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sujet; The God Complex - Kirane (20 Juillet 2003)

HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4436
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Alors c'était tout ? Quelque phrase bien senties, lancées sur un ton glacial, accompagnées d'un regard dédaigneux ? Et puis il s'en allait comme ça, sans rien dire de plus, si ce n'est un pauvre « Surveillez votre bras. »   Albane regarda le mangemort partir sans rien faire. Incapable d'anticiper quoi que ce soit ni d'avoir la moindre réaction pour le retenir. Et puis pourquoi faire de toute façon ? Elle n'était pas franchement en état de se battre contre lui, et à bien y réfléchir, elle n'avait pas vraiment de raisons de le faire. Alors elle resta là à le regarder remettre cette maudite veste et ce foutu bonnet -absolument inappropriés-, comme une idiote, sans bouger.

« Adieu. » 


Et la porte claqua. Le verre qu'elle tenait encore dans sa main s'échappa de ses doigts et alla se fracasser sur le sol. Elle n'y croyait pas. C'était quoi cette embrouille ? Elle était en train d'halluciner; c'était la seule explication possible à ce comportement. Pendant un moment elle s'attendit à le voir débarquer accompagné d'une dizaine de rafleurs, mais évidemment cela n'arriva pas. Elle était bel et bien seul avec toutes ses questions qui se bousculaient dans sa tête; et ça recommençait à cogner sévère, là-dedans.  De quel droit ? De quel droit venait-il la "sauver" pour ensuite lui cracher au visage et s'en aller sans rien dire ? De quel droit venait-il changer les règles du jeu ?

Elle resta planté là un bon moment. Son cerveau refusait catégoriquement d'accepter ce qu'il venait de se passer. Et puis soudain, elle sentit la colère s'emparer d'elle. D'un coup de baguette, le verre se reconstitua de lui-même et retourna à sa place près de l'évier. Elle contourna le bar et se plaça devant la porte, marmonna quelques incantations de protection. Au diable Moltchaline et ses énigmes, elle avait bien d'autre choses à penser. A commencer par cette foutue coupure sur le dos de sa main, qui piquait atrocement. Elle se rendit compte que le bon docteur n'avait soigné que ce qui l'intéressait, comme si seul l'état de son bras avait représenté un quelconque intérêt.

Elle s'assit sur le canapé et s'appliquât à soigner elle-même ses dernières blessures superficielles, ruminant sa rage contre le mangemort. « Vous sauver la vie était mon bon plaisir », qu'il avait dit après s'être lui-même désigner comme un sociopathe. Pour qui il se prenait ? Pour dieu ? Le genre de type qui a le pouvoir de vie ou de mort sur tous ceux qui l'entourent ? « Vous n'aurez pas toujours la chance d'être repêchée par une personne telle que moi », qu'il avait dit. Et quoi, elle devait s'estimer heureuse qu'il se soit trouvé dans un de ses bons jours, c'est ça ? Ou que sa blessure ait été assez "intéressante" pour retenir son attention ? Et qu'est ce qu'il voulait, qu'elle lui envoie des fleurs peut-être ? Albana sentit une nouvelle vague de colère l'envahir. D'un coup de baguette elle découpa un torchon en une fine bande qu'elle plaça autour de sa main pour protéger la plaie qu'elle venait de penser. Et puis elle s'attaqua à ses jambes égratignées et brulées. Elle nettoya les brûlures et la peau à vif à l'aide de sa baguette. Il avait parlé de ses réactions "incontrôlables". Evidement, lui il était froid comme un glaçon, comme si rien ne pouvait l'atteindre, comme s'il était au-dessus de tout. Elle se rappella de son air dédaigneux, méprisant et elle se sentit bouillir de rage. C'était lui l'être méprisable à parler de sa propre folie et de sa "vie de déchéance et de vices", comme si c'était une fierté.

Elle se remémora le visage impassible et le regard percent de Moltchaline. Le regard. Elle revit les yeux bleus de Lestrange quand il était entré dans sa tête et tout se remit à tourner autour d'elle. Il fallait qu'elle se calme. Elle ne pouvait pas de permettre de se mettre dans un état pareil. Et pourtant… Pourtant elle était folle de rage, Albane. Elle était folle de rage d'avoir été poussé à l'article de la mort par Lestrange. Elle était folle de rage d'avoir provoqué la mort de Thomas. Elle était folle de rage que Moltchaline se soit permit de la mépriser aussi ouvertement. Elle était folle de rage d'avoir échappé à un mangemort pour contracter une dette de vie auprès d'un autre. Oui c'était ça en fait son problème. Elle avait une dette envers Kirill Moltchaline. Un ennemi de premier choix au-quel elle ne pourrait jamais faire le moindre mal, au risque d'y laisser sa propre vie. Elle savait comment marchait ce genre de choses dans le monde magique. Si quelqu'un vous sauve volontairement et  gratuitement la vie, il vous est interdit de lui faire le moindre mal en retour. La pire dette que l'on puisse avoir envers un membre de camp opposé.

Albane fulminait. Parce qu’il avait joué à Dieu avec elle et parce qu’il avait gagné.
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