Les réponses doivent être courtes, à savoir 400 mots environ.
pour que perso cités remarquent leur pseudo dans les rp, merci de les mettre entre
Code:
<wiz>prénom nom wizard</wiz>, <dea>prénom nom death eater</dea>, <ins>prénom nom insurgent</ins>, <ens>prénom nom enslaved</ens>
La zone aquatique est loin d’être l’une des plus rassurantes. Une odeur de vase flotte dans l’air, l’eau semble plus croupie que fraîche. Et pourtant, l’heure est bel et bien à la baignade, retenez votre souffle : tantôt vous vous enfoncerez jusqu’aux chevilles, tantôt vous l’eau vous engloutira les genoux, tantôt le sol semblera se dérober sous vous si bien que vous plongerez brutalement dans les profondeurs. Tout le long de votre traversée, vous serez accompagnés d'algues taquines. Elles vous chatouilleront discrètement les chevilles sans que vous n'y prêtiez de réel attention... pour votre malheur. Cas afin de capter votre intérêt, elles s'enrouleront de temps à autres autour de vos membres de façon plus insistante, de façon à vous faire gentiment trébucher. Cependant, ne leur prêtez pas votre cou et ne leur laissez guère l'accès à votre visage — il serait probable qu'elles ne lâchent pas prise. 1) le banc de mésuses : qu'est-ce qui peut être incroyablement moldu mais aussi particulièrement dangereux ? Ce banc de méduses forme une barrière entre vous et votre objectif, à savoir la survie. Si vous commencez à sentir des brûlures, essayez de vous échapper car si vous vous laissez submerger par les méduses, vous ne répondrez sûrement plus de rien et en sortirez criblés de marques de brûlures... du moins, si vous leur échappez, car leur agression en nombre et leur venin pourrait bien vous causer un arrêt cardiaque.
2) les inferi : ils somnolent sous la surface de l’eau, mais qu’un inconscient trouble leur lieu de repos et ils s’éveillent aussitôt, en quête de chair humaine à se partager. Car lorsqu’ils s’extirpent de leur tombeau liquide (dont vous avez sans doute goûté quelques gorgées ; la dégustation vous a-t-elle plu ?), ce n’est jamais seuls – ils sont parfois à deux, à trois ou plus, et cherchent un corps vivant à se mettre sous la dent. Vous peut-être ?
3) les Sasabonsams nigérians : non loin de vous se trouve un pont sur lequel vous grimpez volontiers pour échapper à toutes ces bestioles qui semblent vous entourer. Ce pont, qui semble si salvateur, n'est toutefois qu'un bon moyen pour vous transformer en proie de choix. Les planches sont extrêmement espacées et minces, tant et si bien que vous êtes obligé de vous rattraper aux deux cordes qui l'entourent, criblées de brisures de verre, pour vous stabiliser. Vous allez vous couper, inévitablement, alors même qu'au bout de la traversée vous attendent les Sasabonsams nigérians (créatures vampiriques aux jambes en forme de fuseau) attirés par le sang qui s'échappe de vos mains. (hj :à savoir qu'aucun sort ne fonctionne sur le pont, et que vous ne pouvez évidemment pas sauter par-dessus ou même le contourner. passage obligatoire / implication hj : changement de zone).
4) le Kraken et ses strangulots : dans cette partie du labyrinthe se trouve un endroit qui semble sans fond ; en vous y aventurant, vous serez victime de strangulots. Ces derniers servent et honorent le Kraken qui habite dans ses profondeurs. Afin de lui plaire, car ils le considèrent comme un Dieu, ils n'hésiteront pas à vous attirer jusqu'à lui, pour vous ligoter et vous livrer à son estomac qui crie famine.
5) Le brouillard parleur : à quel point êtes-vous fort mentalement ? Un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ? C'est ce que le brouillard parleur va tester pour vous, maître ou rebut — que l'un tombe dans cette zone trouble au sein de laquelle il évolue tête en bas, et le second, automatiquement, subit le même sort. Des voix seront là pour vous harceler, pour appuyer là où ça fait mal, à tel point que vous serez obligés de leur obéir. Leur but ? Que le maître libère son rebut de son tatouage. Comment ? Quand les voix le sentiront prêt à céder, le sortilège à utiliser lui sera murmuré. Attention, il ne sera pas sans douleur : rebut libéré, mais rebut salement amoché.
This is halloween + Everybody's waiting for the next surprise. Skeleton Jack might catch you in the back. And scream like a banshee. Make you jump out of your skin. This is Halloween, everybody scream. Wont' ya please make way for a very special guy ~ MONSTER.
Ils courent dans le labyrinthe, tous les quatre. Sam, Julian, Hannah - ne lâchant pas le bras de Julian - et Ysolde, pas loin, derrière eux à qui Hannah jette des coups d'oeil. Il faut qu'elle les rattrape. Puis, d'un coup, sans qu'Hannah puisse s'y attendre, un mur apparaît, la séparant d'Ysolde. « Non! Ysolde! » Elle pourrait pousser des cris, frapper ses mains contre le mur, agir comme une démente mais la dernière fois qu'elle s'est comportée ainsi elle s'est retrouvée captive de son propre-frère puis rebute. Il vaut mieux garder son calme. Elle n'est plus la même sorcière qu'à l'époque où elle s'est capturée. Elle est plus forte. Elle se retourne vers Julian et... « Où est Sam? » Elle regarde autour d'eux, découvrant cet inquiétant décor aquatique. Hannah n'a pas peur de l'eau mais elle est certaine qu'ils ne vont pas découvrir que des poissons rouges. Elle ne voit Sam nulle part et comprend rapidement ce qui est arrivé à leur ami. Comme Ysolde, Julian et Hannah ont été séparé de Sam. Elle l'a perdue, encore. Elle ose espérer qu'il ne lui arrivera rien, qu'il s'en sortira - même s'il y a sans doute peu de chances pour que tout se passe sans accrocs - mais Julian et Hannah ne peuvent rien pour lui. On les a séparé. Apparemment, les organisateurs de ce jeu morbide n'ont pas prévu que les proies s'entraident entre elles. Sinon, ils ne les auraient pas séparés. « Viens, il faut y aller. Sois prudent, on ne doit pas être seuls. » Ce sont des proies. Et comme toutes proies, ils doivent avoir leur chasseur. Il va falloir faire attention. Il faut bouger. Ce n'est pas en restant sur place qu'ils pourront se sortir de ce labyrinthe. En espérant qu'il est possible d'en sortir. Elle commence à avancer dans l'eau, elle sent l'eau sur ses jambes. Ce n'est pas la seule chose qu'elle sent. Il y a quelque chose dans l'eau, quelque chose de vivant. Aïe! Ca l'a piqué ou fait elle-ne sait quoi. Elle ressent une brûlure quelque peu désagréable. Aïe! Elle se penche vers l'eau pour observer ce qui lui fait ça. Des méduses, en un nombre assez important. Assez important pour la tuer? Elle préfère ne pas penser à cette éventualité. Elle ne pensait pas qu'on utiliserait des animaux moldus contre eux. Mais pourquoi pas? Tant qu'ils provoquent une douleur. Aïe! « Julian, n'approche pas! N'approche pas! » Inutile qu'ils s'enfoncent tous les deux dans ce bans de méduses. Hannah suffit. L'idée d'être blessée dès le début de l'entrée dans ce labyrinthe n'est pas très réjouissante mais elle préfère ne pas amener Julian là-dedans. Aïe! C'est la quatrième ou cinquième fois que les méduses font savoir leur présence à la rebute. « N'approche pas! Il y a un truc dans l'eau! Il y a des méduses. » Elle court, vers Julian, loin de cette galère dans laquelle elle s'est mise. Aïe! Il semble qu'il y ait peu de chance qu'elle rentre en un seul morceau dans le manoir Selwyn dans laquelle elle sera soulagée d'être après avoir eu à confronter des méduses et d'autres charmantes horreurs qu'on lui a prévu. Lysander rira surement d'elle quand elle sortira de là. Si elle sort de là. Aïe! Elle sert sa baguette fort, elle pense à la lever sur les méduses mais elle ne sait pas quel sortilège elle pourrait utiliser contre elles. Aïe! Existe-t-il un sort contre les méduses? Ce serait à inventer. La rebute continue de courir le plus loin possible d'elles.
Déglutissant, Octavius Yaxley, ou plutôt, Vyk Hawkstone, porta la main à cette queue de cheval dont il était affublé, pour la resserrer. Diable, une telle coupe de cheveux pour un homme… Même si les goûts et les couleurs –bien qu’ils fussent particuliers- ne se discutaient pas, il fallait avouer qu’une telle tignasse n’avait rien de pratique et présentait plus de désavantages qu’autre chose. Surtout dans un moment comme celui-ci, où il était coincé dans un labyrinthe dans lequel il allait devoir lutter pour assurer sa survie. Par contre, si Vyk pouvait bien se plaindre du look du mangemort, il ne pouvait pas en faire autant de sa forme physique. En empruntant ce corps, Vyk ne s’était pas attendu à ce qu’il soit si vif, si dynamique et résistant malgré l’âge avancé d’Octavius Yaxley. Pas de doutes, ce dernier méritait bien sa réputation de mage puissant.
Des hurlements attirèrent l’attention de Vyk. Des ondes sonores, il reconnut une voix féminine, sans doute celle d’Hannah Abbot, qu’il ne connaissait pas. Sans se poser plus de questions, Vyk foula le sol du labyrinthe à grandes enjambées. Un coup à droite, un suivant à gauche… Il se fiait à son ouïe pour tenter de retrouver la trace des autres participants. Il s’agissait peut-être d’un piège, mais la voix lui avait paru si réelle sur le moment, qu’il oublia de s’en méfier. L’eau du labyrinthe ralentissait considérablement la course du Gryffondor, et ce dernier tentait d’ignorer tant bien que mal les différentes… choses, qui le frôlaient sous l’eau. Des algues ? Des bactéries ? Des créatures ? Mieux valait pour lui qu’il ne s’attarde pas sur ces éléments perturbateurs. Enfin, Vyk prit un dernier tournant… Le mauvais tournant, malheureusement pour lui.
Désormais, ses pieds n’atteignaient plus le sol. Le jeune homme avait beau remuer des jambes, il ne trouva rien sous lui. Faire du surplace dans cette eau croupie ne présageait rien de bon. Un mauvais pressentiment le fit trembler de peur, tandis qu’il redressait la tête pour regarder droit devant lui. D’un premier coup d’œil, il ne vit rien hormis une ligne droite qui s’étendait à l’infini, mais en plissant les yeux, il repéra ce qui semblait être une bifurcation. Peut-être était-ce la sortie de secours ‘provisoire’ ? Provisoire, car quelque chose l’attendrait sûrement là bas, derrière ce tournant. « Lumos. » murmura-t-il en tirant sa baguette de sa poche. Vyk se concentra pour transformer cette peur en excitation. Il se motivait comme il le pouvait, se traitant de faible au passage pour se donner la rage de prouver le contraire. Ses bras, comme ses jambes, se mirent en mouvement, alors qu’il adoptait une position horizontale. Il n’eut le temps que de faire à peine deux brassés, qu’une vive force l’attira sous l’eau, lui faisant boire la tasse au passage.
Dans la lumière, il distingua une bande de strangulots qui s’accrochaient désespérément à lui, çà et là. Si au départ il tenta de lutter à la façon ‘moldue’, c'est-à-dire en tentant de briser les doigts de ces créatures aquatiques, Vyk réalisa rapidement qu’il ne pourrait pas continuer ainsi plus longtemps. L’oxygène finirait par lui manquer, et le groupe d’assaillants grossissait à vue d’œil, de plus en plus nombreux. Il cessa un instant de se débattre, le temps pour les strangulots de l’attirer un peu plus en profondeur. Vyk, concentré, brandit sa baguette en expirant ces mots du bout des lèvres : « Preasidum facere. » Pas assez puissant, malheureusement… Le bouclier se forma à peine et, désespéré, Vyk reprit la lutte face aux strangulots à mains nues, pestant après le sortilège qui avait été évité.
Prétexte. Tout ceci n'était qu'un prétexte fumeux. Gagner ce jeu ridicule digne des attractions moldues des siècles passées n'avait, à priori, que peu d'intérêt pour l'être à l'allure étrangement mortifère qui avait pénétré à l'intérieur du labyrinthe en cette nuit d'Halloween. Il avait esquissé un sourire moqueur devant les visages craintifs qui s'étaient chargés de sa candidature... Le temps n'en finissait pas de surprendre dans ce rejet manifeste de sa malédiction qu'il haïssait lui-même, parfaitement conscient qu'elle restait son épouvantard, mais parvenant à y faire face depuis des années. Ainsi, il n'était ici que par prétexte... en vérité, il chassait, et quelques indices lui laissaient penser que sa proie prendrait part à cette délicieuse attraction. D'autant plus que le goût de la chasse rampait sur ses lèvres décharnées, qu'elle dérivait au creux de certains de ses organes mis à nus... Il n'avait rien d'appétissant, son corps déjà putrescent poussait même les animaux à ne pas venir l'ennuyer, à l'exception de son propre fléreur. Mais la chasse, elle, lui plaisait plus encore, éviter les pièges, choisir un rebut pour la forme et chasser sa proie, voilà qui était tout de même plus intéressant que le sort des autres candidats.
Il avait scruté les êtres, les gestes, les enregistrant comme pour savoir et déterminer quelles faiblesses pourraient avoir ses éventuels adversaires, avant de finalement s'y engouffrer également, suivre la vie carnassière des murs mouvants avant qu'il n'arrive dans cette partie du Labyrinthe... de l'eau lui arrivant jusqu'à la taille. Magnifique ! Haussant ses prunelles autour de lui, il avait commencé à avancer, arrivant non loin d'un autre candidat (Vyk), le laissant perdre pieds, ses doigts cramponnés à sa baguette avant que de premières créatures tentent de l'attirer dans l'eau. Profitant de la clarté de l'autre baguette, il remarqua à quel genre de créature il avait affaire. Donnant un coup de coude dans la tête d'une bestiole... Libérant son bras, tandis qu'il lançait un... "Immobilus !", sauf que l'un des strangulots dévia volontairement son bras vers une autre parcelle sombre de l'eau. Se débattant, il actionna rapidement un sortilège de têtembulle, que fort heureusement, rien ne dévia, tandis que son visage s'engouffrait sous l'eau. Par Merlin, ces créatures étaient exaspérantes. Se débattant une nouvelle fois, il sentit s'enrouler quelque chose au niveau de son ventre... et puis quoi encore ! Actionnant une nouvelle fois sa baguette... "Expulso !" la créature visée l'évita. Suivi de peu par un... "Diffindo !" qui n'eut guère plus de succès ! Se remémorant un passage de l'histoire, l'ironie fardant ses lèvres, il leva sa baguette en l'air, et lança un "Ascencio !" en direction du ciel, le laissant s'élever et regagner la surface un peu plus loin... "Saleté de bestioles !" s'exclama-t-il en se mettant à nager pour s'éloigner de la zone en question, sa baguette toujours à la main.
Ma lente respiration. Le bruit spongieux de mes bottes dans la boue. Voilà les deux seuls sons que je suis en mesure d'entendre tandis que j'évolue doucement dans le labyrinthe. Une bonne partie de chasse, ça ne se refuse jamais. Sauf que j'étais loin de m'attendre à ce genre de chose... En effet, je me voyais plutôt avancer sur un terrain sec. Or, actuellement, à chacun de mes pas, le niveau de l'eau ne fait que monter. Malgré tout, baguette à la main, je continue de longer les parois qui me retiennent prisonnier.
Mon avancée commence à être de plus en plus lente. J'ai de l'eau jusqu'aux chevilles. Ma cape, qui me protège du froid, traîne à présent derrière moi dans le liquide verdâtre. Je me demande ce que je vais bien pouvoir trouver au bout de cette allée. Peut-être une proie en train de se noyer ? La sauver serait alors une bonne action. Pas pour elle, mais plutôt pour moi. Alors autant qualifier ça d'action stratégique. Enfin bref. J'arrive à un angle et, de l'autre côté, je ne vois rien. Seulement de l'eau. Encore de l'eau. Toujours de l'eau. Je soupire et m'engage dans le passage, mon pantalon mouillé à mi-mollet.
Lorsque mon évolution dans la masse liquide devient trop compliquée, je décide, avec un certain dégoût de moi-même, d'abandonner ma cape. Elle était censée me tenir chaud mais, trempée, elle m'est inutile. Son seul effet est de me ralentir encore plus. Je m'étire donc une fois débarrassé de mon vêtement. L'air est humide et froid. Les légères volutes qui se forment lorsque j'expire en témoignent bien à elles seules. Qu'importe. Ce qu'il me reste d'habits est prévu pour supporter ce genre de conditions. Même si je ne peux ignorer les quelques frissons qui parcourent mon corps, et encore moins la crispation de mes doigts sur ma baguette. Cependant, j'oublie ces détails un instant. Il y a du mouvement.
L'eau atteint mes genoux. Quelque chose bouge en profondeur, un peu plus loin. Je pointe ma baguette, au bout de laquelle brille une lueur qui éclaire ma voie, dans cette direction. Impossible de distinguer quoi que ce soit. Mais bientôt la surface se trouble de nouveau. Je me tourne vers le mouvement en question. Trop tard. Seulement, il recommence, autre part. Je décide de ne plus bouger. Je me contente d'observer. Je compte un, puis deux de ces... choses, qui remuent sous la surface miroitante. Je peux les gérer. Même si je ne sais pas encore tout à fait à quoi je dois m'attendre. Malgré tout, je prépare déjà un plan pour les combattre le plus effica...
Je ne vois rien. Je n'arrive plus à respirer. Mes mouvements sont difficiles. Un manteau glacé me recouvre. Je suis dans l'eau. Et une force inconnue que je n'avais pas vu arriver m'entraîne dans les abîmes...
Le marais s’étendait devant elle comme une nasse d’eaux vertes et mortes. Sous la surface, des ombres mobiles et mortifères coulaient en un étrange ballet liquide. Morgana détestait l’eau, du moins elle détestait les ténèbres qui s’ouvraient devant elle. Le gouffre. Au loin se répercutait les cris d’une jeune femme qu’elle n’identifia pas comme Hannah. Les rebuts étaient partis se perdre sans réfléchir dans le dédale et elle ne serait pas étonnée si elle devait les retrouver en petits tas sanglants. Celle là allait sûrement y passer, vu comment elle beuglait. Elle n’était pas là pour les rebuts. Elle était présente pour autre chose. Bien plus importante et plus satisfaisante. Son instinct de chasseur gronda de contentement au fond de sa poitrine. Tuer. Une voix venait de souffler à son oreille une étrange litanie. Assassin. L’Insurgée secoua la tête comme pour faire disparaître le spectre qui la poursuivait à présent. Le gémissement la poursuivait comme les âmes en peine des êtres humains qu’elle avait vu traverser le voile. Elle distingua celle de Timéus, l’accusant de l’avoir abandonné. A cela se mêlèrent d’autres plaintes. Victimes et bourreaux alliés dans la même mascarade vengeresse. Monstre. La sorcière força ses pas dans la vase et la boue l’enlisant jusqu’à mi mollet dans cette mélasse visqueuse et délétère. Encore quelques mètres avant le prochain croisement. Ses furies personnelles bourdonnant à son oreille, la jeune femme perçut de loin l’ondoiement macabre d’un banc de strangulot se refermant sur ce qui semblait être un homme prêt à se noyer. Sa vision n’était pas bonne mais il lui sembla un instant voir son corps se distordre comme sous l’effet d’une métamorphose inverse. Un coup d’œil sur sa montre lui indiqua que son temps à elle était quasiment écoulé. « Lashlaback » murmura-t-elle en pointant sa baguette ébène sur Vik. Les démons aquatiques semblèrent se disperser et ce fut ce moment précis que choisit la nausée pour la submerger. Elle tangua un instant avant que la transformation la plie en deux. Son estomac révolté se révulsa et Morgana tomba au sol comme foudroyée par un coup. Elle se tordit dans un clapotement d’eau alors que sa chevelure reprenait une teinte corbeau et que ses membres gagnaient longueur et en finesse. Une overdose au Polynectar. Son organisme supportait de moins en moins les changements morphologiques et lui faisait payer en faisant ramper dans ses veines les flammes de sa vengeance. Recroquevillée dans l’onde noire, elle vomit une bile amère, avant de faire un magistral doigt d’honneur au dispositif d’enregistrement magique qui venait bourdonner à ses côtés. Qu’ils voient et se repaissent des véritables jeux. La fête ne faisait que commencer. "Allez tous vous faire foutre !" Conclut-elle en se relevant.
Dernière édition par Morgana Ives le Dim 16 Nov 2014 - 14:01, édité 1 fois
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5330
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
Un membre de la sécurité le somma de lui remettre ses effets personnels, et Rosier s’exécuta de mauvaise grâce, non sans le vriller d’un regard dédaigneux au fur et à mesure qu’il se délestait de ses quelques affaires. En dépit du masque d’indolence glaçant ses traits tirés, un étau d’angoisse avait pris son estomac en otage — ses tripes s’étaient nouées. Il alluma une dernière cigarette (« pour la route, » maugréa-t-il après s’être attiré une réprimande) et, de son pas traînant, se posta près de l’entrée qui lui avait été désignée. Sa participation reposait uniquement sur le maintien des apparences ; et Merlin seul savait que sans une dose de courage psychédélique, il ne serait jamais allé risquer sa peau dans cet enfer grotesque.
« Fuck me, » murmura-t-il. Les pupilles dilatées et le cœur au bord des lèvres, il s’enfonça dans ces dédales tortueux sans grande conviction. Bientôt, les acclamations de la foule furent englouties par un silence humide, alourdi de miasmes putrides qui manquèrent de lui flanquer la nausée. Autour de lui, de la flotte, du moisi, du flasque. Ses pieds s’enlisaient dans la vase, et il n’osait pas se raccrocher à quoique ce soit, craignant de déclencher l’un des nombreux pièges dont les couloirs du labyrinthe étaient truffés. Lorsque son palpitant ne s’acharnait pas à l’intérieur de sa gorge, il s’en allait marteler furieusement ses tempes ; sa baguette, autour de laquelle ses phalanges blanchissaient à vue d’œil, ne lui semblait être qu’un maigre réconfort. De vagues silhouettes se découpèrent dans l’obscurité vaseuse, mais il était incapable de distinguer davantage que des ombres informes et une lueur miroitant à la surface de l’eau — si bien qu’il essaya de ne pas y prêter attention, ne comptant pas revenir avec sa propre jambe comme souvenir de qui s’annonçait être une bien funeste épopée. Malgré le passage de fortune qu’il avait improvisé dans un ersatz de fondrière, il ne s’était pas aperçu qu’un bras décharné se traînait sur le rebord, cherchant de ses doigts osseux une cheville à attraper… À peine eut-il le temps de faire volte-face qu’il s’effondra tête la première dans le limon — une poigne tentait de l’entraîner vers les profondeurs croupies de ce foutu lac, et la grimace horrifiée qui vitriola la finesse de ses traits se suffit à elle-même. Des Inferi. De toutes les créatures sous-marines que portait cette putain de planète, il se retrouvait nez-à-nez avec une horde de carcasses rachitiques. « Incendio, » ahana-t-il, en écrasant la plante de son pied contre le crâne de l’une des créatures, décidément trop entichée de son mollet. La flamme fut déviée au dernier instant par un autre cadavre, qui venait d’agripper son poignet. « Reduc– » Sa concentration fut troublée par la paire de bras noueux qui s’était arrimée à sa taille, interrompant son incantation avortée dans la foulée. « Lumos maxima ! » Un halo de lumière repoussa brièvement les macabres marionnettes, lui octroyant quelques secondes pour utiliser un sortilège de têtembulle — affronter les abysses n’était plus une option, désormais. Le ridicule dans lequel il s’embourbait était affligeant. Si affligeant qu’il ne pouvait même pas se résoudre à se sortir de ce merdier sans au moins triompher d’un ou deux obstacles — et sans rebut. Mais un Inferius visiblement irrité coupa court à ses réflexions, et se raccrocha à sa jambe.
« Où est Sam? » La question le frappe, lui déchire le cœur alors qu'il cherche aussitôt le jeune homme du regard. Pourtant, il lui tenait la main, juste à l'instant, avant que tout ne se brouille. Il n'avait pas pu le perdre aussi facilement. Sam. Il avait cette subite envie d'hurler son nom avec désespoir, mais une petite partie de lui semblait encore assez sainte d'esprit pour l'arrêter au dernier moment. Non, s'il crie, il risque de les mettre en danger, Hannah et lui. Seulement, il ne sait pas quoi faire, soudainement bien perdu. Ses pieds pataugent dans l'eau qui s'étend aussi loin qu'il peut voir. Plus qu'inquiétant, le décors respirait le danger. C'est finalement Hannah qui le sort de sa torpeur, le faisant sursauter alors qu'elle l'incite à bouger. « Viens, il faut y aller. Sois prudent, on ne doit pas être seuls. » Il pose un regard inquiet sur elle, hochant la tête après quelques secondes. Elle avait raison, ils ne pouvaient pas rester là. Il commence alors à avancer, moins rapide que la blonde alors qu'elle prend clairement les devants. Il prend peu à peu conscience de son entourage alors qu'il avance avec prudence, ne remarquant le malaise d'Hannah seulement lorsqu'elle l'interpelle soudainement. « Julian, n'approche pas! N'approche pas! » Il se fige, inquiet et sur l'oeil qui-vive alors qu'il cherche la menace des yeux. « Hannah, qu'est-ce qui se passe ? qu'il lui demande alors, décidant d'aller contre ses indications, marchant quelques pas rapides lorsqu'un rictus douloureux se forme sur son joli minois. « N'approche pas! » qu'elle répète avec urgence, le freinant à nouveau. «Il y a un truc dans l'eau! Il y a des méduses. » Des méduses ? Il ne s'attendait pas à de simples créatures moldues, mais à voir la pauvre blonde un peu plus loin, il ne doutait pas que ces dernières remplissaient leurs rôles à merveille.
« Hannah, ne reste pas là ! » Il ne semblait pas avoir besoin de lui dire deux fois. Déjà, elle se retournait et s'élançait vers lui. Il fit de même, accourant à son secours, tendant une main en espérant la sortir de là à temps. En se rapprochant, il constata enfin le nombre mortel des bestioles attroupées autour d'elle. Avaient-ils seulement la moindre chance ? À moins que … Jurant tout bas, il jeta une bref coup d’œil à la baguette durant sa course. Pitié, qu'il la supplie alors qu'un plan se forme dans son esprit, ne me fait tout exploser à la figure. Lançant une dernière prière silencieuse, c'est en attrapant la main d'Hannah qu'il pointe sa baguette dans la direction des méduses. « Expulso ! » qu'il s'écrie, le premier sortilège lui venant en tête, avec une pointe de panique. Seulement, au lieu d'exécuter ce dernier, un bouclier se forme et les enveloppe, forçant les méduses à les coutourner. Il ne peut retenir un cri de joie en constatant le tout « Haha, voilà de quoi je parle! » qu'il rit, presque bêtement, songeant à même embrasser la baguette. Il se retourne alors vers sa compagne, soulagé et l'air idiot alors qu'il lui demande « Est-ce que ça va ? Elles t'ont pas trop amoché ? » qu'il lui demande en faisant signe à ses jambes. Lui-même peut ressentir une douleur, comme une brûlure. Sans doute que l'une d'entre elles à réussit à le toucher avant qu'il ne lance le sort. Seulement, ce n'est pas le seul problème qu'ils sont. Du coin de l'oeil, derrière Hannah, il peut apercevoir trois silhouettes se redresser, dans la même direction où Hannah s'aventurait il y a quelques minutes. « Est-ce que tu vois ce que je vois...? » qu'il demande, incertain et de plus en plus craintif alors que les formes s'approchent, dévoilant leur identité et leur donnant froid dans les dos. Des putains de morts-vivants, qu'il réalise avec un frisson, incapable de se souvenir de leur nom propre, inféri, sur le coup. Et eux, coincés dans ce bouclier, faisaient des proies idéales.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Evidemment, s’en remettre au Lord n’avait été d’aucune aide – Draco n’aurait d’ailleurs obtenu gain de cause sous aucun prétexte, si le timing ne s’était avéré si parfait : trahis par leur polynectar arrivé au terme de ses effets, les insurgés s’étaient soudain retrouvés exhibés au public, cibles mouvantes immédiatement vouées à être traquées. Wyatt, bien sûr, s’était toutefois arrangé pour éloigner autant que possible Draco de la zone où se situait sa cadette, en proie à des Epouvantards dont elle ne parvenait pas à se défaire… le blond grinça des dents en dévalant les marches séparant la Tribune officielle du labyrinthe. Le trajet lui parut odieusement long et ce fut avec une tension indiscutable qu’il se sépara des autres membres de la sécurité pour s’engouffrer, comme on le lui avait ordonné, dans la partie ouest des sinistres dédales. L’air était lourd – l’humidité s’engouffrait dans les vêtements et les rendait moites, engluant le tissu à l’épiderme. En peu de temps il se retrouva à patauger dans la vase ; son air dur se mua en rictus écœuré alors qu’il trébuchait à moitié sur les varechs irritantes qui se lovaient autour de ses chevilles. Eclairés par sa baguette, il déjoua quelques pièges qu’il avait vu les participants subir, s’enfonça à de trop nombreuses reprises à son goût dans cette eau croupie qui empestait la mort ; aussi se laissa-t-il berner par la vision du pont qui se découpa dans la brume, lorsqu’il émergea de l’un des couloirs infectes qui constituaient l’endroit. Soulagé de pouvoir échapper au tombeau liquide qui alourdissait ses membres autant que sa tenue, il agrippa à pleines mains les cordes pour en user comme d’un appui afin de s’extirper de là – seulement pour les relâcher aussitôt et se faire engloutir par l’élément aqueux. Une flopée d’injures furent étouffées et relaxées dans les bulles d’oxygènes qui lui échappèrent, il battit des mains et des pieds pour refaire surface et, ceci fait, éleva se paumes pour discerner l’étendue des dégâts.
Des éclats de verre avaient déchiré la chair calleuse, certains même s’y étaient sournoisement fichés ; il avait manqué de peu d’en lâcher sa baguette. Si la morsure de l’eau froide avait immédiatement assourdi la douleur, il se doutait que cette traversée, tout compte fait, serait tout sauf joyeuse. Repoussant la gêne due aux multiples coupures et à l’instinct qui lui soufflait de ne plus jamais se saisir des cordes traitresses, il effectua une nouvelle fois le mouvement esquissé précédemment et crispa la mâchoire pour endiguer l’élancement. Les planches étaient instables – trop étroites, trop espacées. Funambule soumis à une improvisation piégé, il ne retint pas un soupire soulagé en parvenant à l’autre bout. Certes. Mais… il eût fallu être amblyope ou aveugle pour ne pas apercevoir, une fois sur l’autre berge, les prunelles carmines attisées par les effluves prometteurs du sang bleu, exsudé par ses plaies, qui dévalait sa peau meurtrie et maculait le sol sous lui. Le jeune homme se lécha les lèvres, par nervosité et non par appétit, contrairement aux détestables créatures vampiriques qui l’approchaient déjà à toute allure. « Lumus Solem ! », cracha-t-il hargneusement dans leur direction. Les humanoïdes véloces parvinrent à disparaître en une seconde à peine de sa ligne de mire, seulement pour mieux lui bondir dessus, crocs en avant, immédiatement après que la lumière aveuglante ait été dissipées par la pénombre environnante. « Lumus Solem » répéta-t-il aussitôt, déterminé à craqueler leur épiderme rigide. La seconde tentative fut nettement plus efficace : quelques-uns d’entre eux, violemment calcinés, s’écroulèrent avec un hurlement rageur à glacer le sang. Un autre cependant exploita cette diversion pour l’attaquer dans le dos et le choc de la collision les envoya valser dans la fange poisseuse. Les doigts meurtris du blond lâchèrent le bois rassurant de sa baguette et il ne put la récupérer immédiatement, pris dans une lutte au corps à corps qu’il était loin de mener. Tâtonnant aveuglément dans l’eau trouble tout en éloignant de son mieux les canines qui visaient ses mains, ses poignets et son cou avec acharnement, il fut sauvé par l’une des propriétés de l’Erable : comme un peu plus tôt lors d’un duel contre Daphné, le rameau finement taillé et travaillé s’illumina, exalté par l’action à laquelle était soumis son possesseur. Le cœur battant, Draco l’emprisonna fermement sans plus se permettre de se soucier des incisions qui se rappelaient au moindre mouvement à son bon souvenir. Il dressa la baguette et scanda son sort en se retournant brusquement pour faire face à l’assaillant – qui vint empaler son nez blafard au bout de l’arme. Le sortilège le heurta alors pleinement et, alors qu’un mugissement atroce jaillissait de ses lèvres et que son visage se déchirait sous le choc, que l’onde lumineuse lui parcourait le corps en en brûlant chaque parcelle au passage, le décor se distendit, tourna, s’évanouit, tandis que Draco, impuissant, se retrouvait transporté loin de là.
Dernière édition par Draco Malfoy le Dim 16 Nov 2014 - 8:07, édité 1 fois
Les strangulots s’évertuaient à l’entraîner vers les fonds marins, sombres, ténébreux. Vyk n’avait pas la moindre idée de ce qui l’attendait… à deux milles lieues de penser au Kraken. De toute façon, aurait-il suffisamment d’air dans les poumons pour assister à ce spectacle ? Il en doutait. Sa cage thoracique se resserrait à mesure que les secondes s’écoulaient, opprimant le peu d’oxygène qu’il lui restait en réserve. Mentalement, le dragonnier s’insulta d’avoir épuisé son énergie dans un sortilège de bouclier qui n’avait pas eu le moindre effet. Il aurait mieux fait de se rabattre sur un Têtenbulle, qui lui aurait au moins assuré une survie face à la noyade.
Au moment où il pensait être arrivé au point de non-retour, une fulgurante douleur tordit son vieux corps. Ses os s’étirèrent brusquement, lui arrachant un cri qui lui fit boire un peu plus de cette eau croupie. Les longs cheveux blonds de Yaxley se rétractèrent dans son crâne, se raccourcissant jusqu’à retrouver cette coupe si familière. Son épiderme ridée et flétrie se lissa, s’endurcit même. Ce combat contre lui-même était encore plus éprouvant que la lutte au corps à corps qu’il tentait toujours de mener face aux strangulots. Sous l’eau, c’était encore pire. La durée du Polynectar touchait donc à sa fin. Vyk le comprit au moment où une bouffée d’énergie de jeunesse le revigora, tout comme sa réserve d’oxygène, quasi-épuisée, qui se renfloua soudainement en air frais. Au loin, une voix lui parvint, suivi d’un éclair rouge, jaillissant de nulle part. Les strangulots lâchèrent enfin prise, et, Vyk, vif et rapide, en profita pour regagner la surface. Son premier réflexe fut de reprendre une bonne goulée d’air mais il ne s’attarda pas davantage. Il savait que, sous l’eau, les strangulots ne tarderaient pas à reprendre conscience et à l’attirer de nouveau. Il rebroussa chemin, quittant cette partie du labyrinthe. Hors de question qu’il continue d’avancer droit devant lui, il ne sortirait pas vivant de cette eau infestée de strangulots et d'autres créatures. Il ne lui restait plus qu’à battre en retraite, là où Morgana Ives récupérait justement son enveloppe corporelle.
Lorsque les pieds de Vyk touchèrent enfin le sol, un mélange de soulagement, et de gratitude envers Morgy le submergea. Il se laissa tomber à genoux près d’elle, essoufflé, en assez mauvais état. Une odeur âcre domina un instant cette odeur putride et nauséabonde si caractéristique de ce labyrinthe. Du sang. Le jeune homme passa une main sur son visage, récoltant les saletés de cette eau qui s’était déposées sur son corps, ainsi que le fameux liquide rouge sombre. Un regard à sa tenue lui confirma que les strangulots ne l’avaient pas loupé : des tâches écarlates apparaissaient et teintaient le linge luxueux d'Octavius Yaxley. Il n’en mourrait pas. Ce n’était que des égratignures. « Salut toi. » lança-t-il à Morgana, de ce petit air de chieur auquel elle était habituée. Faire le pitre lui coûta une bonne quinte de toux, qui libéra ses poumons de l’eau qu’il avait pu avaler. Il se releva en titubant, réalisant soudainement quelque chose. Il avait retrouvé son apparence. Morgana aussi. Ce qui signifiait qu’ils avaient probablement des mangemorts à leur trousse. Vyk pointa sa baguette sur Ives, il se concentra et murmura un : « Revigor. » Puis, méfiant, il regarda dans toutes les directions, s’attendant déjà à voir un ennemi surgir de l’ombre. « Il ne faut pas qu’on reste là. Il y’a quelqu’un d’autre dans le coin. » En effet, alors qu’il combattait avec acharnement sous l’eau, Vyk s’était aperçu de la présence d’un autre homme, Reaghan Philipps, qui ne s’était pas attardé pour lui refiler un coup de main.
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