à Even pendant qu’ils lévitent, sans monter trop haut, assez pour avoir au moins un mètre entre leurs pieds et le sol – Nao se contente de l’embrasser, là, dans les airs, longtemps. Et finalement ils s’écrasent par terre, parce qu’il ne s’était pas concentré assez sur sa magie pour la garder plus de quelques minutes. Even tombe sur lui, tous leurs membres entremêlés, et il se met à rire en s’excusant, les mains cachant son visage pour masquer l’embarras. Tellement lame de ne pas avoir fait attention. Il espère qu’Even ne le prendra pas pour un abruti (pour sa défense, il est tard, il a eu d’autres activités qui l’ont complètement drainé alors il n’a pas vraiment d’énergie pour se concentrer sur sa magie, okay ?). « You okay babe ? » Mais Even est plus que okay puisqu’il lui écarte les mains pour l’embrasser, comme s’il n’y avait rien de plus précieux au monde que lui, qu’eux, juste eux (et juste pour un instant, il y a un ‘‘nous’’ et juste pour un instant, il n’a pas peur). Il ignore ce qui provoque le regain d’énergie d’Even qui le plaque au sol, pas loin du bowl, dans le noir, à la vue de tous – même s’il n’y a personne à priori. Les gestes deviennent de plus en plus pressés et il pousse un gémissement contre les lèvres d’Even quand ce dernier lui défait la ceinture de son jean pour l’abaisser avec son boxer. Kinky little shit, c’est ce qu’Even lui avait dit. Et il est entièrement d’accord parce que rien que la pensée d’avoir son pantalon baissé, Even qui se glisse entre ses jambes pour mettre sa bouche au travail, alors que n’importe qui pourrait leur tomber dessus – c’est quelque chose d’intense. « I w-wanna… fuck you – on the picth », qu’il articule avec difficulté, les mots plus décousus et marqués par ses cris étouffés quand il sent le piercing glisser sur son membre et – oh, l’idée même de l’emmener sur le terrain et s’enfoncer en lui alors que n’importe qui pourrait les voir, ça lui arrache plus de sons qu’il n’aurait voulu. « Someone has an exhibitionist streak. » « Shut the fuck up. » Mais Nao ne nie pas, parce que c’est putain de vrai, il est même incapable de voir autre chose qu’Even entre ses cuisses, son regard suffisant et son air taquin qui poussent le sino-coréen à lâcher des ordres, sur le point de lâcher prise. Et c’est à ce moment-là qu’il entend des pas s’approcher, qu’il s’immobilise soudainement, retenant ses sons en se mordant les lèvres parce que la panique le prend soudainement. « Oh Merlin – Even, someone’s coming. » Mais Li n’y fait pas attention, écarte son visage pour murmurer entre deux coups de langue « Huhu, you. » Quand finalement, la voix de quelqu’un d’autre émerge dans le skatepark, Even s’immobilise à son tour. « …dammit, I can’t find my beanie. » Il n’sait pas trop ce qu’ils ont fait dans une autre vie pour être épargnés de la sorte parce que l’instant d’après, l’intrus tourne les talons et Nao souffle de soulagement, la panique sur ses traits. Leurs regards se croisent, leurs cœurs battant à l’unisson et leurs lèvres se retrouvent en un baiser désespéré, quelques injures lâchées à chaque fois qu’ils ont besoin d’air – parce que damn, c’était terriblement hot et dangereux. Even ne le laisse pas tranquille pour autant, il reprend sa tâche mais cette fois-ci sans le teaser, juste le temps pour que Nao ne puisse plus retenir son plaisir. Il a besoin de quelques secondes pour retrouver une respiration normale, paumes plaquées sur ses yeux pour cacher sa gêne, pendant qu’Even se charge de reboutonner son jean comme si de rien n’était. « You sucked all the energy out of me », qu’il murmure en écartant finalement ses mains, le taïwanais l’aidant à se mettre debout. « And swallowed it. » Quitter le park est plus difficile qu’il ne l’aurait cru, il n’a plus aucune énergie, a l’impression qu’on lui a roulé dessus avec un chariot mais Even lui offre une main et il se laisse traîner hors du skatepark plus qu’il ne marche. « That was fucking amazing. » On recommence quand ?
Dernière édition par Nao Chang le Ven 25 Aoû 2017 - 1:04, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + night highsWhite noise in my mind won't calm down, you're all I think about Be careful, dibshit. What for ? I want nothing but sex from him, il ricane en finissant son sandwich, avant d'envoyer le papier dans la poubelle à proximité ; panier. You can't tell him 'bout what you saw on my pow, tho. He doesn't feel at ease around you guys et I dunno how he would react if he knew. Why do you care ? Well, we're friends so obviously I do. Sounds to bme like a recip' fo' disaster, dude. Nah, we both know the score. We're gonna be ok. Suit yourself. Even acquiesce distraitement parce qu'il ne l'écoute déjà plus, son attention captivée par un Chang plus prometteur sur une planche qu'il ne s'y attendait. C'est encore mieux quand les autres partent et qu'ils se retrouvent en solo. Le skate, le terrain et Nao, c'est quelques-unes des choses favorites d'Even réunies en un seul lieu — il regrette juste de n'avoir pas pris de véritable appareil photo parce que, bien qu'il snap quantité de photos à la moindre occasion, la luminosité rend la qualité minable, si bien que le résultat ne rend pas justice à Nao. Tant pis, il se rattrapera à une autre occasion. Il n'a pas vraiment le temps de beaucoup regretter, de toute façon. Pas alors que Chang use de son aérokinésie pour les faire décoller, avant qu'ils ne s'effondrent lourdement l'un sur l'autre, Even riant aux éclats, ravi ; ni quand il se retrouve entre les jambes du chinois, à lui faire perdre contenance de sa bouche et de ses mains, adrénaline grimpant d'un cran lorsque la voix de Slash se fait brièvement entendre tout près d'eux. Non plus lorsqu'il relève Nao et que ses jambes flanchent, faisant ricaner Even. Il lui passe son skate, puis pose un genou au sol en lui présentant son dos, lui offrant un piggyback pour le chemin du retour, et tout est parfait. Non vraiment, il a été idiot de s'inquiéter.
Ils ne se voient pas tout le temps, évidemment. ça rendrait les choses trop compliquées, qu'ils fassent des trucs ensemble et soient l'un sur l'autre h24, alors ils évitent de s'envoyer des quickies tous les jours ou pendant trop longtemps, de prendre des habitudes diurnes comme le fait de manger ensemble à midi, etc. Et comme tous ceux qui sont dans la confidence, Mickey est dubitatif. C'est des conneries parce que tu crushes sur lui. On ne couche pas avec son crush sans attendre quelque chose en retour, Even Li. Moi si. Te fais pas plus stupide que tu ne l'es et- je sais pas. Fais quelque chose. Charme le ! Nan nan j'ai pas envie qu'il me colle aux basques ou quoi, on est bien comme ça. Son argumentaire tombe complètement à plat lorsque Chang fait un passage inattendu dans le couloir en faisant rouler de façon clairement tendancieuse sa langue autour d'une sucette en lui lançant un clin d’œil — Even s'affale contre son casier en se mordant la lippe, un sourire béat lui étirant les commissures. Tu l'as vu ? Cet emmerdeur, oh my Merlin. Such a tease. Il est tellement qpofidpohfqpo- Et Mickey d'éclater d'un gros rire gras en lui coinçant la tête dans le creux de son coude pour lui frotter le haut du crâne de son poing. YOU'RE SO WHIPPED ! So cute I may vomit ! Ah- hyuuung stop it !
22fev 14. EVEN it's your boyfriend on the pow ! Even ne se précipite pas du tout comme un affamé et ne lui arrache pas son pow des mains. He's not my boyfriend, il insiste tout de même pour la forme, avant de répondre. Hey babe, wassup ? Et ce n'est pas que la voix de Chang lui fasse quelque chose, mais il s'effondre dans le canapé, sourit au plafond, glousse pour un rien, tandis qu'en image de fond Mika fait mine de s'enfoncer un doigt dans la gorge à chaque fois qu'il parvient à capter son regard. Even lui brandit deux doigts pour lui faire savoir ce qu'il pense de son manège, ce à quoi le Rhee réplique en se plaquant une main sur le cœur avant de s'effondrer bras en croix sur la table, comme s'il venait de le viser d'un AK. Et après, c'est Even la drama queen hm ? Il lève les yeux au ciel et ne rejoint son meilleur ami qu'une fois l'appel achevé. So ? What did he call for ? Nina nous propose de les rejoindre pour étudier. Partant ? Mickey semble hésiter, dubitatif, puis annonce en se grattant le menton : I don't get it. Face au sourcil impatiemment arqué d'Even, il explique : T'as pas besoin d'excuse pour rejoindre Nao vu votre arrangement. Alors pourquoi le faux groupe d'étude ? Parce que c'est un vrai groupe d'étude, crétin. Alors grouille-toi un peu ! Even rétorque en réunissant ses affaires, non sans lui balancer un bouquin dans la face. Lorsqu'ils débarquent dans la chambre pour trois que se partagent Nao, Park et Nina, Even ne sait pas trop à quoi s'attendre mais est eager bien malgré lui à l'idée de découvrir où vit son- son ami. C'est rien de spécial, au final : un peu la même configuration que leur appart à Mickey et lui, à l'exception de la disposition des chambres puisqu'il y en a trois ; le salon-salle à manger est visiblement en travaux — Park plaisante comme quoi même broke, Nao est toujours aussi precious —, mais ils annoncent sitôt après l'arrivée des deux invités qu'ils squatteront tous la piaule de Nao, parce que c'est un maniaque et qu'elle est donc la mieux rangée, et Even ne perd pas de temps pour se précipiter à l'intérieur. Il dévore le moindre recoin du regard bien que s'efforçant de prétendre n'être pas spécialement intéressé, puis lâche ses bouquins sur le lit fait au carré et enroule ses bras autour de la taille de Nao, menton sur son épaule, tandis que les autres se chamaillent pour décider de qui sera où (lit, bureau, sol). Shame, j'sais pas encore si ton lit est confortable. Tu veux le tester ce soir ? propose l'autre en posant ses paumes sur le dos de ses mains, basculant légèrement le cou pour l'inviter à y poser ses lèvres. Even ne se fait pas prier. Hm- Mickey lui met un coup à l'épaule en se faufilant à côté d'eux pour s'affaler sur le lit ; """"Study group"""", il justifie moqueusement en dessinant les guillemets dans les airs lorsque Even lui lance un regard agacé, alors les garçon consentent à se séparer (mais Chang garde ses doigts lâchement entremêlés aux siens et aw) pour s'installer au pied du lit. Nao correctement assis, Even dos au sol, jambes sur le matelas et livre de sérigraphie en main. Hey Chang, il glisse deux bonnes heures plus tard. Son livre est sur son torse, à peine une page plus loin qu'au tout début, et il a déjà épuisé son stock d'occupations sur son pow (jouer avec Mickey aux échecs sorciers, à dénicher les sorts explosifs d'un terrain miné, à toucher toutes les tuiles musicales possible, à assembler des objets magiques d'une même famille pour les faire exploser. Il a aussi checké le fil d'actu de son ex, de ses anciens hook up, de ses potes, répondu à une invitation à une fête, programmé le pregame, etc), tandis que Nao fronce les sourcils sur un quelconque devoir d'anatomie, boules d' Auditus enfoncées dans les oreilles et jouant une quelconque musique classique suffisamment fort pour qu'Even en capte des bribes. Il en enlève une lorsque le brun chuchote son nom, et Li essaye de ne pas se mettre dans tous ses états en imaginant ce qu'ils pourraient faire à présent qu'il a enfin son attention. Y'a les autres. Quelle poisse. If a bear and a shark had a fight, who would win ? Mickey lui balance un coussin dans la gueule et beugle, rancunier pour avoir été forcé à bosser lui aussi à cause de ses deux potes horny et idiots : STUDY. GROUP ! You can only ask relevant questions.Il finit par réellement étudier, à son grand damne, mais s'en plaint moins une fois qu'ils atteignent l'étape réconfort qui suit légitimement l'effort. Shit, why is pizza so delicious, il gémit presque de plaisir tandis que sa bouchée lui fond sous le palais. Nao appuie sa tête sur son genou, leurs postures toujours inversées. Do you like me as much as you like pizza ? il demande, malicieux, et Even le fixe d'en bas en pesant sérieusement le pour et le contre. I'd give up pizza for you. Wow- let's not get crazy here, it's your favourite food ! Still, I'd rather live in a world without pizza than one without you, il réplique sans avoir à y penser et sa récompense est un Nao flustered et flatté. ... That might be the nicest thing anyone has ever said to me MERLIN EVEN YOU SMOOTH MOTHERFUCKER, il éclate de rire en abandonnant sur le lit le carton où trône sa part pour s'appuyer sur les coudes, s'installant à la hauteur d'Even pour l'embrasser. Des exclamations mécontentes explosent autour d'eux mais ils sont dans leur monde et au get a room ! qui fuse d'Even se fiche de savoir où, Nao réplique vertement : Get outta my room, avant de fondre à nouveau sur ses lèvres, ses mains jouant déjà sous son ample t-shirt blanc. Et les autres détalent en râlant, les laissant enfin seuls. Bonheur. You even taste better, il souffle en délaissant à son tour ce qu'il reste de sa part (well, deux bouchées de croûte à peine) pour se redresser et dévorer la bouche de Nao comme si sa vie en dépendait.
Dernière édition par Even Li le Mar 9 Mai 2017 - 23:18, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; night highswhite noise in my mind won't calm down, you're all i think about 26 FÉVRIER 2004. « You know… just a week ago Even and I slept together. » À en juger par l’absence de réaction de la part de Nina, Nao fronce les sourcils, interrompant même le découpage de ses pancakes alors qu’il fixe ses yeux sur sa meilleure amie en train de scroller d’une main et de manger son petit-déjeuner de l’autre. Il s’attendait à des cris et des ‘‘j’le savais, je l’ai prédit, j’ai gagné tous les paris !’’ mais c’est à peine si elle l’a entendu. Il songe de plus en plus à changer de meilleure amie, Nina est cassée – peut-être qu’il pourrait prendre son jumeau pour ce rôle ? En plus Adidja est techniquement le premier ami de Nao. Est-ce qu’il existe des applications pour se trouver de nouveaux meilleurs amis ? « And ? » Et elle ne lève même pas les yeux de son pocketowl vers lui. « I thought you would be a little more shocked. » Après tout, elle l’a tellement bassiné avec Even Li pendant des semaines qu’il l’a stalké sur msn et qu’ils ont planifié le premier shooting. En clair, Nina est responsable de tout et maintenant elle n’a même pas l’air surprise de la tournure des choses. « Oh, sorry. » Au moins, elle repose son pocketowl pour le regarder dans les yeux. L’instant d’après, la surprise complètement feinte, elle prend un ton particulièrement choqué et surtout très faux (note mentale : ne plus laisser sa mère et Nina ensemble dans la même pièce, Iseul a appris trop de techniques de mauvaise comédienne à sa meilleure amie, c’est atroce pour les oreilles et la vue) et lui crie dessus : « AND ?! » Si au moins, elle s’était arrêtée là mais pas du tout, Nihahsah Zabini se saisit du verre d’eau le plus proche et renverse tout son contenu sur Nao. « Better ? » Il s’essuie le visage mouillé avec une serviette, marmonne un « nevermind » mi-agacé, mi-amusé, et ils reprennent le petit-déjeuner comme si de rien n’était.
29 FÉVRIER 2004. Quand Nina et Park l’ont traîné de force au club, il savait qu’il y croiserait Even et il n’y a rien d’inquiétant à le chercher partout du regard alors que les lumières lui vrillent la vue et que des inconnus s’agrippent à lui et que la musique l’assourdit. Il n’y a rien d’inquiétant à chercher juste Even parce qu’ils ont leur accord et qu’ils peuvent se retrouver ici et rentrer ensemble dans le pieu de l’un ou de l’autre. Mais c’est un feeling un peu plus inquiétant quand il voie une fille, toujours debout, se pencher vers Even, lui assis, et lui murmurer quelque chose de sensiblement drôle puisqu’il voie Li rire avant que son regard passe des jambes au visage de la blonde. Ça ne devrait pas lui faire d’effet mais ça lui en fait, terriblement fort, il se sent contrarié et agacé et incapable de blâmer la fille parce qu’il sait qu’il n’a aucune chance – comment pourrait-il même rivaliser contre une fille ? Et pourquoi aurait-il envie de rivaliser, sachant qu’ils ne sont rien, qu’il n’y a que du sexe et qu’ils sont à peine des amis – juste capables de tenir une conversation de cinq minutes avant que ça ne s’échauffe ? Even est comme tout le monde, il ne le voit que pour cet amas de chair qu'il représente – après tout, il n’y a rien à l’intérieur, rien de concret, rien de plaisant, il n’est bon qu’à planter ses paumes sur le matelas et d’attendre que son corps entier se transforme en étincelles. Pourquoi Even serait différent ? Pourquoi Even voudrait autre chose ? They never do. Et Nao non plus, il ne veut rien. Il ne veut rien. Il l’utilise autant qu’il se laisse utiliser. Et s’il se dirige vers la table d’Even, c’est justement parce qu’ils ne sont rien que des corps et que là tout de suite, son cœur tambourine dans sa cage thoracique tellement les mains d’Even sur son corps lui manquent – le manque d’Even devient plus dur de jour en jour. « Is this seat taken ? » Il semble légèrement guilleret alors qu’il n’a encore rien bu, pointant du doigt les jambes d’Even qu’il affectionne tant, une expression suffisante sur le visage. Il pourrait sans aucun problème s’asseoir sur la banquette à côté mais ce sont les jambes de Li qu’il veut. Quand Even le voit, pourtant, son attention se focalise entièrement sur Nao qu’il tire immédiatement sur ses genoux, le sino-coréen voit du coin de l’œil la fille reculer légèrement en sentant l’atmosphère devenir un peu awkward. Et rien d’étonnant parce que quand Even et Nao sont ensemble, ils sont tellement dans leur bulle qu’ils oublient tous le reste.
Il se laisse embrasser en guise de salutation, s’installant plus confortablement sur Even comme il a pris l’habitude depuis longtemps déjà. Ses doigts glissent dans les mèches roses d’Even qui sourit juste pour lui et Nao ne peut s’empêcher de coller son front contre la tempe du taïwanais, son autre main caressant sa joue. Even est indécemment beau – tellement que Nao est obligé de fermer les yeux pour cesser les battements de son cœur. Il se laisse juste enivrer par son odeur, le manque devenant de moins en moins intense maintenant que son corps et son âme viennent d’obtenir la seule chose qui le rende sincèrement heureux. Il reste dans cette position quelques minutes avant de se retourner, dos contre le torse d’Even, tête posée sur son épaule et ses bras le serrant fort mais c’est si bon de l’avoir tout autour de lui qu’il en soupire de bien-être. C’est probablement ce qui attire l’attention de leurs amis qui feignent le dégoût, deux doigts dans leurs bouches. « I am content with my throne », glisse-t-il à leur attention, avec un ton particulièrement condescendant tel le prince Chang qu’il prétend être pour la soirée. Il est également satisfait de voir leur dégoût s’amplifier quand ils percutent les sous-entendus dans ses mots. Nao ne trouve plus de trace de la blonde aux alentours – il n’a pas vraiment la tête à s’en faire parce qu’il est beaucoup trop occupé à penser à Even là tout de suite. « Did it hurt ? » Nao se retourne dans ses bras pour le regarder attentivement, surpris par sa question. « Did what hurt ? » Even, pourtant, a l’air vraiment frustré maintenant. « When you broke through the Earth's crust ascending from Hell. » Ce à quoi il répond par un rire et en prenant l’air le plus outré possible, main sur le cœur, imitation parfaite de sa mère. « I have done nothing wrong, ever, in my life. » « Oh, shut up. » « You shut up. » « Make me. » « I will. But you might moan a little. » S’ensuit alors de nouvelles exclamations de dégoût de la part de leurs potes mais ils sont de nouveau tellement dans leur monde qu’ils n’y font pas attention.
Dernière édition par Nao Chang le Ven 25 Aoû 2017 - 1:05, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + night highsWhite noise in my mind won't calm down, you're all I think about 2mars 04. Ils ne se voient pas tout le temps — excepté quand ils ne peuvent pas se détacher l'un de l'autre, et l'occurrence est de plus en plus fréquente. Quasi... permanente. Mickey lance à Even des regards appuyés qu'il prétend ne pas voir et Park fronce les sourcils, témoignant d'une inquiétude croissante que le taïwanais ignore avec tout autant d'ardeur, trop occupé à apposer des baisers brûlants derrière l'oreille de Nao ; juste là, dans le creux qui le fait délicieusement frémir contre lui. Ils ont quelque chose à prouver, alors ils n'affichent pas la moitié du temps qu'ils passent ensemble. Se prétendent chill — se quittent sans effusions dès que le reste de la bande se dit au revoir... puis se faufilent par une fenêtre pour se retrouver seul à seul, une fois les autres couchés. Ce soir ne fait pas exception. Sitôt la porte de l'appartement est-elle close qu'Even s'étire, faisant popper quelques vertèbres pour les replacer et évacuer la tension accumulée durant la journée ; il bâille ostensiblement, se frotte les yeux prétend somnoler devant la MirrorTv seulement une dizaine de minutes après que Mickey ait allumé l'anime sorcier qu'ils regardent tous les deux en ce moment, et n'a de cesse d'afficher son épuisement total, jusqu'à ce que son meilleur ami le chasse de lui-même. Sûr hyung ? ça te dérange pas qu'on regarde plutôt demain ? Il demande adorablement, avant de rouler hors du canapé où ils étaient affalés l'un contre l'autre, pour aller s'enfermer dans sa chambre. L'énergie lui court dans les veines comme un feu, l'adrénaline buzzant agréablement à ses oreilles tandis qu'il se glisse sous le jet d'eau froide, bougeant sur place le temps qu'elle se réchauffe... et espérant à moitié que Chang arrive plus tôt que prévu et l'y rejoigne (il lui demanderait encore pourquoi, par Merlin, il n'attend pas tout simplement que le jet se réchauffe avant de rentrer, comme une personne normale — ce à quoi Even répondrait, comme à chaque fois, pourquoi attendre alors que je peux montrer que je suis un homme, un vrai). Il a cependant le temps de vaporiser son parfum fétiche ( Herpo BOSS) dans son cou et à l'intérieur de ses poignets, de passer des lustres à chercher la tenue parfaite, bénéficie même d'une éternité pour se pouponner, mettre son pow à charger et remplir les gamelles des animaux abonnés à sa chambre, avant que quelques coups ne se fassent entendre contre le carreau de la fenêtre, qu'il s'empresse d'ouvrir. Hey sexy. Long time no see, ronronne le Li en se penchant pour capturer les lèvres d'un Nao hissé sur son balai. Il zieute l'objet avec un peu de méfiance, clairement hésitant. T'es sûr que ce truc peut nous porter tous les deux ? J'peux pas me permettre de m'exploser une jambe en tombant, les exams approchent et mes choré sont tendax ok. Mais Chang s'éloigne pour faire des pirouettes, histoire de rappeler à la terre qu'il est quidditch player, et Even tente sans succès de se mordre la lippe pour ravaler son sourire. Oh c'est bon dude, arrête de t'la péter, il rétorque quand même avant de passer une jambe à l'extérieur, puis la suivante, puis de se hisser du rebord au balai. L'exercice est aisé et passer par les fenêtres lui est assez familier pour qu'il le fasse sans stress ; l'équilibre précaire du balai, par contre, le fait déglutir et s'accrocher ferment à la taille de Nao, le nez dans l'écharpe que porte le plus vieux autour du cou. I got you, il lui assure, et Even fouille de son nez à travers l'écharpe jusqu'à déterrer un bout de peau et y mordre, espiègle. I'm not afraid, il renifle dédaigneusement, crâneur, parvenant même à desserrer un peu sa prise. Il n'a jamais parlé à Nao de l'angoisse que lui provoque le vide et ne compte pas le faire ce soir, soulagé qu'ils restent à une hauteur que son palpitant nerveux juge acceptable. Le trajet jusqu'au cinéma sorcier récemment inauguré n'est pas bien long et, de façon surprenante (presque miraculeuse pour eux), ils sont en avance : leur séance est celle de minuit trente et le temps de prendre leurs billets, il leur reste une bonne vingtaine de minutes à écouler. Tu vois, j'te l'avais dit qu'on avait le temps pour du sexe, y'a pas de queue énorme à cette heure, Even se plaint tandis qu'ils font le tour de l'immense hall. Réfléchit une demi-seconde et ajoute avec un sourire tendancieux : Sauf la mienne. Ils atterrissent dans une des rares boutiques ouvertes du complexe — excessivement chère, ce qui fait grimacer Nao, mais Even insiste pour faire le tour des articles. Les garçons se retrouvent à tout toucher : à essayer les lunettes exposées et les écharpes, les montres, les boucles d'oreilles pour hommes, jusqu'à ce que Nao s'arrête devant les testeurs OppopanAX : Find your Magic (aka AX, gamme de soins pour hommes et, plus spécifiquement ici, gel douche et déo, supposés décupler le potentiel de séduction et provoquer des courses-poursuites avec des centaines de sorciers et sorcières enamourés, tel un philtre d'amour odorant). Après quelques essais il met la main sur un déo de la marque qui attise les sens d'Even, mais doute trop pour l'acheter ; ils ressortent de la boutique avec deux paires de fausses lunettes de vue jumelles et Even s'attelle à rappeler à Nao qu'il aurait dû se prendre ces produits pour le corps qui lui plaisent au possible, à en juger par la façon dont il renifle sans arrêt la clavicule du chinois, que la fragrance délicieuse ne rend que plus appétissante. Après cinq dernières minutes passées sur les jeux du hall à s'acharner sur des manettes pour exploser le score de l'autre, ils finissent par se poser dans la salle de cinéma, au denier rang. Even n'a absolument aucune idée de la trame lorsque le film prend fin une heure et demi plus tard. Joues rouges et cheveux en pagaille pour s'être occupé bien autrement qu'en regardant l'écran géant, il récolte avec Nao les pots vides de pop corns et paquets de snacks à profusion pour les jeter dans une poubelle en partant. Ils quittent les lieux en se tenant la main, après que Nao ait récupéré son balai dans les casiers réservés aux clients. On vole un peu ? Bein... j'me sens pas de rentrer à pied anyway, Even hausse les épaules en bâillant cette fois pour de bon, un peu groggy après la séance privée qu'ils se sont accordée dans la pénombre de la salle. Non, je veux dire- Nao use de leurs mains jointes pour l'attirer vers lui et souffle contre sa bouche : j'aimerais te faire voir mon monde. Et comment répondre non à ça ? Électrisé par son contact Even hoche la tête tel un automate, sans réfléchir plus loin. |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; night highswhite noise in my mind won't calm down, you're all i think about 2 MARS 2004. « HA-HA, pris en flag ! » Mains en l’air, il se retourne lentement dans la pénombre du hall, son balai hissé au-dessus de sa tête et tombe sur une Nina déjà en pyjama. La fourberie de sa meilleure amie qui avait prétendu être super crevée (il la soupçonne de passer un peu trop de temps avec Lynch qui l’a contaminée avec sa paresse), sous prétexte qu’elle a eu une révélation récemment et que c’est bon pour la santé de se coucher tôt et d’avoir des heures de sommeil fixes. Il a parié avec Park qu’elle ne tiendrait que deux semaines avec ce nouveau mode de vie, tellement elle est incapable de résister à une fanfiction super longue juste avant de dormir. Mais il était persuadé que ça lui permettrait de filer en douce, sans l’alerter – sauf qu’il faut croire que Nina a les sens exacerbés la nuit puisque même en essayant de faire le moindre bruit possible, il l’a réveillée. Ça ou elle a fini par craquer plus tôt que prévu et qu’elle avait juste fait semblant de dormir en lisant une fanfic’ sur son pow. « Laisse-moi deviner, tu vas voir Even ? » Nao et sa brillante idée de passer par la porte principale alors qu’il aurait pu simplement s’envoler par la fenêtre et rejoindre son homme en loucedé ni vu ni connu. Elle allume les lumières du hall et du salon, bras croisés sur un peignoir qu’elle a enfilé à l’envers et le scrute comme s’il avait commis un crime. « Il était adorable aujourd’hui, okay ? J’ai aucune résistance face à Even », se justifie-t-il toujours les mains en l’air (et se retient de dire adorable et lovely, j’crois que je suis accro à son bunny smile et ça me terrifie parce qu’en plus d’être incroyablement beau, il a une personnalité vraiment très attachante et j’déprime quand on se voit pas ou quand il m’écrit pas. Il me regarde comme si j’étais important et j’sais profondément que je ne le suis pas, que c’est purement physique mais avec lui j’arrive à oublier que j’suis fake et inutile. Parce qu’il n’connaît pas le vrai Nao, il m’apprécie assez pour vouloir passer du temps avec moi. Et je m’en fous si c’est juste pour mon corps. Je m’en fous vraiment. C’est suffisant.) alors qu’elle plisse les yeux. Une Zabini suspicieuse c’est en général mauvais signe, elle serait capable de lui soutirer les vers du nez avec ses yeux tant ils sont perçants – c’est flippant, un Zabini.
« Donc si je résume bien… t’as passé quelques heures de la journée avec lui et tu vas en plus passer la nuit avec ? » Yes, pretty much. Nao et Even sont dans leur phase pseudo-honeymoon et ne se préoccupent pas vraiment du caractère ambigu de leur relation ; c’est juste du fun, juste du fun et rien d’autre. « Je t’inviterai bien mais on risque de… y’know, de ken. Longtemps. » À ça, l’expression de Nina se contorsionne, perdant toute sa suspicion pour devenir du dégoût. « T M I ! » Qu’elle beugle en venant le frapper sur le bras alors qu’il abaisse enfin ses mains et cale son balai près de son corps. « Et joue pas à l’innocente, j’sais que tu parles au tel pratiquement toutes les nuits avec Lynch, alors que tu es dans ta phase ‘‘je me couche tôt parce que le sommeil est important, peasants’’. » Il hausse même un sourcil alors qu’elle soupire de frustration, à son tour prise en flagrant délit ; il ne sait pas vraiment ce qui se trame entre Lynch et elle, peut-être qu’elles sont juste amies ou peut-être qu'il y a autre chose mais elle ne peut pas l’accuser de faire le mur pour voir Even alors qu’elle n’a pas une ardoise clean non plus. « Fine, je dirai rien sur tes escapades nocturnes si tu dis rien non plus. » Et ils se serrent la main juste pour la forme de sceller leur soit disant pacte qu’ils vont certainement rompre parce que premièrement, Nina ne gardera pas l’info pour elle et deuxièmement, il va se mettre à fouiner à son tour pour savoir ce qui se passe dans la vie de sa meilleure amie.
Le trajet sur balai jusqu’à Even ne dure que quatre minutes, il a longtemps mémorisé les raccourcis pour s’y rendre le plus vite possible, plus habitué à s’introduire dans sa chambre par la fenêtre que de toquer à la porte d’entrée (et bizarrement, les matins quand il rentre chez lui, il pique une tartine dans l’assiette de Mika, en se prenant un « heeey ! » outré et sort par la porte). Et il ne lui faut que quelques secondes avant qu’Even ne vienne ouvrir sa fenêtre, indécemment parfait dans son pantalon en cuir et non, Chang ne fixe pas ses cuisses ou ses clavicules que son tshirt blanc (d’ivoire ou d’albâtre ?) laisse apparaître ou ses épaules élégamment serrées dans sa veste noire ou ses mains qu’il place sur le rebord de la fenêtre et que tout le corps de Nao est en manque de leur contact- oui, il le détaille sans aucune gêne parce qu’Even n’a aucune pitié pour lui (please never stop). « Hey sexy. Long time no see. » Et il retrouve son goût et son odeur et Nao rit de sa remarque tout contre ses lèvres. « You are such a dork. » « T'es sûr que ce truc peut nous porter tous les deux ? J'peux pas me permettre de m'exploser une jambe en tombant, les exams approchent et mes choré sont tendax ok. » Drama queen. Nao roule des yeux mais s’écarte et expérimente un nouveau tour qu’il a appris récemment à l’entraînement et qu’il termine par une main tendue vers Even tel le prince galant qu’il est. « Oh c'est bon dude, arrête de t'la péter. » « J’arrêterai quand tu arrêteras de faire la drama queen, précise-t-il tout en s’approchant du rebord et en lui faisant de la place sur le balai mais affiche ensuite une expression pleine d’interrogation quand il percute ce qu’il vient de dire et reprend, mmmh, je retire ce que j’ai dit, ne t’arrête jamais babe, j’aime quand tu fais la drama queen. »
Lorsqu’un nouveau poids s’ajoute sur son balai, Nao ne tarde pas à sentir le malaise d’Even, sensation qui traverse son propre corps quand ce dernier l’enserre fort, le visage calé dans son cou. Peut-être que c’est un manque d’habitude ou une véritable peur du vide, Nao n’en sait rien parce qu’ils ne parlent pas de ces choses-là, ils ne révèlent pas de détails comme leurs peurs et leurs insécurités – c’est justement pour ça qu’il ne le questionne pas. « I got you », qu’il lui souffle pourtant en commençant à voler. « I'm not afraid » proteste Even, plantant même ses dents dans sa chair, lui donnant envie de le contrer par un « menteur » mais Nao se tait. Ils ne parlent pas de ces choses-là mais il comprend le ressenti, il ne veut pas mettre mal à l’aise Even et il ne veut certainement pas le contrarier ; si ça avait été quelqu’un d’autre, il l’aurait probablement charrié sans scrupule mais Even est différent – Even… il est indescriptible et il se refuse de le blesser. Même en le charriant. Et Nao ne dit rien mais il le rassure, il fait descendre le balai à une hauteur acceptable et n’y met pas de vitesse non plus, peu importe le temps qu’ils mettront pour arriver au cinéma sorcier. Et le fait de voler moins vite lui permet également de tenir le manche à une main et de libérer son autre main – celle-ci, pourtant, se pose sur l’une des mains d’Even et délicatement, Nao délie les serres pour entremêler leurs doigts. Il garde leurs mains liées contre son corps, geste de réconfort pour montrer à Even qu’il n’a vraiment rien à craindre, qu’il est là. Juste là, pour lui, quoiqu’il arrive, qu’il ne laissera rien lui arriver ; et juste comme ça, il le sent se détendre légèrement, Nao parvient même à faire remonter leurs mains à sa bouche pour déposer un baiser sur le dos de la main d’Even. Léger et presque aérien mais qui fortifie la cascade d’émotions qui le traverse quand il sent Even embrasser à son tour son cou et ça vaut tous les merci et les I know du monde.
C’est en avance qu’ils arrivent au cinéma sorcier, sans même avoir le temps de s’ennuyer dans la file tant il y a peu de monde – juste quelques nyctalopes comme eux. Nao se charge de payer les billets (parce qu’il ne fait pas confiance à Even qui aurait probablement fait une blague douteuse au vendeur) et donne la tâche à Even de choisir leurs popcorns (au moins, étant concentré sur la bouffe, il ne fera pas de blague embarrassante). « Tu vois, j'te l'avais dit qu'on avait le temps pour du sexe, y'a pas de queue énorme à cette heure… Sauf la mienne. » …Enfin, il a probablement parlé trop vite. Au moins, c’est à lui que la blague est dirigée et comme il est légèrement habitué et surtout immunisé à son humeur, il ne craint pas vraiment l’embarras. Il roule pourtant des yeux et le traîne dans les boutiques, pour perdre du temps avant le début du film.
Ils ont spécifiquement choisi un film d’action pour éviter de s’endormir et aussi parce qu’un film indépendant français centré sur l’érotisme leur aurait donné d’autres envies et c’est pas forcément le bon plan, surtout qu’il y a du monde dans les rangées de devant. D’après le synopsis, il y a beaucoup d’explosions, de voitures volantes qui crament, des balais trafiqués et un casse fictif de Gringotts organisé par une bande de jeunes misfits. Et puis surtout c’est encore un film avec un blanc venu sauver le monde et une femme en love interest (qui elle, a plus d’alchimie avec une certaine Lena que son propre homme ; le film aurait été plus intéressant si l’héroïne avait fini avec elle). En bref, il y a de l’action dès les premières minutes mais ça n’attire pas vraiment l’attention du sino-coréen qui est plus occupé à regarder le profil d’Even qu’autre chose. À peine trente minutes dans le film et quatre explosions plus tard, Nao se blottit tout contre lui, embrassant sa mâchoire, ses doigts placés sur son torse qu’il fait glisser légèrement plus bas. Il suffit d’un rien pour que sa main glisse complètement en bas, se place sur l’entrejambe d’Even et qu’il sente ce dernier répondre à son contact en écartant les jambes en se mordillant la lèvre inférieure. Il écarte également le tshirt pour avoir plus un meilleur accès à sa peau, créant de jolies marques pendant que ses doigts s’occupent de déboutonner son pantalon. Even se cambre à son contact quand sa main glisse à l’intérieur et il le sent se tendre et se crisper et retenir de toutes ses forces les gémissements, profitant des explosions du film pour masquer son trouble. Even qui se retient de gémir, Nao trouve l’image tellement belle, surtout quand le taïwanais porte une main à sa bouche pour mordre littéralement dedans. Main que Nao écarte pour l’embrasser et avaler tous bruits qu’il voudrait faire, sa main toujours en place dans son pantalon, bougeant délibérément avec une lenteur qui cause à Even de se blanchir les phalanges instinctivement tant il enserre les accoudoirs.
Ils sortent de la salle, incapables de révéler de quoi parlait le film ou même de donner les noms des protagonistes, tellement ils sont dans leur bulle. Mais en sortant du cinéma, l’air frais leur permet d’éclaircir leurs têtes, ils font même quelques pas dans la rue, pour se dégourdir les jambes, main dans la main. La suite logique serait de rentrer chez Even et continuer ce qu’ils avaient entrepris durant le film mais la prise sur son balai donne envie à Nao de voler encore un peu avec Even – et pas seulement pour le déposer chez lui. « Non, je veux dire- j'aimerais te faire voir mon monde. » Et juste comme ça, Even accepte et Nao ne peut retenir son éternel eyesmile d’apparaître parce qu’avoir Even avec lui, Even, his favourite person in the world, et lui montrer son activité favorite dans le monde… c’est ce qui cause à son cœur de s’affoler comme un fou, à Nao d’enrouler ses bras autour de son cou et de l’embrasser en guise de merci. Merci d’accepter, merci d’être là, merci de m’apprécier assez alors que je ne te mérite pas.
Il positionne son balai pour qu’Even puisse monter dessus en premier. « Grimpe. Je serai juste derrière toi. » La réticence est lisible sur ses traits mais Even finit par accepter, cocky et toujours not afraid, passant une jambe par-dessus le manche. Nao en profite à son tour pour se placer derrière lui, ses mains placées sur la taille d’Even, leurs pieds décollant du sol. Ce n’est pas très haut et l’irrégularité du vol oblige Nao à placer ses mains sur celles d’Even, sur le manche, pour contrôler un peu mieux la trajectoire. « Va jusqu’au panneau, là », dit-il en indiquant du doigt le premier panneau placé dans le ciel. Celui qui interdit la circulation aérienne aux véhicules transportant des marchandises dans la zone. Il enlève ses mains pour permettre à Even de voler dans la direction indiquée et il les replace de nouveau sur sa taille, menton placé sur l’épaule du plus jeune, surveillant le ciel en cas d’arrivée soudaine de véhicule volant. Mais le quartier n’est pas très vivant à cette heure de la nuit et même le ciel est libre, leur permettant d’arriver jusqu’au panneau sans encombres, sans même créer une distance trop importante entre eux et le sol. « Va jusqu’au prochain maintenant. » À cette indication, Even claque, agacé : « j’suis pas un gosse, ok, j’peux voler tout seul. » Ce à quoi Nao rit, tout en étouffant son rire dans le cou d’Even avant de lui susurrer à l’oreille. « Okay babe, fais-moi monter au septième ciel alors. » Et juste comme ça, Even loupe un virage et Nao attrape le manche du balai de justesse pour les empêcher de crasher par terre. Sauf qu’apparemment c’était juste un petit moment d’égarement parce qu’Even reprend de nouveau les rennes et… ce crétin… prend sa remarque comme un défi puisqu’il change la trajectoire et monte de plus en plus haut et de plus en plus loin.
« Tu voulais le septième ciel, je vais t’envoyer au septième ciel » mais la hauteur, même si elle n’inquiète pas Nao du fait de sa profession, ça l’inquiète quand même parce qu’il a peur qu’Even perde l’équilibre en se rendant compte trop tard qu’ils se trouvent au-dessus des bâtiments les plus hauts du Diagon Alley. Nao glisse instinctivement un bras autour de sa taille et le rapproche de lui, son autre main se posant encore une fois sur celles d’Even et d’un mouvement de poignet, il fait baisser la vitesse. « Even, Even- babe, stop. » Mais Even ne s’arrête pas. Pas tout de suite en tout cas. « Pourquoi ? » « Regarde en bas. » Et finalement, il s’arrête et Nao le sent jeter un coup d’œil en bas et il sent les mains qui veulent instinctivement quitter le manche mais Nao ne l’autorise pas, gardant sa main sur les siennes et son bras autour de lui, l’ancrant dans son élément, comme Even l’ancre dans la gravité. Et doucement, il prend le contrôle du balai, et il les fait descendre sans se précipiter, plaçant des petits baisers dans son cou, sur sa nuque et même sur sa touffe brune, juste pour le rassurer – même s’il ne sait pas vraiment de quoi. C’est pas ce qui compte de toute façon, ce qui compte c’est de lui montrer qu’il n’a rien à craindre, qu’il peut se reposer sur lui. Mais c’est un mensonge. Parce qu’il n’est pas assez fort, parce qu’il n’est pas complet, parce qu’il est plein de défauts – et Even mérite quelqu’un de mieux. Mais juste pour cette nuit, il veut bien prétendre qu’il n’est pas cassé et qu’il ira mieux pour lui, pour eux deux. « C’était mon rêve de te voir voler, baby, qu’il le rassure d’une voix douce, tu es si doué et j’mens pas, okay. »
Dernière édition par Nao Chang le Ven 25 Aoû 2017 - 1:05, édité 4 fois |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + night highsWhite noise in my mind won't calm down, you're all I think about 2mars 04. ça l'perdra, il le sait, cette tendance à voir des défis là où il n'y en a pas, et à vouloir les relever surtout. ça le dévore, faut dire, l'envie de prouver à Nao qu'ils peuvent partager quelque chose, quelque chose qui lui tient à cœur. Il voudrait être capable de se sentir grisé par l'altitude, mais son corps perçoit un peu trop les gifles du vent qui menacent de déstabiliser le manche ; aimer la sensation de liberté qu'on assimile communément au vol, mais ses muscles se crispent pour empêcher les éléments de changer la trajectoire, et la tension dans sa colonne lui donne l'impression d'être aussi lourd et maladroit qu'une enclume prête à percuter le sol de plein fouet au moindre geste de trop. La seule chose qui lui plaise, ce sont les bras de Nao qui l'enserrent comme pour le protéger, et c'est son souffle dans son cou qui le rassure et le guide — mais alors il se surprend à craindre qu'il le trouve nul, et à paniquer à l'idée qu'il ne veuille plus jamais l'emmener- (ce qui est paradoxal, parce qu'une part de lui souhaite de toutes ses forces ne plus avoir à passer par cette épreuve) (mais il la vit comme un test et s'il n'est pas à la hauteur, quelles seront les conséquences ? Il a l'impression frustrante et tenace d'avoir beaucoup à perdre, parce qu'ils partagent finalement si peu de choses personnelles et que haïr la plus grande passion de Nao creuserait le gouffre de façon irréversible, non ?) Sur un coup de tête il se prétend indépendant et sans crier gare il grimpe grimpe grimpe et dévore les distances, les yeux rivés sur un nuage dont il ne perçoit pas réellement la hauteur mais vers lequel il tend, en se jurant de l'atteindre. Il ne dévie pas, concentré et buté et aussi désireux de se dépasser qu'il s'acharne lorsque confronté au sol à un enchaînement de pas particulièrement rapide ou compliqué. Jusqu'à ce que- Even, Even- babe, stop. Non. Il veut qu'il l'embrasse sous les étoiles et lui fasse oublier le vertige immonde, il veut donner le change et parvenir à le convaincre que ça ira, il veut d'autres escapades nocturnes et du partage, il veut voir son monde, le goûter, s'y frayer une place à laquelle aucun autre ne pourra prétendre. Pourquoi ? il rouspète, revêche et pétulant, lorsque les mains de Chang pressent sur ses cuisses pour le faire abaisser l'avant du balai et cesser de se hisser toujours plus haut, vers l'astre lunaire inaccessible et le décorum de son ciel d'encre. Nao s'explique par l'argument qu'il ne faut pas. Regarde en bas.Even devrait savoir que ça l'perdra. Être capable de répliquer non, j'le ferai pas autrement que dans le but de faire chier ; apprendre à y recourir pour des raisons plus valables, comme le fait de se protéger. Il devrait savoir qu'il regrettera, mais c'est sa faiblesse, alors forcément il se persuade de déceler un si t'es capable latent, et ne réfléchit même pas avant de baisser les yeux. Sous ses pieds, l'air intangible et traitre. Il est en suspension sur une brindille moins large que son poing clos, au-dessus de kilomètres et de kilomètres de rien qui aboutissent sur des bâtisses que la distance rend ridiculement minuscules mais qui, il le sait, grossiront et grossiront de façon menaçante à mesure qu'il s'en rapprochera, à toute vitesse, pour se fracasser sur la pierre en contrebas. (Il a treize ans et toute sa vie derrière lui et le monde s'étire sous ses yeux, impitoyable et haineux, et lui susurre d'une voix qu'il sait être celle de Tanaka : ce serait si drôle, Jiélùn-kun... ta cervelle de moineau éclatée sur le pavé. Le monde fredonne saute, saute, crève et- ) il ne veut pas écouter mais le sol exerce sur lui une traction d'une telle intensité qu'il est tétanisé. NAO ! il crie mais ça sort étranglé, sa voix déraille. Il presse son dos contre le torse qui constitue la seule surface stable autour de lui, cherchant à retrouver pied dans le vide qui l'entoure et qui l'habite, et ses gestes se font erratiques, affolés. Le balai part en vrilles, Chang reprend le contrôle en l'obligeant à y rester accrocher. Je veux descendre, j-je- fais-moi descendre, il plaide catastrophé, talonné par cette impression de mort imminente qui s'agrippe irrémédiablement à sa poitrine lorsque la phobie le poignarde. Et déjà son souffle se fait court et le rythme effréné de son cœur se décline à travers les incontrôlables tremblements de son corps. Nao parle mais il n'entend pas, front tapissé d'une sueur glacée, mains moites de trop s'agripper au bois. S'ilteplaitfaismoidescendre, il supplie, ancrant ses ongles dans les mains du chinois. C’était mon rêve de te voir voler, baby. Tu es si doué et j’mens pas, okay. Even secoue frénétiquement la tête en réponse, désireux de fermer très fort les yeux mais incapable de le faire — ils sont écarquillés par sa terreur et rivés sur la distance qui les sépare encore du sol et il en pleurerait. Menteur, il gémit, tourne la tête pour la masquer dans l'écharpe de Nao, dans son cou, sa chaleur. Descendre- s'te plait- Il n'arrive pas à- à rationaliser, damn, il n'arrive même pas à penser correctement, i-il veut juste- Ils touchent quelque chose de ferme et il s'arrache au manche, trébuchant presque dans la foulée, ses jambes flageolantes menaçant de se dérober sous lui. Nao- Nao ! Il le cherche de sa voix brisée, l'appelle de ses mains frémissant d'une angoisse qui reflue à peine. Chang lui répond, lui dit des choses qu'il n'assimile pas, des shhh et des tout va bien auxquels il répond Non- n-non en niant dramatiquement de tout son être ; des je suis là auxquels Even répond par des soupirs entrecoupés de sanglots étouffés en s'agrippant fébrilement à ses épaules, ses avant-bras, son cou, continuant de murmurer son nom pour se rassurer à l'entente du son de sa voix. Le temps que les serres cruelles de sa peur le délivrent, il est épuisé et peine à marcher mais refuse catégoriquement de remonter sur le balai. Il se sent minable et il y a cette petite voix qui perce son brouillard pour lui souffler t'as tout gâché, c'était son rêve et t'as tout gâché parce que t'es une lavette, trouillard. Les larmes se pressent à nouveau à ses paupières, mais il baisse la tête pour que ses mèches brunes masquent efficacement le haut de son visage et sa faiblesse. La main du noich enserre fermement la sienne pour l'ancrer au présent, mais les limbes de l'horreur sont encore lacées tout autour de son corps fatigué et il tente de se blottir contre Chang tandis qu'ils rentrent à pied, contraints et forcés. Le trajet est laborieux mais pas un instant Nao n'ôte le bras qu'il a enroulé sur les épaules d'Even, au bout duquel leurs doigts joints sont intimement entrecroisés. Ce n'est qu'arrivés au Yard, devant la porte de l'appartement qu'Even partage avec Mickey, qu'ils changent de position — non pour s'éloigner l'un de l'autre, mais simplement pour se faire face. Even fait encore profil bas mais consent à rire doucement lorsque Nao sème un excès de tendresse, du bout des lèvres, partout sur son visage ; les yeux d'Even trouvent finalement les siens, presque timidement, et puis leurs nez s'effleurent, se pressent et se caressent lentement, baisers esquimaux silencieux et étrangement intimes bien qu'innocents. Me laisse pas, il s'oblige à quémander, effrayé à l'idée d'un potentiel rejet, mais loin de se faire prier Nao déverrouille la porte à sa place et le guide jusqu'à sa chambre comme si elle était sienne. Melchior redresse la tête à leur arrivée sans pour autant se relever, carpette aplatie par terre de tous ses membres écartés, mais queue battant l'air, et une bouffée d'affection se rue dans les membres encore tétanisés d'Even. Il est trop las pour faire plus que lui octroyer une rapide caresse cependant, et se hisse sur le lit sans lâcher des yeux Nao qui s'arrête pour cajoler un instant le p'tit papi dont la langue pend de plaisir sous l'attention (enfin, pend qu'il pleuve ou qu'il vente, en réalité). Recroquevillé sur un côté, le Li se fend d'un léger sourire, et puis leurs regards se trouvent et l'attention de Nao se rive sur lui, rien que lui. Le chinois s'attelle à défaire son pantalon à sa place, Even coopérant seulement en levant les hanches pour permettre au tissu de glisser plus fluidement, puis c'est au tour de la veste de chuter au sol, le laissant en t-shirt blanc et boxer. Il se mord la lippe, un peu nerveux, n'osant dire je suis tellement fatigué tu sais, est-ce qu'on peut juste- juste dormir ? tandis que Nao se dévêt lentement à son tour. Il a un peu peur, parce qu'il n'a vraiment pas envie ce soir (enfin, ce matin), mais n'oserait jamais l'affirmer ; n'oserait jamais le repousser dans ces conditions. Déjà qu'il culpabilise d'avoir gâché leur soirée- Il a un peu peur parce qu'il se sent vraiment mal à l'intérieur, mais s'il le dit quelle raison Nao aura-t-il de rester ? Il partira, le laissera seul, et s'il est seul Even sait que rien n'ira. Alors il s'oblige, lorsque Chang se glisse dans le lit à ses côtés, à se hisser sur un coude puis à moitié sur Nao, genou replié posé en travers de sa hanche ; lui embrasse la mâchoire, lui caresse le torse à travers le tissu de son haut- La main de Nao stoppe son mouvement et son sourire rassurant, fatigué, répond à Even qu'il n'est pas obligé. L'émotion le submerge, quelque chose qu'il est trop soft et trop fragile ce soir pour contrôler vraiment, alors il masque son visage dans le creux de l'épaule de Nao pour finalement laisser les larmes lui échapper. Pleurer des douleurs d'enfant qu'il aurait voulu pouvoir expier définitivement, pleurer l'insouciance qu'on lui a arrachée, pleurer sans autre raison que le besoin de laisser se délier le nœud pesant au creux de sa poitrine. Et il y a la paume ouverte de Nao dans son dos, ses doigts courts et adorables qui creusent les muscles tendus pour les apaiser, alors peu à peu la détresse s'assèche, pour laisser place au soulagement. |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; night highswhite noise in my mind won't calm down, you're all i think about 2 MARS 2004. « Menteur. » La détresse d’Even est vive, poignante, presque familière dans la façon dont elle se propage en lui comme une décharge vibrante de regrets et d’inquiétude, et il regrette tellement de l’avoir fait monter sur son balai. « Descendre- s'te plait- » L’air est chargé d’angoisses et de peurs du côté d’Even et d’inquiétude du côté de Nao, qui s’entrechoquent électrifiant les vents mordants qui ne cessent de les tirer de part et d’autre alors qu’il tente de les faire descendre en douceur. Une main pour guider le balai, son autre bras encerclant Even dont du bout des doigts il crée des mouvements agiles et contrôlés de son élément pour calmer l’intensité du vent qui les englobe, comme une bulle protectrice dont il tente du mieux qu’il peut d’atténuer l’environnement angoissant pour ne pas intensifier la panique d’Even. Ça le peine de le voir dans cet état et de savoir qu’il en est la cause, d’être également incapable de lui dire tu peux me parler de tes angoisses, tu peux compter sur moi, d’être impuissant dans le réconfort alors qu’ils touchent le sol et qu’Even s’extirpe de son étreinte, effrayé comme jamais, vulnérabilité à découvert, barrières complètement tombées. Sa détresse le prend aux tripes. Nao ne perd pas une seconde pour s’approcher d’Even, paumes placées de part et d’autre de son visage. « Nao- Nao ! » « Even, je suis là, il ne va rien t’arriver okay, je vais m’en assurer, promis juré… » « Non- n-non… » Il le prend complètement dans ses bras, ouvre même sa propre veste, assez large pour deux, et cale Even à l’intérieur en la refermant sur son dos sans tirer sur la fermeture, juste en resserrant ses bras tout autour du taïwanais ; son corps solide contre celui fébrile d’Even, ce garçon vulnérable au possible et qui lui montre une nouvelle facette de sa personne. Ils sont proches, de la plus intime des façons mais rien n’est comparable à ce moment dans le noir, dans le froid, avec cette explosion d’affection qui le submerge alors qu’il passe son nez dans les cheveux d’Even, inhalant son odeur jusqu’à devoir fermer ses yeux et de remettre une pression sur ses jambes car durant un court instant, il s’est senti désorienté et déstabilisé, tant Even est si lui. « Breathe in through your nose, out through your mouth. » Et Even fait ce qu’il lui dit, plusieurs fois, jusqu’à retrouver une respiration normale et laisser la fatigue remplacer l’agitation qui l’avait parcouru quelques minutes plus tôt. Ils restent pourtant là encore longtemps, parce qu’ils ne sont ni pressés et ne veulent sûrement pas se trouver ailleurs – c’est le cas de Nao, toujours, à le faire passer avant tout et de prétendre qu’il ne compte pas.
Ils se séparent, Nao déposant un baiser sur sa tempe avant de passer son bras autour de ses épaules et de le guider le long du trottoir, seulement éclairé par les lampadaires défectueux et quelques restaurants encore ouverts à une heure aussi tardive. Leurs mains jointes, Nao y ajoute souvent une légère pression, de temps à autre, juste un baby I lo... l-like you que jamais il n’oserait lui dire. Que jamais il ne voudrait réfléchir à l’implication se cachant sous ces mots, alors il ne dit rien, ne réfléchit pas non plus à la véritable raison qui le fait mettre Even dans une position si importante dans sa vie – et c’est la pensée même qu’Even soit aussi important pour lui qui l’effraie le plus et qu’il bannit de son esprit. Il ne dit rien mais reste pourtant une force solide sur laquelle Even peut se reposer, qui est capable de calmer sa panique et le déposer sans encombre chez lui. L’instant devant la porte de l’appartement est bref mais si chargé, si intime, si électrique, qu’une nouvelle décharge le parcourt, cette fois juste de l’affection pour ce garçon qui a la tête baissée et qui se cache derrière ses cheveux. Sur le moment, Even lui rappelle son petit-frère et la timidité et la fragilité qui le caractérisent en ce moment même le rendent tellement tellement attachant qu’il réitérerait les mots qu’il avait dit à Nina j’ai aucune résistance face à Even. Il écarte les mèches recouvrant le front d’Even, se met sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur son front, avant de parsemer le reste de son visage de nouveaux baisers, doigts entremêlés à ses cheveux et caressant sa nuque. « Me laisse pas – jamais. » Qu’il murmure avant de déverrouiller la porte, tirant Even à sa suite, en lui tenant la main.
Dans la chambre du taïwanais, il se fait immédiatement arrêter par Melchior, langue pendue et bougeant la queue comme un bienheureux, la cutance du chien l’oblige à fléchir ses jambes pour atteindre l’arrière de ses petites oreilles qu’il caresse, avant de grattouiller délicatement au niveau de la gorge et s’il se réfère à son expression et à ses yeux clos, Melchior est au paradis. « Cute », qu’il lui murmure avant de se mettre debout et regarder au niveau de la table de chevet là où Even garde les biscuits pour chiens. Il en donne un à Melchior qui le grignote immédiatement, heureux et tellement mignon que Nao s’oblige à détourner son regard pour regarder Even cette fois-ci. Qui est encore plus cute que la version miniature. Il pourrait le laisser là et retourner chez lui. Il pourrait lui souhaiter bonne nuit et lui tourner le dos, comme si c’était pas grave que la nuit ait pris une tournure pareille. Il pourrait le laisser et faire comme s’il n’avait pas compté – mais justement si, il compte, même beaucoup trop. Pas comme ses autres ex plans cul pour lesquels Nao n’avait pas autant d’affection et qui n’en avaient pas pour lui non plus – they never do. Mais Even… Even est important. Il le déshabille et se déshabille également à son tour, plus pour ne pas qu’ils soient gênés par les vêtements qu’autre chose ; la détresse d’Even l’a beaucoup trop touché pour qu’il songe à mettre en œuvre les termes de leur contrat. Quand Even tente une approche après qu’il se soit allongé à côté de lui, Nao l’arrête en saisissant son poignet, qu’il fait glisser entre ses doigts pour saisir fermement sa main et embrasser le dos de celle-ci, sourire aux lèvres et regard sincère ; « pas ce soir. » Ou ce matin (peu importe).
Et quand Even pleure tout contre son épaule, c’est presque cathartique, l’émotion trop forte de la soirée qui se libère enfin. Il le serre contre lui, sa main quittant celle d’Even pour l’envelopper dans une étreinte, l’une de ses mains caressant son dos et l’autre dans la tignasse brune dont il dénoue les nœuds à force de passer ses doigts entre ses mèches. Even pleure et il ferme les yeux, sans débiter des mots de réconfort, juste en devenant une présence rassurante et stable dans un moment où Even s’autorise à être complètement en vrac. Et même sans avoir le réconfort dans ses mots, Nao fredonne une chanson qu’il a si souvent écoutée, qu’il associe dorénavant à Even. Il fredonne doucement Lost Stars, la chanson sur laquelle le taïwanais avait fait un cover et que Nao avait saigné pendant toute une semaine en l’écoutant en boucle. So let's get drunk on our tears. […] And I thought I saw you out there crying. And I thought I heard you call my name. Are we all lost stars trying to light up the dark ? Et petit à petit, les pleurs se calment, il essuie de son pouce les dernières gouttes qui sont encore sur ses joues mais laisse ses doigts sur la joue d’Even qu’il caresse délicatement. Il pourrait lui dire de s’endormir maintenant mais Nao veut lui soutirer un sourire et changer ses idées avant. « Est-ce que je t’ai déjà raconté comment j’ai rencontré Nina ? » Un signe de tête négatif lui parvient de la part d’Even ; sa gorge est probablement trop enrouée pour qu’il ose parler. « Hm, okay alors ça date, on avait… six ans, j’crois. Mais mon premier ami, c’était Adidja, le frère jumeau de Nina. Tu l’as probablement déjà croisé ? » Cette fois-ci, Even acquiesce et Nao poursuit l’anecdote. « Ouais, donc, j’ai d’abord rencontré Adi’ et j’étais trop content de m’faire mon premier ami, t’vois. Un jour il m’a invité chez lui, pour qu’on joue. J’étais flippé à cause de sa mère, à l’époque y’avait une rumeur comme quoi elle bouffait des gamins et enterrait ses maris, il s’interrompt un instant, se mordillant la lèvre inférieure, sourcils froncés en guise de concentration pour remettre de l’ordre dans ses souvenirs. Bref, ça s’était bien passé au final. Adi’ m’avait prêté un balai miniature et l’truc c’est que j’avais jamais volé de ma vie avant ce jour. C’était vraiment super cool, jusqu’à ce que je tombe du balai. » À ça, Even le coupe en mordant dans son épaule, sans y mettre trop de force pour laisser une marque. « Abrège, sérieux, j’veux dormir. » Impatient, ce garçon. « Okay, okay. Je suis tombé mais en fait le truc le plus ahurissant c’est que j’suis tombé dans les bras de Nina. Et le pire c’est qu’avant ça, je l’avais jamais rencontrée, elle était juste apparue, comme ça, avec une cape… rouge ou bleue, j’sais plus, et un t-shirt ‘‘Super Nina’’ et elle m’a porté comme si j’pesais rien. » « Ça m’étonne pas. » Cette fois, c’est Nao qui lui donne un coup dans l’épaule parce qu’il sait très bien que sa remarque se réfère à son poids ; c’est toujours sur sa taille ou son poids de toute façon (pas sa faute si tous ses kilos sont stockés dans ses cuisses). « Brat. Anyway, ma première tentative sur un balai était un échec, voilà, tu sais tout. » Pas tout à fait un échec puisqu’il a gagné une meilleure amie qui a toujours assuré ses arrières, toujours été présente pour lui ; depuis ce jour où elle l’a rattrapé, ils sont devenus inséparables. « Even ? » Mais le concerné répond par un grognement, un drôle de mélange entre ouais et quoiii et que Nao interprète par un signe de fatigue imminente. « Je suis désolé de t'avoir fait monter sur un balai. » Qu'il murmure presque précipitamment, avant d'ajouter : « dors maintenant. » Il se décale de Li pour tirer la couverture que ce dernier a repoussé au pied du lit et les recouvre tous les deux, avant de replacer son Even contre lui, sa tête glissée sur son épaule et la main de Nao retrouvant sa place d’origine sur son dos. Il lui embrasse le dessus de la tête et murmure un bonne nuit même si le sommeil ne vient pas tout de suite pour lui. Fatigué mais quelque chose le tient éveillé quand même – la sensation de bien-être que ça lui provoque d’être là, avec Even, de seulement dormir après lui avoir raconté quelque chose sur son passé. En temps normal, ils n’auraient pas parlé, juste passé à l’action ; avec quelqu’un d’autre, c’est ce qu’il aurait fait. Mais Even rend tout si différend qu’il peine à remettre ses barrières qui sont tombées une à une, et s’il reste, s’il reste et réclame plus, toujours plus, c’est parce qu’il sait qu’il est déjà trop tard. Trop tard pour faire marche-arrière maintenant.
Dernière édition par Nao Chang le Ven 25 Aoû 2017 - 1:06, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + night highsWhite noise in my mind won't calm down, you're all I think about 2mars 04. Clairement il s'en veut aussitôt calmé. N'ose pas bouger d'un iota ou croiser le regard de Nao — il préfère rester contre son épaule, leurs jambes entremêlées, à jouer du bout des doigts avec le col du haut qui découvre partiellement les clavicules du plus vieux. A la fois incroyablement à l'aise, terriblement embarrassé et beaucoup trop crevé pour tant s'en soucier. Est-ce que je t’ai déjà raconté comment j’ai rencontré Nina ? Il a envie de lui parler ? C'est... bizarre. Even est bien conscient d'avoir été une sale compagnie ce soir ; en quelques minutes il a foutu leur nuit en l'air, avant de contraindre Nao à rester par un quasi chantage affectif — Chang était trop sympa pour se tirer comme il aurait dû, et il doit tellement regretter à présent ? Alors qu'il fasse l'effort d'entretenir l'illusion, c'est... tsss. Quel idiot. Li peste silencieusement contre lui parce qu'il ne lui facilite pas la tâche, à être si... likeable. Boyfriend material. Attentionné, affectueux et douillet et encore une fois, ils flirtent dangereusement avec les limites parce que les adjectifs s'appliquant à lui devraient rester de l'ordre du basique : baisable. Alors Even se braque un peu, ses alarmes mentales criant A L E R T E tandis que l'autre s'attèle à lui révéler l'un de ses souvenirs. C'est ce qu'il a voulu et à présent, il regrette parce que Nao est plus tangible, plus réel, plus adorable, et qu'il ne peut s'empêcher de sourire en imaginant Nina le rattraper au calme. Le Ça m’étonne pas sarcastique sous-entend naiiin ! et il ricane en recevant un coup sur l'épaule en retour, mais : Anyway, ma première tentative sur un balai était un échec, voilà, tu sais tout. Just like mine, il murmure, bercé par la poitrine de Nao qui s'agite doucement au rythme de ses inspirations et expirations. Even ? Je suis désolé de t'avoir fait monter sur un balai. Dors maintenant. L'interpelé reste un instant... interdit, alors que Nao ajuste leur position, rabattant le drap sur eux deux, ses excuses pesant dans le silence à peine interrompu par les bruissements du tissu. Aren't you mad ? Il finit par demander, après avoir finalement redressé la tête pour le dévisager d'un œil incrédule. We were having fun, but I ruined everything. Il n'aime pas trop reconnaître ses torts, mais ça lui plait pas beaucoup que Nao fasse son martyr comme ça. 'fin qu'il ramasse toute la culpabilité et en fasse son fardeau — ça sonne étrange, comme si c'était- naturel pour lui de se croire responsable de tout et n'importe quoi ? I don't even know why you're apologizing ? I could've said no. Should have. Il ne sait pas comment expliquer le fait qu'il ait accepté en dépit de sa phobie ; c'était stupide et sa seule excuse est hors propos : j'voulais partager avec toi quelque chose qui te tient à cœur. Même en lui-même, ça sonne idiot et déplacé, alors il ravale les mots de trop. Truth is, I thought I'd be able to overcome my, hm. You know- C'est vraiment la peine de le nier à ce stade ? Il se racle la gorge, lève les yeux au ciel en mode no big deal lorsqu'il complète : I mean- I may be a little bit uncomfortable with heights, il marmonne. Puis pince le téton de Chang à travers son haut lorsqu'un rire secoue la cage thoracique du chinois et qu'il nargue : That's a euphemism if I ever heard one — Even procède ensuite à prétendre dormir raide et dur, non sans afficher une moue faussement hautaine slash vexée (et de toute façon, il ne met pas bien longtemps à sombrer pour de bon).
Techniquement, Even est de ceux qui sombrent tard et se réveillent très difficilement ; mais en l'occurrence, la fatigue émotionnelle et nerveuse se dissipe assez rapidement et il se retrouve à émerger alors même que le jour point seulement. Il frotte ses yeux flous du talon de ses mains pour en secouer les dernières traces de sommeil, et puis redresse la tête pour se retrouver face à un Nao encore endormi, sourcils légèrement froncés, qui marmonne des GnhIgotta catch the Goldn Sntch- Le brun pince les lèvres pour se retenir de ricaner, mais les pose en toute légèreté sur la bouche du chinois en soufflant : Not if I spot it first. ça semble le tracasser et il s'agite un peu, proteste : 'm gonn' getitordietrying- en plissant plus encore le front, attisant sans le savoir la fibre compétitive d'Even. I don't think so pretty boy. Mais il ne parle absolument pas d'une balle ailée, lui. Fight me Nao baragouine en montrant un peu les crocs, mais son nez plissé est tellement adorable, autant que ses joues bouffies par le sommeil. Il a été tellement parfait hier soir. Tellement. Et maintenant qu'Even se sent mieux, il est horny af parce qu'il y a ce mec divin dans son pieux et qu'ils ont dormi ensemble, juste ça, pour la première fois (ça devrait pas être aussi important- Even le niera toujours fermement mais c' est un big deal, et il ne casse pas le moment, right ? C'est déjà le matin). Sourire aux commissures, il trace une ligne de baisers le long de la mâchoire de Chang, s'attarde sur son lobe, descend le long de son cou, de son torse à travers le tissu (sans s'attarder parce que déjà, il se tortille un peu lorsqu'Even souffle sur le patch de peau dénudé sous nombril, et qu'il ne faudrait pas qu'il se réveille trop vite). L'épiderme crème frissonne lorsque laissée à la merci de la brise fraîche s'engouffrant par la fenêtre ouverte, alors le taïwanais s'enterre sous les draps pour recouvrir simultanément Nao. Il risque de vite crever de chaud comme ça — mais ça devrait être assez rapide parce qu'il ne faut pas grand-chose pour stimuler Nao plus qu'il ne l'est déjà. Sans le départir de son caleçon, Even le taquine de ses mains caressantes et de sa bouche espiègle durant quelques minutes, avant de se défaire de la barrière de tissu pour ravager sa peau nue. Les couvertures sont brusquement dégagées de dessus-lui un moment plus tard et il lève les yeux pour croiser les iris chargés de désir d'un Nao hagard. Bat lentement des paupières et lui adresse un clin d'oeil aguicheur, réclamant toute son attention tandis qu'il enroule sa langue sur l'extrémité sensible que le contact de son piercing attise. Sto-p teasing, plaide Chang d'une voix chevrotante, et le plus jeune le prend en pitié. Les lèvres d'Even se resserrent autour de lui et glissent sur toute sa longueur pour l'engloutir lentement, inch by inch, jusqu'à ce que des larmes perlent aux coins de ses yeux sous l'effort et que sa mâchoire proteste, gag reflex se manifestant de façon agaçante. Il s'accorde un moment d'immobilisme avant de reprend sa tâche, buté, obnubilé par l'expression dont le gratifie Chang : ses prunelles roulent dans leurs orbites et il semble peiner à garder les yeux ouverts, mais ne vouloir les fermer pour rien au monde. Greedy-, il gémit en relâchant sa lippe rougie d'avoir été torturée par ses incisives. A quoi Even répond par un Hmmm approbateur et un rire étouffé qui font vibrer sa gorge brulante. Juste ainsi, Nao bascule sans crier gare, colonne arquée et mains crispées dans les mèches sombres piquées de rose d'Even. La pression inconsciente le maintient en place et il s'étouffe presque, forçant pour se défaire de l'étau et haletant au même rythme que Nao qui retombe mollement dans les draps, boneless. Oh damn, Chang panique un peu en se rendant compte de son geste. Mais quoiqu'un peu sonné, Even secoue la tête en riant avant de sauter du lit pour se précipiter dans la salle de bain et s'y rincer la bouche à grande eau, le liquide rafraichissant sa gorge douloureuse tandis qu'il reprend enfin son souffle. Nao apparait derrière lui peu après, l'air réellement navré et coupable. You okay baby ? Yeah, croasse Even d'une voix un peu cassée qui fait glousser l'aîné alors que lui, tire la tronche. That was amazing. I didn't know you could deep-throat ? Il a l'air un peu sous le choc, mais d'une bonne façon, et Even hausse les épaules. Me neither ? 'T was my first try, hence the mess. Mais l'habitude d'avaler ma bouffe comme un affamé a pt'être payé ? il plaisante, avant de relaxer sa mâchoire en grimaçant. Geint : That's fucking tiresome tho. And you almost choked me to death, you little shit. Mais surtout pour se faire plaindre et comme de fait, Nao enroule ses bras autour de son cou en s'excusant. I'll make it up to you, I promise. Even se fend d'un sourire vicelard. Duly noted.Nao le chasse ensuite de la salle de bain ( Mais jfme broff les dents ??? Et t'as blus rien à 'acher ! Fuck off, I'm not using the bathroom in front of you.) et tout en se brossant énergiquement les dents, il tire les draps souillés pour les jeter en pile dans un panier à linge qu'il a fait Su lui trafiquer : cette merveille est directement liée au panier similaire se trouvant chez sa mère et le linge sale disparaît aussitôt qu'il l'y lâche pour se retrouver à la maison, prêt à être lavé. Even n'a aucune honte, non ; les merveilles de l'ingémagie really. Leaving soon for your morning run ? demande-t-il un peu plus tard alors qu'il crache une gorge de dentifrice. Yeah. Wanna join me ? Il s'esclaffe, jetant un coup d’œil ahuri à Nao. You kidding ?? It's waaay too early. C'mon, it's gonna be fun. Marrant de suer sur le chemin à 4h du mat ? On n'a pas la même def de l'amusement- Please ? Et il le regarde avec ces yeux-là, tête basculée en arrière lui donnant un air craquant et irrésistible, mains à plat sur le torse d'Even pour l'exhorter à y penser. ... Fine, il abdique finalement, ennuyé mais pas vraiment soucieux — l'effort physique est son lot quotidien et il ne s'inquiète pas trop de ne pas réussir à tenir la cadence, la danse et les entraînements perso l'ayant rodé à l'exercice. Lorsqu'ils s'extirpent de la chambre, engoncés dans des fringues de sport d'Even, Mickey est assis sur les comptoir et les accueille avec un reniflement dédaigneux. Sa gueule crie Judging you. J'suis certain d't'avoir dit au revoir à l'arrêt de bus, lance-t-il à Nao avant de croquer dans une pomme. Even va pour attraper le verre de jus posé à côté de Mika, qui l'arrête d'une claque sur la main. That's mine ! But hyuuung. We share everything ! Not anymore. I know what you do with this mouth. ça a le mérite de faire taire toute protestation, et Even va se servir son propre verre de jus, ainsi qu'un autre pour Nao, avec un rictus cocky. Why are you up already ? Because someone started to fucking scream ? That would be me, commente un Nao impénitent en piochant dans le fruitier (ils ont un fruitier ??? Rempli ??). Le Rhee lâche un son outré avant de sauter au bas du comptoir et de retourner dans sa chambre, pétulant. Okay, time to go babe ! Pour la forme, Even râle un peu pour la forme mais s'apprête à le suivre ; s'arrête toutefois lorsque ses yeux tombent sur un formulaire que son meilleur ami a clairement volontairement laissé derrière lui. What's that ? Dunno, it's from Mungo's. Il survole le parchemin du regard et forme un ooh en reconnaissant l'information en question : C'est- tsais, ce truc de dépistage ? Ils pubbent partout pour ça depuis la fin d'la guerre, hyung veut sûrement qu'on le fasse. Les "avantages" de vivre avec un ancien apprenti médicomage. Tu penses qu'on devrait ? Il est tellement pas habitué à s'occuper de ces trucs-là, enfin plus depuis qu'il a appris l'usage des sortilèges et potions de protection en cours d'éducation sexuelle (mortifiant). Mais d'après la paperasse laissée à leur intention, les techniques fréquentes ne sont fiables à 100%, et à vrai dire... ça l'stresse un peu, comme Nao et lui ont eu plusieurs partenaires avant de se "non" mettre ensemble. |
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