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sujet; VISHA#3 • Please stay with me, I can't go on.

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VISHA#3 • Please stay with me, I can't go on. - Page 2 Empty
07/12/2003 • Visha
Where did you go, when things went wrong ? Who did u run to ; find a shoulder to lay your head upon ? Wasn't I there, didn't I take good care of you. Oh no can't believe, your leaving me. Please Stay With Me Babe, I can't go on.
« TU NE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES. »

C'est elle qui ne sait pas de quoi elle parle. Elle qui cherche au mauvais endroit. Ca fait des semaines, des mois, qu'elle cherche au mauvais endroit. Il sait bien ce qu'elle cherche, parce qu'il sait très bien de quoi elle parle, quand elle parle de Morrigan. Elle n'arrive pas à comprendre qui elle cherche exactement. Pourquoi ? Impossible à savoir. Parce que la vie est sadique ? Parce que Morrigan a voulu se venger qu'on lui arrache tout ? Etait-ce vraiment uniquement une hallucination, cette Morrigan ? N'était-ce pas véritablement un fantôme, le fantôme de celle qu'il a tué, et qui revient le hanter, lui, à travers sa femme. Il se demande si Vince peut voir Morrigan. Il se demande si c'est vrai et, si c'est vrai, s'il peut l'exorciser. Il veut juste l'exorciser, et la faire disparaître.

« Laisse-moi, LAISSE-MOI. » Elle est têtue, Sasha. Il essaye de se dire que c'est cela qu'il l'aime, mais franchement, elle est têtue. Il lui a dit, pourtant, et répété, qu'il ne la laisserai pas. Elle n'entend rien. Il se demande, juste, ce qu'il doive faire pour que ce fait soit enfin inscrit en elle, comme un instinct. Juste ça, cela lui suffirait. Qu'au lieu de courir vers Morrigan, elle courre vers lui. Qu'importe le reste, il se contenterait de cela. Merlin, il se contente déjà de si peu... « J'VAIS LA TROUVER TU SAIS RIEN TAIS-TOI LAISSE-MOI TU COMPRENDS RIEN TU COMPRENDS RIEN TU SAIS RIEN TU SAIS PAS JE VAIS LA TROUVER ELLE EST TOUTE SEULE ET MOI JE ET MOI JE- je-  » Parce qu'il s'en contente, réalise-t-il, de cette Sasha fantôme, faible et violente. Il se sent plus vivant, en cet instant, que toutes ces semaines où elle était morte. Ses cris lui glissent dessus, ses reproches aussi. Viktor peut se montrer extrêmement borné. Il reste avec elle, c'est tout. Quoi qu'elle fasse, c'est tout. Qu'il en crève, il reste. « J'ai besoin d'elle. » Non, c'est l'inverse, depuis le début, mais ça, Sasha a toujours été trop bête pour le comprendre. « J'ai besoin de toi, » rétorque-t-il presque aussitôt, comme un instinct. S'il lui répète assez, elle comprendra. S'il le martèle assez, elle s'en souviendra. « Laisse-moi. J'vais la trouver, toi tu restes là, LAISSE MOI J'TE DIS, J'Y VAIS, TU COMPRENDS RIEN, JE VAIS LA TROUVER.  »
Il la regarde et il trouve cette situation ridicule, irréelle, et absurde. Il ne l'entend pas véritablement. Il ne lui laisse pas le choix. Elle n'a jamais compris, même avant, que ce n'était pas par altruisme qu'il restait. Non, ce n'était pas par responsabilité pour le pauvre Arnold, ou parce qu'elle semblait incapable de se débrouiller toute seule. Il était resté par amour, par besoin, par égoïsme. Il s'était accroché à elle toutes ces années, pour cela. Il l'avait lâchée ensuite, par peur cette fois. Il ne se pardonnerait jamais cette peur, née de revenir en Angleterre, de redevenir Morrigan, de perdre ce qu'il croyait être ce dont il avait intimement besoin. Il a compris, en perdant Sasha, que le reste n'était rien. Elle le rejette, et il trouve cela idiot. Il ne la laissera pas aux mains de Morrigan. Impossible.

Il se lève. Il n'est pas censé se lever, mais il se lève. Il fait un pas vers elle, malgré ses cris, deux pas. Il va le lui répéter, encore, et encore, il va réussir à ce qu'elle se souvienne. S'il insiste, ça marchera. Il est plus têtu que Morrigan. Elle se lassera avant lui. « Sash- » Trois pas.
Il n'aurait pas du faire ce troisième pas.
Il n'aurait pas du, non plus, tirer aussi fort sur un corps à l'agonie. Il y a toujours une limite à ce que le corps accepte de nous faire faire. Ce qu'il a accordé, dans l'urgence d'un contact physique, dans le besoin de rassurer la femme aimée en pleurs, il refuse de le céder à l'homme égoïste, insistant, presque cruel d'aveuglement.
Doucement, il sent ses jambes céder sous lui. C'est presque au ralenti qu'il voit le sol se rapprocher. Il n'a pas l'impression de tomber, non, il a juste l'impression de se laisser glisser, très doucement, et de poser la tête sur le sol, et de doucement sombrer dans l'inconscience.
Il se demande s'il verra Amelia, là-bas.
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WIZARD • always the first casuality
Adidja Zabini
Adidja Zabini
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‹ âge : vingt-et-un ans.
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur, étudiant au sawl center (musicomagie).
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : sept. 1994 - jun. 2002.
‹ baguette : 25,4 cm, crin de licorne, bois de chêne.
‹ gallions (ʛ) : 3283
‹ réputation : (trop) gentil et doux, to be protected at all costs, talentueux, bitchasse, maniéré, cinammon roll too good for this world, too pure.
‹ particularité : un peu de magie sans baguette, héritage de sa mère.
‹ résidence : dans un petit appartement de whitehorn, qu'il utilise aussi comme studio.
‹ patronus : n'a jamais su en faire.
‹ épouvantard : le cadavre de sa soeur jumelle nina.
‹ risèd : sa famille réunie; sa mère fière de lui.
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Il tombe sous ses yeux, une chute dure et longue et douloureuse, une chute qui dure un temps infini. Il s'écroule parterre et sa tête rebondit sur le sol de pierre; pendant un instant, Elle pense qu'il s'est tué, qu'il va mourir, jusqu'à voir son corps agité d'un soubresaut. Ses yeux se ferment et Elle panique, ne sait pas quoi faire ou quoi dire ou qui prévenir, ou si Elle doit prévenir quelqu'un tout court.
Tout ce qu'Elle sait c'est qu'Elle a peur.
Une peur qui la pétrifie toute entière. “ Tout va bien. ” Mais rien ne va, il va mourir, n'est-ce pas, a-t-Elle envie de dire à Morrigan, qui est près d'Elle désormais, juste à côté, son bras plié posé sur son épaule. Ce contact la rassure, parce que Morrigan est quelqu'un de rassurant. Elle sait que Morrigan la protégera de tout, contre tout. Morrigan l'aime et est de son côté; Morrigan n'est pas restée par obligation mais par amour, Morrigan l'aime et la protégera, Morrigan, Morrigan, “ c'est bon, ne t'inquiète pas mon amour, shh, shh, je suis là, ” Morrigan est là.
Elle s'approche du corps désartibulé au sol mais Morrigan apparait devant elle. “ Don't.Mais-- Non.Il faut--Non. Il va-- On s'en fiche. Moi je ne m'en-- Non. Si-- Tu mens. Tu mens. Tu mens. Et c'est hideux, de mentir.
C'est tellement hideux de mentir, Morrigan a raison. Elle hoche lentement la tête, détournant le regard, se laissant entraîner par Morrigan, essayant de ne pas penser à l'homme; elles sortent de la salle et Elle tourne la tête pour essayer de voir le corps de l'homme qui, toujours plongé dans l'inconscience, ne bouge pas.

Et pendant un moment de brillance, un moment de lumière, elle se rappelle.
Elle se rappelle de tout, de l'amour et des premiers baisers, “ on va baiser comme des bêtes, ” de la première fois que Arnie est allée à l'école et de la fois où il est revenue en disant qu'on l'avait surnommé Schwarzy. Comme elle avait ri, ce soir-là...! Elle avait ri tant de fois, avec Viktor. Quand ils cherchaient son nom, aussi, c'était très drôle: il se glissait et sortait des peaux et des prénoms avec agilité, et elle riait toujours, parce qu'il avait vraiment une bonne tête à s'appeler Kévin, même à cet époque, ou Manolo. Ils avaient tellement, tellement ri.
Pleuré, aussi, un peu. Parce que les nuits sont longues, et les disputes font mal, et parce qu'ils avaient le mal du pays, parfois.
Ils s'étaient beaucoup aimés. Elle aimerait s'en souvenir de ça, tout le temps. Ils s'étaient beaucoup aimés: dans leurs lits, dans la cuisine, sur le sol, hâtivement dans les toilettes d'un bar une fois. Ils s'étaient beaucoup aimés, sur les lèvres, sur les joues, sur le ventre, sur l'épaule. Ils s'étaient beaucoup aimés sur des post-its, dans des enveloppes, par textos, en hurlant, en gémissant, en grognant.
Elle se souvenait de tout ça. De Viktor et d'Arnie et l'Allemagne et le Pays de Galles et les tatouages et les dessins et les mots doux et les mots un peu durs, elle se souvenait des Belliqueux, des Audacieux, de Mafalda, de la sensation de vide quand elle s'était réveillée ce jour-là, dans la forêt de Daeva. “ Tu-- TU N'ES PAS RÉELLE, ” hurle Sasha Heidelberg Blacksmith, de toutes ses forces, et Morrigan disparait, explose en mille grains de sable qui se résorbent dans le tissu même de l'univers.

Elle se trouve à Poudlard; comme l'école lui a manqué! Elle foule le marbre de l'école avec la même fougue qu'autrefois, sautant presque par-dessus les dalles; il y a des cris et des gémissements et des murmures quand elle arrive dans la Grande Salle. Elle reconnait les soigneurs au foulard rouge qu'il porte au bras, et s'impose au premier qui passe. “ J'ai besoin-- Tout le monde a besoin d'aide. ” Et elle l'arrête, l'attrape par le col, le soulève presque du sol. “ Mon mari a besoin de votre aide, il est inconscient depuis cinq minutes, il a besoin d'aide, immédiatement et je n'ai pas de baguette.
Il doit y avoir quelque chose dans ses yeux, parce que le soigneur hoche la tête, la suit. Il doit voir la passion et la fureur et l'amour et la tristesse et la peur dans ses yeux, il doit voir qu'elle a peur, qu'elle a tellement peur, tellement peur, tellement peur et que pour la première fois de sa vie, elle ne sait pas quoi faire de cette peur.
Elle devrait aller voir Arnold. Arnold, son fils, il est si grand et si courageux, il a tant changé...! Elle aimerait lui dire: Arnie, tu as tant grandi, tu es devenu si honorable et bon et courageux, je suis fière de toi à en crever, je pourrai crever pour toi, je t'aime, Schwarzy, je t'aime plus que tout au monde et rien ni personne, les dieux ou ma mémoire ou la magie, ne pourra jamais changer ça.
Mais elle amène le soigneur au chevet de son mari; il est bientôt pris en charge; ramené dans la Grande Salle; allongé sur un lit; on glisse la main de Viktor dans la sienne et Sasha serre, alors qu'un potion est concoctée, bientôt administrée pour le réveiller, arranger les chimies de son corps. Sasha dépose ses lèvres sur leurs mains jointes. “ Réveille-toi, espèce de connard, espèce d'idiot, espèce de sale con, je peux pas, je peux pas, je peux pas, je peux pas faire ça sans toi tu me manques j'ai besoin de toi je t'aime, je t'aime tellement, j'ai envie de te frapper tellement je t'aime, je veux que tu sois là, reviens, s'il te plaît, je peux pas, je peux pas, je peux pas-- ” On les laisse seuls.
Elle s'endort contre son épaule, sa main toujours dans les siennes.

Quand Elle se réveille, l'homme est réveillé aussi; depuis un petit bout de temps, devine-t-elle, à son air apaisé mais toujours surpris, ses yeux bleus toujours braqués sur leurs doigts entremêlés. Il vrille ses yeux dans les siens et Elle lâche sa main.
Qui êtes-vous?
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