Les réponses doivent être courtes, à savoir 400 mots environ.
pour que perso cités remarquent leur pseudo dans les rp, merci de les mettre entre
Code:
<wiz>prénom nom wizard</wiz>, <dea>prénom nom death eater</dea>, <ins>prénom nom insurgent</ins>, <ens>prénom nom enslaved</ens>
Les murs sont en pierre et le sol est fait en carrelage noir et blanc. Tout est propre, presque immaculé. L'endroit a été récuré de fond en comble, il n'est donc pas difficile de voir son propre visage se refléter dans le carrelage sur lequel on marche. L'entrée Sud inspire une certaine crainte tant le silence y est roi ; la fraîcheur y est également de mise. Les murs glacés vous rejettent les bruits que font vos pas. Cette partie où les objets inanimés sont princes reflète avec brio l'absence totale de vie humaine en ce lieu. Parfois, des petits bruits de pas réveillent votre inquiétude et vous font brusquement prendre conscience de votre mortalité. Vous aurez beau faire plusieurs volte-faces, rien ne changera : le décor sera le même, tout sera pareil mais rien ne vous semblera sans danger. 1) l'armée de poupées : Tout d'abord, vous ne verrez qu'une poupée en porcelaine dont la tête, surmontée de boucles brunes, apparaît comme étrangement souriant. Vous passerez votre chemin, ne cherchant pas à vous attarder - mais faites attention, lorsque vous vous tournerez de nouveau, il n'y aura plus une mais deux poupées. Vous suivent-elles ? Et elles augmenteront au fur et à mesure de vos volte-faces jusqu'au moment où, brutalement, vous serez submergés par toutes ces poupées. Elles vous attaqueront par derrière et s'accrocheront à vos jambes, à vos bras, vous forceront à vous soumettre à leur terrible volonté. Vous essaierez sans doute de les briser, mais celles-ci continueront à avancer tout en pleurant du sang.
2) la nuée de couteaux : Un piège particulièrement moldu, un clin d’œil sadique aux rebuts dont le sang impur va bientôt souiller le sol du labyrinthe. De la pointe du pied, vous activerez sans le vouloir un mécanisme qui déclenchera en face de vous un envol de couteaux qui touchera une zone entre vos pieds et vos genoux. A quoi pensez-vous ? A du poison ? Que nenni, il y aura rien de plus que des lames enfoncées dans les chairs. Ne sous-estimez pas cette épreuve car de telles blessures imposées à des endroits stratégiques ne vous seront en aucun cas utiles pour la suite.
3) le sphinx : Si vous vous retrouvez devant lui, ça signifie que vous êtes tombés dans le piège qui vous fait changer brutalement d'endroit : vous avez disparu de là où vous vous trouviez précédemment. L'homme devant lequel vous apparaissez est grand, massif et peu commode. Il n'est pourtant pas armé mais il se trouve entre vous et la partie Est du labyrinthe. Si vous souhaitez y accéder - et à coup sûr vous le désirerez pour échapper aux chasseurs qui vous coursent -, vous devrez répondre à une énigme. A l'instar d'un sphinx, le sorcier vous toise et vous pose une question à laquelle vous serez obligés de donner une réponse le plus rapidement possible. L'accès vous sera bloqué si vous répondez mal mais vous avez en tout le droit à trois chances. A la troisième, il vous lancera un sort. (implication hj : départ forcé vers un autre topic/une autre zone).
4) le brouillard parleur : à quel point êtes-vous fort mentalement ? Un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ? C'est ce que le brouillard parleur va tester pour vous, maître ou rebut — que l'un tombe dans cette zone trouble au sein de laquelle il évolue tête en bas, et le second, automatiquement, subit le même sort. Des voix seront là pour vous harceler, pour appuyer là où ça fait mal, à tel point que vous serez obligés de leur obéir. Leur but ? Que le maître libère son rebut de son tatouage. Comment ? Quand les voix le sentiront prêt à céder, le sortilège à utiliser lui sera murmuré. Attention, il ne sera pas sans douleur : rebut libéré, mais rebut salement amoché.
5) effondrement : le sol tremble soudain et s'effondre peu à peu ; non pour s'ouvrir sur un gouffre sans fond, mais sur un trou béant piqué de pieux tâchés de sang, sur lesquels s'accumulent déjà quelques corps décharnés dont les ossements paraissent. Tel sera votre sort si vous ne courez pas assez vite, mais attention : les murs autour de vous sont des prises peu fiables. Tentez d'y prendre appui et ils s'effondreront tels un château de cartes.
on regard fixé dans les prunelles du loup face à moi, j'attendais un signe de sa part. Un grognement, une parole, une transformation, une attaque. N'importe quoi qui puisse faire avancer les choses. L'existence d'un public, d'organisateurs et d'autres rebuts s'effaça d'avantage alors qu'une légère brise se mis à me faire cligner des yeux. C'était fort désagréable et je mettais ma main à couper que c'était le but. Un bon petit vent pour déstabiliser les proies, dont je faisais partie, et ça marchait plutôt bien je dois dire. Le lien visuel avec la bête face à moi se rompit soudainement alors que la brise se transforma en vent virulent et brusque. Je mis ma main sur mon front en visière et reculais, le vent me poussant vers l'arrière. Un sursaut me transperça lorsqu'un grondement sourd s'éleva des murs. Mon palpitant se mit à battre comme un dératé alors que je reculais toujours d'avantage, me mettant même à courir lorsqu'une intersection s'imposa à moi. Je pris à gauche, laissant là le loup, l'homme, la personne qui aurait pu me saisir et m'amener à la plaine. La victoire n'était pas pour tout de suite, cela aurait été bien trop facile n'est-ce pas ? Je courrais, je courrais comme une dératé alors que les murs autour de moi grondaient, hurlaient et se mouvaient. L'allée libre dans laquelle j'évoluais fut également soumise à changement. Je n'eus pas la rapidité nécessaire et m'écrasait contre un mur qui apparu rapidement devant moi. M'étalant de tout mon long au sol, je repris mon souffle et ne me laissait pas le temps de vérifier si tout allait bien. Je me relevais grossièrement avant d'emprunter une nouvelle voix libre. Mes sens mis en alerte par cette première chute, je réussis à éviter trois autres changement de voies.
Le vent qui vrombissait avec une force colossale s'éteignit d'un coup. Je fus légèrement déséquilibré suite à ce changement de pression et m’immobilisa quelques instants. Je clignais des yeux avant de me rendre compte de ce qui m'entourait. Le sol était en damier blanc et noir, les murs clairs me firent frissonner alors que mon reflet me rendit compte de l'état de mon visage. La coiffure soignée qu'avaient réalisés les responsables de la tenue des rebuts avait perdu de sa superbe, des mèches courant un peu partout, sur mon front, dans ma nuque et autour de mon cou. Je remarquais également une petite entaille sur ma mâchoire dû à ma chute récente. Je lâchais un léger juron avant de me remettre en marche après avoir inspiré un bon bol d'air. Le bruit de mes pas résonnait autour de moi alors que j'eu l'impression d'être toute seule dans cette partie du labyrinthe. Étais-je seule ? Est-ce que j'allais pouvoir sortir d'ici ? De cet endroit qui me fichait la chair de poule ?
Un vrombissement se fit soudain entendre et me mis d'avantage en alerte. Je m’immobilisais, jetant mon regard autour de moi pour déceler l'origine de ce bruit sourd. Ce fut avec terreur que je vis le sol se fissurer a quelques centimètres à peine de mes propres pieds. Je me mis à reculer et redoubla de vitesse lorsque les dalles se mirent à se briser et tomber pour éclater sur les piques ensanglantés qui se dressaient quelques mètres plus bas. Je me retournais et me mis à courir, vite, toujours plus vite. Il était hors de question que je ne crève empalée, hors de question !
A peu près au même moment où les hauts parleurs demandaient aux rebuts d'entrée dans l'arène, Lavande avait entendu qu'un des candidats inscrits ne s'était pas présenté. Sans une seule seconde d'hésitation, elle – toujours dans la peau de Melinda Bobbins – s'était proposée pour occuper la place vacante. Il n'y eut pas d'objections, pas de suspicions. Elle se retrouvait donc à présent dans l'entrée sud du labyrinthe et se maudissait d'avoir choisi des vêtements aussi sombres. Tout était beaucoup trop clair par ici, beaucoup trop propre... et elle avait l'impression désagréable d'être une tâche au milieu d'une toile, une tâche beaucoup trop voyante. Les murs en pierres, le sol en carrelage blanc et noir dans lequel elle pouvait admirer le magnifique visage de Melinda... Il y avait quelque chose de chirurgicale, dans tout ça, c'était dérangeant. Dégainant sa baguette magique, elle décida cependant de ne pas perdre de temps et distança les autres chasseurs – elle voulait s'éloigner le plus possible de la belle brune (Beatrix P. Carrow) et ne voulait pas non plus attirer l'attention en restant un peu trop collé à Luna et Vincianne. Cette dernière, d'ailleurs, ne venait-elle pas de lui faire un clin d’œil ?
Au premier embranchement, elle tourna à droite. A peine avait-elle fait trois mètres qu'elle tomba sur une étrange poupée en porcelaine au sourire plus que flippant. Son instinct – celui qu'elle niait, refusait, exécrait – lui dit que c'était un piège... Mais elle n'arrivait pas à anticiper la teneur du piège et elle ne se voyait pas faire demi-tour (de toute façon, derrière elle, le mur se mouvait déjà pour l'empêcher de rebrousser chemin). Elle passe donc devant la poupée, méfiante. Mais rien ne se produisit. Elle continua encore, s'éloigna. Et puis, ce fut plus fort qu'elle, lorsqu'elle fut à bonne distance, elle se retourna et vit qu'il n'y avait plus une mais deux poupées, avançant vers elle. Saleté de poupées, c'est quoi votre problème? Elle se mit à marcher plus vite et jeta une nouvelle fois un coup d’œil derrière elle pour voir ce que les poupées faisaient... et maintenant, il y en avait trois. Elles se multiplient! Hors de questions de traîner plus longtemps ! Elle prit ses jambes à son cou et se mit à courir sans plus regarder derrière elle. Mais elle fut rapidement stoppée dans son élan, percutant quelqu'un de plein fouet (Akëla). Décidément, tout cela commençait plutôt bien...
es jambes commençaient à me faire souffrir par vagues. Des vagues de tiraillements qui me lançaient dans toute la longueur de mes mollets et de mes cuisses. Mon visage, déformé par l'effort, laissait apparaître des gouttes de sueurs alors que je n'aurais su dire depuis combien de temps je courrais. Je m'en fichais, je devais courir. Cela pouvait durer des heures ou seulement quelques minutes que je ne m'arrêterais pas sans me battre, sans avoir offert chaque parcelle d'effort dont j'étais capable. Le sol continuait de s'effondrer, le bruit horrible des dalles s'éclatant sur les pieux ensanglantés ne faisait que renforcer ma volonté de ne pas m'arrêter. Hors de question, je ne voulais pas finir empalée devant des dizaines et des dizaines de spectateurs avides de sang qui quelques mois auparavant à peine vantaient les mérites de ma conduite et le respect de mise envers ma famille. Non, je ne leur offrirait pas se plaisir. Rien que pour leur montrer que je pouvais encore servir, j'allais survivre, j'allais contrer leurs pièges et me rendre jusqu'à la plaine. J'allais y arriver, ils allaient en avoir pour leurs galions !
Mais alors que je prenais un embranchement, un corps percuta le mien de plein fouet et je m'écrasais face contre terre dans un cri de surprise. Mon coeur battant déjà plus vite que de raison, il sentit son rythme accélerer d'avantage alors que j'aperçus les fissures prendre du terrain, annonçant la chute prochaine des dalles noires et blanches. Je posais mes mains sur le sol, exerçait une pression sur les pierres gelées pour me relevais et me retrouvais rapidement debout sur mes deux jambes. Le souffle court, je me tournais pour reprendre ma course, oubliant totalement la présence de la personne m'ayant percuté. Mais son reflet me frappa, m'immobilisa alors que j'entendais les dalles se briser. Le choix, je ne l'avais plus. Je n'étais pas un monstre. Je revins sur mes pas, saisit la femme par le poignet et me remis à courir. Je ne savais pas qui elle était, mais je ne l'avais pas vu sous la tente des rebuts, elle n'était donc pas une ennemie. Peut-être même pourrait-elle m'amener jusqu'à la plaine, peut-être était-elle une chasseuse et dans ce cas nous étions plus proche d'un pas de la victoire. Je ne pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil derrière mon épaule, assez pour voir que le sol ne cessait pas de s'effondrer. N'allait-il jamais s'arrêter de tomber ? Était-ce une fin inévitable ? Le pire se dressa face à nous lorsque je retournais mon visage pour pouvoir voir le chemin qui s'offrait à nous. Les visages souriant et démoniaques d'une dizaine de poupées nous faisait face. "Bordel, c'est quoi ça ?" criais-je à bout de souffle alors que ma prise se resserait sur le poignet de la femme dont j'ignorais l'identité (Lavande). On ne pouvait pas rebrousser chemin, non, sinon nous étions foutus. Les poupées venaient face à nous, la jeune femme les avait probablement réveillés et avait donc fuit dans ma direction. Sauf que derrière nous, c'était les pieux qui surgissaient sans fin. Que faire ?
Ta main dans celle de ta soeur, rageuse, rageuse face à cette injustice. Ton avait osé, osé mettre encore plus du feu sur l'huile. Votre manoir cramerait à force et part sa faute. Depuis votre doux matin, tu te sentais beaucoup trop proche de ta soeur, affreusement proche. Assez pour mettre ta vie en danger pour sauver ce rebut auquel elle tenait. Puis d'un coup, ta soeur n'était plus là et le décor autour de toi était si immaculé qu'il en était oppressant. Tu serais ta baguette dans ta main avant de te retourner pour rebrousser chemin, sortir du labyrinthe ? Trop tard. Derrière toi, une poupée aussi brune que ta soeur, avec le même sourire dérangeant. Tu tentais de te convaincre que ce n'était qu'une poupée, mais tu ne pouvais te résoudre à passer à côté d'elle. Tu faisais demi-tour de nouveau, te retournant. Il y en avait une autre. Tu te retournais, il y en avait deux de l'autre côté. Tu n'avais pas le choix. Tu passais a leur côté en courant, pointant ta baguette sur l'une d'elle pour la faire exploser alors que tu t'enfuyais. Tu lançais des sorts derrière-toi alors que tu courrais loin d'elle, tu courrais jusqu'à ce que tu n'ai plus le choix. Parce que devant toi, il y avait une autre armée de poupée, puis de l'autre côté de deux personnes, le sol s’effondrait. Vous n'aviez pas le choix de combattre ses infamnités, vous ne pouviez plus fuir. Tu continuais de jeter des sorts devant tes pieds, t'adressant pourtant à Akaëla et Lavande cachée sous les traits de Melinda.« Courrez vers ici. Il faut faire tomber les poupées dans le sol ! » T'époumonais-tu alors que tu t'attaquais déjà a l'armée de poupée que tu t'entêtais à affronter. Les fracassant sur les murs, les jetant au loin alors qu'elle tentaient de grimper sur toi.
e m'étais remise à courir pour pouvoir dépasser le groupe de poupées qui s'était dressé face à nous. J'avais à nouveau encerclé mes doigts autour du poignet de la jeune femme. Mais mon souffle commençait à me manquer, l'effort devenait trop grand, trop intense. Mes poumons ne parvenaient pas à absorber assez d'air et je sentais ma course se ralentir. Toute la volonté du monde ne m'aurait pas permit de garder un rythme soutenu de course, mon corps ne me le permettait pas. C'est avec un cruel manque de souffle que je commençais à faiblir, que mes jambes devenaient plus difficile à maintenir en course. Je courrais, moins vite, moins vite et toujours moins vite. Je lâchais la main de la femme ( Lavande ) à laquelle je m'étais agrippé depuis de longues minutes dans l'espoir de ne pas la perdre. Hors de question que je ne la laisse crever dans ce trou, pas alors qu'elle avait tout les traits d'une sorcière banale n'ayant rien a voir avec les insurgés qui tardaient à manifester leur présence si tant est qu'ils allaient se montrer. Je puisais dans mes forces restantes pour tirer le bras de la jeune femme avant de la pousser en avant afin de lui insuffler un peu d'avance alors que je perdais encore et toujours de ma vitesse. J'entendais le sol se briser alors que nous prenions un embranchement. Et là, une autre silhouette, une blonde. Elle est elle aussi poursuivie par des poupées. Il y en avait tellement, derrière elle, derrière nous. Je les entendais courir, avec leurs petits pieds alors que le sol derrière elles ne cessait pas de se briser. Puis une voix, une indication de la marche à suivre. Je ne pris même pas le temps de me flanquer une tarte mentalement pour ne pas y avoir pensé plus tôt. Déjà je me retournais pour donner un coup de pied monumentale à une poupée qui venait de s'élancer vers moi, son sourire menaçant incrusté dans le bois. Je reproduis les même actions avec trois, quatre poupées. Mais leur nombre était trop important, je me décidais donc à tenter l'impossible. Je reculais de plusieurs mètres avant de sortir la baguette que je m'étais juré de ne pas utiliser. je pointais son bout vers l'amas de poupées et déclara d'un voix décidé "Expelliarmus !" mais rien ne se produisit. "Foutre mer...bordel !" jurais-je avant de me saisir d'une autre poupée pour l'envoyer dans le trou béant qui laissait apparaître des dizaines de pieux.
Le front en sueur, les jambes tremblantes et la respiration courte, je reculais pour pouvoir avoir une meilleure vue du nombre restant de ces abominations. Un pas, deux pas...sept pas. Puis une dalle qui s'enfonce dans le sol sous le poids de mon pied. Je déglutis avant de sentir une douleur vive me transpercer les mollets. Sous le poids de la surprise et de la douleur transcendante je me retrouvais au sol. Le visage crispé et marqué par ma souffrance naissante je tournais mon visage vers mes jambes. C'est avec horreur que j'aperçus deux lames de couteau plantées dans la chair de ma jambe droite et une troisième lame s'étant logé dans l'os se trouvant à côté de mon mollet gauche. Dire que cela faisait mal aurait été mentir...c'était encore pire. Le souffle court je portais ma main à ma poche pour me munir de ma baguette. Mais elle n'y était pas. Regardant aux alentours avec une vitesse paniquée, je la retrouva. Elle était là-bas, à quelques mètres de ma position. Je me mis alors à me glisser, me hisser sur le sol avec la seul force de mes bras pour essayer d'atteindre ma baguette.
Intrigue #1 Saving someone means not saving someone else.
(kyoujin na chikara) Le regard bleu de son identité du moment jeta un regard aux alentours. Aux jeunes demoiselles appétissantes, il jeta un sourire et même un clin d'oeil à l'apparence sous laquelle Lavande se cachait. Avec sa belle gueule et ses vêtements sur mesure, Bartholomew Grey, célèbre briseur de sorts fraîchement revenu d'une mission à l'étranger pour Gringotts, avait toujours eu un charme certain auprès des femmes. Ce qui était parfaitement indécent si on considérait la quantité de maléfices et de malédictions qu'il connaissait, ajoutait toujours la française avec un sourire canaille au temps de Poudlard. Mais force était de constater que rien n'avait vraiment changé depuis les années de leur vieille amitié. Au milieu des autres participants, Mew portait un de ses intemporels complets (ou plutôt, Vince portait celui qu'elle avait pris soin de lui dérober lorsqu'elle avait préparé cette mission).
A grandes enjambées enthousiastes (Mew avait toujours aimé la chasse autant que Vince aimait un bon défi), elle rejoignit Shae Burke, notant du coin de l'oeil que Lavande, Akëla et Beatrix s'enfonçaient dans le labyrinthe sans précautions. Amatrices. ●●● Ta survie passe par ma victoire alors je te conseille de collaborer. ● Entre les caméras magiques et les gens autour d'eux, la Bouche-Cousue ne tenait pas à lui expliquer pourquoi il était plus sage de lui obéir et si Shae n'était pas assez futée pour lui obéir, elle l'assomerait. Sans douceur, elle saisit le bras de Shae et l'attira vers elle alors que son baryton vibrait de nouveau d'une note autoritaire. ● Je passe devant, et tu me suis comme mon ombre. Occupe-toi de la défense et ne lance de sorts trop complexes, je ne veux pas me retrouver au milieu d'une explosion à cause de ce non-sens. ● Son regard azuré tomba sur la baguette qu'on venait de donner à la rebut. Plus qu'une arme, Vincianne voyait cette faveur comme une bombe à retardement, un anévrisme qui ne demandait qu'à rompre. ● Et marche dans mes pas. ●
Des pas qui les menèrent tout droit vers un piège, malgré les sorts de détection qu'elle avait lancés. Cet endroit tout entier puait la magie, songea la française parfaitement agacée quand elle sentit le sol commencer à se dérober sous ses pieds. D'une main, elle attrapa le poignet de Shae et sprinta vers l'intersection la plus proche. Chacun de ses pas semblait ébranler le sol friable et lorsqu'elle sentit Shae ralentir pour regarder derrière elles, elle lui hurla de sa voix d'homme de continuer à courir avant d'imprimer une secousse violente dans le bras de la fille. ●●● COURS BORDEL ! ● Un ordre bienvenu parce qu'à un mètre de la sécurité (et non loin de l'endroit où se déchaînaient les poupées de Lavande et de la jeune Carrow), c'est dans le vide que bascula Vincianne quand elle poussa une Shae essoufflée devant elle. Un grognement de douleur lui échappa quand ses doigts agrippèrent le rebord et que l'arrêt brutal de sa chute se répercuta dans ses épaules. Une sensation qui la renvoyait à son Intronisation et cette falaise. On dirait une sale blague par répétition, décida la française en commençant à se hisser lentement, sa prise peu assurée contre le carrelage lisse. Elle n'avait pas cédé au vide à l'époque, elle ne se ferait pas embrocher comme un rôti aujourd'hui.
Dernière édition par Vincianne de Lancastre le Sam 24 Jan 2015 - 5:28, édité 2 fois
Prises en sandwich, elles étaient. Entre les poupées démoniaques aux armes blanches redoutables qui se multipliaient à une vitesse hallucinantes (et flippante) et une éboulement assourdissant qui leur coupait toute retraite. Lavande se maudit, maudit la malchance de la jeune rebut qu'elle venait de percuter (Akëla) et maudit ensuite tous les enfoirés d'organisateurs de ce bordel à la con – oui, elle devenait vulgaire lorsqu'elle était énervée. Pour couronner le tout, une jeune sorcière du camps adverse venait de faire son apparition (Beatrix). Et merde, va falloir que je me batte pour gagner le rebut, maintenant... Son esprit fonctionna à toute vitesse et elle décida de tenta le tout pour le tout. Elle retourna sur ses pas et dirigea sa baguette vers les poupées animées devenues innombrables. « Evanesco! » Le sort partit mais s'il atteint une des poupées en pleine tête, il ne fit absolument aucun dégât et, détourné par dieu sait quoi, finit sa course sur un des carreaux brillant du carrelage – carreau qui lui, disparut. De loin, elle entendit la jeune brunette (Beatrix) leur crier quelque chose qu'elle ne comprit qu'en partie. Courrez – poupée dans le sol. Elle leva le pouce vers la jeune femme, signifiant là qu'elle avait comprit la marche à suivre... Il fallait essayer de faire basculer les poupées dans le gouffre qui prenait de l'ampleur. Lavande réarma sa baguette et... « Locomotor poupée! » Mais c'était vain, il y avait à présent beaucoup trop de poupées devant elle est le sort manqua sa cible, ne sachant même pas qui viser. Soudain, elle se rendit compte avec stupeur et horreur que les effets du polynectar étaient en train de prendre fin. Sous ses yeux, sa peau devint plus clair que celle de Mélinda et elle sentit ses cheveux tomber le long de son visage. Elle ne s'attendait pas à ce que la potion soit d'aussi courte durée. Un sentiment d'urgence s'empara d'elle et sans plus réfléchir, elle se précipita vers Akëla et non sans difficultés, entreprit de la débarrasser des quelques poupées qui avaient réussi à l'atteindre. « Écoute-moi bien, ma petite, je suis là pour te sortir de cette merde alors fais bien tout ce que je te dis... » lui chuchota-t-elle fermement avant d'empoigner sa baguette avec plus de force. Elle comptais bien sortir de ce foutu labyrinthe et en vie. Même si, pour l'instant, d'autres poupées étaient déjà sur elles.
Dernière édition par Lavande Brown le Sam 15 Nov 2014 - 20:08, édité 1 fois
Ses genoux et ses paumes heurtèrent le sol. Le cœur battant, Daphné se redressa, considérant d'un œil étonné l'endroit dans lequel elle avait atterri – dans quelle partie était-elle apparue ? Elle se souvenait d'avoir hélé Teresa et puis un déclic, et son apparition brutale dans ce coin qui lui inspirait davantage de terreur. Aux yeux de Teresa pourtant, son sang avait constellé le sol et les environs. Elle n'en avait toutefois aucune idée. Les jambes flageolantes, elle se redressa et entama sa marche. Lentement, en prenant grand soin de ne marcher aucune parcelle de sol susceptible de la transporter de force dans un endroit inconnu, Daphné se sentait oppressée par cet endroit qui respirait pourtant la fraîcheur. Mais tout était trop clair, trop blanc, trop propre. Sur ses gardes, une douleur intenable la prit à l'estomac. Portant sa main à son ventre, ses doigts se contractèrent autour de ce tissu qui la recouvrait, se tordant en deux. Paniquée, elle savait ce qui arrivait – ses boucles brunes s'alourdirent et devinrent rousses, son visage fin s'arrondit et ses yeux reprirent leur aspect vert. Elle se tortillait afin d'échapper à cette sensation qui scellait sa mise à mort. Daphné, qui était redevenue Greengrass, se redressa et accéléra sa course. Finalement, une lourde chevelure noire d'ébène attira son regard. Vincianne. Cette dernière venait vraisemblablement de s'échapper d'un monceau de terre qui s'était effondré - « Vinc- » commença-t-elle avant de hurler.
Les yeux exorbités, son regard larmoyant était rivé vers Vincianne puis il se dirigea lentement vers ses jambes lacérées. Son mollet gauche était pourfendu par un couteau dont la lame avait malmené ses chairs. Ce piège était déclenché par sa maladresse, par son manque d'attention – par un putain de mécanisme placé sur le sol qu'elle piétinait. « Vin-Vincianne » elle tomba à plat ventre, entendant les bruits de pas de son amie se rapprocher « j'ai-j'ai mal » elle ne voulait pas regarder le poignard qui était enfoncé dans son mollet, certaine qu'elle n'en supporterait pas la vision. « je-je sais pas si je vais pouvoir marcher » elle retenait les sanglots qui menaçaient d'exploser – c'était trop bête, vraiment trop bête « enlève-moi ça, en-enlève ça, Vin- » ses doigts attrapèrent les chaussures de sa sauveuse, seule parcelle de son corps qu'elle pouvait atteindre « en-enlè » sa voix mourut dans sa gorge, tant la douleur physique lui semblait insoutenable.
Intrigue #1 Saving someone means not saving someone else.
(bios)Fuck. Un gémissement remonta sa gorge lorsqu'elle força ses ongles à se planter dans la joiture étroite du carrelage. Le polynectar cessait de faire effet, elle sentait le poids de son corps s'alléger, ses os se reformer en sourdine. C'était indolore, contrairement à la métamorphomagie. Mais le problème, c'est que sa prise devenait plus précaire encore. Plus petite que Bartholomew, elle perdait ses chaussures et sa longueur de jambes dimunuant, elle n'atteignait plus la micro-prise qui assurait son équilibre. Qu'elle s'efforce de garder son visage tourné vers le bas pour ne pas dévoiler son identité n'aidait en rien. ●●● PUTAIN, TU VEUX SURVIVRE OU NOUS TUER TOUTES LES DEUX, ABRUTIE ? ● Son cri sembla mettre en mouvement la rebut (Shae) qui s'empressa de lui attraper les poignets pour l'aider à remonter. Le souffle court, elle se força à se remettre sur ses pieds avant de se débarasser de la veste, désormais trop grande, qui entravait ses mouvements. ● Debout. ● Ordonna-t-elle d'une voix dure, ses yeux scrutant les environs. Elle avait repéré d'autres mangemorts dans leur groupe de chasseurs et elle ne doutait pas que maintenant, le gouvernement allait envoyer des renforts pour les abattre ou les capturer. Elles ne pouvaient pas rester ici éternellement. Il fallait qu'elle sorte de ce labyrinthe, quitte à en exploser les murs, et qu'elle puisse prendre une autre apparence. Avec ces putains d'enregistreurs magiques qui filmaient son visage à vingt-quatre images par seconde, elle risquait d'être reconnue à chaque instant. Et dans son ventre, une agitation incongrue lui tordait les entrailles et elle réalisa que c'était de l'inquiétude (une putain d'inquiétude). Il fallait qu'elle retrouve Morgana. Décidant de remettre le choix à plus tard (de toute façon, elle ne savait pas où se trouvait cette idiote d'écossaise), la française força Shae à se remettre sur ses pieds, sa prise sur la rousse désormais brutale au point d'y laisser un bleu. ● Plus besoin- ● Plus besoin d'aller au centre du labyrinthe, allait-elle dire lorsque la voix de Daphné faucha ses mots. ● Vinc- ● Le hurlement de la rousse poussa Shae à courir au secours de la blessée, un réflexe mal placé courant, mais la bouche-cousue la retint. ● Si tu te fais blesser stupidement, je t'abandonne à ton sort. ● Grinça-t-elle, glaciale. Elle ne blaguait pas. La survie d'abord. Si elle devait sacrifier une inconnue pour s'assurer qu'elle et Daphné sortaient vivantes de cet enfer, ainsi soit-il. Elle en avait abandonné pour moins que ça. ● Vin-Vincianne j'ai-j'ai mal ● Au lieu de courir, elle s'avança, prudente, Shae dans ses pas, jusqu'à Daphné. ● je-je sais pas si je vais pouvoir marcher ● Du regard, elle ordonna à Shae de surveiller les environs. Vincianne n'avait aucune confiance dans les capacités de défense de la rebute, moins encore avec la baguette que celle-ci utilisait. Mais c'était justement pour ça que c'était à elle de soigner Daphné. ● enlève-moi ça, en-enlève ça, Vin- ● Le poignard qu'elle avait logé contre sa hanche vint déchirer une manche de la chemise (Mew allait vouloir lui faire la peau pour ça) et sans se soucier de l'éraflure qu'elle s'était elle-même infligée dans sa hâte, elle roula le tissu en boule tout en s'accroupissant aux côtés de son amie aggrippée à ses chevilles. ● en-enlè ● DAPHNE ● Bien que basse, sa voix tonna, impérieuse. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre du temps à cajoler Daphné si elle voulait l'aider. ● Je ne vais pas te laisser ici, je vais te soigner. Tu me fais confiance, pas vrai ? ● Ses mots étaient enrobés de certitude et d'assurance alors qu'elle présentait la boule de tissu. ● Mors dedans, tu peux t'aggriper à ma jambe si ça t'aide. Ca va faire mal. ● Plus que la blessure, elle ne se faisait aucune illusion sur ses capacités de soigneuse. Son métier n'était pas guérisseuse et les soins qu'elle se prodiguait pendant ses missions étaient plutôt de l'ordre du rafistolage. Rapide. Comme la façon impitoyable dont elle délogea la lame de la chair. Douloureux. Comme son sort de soin qui stoppa l'hémorragie mais ne referma pas totalement la plaie. Maladroit. Comme le pansement serré qu'elle enroula autour de la jambe blessée et d'une attèle invoquée. Mais suffisant pour tenir encore un peu le coup et sortir de ce guépier. ● Il va falloir que ça suffise. Tu peux te lever ? ● Elle espérait que Daphné pouvait au moins tenir sur ses pieds, quitte à lui offrir une épaule sur laquelle s'appuyer. Pas qu'elle ne soit pas prête à la porter sur son dos. Mais ça réduirait grandement leur potentiel offensif.
Dernière édition par Vincianne de Lancastre le Sam 24 Jan 2015 - 5:28, édité 1 fois
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.