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sujet; (astora) ils ont dit: méfie-toi de cette fille-là. |
WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| flora carrow ‘you have made so many enemies?’ he asked, with gentle irony. ‘strangers,’ she replied. ‘i seem to make strangers of all the people i meet.’ Astoria vivait enfin dans son propre appartement. Enfin. Presque. Évidemment, elle le partageait avec Tracey: son père avait été intransigeant, elle devait emménager avec une jeune femme Mangemort respectable et de sang un minimum pur. De ce côté-là, Tracey n'était peut-être pas le meilleur choix mais au moins, elle avait le charme et la réputation qui plaisaient toujours à Wyatt. Il avait accepté, après des mois de concessions, de négociations et de crises de colère de la part de sa plus jeune fille; et une fois son accord donné, Astoria s'était précipité pour signer le contrat préparé avec le notaire à l'avance: l'appartement de Pansy à moitié payé avec l'argent de Tracey... et celui de Draco, cédé en secret à Theodore, acheté avec plus d'une année de salaire quasi-intouché et une part de l'argent que sa mère gardait jalousement pour l'avenir de ses filles. À Londres, Astoria avait l'impression d'être libre. C'était stupide, mais elle avait aussi l'impression que tout était possible dans la capitale de l'Angleterre. Elle se sentait véritablement comme la fille de la campagne découvrant enfin la ville sous un autre aspect, émerveillée d'un rien alors qu'elle avait passé la plupart de l'année précédente dans les rues sinueuses du petit Londres sorcier: rien n'était nouveau mais tout semblait plus beau maintenant qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Et donc commencer sa conquête du Tout-Londres. Ça allait avec l'emménagement: le Grand Plan, comme elle l'appelait, pour les écraser tous et se moquer d'eux tout en le faisant. Évidemment, elle n'était pas du tout prête à son grand moment de gloire (celui où ils lèveraient les yeux vers elle et comprendraient qu'elle les avait dupés pendant tout ce temps) et il y avait encore de nombreuses choses à faire: l'affaire Reaghan Phillips qui lui ramènerait Draco à ses pieds, pitoyable et et pathétique; l'affaire Alastar Doherty qui lui donnerait une place de choix parmi l'Élite; Alastar Doherty était aussi sur la to-do list tout court; et l'affaire Nott-Carrow-Mangemorts qui lui permettrait de glaner un rien de puissance avec sa Marque sur le bras. Harry Potter était mort: ce n'était plus qu'une question de semaines avant que les Insurgés abandonnent leur stupide révolution; et alors là, Astoria voulait faire partie des gagnants.
Alors après avoir passé un total de cinq secondes sur le pallier de Theodore Nott qui lui avait tout simplement fermé la porte au nez quand elle lui avait annoncé qu'elle lui avait acheté un gâteau en tant que bonne voisine, Astoria finit par se résoudre à aller chez les soeurs Carrow après un rapide passage chez elle, qui habitaient sur le même pallier que Nott, pour rendre visite à Flora. Elle était tout bonnement incapable de soutenir le regard d'Hestia et c'est seulement après avoir poliment frappé à la porte qu'elle se fit la réflexion qu'elle aurait dû fouiner et trouver les heures de travail d'Hestia mais... dans quoi travaillait-elle? Astoria n'en avait pas la moindre idée. Sans doute quelque chose de morbide... Ainsi fut-elle plutôt soulagée quand Flora lui ouvrit la porte, après un temps interminable d'attente. Astoria se demanda distraitement si il y avait un judas magique invisible et si Flora l'avait observée pendant tout ce temps à travers la porte ou si elle tombait des nues en la voyant là, sur le pas de sa porte, souriante et tenant dans ses mains ce qui était très clairement une boîte contenant un gâteau d'une pâtisserie particulièrement onéreuse d'un petit village semi-magique de l'est de l'Angleterre. Astoria n'était pas du genre à y aller de mains mortes quand elle faisait des cadeaux. Posé en travers de la boîte, un autre bouquet (après tout, Flora lui avait dit que ses précédentes fleurs étaient jolies): aigremoine (reconnaissance), capucine (patriotisme), giroflée des murailles (fidélité dans l'adversité) et tigridia (faites-moi l'honneur), c'est-à-dire une belle explosion de couleurs un peu bordéliques qui avait pourtant un certain charme à la Greengrass, comme l'aurait dit sa mère. “ C'est drôle, c'est justement toi que je venais voir, Flora, fait-elle avec son grand sourire, qui s'étire en coin et devient canaille. Peut-être que c'est un autre de mes dons, de tomber sur celle de vous deux que je veux voir? ” De lui tendre la boîte, les fleurs et toute sa détermination ravie. “ Est-ce que je peux entrer? Il y a quelque chose dont j'aimerais discuter avec toi, dit-elle pour essayer de l'attirer par curiosité que par envie. Je suis ravie de voir que tu te portes bien. ” Et toujours ce sourire sur ces lèvres, éblouissant et un peu faux, un peu trop grand pour être honnête; Astoria n'a jamais essayé d'en polir les angles pour le rendre croyable. Malgré elle, elle regarde par-dessus l'épaule de la jumelle, pour vérifier qu'elle est seule d'une oeillade un tantinet indiscrète. “ J'espère que je ne dérange pas, ” rajoute-t-elle d'un ton un peu distrait qui dit clairement qu'elle s'en fiche si c'est le cas. |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5131
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| astoria greengrass ‘you have made so many enemies?’ he asked, with gentle irony. ‘strangers,’ she replied. ‘i seem to make strangers of all the people i meet.’ Le vaudou. Flora ne se souvient pas de l’âge exact qu’elle avait quand elle a commencé à s’y intéresser. Elle n’a commencé à lire des livres à ce sujet que parce que tout le monde s’attendait tellement à la voir pratiquer la chose. Le vaudou, les arts occultes de façon général, elle ne s’y est mise que pour eux. Pour saupoudrer les rumeurs d’un peu de vérité, pensant qu’il serait si drôle de les rendre fous, si drôle de leur faire craindre la présence de poupées sous son lit. Seulement, elle n’a jamais utilisé la chose autant qu’ils le pensaient. Elle l’a étudié, elle a su apprécier le savoir acquis, mais ça s’est arrêté là. Jusqu’à ce qu’une certaine jeune femme n’entre dans sa vie, tout sourire et grands yeux faussement innocents, avec ses fausses excuses et ses fleurs ridicules. Comme elle, elles n’étaient pas laides exactement, elles étaient juste trop.
Hestia travaille certains weekend, alors que Flora elle, jamais, ce qui lui laisse l'occasion de faire absolument ce qu’elle veut dans l’appartement partagé avec sa moitié, sans que celle-ci n’ait besoin de le savoir. Pour elle, ça veut dire qu’il s’agit de l’occasion parfaite de travailler sur un projet entamé quelques semaines plus tôt: une poupée de chiffon, aux cheveux d'un auburn étincelant et aux yeux d’or liquide, exacte jusqu’au moindre détail ; un travail qui a demandé des heures sans fin pour perfectionner la ressemblance. Flora l’a tordue de nombreuses fois entre ses longs doigts, jouant avec, rêvant de ce qu’elle en ferait une fois qu’elle serait terminée. Elle ne se contenterait pas de quelques aiguilles çà et là, comme elle au pu le faire à Poudlard - elle sait désormais à quel point c’est inutile. Elle a besoin de plus, elle a besoin de quelque chose de plus grand, pour qu’Astoria paie réellement pour ses actes, pour qu’Astoria ait une vraie raison d’être désolée. Ce n’est pas parce qu’elle ne l’a pas soignée. Flora ne s’attendait pas particulièrement à ce qu’elle le fasse, quoiqu’elle devait bien s’attendre à ce qu’elle essaye puisqu’elle était à l’hôpital pour la voir, fleurs à la main. Ce n’est pas qu’Astoria n’a pas essayé ; Flora a bien vu l’effort dans ses bras, la tension de ses muscles, le choc évident quand elle s’est rendue compte qu’elle ne pouvait pas. Elle a senti la déception et la peur comme elle aurait du sentir la douleur quitter son corps. Ça lui est égal que Greengrass ait failli. Quelque part c’est même mieux ; une chose de plus à ajouter à la liste de tout ce pourquoi Astoria est nulle. Une raison de plus de lui en vouloir. En aucun cas ça n’éclipse - ou même a la moindre importance à côté de - la haine qu’elle a créé en Flora en laissant Hestia avec une cicatrice. En osant rendre le corps d'Hestia différent du sien, avant même que Flora ne se fasse tatouer, avant qu’elle n’aille que plus loin encore en obtenant enfin la marque des ténèbres. Celle-ci est couverte la plupart du temps finalement. Flora n’a pas envie qu’Hestia y soit confrontée. Elle n’a pas envie que sa jumelle la déteste. Elle n’a pas envie de se détester elle-même, de se battre avec elle-même, d’être totalement et absolument perdue comme à chaque fois qu’elle pose les yeux dessus. Pourquoi je l'ai fait déjà ?
Elle est en train d’apposer la dernière touche à la poupée, avec caution, le doigt sûr, quand quelqu’un toque à la porte. C’est étrange ; elle n’a généralement que très peu de visiteurs. De temps à autre, elle invite Lorcàn à l’appartement quand Hestia n’est pas là, mais il ne se permet de venir que quand elle le lui demande expressément. Parfois son oncle Amycus ou sa tante Alecto viennent, mais c’est rare. Et elle n’a pas beaucoup d’amis. Elle n’a plus Draco (le traitre), elle n’a pas Crystal (décédée), elle a Tracey, mais là encore elle ne vient pas sans invitation. C’est que Flora ne renvoie pas tellement l’image de quelqu’un qui apprécie être dérangée chez elle sans préavis. Elle renvoie plutôt l’image de quelqu’un qui, quand elle est seule, s’occupe à des tâches morbides et purement bizarres et déteste qu’on l’embête. Mais parce que justement l’occasion est rare, parce que c’est tellement étrange, elle prend le temps de ranger la poupée dans sa boîte en bois et de remettre cette dernière sur la dernière étagère de sa bibliothèque personnelle avant d’aller jusqu’à la porte d’entrée. Elle jette un coup d’œil au judas avant d’ouvrir, pour arranger son expression ; et heureusement qu’elle le fait d’ailleurs car autrement nul doute que sa visiteuse ne l’aurait trouvé que très peu agréable. Elle ouvre la porte malgré l’ironie qu’elle trouve au fait de trouver Astoria, fleurs et boîte à gâteau dans les mains, souriant à travers l’œil magique, alors qu’elle-même vient de terminer la poupée vaudou à son effigie. Ça lui semble être une coïncidence plus qu’amusante, ça lui semble curieusement bien tombé et logique qu’en l’honneur de sa souffrance à venir, elle condescende à répondre à son appel. “ C'est drôle, c'est justement toi que je venais voir, Flora, Peut-être que c'est un autre de mes dons, de tomber sur celle de vous deux que je veux voir? ” Encore une fois, elle la reconnaît en un instant, mais cette fois Flora sait qu’il est inutile de lui demander comment. What gift are you referring to Greengrass, that of failing to use your healing powers? Elle se retient de justesse de le lui balancer à la figure, par curiosité d’une part - elle a bien envie de savoir ce tout ça signifie -, d’autre part parce que son attention est bien trop accaparée par la meilleure vue qu’elle a désormais sur l’espèce de patchwork de couleurs non-harmonieuses qu’Astoria appelle un bouquet de fleurs. Justement la Greengrass les lui tend visiblement ravie, visiblement mentalement atteinte. “ Est-ce que je peux entrer? ” Is she insane? Peut-être que perdre l’usage de ses capacités de Soigneuses l’a rendue folle. ”Il y a quelque chose dont j'aimerais discuter avec toi. Je suis ravie de voir que tu te portes bien. ” Flora a bien envie de lui dire qu’elle s’en fiche de ce qu’elle peut avoir à lui dire; c’est la vérité après tout. Mais l’insistance d’Astoria la rend légèrement curieuse. Elle veut bien savoir de quoi il s’agit, elle veut bien voir ce qu’elle va avoir le culot de lui demander - car il faut bien qu’elle ait quelque chose à lui demander pour lui faire tant d’offrandes. “ J'espère que je ne dérange pas, ” Flora n’est pas flouée par ce faux déploiement de politesse, elle comprend au ton de son interlocutrice que celle-ci n’en a rien à faire. Elle attrape néanmoins la boîte et le bouquet posé dessus. Hestia n’est pas là, Astoria peut rentrer. Elle peut se rabaisser à lui demander un service que Flora se fera un plaisir de lui refuser. D’un hochement de tête indifférent elle lui fait signe de la suivre jusqu’au salon. Pour des personnes qui ne reçoivent pas beaucoup, l’appartement des jumelles est très bien rangé. Elles ne sont pas du genre à laisser les choses traîner, surtout Hestia, toujours clinique, d’une propreté chirurgicale jusque dans sa chambre. Flora pose le gâteau sur la table basse sans néanmoins l’ouvrir, comme si une partie d’elle considérait qu’il y avait une quelconque chance qu’il soit empoisonné. Elle dépose les fleurs à côté, sans prendre le soin d’aller chercher un vase - elle n’en a pas - et de s’extasier devant. “ Qu’est-ce que tu veux ? ” Pendant un instant elle regrette presque d’avoir rangé la poupée si loin, qu’il n’y ait aucune chance pour qu’Astoria tombe dessus et comprenne qu’elle n’a rien à faire dans cet appartement. Pendant un instant elle regrette qu’elle soit pas bien en vue, sur le canapé où elle était installée quelques minutes plutôt, affairée à planifier la destruction de la demoiselle qui lui fait désormais face. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| Flora Carrow est un vrai rayon de soleil. “ Qu’est-ce que tu veux ? ” Astoria adore ça. Astoria sait que certaines personnes détestent l'hypocrisie. Elle les comprend: c'est vrai que parfois, ce n'est pas très agréable, de ne jamais savoir ce qui se passe derrière les yeux de ses vis-à-vis. Mais Astoria a appris à évoluer dans ce monde, à y tisser sa Toile, comme toute bonne Greengrass. Elle a appris à relier les gens par des petits fils, à les comprendre grâce à ces petits fils, à tirer dessus et à espérer des résultats. Il y a toujours une couche de distance, de réserve et d'hypocrisie. Elle n'est pas trop habituée à la franchise déterminée et détestable de Flora Carrow. Pour être tout à fait honnête, elle ne sait pas vraiment si elle apprécie Flora ou si elle ne l'aime pas du tout. Évidemment, elle doit bien devoir l'apprécier relativement, pour l'avoir sauvée, pour être venue la voir dans sa chambre d'hôpital, pour venir la voir maintenant... mais même de ça, Astoria n'est pas sûre. Elle est attirée par le pouvoir, par les secrets aussi, comme tous les Greengrass (elle déteste combien elle ressemble à son père parfois), et Flora possède ces deux choses-là.
Elle se fait la réflexion, face à la froideur distante de Flora, qu'elle aurait pu tout aussi bien être allée voir... n'importe qui. Basil, ce foutu Nott, Tracey sa meilleure amie, son père au pire... et les autres Mangemorts qu'elle connait. La seule différence, c'est que Flora a son âge, Flora a la Marque depuis quelques temps (à cette pensée, les yeux d'Astoria se glissent sur son bras, à l'endroit où Elle devrait être sous les vêtements) et Flora est... Flora. Astoria a encore l'impression qu'elle lui doit quelque chose, pour ce qu'elle a fait subir à Hestia. Évidemment, elle lui a sauvé la vie mais... elle n'a pas sauvé la vie d'Hestia, n'est-ce pas? Un peu nerveuse, Astoria tourne sur elle-même pour observer la pièce avec intérêt, faussement curieuse de la décoration, ses mains plissant machinalement sa jupe sur ses cuisses, cherchant quelque chose à faire, n'importe quoi. “ Tu devrais mettre les fleurs dans un vase, tu sais? Avec de l'eau tiède, et la changer tous les deux jours. ” Elle n'a pas besoin d'être Voyante pour se douter que Flora préférera jeter le bouquet dès qu'elle sera partie. Mais elle bien prétendre, Astoria, au moins, elle recouvre l'hypocrisie qu'elle connait bien. “ J'aime beaucoup votre appartement, ment-elle dans la même respiration. C'est très... minimaliste. ” On dirait quelque chose retrouvé dans un magazine de décoration intérieur, où personne n'a jamais vécu. Avec un peu de culpabilité, Astoria se souvient de l'assiette avec les déchets de son repas qu'ellee a laissé sur la table basse. Enfin. Elle se tourne vers Flora de nouveau, mal à l'aise et maladroite sur ses talons, reprenant enfin la conversation là où Carrow l'a laissée. Elle la regarde un instant avant de lui offrir un petit sourire sensé être poli et courtois et juste sympathique, d'accord, elle veut juste être appréciable aux yeux de Carrow. Peut-être qu'elle aime juste trop les défis pour se rendre compte que ce genre de miracle est impossible. “ Je sais que tu as eu la Marque récemment. J'aimerais juste que tu me dises comment, parce que je nourris cette ambition aussi. ” Elle se souvient que Flora a été répartie à Serdaigle et qu'elle ne comprendra peut-être pas son désir de prouver sa valeur aux autres, à elle, au monde alors elle reprend, l'air embêté: “ tu penseras peut-être, comme d'autres, que je n'ai pas... la trempe pour ça (mais je vous prouverai à tous que vous avez tort) mais je ne cherche pas ton approbation. Juste ton aide pour m'apprendre des... tricks. ” Elle fait la moue. “ Tu me dois bien ça: je t'ai sauvé la vie après tout, ” lâche-t-elle finalement du bout des lèvres. |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
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‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5131
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| “ Tu devrais mettre les fleurs dans un vase, tu sais? Avec de l'eau tiède, et la changer tous les deux jours. ” Astoria est ingrate, elle ne voit pas l’effort de courtoisie que Flora fait déjà en ne jetant pas le bouquet à la poubelle devant ses yeux. Elle ose réclamer qu’elle les traite comme si elles ne venaient pas d’une ennemie mortelle. “ Oui on verra, je croyais que ce que tu avais à me dire était important ? ” rétorque-t-elle donc, laissant les fleurs sur la table basse où elle les a posé, avant de s’installer sur le canapé. Peut-être a-t-elle tord, mais elle ne croit pas que forcer son hôte à mettre immédiatement les fleurs dans un vase soit la marque de manières très bien travaillées. Or elle osait croire qu’Astoria avait au moins cette “qualité” là. La qualité d’être une poupée insipide, mais ultra-maniérée. “ J'aime beaucoup votre appartement, Flora ne réagit même pas. L’avis de Greengrass lui importe autant, voire moins, que celui d’un moucheron. C'est très... minimaliste. ” Flora la fixe, elle attend, impatiente, résistant tout juste à l’envie de faire courir ses doigts sur le bras de cuir du canapé, agacée par les banalités lancées par Astoria. Celle-ci s’est-elle trompée d’appartement ? Ils sont beaucoup de jeunes membres de l’élite sorcière à vivre à la Bran Tower. C’est le nouvel endroit à la mode, c’est même plutôt étonnant d’y trouver les sœurs Carrow qui ont toujours nagé à contre-courant. Mais la Bran Tower est pratique avant tout. Au centre du Londres sorcier. La Bran Tower est moderne. Comme toujours Raven n’a pas accordé une seule pensée à l’image qu’elle renvoyait et a choisi l’endroit qui lui convenait à elles.
Le sourire mielleux d’Astoria lui donne envie de vomir. Comment ose-t-elle lui offrir un tel spectacle dans cet appartement, chez Hestia, comment ose-t-elle sourire et amener des fleurs et demander à ce qu’elles soient mises dans l’eau plutôt que de ramper à ses pieds et implorer le pardon d’Hestia ainsi que le sien ? “ Je sais que tu as eu la Marque récemment. J'aimerais juste que tu me dises comment, parce que je nourris cette ambition aussi. ” Un instant Flora croit qu’Astoria a pris leur “conversation” à l’hôpital pour un début d’amitié. Un instant Flora songe à se lever et à la mettre à la porte sans plus de cérémonie. Elle ne veut pas savoir qui lui a dit qu’elle était marquée - ce genre de choses n’est malheureusement pas secret. Elle ne veut pas entendre parler de ses ambitions. Rien ne l’intéresse moins que la vie d’Astoria Greengrass à moins que cela n’implique la souffrance de cette dernière. “ tu penseras peut-être, comme d'autres, que je n'ai pas... la trempe pour ça Effectivement. Toujours impassible, Flora n’a pour seule réaction que de battre de ses longs cils noirs. Elle ne dit rien. Elle attend encore et toujours d’entendre formulée plus précisément et plus directement la demande d’Astoria. Elle veut voir si elle a suffisamment de cran. mais je ne cherche pas ton approbation. Juste ton aide pour m'apprendre des... tricks. ” Flora laisse échapper un rire sincèrement amusé alors qu’une moue se dessine sur les lèvres d’Astoria. Elle a donc bel et bien le culot de lui demander de l’aide. “ Tu me dois bien ça: je t'ai sauvé la vie après tout, ” le rire s’assèche. Oui, Astoria lui a sauvé la vie, Flora n’est pas prête de l’oublier. Elle n’en a pas fini de la maudire intérieurement, n’en a pas fini de planifier le moyen de rayer définitivement cette dette. Elle joue avec le vaudou oui, mais elle sait qu’elle doit quelque chose à Astoria, elle sait qu’elle ne sera jamais tranquille tant qu’elle n’aura pas payé, tant qu’elle ne lui aura pas rendu service parce qu’elle refuse d’éprouver la moindre gratitude, alors elle n’a d’autre choix que de voir son geste comme la première partie d’un simple échange.
“ Crois-moi Greengrass si je considérais ne rien te devoir, tu ne serais pas actuellement assise sur notre canapé.” Elle serait restée devant une porte résolument close et Flora aurait fini sa poupée en jubilant de la savoir devant leur appartement. “ Qu'est-ce qui te fait penser qu'il y a des tricks particuliers à maîtriser ?” C'est une attitude d'enfant pourri gâté que de croire que parce qu'on a pas encore obtenu ce que l'on voulait quand d'autres l'ont eu c'est qu'il y a nécessairement eu des tricheries, des pistons, des aides quelconques. “ Les gens s'entraînent, accomplissent humblement les tâches qu'ont leur donne et un jour ils sont gratifiés de l'honneur d'être marqué.” Un honneur se force-t-elle à se rappeler. Elle se demande pourquoi Astoria tient tant que ça à les rejoindre. Elle se demande ce qui rend la vie de Mangemort si attirante à ses yeux. Il ne s'agit probablement que d'obtenir la seule chose qu'elle n'a pas encore. Il ne s'agit certainement que d'un caprice. Cependant qui est-elle pour rechigner devant la possibilité d'aider la Greengrass dans une entreprise qui, vu le peu de qualités que Flora consent à lui prêter, risque fortement de causer sa mort ? Il serait dommage qu'Astoria tombe sans que Flora n'ait eu quelque chose avoir avec la chute. “ Trouve-toi un mentor, capable de t'apprendre des trucs intéressants, capable de t'emmener en mission avec elle ou lui. Voilà mon conseil.” Elle croise les mains sur ses genoux et referme définitivement la bouche. La leçon est terminée, Astoria peut partir. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| “ Tu me dois bien ça: je t'ai sauvé la vie après tout. ” Les mots la ramènent à quelque part, quelque chose, mais elle n'arrive pas très bien à déterminer quoi ou qui ou où. Quelque chose que lui a dit son père, un jour, sans aucun doute... quand elle était petite, Astoria buvait la moindre de ses paroles comme si il était un saint venu d'ailleurs lui enseigner toutes les choses à savoir de sa vie. Elle s'amusait à écrire dans un petit carnet bien entretenu toutes les petites leçons de vie. Wyatt avait brûlé le carnet quand elle le lui avait présenté, rempli, avec ses jolies couleurs et ses schémas bien encrés. Enfin. Elle n'avait pas le temps de penser à ça. Astoria retourna indéfiniment la phrase dans sa tête avant d'abandonner — ça lui reviendrait en temps et en heure. Il y a aussi quelque chose qui titille son attention, sur le visage de Flora: la manière avec laquelle son rire s'affaisse, l'orage qui s'immisce dans ses yeux. “ Crois-moi Greengrass si je considérais ne rien te devoir, tu ne serais pas actuellement assise sur notre canapé. ” Et Astoria se raidit malgré elle, parce qu'elle imagine sans mal que Flora aimerait mieux la voir n'importe où qu'ici même... mais elle aime bien l'idée que Flora soit suffisamment honorable pour ne pas la jeter dehors. Avant ça, elle n'aurait jamais pensé aucune des deux filles Carrow honorable mais peut-être qu'elle s'est trompée...? Honorable et redevable, comme Astoria les aime. “ Je suis contente qu'on s'entende sur ce point, alors, ” minaude-t-elle avec un petit sourire innocent. “ Qu'est-ce qui te fait penser qu'il y a des tricks particuliers à maîtriser ? Les gens s'entraînent, accomplissent humblement les tâches qu'ont leur donne et un jour ils sont gratifiés de l'honneur d'être marqué. ”
L'honneur d'être marqué. Cette perspective ne la fait pas rire, mais elle l'amuse grandement parce qu'elle ne connait que trop peu de gens qui ont eu l'honneur d'être marqué: la plupart ont rejoint les rangs de Mangemorts pour le pouvoir ou par peur, parfois par idéal mais elle n'a jamais entendu parler de quelqu'un de ravi d'avoir la Marque sur le bras... sauf Tracey, peut-être. Et Flora? En cet instant précis, bizarrement, Astoria se souvient de la cicatrice sur la peau d'Hestia: la brûlure sur son flanc, causée par elle-même, la seule différence apparemment entre les deux jumelles. Et maintenant il y a aussi ce tatouage morbide sur l'avant-bras de Flora... une fois encore, les yeux de Greengrass se perdent sur ledit bras, comme pour déceler la Marque sous les vêtements. “ Trouve-toi un mentor, capable de t'apprendre des trucs intéressants, capable de t'emmener en mission avec elle ou lui. Voilà mon conseil. ” Astoria sourit légèrement. “ Je pensais que tu étais capable. ” Elle ne fait même pas planer le mystère sur sa pensée, reprend aussitôt: “ Je sais que tu es capable. Vous l'êtes toutes les deux. C'est pourquoi je te demande de m'enseigner quelques... trucs intéressants, comme tu dis. Après Saint-Mangouste, j'ai fait un... blocus magique. Je ne suis pas au maximum de mes capacités. Mon père refuse de m'apprendre des trucs intéressants (ces mots peu éloquents semblent beaucoup la faire rire; elle utilise les termes de Flora comme des insultes) dans ces conditions, mais je n'ai pas besoin de sa douce prévention ou de ses hésitations. J'ai besoin que quelqu'un m'apprenne comment me défendre coûte que coûte, et comment mériter la Marque. ”
Elle lui sourit toujours, légèrement, assise sur le canapé comme une reine sur son trône. Elle n'a qu'à la mettre dehors, pour l'instant, Astoria s'en fiche: si elle peut pallier au visage pâle pincé de Flora avec un sourire agaçant, alors elle ne va pas s'en priver. Elle croise les jambes, étend les bras sur le dossier du canapé, détourne seulement le regard pour examiner de nouveau l'appartement, les yeux se reposent sur le bouquet, elle a envie d'insister pour qu'elle le mette dans un vase... mais se retient à la dernière seconde. “ So here we are, neighbour, reprend-t-elle, devant son silence, en reposant ses yeux dans les siens. Est-ce que tu crois que ta vie vaut de m'apprendre des trucs intéressants? ” |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5131
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| “ Je pensais que tu étais capable. ” Et dans son ton toute l’insulte du monde. L’une comme l’autre sait ce qu’Astoria désire et l’une comme l’autre sait la réponse que Flora lui a déjà donné. En prétendant lui donner des conseils celle-ci a sous-entendu que c’est bien tout ce qu’elle donnerait à Astoria. Et rien qu’en reprenant la parole, cette dernière fait savoir qu’elle n’accepte pas ce refus. “ Je sais que tu es capable. Vous l'êtes toutes les deux. C'est pourquoi je te demande de m'enseigner quelques... trucs intéressants, comme tu dis. Après Saint-Mangouste, j'ai fait un... blocus magique. Je ne suis pas au maximum de mes capacités. Mon père refuse de m'apprendre des trucs intéressants dans ces conditions, mais je n'ai pas besoin de sa douce prévention ou de ses hésitations. J'ai besoin que quelqu'un m'apprenne comment me défendre coûte que coûte, et comment mériter la Marque. ” Elle roule des yeux Flora, Astoria s’imagine-t-elle que sa vie et que ses explications minables l’intéressent ? Elles ont déjà établi que Flora lui devait quelque chose, nul besoin d’y aller par quatre chemin. Si c’est la Carrow qu’elle désire avoir comme mentor chez les Marqués, qu’elle le dise sans détour, peut-être saura-t-elle ainsi s’attirer un peu moins d’inimité. Flora ne sera jamais ravie de lui rendre service, mais elle s’agacera peut-être moins des manières et des jacassements de Greengrass. Sa relation avec son père ne l’intéresse pas le moins du monde et son monologue n’a même pas le mérite de lui expliquer pourquoi c’est vers elle spécifiquement qu’elle se tourne. Une socialite comme Miss Greengrass doit bien avoir des relations plus imposantes que Raven. Quelqu’un de mieux placé chez les Mangemorts qui peut lui en apprendre plus que la nouvelle marquée qu’elle est. Qu’elle aille voit Nott ou même Tracey plus âgée, ce sera toujours mieux que Flora. Celle-ci en viendrait même à penser que c’est tout à fait exprès qu’Astoria l’a choisie elle, pour l’embêter plus que pour apprendre et au fond ça ne l’étonnerait même pas. Plus rien ne l’étonne après tout quand c’est négatif et qu’il s’agit d’Astoria. Sa visiteuse se met à l’aise d’ailleurs sur leur canapé, détaillant innocemment leur salon du regard, comme parfaitement imperméable au fait que sa présence ici est plus que déplacée.
“ So here we are, neighbour. Est-ce que tu crois que ta vie vaut de m'apprendre des trucs intéressants? ” La réponse immédiate est oui évidemment, mais sur le moment Flora hésite à se lever et à la mettre dehors. Elle hésite à se lever et claquer la porte de sa chambre pour laisser Astoria trouver la sortie toute seule. Elle hésite à enfoncer un clou rouillé dans le cœur de sa poupée - bizarrement elle s’étouffe à moitié rien qu’à y songer. Elle a envie de renverser le gâteau et de piétiner ses fleurs et d’arracher son sourire à la Greengrass de ses propres ongles. Sa vie vaut de lui apprendre quelques trucs, sa vie vaut plus que celle d’Astoria quoiqu’il en soit, parce qu’elle ne vit pas que pour elle-même, Flora respire pour deux. Un cri aigüe retenti soudain dans l'appartement alors qu'une boule de poil parfaitement blanche apparaît en courant de sous un fauteuil pour sauter sur les genoux de Flora qui, à aucun moment ne sursaute. La présence de son niffleur et la surprise causée à sa vis-à-vis, lui rappelle qu'elle est chez elle ici, qu'elle reste maîtresse de la situation qu'elle a le choix de la mettre dehors ou d'accepter, de s'acquitter de sa dette ou de laisser traîner cette créance involontaire. La bête blottie contre ses cuisses, le seul être vivant à ne pas la traiter différemment dans cet appartement depuis qu'elle a obtenu sa marque, lui donne la force de répondre à Astoria la tête haute. “ C’est mignon que je sois la personne la plus compétente à laquelle tu as pu penser. ” Elle esquisse un sourire, peut-être Astoria devrait-elle songer à sauver la vie de plus de gens, si tant est qu’elle sache de nouveau faire usage de son don ce qui à Saint-Mangouste devant elle en tous cas, semblait être compromis. “ Let’s make it clear: tu ne reviens plus ici. Ici c’est chez Hestia, je te dois peut-être quelque chose, mais en ce qui concerne Hestia c’est plutôt l’inverse et je veille au grain. Pas un pied dans cet appartement pour les leçons. ” Et elle songe qu’elle va devoir se coltiner la décoration probablement criarde et sans goût aucun d’Astoria, mais même si elle en grimace d’avance c’est un prix qu’elle paiera volontiers s’il s’agit d’épargner à sa jumelle la vue de cette poupée reine d’hypocrisie. Elle apprendra à Astoria à se battre et surtout, elle espère, à mourir. Elle s’acquittera de sa dette et pourra se remettre à la haïr sans limite. Ce serait un bon plan en somme, si le oui implicite ne lui brûlait pas la trachée. “ Je ferai ce que je peux. En fonction de ta…réactivité. ” Même elle, qui est partie de rien, ne peut pas accomplir de miracles, même elle ne peut pas faire d’Astoria une combattante si celle-ci n’a pas ce qu’il faut. Même elle qui lui doit la vie, ne donnera pas une infinité de son temps à une cause perdue. Astoria a avoué être en deçà de ses - maigres - capacités ordinaires, Flora n'est pas pédagogue le moins du monde ; elle n'a pas hâte. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3985
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| Astoria se sent confiance. Complètement, irrémédiablement confiante; plus particulièrement, Astoria a l'impression qu'elle a le contrôle, quelque chose qui lui a beaucoup échappé par le passé. Elle est presque déjà victorieuse, un léger sourire traînant sur ses lèvres — poli, pas complètement fini, mais tout de même triomphal — comme si elle venait de mettre le roi en échec. Sauf qu'Astoria a toujours été une bien piètre joueuse d'échecs, et elle a tendance à l'oublier jusqu'au dernier moment. Elle sursaute comme un diable de sa boîte quand un hurlement perce l'atmosphère, appartenant apparemment à une si petite chose... un chat... non, un niffleur albinos apparemment. Aussitôt elle se crispe. Astoria aime bien les animaux, les abeilles de Père, les poissons de Boris, les chiens d'Ariane ou le chat qu'elle possédait avant mais les niffleurs? Les niffleurs sont des petites choses terribles et horribles: elle se souvient particulièrement être allée à une fête chez un propriétaire de niffleurs. Les horribles petites créatures lui avaient sauté au cou pour essayer de la débarrasser de son collier, l'étranglant à moitié au passage. Elle n'est qu'à peine surprise que les soeurs Carrow possèdent une créature dangereuse de ce genre. Elles sont définitivement des filles étranges — dangereuses.
L'arrivée de ce qui semble être un animal de compagnie la paralyse toute entière et elle sent, bien malgré elle, le roi s'échapper et l'atmosphère changer. Oh non, petite Astoria, tu n'as clairement pas le contrôle: tu ne l'as jamais eu. Elle est ici chez Flora et qui est-elle pour penser ainsi la mettre au pied du mur? Elle se maudit silencieusement, se détendant muscle par muscle, iota par iota, ses yeux rivés sur la petite boule de poils insupportablement proche. “ C’est mignon que je sois la personne la plus compétente à laquelle tu as pu penser. ” Elle lève difficilement les yeux vers Flora, essaie d'invoquer un sourire; mais ce qui s'étire sur son visage est quelque chose de si évidemment crispé que c'en est risible. Elle est mal à l'aise, ça se voit, elle le sait, elle déteste ça. Elle a envie de lui envoyer une pique en retour, parce qu'elle n'est clairement pas la seule personne qu'elle est venue voir ou qu'elle va venir voir, mais l'animal bouge sur les genoux de Flora et Astoria pince des lèvres en gigotant sur le canapé. “ Let’s make it clear: tu ne reviens plus ici. Ici c’est chez Hestia, je te dois peut-être quelque chose, mais en ce qui concerne Hestia c’est plutôt l’inverse et je veille au grain. Pas un pied dans cet appartement pour les leçons. ” Les épaules se détendent un peu, elle reprend une expression qu'elle espère plus lisse que le masque crispé et tendu qu'elle a arboré depuis l'arrivée inopinée de ce foutu niffleur.
“ Parfait, ” dit-elle et enfin le sourire revient, maladroit mais présent, toujours avec cette apparence arrogante en demi-teinte. L'animal a l'air calme, note-t-elle du coin de l'oeil, et il n'a aucune raison de s'attaquer à elle... elle porte un collier, un bracelet, des boucles d'oreille mais ce ne sont pas les seules choses brillantes de l'appartement, si? Elle vérifie machinalement, priant tous les dieux que Flora soit au moins bonne pour dresser un niffleur, reposant seulement son regard sur elle quand elle reprend la parole: “ Je ferai ce que je peux. En fonction de ta…réactivité. ” Elle rentre comme un boulet de canon dans l'ego démesuré et l'orgueil blessé et tout d'un coup, le monde d'Astoria se réduit à Flora et uniquement Flora. “ Crois-moi, je suis bonne élève, dit-elle lentement. Je suis particulièrement douée dans la magie explosive, si tu veux tout savoir. Évidemment, elle se doute bien que Flora en a strictement rien à foutre, mais elle sait aussi qu'elle ne manquera pas la référence au triste accident d'Hestia. Même si j'ai quelques faiblesses en Potions, ” insiste-t-elle, au cas où Flora n'aurait pas compris. C'était juste une potion, repense-t-elle, une malheureuse potion sensée lui colorer le visage de rouge pendant une semaine entière... à la place, le chaudron avait explosé et Hestia marquée à vie. Un peu comme Flora, songe Astoria alors qu'elle se relève, repensant à la Marque. Elle jette un regard prudent en direction du niffleur, puis en direction de Flora. “ Je suis ravie qu'on ait trouvé un terrain d'entente, Flora, dit-elle de la voix comique la plus dégoulinante d'hypocrisie possible mais ce qui compte, ce sont les mots prononcés et non pas le ton emprunté, lui a-t-on appris. Je t'enverrai un hibou, pour l'instant, je crois qu'il vaut mieux que je prenne congé. ” Nouveau sourire entendu, nouvelle oeillade contrariée en direction du niffleur qui vient de se dresser sur le giron de Flora, cherchant dans son environnement une nouvelle source lumineuse rutilante à chasser... “ Tu sais, tu devrais faire attention. Les bêtes comme ça, on peut jamais vraiment les contrôler. Tu le crois et puis au dernier moment... Elle grimace légèrement. Ce serait une perte terrible. ” Elle dit ça comme si elle allait pleurer à ses funérailles. “ N'oublie pas, de l'eau tiède, ” fait-elle finalement, vérifiant d'un coup d'oeil qu'elle n'a rien oublié, avant de faire un mouvement vers la porte. |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
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‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5131
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| Idris met Astoria mal à l’aise. Flora, qui n’a pas manqué de remarquer comment sa visiteuse a sursauté en le voyant apparaître, ne rate pas non plus les regards inquiets qu’elle lance lui lance. Et ce que ça enlève de confiance à Astoria, ça le lui offre à elle, d’avoir de quoi occuper ses mains, ça lui rend un sentiment de pouvoir dans son propre appartement, les poils blancs de sa bête, drus sous ses doigts. Elle trouve de quoi retrouver la face, malgré sa capitulation, elle trouve le moyen de se montrer intransigeante, ne serait que sur un détail infime comparé à ce qu’elle a déjà malgré elle accepté. La Greengrass se rend d’un “ Parfait ” lâché avec un sourire bien moins assuré que celui qu’elle arborait avant l’apparition du niffleur. Forte de sa victoire Flora en profite pour attaquer l’orgueil détestable et surtout injustifié de son interlocutrice, histoire de finir sur une note agréable cet échange abject. “ Crois-moi, je suis bonne élève. Je suis particulièrement douée dans la magie explosive, si tu veux tout savoir. ” Flora ne devrait déjà plus lui prêter la moindre attention, seulement le mot explosif, sous toutes ses déclinaisons, dans la bouche d’Astoria a le don de sonner comme une provocation. “ Même si j'ai quelques faiblesses en Potions. ” poursuit-elle, assurant ainsi Flora qu’elle n’est pas paranoïaque et qu’il s’agit bel et bien de lui rappeler l’incident d’Hestia, la source primaire de sa haine absolue envers la Greengrass. Idris se tend brusquement sur ses cuisses, les ongles de sa maîtresse s’enfonçant légèrement dans sa chair, ses doigts agrippés à ses poils l’empêchant néanmoins de s’enfuir. Crispée, Flora force ses lèvres à s’étirer en un sourire des plus mauvais. Si elle pouvait, oh si elle pouvait elle se débarrasserait d’Astoria ici et là. Pas besoin de poupée. Un coup de baguette et adieu. Et elle voit mal qui aurait à s’en plaindre, une plaie comme elle ne manquerait à personne. Et quand bien même on la pleurerait, ça n’est pas son problème. Peut-être même qu’Hestia pourrait lui pardonner sa Marque si elle lui présentait en offrande le cadavre d’Astoria.
Mais elle ne peut pas. Elle le sait sans le savoir, sans vouloir regarder la vérité en face. Ce genre de magie obscure, oubliée, troublante, c’est son terrain de jeu. Celui qu’on lui a attribué un peu de force et qu’elle s’est approprié comme elle s’est approprié son surnom et sa réputation de façon générale. Ce n’est pas tant pour une question d’honneur, ni même de fierté qu’elle accepte de rendre service à Astoria pour repayer le fait que celle-ci lui ait sauvé la vie. C’est que la dette, n’est pas qu’une métaphore, mais une vérité, une épée de Damoclès qu’elle sent sur sa tête quand elle peaufine la poupée à l’image de son ennemie. C’est la raison pour laquelle elle prend son temps pour la terminer, pour la perfectionner, sachant pertinemment qu’elle est, pour le moment, inutilisable. Et aussi bien qu’à cet instant plus que jamais elle aimerait en finir des moqueries d’Astoria, de ses sourires hypocrites et de son ton mielleux, elle sait qu’elle ne peut pas, pas encore. Mais enfin, celle-ci se lève et Flora se détend devinant que l’entretien touche à sa fin. “ Je suis ravie qu'on ait trouvé un terrain d'entente, Flora. ” Là revoilà qui joue encore, avec ce talent inné qu’elle a pour prononcer des mots en voulant dire tout le contraire. Elle n’a jamais compris Flora, ni ce don, ni son intérêt. Ce n’est pas comme si quiconque était incapable de faire abstraction du ton employé, ce n’est pas comme si quiconque pouvait se faire avoir par une telle fausseté. Astoria sait que Flora ne l’aime pas, alors à quoi bon faire semblant quand elles sont seules, à quoi bon chercher à lisser une apparence pour leur seul bénéfice à elles qui, forcément, ne peuvent que voir à travers. Elle ne comprendra jamais ça Flora et c’est pourtant ce qui semble faire l’essence d’Astoria. “ Je t'enverrai un hibou, pour l'instant, je crois qu'il vaut mieux que je prenne congé. ” Un vague hochement de tête, c’est tout ce qu’elle reçoit d’une Flora ennuyée, impatiente de la voir partir. Ses doigts on relâché la pression sur son animal de compagnie qui se dresse désormais prêt à partir en chasse. “ Tu sais, tu devrais faire attention. Les bêtes comme ça, on peut jamais vraiment les contrôler. Tu le crois et puis au dernier moment… ” Flora qui observait sa bête avec affection relève des yeux agacés vers Astoria. Compte-t-elle lui faire la leçon sur son choix de compagnon ? Vraiment, elle ne sait que se mêler de ce qui ne la regarde pas. Ça fait deux ans que Flora a recueilli Idris chez elle. Deux ans qu’il gambade dans leur appartement. Si quelqu’un doit craindre un accident c’est Astoria, qui s’est invitée seule, avec ses bijoux au cou et poignets. La Carrow elle, hormis de rares occasions, ne porte pas d’or ou de diamant. Ce n’est pas son genre, malgré la fortune familiale - Main Noire oblige - qui le lui permettrait largement. Et Idris, adopté quelques semaines tout au plus après sa naissance et son rejet par le reste de sa portée, ne connaît qu’elle et Hestia et n’attaquerait jamais ni l’une ni l’autre. “ Ce serait une perte terrible. ” Un vague rictus pend sur les lèvres de Raven. Oh oui, elle est certaine qu’Astoria jouera les amie éplorée à ses funérailles. Quoique… elle serait bien capable de déposer sur sa tombe un bouquet de ses fichues fleurs bariolées. “ N'oublie pas, de l'eau tiède” fait-elle justement, la coïncidence arrachant presque un rire franc à Flora. “ Right. Bye then. ” Et alors que le niffleur saute et se met à courir vers les chambres, l’hôte se lève et suit Astoria jusqu’à la porte, moins par politesse que pour que celle-ci ne s’attarde pas et pour fermer à clé derrière elle, sans un au revoir de plus.
Quand elle revient au salon, soupirant de soulagement, mais aussi de dépit en raison de la promesse d’Astoria de lui envoyer un hibou afin de convenir d’un horaire pour la première de ce qu’elle voit déjà comme un enchaînement interminable de leçons, elle se met aussitôt à chercher son niffleur. Idris répond au troisième appel et elle l’attrape et lui gratte le ventre. “ You did good Idris. Maybe I’ll allow you near the jewellery box later. ” Généralement, elle se contente de laisser traîner un ou deux objets brillants mais sans valeur aucune dans l’appartement pour son exercice quotidien. Mais pour la faveur qu’il lui a inconsciemment faite, elle veut bien le laisser avaler un saphir ou deux. Ou du moins, essayer. |
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| | | | | (astora) ils ont dit: méfie-toi de cette fille-là. | |
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