sujet; The Hills (w/Clyde - warning)
MessageSujet: Re: The Hills (w/Clyde - warning)   The Hills (w/Clyde - warning) - Page 2 EmptyLun 7 Déc 2015 - 3:17

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❝ The Hills ❞ Octobre 2002

« Ce ne sera pas nécessaire. » C’est un sifflement dédaigneux qui accueille la mine amusée de Clyde, il n’a clairement pas les mêmes préoccupations qu’elle, tant et si bien que Vayk se questionne sur ses motivations même du sous-directeur. Aucune considération pour ce qu’elle vient d’exprimer, les craintes qu’elle formule, vraiment ? Elle ne doute pas qu’ils n’auront jamais l’échange et la compréhension au cœur de leur relation, si tant est qu’ils aient une relation, mais l’espace d’une seconde, elle s’offusque, sauvage et agacée. « N’est-ce pas l’interdit qui est le plus grisant ? N’es-tu pas émoustillée à l’idée d’être surprise ? » Elle lui oppose un visage de marbre, terriblement buté, la silhouette raidie par l’indignation. Non, elle n’était pas émoustillée et non, l’interdit n’était pas grisant, bien que la louve tende à la pousser dans l’autre direction. L’hôte se bat contre les sensations physiques qui l’électrisent, muselle les réponses brûlantes lui parcourant l’épiderme. Qu’il ne voit pas l’effet qu’il produit, il serait capable de faire d’elle ce qu’il veut.
Ca ne la dérange pas, dans l’absolu. Ce serait même tout le contraire, quand elle sait que la bête se délecte de chaque geste qu’Avery dessine sur sa peau, de la violence qui s’échappe de leurs ébats. Mais le regard… le regard des autres la terrifie plus que le reste et c’est avec un soupir rassuré qu’elle le voit enfin revenir à la raison. La Hongroise s’autorise même un sourire bref, accalmie dans la tempête inquiète, ses yeux accrochés à ceux de Clyde. « il y a un hôtel moldu non loin de là, si tu veux bien me faire l’honneur de m’y accompagner… » Elle grimace un peu à la suggestion, répugnée qu’elle est à l’idée de se mêler aux moldus qu’elle méprise. Même son sourire se fige en une expression crispée, elle n’imaginait pas qu’Avery puisse se mêler aussi aisément à l’engeance plus faible, la race indigne. Les sourcils de Vayk se froncent, dessinant une mine interrogatrice sur un visage désormais sévère. Elle se fait juge implacable et s’apprête à formuler une objection cinglante.
Main sur sa joue, caresse appliquée dans le sens du poil de la louve. Ses convictions fondent comme neige au soleil. Frisson léger. « En réalité, je ne te laisse pas le choix. » Le chien se soumet, elle a envisagé de protester mais jamais de résister, brûlante du désir encore vif. Elle ne s’arrêterait jamais en si bon chemin, ça lui coûterait sa lucidité, la frustration la dévorerait toute entière. Elle reviendrait en rampant supplier qu’on apaise l’incendie, qu’on éteigne l’ardeur. Elle le sait. Et pourtant, elle ne peut empêcher sa contrepartie animale d’émettre une légère protestation. Affrontement inévitablement du bâtard docile et du prédateur. Les doigts de Clyde entrelacés avec les siens, barreaux de prison et chaine auxquelles elle s’offre volontiers. « Es-tu prête à transplaner ? » Qu’il demande et elle panique. « Quoi ? Non, Clyde, att—» La résistance de meurt sur ses lèvres en même temps qu’il s’exécute, transplanant sans attendre de réponse, prince autoritaire qu’il est.
Elle s’accroche à son costume dans le fond de la ruelle, peine à réajuster son tour les plis de sa robe et les mèches rebelles tombées en cascade devant son visage. La Hongroise se pend désespérément au bras de son cavalier et lutte pour ne pas rendre son dîner sur ses chaussures. Elle félicite vaguement Avery d’être un guide ferme et consciencieux, louvoyant entre les moldus et les clients jusqu’au comptoir alors qu’elle ne fait que fixer un point invisible et lointain, droit devant. Ne pas gémir, ne pas céder.
La love l’observe converser avec le réceptionniste et échanger de l’argent comme s’il avait fait cela toute sa vie, étonnée de son aisance avec le monde moldu alors qu’elle savait toujours juste commander une pizza. Si la question d’où il aurait pu trouver une telle somme l’effleure brièvement, Vayk la conserve scellée entre ses lèvres étroitement close. Ni l’envie, ni la force de formuler l’interrogation. Elle n’est même pas sûre de vouloir savoir et se persuade même que le taux de change livres/gallions doit être plus qu’excellent. Elle devrait regarder, un de ces jours …
Le teint légèrement cireux, Vayk ne se fait pas prier pour s’installer sur le canapé que lui désigne enfin Avery, s’appliquant à s’asseoir décemment et ne pas s’affaler dessus en gémissant. Elle se lève rapidement, cependant, pour prendre le chemin de la salle de bain. « Je vais… me recoiffer. » Qu’elle réussit à articuler sans avoir l’air trop constipée.
Fermer la porte. S’appuyer contre le lavabo richement décorer. Inspirer. Expirer. Quelques minutes encore pour se remettre du voyage comme d’un mauvais roller-coaster, quelques minutes de silence pour se recentrer. L’effervescence de l’heure précédente laisse place à un spleen certain, à la louve qui piaffe d’impatience, déçue que la reprise tarde tant à revenir, déçue par la faible composition de son hôte.
« Je ne savais pas que les moldus pouvaient avoir du goût en matière de décoration. » Lance-t-elle platement en sortant enfin, la mine plus fraîche. Ses doigts parcourent les frontons et les rebords ciselés, entre ironie et constat. La louve adresse un sourire carnassier à Avery, monstre de nouveau pleinement sous la peau, malaise effacé. Elle se sent presque trop audacieuse, là, avec le sous-directeur des mystères, libérée des regards indiscret et de la peur d’être découverte, plus aucun garde-fou pour retenir la bête.
Ses pas la mènent vers Clyde, dont elle attrape de nouveau le col, délicatesse oubliée dans les tréfonds d’une sauvagerie millénaire. Il sait, songe-t-elle, inutile de retenir les gestes qui lui brûlent les doigts. Se débarrasser du napalm incandescent qui lui ravage les veine, le répandre sur la peau de l’autre, qu’il partage la fureur et la fasse sienne. Elle lui tire ce baiser mordant, arraché aux lèvres fiévreuses sa langue trouvant la sienne et ses ongles reprenant l’œuvre sanglante le long de sa nuque. « Emmenez-vous souvent vos conquêtes ici, monsieur Avery ? » qu’elle exhale le long de la courbe de ses lèvres, suivant de l’index le trait marqué de sa mâchoire. Elle joue entre vouvoiement et tutoiement, distance qu’elle établit plus que réelle marque de respect. Amazone amusée, Vayk abat les limites, être en roue libre lui va mal, pourtant. Son palpitant est trop rapide, sa peau trop chaude. La mesure lui correspond mieux au teint. Mais il est plus fort qu’elle, l’appel animal initié par Avery. Péremptoire comme celui de l’alpha, il ne souffre aucun refus. La Hongroise est consciente du contrôle qui lui glisse entre les doigts et son souffle se fait hésitant. Des questions qu’elle pose pour retrouver un rythme ordinaire, cesser d’onduler avec l’ardeur d’une sirène. « Tu sembles avoir l’habitude. » Laisse-t-elle échapper, l’ambre tumultueux se figeant sur les prunelles glacées, sourire curieux et poli. Elle ne peut s’empêcher de l’interroger, pourquoi ici et pas ailleurs. Pourquoi les moldus…

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MessageSujet: Re: The Hills (w/Clyde - warning)   The Hills (w/Clyde - warning) - Page 2 EmptyJeu 10 Déc 2015 - 16:40

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Tandis que la jeune femme s’asseyait dans le canapé qu’il venait de lui désigner, il se passa la main dans les cheveux en un geste nonchalant avant de chercher à la rejoindre. Mais elle lui faussa immédiatement compagnie pour se rendre à la salle de bain. À son ton, il comprit, pensa comprendre du moins, qu’elle n’allait pas se recoiffer mais sans doute plutôt assouvir un besoin urgent. Il s’affala donc dans le canapé, les mains derrière la tête, tout en la regardant partir, ses yeux voguant de sa nuque jusqu’à la cambrure de ses reins sur laquelle il s’attarda le temps de son trajet. L’idée d’y toucher commençait déjà à l’émoustiller et il se faisait presque violence pour ne pas aller la rejoindre immédiatement. Mais chaque chose devait se faire en son temps. Il renversa la tête en arrière et se laissa aller sur le dossier, pensif. Ce n’était qu’un coup d’un soir, rien de plus. Il se délivrerait ainsi de cette tentation qui le travaillait depuis si longtemps et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Une simple sauterie, et c’était fini. Il soupira. Pourquoi diable faisait-il tout ça dans ce cas ? Pourquoi avait-il pris la peine de prendre une suite ? Pourquoi cherchait-il tant à lui plaire alors qu’elle était déjà prête à se donner à lui ? Il pourra un léger grognement de mécontentement, se demandant si le service d’étage allait se décider à arriver, car il avait bien besoin d’un verre, même si le champagne semblait trop faible à son goût. Il lorgna un instant sur le minibar, mais ne bougea pas.

La jeune femme réapparut, paraissant plus radieuse que précédemment. Clyde lui adressa un sourire malicieux. « C’est difficile à croire, mais ils ont parfois quelques qualités », répondit-il sans lâcher des yeux les doigts de sa proie, rêvant qu’elle les pose ainsi sur lui. Il lui rendit son sourire et la laissa venir naturellement à lui, sans ciller, attendant qu’elle s’offre d’elle-même. Il la sentit soudain enhardie tandis qu’elle l’attirait vers elle pour s’emparer de ses lèvres avec avidité. Il aimait cette audace, cette spontanéité qui prouvait qu’elle ne pouvait plus attendre. Mais il n’était pas nécessaire de précipiter les choses. Si son corps lui criait de la jeter sur le canapé, de la retourner et de la prendre comme l’animal qu’elle était, sa tête, elle, refusait de se plier à cette bestialité avec elle. Il voulait prendre son temps, il voulait la sentir fébrile sous ses doigts, il voulait lire dans ses yeux le désir qu’elle éprouvait pour lui, qu’elle le supplie mentalement de la mener vers l’extase. Il voulait qu’elle soit sienne, que la louve soit soumise et baisse l’échine devant lui, et pas parce qu’il l’y aurait forcée. Il voulait qu’elle ne jure que par lui.

Sa question lui arracha un sourire énigmatique. La réponse était certes dans la question mais il était aisé de ne pas tomber dans ce piège en niant d’emblée le simple fait de posséder des conquêtes. Néanmoins, il savait qu’elle n’était pas dupe, et elle le lui confirma une seconde plus tard. Bien sûr, son aisance face au réceptionniste n’avait pas pu passer inaperçue. Et il n’avait aucun intérêt à venir dans un hôtel moldu si ce n’était pas pour préserver sa réputation côté sorcier. Était-il vraiment opportun de lui mentir ? Elle était peut-être conquise, mais elle n’était pas idiote. Bien moins en tout en cas que nombre de jeunes femmes qu’il avait pu amener en ces lieux. Il lui désigna la place à côté de lui pour qu’elle s’y installe et lui effleura la joue, son regard la pénétrant avec un mélange de douceur et de gravité. « Jamais une femme n’est venue dans cette suite avec moi. Tu es la première. » Et il disait la vérité. Les autres n’avaient pas eu droit à tant de générosité. Parce que les autres étaient insipides à côté d’elle. Les autres ne brillaient pas assez pour être digne de l’écrin que représentait cet endroit. Il espérait que cette simple phrase suffisait à apporter une réponse à ses interrogations, bien qu’il sût qu’elle n’en serait jamais satisfaite. Mais il fallait qu’elle s’y fasse, le simple fait qu’il fût marié prouvait déjà qu’elle n’était hélas pas unique à ses yeux.

Trois coups retentirent soudain à la porte, et Clyde poussa un soupir de lassitude. Le service s’était fait attendre. Il se leva pour aller ouvrir, s’empara du champagne et congédia le jeune homme non sans lui avoir glissé un billet d’une valeur suffisamment faible pour lui faire part de son mécontentement concernant son retard. Puis il revint vers sa compagne, bouteille et coupe en main qu’il disposa sur la table basse. « Je suis désolé que l’attente ait été si longue », s’excusa-t-il. Il déboucha la bouteille et versa doucement le liquide doré et pétillant dans les coupes. « Tu constateras que celui-ci est bien meilleur que la piquette que l’on nous a servi à l’exposition », affirma-t-il d’un ton sarcastique. Il s’installa de nouveau près d’elle et lui tendit son verre afin qu’elle trinque avec lui, sans cesser de la dévorer des yeux. Il le porta ensuite à ses lèvres pour en boire une gorgée, laissant le nectar s’insinuer avec délice au fond de sa gorge. Mais ses papilles avaient une autre envie, et il se pencha vers la jeune femme pour venir goûter ses lèvres avec délectation. Et tandis qu’il approfondissait le baiser non sans une certaine lasciveté, sa main libre vint se glisser sous sa robe pour effleurer sa peau du bout des doigts avec douceur, remontant doucement le long de sa cuisse puis faisant le chemin inverse. Il rompit le contact de leurs lèvres et amena de nouveau sa coupe aux siennes, sa main se faisant un peu plus aventureuse, s’arrêtant à l’orée du tissu qui recouvrait son intimité. Puis il abandonna cette zone et vint faire courir ses doigts sur sa gorge jusqu’à la naissance de sa poitrine. Il écarta doucement le tissu gonflé par l’un de ses seins pour se saisir de ce dernier et le caresser du bout de ses phalanges, traçant des ronds autour de son mamelon. Il se pencha de nouveau, vers son oreille cette fois. « Quel dommage de gâcher cette peau de porcelaine à la pleine lune… » susurra-t-il, une pointe de mépris s’insinuant dans sa voix. Il savait qu’il était cruel d’en parler à ce moment-là, mais il n’y avait rien de plus excitant que de souffler le chaud et le froid, et il n’avait par ailleurs cessé ses caresses. « Quels sont tes désirs, chère Vayk ? » s’enquit-il dans un murmure tandis que son pouce effleurait à présent le bourgeon rouge qui pointait à son contact. Il voulait la satisfaire autant qu’il le pouvait, il voulait qu’elle en redemande, car il n’y avait qu’ainsi qu’il pouvait se retrouver en position de force.
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MessageSujet: Re: The Hills (w/Clyde - warning)   The Hills (w/Clyde - warning) - Page 2 EmptyMer 30 Déc 2015 - 17:04

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❝ The Hills ❞ Octobre 2002

Si Vayk ne veut pas croire que les moldus puissent être doué d’un talent quelconque, à part celui d’être ineffablement bons à rien (ou à tester des choses), elle plonge volontiers dans l’histoire que Clyde lui tisse. « La première » qu’il lui assure et elle en croit chaque syllabe avec une confiance presque aveugle. Qu’il mente ou soit sincère importe peu, elle n’a plus été « première » depuis si longtemps que le simple terme suffit à la transporter, à lui arracher ce sourire ravi qu’elle ne réservait qu’aux prétendants en son temps glorieux. Le privilège d’avoir une chambre de prestige la rassure un peu et impose de nouveau le statut glorieux. L’hybridité s’efface avec la honte de la chienne. Elle accepte tacitement l’idée qu’il ait pu en avoir d’autres avant, dans le même lieu. Moins bien. Peut-être que sa femme elle-même est « moins bien », que siffle la louve pernicieuse aux oreilles grandes ouvertes de l’hôte exalté. Si désespérément influençable, elle s’ouvre aux folies, aux caresses appuyées de Clyde dans un ronronnement sauvage. L’homme autant que l’animal s’insinuent sous l’épiderme, poisons brûlant à l’action continue.
Elle s’apprête à le dévorer, la hongroise impétueuse, ses bras enroulés autour de sa nuque, mais les trois coups secs les interrompent. Vayk relâche Avery à regret, retenant non sans mal un grondement irrité. Seule pour quelques secondes, elle réalise l’outrecuidance, la peau trop brûlante et le désir qui la dévore. Elle se prend à se languir de son retour alors qu’il est à quelques mètres seulement, que son parfum imprègne encore sa peau. Ses ambres lascives s’égarent sur la silhouette de l’homme dont elle s’impatiente déjà. Rien ne l’arrête. De cette envie dévorante de s’offrir à lui à celle de lui arracher la peau, la louve ne peut retenir un soupir de contentement carnassier. Le rictus malin du chasseur satisfait ourle brièvement ses lèvres, s’effaçant pour se faire plus charmeur lorsqu’il lui revient enfin. Il est tout à elle, qu’elle se persuade, la louve exclusive. « Tu constateras que celui-ci est bien meilleur que la piquette que l’on nous a servi à l’exposition. » Déclare-t-il une fois de retour, le champagne en main. Elle n’ose pas lui dire qu’elle ne boit pas vraiment, que pour elle, toute déviance est un comportement à risque. La peau d’Avery pour drogue, déjà, c’est plus qu’assez. Elle aura du mal à s’en défaire, elle le sait déjà. La Louve lui trouve bien trop d’attraits pour le lâcher aussi facilement. Alors les mots s’étranglent dans un mélange étrange de marmonnements aux accents hongrois et elle saisit maladroitement la coupe qu’il lui tend pour trinquer, faisant mine d’en apprécier le contenu, la robe ambrée ou toute autre chose n’exigeant pas qu’elle y trempe ses lèvres. Ce sont celles de Clyde qu’elle ne demande qu’à dévorer de nouveau. Le contact de ses doigts ravive le désir furieux, endormi par l’attente jugée trop longue. Les phalanges l’effleurent et ouvrent des portes qu’elle ne devrait pas lui laisser traverser. Elle le laisse, pourtant, l’hôte farouche, enhardie par la chaleur naissante entre leurs deux corps. Ses mains descendent lentement le long de la colonne d’Avery, trouvant une place de choix au creux de ses reins. Elle l’attire contre sa peau, sa propre intimité. Qu’il soit sien, qu’il la possède. Que les rapports trouvent l’équilibre malsain réclamé par la bête.
Le doux ronronnement de la louve fait vibrer la gorge et la poitrine qu’Avery se plaît à exciter. Elle soupire, s’abandonne aux mains qu’elle aurait jugées trop expertes en temps normal. A sa main posée sur son sein dénudé, elle envoie la sienne glisser entre la chemise et la ceinture. Griffer encore, mordre les épaules qu’elle dévoile peu à peu. « Quel dommage de gâcher cette peau de porcelaine à la pleine lune…» Elle s’arrête au murmure dans le fond de son oreille. Grognement désapprobateur. Faute de mots pour exprimer la colère, les griffes de la louve s’enfoncent dans la peau, sillon vengeur pour ce rappel incongru. « Quels sont tes désirs, chère Vayk ? » La question tue la rancune dans l’œuf. Elle le veut lui.
« Les chiennes ne font-elles pas les meilleures compagnes, Avery ? » Qu’elle gronde du plus profond de sa gorge, le magyar trébuchant entre ses lèvres pour un cerveau déjà trop embrumé pour savoir trier.
Elle n’en pense pas un mot. Pas vraiment. C’est première fois que le terme canin lui échappe, qu’elle ose qualifier la louve ou son état. Ca la séduit, cette idée d’être aussi libre qu’enchainée. Ca lui plaît comme elle en vomira sûrement d’horreur le lendemain. Elle ne sait plus, elle ne sait pas. L’un des premiers à savoir, à trouver de l’attrait au monstre autant que du dégoût.
Aussi excitée que la bête un soir de chasse, la Hongroise se redresse et s’accroche au col d’Avery pour mieux l’attirer à elle, le dévorer d’un baiser sauvage tandis que ses doigts empressés s’agitent maladroitement autour des boutons de sa chemise.
La Louve grogne de frustration agacée à la trop grande maladresse de son hôte. Les gestes lui paraissent si lents, si empruntés qu’elle voudrait tout arracher d’un seul geste violent. Grondement né du combat entre la chienne et la louve aux aspirations différentes.
« Je suis toute à toi. » réussit-elle à s’arracher dans l’anglais devenu laborieux. Elle s’offre toute entière, attrape ses mains pour l’encourager à poursuivre son œuvre et à dresser l’animal qui gronde encore.
Brutalement, ses phalanges s’égarent sur la ligne entre ses pectoraux, ouvrant la chemise qu’elle avait jusque-là essayé de préserver. Vaine tentative de retenir les ardeurs dévorantes. Elle lui mord la chair, presse leurs deux corps jusqu’à ce qu’ils ne fassent plus qu’un. Prendre la main démange la Louve impatiente, ses gestes saccadés imposent un rythme violent, dissonant et irrégulier. Entre envolées sauvages et retenue naturelle, Vayk court après l’équilibre. « Je veux… je te veux, toi. Uniquement toi. » Elle exhale à bout de souffle contre les lèvres qu’elle s’empêche de mordre jusqu’à la pulpe. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, la Hongroises, elle a oublié depuis longtemps, tout comme elle a oublié la folie furieuse avec laquelle son corps peut répondre à chaque pression, chaque caresse toujours plus brûlante. Elle avait oublié, un peu, que la louve hurlait sa frustration aux ébats sexuels qu’elle n’aurait jamais. Combien de temps, depuis la dernière passion ? Deux ans ? Cinq ans ? Elle ne compte plus vraiment, trop long, trop humiliant. Trop risqué, aussi, d’aller trop loin. « Promets-moi de ne pas regretter, de n’en parler à personne. » Entre deux vagues de désir, elle a peur, si peur qu’il finisse par se rappeler qu’il collait sa peau à celle d’un monstre. Qu’il en vienne à la disgracier.
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MessageSujet: Re: The Hills (w/Clyde - warning)   The Hills (w/Clyde - warning) - Page 2 EmptyLun 11 Jan 2016 - 20:58

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Le mot « chienne » dans la bouche de Vayk arracha un sourire amusé au sorcier. Une chienne, oui, c'était ce qu'elle était pour lui. Oh, ça n'avait rien d'une insulte à son sens. La chienne était simplement la version docile de la louve, et c'était cette version qui lui plaisait. Il avait envie de dominer et de faire taire la louve en elle, de faire de Vayk une jeune femme soumise à ses moindres désirs et caprices. Il doutait d'arriver facilement à ses fins, mais il sentait déjà son emprise sur elle, et ça l'excitait bien davantage qu'il ne l'était déjà par ses gestes. « Oh, si... » murmura-t-il, d'une voix rauque, avec un sourire carnassier. « C'est exactement ce que j'aime chez toi. » Et il la laissa se jeter sur lui pour le prendre dans ses filets. Il la laissa le conquérir, prendre le dessus tant qu'elle pouvait le faire, pour lui montrer que lui aussi pouvait se soumettre, un temps. Il soupira sous ses baisers ardents et ses caresses torrides, tout en les lui rendant avec fougue, sentant le désir se rapprocher de son paroxysme. « La chienne est affamée, on dirait », commenta-t-il avec amusement.

Sa volonté d'être sienne le rendit plus fébrile encore, et tandis qu'elle ouvrait sa chemise avec des gestes impatients et peu assurés, il l'attrapa par la nuque pour l'inciter à poser de nouveau ses lèvres sur lui, ce qu'elle vit avec véhémence. Sa main s'égara un temps dans ses cheveux, indifférent au fait de la décoiffer complètement, tandis qu'il grognait d'aise. « Et tu m'auras », promit-il en faisant courir sa main le long de sa mâchoire puis de sa gorge. Il avait manqué de répondre « je suis à toi » également. Il avait certes l'habitude de mentir pour conquérir, mais pas quand il avait l'intention de prolonger une relation. Elle devait lui être soumise en connaissance de cause : elle était à lui, mais il n'était pas à elle. Elle pouvait l'avoir, mais pas totalement. Il n'appartenait à personne en réalité, pas même à sa femme. Du moins le croyait-il. Car il ne se résolvait pas pour autant à la quitter. Il l'aimait, c'était certain, et il aimait leur relation, même si cela lui imposait quelques désagréments, même si cela l'empêchait de vivre ses autres aventures comme il le souhaitait. Et il avait envie d'en vivre une avec Vayk. Parce qu'elle avait ce quelque chose en plus que les autres femmes. Était-ce parce qu'elle était lycane ? Cette idée le rebutait, et pourtant, il devait se rendre à l'évidence, son côté louve dégageait quelque chose d'irrémédiablement attirant, irrésistible même. Elle lui avait jeté un sort, il en était persuadé, mais il n'avait plus envie de lutter pour s'en défaire. Il avait envie en revanche de se battre pour prendre le dessus sur elle.

Il esquissa un sourire malicieux en réponse à sa supplique. « Ne t'inquiète pas pour ça », rétorqua-t-il alors que sa main descendait encore plus son bustier et s'emparait à nouveau de l'un de ses seins. Non, il n'avait pas l'intention d'en parler à qui que ce fût, tout simplement parce que sa propre image était en jeu. Tromper sa femme était déjà délicat, mais il était hors de question que l'on apprenne qu'il fricotait avec une hybride. Quant à regretter… Il ne connaissait pas ce mot. Ses lèvres glissèrent le long de sa mâchoire et descendirent dans son cou, mordant la chair tendre au passage. « Je te veux aussi, Vayk », glissa-t-il à son oreille avant de se pencher et de porter à ses lèvres le sein qu'il venait de cajoler, jouant de sa langue avec délectation. Puis il se redressa et planta un regard ardent dans le sien. « Je veux que tu m'appartiennes. » C'était un ordre, et pour appuyer ses paroles, il l'allongea sur le canapé, se saisit à nouveau de ses lèvres avec virulence et ses mains s'activèrent pour lui retirer sa robe comme il le pouvait, la déchirant au passage. « Je t'en achèterai une beaucoup plus belle », souffla-t-il entre deux baisers, se débarrassant lui-même de sa chemise au passage. L'excitation était à son comble désormais, et il sentait son entrejambe au bord de l'explosion. Il résista néanmoins à l'irrésistible envie de la retourner et de la prendre sur le champ, puisqu'elle se disait elle-même chienne. À la place, il laissa ses lèvres vagabonder sur son corps pour en goûter la moindre parcelle, tandis que l'une de ses mains descendit en direction de ses cuisses pour y tracer quelques arabesques, se rapprochant dangereusement de la partie la plus brûlante de son anatomie.

Remontant pour lui faire face, ses lèvres à quelques centimètres de celle de la jeune femme, sans cesser ses caresses, il se fendit d'un sourire presque sardonique. Sa main libre vint se perdre dans ses cheveux avant de descendre sur sa gorge pour l'enserrer doucement. « Rectification », susurra-t-il, « tu m'appartiens déjà. » Ses doigts se faufilèrent sous le tissu de son sous-vêtement pour caresser son intimité. « Tu me rends fou. Fou de désir. À tel point que ça en devient douloureux. Je ne tiendrai pas longtemps, Vayk... » Il aventura son doigt en elle pour susciter de nouvelles réactions épidermiques. « Je suis ravi de constater qu'il en est de même pour toi... » souffla-t-il avec un sourire satisfait avant de passer sa langue sur le lobe de son oreille tout en faisant des va-et-vient en elle. « Tu veux sentir à quel point j'ai envie de toi ? » interrogea-t-il, mourant d'envie de libérer sa virilité et de sentir les mains de la jeune femme sur elle, ou toute autre partie de son corps. « Je suis magnanime, je te laisse choisir de quelle façon tu veux être possédée... » ajouta-t-il avec un sourire carnassier.
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