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sujet; VISHA#4 • You coming back to me is against the odds and that's what I've got to face

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VISHA#4 • You coming back to me is against the odds and that's what I've got to face - Page 2 Empty
St-Mangouste & 18 dec 2003

How can I just let you walk away, just let you leave without a trace When I stand here taking every breath with you  You're the only one who really knew me at all. How can you just walk away from me, When all I can do is watch you leave Cause we've shared the laughter and the pain and even shared the tears. You're the only one who really knew me at all. But to wait for you, is all I can do and that's what I've got to face. Take a good look at me now, cause I'll still be standing here. And you coming back to me is against all odds, It's the chance I've gotta take
« Moi aussi Viktor. » Elle se souvient de lui. Vraiment, elle se souvient vraiment de lui. Elle réagit à ses baisers, à ses bras, elle le serre contre lui et, de nouveau, elle est cette force de destruction et de reconstruction massive qui le pousse vers ce qu’il y a de mieux en lui-même. Elle est là, il est dans ses bras, il en tremble, tant cette simple état initial lui semblait impossible quelques minutes seulement auparavant. Quelques minutes auparavant, elle lui parlait de son mari de Turkish et là, enfin, il peut lire dans ses yeux qu’elle sait qui il est. Ils sont réunis. « Tu m'as manqué, je t'aime, reste, s'il te plaît, reste, reste reste reste, ne pars pas, reste--  » Il hoche la tête, comme un imbécile, parce qu’en cet instant il n’a pas du tout envie de partir. Dans les faits, il n’a jamais envie de partir. Même quand elle le traite comme un inconnu, même quand elle passe son temps à lui sourire en parlant de Morrigan, il n’a pas envie de la quitter. Au delà de cette chambre, il y a la vie sans elle, qui est si dure, lente, et douloureuse, que malgré toutes les choses qui l’y attendent, il finit toujours à espérer le sourire glauque de sa femme folle à lier. La guerre est finie pourtant, et il y a Murtagh dans sa vie, sans oublier Amelia, et Sam, et même Arnold. Il peut enfin être sorcier, et il est presque légal, il devrait être heureux en dehors, voire même apprendre à reconstruire sa vie sans le boulet que devrait être Sasha. Il ne se sent jamais aussi bien que près des yeux cruels de cette semi-inconnue.
Alors, non, il ne compte pas partir.

La porte s’ouvre sur cette promesse qui n’a pas à être formulée. La porte s’ouvre, et déclenche sur son passage l’ouragan qu’est Sasha. Avec une brusquerie qu’il avait cru pouvoir oublier, Viktor se fait extraire du lit, presque porté vers la fenêtre, emporté par le cours violent du fleuve de la folie de Sasha. Il met un peu de temps à comprendre ce qu’il se passe. Son premier instinct, cependant, c’est d’attraper les poignets de Sasha pour essayer de la calmer. « Vous l'aurez pas, vous l'aurez pas, vous l'aurez pas,  » et il n’a même pas encore réalisé de qui elle le protège lorsqu’il lui murmure en retour : « Je reste là Sasha, je suis là, ne t’inquiète pas. » Et c’est alors qu’il essaye de tracer des cercles sur ses poignets, pour la calmer, qu’il entend la voix trop de fois entendue du Dr. Arthur Westwick. « Sasha, je vous en prie, c'est moi... monsieur Heidelberg, s'il vous plaît...  » Les sourcils de Viktor se froncent alors qu’il cherche à comprendre les tenants et les aboutissants de la situation. Pourquoi débarquent-ils brusquement ? Enfin bref, ce n’est pas important. L’important, c’est de calmer la crise de Sasha, qui ne semble pas vouloir s’arrêter. « vous l'aurez pas, vous pouvez pas, vous l'aurez pas,  » Il s’agrippe à elle alors qu’elle les rapproche de la fenêtre, en lui murmurant doucement des mots assurés. « Tout va bien, je suis là, la guerre est finie, nous ne sommes plus en danger, Sasha. Nous sommes en sécurité. Tout va bien, tu m’entends ? » Elle ne semble pas l’entendre, cependant. Elle est de nouveau bien loin de la réalité, mais au moins elle l’emmène avec lui. Au moins, aujourd’hui, lorsqu’elle crie et crise, elle s’accroche à lui, et le regarder, et lui touche le visage. « vous l'aurez pas, vous l'aurez pas-- Viktor?  » Elle prononce son visage et cela fait sourire l’imbécile. Il hoche la tête, éperdu. C’est lui, Viktor. Il n’y a que lui, Viktor. Nul autre que lui, à ses côtés. « Tu saignes... » Son coeur bat la chamade, il se sent exploser intérieurement, qu’elle s’inquiète comme ça, de lui. Il entend, au loin, qu’Arthur essaye de l’éloigner d’elle. Cela n’a aucun sens, alors qu’il ne l’écoute pas. Si Sasha est enfin avec lui, qu’elle le regarde enfin, il n’y a plus besoin de se tenir loin d’elle, non ? « Qu’est-ce que t’as fait encore… arrête de te faire mal comme ça. » Il sourit, un petit sourire triste, alors que ses yeux débordent d’amour en savourant chacune de ses remontrances. Il adore quand elle s’énerve. Il savoure de l’entendre lui parler à lui, à lui seul, de choses qui n’appartiennent qu’à eux. « Arrête de te torturer. » Il a envie de pleurer, de nouveau, de soulagement, oui, il va arrêter, il va être avec elle maintenant. Elle est soignée.
« Arrête d’attendre. »
Il a un haut le cœur.
« Heidelberg ! »
Il n’a aucune force dans les doigts lorsqu’elle le lâche et qu’elle s’éloigne de lui. Il ne la retient pas. Il la regarde alors qu’elle le fixe avec horreur. Elle est repartie, réalise-t-il. Elle n’est pas soignée, elle ne l’a jamais été. Elle le regarde et c’est pire que les jours où elle ne le voit pas du tout. Il ne comprend pas ce qu’elle voit, dans son visage. Il espère qu’il ne le confond pas avec Turkish.
« M-Mo-Mo –  »
Et le sortilège fuse ; et puis c’est le noir total, et la remise à zéro.

Viktor regarde Sasha s’effondrer. Il n’a pas la force de crier, pas la force de s’indigner. Il sent une poigne forte lui prendre le bras, et ce n’est pas celle de sa femme, alors il n’aime pas ça. On le guide loin de la scène, parce qu’il n’arrive pas à détacher son regard du corps inanimé de celle qu’il a cru morte, il n’y a pas si longtemps. On ramasse son sac et ses affaires, parce qu’il semble incapable de faire un seul pas vers le lit où ils ont posé Sasha. Il suffoque, tout tourne autour de lui, il essaye de reprendre contact avec la réalité, mais sa respiration prend toute la place, et il va devenir fou, devenir parfaitement fou, et il va vomir, vraiment, maintenant, et il n’entend que sa respiration, il n’y a que sa respiration, obsédante, qui est la seule chose qui habite ses oreilles et et et –
Il reprend conscience dans le bureau du Dr. Westwick. Il a un thé dans les mains. On lui parle. « Vous êtes avec moi M. Heidelberg ? Vous avez fait une crise de panique, vous allez mieux ? Vous devriez manger quelque chose. » Viktor bouge la tête négativement, écœuré à cette simple idée. « Je suis là, c’est passé, veuillez m’excuser. » Un sourire tendre lui répond, et, pour donner bonne contenance, il boit une gorgée de thé. Il veut déjà y retourner. Il sait, cependant, qu’on ne le lui permettra pas.
« C’est moi qui suit désolé pour ce qu’il s’est passé. Mais vous auriez du savoir que-  »

« Monsieur Heidelberg, ce que j'ai à vous dire est assez complexe mais, malheureusement, je pense que vous vous en doutiez. Votre femme a été sévèrement touchée par ce qui semble être un choc de confusion, plus d'autres paramètres et circonstances que nous sommes en train de chercher. Je veux que vous compreniez qu'elle a non seulement oublié tout son passé, mais risque aussi d'avoir du mal à se souvenir du présent, ou du passé proche. Vous risquez  de voir d'importants changements, même à court terme, dans son comportement. Nous allons essayer, dans les prochains mois, d'estimer ses capacités de rémission. Je veux seulement que vous vous prépariez à la potentialité qu'elle n'aille jamais véritablement mieux. Je suis navré, monsieur, mais pour répondre à votre question, je ne sais pas si elle sera un jour capable de rentrer à la maison. »
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