Un sourire poli, néanmoins plus enjoué que ceux dont on lui connaît en direction de la jeune femme qui accompagne l’aîné Dolohov. Il est plus que certain que la cadette apprécie cette dernière à sa juste valeur, et Baba Yaga pourrait en témoigner, cette dernière est immense, un piédestal. Qu’importe le pourquoi elle se tient à la place de l’épousée, il va sans dire que la ténébreuse préfère amplement sa compagnie à celle de sa belle-sœur… Elle n’aurait par ailleurs aucune peine à imaginer un tel événement avec cette dernière : ennuyeux et pourtant horriblement agaçant. Au moins un point positif à cette journée, c’est en compagnie de Lucrezia et de son frère qu’elle passera cette étrange sortie. « J’espère que cela se terminera rapidement. Cette folie n’attend qu’une étincelle pour devenir un bûcher. » Ou sous-entendre que toute cette agitation ne présente rien de bon. C’est comme un sixième sens, ou plutôt un septième, le précédent étant trop occupé dans les endroits les plus cauchemardesques qu’il soit. Et c’est tout en laissant ses lèvres s’entrouvrir sous une coupe d’eau gazeuse qu’elle observe enfin l’étendue qui se trouve face à elle. On peut compter sur Maksim pour être aux bonnes places… Ils ne louperont pas une miette de ce qui se déroulera ici. Et les premières épreuves commencent, tandis qu’elle observe, laisse son regard se perdre dans ces dédales, observant les uns et les autres, tout du moins ceux qu’elle pouvait au moins percevoir. Absurdité. La question ne tarde pourtant pas à fuser à l’encontre de son aîné, grinçant déjà des dents à l’idée qu’il puisse y pénétrer. Pour qui s’inquiéter ? Lui, ou les malheureux qui s’y trouvent déjà ? Frayeur absurde : elle se moque bien de ce qui peut arriver aux fous qui sont à l’intérieur, quant à son chef de clan, elle lui fait pleinement confiance pour ne pas être stupide. Et pourtant ! N’a t’elle prononcé la question fatidique qu’un pli se forme à son front et que le positif lui est rendu. Le frère se lève et c’est presque avec intérêt que sa cadette se redresse, cherchant à comprendre ce qui a put le mettre dans cet état. Usurpation d’identité, entend t’elle non loin d’elle, et déjà plisse elle-même le nez. Que dit on à propos du septième sens ? Qu’il faut toujours s’y fier. Elle n’a pas besoin de lui souhaiter bonne chance, ou même d’être prudent, elle ne fait que trop confiance à son frère pour revenir, c’est même plutôt dans son intérêt… quoi qu’un cercueil de plus dans la cave ne serait sans doute pas de trop. Après tout, un frère à ramener ou deux, quelle différence ?
Et pourtant, cette étrange petite boule dans son estomac menace de remonter au travers de sa gorge. Elle comprend la situation, l’exècre et déteste plus encore cette étrange angoisse qu’elle n’aime guère ressentir. Elle a perdu Antonin, elle ne peut pas perdre Maksim, pas ce pilier-là. Et l’agitation n’est pas la seule à la tenir, alors qu’à ses côtés, sa collègue et amie semble s’angoisser elle-même. Étrange, et pourtant, il faudrait être aveugle et sotte pour ne pas voir l’amitié qui lie cette dernière à l’homme qui vient de quitter les tribunes. Néanmoins, ce ne sont pas ses affaires, et c’est avec un regard amusé qu’elle regarde le serpent s’approcher d’elle, onduler tel le protecteur de son âme. De quoi pourrait-il la protéger ? Elle n’est pas créature sans défenses, bien au contraire. Et finalement, ses doigts glissent le long de la main de la main de cette amie très chère. « Ne t’en fais pas pour lui… » De toute évidence, elle n’a jamais été très douée pour rassurer autrui, mais l’effort est là, pour peu qu’il soit reconnu. « Je tuerai le fils de Gaunt qui lui arrachera la première goutte de sang. » Les menaces en revanche… Elle n’est pas Dolohov pour rien, et ses yeux brillent de cette fierté qui les caractérisent si bien. Plus loin, les tribunes s’ébranlent, mais elle n’en a cure, seule la situation de Maksim l’intéresse désormais, scrutant chaque recoin de ce maudit labyrinthe. Et plus loin, elle reconnaît un visage du passé, accompagné d’un blond qui doit certainement se teindre les cheveux tous les matins pour paraître platine… Mais rien n’est moins certain.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Gestes précipités – sitôt eurent-ils été arrachés au gouffre qui les talonnait, qu’ils furent refourgués à un service « secours » ; deux ou trois responsables les trainèrent jusqu’aux tentes et s’activèrent autours d’eux à la recherche de blessures — Draco chassa les mains d’un infirmier d’un geste impatient, horripilé par ces attentions. Il était encore frigorifié pourtant, et à présent que la chaleur ambiante s’infiltrait dans ses membres, des picotements désagréables se faisaient vivement ressentir à chacune des plaies ouvertes qui lui maculaient les mains. Des exclamations au sein du public attirèrent son attention et il s’arrêta un instant en s’apercevant que le remue-ménage était principalement concentré à hauteur de la Tribune officielle. Son père s’y trouvait, il le savait, de même que plusieurs connaissances dont il ne se souciait guère, mais il eut une pensée mal venue pour Hortense Greengrass et ne put s’empêcher de souhaiter qu’elle n’ait écopé d’aucun sort perdu… brièvement, avant de chasser hargneusement cette idée. Le couple Greengrass était un formidable duo d’hypocrites retors — tout ce qu’il pouvait souhaiter était qu’ils n’aient pas encore pris conscience du fait que leur cadette avait été arrachée des griffes des insurgés.
Ayant également repoussé ceux qui tentaient de la remettre d’aplomb, Astoria quitta la couche de l’infirmerie minimaliste pour le rejoindre et apposa ses mains sur ses paumes pour en gommer efficacement les entailles. Dans d’autres circonstances, sans doute aurait-il refusé son aide, arguant qu’elle devrait attendre de s’être elle-même remise avant de lui offrir son énergie – mais en l’occurrence, le soulagement n’était pas de refus puisqu’il se doutait que ses supérieurs ne lui laisseraient guère longtemps le loisir de rester à l’écart des conflits. Alors que les effets du don de la jeune femme lui apaisaient les membres, il profita de leur proximité pour la scruter, cherchant dans son apparence la confirmation de ce qu’elle avait formulé plus tôt comme des vérités indiscutables. Incontestablement, sa silhouette déjà effilée s’était encore amincie et des cernes venaient creuser ses joues pâles. Signes parlants ? Plus ou moins : ils témoignaient seulement de mois, d’années difficiles, sans guère témoigner réellement des conditions précises. « J'ai appris que tu allais te fiancer. » « Comment es-tu arrivée ici ? » – lancèrent-ils simultanément avant de s’interrompre tous deux. Il n’eut pas le temps de répondre à la remarque lâchée d’un timbre presque trop anodin pour être crédible, pas plus qu’elle ne lui répondit, bifurquant sur une tout autre priorité : « Comment va Scorpius ? » Il transparaissait sur ses traits une inquiétude en laquelle il aurait eu peine à croire s’il n’avait été témoin de son épouvantard… celui-là même qu’elle venait de résumer en deux phrases. « Aussi tourmenté que peut l’être un enfant qui n’a jamais connu sa mère et qui évolue en secret, dans un contexte de guerre », répondit-il sombrement. En secret – du moins était-ce encore le cas jusqu’à récemment. « Il est un peu… sombre », avoua-t-il avant de hausser les épaules, mal à l’aise. « Et sa santé n’est pas idéale, mais il est aussi heureux que possible. » Froncement de sourcils. « Je crois. » Il se demandait si l’aînée de la jeune femme lui avait fait part du message qu’il lui avait livré durant leur duel, environ deux mois plus tôt. Dans le doute, il choisit d’avouer qu’il ne s’était agi que d’une provocation. « Ce que j’ai dit à Daphné était faux. Il n’a pas cessé de te réclamer. Et Scorpius n'a rien entendu de négatif te concernant. » Ses lèvres se froissèrent en un rictus amer. Il n’avait tout bonnement rien dit, en fait ; si ce n’était que sa génitrice était une sang-pur et qu’il ne pouvait lui assurer qu’il la rencontrerait un jour. « Je voulais seulement… t’atteindre. » –te blesser, s’était-il retenu de formuler en toute honnêteté.
La teinte sanglante du regard reptilien scruta la foule paniquée en quête de l'insensé ayant eu l'audace d'attiser sa fureur. Un silence angoissé s’était abattu au sein de la Tribune détériorée, les occupants le vrillant d’œillades inquiètes ; il pouvait sentir leur émoi, goûter leur angoisse qui saturait à présent l’atmosphère, dupliquant délicieusement la sensation de pouvoir et la soif de destruction qui lui couraient dans les veines. Voldemort les toisa de toute sa hauteur et avança d’un pas rapide jusqu’à la sortie, s’y arrêta le temps de retrouver trace de sa future victime — et elle était là. Fuyant la menace après l’avoir provoquée, espérant peut-être que le couperet vengeur ne s’abattrait pas impitoyablement sur sa frêle nuque pour sectionner cette tête creuse dépourvue de bon sens. Aspirant à une impunité imméritée, mais en vain, car son corps de supplicié ferait sans doute aucun un met de choix pour Nagini au terme de cette nuit. Tel un artiste, le duelliste émérite leva les bras, celui armé se pointant droit sur la cible mouvante. Un mouvement de poignet agita la baguette de Sureau avide de hurlements douloureux et de son extrémité jaillit une fine corde tissée de flammes ; elle fusa à travers les sorciers amassés là, tirant des cris d’effroi à ceux qui ne furent pas assez vifs pour l’éviter, et s’enroula autour du coupable (Davius), interrompant brutalement sa course. « Quel est ton nom, Insurgé ? » somma le Magister en l’approchant d’un pas mesuré et arrogant clamant que l’homme ne représentait aucunement un danger suffisant pour lui valoir de demeurer sur ses gardes. « Je serais curieux d’en entendre plus au sujet de celui qui a osé me défier. » Il s’arrêta à quelques mètres de Llewellyn, effectua un mouvement impatient : « Allons, lève-toi ! Il faut respecter les usages — nous devons nous saluer. » Et comme il s’inclinait lui-même, son faciès camus ne se détournant à aucun moment du rebelle, il susurra : « Incline-toi devant la mort, Condamné. »
Il cavale, l'Auror, il saute les rangées de sièges et fout des coups à tout va, lançant des sorts pour déstabiliser ceux qui tentent de l'intercepter, reconnaissant en lui un fauteur de troubles imminent. Le labyrinthe est envahi d'insurgés, mais ils en ont un à portée de main : le danger est bien plus réel.
Il est arrêté vivement dans sa course par une langue de feu qui s'enroule autour de lui et l'abat au sol, sans pitié. Impossible de se réceptionner correctement, il a seulement le temps de tourner le visage pour ne pas se casser le nez. Heureusement qu'il a la tête dure. La voix qui suit ce sort est implacable, glaciale, reconnaissable entre toutes. Le silence est total autour d'eux. Ils attendent.
« Davius Llewellyn. »
Son nom a passé ses lèvres. Automatisme. Voldemort se fout bien de qui est celui qui a osé l'attaquer – il est quand même étrangement content de savoir que s'il va mourir aujourd'hui, puisque c'est apparemment le dessein que lui réserve le destin, ce sera en affrontant ce reptile. Il se lève et ose regarder le Lord dans les yeux, sentant d'affreux frissons courir sur tout son épiderme. Il n'a étrangement pas peur. Enfin, si. La peur est sourde, dans son ventre, il est terreur, nervosité, il a envie de hurler tout ce qu'il peut, la peur se distille dans ses veines en même temps que son sang, mais elle n'est pas pure. Il y a autre chose. Ses yeux pâles observent Voldemort s'incliner – et au lieu de lui obéir, de faire ce que tout son être lui clame de faire, son éducation comme la voix noire du Lord dans son esprit qui tente de le forcer, il garde la nuque raide. Le dos droit. Et crache le plus loin qu'il peut. « Je ne salue pas la vermine. »
Fou. Davius est fou.
En ce moment, ce n'est plus important.
Les sorts fusent instantanément, d'un côté comme de l'autre. Il en envoie, surtout, sans que rien ne passe ses lèvres, sa mâchoire serrée jusqu'à lui faire mal dans tout son crâne qui veut exploser. Il attaque sans cesse, sans s'arrêter, il a oublié le monde autour de lui – il voit seulement Voldemort détourner ses sorts sans encombre, comme s'il pouvait lire dans son esprit. N'est-ce pas le cas, après tout ? Il est perdu. Quand son adversaire en aura décidé, il le fera souffrir et rien de ce qu'il a connu ne pourra se mesurer à cela. Il le sait. Il s'en fout. Il cessera de se battre quand il sera mort.
Astoria, les tentes, Draco, et le monde qui se désagrège
Indifférente à ce qui pouvait bien se jouer à l'extérieur. Indifférente à la question que Draco venait de formuler en même temps qu'elle. Ou bien encore à ces premières paroles échouées de ses lèvres trop détachées, plus encore après ce que son épouvantard avait pu dévoiler dans le labyrinthe. Mais à cet instant, c'était son enfant qui lui importait, cette petite tête blonde dont elle ignorait les véritables traits et qu'elle chérissait pourtant comme une étoile dans ce ciel, ses doigts levés dans sa direction sans jamais parvenir à l'atteindre. La réponse ne tarda pas, le laissant également emprunter cette venelle moins tendancieuse, mais non moins douloureuse pour celle qui avait espéré rentrer depuis des mois... des années... et qui n'avait entrevu l'ombre d'une aide véritable. « Aussi tourmenté que peut l’être un enfant qui n’a jamais connu sa mère... » l'entendit-elle lui dire, lui révéler... Son cœur suspendit brièvement sa course, le temps de retomber lourdement dans sa poitrine. Alors que ces mots la laissaient porter cette responsabilité, cette culpabilité... se reprochant de ne pas être parvenue à fuir plus tôt, à s'esquiver de cette réalité détestable qui pourtant portait la griffe d'autres êtres, de ces geôliers à qui elle ne cesserait jamais d'en vouloir. « Et sa santé n’est pas idéale, mais il est aussi heureux que possible. Je crois. » Il était malade... elle aurait pu le soigner, ou au moins le soulager si elle avait été là, de la même manière qu'elle venait de faire disparaître les plaies de son ancien amant.
Un voile de culpabilité la laissa détourner son regard, ses iris aussi bleus que le ciel ne trouvant d'autre refuge que sur cette peau qu'elle venait d'arracher aux acides carmins. Si elle pouvait en vouloir à une ribambelle d'êtres, c'était elle-même qu'elle accusait de cette absence, de ne pas avoir été plus forte, plus à même de retourner là où se devait d'être sa place... auprès de son fils. Elle se refusait à introduire Draco dans l'équation, car cela laissait émerger le souvenir d'une trahison sur cette mer trop lisse de sa propre rancune. Le plus important restait Scorpius. Le plus important était de le retrouver, de le protéger. Le reste viendrait bien assez tôt frôler ses lèvres amères... mais Draco reprit, parlant d'un message que Daphné aurait dû lui transmettre... et qui la laissa reporter ses prunelles intriguées sur lui. Il l'a réclamait... mais il avait prétendu le contraire. "M'atteindre ?" ironisa-t-elle tandis qu'un léger vertige rappelait à son bon souvenir qu'elle était encore fragile, que la blessure à son ventre avait puisé trop intensément dans ses propres forces et qu'user de son don après avoir laissé de son énergie à travers ces récentes épreuves n'avait pas été une excellente idée. Ses doigts prirent refuge sur le lit d'infortune du mangemort, s'agrippant, s'accrochant, le temps que cela passe tandis que ses lèvres s'entrouvraient. "Daphné ne laissait rien m'atteindre. Elle s'acharnait à vouloir que je comprenne qu'elle m'avait sauvée et que je finirais par l'en remercier. Je n'avais de vos nouvelles que par Emrys..." expliqua-t-elle, effleurant l'ironie et l'espoir fébrilement entremêlés. "J'aurais voulu être là pour lui. Et je veux l'être aujourd'hui. Je veux le voir, le connaître, assumer mon rôle." affirma-t-elle, tant elle était prête à affronter son père pour lui affirmer la même chose. Il était hors de question qu'elle troque une prison familiale contre une autre. Hors de question qu'elle entende une nouvelle fois qu'il était plus judicieux pour elle d'oublier son fils pour se tourner vers un avenir instable et qu'elle haïrait de toutes ses forces. Elle savait déjà qu'elle irait trouver la scribouillarde pour lui donner son identité, pour que cela ne puisse être à nouveau enterré. "Même si ce n'est pas à tes côtés puisque j'ai appris la délicieuse nouvelle de tes fiançailles." ajouta-t-elle, comme une subtile piqûre dissimulée derrière une caresse soyeuse. Elle semblait malgré la fatigue, l'instabilité de ces secondes vaseuses, aussi élégante qu'autrefois... alors que son apparence le contredisait. Mais elle s'acharnait simplement à affirmer qu'elle ferait parti de la vie de Scorpius qu'il le veuille ou non, qu'il en épouse une autre, ou non. Tout en laissant s'échouer le sujet fâcheux...
Le silence était grandiose. Le Magister tenait son public en haleine, soumettant théâtralement celui qui avait osé le défier. Les deux fentes qui lui servaient de pupilles scrutaient le visage de l'insurgé. Il n'avait cure de son nom, mais la politesse – par Merlin – la politesse l'exigeait. « Davius Llewellyn. » répéta-t-il, se fendant par la suite d'un sourire hideux – la folie de cet homme exaltait son désir de l'assouvir. D'un geste leste de son bras cadavérique, il détournait sans mal les sorts supposés le toucher. Puis le fouet de feu s’abattit de nouveau aux pieds de Davius, le faisant sauter d'un côté puis de l'autre tandis que le ruban enflammé suivait ses mouvements. Interdits, tous l'observaient en train de faire danser son supplicié, l'essoufflant d'une manière plutôt particulière. Un mouvement de bras plus tard, le fouet fendit la pommette de Llewellyn et s'enroula autour de ses chevilles, le faisant tituber puis tomber. « Lève-toi, allons ! Notre public nous attend. » Sans se départir de son sourire terrifiant, la pointe de sa baguette fendit les airs et sa pointe se dirigea vers le corps étendu de l'insurgé qui, aussitôt, fut agité de tremblements. Danse, danse, pour ceux qui t'observent. Il ne se lassait pas de faire sursauter ce pauvre idiot, poussant les limites de sa souffrance à leur paroxysme - il s'en amusait, et l'étirement grossier de sa commissure en était la preuve. Le puissant ricanement de Bellatrix Lestrange, vite repris par les autres mangemorts, soulignait la fragilité de sa victime. Puissance. Assujettissement. Pleure, pleure, prie-moi de te pardonner et ta mort sera rapide. Sans cesser d'étirer ce moment de souffrance, le Magister reprit la parole, attisant sans nul doute l'agonie de ce pauvre vermisseau. « Apprécies-tu le spectacle, Insurgé ? »
Les sorts sont de plus en plus désordonnés, ils frôlent son adversaire sans jamais le toucher, alors que lui évite avec une habileté qu'il ne se connaissait pas le moindre geste du ruban enflammé. Jusqu'à ce que celui-ci lui fende la pommette avant de le faire tomber en s'enroulant autour de ses chevilles. Nouveau choc au sol. Il a réussi à amortir sa chute, cette fois, mais la chose est vaine – il tente de se relever que Voldemort lui jette un nouveau sort.
La douleur explose dans tout son corps.
Les rires des Mangemorts résonnent à ses oreilles – tous ces salauds qu'il a traqué si longtemps, qu'il a enfermé personnellement à Azkaban, ô, comme ils doivent s'amuser de voir cet Auror belliqueux réduit à l'état de jouet de leur maître. Les rires sonnent, résonnent, en même temps que la douleur a pris possession de chaque morceau de son corps. Absurde. Comment peut-il encore penser ? Son esprit est loin. Il n'a rien à perdre. Il n'a plus rien à perdre. Il ne crie même pas. La douleur est autre, bien plus puissante, tellement qu'elle étouffe le moindre son dans sa gorge en même temps que son souffle, qui se refuse à passer ses poumons. Il ne sait même pas comment il réussit à trouver l'énergie et la parole (un murmure rauque, à peine, cassé, le sang coulant sur ses lèvres, il s'est mordu la langue) pour répondre à Voldemort, des larmes coulant sur ses joues sans qu'il en ait conscience ou qu'il puisse les retenir : « Beau... coup. » Inconscient jusqu'à la fin. Il aime beaucoup le spectacle qu'ils offrent. Ses yeux roulent jusqu'à se fixer vaguement sur le labyrinthe, qu'ils sortent, merde, qu'ils sortent, ces damnés insurgés et des damnés rebuts, qu'ils foutent le camp, pendant qu'il occupe le Magister, et il réussit à pointer sa baguette à nouveau sur Voldemort. Un sort, il s'en fout duquel, lui est jeté, est évité, et la douleur ne cesse pas. Il n'est pas encore mort et il en vient presque à le regretter – bientôt, bientôt, il le regrettera, c'est certain.
Cette chasse à l’homme est la pire horreur qui puisse avoir été organisée par les mangemorts… Heureusement pour moi que j’avais du polynectar sur moi et que je ne me retrouve pas obligée à participer à cette horreur, à ce jeu dont les mangemorts peuvent aisément se délecter. Je ne veux pas y croire un instant, pourquoi les nôtres ne font ils rien pour sauver ceux qui se sont retrouvés dans cette chasse à l’homme ? Pourquoi n’ont-ils pas assez de courage pour se battre pour leur survie et tout simplement s’enfuir ? Je suis installée dans les gradins, impuissante face à ce spectacle plus qu’insupportable, je suis là et incapable de bouger mes fesses pour venir en aider quelques-uns… Puis si je bouge, si je lève le moindre petit doigt je suis certaine que je risque de me faire repérer par les autres mangemorts qui m’entourent, c’est bien trop risqué… Alors que je suis sur le point de me décider, de prendre mon courage à deux mains et de venir aider les Insurgés pris au piège, il y a cet homme qui tente le diable en envoyant des sortilèges à droites à gauche, il est bien trop fou de s’attaquer à tous ces mangemorts à lui tout seul, mais quelle mouche l’a piqué ? Pourquoi tenter cette mission sauvetage sans même venir demander de l’aide aux autres ? Parce que les autres sont bien trop peureux pour tenter quoi que ce soit, comme je peux les comprendre, mais aussi les détester pour le peu qu’ils sont incapables de faire… Il se fait attraper par Voldemort en personne, la scène qui suit est tout simplement insupportable, le voilà obligé de combattre le Magistère, de se battre dignement pour être tué rapidement. Je déglutis, les Mangemorts se mettent à ricaner, comme cette vilaine femme au nom de Bellatrix, leur rires me glacent le sang, m’empêchent de réfléchir correctement… Allez bouge toi Pandora, fait quelque chose d’intelligent pour une fois dans ta vie et sauve ce pauvre fou qui tente de se battre pour sa survie.
Je me lève des gradins, et fais comme lui, je lance des sortilèges à droite à gauche pour en déstabiliser plus d’un, des jets de lumières vertes sortent de ma baguette, je n’hésite pas à en assommer plus d’un et finalement c’est par surprise que je déstabilise aussi le Magistère. Il ne devait pas s’attendre à ce que cet insurgé se fasse aider par une complice, j’essaie de l’aider, déviant le sortilège de Voldemort… J’attrape la main de l’Insurgé et lui balance un « T’es capable de courir ? Alors suis-moi, on se casse d’ici ! »
Sauf que le hic, il est dans un sale état, du coup il fallait que je me le traînes pour le faire sortir d'ici... Une chance je savais où se trouvaient la plupart des Portoloins, donc, au lieu d'y courir en mode mission suicide, il suffisait d'en appeler un... « Accio Portoloin !! » et oui ce sortilège était très utile dans ce genre de situation… Au bout de quelques secondes ce fut un vieux chapeau tout miteux qui arrivait à mes pieds, je le touchais, ne lâchant toujours pas la main de l'homme qui était dans un sale état... Je priais pour que ce portoloin nous emmène très, très, très loin d'ici... Et ce fut le cas, une chance pour nous deux, on se retrouvait dans un camp allié, à Daeva, situé dans la Forêt Noire. J'avais encore les jambes qui tremblaient et elles me lâchèrent alors que je tenais toujours la main de l'insurgé dont je ne connaissais toujours pas le nom.
Feudeymon. Incontrôlable, le puissant maléfice jaillit de la baguette de Vyk Hawkstone et se déversa aux alentours telle une impitoyable tempête de feu. En un rien de temps, les couloirs ne furent plus qu’un ballet de créatures féroces ; horde de serpents, de chimères et de dragons ivres de destruction. Les monstres enflammés s’élevaient puis fondaient sur les proies ayant le malheur de se trouver sur leur route – les catapultaient entre leurs crocs aussi redoutables qu’intangibles, les projetaient entre leurs griffes acérées, les consumait sans plus de façon dans la fournaise qu’étaient leurs simulacres de panses ventrues. Et comme doué d’une volonté propre, le feu, tout à ses effroyables métamorphoses, pourchassait tout sorcier à sa portée, allié ou ennemi, au travers des allées sinueuses, décochant coups de cornes et de queue au fil de la terrible course-poursuite, engloutissant une première zone puis s’attaquant à une autre... La chaleur devenait si intense qu’elle en était suffocante et l’air était à ce point saturé de fumée que chaque inspiration se faisait laborieuse. Très vite, toute l’attention fut attirée sur ces monstres immenses et rougeoyants, face auxquels tout autre conflit paraissait désormais futile, et la panique s’éleva à l’intérieur du labyrinthe : participants, proies, purs comme impurs, tous sentaient l’étau se resserrer dramatiquement autour d’eux – ils étaient piégés dans les méandres des galeries parsemées d’embûches. Seul indices des directions à emprunter, les créatures et animaux, dotés d’un infaillible instinct de survie, fuyaient massivement la fournaise ; c’était là une bien étrange procession, un ballet d’araignées et d’insectes de toutes tailles, de reptiles au sang froid, de Sasabonsams, d’Inferi… suivis d’humains effrayés, craignant pour leur vie.
En quelques instants, des ordres furent donnés : les pièges furent désactivés et la poursuite engagée par la sécurité contre les insurgés infiltrés, annulée sur le champ, pour être remplacée par une autre mission – l’évacuation du labyrinthe.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Se retrouver face à Astoria, à aborder des sujets privés laissés en suspend trois ans plus tôt alors que le contexte s’avérait le moins intime possible, était stupéfiant – accroc dans une réalité qu’il s’apercevait une énième fois ne pas maîtriser le moins du monde. Draco jeta un coup d’œil anxieux par-dessus son épaule, à la fois pour s’assurer qu’aucune oreille indiscrète n’errait à proximité et parce que les bruits venant de l’extérieur de la tente s’avéraient de plus en plus intrigants. « M'atteindre ? » La reprise gorgée d’ironie le força à se concentrer de nouveau sur la jeune femme et il fronça les sourcils en la voyant vaciller sur ses talons, affaiblie par l’aide qu’elle lui avait accordée. Par réflexe, il se releva et l’une de ses mains trouva le chemin du coude d’Astoria en guise de soutien, tandis qu’elle reculait jusqu’à la couche délaissée un peu plus tôt. « Tu n’étais pas obligée de faire ça », ne pu-t-il s’empêcher de faire remarquer d’un timbre quelque peu défensif, mal à l’aise de se savoir en partie responsable de son épuisement. Elle ne releva pas. « Daphné ne laissait rien m'atteindre. Elle s'acharnait à vouloir que je comprenne qu'elle m'avait sauvée et que je finirais par l'en remercier. Je n'avais de vos nouvelles que par Emrys... » La lèvre supérieure de Draco s’ourla en un pli méprisant à l’évocation de la rouquine. La suite, cependant, fit courir dans sa colonne une tension qui raidit sa posture. « J'aurais voulu être là pour lui. Et je veux l'être aujourd'hui. Je veux le voir, le connaître, assumer mon rôle. » Il fronça les sourcils, préoccupé par l’air résolu qu’elle arborait. « Tu as choisi d’abandonner tes droits sur lui, pourquoi – » mais elle l’interrompit avant qu’il ne puisse aller au bout de sa pensée : « Même si ce n'est pas à tes côtés puisque j'ai appris la délicieuse nouvelle de tes fiançailles. » « Est-ce une accusation ? » S’indigna-t-il, sentant l’impatience le gagner. « Nos fiançailles ont été annulées il y a longtemps, aux dernières nouvelles. Sous l’impulsion de ton père, et avec ton accord. » Il avait écopé des menaces et du môme malade – celui-là même qu’elle avait maintenu en vie envers et contre tout avant de lui tourner le dos à l’aube de son existence – et Merlin savait qu’il lui en voulait encore pour cette défection inattendue. Elle avait voulu qu’il se batte à ses côtés, seulement pour déserter elle-même sans autre forme de procès. Des bruits de pas précipités les interrompirent et la seconde d’après, un sorcier de la sécurité se plantait à ses côtés, le regard peu amène. « L’heure n’est pas aux bavardages Malfoy », claqua-t-il avec agacement. « La situation se gâte, on a besoin d’un maximum de renfort. Les badges sont activés et les pièges annulés. » Il lui transmis l’un des origamis typiques des ordres diffusés tout au long de l’évènement, hocha sèchement la tête en guise de salutation à Astoria et tourna les talons après un dernier coup d’œil impatient. La tension monta d’un cran lorsque Draco déchiffra ce qui était inscrit sur le parchemin craquelé et il se sentit blêmir. No way in hell ! aurait-il voulu gueuler – mais on ne discutait pas une réclamation du Magister, jamais, et son esprit bien entraîné le poussa à mettre en mouvement son corps nettement plus réticent. L’anxiété pulsait dans ses veines au même rythme que l’indignation : quel espèce d’attardé pouvait bien avoir eu l’idée de… de lancer un Feudeymon ? Maudits insurgés... Le blond se pinça l’arête du nez de son pouce et de son index crispés, les paupières closes tandis qu’il cherchait en lui la moindre once de motivation pour affronter une telle monstruosité dans le seul but de secourir des peaux dont il n’avait cure. Il n’en trouva aucune. « Fuck », persiffla-t-il avant de réduire le papier en cendres, ses phalanges allant machinalement frôler le badge qu’il sentait chauffer contre sa poitrine et qui lui permettrait de transplaner vers dans le labyrinthe ; jusque-là, seuls les sorciers assignés au secours des chasseurs en difficulté en avaient eu l’usage. Il se mordit la lèvre inférieure, perdu dans ses doutes et cruellement oppressé par la panique qui enflait à toute vitesse et lui nouait la gorge, et dû secouer la tête pour s’éclaircir les idées. Il ne pouvait pas simplement rester paralysé là, à repenser à la débâcle de décembre 1998 : la poursuite du golden trio infiltré à Poudlard, le duel dans la salle sur demande, la mort de Vince, et ces flammes dévorantes qu'on jurerait dotées de vie… Il ne pouvait pas se laisser engloutir par le passé, non. Le prix à payer en cas d’erreur serait bien trop lourd, soit pour lui, soit pour sa mère. « Je dois… » Incapable de trouver des mots plus proches de la vérité que courir vers la mort tel le pathétique Gryffondor que je ne suis pas supposé être, il se contenta d’un geste vague en direction de l’extérieur, hésita encore un instant, esquissa un mouvement vers la sortie, se ravisa. En un instant, il engloutit la distance qui le séparait de la cadette des Greengrass, enveloppa sa nuque chaude de sa paume étonnamment tendre et posa un baiser sur son front. Il aurait voulu lui dire combien il était soulagé de la savoir vivante et enfin libre, affirmer que tout irait bien désormais, mais ce n’était pas de son ressort et la dure réalité voulait que la situation ne soit guère plus aisée à partir de maintenant. Astoria affronterait simplement d’autres types de tourments, comme eux tous. Draco ne pouvait même pas promettre de la retrouver plus tard pour continuer leur discussion avortée : Wyatt s'y opposerait sans conteste. Alors il tourna simplement les talons et s’extirpa du refuge sans rien ajouter. Sans même apercevoir l'ombre qui se faufila dans la tente dont il s'éloignait vivement.
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