can you handle the sassiness × ft. Constantin S. Crouch & Elionore A. Hvedrung
La jeune femme remercia une nouvelle fois ses hôtes, acceptant volontiers la prochaine invitation de sa mère avant de quitter la pièce en compagnie de Constantin. Il bouillait de rage, elle pouvait nettement le savoir tant il faisait pression contre son bras. Elle grimaça, avalant une plainte alors qu’il la guidait avec rapidité de pièce en pièce. Il allait surement la sermonner pour ce qu’elle avait osé faire. Elle soupira, regrettant à nouveau sa spontanéité qui lui attirait encore des problèmes. Enfin, ce n’était pas comme si elle avait glissé sous la table tout de même ! Il stoppa net, son regard agacé se posant sur elle « Ne refais plus jamais ça, mes parents étaient là voyons! » avait-il dit sèchement. Elle haussa un sourcil, un sourire narquois étirant ses lèvres. Allait-il lui donner la fesseuse ? N’importe quoi ! Elle avait à peine effleuré ses cuisses, ce n’était pas sa faute s’il était trop prude pour résister à ses petites mains baladeuses! Elle allait devenir sa femme, pas sa domestique ni sa gamine ! S’il voulait vraiment avoir des enfants alors il devrait comprendre que cela impliquait faire des choses pas catholiques. Était-il vraiment le genre de mari qui ne s’y prêterait que pour fabriquer des bébés ? Pas besoin de s’aimer pour s’amuser un peu, c’était probablement la seule chose qu’ils avaient, qu’ils auraient. Surtout s’il réagissait de la sorte. Elle n’apprécierait certainement pas ce genre d’autorité. Il deviendrait probablement complètement fou braque avant Décembre avec elle. Pourtant, elle avait juré voir quelque chose de bien pervers briller dans ses yeux. Elle l’observa d’un air amusé, cachant avec talent ses réelles émotions. « Puis vous ne devriez pas trop jouer avec le feu, car je vous garantis qu’un jour vous vous brûlerez. » La jeune femme se tenait bien droite devant lui relevant fièrement le menton simplement pour le défier.
Puis soudainement quelque chose changea, ses yeux s’illuminant presque par une vague de désir frôlant l’agressivité. Du bout des doigts il lui caressait le sein, la hanche. Elle pouvait sentir les battements de son cœur augmenter à folle vitesse, sa bouche entreouverte alors qu’elle cherchait pendant un court instant son air. Elle ne comprenait pas, cherchant désespérément qui était cet homme et que voulait-il vraiment. Tantôt de glace, tantôt de braise. « Vous ne savez pas à quel point encore. » - Il avait raison, elle ne savait pas. Seulement comprenait-il un tant soit peu qu’il venait d’enclencher une bombe ? Elle voulait savoir, comprendre, voir, sentir coûte que coûte. Elle n’était pas le genre de femme qui attendait dans un coin, elle n’avait pas froid aux yeux. Frissonnant d’excitation motivée par la curiosité, elle s’approcha dangereusement de lui, ses yeux ne dérogeant pas des siens. « Je veux savoir. » avait-elle dit fermement.
Il avait finalement pris la décision de la ramener chez elle avant que sa mère ne s’inquiète, marchant bien silencieusement tout au long du trajet. Une fois devant la porte, elle lui afficha un sourire léger, secouant la tête. Ils n’étaient que des étrangers coincés par des obligations, mais elle le gagnerait bien un jour. Probablement pas demain ni la semaine prochaine, mais elle le gagnerait. « Je vous dit à demain … enfin, demain soir. » avait-elle murmuré, déposant un baiser sur sa joue, le quittant sans lui laisser la chance de dire un mot. Peut-être que demain serait un jour meilleur, elle espérait seulement que la nuit précédente n’était pas un mensonge de A à Z sur qui il avait été. N’avaient-ils pas eu du plaisir ?
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