Les réponses doivent être courtes, à savoir 400 mots environ.
pour que perso cités remarquent leur pseudo dans les rp, merci de les mettre entre
Code:
<wiz>prénom nom wizard</wiz>, <dea>prénom nom death eater</dea>, <ins>prénom nom insurgent</ins>, <ens>prénom nom enslaved</ens>
L’ambiance ici semble terriblement désertique, comme drainée de la moindre trace d’humidité. Un air sec et froid à vous brûler les poumons, à vous gercer les lèvres, tel un désert cruellement rafraichi par la tombée de la nuit. Le sol sablonneux est insupportablement instable et n’offre pas la moindre once de chaleur, à quelques endroit surgissent des squelettes de plantes déshydratées, et le peu d'eau qui tombe généralement sous la forme de neige est balayé à travers la zone par les vents violents et constants, formant du blizzard, des congères et même parfois de dunes de glace et de neige. Les murs sont un amalgame de glace et de barbelés étroitement entremêlés. On dit qu’un génie de désert ère entre ces remparts et qu’il s’amuse à insuffler le désespoir, en inspirant des hallucinations et mirages à ceux sur lesquels il jette son dévolu. Le plus pénible est que tous les couloirs se ressemblent, et qu’on ne voit approcher le danger que trop tard, du fait des bourrasques rudes et des dunes qui se multiplient devant et derrière vous, à perte de vue. 1) haies d'épouvantards : étape redoutable qui met vos nerfs à rude épreuve. Vous connaissez ces créatures de l'ombre sans forme distincte puisqu'elle se nourrit de vos peurs les plus profondes. Soyez ravi, vous n'allez pas en affronter un mais toute une haie. Inutile d'essayer de les duper, ces créatures savent ce qui vous effraie le plus. (implication hj : les 3 personnes postant après la première victime de la haie n'auront pas à relancer les dés : elles subiront l'obstacle avec la première).
2) animagus : une brindille sèche qui craque, une plaque de neige qui crisse, un râle inquiétant... et soudain, un hurlement lupin déchire le silence agonisant. Si vous vous pensez seul, c'est loupé. un animagus vous tournera autour durant de longues minutes et attention, il ne sera pas question de mignon petit chat ou de joli caniche rose. Non : vous ferez face à rien de moins qu'un loup, agile et vif, semblant jouer de ce sable qui fait trébucher votre propres membres maladroits. Il disparait et ressurgit à sa guise, à son approche l'air lourd semble se ponctuer de l'odeur du sang qu'il lui tarde de verser ; l'espace de longues minutes, vous êtes à sa merci.
3) acromentules : amis arachnophobes, bon courage ! Ces jolis bestioles sont également de la partie avec un petit plus : si jamais vous êtes touché par une patte, vous avez de grande chance de vous retrouver empoisonné. Oh et évitez de leur faire du mal, la petite troupe que vous allez rencontrer est encore au stade de bébés. Des bébés qui, chacun, vous arrivent à la taille. Il n'y a pas leur maman, mais si vous tentez d'en tuer un, les autres auront vite fait de vous sauter dessus. Ils sont un peu grognons quand ils sont éloignés de maman depuis trop longtemps. Grognons... rageux, disons.
4) La nuée hallucinogène : Plus puissant que toutes les drogues hallucinogènes que vous avez pu tester, la nuée est constituée de petits insectes pas plus gros que des moustiques, qui meurent après vous avoir fait tâter de leur dard. Tel un escadron impossible à éviter, nuage bourdonnant coloré de noir et de bleu électrique, ils viendront gentiment vous injecter un puissant hallucinogène qui modifiera votre perception de l'espace et de tout ce qui vous entoure. Les effets ne durent pas plus d'une vingtaine de minutes et sont très désagréables. Si vous voyez un éléphant rose, faites-nous signe ! Et surprise : vous serez encore plus déphasés en constatant que le décor qui vous entoure semble avoir changé ; eh oui, vous avez été transporté dans une autre zone (implication hj : changement de topic obligatoire).
5) Le miroir de glace : à quel point êtes-vous fort mentalement ? Un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ? C'est ce que le miroir de glace, tel le brouillard parleur présent dans les autres zones, va tester pour vous. Maître ou rebut — que l'un tombe dérape et s'étale douloureusement sur cette étendue lisse au sein de laquelle il évolue tête en bas, et le second, automatiquement, subit le même sort. Des voix seront là pour vous harceler, pour appuyer là où ça fait mal, à tel point que vous serez obligés de leur obéir. Leur but ? Que le maître libère son rebut de son tatouage. Comment ? Quand les voix le sentiront prêt à céder, le sortilège à utiliser lui sera murmuré. Attention, il ne sera pas sans douleur : rebut libéré, mais rebut salement amoché.
Ton entrée dans l'arène se veut lente, prudente. Qui sait ce que ces tordus ont dressé sur ton chemin. Même sous l'apparence d'un mangemort, tu sais que tu n'es à l'abri de rien. Que le Lord ne s'embête pas de sentiments envers ses soldats, et qu'ils ne sont rien de plus que des outils remplaçables. Attentif à ton environnement, tu avances silencieusement, baguette à la main, prêt à rencontrer au moindre croisement un mangemort -véritable ou insurgé déguisé-. Tu aperçois alors un mouvement, suivi d'un autre. Deux personnes côte à côte. Des mangemorts, sans doute. Mais tu n'as pas le temps d'y penser, un bruit sourd perturbant ton attention. Comme des ailes d'insectes. Faisant demi-tour sur toi-même, tu aperçois un nuage noir. Se déplaçant trop rapidement et trop bas pour être un simple nuage. Une nuée. Ignorant ta prudence, tu accélère la marche, avant de te mettre à courir. Tu ne sais pas de quoi sont capables ces bestioles, et tu ne tiens pas vraiment à le savoir.
Mais tu ne cours finalement pas assez vite, et tu sens un dard s'enfoncer dans ton cou. Te bloquant aussitôt dans ta course. Avant que d'autres ne s'acharnent sur toi, inondant ta peau de piqûres douloureuses. Le décor vacille, ta tête se met aussitôt à tourner. Des bruits de pas. Des silhouettes. Tu as cette impression d'être cerné. « Il est là ! » Un homme s'approche de toi, baguette à la main. Masqué par la marque des mangemorts. Tu es découvert. Sans doute cette nuée a-t-elle annulé le polynectar. Pris au piège, ton instinct de survie prend le dessus. Ta baguette se tend rapidement, alors qu'un éclair vert quitte son extrémité. Avant que l'homme ne s'écroule. Et le décor se met à tanguer, à disparaître. Remplacé par une atmosphère différente. Moins sèche. Te laissant toutefois dans l'ignorance la plus totale. Tu ne sais plus où tu es.
Cillian détestait chaque minutes, non, chaque seconde de cet événement stupide. C’est dans ces moments la qu’il regrettait de ne pas être en mission quelque part loin, loin très loin de ce labyrinthe. Le pire dans l’histoire, était surement que sa rebut était aussi dans le jeu, s’il l’on pouvait réellement appelé ca un jeu. Il ne savait pas comment il réagirait si jamais quelque chose venait à arriver à Shae. Pis encore, il ne savait pas comment il réagirait face a la perso qui faisait quelque chose arriver à Shae. Mais il n’avait pas le choix, il était coincé et il fallait qu’il s’en sorte, d’une façon ou d’une autre. Entrée Est… Il n’aurait pas pu tomber pire, il faisait froid et sec, si sec que chaque respiration qu’il prenait en devenait douloureuse. Il aurait volontiers lancé un sort, mais il préféra attendre, serrant un peu plus sa cape autours de lui. Un des hommes qui se trouvait avec lui disparu peu après s’être fait englouti dans une nuée noire. OK Cillian… Nuée noire = pas bon. Le jeune homme soupira un bon coup et commença a avancer, baguette fermement un main. Il n’avait pas fait plus d’une cinquantaine de pas qu’il entendu un froissement non loin de lui. Au dessus de lui d’ailleurs. Lentement, il se retourna et observa.
Par les culottes de McGregor….
Il fallait qu’il tombe sur des acromentules. Par la taille, il jugea qu’elles n’étaient pas très vieilles. S’il ne se trompait pas, et il se trompait rarement, plus elles étaient jeunes, plus elles étaient réactives et actives. Il réfléchissait, il prenait son temps, et il perdait de précieuses secondes pendant lesquelles ces affreuses bestioles se rapprochaient. S’il ne se faisait pas piquer il était bon non ? Bon il lui fallait un sort la, un truc rapide et efficace. Il les aurait bien carbonisé, mais sans trop savoir pourquoi, il se doutait que ce n’était pas une bonne idée. A les observer il pouvait voir qu’elles n’étaient pas encore excitées, juste menaçantes. Cillian se mit a reculer lentement, faisant toujours faces a ces acromentules de malheur, baguette bien en main, près a utiliser un Aragna Exumaï légèrement modifié si jamais il en avait besoin. Non loin de la, il entendit des bruits de pas et des chuchotements humains.
Si j’étais vous, je m’éloignerai d’ici… Sauf si les araignées vous fascinent. Bref silence. Merlin! Aragna Exumaï!
Une des bestioles venaient de s’approcher un peu trop près…
Si l'ambiance était déjà survoltée, chargée d'angoisse, les choses n'allaient pas en s'arrangeant. Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Hannah qu'elle considérait comme une alliée, la jeune femme fut surprise par un tremblement de terre intense. Sans qu'elle n'ait le temps de réagir, un mur sortait du sol, la séparant inévitablement de son ancienne camarade de classe. Impossible de la rejoindre, seule contre toutes les atrocités qui n'allaient pas tardé à apparaître, Ysolde fit un tour sur elle même et constata qu'un mur était également apparut derrière elle. Coincée entre deux murs, la rebut se sentit totalement démunie, serrant un peu plus fort la baguette défaillante dans sa main, elle laissa échapper un long soupir.
Si des façades immenses séparaient tous les sorciers présents dans les bruits filtraient facilement, sans doute pour déstabiliser les rebuts, pour provoquer la peur grâce aux cris d'agonie des autres participants. Ce qu'entendait Ysolde ressemblait vaguement à des grognements animaux, d'un chien, peut-être un loup même. La jeune sorcière agrippa la baguette qu'on lui avait attribué, gardant l'espoir que l'objet magique pourrait lui venir en aide. Prudemment, elle avança, hésitante, sans savoir de quel côté elle devait aller. Elle opta pour le chemin inverse aux grognements effrayants, préférant de loin rester seule qu'être mal accompagnée. Tandis qu'elle longeait les murs imposants du labyrinthe, collée à l'une des deux façades comme pour se fondre dans le décor, Ysolde réalisa la froideur des lieux. Le sol était sableux, l'air extrêmement froid, presque étouffant, des volutes de buée blanche s'échappaient des lèvres de la rebut qui tentait au maximum de réduire le volume d'air qu'elle expirait, persuadée que cet air froid finirait par la trahir. Finalement, elle fut contrainte de tourner et alors qu'elle s'engageait dans un couloir totalement identique au précédent, une ombre commença à avancer vers elle. La légère brume environnante empêcha Ysolde de reconnaître ce qui s'approchait d'elle.
Ce n'est que lorsque la chose fut à quelques mètres de la sorcière qu'elle adopta une forme bien particulière. Ysolde réalisa au même moment que l'ombre était suivie d'un tas d'autres similaires, qui prirent la même forme. Ce fut d'abord une épaisse fumée qui ne tarda pas à envahir les narines d'Ysolde qui reconnut aussitôt l'odeur. La seconde suivante, les flammes, immenses, commencèrent à consumer les murs pourtant inattaquables du labyrinthe. Aussitôt, Ysolde tenta d'utiliser la baguette mais le riddikulus qu'elle lança ne fut qu'une légère veloute qui s'évapora dans l'air tandis que la baguette noircissait à vue d’œil, inutilisation. Fanée, morte par manque de puissance, manque de compétence. Ysolde ne put retenir un juron puis, voyant le feu gagner du terrain, elle garda la baguette fermement dans une main avant de commencer à courir, le plus vite possible pour échapper à la combustion. L'odeur était de plus en plus étouffante et malgré le froid et la fumée, la blondinette força ses jambes à l'éloigner malgré le manque de souffle qu'elle subissait.
Astoria, les pièges et tous les tarés dans le labyrinthe
Epouvantard 2/4 - Brusquement, le labyrinthe prit vie, tandis que la main d'Emrys s'emparait de la sienne pour qu'ils ne se perdent pas, les laissant réagir ensemble jusqu'à se retrouver là où le dédale le désirait sûrement. Et lorsqu'elle vit les araignées, elle recula, écoutant ce que celui qui y faisait face pouvait bien leur conseiller... Les araignées étaient beaucoup trop grosses pour ne pas être dangereuses. Qu'est-ce qui lui avait pris de vouloir s'introduire en un tel lieu pour tenter de s'échapper... quelle idiote ! s'accusait-elle, alors qu'elle bifurquait pour se retrouver face à...
"Non, non, non, non, non, ... non..." souffla-t-elle en reculant vivement, comme pour échapper aux silhouettes envahissantes, ne voulant pas affronter sa plus grande peur. Le froid la saisissait, ses pieds peinaient à garder une infime stabilité tandis qu'elle dressait sa baguette face à elle avec autant de détermination dont elle était capable... Elle ne voulait pas savoir, sa vie était un gouffre de douleurs et d'inquiétudes ces dernières semaines, et elle ne voulait... "Scorpius..." souffla-t-elle subitement à la place du sortilège qui aurait pu la préserver, alors qu'elle remarquait le petit corps inanimé au sol, si pâle, si fragile, mais surtout tellement immobile qu'elle se laissa tomber à ses côtés pour tenter d'imposer ses mains sur la silhouette. Glaciale étreinte alors qu'elle l'enserrait dans ses bras, les doigts se crispant sur les vêtements soignés de celui qui n'était autre que le cadavre de son enfant. Elle sentit les larmes glisser sur ses joues... ses prunelles venir chercher de l'aide autour d'elle, alors qu'elle savait que si son don ne pouvait rien... Ses iris se fixèrent sur deux silhouettes reconnaissables, l'une aussi blonde que le petit garçon qu'elle étreignait avec désespoir, elle ne pouvait que remarquer la présence de Sue, son ancienne meilleure amie, à ses côtés, lascivement étreinte dans ses bras pour le consoler, alors que les iris du blond étaient assassines, accusatrices, rancunières. "S'il te plaît... Draco... s'il te plaît..." souffla-t-elle à travers ses prunelles brouillées, complètement noyée par l'illusion dont elle ne percevait que la réalité. Elle sentait le désespoir l'assassiner, lui crever le cœur, la colère la ronger malgré tout. Mais jamais l'idée que tout ceci puisse ne pas être vrai ne l'effleura, tandis qu'elle tremblait, pleurait... "Je voulais rentrer... je te jure... que j-j'ai... essayé..." soufflait-elle encore contre la peau glacée du petit garçon, son visage se rapprochant de ces traits qu'elle n'avait jamais fait qu'imaginer. Une autre ombre faisant son apparition dans l'illusion, souffle dangereux qui la surplombait à présent alors qu'elle se sentait si seule... Redressant un visage larmoyant, ce fut pour croiser les prunelles acides de Wyatt qui la jugeaient durement. Elle ne voulait pas écouter... elle ne voulait rien entendre... tandis qu'elle secouait faiblement son visage, le détournant pour lui dissimuler les perles aqueuses qu'elle ne parvenait à retenir. "Pourquoi... vous êtes pas venu me chercher ?" demanda-t-elle d'une voix presque étouffée, comme si sa présence aurait pu éviter tout ça... Mais elle se sentait si fragile en cette seconde que la morsure du froid l'indifférait, elle voulait rester ici, tenir son fils dans ses bras, oublier la présence de Sue dans les bras de Draco... cette peur tenace qui venait se glisser jusqu'à elle, tout comme la silhouette menaçante de son père dont elle attendait les reproches, brimée par la douleur accablante.
C'est avec ravissement que tu la vois s'emparer de ta main, que tu la serre dans la tienne. Ensemble, quoi qu'il puisse arriver. Enfin, toujours est-il que vous vous lâchez rapidement puisqu'il vaut mieux avoir les deux mains libres pour lancer des sorts. Tu l'entends t'indiquer la direction prise par le loup, et un instant tu te dis qu'il vaudrait peut-être mieux le suivre. Il trouvera plus facilement les rebuts, il faut donc le suivre pour les aider. Mais tu n'as pas le temps de prononcer le moindre mot que le décors change. Le jeu commence. L'air sec te fait rapidement mal aux poumons, ton regard se pose un peu partout... Jusqu'à ce que tu te retournes vivement vers Astoria lorsqu'elle prend la parole. Quoi non ? Tu la vois s'éloigner vers la haie, tu fais un pas pour la rattraper... Mais quelque chose de chaud, de doré et orangé te fait te stopper net. Des flammes. Un incendie. Pire, les flammes sont vivantes, tu peux voir les animaux embrasés t'observer, avides de te poursuivre et de t'avaler enfin. Comme s'ils attendaient cet instant depuis douze longues années, depuis que tu leur a échapper. Tu te figes, tu te souviens. Tu peux à nouveau entendre ces hurlements entendus par ton père le jour du drame, les cris d'agonie de ta mère et ton frère... Et c'est là que quelque chose cloche. Tu es le seul à t'inquiéter de ces flammes, Astoria est absorbée par quelque chose d'autre. Alors, dans le plus gros effort de volonté jamais fait, tu te détournes de ces flammes... Un corps, celui d'un bébé, puis deux autres personnes, dont Draco Malfoy... Tu as compris. Tu sais ce qui se passe. Ce n'est pas un Feudeymon qui te menace actuellement mais le reflet de ta peur la plus profonde. Tu as affaire à un épouvantard. Alors tu pointes ta baguette vers la chose et clames, haut et fort, un ridikulus censé repousser l'opposant. Et cela fonctionne. Aussitôt, tu vois les flammes se réduire à l'état d'un chaton au pelage roux, qui tombe dans une flaque d'eau. La vision te fait un peu sourire, même si tu restes tout tremblant de cette expérience. Mais pas le temps de reprendre tes esprits. Sitôt ton épouvantard inoffensif, tu te détournes et rejoins Astoria en grande hâte. Le corps du petit Scorpius, Draco Malfoy, Miss Susanna et maintenant le père Greengrass. Tout pour la trahir. Alors, sans lui laisser le choix, tu la forces à se relever, déposant le pseudo corps du nourrisson au sol. Puis tu poses tes mains sur ses joues et, au diable ton don, plonges ton regard noisette dans le sien.
-Tori ! Réveille-toi, ce n'est pas réel tout ça ! Regarde-moi, uniquement moi ! Ce que tu as vu, c'était impossible ! Pourquoi 'aurais-je donné de ses nouvelles s'il était mort ? Pourquoi en aurait-on parler ? Eux, pourquoi est-ce qu'ils seraient là, dans le labyrinthe ? Pourquoi maintenant ? Rappelle-toi, on a eu des cours là-dessus ! On a dû apprendre à se battre contre ces choses ! Ce sont des épouvantard, rien de plus ! S'il te plaît, je ne pourrai pas faire disparaître ces visions à ta place alors il faut que tu te reprennes ! Pense à quelque chose de drôle ! Essaye ! Je ne sais pas moi... Ton père dans un tutu rose un peu trop serré et un gros ruban rouge dans les cheveux ? Tu n'as qu'une formule à prononcer, qu'un mot ! Ridikulus !
Tu trouves ta suggestion ridicule et tu ne sais pas si cette vision la ferait rire ou lui ferait encore plus peur... Enfin bon, tu auras essayé. Tu ne te rends même pas compte que, pour le coup, tu n'as aucune vision. Rien du tout. Toi, tu t'es débarrassé de ton démon – pour le moment. À elle d'y parvenir avec les siens...
Une baguette inutilisable et ses flammes qui avaient bien failli la transformer en tas de cendres. Ysolde eut toutefois un moment de répit. Elle avait tourné et retourné, tentant désespérément d'échapper au feu brûlant qui la poursuivait. La fumée infiltrait les narines de la jeune femme, ses yeux douloureusement attaqués par l'air pollué, elle avait continué à courir malgré tout, une course effrénée, sans réel espoir : pouvait-elle réellement échapper à la vitesse du feu ? Elle n'avait pas réfléchi à la question et s'était contenté de mettre une jambe devant l'autre avec pour seul et unique objectif de sauver sa vie.
Après avoir zigzagué entre les hautes murailles du labyrinthe, Ysolde avait cessé de sentir cette chaleur qui était jusqu'ici à ses trousses. L'odeur piquante des flammes restait imprégnée sur les vêtements et cheveux blonds de la jeune femme mais l'heure n'était pas à la coquetterie. L'ancienne médicomage venait tout simplement de se laisser tomber lourdement par terre, profitant cet instant de répit pour reprendre son souffle. Les poumons brûlants, la gorge arrachée, Ysolde aurait donné n'importe quoi pour un verre d'eau, un simple rafraichissement. Assise, pitoyable, le long du mur séparant Merlin savait quelle autre horreur de la sorcière, elle contempla un moment la baguette qu'elle n'avait pas lâchée depuis le début. Elle la secoua, tenta de faire d'autres sorts mais rien n'y fit la baguette avait perdu sa magie, ne reconnaissant pas Ysolde comme un possesseur suffisamment doué. Un sentiment d'impuissance totale, de désespoir fit son apparition chez l'ancienne serdaigle. Seule dans un labyrinthe, attaquée par son pire cauchemar et totalement démunie, uniquement dotée d'une baguette refusant de fonctionner. C'est à cet instant que des cris, non loin, retentirent. Ysolde fut sur ses jambes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, armée de sa baguette pourtant inutilisable. C'était tout proche, venant d'une femme (Astoria) et aussitôt la voix d'un jeune homme (Ermys) se fit entendre, une voix qui se voulait rassurante, apaisante. Malgré la confiance que pouvait inspirer ce jeune homme dans sa manière de parler, Ysolde décida de reprendre sa route en évitant de croiser ces inconnus. Mais à peine eut-elle tourné au premier angle du labyrinthe qu'une nouvelle vague de flammes fonçait sur elle de plus belle. Par instinct, elle prononça un sort qui tomba évidemment à plat. Puis la course infernale reprit, Ysolde ayant déjà perdu de précieuses secondes avec cette tentative d'utiliser la baguette. Subissant de douloureuses brûlures au niveau des bras qu'elle élançait pour se donner de l'élan, elle fut incapable de dire comment elle échappa de justesse à la crémation.
Astoria, les pièges et tous les tarés dans le labyrinthe
Des larmes glissaient encore sur ses joues lorsqu'une silhouette s'interposa, trop floue pour qu'elle parvienne à faire le lien entre son ami et l'identité dérobée, d'autant plus dans une telle situation. Des mains la forcèrent à se relever, lui dérobant Scorpius pour le laisser au sol, la laissant repousser ces mains, cette silhouette indistincte qui pourtant plaça ses paumes contres ses joues, et la voix, si familière qui connaissait son véritable prénom captiva son attention... Emrys. Ils se regardèrent dans les yeux, leurs prunelles qui ne se croisaient jamais le faisaient en cet instant où il cherchait à ce qu'elle regagne une réalité... celle qu'il pensait réelle. Ces nouvelles... Epouvantards... Quelque chose de drôle... et si ses lèvres s'étirèrent en un faible sourire à l'évocation de son père en tutu rose, image qui valait des points, alors qu'il lui soufflait même le mot à prononcer pour chasser le décors douloureusement réel. L'un des détails de ce dernier la hantait encore, celui qui se trouvait à leurs pieds, immuablement là, comme si la créature savait que c'était ce point qui la terrifiait le plus face à cette scène.
Aussi ferma-t-elle les yeux, tentant de se persuader que rien n'était vrai, que tout pourrait disparaître si elle parvenait à s'en convaincre suffisamment fort. Un mot, un seul, et tout s'évanouirait, tout s'esquiverait, le monde lui-même retrouverait... son instabilité entre ces murs. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Si elle devait affronter de pires créatures que celle-ci, comment pourrait-elle échanger avec un être susceptible de la sauver de ses geôliers qui ignoraient qu'elle se trouvait ici ? Hochant mollement la tête, elle reprit la baguette qu'elle ne tenait plus dans sa main depuis qu'elle avait découvert le corps glacé dont elle se souvenait encore trop bien du contact contre son sein, de la pâleur de son teint. Il fallait... qu'elle parvienne à chasser ces images, qu'elle se concentre sur l'apparence de petit rat de l'opéra féminin qu'elle voulait donner à son père. Inspirant une nouvelle gorgée de l'air glacé qui les enveloppait, sa chevelure blonde battant contre ses traits, elle ouvrit les yeux, se détachant d'Emrys. Elle esquissa le geste approprié... "Ridikulus." tenta-t-elle une première fois sans succès, la silhouette de Wyatt commença dès lors à s'approcher d'un sourire menaçant, tandis que d'une main, il attirait à nouveau l'attention d'Astoria sur le cadavre de son fils, une larme revenant ébaucher sa joue tandis qu'elle reculait d'un pas. "Ridikulus !" Le sort s'élevait, vivace, mais pas assez, laissant l'épouvantard donner l'impression de le faire dévier. "Ridikulus ! tenta-t-elle une nouvelle fois, tandis que son père ricanait à présent, semblant lui dire... tu vois, il est mort par ta faute, parce que tu es partie. Secouant ses boucles blondes de gauche à droite, elle sentit le sol s'effriter sous ses pas mais n'en perdit pas l'équilibre. "J'y arrive pas..." gémissait-elle encore, alors que ses prunelles revenaient se river sur le petit corps, que les larmes noyaient une nouvelle fois ses traits, la submergeant d'une fourbe détresse. Il était son espoir et il gisait là, sur ce sol glacé, alors qu'elle songeait qu'il devait avoir si froid... et qu'elle ne le serrait même pas contre elle... qu'elle... "Je suis désolée..." souffla-t-elle d'un timbre si sourd à l'adresse de son enfant, oubliant à nouveau la présence de son ami à ses côtés, ne remarquant même pas Ysolde au loin. Il n'y avait que ce petit corps, les autres n'étant que de mornes figurants reflétant pourtant des peurs réelles. Mais celle qu'elle ne surmontait pas en cet instant reposait là... juste là... et brisait le sourire fragile qu'il était parvenu à faire naître en elle... Alors que son apparence s'apprêtait à redevenir sienne.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
— Il s’érafla sur le sable, trop compact pour amortir sa chute, et aspira une profonde goulée d’oxygène. L’air glacé lui brûla les poumons en y traçant sa route après qu’il en ait été privé durant sa lutte en apnée contre les Sasabonsams nigérians, et il ne put retenir la toux sèche qui le secoua l’espace de quelques secondes alors que son corps s’habituait au changement de température inattendu. Alors qu’il se stabilisait, Draco leva les yeux sur son nouvel horizon. Désert nocturne, dunes sablonneuses mêlées de glace et de neige à perte de vue, blizzard aveuglant. Claquant des dents alors que sa chemise détrempée battait contre ses membres en chair de focifère, Draco se mit rapidement en mouvement, espérant produire ainsi une quelconque chaleur grâce à laquelle lutter contre son nouvel environnement inhospitalier. Avancer sur le terrain sablonneux en affrontant les bourrasques n’était pas une sinécure, mais il était hors de question de miser sur les parois gelée entortillées de barbelés qui encadraient le passage : Malfoy n’était pas encore suffisamment désespéré pour y achever ses mains déjà meurtries par l’étreinte avec les cordes criblées de verre du pont de la zone Ouest.
Il lui fallut errer de longues minutes avant de percevoir la moindre silhouette ; cependant, il fut consterné de s’apercevoir que la haie d’épouvantards constituait toujours un barrage infranchissable devant ceux qu’il tentait d’atteindre. Celle à vrai dire, s’il devait être honnête – Astoria se profilait bel et bien devant lui. Coup au cœur ; il se sentait à la fois revigoré et faible, incertain quant à la façon dont il lui fallait réagir dans cette situation et pourtant assuré de vouloir l’emprisonner d’une étreinte dont elle ne pourrait jamais se libérer. Mais il s’était passé tant de choses depuis sa disparition, et le doute persistait malgré tout quant aux circonstances et à l’impact de trois années passées à déambuler en compagnie d’Insurgés. A qui allait son allégeance désormais ? S’il devait apprendre qu’elle était désormais définitivement hors de sa portée (mais n’était-ce pas déjà le cas à présent qu’il était sur le point de demander la main d’une autre ?) car conquise par les idéaux adverses, la rage serait sans doute suffisante pour le pousser à le lui faire payer – il craignait amèrement cet élan dévastateur qui, soudain, coulait dans ses muscles comme une brûlure, l’incitait à agir. L’insatisfaction lui hérissa l’échine lorsqu’il s’aperçut celui qui accompagnait son ancienne fiancée : Emrys. Un duel serait inévitable, les ordres reçus lui intimant d’entraver chaque rebelle qui se trouverait sur sa route, mais pour l’heure la priorité était tout autre. Les épouvantards, discernant sa présence, s’intéressèrent de plus près à son cas et sous son regard écarquillé s’ébauchèrent les traits mortifères de sa mère mutilée. La rage froide, presque palpable dans sa démarche et sa façon de se mouvoir, le poussa à agir avant que l’horreur n’ait entièrement adopté sa forme cruelle : « Riddikulus », s’exclama-t-il une première fois, évité par la créature ciblée par trop de sorciers pour ne pas être alerte. Il n’attendit pas une invitation pour retenter sa chance et l’éclair lumineux frappa au cœur l’image trop précise de sa génitrice. Sa main trembla sous le choc et il dut se battre contre lui-même pour ne pas se précipiter pour amortir la chute du corps – mais celui-ci s’évapora dans la nature, lui rappelant qu’il ne s’agissait là que d’une vision erronée. Et Astra, n’était-elle également qu’une hallucination de son esprit fiévreux ? Quelques pas lui permirent d’engloutir la distance qui les séparait ; ses bras se refermèrent autour de la fugitive prostrée au sol, terrassée par ses peurs. Elle était tangible – par Merlin, elle était on ne peut plus réelle, et il plongea son visage contre sa nuque pour s’abreuver de sa présence et retenir une vague d’émotion mal venue. « Je suis là », marmonna-t-il d’une voix roque, contre sa peau, cette carnation délectable qu’il avait presque connue par cœur autrefois… mais qui lui semblait froide et étrangère. Il voulait la secouer, la consoler, la protéger, la bousculer, il voulait… que voulait-il ? La prise se fit plus solide et son timbre, rageux ; moins à l’encontre de son interlocutrice pourtant que dirigé vers les éléments qui se dressaient inlassablement entre eux. « Je suis là. Envoie brûler cette ignominie en enfer, Astra », susurra-t-il tout en agrippant solidement la main de la jeune femme, prêt à gueuler le sort à sa place si elle n’y arrivait pas à la prochaine tentative.
Au moins, tu as réussi à la faire sourire, c'est un bon début. Seulement, il semblerait que cela ne suffise pas. Tu la vois essayer le sortilège que tu lui as soufflé et tu la vois échouer, à trois reprises. Ton cœur bat trop vite, trop fort. Tu t'inquiètes pour elle, il faut qu'elle se libère de cette satanée créature, il faut qu'elle surmonte cette peur, absolument ! Et cette chaleur caractéristique dans ton dos, ces flammes qui font à nouveau leur apparition. Tu te retournes un instant, tu les regards, ton cœur loupant cette fois un battement. Ces flammes qui te cherchent, qui veulent t'engloutir... Mais cette fois, tu sais ce dont il s'agit. Tu sais que, avec la formule adéquate, tu eux t'en sortir. Alors cette fois, tu ne te figes pas, non. Cette fois, ta baguette ne tremble presque pas lorsque tu prononces la formule salvatrice. « Ridikulus ! » Les flammes disparaissent une nouvelle fois et tu te retournes vers Astoria... Qui est redevenue brune. Tes yeux s'écarquillent, une main glisse instinctivement dans tes cheveux... Ils sont redevenus courts. Le polynectar ne fait plus effet ! Te mordant violemment la lèvre inférieure, tu regardes les nuages qui sont en train de dévoiler l'identité de tous les participants... Très bien, c'est l'heure de jouer franc jeu. Mais d'abord, il faut "réveiller" ton amie !
-Astoria, le polynectar ne fait plus effet !
Tu espères que cela va la faire un peu réagir, tu te retournes vers elle... Et découvres que, pendant que tu étais occupé avec ton cauchemar, Draco Malfoy est apparu. Il tient ton amie entre ses bras et si, d'instinct, tu pointes ta baguette magique vers l'ennemi, tu ne lances pas de sortilège. Pourquoi donc ? Il est un mangemort, il n'hésitera pas à t'éliminer ! Et pourtant tu ne peux pas, parce qu'il y a Astoria, parce qu'il y a cette promesse que tu as faite à cette dernière. Tu ne peux pas le blesser. Mais tu ne peux pas non plus le laisser emmener la demoiselle... Tu es perdu, il faudrait que tu partes à la recherche de la rebut que tu as aperçu tout à l'heure, que tu la rattrapes, que tu la fasses sortir de ce traquenard. Mais partir et les laisser là, tous deux, c'est hors de question. Tu retires le chapeau de ta tête et regardes le mangemort, froidement, le tenant en joue.
-Lâche-la. Lâche-là et recule, Malfoy. Il n'y aura pas de deuxième sommation.
Cela ne te ressemble pas, jamais ta voix n'a pris ce ton froid, jamais tu n'as semblé aussi sérieux, aussi... Oui, cette fois, tu ressembles à un combattant même si jamais un vrai duelliste ne ferait l'erreur de prévenir. Tu ne veux pas attaquer, tu ne veux pas blesser Astoria en touchant au père de son fils... Mais s'il fait le moindre geste menaçant, s'il fait mine de vouloir la blesser d'une quelconque manière, tu n'hésiteras pas la moindre seconde. D'un autre côté, tu espères que sa présence fera sortir ton amie de son cauchemar, tu espères qu'il réussira là où tu as échoué...
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