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can you handle the sassiness  × ft. Constantin S. Crouch & Elionore A. Hvedrung
La jeune femme poussa un long soupire, réajustant une mèche rebelle qui s’échappait encore et encore de son chignon aux allures sévère. Il était déjà dix-neuf heures trente, probablement trop tard pour un entretien avec monsieur Crouch. Elle aurait sans doute débarqué plus tôt si sa mère ne lui avait pas fait la conversation pendant l’apéritif. « Aliza, ne soit pas si surprise! Il est temps pour toi d’affronter la vie d’adulte ! Tu viens d’être acceptée dans un emploi parfait pour toi, il faut aussi penser à ton père ! Les Crouch ont une parfaite réputation ici … ils te traiteront comme une reine. » avait-elle décrétée d’une voix beaucoup trop enjouée pour sa fille, les yeux rivés sur des petits biscuits fades qu’elle émiettait sans doute pour éviter le regard noir de celle qu’elle surnommait affectueusement Aliza. Sa mère avait raison, tout à fait raison. Seulement elle n’était pas spécialement prête à épouser le premier venu sur la liste de ses parents adorés. Combien de fois avait-elle refusé des prétendants ? Probablement une dizaine ou plus, mais elle n’était plus au Danemark et sa famille – bien que déjà acceptée par l’élite – ne possédait plus autant de pouvoir qu’autre fois. Elle avait finalement hoché la tête en silence avant de quitter la pièce pour rejoindre ses appartements. Si elle devait se prêter à jouer les femmes de convenance alors il devrait accepter ses règles, il était probablement aussi enjoué qu’elle à l’idée d’épouser une femme qu’il connaissait si peu. Elle redressa finalement les épaules et afficha une mine bien décidée, tournant la poignée de la porte pour sortir hors de la maison familiale laissant de côté sa veste en cette fin de juillet. Elle savait parfaitement le chemin pour ce rendre chez le plus vieux, ayant passé quelques après-midi à prendre le thé avec leurs mères. Une habitude prise entre les femmes des  deux familles respectives, pour papoter des dernières rumeurs de l’élite sorcière ainsi que les dernières réceptions mondaines du mois. C’était des gens bien malgré tout, agréable à côtoyer et puis la mère de son nouveau prétendant était adorable. Elle ne pouvait pas en dire autant pour Constantin, pour le peu de conversation qu’ils avaient eue jusqu’à présent. D’ordinaire il se retrouvait avec les hommes et Nessa, qui semblait si enthousiaste à ces récits reliés au travail. Ils auraient dû les marier eux tiens ! La jeune Hvedrung s’esclaffa à l’idée de voir sa sœur préparer de bon petit repas pour son chasseur de loup-garou, une idée bien farfelue ! Savait-elle seulement bouillir de l’eau ? Mhm, peut-être devrait-elle songer à lui enseigner quelques recettes ici et là, histoire qu’elle ne crame pas la toute nouvelle maison qu’ils possédaient. Elle inspira longuement, fermant ses paupières pour avaler la frustration qui la gagnait à chaque pas sur le pavé de pierre.

« Il est probablement le genre à boire du whisky à dix-neuf heures avant d’aller roupiller comme un parfait petit Londonien! AH ! Et puis probablement qu’il  porte un pyjama rayé aux couleurs de son ancienne maison à Poudlard ! Ils sont si portés sur les traditions les pauvres. Mhph ! »

Pesta t-elle ! Elle tourna à gauche, abordant une mine bien boudeuse pour son âge. Les Femmes de la famille étaient assez réputées pour avoir de sale caractère lorsqu’elles étaient contraintes à faire quelque chose qu’elles ne voulaient pas. D’autant plus qu’il n’avait pas semblé apprécier les Hvedrung à leurs justes valeurs, le con. Se trouver un époux était une chose, faire une croix sur sa liberté en était une autre ! Elle n’était certainement pas prête à délaisser les seuls moments de plaisir qu’elle avait dans sa journée/nuit pour ces beaux yeux bruns. Ah, ces beaux yeux bruns … c’est vrai qu’il avait un certain charme, avec cette petite barbe qui lui donnait des allures de mauvais garçon. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle allait flancher pour cette mâchoire bien dessinée ! Non non non, elle n’était pas une petite damoiselle qui attendait patiemment que l’avenir se dévoile devant elle ! Une opportuniste ! Et c’était exactement pourquoi elle se retrouvait devant la porte des Crouch, bien décidé à frapper sa main pour obtenir un entretien avec le plus vieux.

« Oh ! Elionore ! Ma chère que me vaut le plaisir de vous voir à cette heure si tardive ? Est-ce qu’il y a un problème ? Quelque chose de grave !? Voyons ne restez pas à l’extérieur toute seule, entrez, entrez !   »

La brune afficha un sourire bien chaleureux à madame Crouch, la remerciant par le fait même. Elle entra simplement dans la demeure, pinçant les lèvres alors qu’elle regrettait déjà son tempérament explosif. Que devait-elle faire maintenant ? Peut-être aurait-elle dû attendre le lendemain comme l’avait suggéré sa mère. La sagesse était probablement quelque chose qui lui manquait encore. Elle baissa les yeux une fraction de seconde avant de se ressaisir.

« Oh ne vous inquiétez pas pour rien! Je comprends qu’il est tard, mais après que maman m’ait annoncé la concrétisation de ma future union avec Constantin, j’étais si impatiente de parler avec lui que … ça va sembler ridicule, mais j’ai repris mes esprits lorsque vous avez ouvert la porte! Je crois que je me suis laissée emporter par les émotions !   » avait-elle bafouillé avant d’éclater d’un rire cristallin. Ce qui sembla faire plaisir à son interlocutrice, qui lui demanda de patienter pendant qu’elle allait chercher son fils.


« vous pouvez aller l’attendre dans le salon des invités ma toute belle ! Je vous ferai apporter, une tisane pour calmer vos nerfs ahana ! Ça ne sera pas trop long !   »

Elle hocha simplement la tête dans un sourire presque timide. Mais dans quelle histoire elle s’était foutue encore ! La brune prit finalement place sur un canapé, les jambes étroitement collées et les mains bien posées sur les genoux. Elle claqua le bout de sa langue contre son palais, signe d’agacement. Autant dire qu’elle se sentait aussi puissante qu’un oiseau enfermé dans une cage ! Elle espérait fortement que madame Crouch ne prendrait pas part à cet entretien ! Elle devait agir avec lui aussi voracement que son père lors d’un entretien. Elle pouvait sentir les muscles de son corps se contracter sous la pression alors qu’elle entendait des bruits de pas s’approchant de la pièce où elle se trouvait. Assise de dos à la porte, elle releva le menton sans pour autant se lever. « Nous devons parler, sérieusement parler. Un endroit tranquille s’il te plait …   »

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Ton père avait vite repris les choses en main, suite au départ de Beatrix et celui également de ta cousine qui avait emménagé chez elle depuis quelques semaines, il était venu te rejoindre pour t’annoncer la nouvelle. Tu ne pouvais pas rester célibataire bien longtemps, tu devais trouver une nouvelle demoiselle à ton bras, autant pour ton propre future et également pour l’image que les Crouch projetaient face aux autres familles. Il n’était pas question qu’ils soient la risée de l’élite car l’ancienne fiancée s’était faite la malle, mais chaque fiançailles comportait toujours ce risque et il semblait que Mr. Crouch avait appris de cette expérience, car il allait maintenant te laisser beaucoup moins de temps avant de célébrer un mariage un mois ou deux t’avait-il annoncé.

Pourtant, cette fois, il n’y avait pas eu de repas, de mise en scène et de discours interminable, non il t’avait simplement rencontré dans son bureau, t’annonçant la nouvelle. Il avait passé un accord avec une nouvelle famille afin de réaliser une alliance des plus prometteuse et avantageuse pour les deux partie. Une boule dans ton estomac s’était formé, tu ne pensais pas avoir à faire affaire à une nouvelle femme dans ta vie avant quelques mois, à croire que les relations de ton père était immense et qu’il travaillait sans relâche à te marier. Puis Il t’annonça de qui il s’agissait, l’ainée de la famille Hvedrung, cette famille pro mangemort venu du Danemark que vous receviez à l’occasion à la maison, d’ailleurs ta mère s’était faite très amies avec la dame et sa fille ainée, ta future épouse semblait-il. Tu restas un peu surpris de cette annonce, Elionore Hvedrung comme future épouse. Elle n’avait vraiment jamais capté plus ton attention quand tu les voyais puisque la sœur cadette te posait milles et une question sans parler de Félix qui te faisait son charme habituel de façon très direct, alors la jolie brunette qui semblait si tranquille n’avait jamais sauté comme une évidence à tes yeux. Tu avais donc acquiescé à ton père, il comptait offrir la même exigence `la demoiselle, de venir s’installer ici si elle le désirait pour vous laisser la chance de parler, d’apprendre à vous connaitre, mais il t’avertit que le mariage serait pour très bientôt et que la famille Danoise était déjà au courant de ces termes.

Tu retournas donc à ta chambre, pensant à tout cela, une nouvelle femme qui rentrerait dans ta vie, alors que la dernière l’avait tant bousculé, tu n’avais pas complètement oublié cette dernière d’ailleurs, son parfum hantant encore tes nuits. Tu ne pouvais qu’espérais que cette prochaine serait moins compliqué à comprendre, moins compliqué à satisfaire, bien que tu n’étais pas certains d’être capable de te donner autant de mal qu’à cette première expérience de future épouse, puis si elle s’enfuyait elle aussi, elle ne connaissait pas ta condition, ni sa famille, mais elle devrait connaitre ta condition un jour un l’autre, une fois marier…

Puis le soir même, alors que tu venais de rentrer d’une visite éclair de chez ta cousine, n’ayant pas eu le temps de te changer, ta mère vint cogner à ta porte, te disant que tu avais de la visite au salon. Elle avait un ton mélodieux dans sa voix, tu sentais que cette visite la rendait heureuse, mais elle ne t’avait pas dit de qui il s’agissait. Tu te dirigeas donc vers le salon des invités, sachant que cette personne y serait, alors que tu déboutonnais doucement tes bouton de manchette, les relevant à tes coudes, donnant du lousse à ce nœud de cravate à ton cou. Lorsque tu entras le salon, tu vis cette jeune femme assit dos à toi sur le canapé, te laissant hésiter un moment alors que sa voix résonnait déjà dans la pièce. « Nous devons parler, sérieusement parler. Un endroit tranquille s’il te plait …   » Elle te demandait un endroit tranquille, c’était Elionore à entendre ce petit accent danois. Elle demandait un endroit tranquille et sans doute loin des oreilles indiscrètes des domestiques ou de ta propre mère. «Alors il vaudrait mieux que vous me suivez Elionore.» Tu la laissas venir te rejoindre, regardant cette femme qui serait bientôt tienne selon les dires de ton père. Elle était certes très belle, des traits captivant, venant d’une famille très reconnus et qui avait tant de pouvoir dans leur pays. «Les jardins vous conviendrait, ou vous préférez mes appartements? Sinon on peut aller dans un endroit public, mais cela ne sera certainement pas aussi calme.» Tu la regardas, prêt à prendre le choix qu’elle préférait, les jardins te semblaient l’endroit qualifié, un endroit paisible à l’abri des oreilles indiscrètes et ayant plusieurs banc pour y prendre place, ce qui te rappelais qu’avec Beatrix vous aviez été en discuter dans un de ses endroits au fond du jardin suite à la réception.

Tu étais plutôt heureux de pouvoir discuter avec elle, tu ne savais pas ce qu’elle pensait de cette alliance et si elle te faisait promettre la même chose que Beatrix, tu ferais en sorte de vite terminer cette histoire, pas question de promettre à nouveau de briser une alliance encore pour l’intérêt d’une jeune femme, mais peut-être était-elle comme toi, prête à faire plaisir à ses parents et choisir l’homme qu’il avait trouvé pour elle? «Vous voulez peut-être un thé, on peut aller discuter dans la cuisine aussi pendant que je vous le prépare?» Oui le thé était un petit plaisir anglais, tu aimais bien ajouter un peu de fort dans le tiens parfois, en secret, ni ta mère ni ton père ne connaissait ton penchant pour l’alcool.
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« Alors il vaudrait mieux que vous me suivez Elionore »

Elle hocha la tête, ses mains tremblantes tirant sur une maille de ses bas collants. La pression se faisait palpable, son sang affluant dans ses veines comme un ouragan au son de sa voix. Elle se redressa finalement, la tête bien basse pour une femme aussi flamboyante. Elle devait se ressaisir, faire fit de sa prestance et afficher sa suprématie.  Elle ne valait peut-être rien pour lui, mais elle se devait de lui imposer ses directives. Elle serait sa femme, qu’il le veuille ou non. Elle serait maître dans la maisonnée, qu’il le veuille ou non. Elle redressa le menton, le dos droit et rigide alors qu’il trônait devant elle, scrutant férocement ses yeux à la recherche d’une quelconque émotion. Il semblait simplement la regarder avec curiosité, comme s’il la voyait pour la première fois d’aussi près. Ce qui était sans doute le cas, pour de jeunes promis ils savaient très peu de choses l’un sur l’autre. Il avait probablement porté attention à elle, autant qu’elle l’avait fait pour lui. Frôlant pratiquement l’inconnu l’un comme pour l’autre.  « Les jardins vous conviendrait, ou vous préférez mes appartements? Sinon on peut aller dans un endroit public, mais cela ne sera certainement pas aussi calme. » lui proposait-il. Elle afficha un sourire malicieux, songeant qu’un bon verre de rhum serait surement le bienvenu dans ce genre de situation. Mais elle se devait de garder les esprits clairs pendant l’entretien « Les jardins sont probablement fort romantique pour notre situation, mais je ne suis pas ici pour vous séduire. Vos appartements seront probablement convenables pour notre discussion. À moins que vous pensiez, que de grandes oreilles puissent nous suivent ? » Avait-elle murmuré avant de lui offrir son plus beau sourire. Voilà, elle retrouvait sa confiance, doucement, mais surement. Ce n’était pas un anglais qui allait faire d’elle sa petite poupée docile ! Elle était sauvage Elionore, brûlante comme la braise. « Vous voulez peut-être un thé, on peut aller discuter dans la cuisine aussi pendant que je vous le prépare? »

Elle s’esclaffa soudainement, secouant la tête. Elle adorait cette petite tradition de boire du thé à n’importe quelle heure de la journée. Mais c’était bien d’un mariage soudain qu’ils allaient discuter, pas de la couleur de la tapisserie ! Elle déposa sa paume contre son torse, brulant. Elle pouvait parfaitement sentir sa peau bouillante sous sa chemise. Déconcertée, elle inclina la tête l’observant curieusement. Eh .. « Je ne sais pas quelle partie vous avez mal compris. Nous allons nous marier Constantin, nous n’allons pas au zoo. Nous avons clairement besoin d’un verre bien corsé … probablement de trois ou quatre même! Je ne suis certainement pas la seule à sentir une pression énorme ?   » Avait-elle dit sans rependre son souffle. Une crise de nerfs, elle imaginait parfaitement comment se déroulerait la suite et ça ne serait certainement pas de tout repos. Elle prendrait part aux préparatifs avec joie, mais là maintenant elle devait prendre le temps de digérer la situation. Comprendre ce qu’il pensait de cette union et en faire quelque chose de favorable avant de se jeter dans la fausse aux lions. Il était bien trop tard pour balayer la décision du revers de la main. Elle n’avait qu’une parole, aussi égocentrique fût-elle, et refusait de décevoir sa mère adorée. Elle agrippa la cravate du beau brun, tirant brusquement sur celle-ci pour l’emporter dans une folle course dans les escaliers. Elle savait parfaitement où aller, ayant sournoisement exploré la maison une fois ou deux alors qu’elle s’excusait pour aller se rafraichir quelques instants. À bout de souffle, elle freina sa course, se retournant pour observer le plus vieux, s’approchant dangereusement de Constantin.

« Je ne suis pas idiote monsieur Crouch, nous sommes loin du conte de fées. Toutefois, je ne suis pas ici pour vous dissuader de mener à terme cette union. » avait-elle murmuré. Elle doutait fortement que quelqu’un écoute leur conversation, mais elle n’allait pas non plus tenter le diable et parler à voix haute. « Les réceptions mondaines n’ont aucun secret pour moi et j’affectionne particulièrement les préparatifs. Je sais quand me taire et faire bonne impression avec les gens importants. J’ai particulièrement l’œil pour ce qui est de repérer les gens influents. Je sais mener une discussion politique et vous faire paraitre à votre meilleur. Sachez monsieur que mon éducation tourne principalement à faire de moi une merveilleuse épouse et je n’ai que faire des caprices d’amour du prince parfait. Si vous désirez grimper les échelons, je serai là. Si vous rêvez d’obtenir la fierté de vos parents, je serai là. Si vous souhaitez l’adulation de vos paires, je serai là. Je serai toujours là, lorsque vous aurez besoin d’une bonne petite épouse à exhiber. » Elle marqua une finalement une pause, relâchant son emprise sur la cravate du brun. Elle pinça les lèvres, reculant finalement pour venir prendre place contre une table, son regard ne perdant jamais prise sur celui de Constantin.

« Toutefois, j’aimerais mettre au clair quelques petites conditions. Rien de bien grave, mais qui me sont bien importantes. Vous pourrez instaurer quelques règles bien entendues. J’ai l’intention de profiter de cette union et la rendre le plus favorable pour vous comme pour moi. Il est maintenant l’heure de passer aux choses sérieuses …  Vous avez quoi comme alcool fort ? »  

Voilà qui était chose faite. Le reste ne serait qu’un long débat sur la compréhension des désirs de l’un ou de l’autre. Ce ne serait certainement pas facile, mais elle ne démorderait pas et serait prête à accepter bien des conditions pour obtenir les siennes. Si elle avait bien compris, elle devrait emménager prochainement dans la somptueuse maison des Crouch. Ce qui posait problème et avait mené à cet entretien. Il n’y avait aucune raison d’être malheureux et de se mentir dès le début.

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Dernière édition par Elionore A. Hvedrung le Ven 3 Juil 2015 - 14:25, édité 1 fois
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« Les jardins sont probablement fort romantique pour notre situation, mais je ne suis pas ici pour vous séduire. Vos appartements seront probablement convenables pour notre discussion. À moins que vous pensiez, que de grandes oreilles puissent nous suivent ? » Tes appartements n’avait aucunement de domestiques à cette heure, la femme qui s’occupait de nettoyer savait pertinemment que tu détestais être épié ou être déranger, les ayant déjà menacé à quelques reprises, elle avait plusieurs fois fuie à toutes jambes les larmes aux yeux. Aujourd’hui elle n’allait que très rarement dans les lieux que tu considérais comme ta tanière et quand elle le faisait, c’était le plus rapidement possible. « Vous pouvez être certaine de ne pas avoir d’oreille indiscrète dans mes appartement, à cette heure personne ne s’y trouve.» Puis suite à ta proposition de thé, puisqu’il n’y avait rien de mal à boire un thé n’est-ce pas? Mais disait-on que c’était anglais comme breuvage? Mais elle pouffa de rire, comme s cette proposition était absurde, Elionore, tu ne la connaissais pas vraiment, elle était beaucoup plus près de ta mère, quand elle venait elle restait au près des femmes et sa sœur cadette aurait dû en faire autant, mais elle vous suait toujours vous, les hommes, s’entêtant à vouloir ne pas être vue comme une chose fragile. . « Je ne sais pas quelle partie vous avez mal compris. Nous allons nous marier Constantin, nous n’allons pas au zoo. Nous avons clairement besoin d’un verre bien corsé … probablement de trois ou quatre même! Je ne suis certainement pas la seule à sentir une pression énorme ? » Tu eu un petit sourire qui glissa sur tes lèvres, elle parlait juste, elle désirait du corsée ce que tu n’aurais pas cru d’elle, de ce qu’elle t’avait toujours montré en surface, mais en même temps, c’était une Hvedrung, elle ne pouvait pas être comme les autres anglaises. «Certes, un verre sera plus approprié alors.»

Sans attendre, elle t’agrippa la cravate, ce qui te surpris et te tira avec elle vers les escaliers, à croire qu’elle connaissait très bien le manoir, mais ta mère avait dû lui faire la visite depuis le temps, ou bien elle était une petite fouine… Elle se dirigea rapidement vers tes appartements, vous amenant au petit salon relié par une porte à ta chambre, une pièce confortable et qui t’appartenait entièrement, vous ne seriez pas dérangé ici si elle désirait discuter formalité avec toi, ce qui te rendait curieux. Allait-elle te faire la même demande que Beatrix? Elle se rapprocha doucement de toi et tu la fixais dans les yeux, attendant la suite, telle une lionne prête à t’attaquer. « Je ne suis pas idiote monsieur Crouch, nous sommes loin du conte de fées. Toutefois, je ne suis pas ici pour vous dissuader de mener à terme cette union. » Eh bien, ça c’était nouveau, elle était donc prête à suivre les conditions que ses parents lui imposait? Elle était prête à devenir ta femme. Tu attendis la suite, curieux de ce qu’elle désirait te partager. Elle murmurait presque, évitant d’être entendu par d’autre gens pouvant y rôder. « Les réceptions mondaines n’ont aucun secret pour moi et j’affectionne particulièrement les préparatifs. Je sais quand me taire et faire bonne impression avec les gens importants. J’ai particulièrement l’œil pour ce qui est de repérer les gens influents. Je sais mener une discussion politique et vous faire paraitre à votre meilleur. Sachez monsieur que mon éducation tourne principalement à faire de moi une merveilleuse épouse et je n’ai que faire des caprices d’amour du prince parfait. Si vous désirez grimper les échelons, je serai là. Si vous rêvez d’obtenir la fierté de vos parents, je serai là. Si vous souhaitez l’adulation de vos paires, je serai là. Je serai toujours là, lorsque vous aurez besoin d’une bonne petite épouse à exhiber. » En gros, elle te promettait d’être parfaite lorsque vous seriez en publique, de t’offrir tout son appuie pour t’aider à arriver dans tes objectifs, tu la regardais avec plus t’intérêt, sachant qu’il y aurait un mais, une condition à tout ceci, elle donnerait, mais en échange de quoi. Puis sa main relâcha enfin ta cravate, elle se recula pour prendre appuie à une des petites tables, fixant son regard de fauve sur toi.

« Toutefois, j’aimerais mettre au clair quelques petites conditions. Rien de bien grave, mais qui me sont bien importantes. Vous pourrez instaurer quelques règles bien entendues. J’ai l’intention de profiter de cette union et la rendre le plus favorable pour vous comme pour moi. Il est maintenant l’heure de passer aux choses sérieuses … Vous avez quoi comme alcool fort ? » Elle parlait clairement ton langage, tu avais à l’époque offert ce genre de condition à Beatrix, puisque le regard et la réputation était si importante pour l’élite. Tu te dirigeas vers une armoire de la pièce et sortit deux verres, y servant du rhum dans chacun afin de soulager sa soif et tu revins vers elle, verre en main tendu vers elle. «Eh bien je crois que nous parlons le même langage vous et moi ma demoiselle Hvedrung. Rhum, ça vous va j’espère?»

Puis tu allas prendre place sur un des canapés, face à elle, prêt à entendre ses conditions. «Alors dites-moi, quels sont vos conditions, que souhaitez-vous? Je suis certain que nous arriverons à venir sur un terrain d’entente afin que cette union soit des plus favorables pour chacun de nous. Je parlerais des miennes ensuite, les dames d’abord» tu avais l’impression de conclure une entente, bien qu’aucun parchemin ne serait témoin de vos conditions et que personne ne signerait quoi que ce soit ce soir, mais elle avait piqué ta curiosité sur ses mœurs et habitudes, puisqu’il s’agissait surement de cela, à moins qu’elle espérait avoir droit au plus grand luxe, en cette matière elle ne manquerait jamais de rien, les Crouchs avait une très belle richesse, tes ancêtres avaient toujours agit pour avoir le plus de pouvoir et l’argent offrait tant d’opportunité, ça vous le saviez depuis des décennie.
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Elle pouvait sentir ses lèvres s’étirer alors qu’il lui souriait malgré lui, offrant un verre de rhum suite à ses demandes. Bien, bon garçon. Au moins elle savait maintenant qu’il n’était pas du genre à lui interdire de boire un verre. Parfait, elle avait besoin d’un mari, pas d’une mère avec une barbe. Ils parlaient le même langage disait-il, ce qui la rassura au plus haut point. Être sur la même longueur d’onde dans ce genre d’alliance était une chose bien rare. Elle aurait parfaitement pu tomber sur un homme qui se serait offusqué à la voir débarquer tard le soir. Elle l’observa prendre place sur le canapé face à elle, la tête inclinée alors qu’elle tentait désespérément de comprendre cet homme. « alors dites-moi, quels sont vos conditions, que souhaitez-vous? Je suis certain que nous arriverons à venir sur un terrain d’entente afin que cette union soit des plus favorables pour chacun de nous. Je parlerais des miennes ensuite, les dames d’abord »  avait-il dit. Elle leva son verre à ses paroles, à une entente secrète entre deux êtres qui allaient se promettre bien de belles choses. Elle avala d’une traite le liquide amer avant de grimacer légèrement. Elle n’arrivait pas encore à boire l’alcool sans afficher certaines mimiques peu gracieuses, ne pouvant sortir dans les bars que depuis quelque temps seulement. Ça passerait, ça coulerait. Elle haussa un sourcil, elle avait bien dit qu’ils auraient besoin de plusieurs verres, sa soif étant particulièrement grande ce soir. Elle se releva, s’avançant verre la bouteille qu’il venait de déposer, le liquide brulant encore l’intérieur de sa gorge sans lui laisser aucune chance. Puis elle vint prendre place près de lui, se versant maladroitement un nouveau verre, gardant précieusement la bouteille entre ses cuisses.

« Je n’ai que vingt-et-un ans monsieur Crouch, et comme vous pouvez le constater … j’aime particulièrement l’alcool. Ma première requête en sera donc ainsi. Mhmm, vous avez surement compris que je suis une femme bien active au sein de l’élite tout comme dans son travail. Il est donc hors de question que je me résume à vous attendre tard le soir que vous reveniez du travail où d’une quelconque sortie. J’aime jouer les petites filles parfaites, tout comme j’aime sortir prendre un verre le soir, même plusieurs. Si vous souhaitez profiter de ce que la vie peut nous offrir, alors il me fera plaisir de vous montrer mon monde. Mais lorsque j’ai besoin d’évacuer les tracas de la vie et aller danser, n’osez jamais vous mettre dans mon chemin. La force et les menaces ne font aucune différence sur mes décisions. Je suis un oiseau de nuit, mais je sais me montrer discrète. N’ayez donc aucune crainte sur les commérages ou autre, sinon vous auriez déjà entendu parler de mes frasques et croyez-moi elles sont assez importantes.   » disait-elle tout en remplissant copieusement le verre du beau brun. Elle leva une nouvelle fois son verre, échappant un sourire avant de prendre une nouvelle gorgée. Bien, cette partie était mise au clair. Son approbation n’avait aucune importance, au final, avoir fait son point à voix haute lui était suffisant. Ils parlaient le même langage n’est-ce pas ? Il l’avait dit lui-même, ses propres paroles. Ils devaient se bâtir une confiance inébranlable, étant donné que l’amour ne menait pas cette union. Sans confiance, cette alliance ne serait qu’un échec lamentable. Elle se racla la gorge dans l’intention de poursuive, prenant bien entendu une nouvelle gorgée du liquide flamboyant qui trônait dans son verre. « deuxièmement, je suis une femme bien opportuniste et les bas échelons ne m’intéresse pas. Nous avons la chance, monsieur Crouch de faire partie de grandes familles et il est hors de question que nous laissions nos enfants hors de la course. J’aime particulièrement le pouvoir, tout comme l’alcool.   » Avait-elle décrété dans un sourire, ses lèvres s’approchant  à nouveau de son verre. Elle leva un doigt, lui indiquant qu’elle n’avait pas terminé.  « À moins que vous n’écoutez pas mes paroles, vous aurez compris que je désir effectivement des enfants, je suis habituée à une très grande famille. Nous trouverons un accord, mais les enfants ne sont pas une option. À quoi bon être marié si ce n’est que pour continuer la ligner, j’aime les enfants, ne soyez pas dupe. Pour terminer, je refuse de faire chambre à part. Vous dormirez où cela vous chante, mais il n’y aura qu’une chambre des maitres et je partagerai votre lit, que vous y soyez ou non.   » Avait-elle finalement dit, inspirant brusquement comme si elle avait retenu son souffle tout au long de son monologue. Elle disait vrai, il était hors de doute qu’elle partagerait son lit. Où il dormait lui importait peu dans les premiers temps, elle savait parfaitement qu’un jour où l’autre il finirait bien par dormir sur le même lit qu’elle. Elle refusait catégoriquement que ses futurs enfants se posent des questions sur le pourquoi, ridicule !

« Ce n’était pas bien méchant n’est-ce pas !? Maintenant vous pouvez me dire vos arrangements, ensuite nous discuterons du moment où vous êtes follement tombé amoureux de moi alors que je visitais votre mère dans l’espoir de conquérir votre cœur. Je sais pour votre dernière fiancée, les gens vont parler et nous devons leur couper l’herbe sous le pied. » disait-elle avant de complètement vider son verre, versant à nouveau du rhum dans leurs verres respectifs.
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Dernière édition par Elionore A. Hvedrung le Ven 3 Juil 2015 - 14:26, édité 1 fois
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Tu la regardes avaler son verre assez rapidement d’ailleurs, puis elle se lève et va chercher la bouteille pour la ramener avec elle, tu hausses un sourcil, la laissant faire. Elle vient s’asseoir à tes côté, remplissant son verre de nouveau, puis déposant la bouteille entre ses cuisses. « Je n’ai que vingt-et-un ans monsieur Crouch, et comme vous pouvez le constater … j’aime particulièrement l’alcool. Ma première requête en sera donc ainsi. Mhmm, vous avez surement compris que je suis une femme bien active au sein de l’élite tout comme dans son travail. Il est donc hors de question que je me résume à vous attendre tard le soir que vous reveniez du travail où d’une quelconque sortie. J’aime jouer les petites filles parfaites, tout comme j’aime sortir prendre un verre le soir, même plusieurs. Si vous souhaitez profiter de ce que la vie peut nous offrir, alors il me fera plaisir de vous montrer mon monde. Mais lorsque j’ai besoin d’évacuer les tracas de la vie et aller danser, n’osez jamais vous mettre dans mon chemin. La force et les menaces ne font aucune différence sur mes décisions. Je suis un oiseau de nuit, mais je sais me montrer discrète. N’ayez donc aucune crainte sur les commérages ou autre, sinon vous auriez déjà entendu parler de mes frasques et croyez-moi elles sont assez importantes. » Tu as un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres, certes Elionore reste jeune, elle vient tout juste t’entamer sa vingtaine, mais tu aimes sa façon de parler. Elle désir donc ne pas être prise à la maison à t’attendre, de pouvoir s’épanouir en tant que femme dans plusieurs domaine et jouir de sa jeunesse et d’une certaine liberté. Certes elle ne sera plus sous les ordres de son père, mais sous celle d’un époux, mais tu ne vois pas ce que cela te dérangerait de la laisser travailler, faire des sorties, s’amuser même si c’est sans toi. Elle parle d’être discrète et cela tu comptes bien lui demander des précisions sur ce qu’elle entend faire en restant discrète. Puis elle avait déjà vidé son verre, le remplissant de nouveau, tu la regardais faire sans dire mot, étant encore à ton premier verre. Puis suite à une nouvelle gorgée, elle continua ses requêtes. « Deuxièmement, je suis une femme bien opportuniste et les bas échelons ne m’intéresse pas. Nous avons la chance, monsieur Crouch de faire partie de grandes familles et il est hors de question que nous laissions nos enfants hors de la course. J’aime particulièrement le pouvoir, tout comme l’alcool. » Elle prenait une nouvelle gorgée en levant le doigt afin que tu attendes la suite, ce que tu fis, tu pouvais te montrer très patient et à ce rythme elle serait trop saoule pour entendre tes attentes.

« À moins que vous n’écoutez pas mes paroles, vous aurez compris que je désir effectivement des enfants, je suis habituée à une très grande famille. Nous trouverons un accord, mais les enfants ne sont pas une option. À quoi bon être marié si ce n’est que pour continuer la ligner, j’aime les enfants, ne soyez pas dupe. Pour terminer, je refuse de faire chambre à part. Vous dormirez où cela vous chante, mais il n’y aura qu’une chambre des maitres et je partagerai votre lit, que vous y soyez ou non. »Termina-t-elle sur une grande inspiration, reprenant son souffle, elle semblait avoir tout dit. « Ce n’était pas bien méchant n’est-ce pas !? Maintenant vous pouvez me dire vos arrangements, ensuite nous discuterons du moment où vous êtes follement tombé amoureux de moi alors que je visitais votre mère dans l’espoir de conquérir votre cœur. Je sais pour votre dernière fiancée, les gens vont parler et nous devons leur couper l’herbe sous le pied.» Cette nouvelle version ou l’amour serait le point d’encrage t’amusa, vouloir faire paraître une union d’amour alors que c’était totalement autre chose. Mais elle avait tout de même raison pour ce qui concernait l’ancienne fiancée et l’élite qui parait de tout, toujours… tu profitas maintenant de ce moment pour répondre à ses attentes  et parler des tiennes.

«Bon eh bien, pour ce qui est d’avoir une petite femme toujours à la maison, mon père en a une, mais je suis bien différent de mon père. Donc je ne vois pas pourquoi vous n’auriez pas droit de vous épanouir en tant que femme de carrière, j’aime même mieux que vous vous occupés et vous sentez accomplis dans votre travail. Pour ce qui est de l’alcool, je vous conseille tout de même de faire preuve de modération, car bientôt vous ne vous rappellerez plus qu’on s’est parler ce soir, mais si vous buvez avec modération à l’occasion et que cela ne vous rend pas déplaisante alors je n’y vois pas de problème. Que vous sortiez le soir avec des amies pour vous amusez et aller danser, encore là, je ne vois pas pourquoi je m’opposerais, je n’ai pas l’intention de vous étouffer et vous confiner à l’intérieur. Je demande seulement de savoir où vous êtes partie, histoire de ne pas m’inquiéter. Quand à votre discrétions, je n’en doute pas, mais si vos intentions est d’aller rejoindre un amant, j’aimerais tout de moins savoir que vous en avez un, car je pourrais comprendre que vous en aimiez un autre, mais j’approuve tout de même moins que vous ayez des relations extra conjugales, puisque les rumeurs en raffolerait, mais si jamais cela est pour arriver je préfère en être avisé  d’avance. Puis pour ce qui est d’avoir des enfants et de partager une chambre, eh bien avoir des enfants est sans doute quelque chose d’obligatoire, on verra pour le nombre plus tard. Pour la chambre, je n’y vois pas vraiment d’inconvénient… mais il y aura certaines petites choses dont je devrais vous parler en temps et en heure…» tu prends une légère pause, prêt à parler de tes propres conditions. « J’espère pouvoir avoir une relation de respects et de confiance entre nous, je n’aime pas qu’on me joue dans le dos ni qu’on me cache des choses, je serai honnête avec vous et vous aurez toujours mon soutien, pour ce qui est de la manipulation, je n’apprécie pas vraiment non plus. Je sais qu’on ne se connait pas vraiment tous les deux, mais je compte tout de même y remédier… Pour ce qui est des apparences, je vois que nous sommes sur la même longueur d’onde donc je n’en parlerai pas, j’agirais de même envers vous.» Tu terminas ton verre, ton premier, sachant qu’elle était à son quatrième ou peut-être plus, tu avais perdu le décompte. Tu lui pris la bouteille délicatement, la servit de nouveau, t’offrant un deuxième verre, puis la déposa plus loin. Tu ne connaissais pas ses limites et ni ses capacités à endurer l’alcool, c’était une jeune femme donc certes elle pesait moins et cela devait faire plus rapidement son effet. «Mais ce que j’voudrais savoir c’est si cette union vous dérange vraiment, bon on ne se connait pas tellement, je sais que vous ne comptez pas aller contre l'union, mais j'aimerais savoir vos crainte ou quoi que ce soit d'autre...»
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 Elle écouta attentivement sa réplique. Il semblait être un homme bien, un homme bon. Il s’élançait sur les relations extra-conjugales alors qu’elle retenait maladroitement un gloussement. Elle ne sortait pas dans les bars pour ce genre de chose, enfin pas intentionnellement. Elle hocha la tête simplement, n’ayant jamais pensé que son futur époux serait le premier à évoquer sa sexualité ! Au moins il jouait cartes sur table et acceptait qu’il ne soit effectivement pas son premier amant. Elle n’évoquerait pas les réelles raisons de ses sorties, outre l’alcool. Il n’avait pas besoin de savoir, personne ne savait hormis son rebut. Son petit jardin secret pour ne pas effrayer ses proches. Ce n’était pas comme si elle était acro ! Quelques petites drogues ici et là, était-ce vraiment mal ? Était-elle une mauvaise personne pour autant ? Il refuserait sans doute de l’épouser s’il savait. Ce n’était qu’occasionnel, que de rares occasions. Elle pinça les lèvres fuyant son regard perçant quelques secondes, une fraction de temps où ses émotions étaient plus fortes que sa détermination. L’honnêteté, elle savait parfaitement que même un seul mensonge pouvait ruiner une relation. Elle soupira, son visage prenant soudainement des traits plus doux.  

« Mes intentions à votre égard sont plus que sincère.  Je ne suis pas la Sainte Vierge, mais je n’ai pas l’intention d’aller courir d’un lit à l’autre simplement pour vous rendre la vie plus difficile. Je crois … j’ai une vision bien différente de l’amour et de la vie que bien des femmes de mon âge ou même de tout âge confondit. Je crois fermement en l’amour Constantin, j’aimerais croire que dans la vie nous n’aimions qu’une seule et unique personne jusqu’à notre mort. Seulement, je sais aussi que l’amour n’est rien d’autre qu’une réaction datant du premier homme sur terre. Nous tombons amoureux des millions de fois durant notre vie, chaque fois persuadée d’avoir trouvé la personne si parfaite que notre cœur va exploser. Il si facile d’aimer, comme il est si horrible de se faire rejeter, oublier. J’aime la vie, j’aime la mort, j’aime ma famille, j’aime mon rebut. Nous aimons tous de différentes façons.  Loin de là est mon envie de vous mentir, mais je ne veux pas non plus cesser de m’aimer pour vous plaire. Il y a des choses que je dois garder pour moi et moi seule, des choses qui ne sont pas contre vous. Je n’ai pas encore eu le temps de faire mes erreurs et je vous demande d’être indulgent et de me laisser apprendre de mes expériences. Ce ne sera pas éternel, je resterai toutefois toujours une femme bien difficile à contrôler. Beaucoup trop spontanée avec des idées débiles. Quelques fois vous serez exaspéré de par mon attitude de gamine et d’autre fois vous serez reconnaissant des petites attentions que j’aurai à votre égard. Je suis comme l’océan, parfois douce et calme, parfois agité et ravageur. Nous pouvons mourir demain, vous ou moi. Alors qui sommes-nous pour dicter les derniers instants de la vie de l’autre ? »

Une conversation à cœur ouvert. Ce n’était pas exactement ce qu’elle avait eu en tête, mais c’est ce qu’elle faisait. Parce qu’au fond, même si elle savait ses propos bien difficiles à comprendre, elle les savait d’une vérité incontestable. Qui était-elle pour lui interdire de prendre un verre un mercredi avec un ami de longue date. De l’encourager à détester son père ou bien de s’arrêter cinq minutes pour observer une femme qui lui plaisait. S’il voulait faire l’amour avec trois femmes en même temps alors soit, elle lui offrirait. Mais jamais elle ne serait la cause d’un regret sur un lit de mort. Elle l’observa remplir son verre une nouvelle fois avant de déposer la bouteille hors d’atteinte. C’était mignon, comment il surveillait sa consommation tout en restant poli ! Elle ne put retenir un rire franc, secouant la tête avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson. Elle avait peut-être forcé la dose, son corps beaucoup plus détendu qu’à son arrivée. Il semblait opérer dans la subtilité, ce qui était plus amusant que frustrant . « , Mais ce que j’voudrais savoir c’est si cette union vous dérange vraiment, bon on ne se connait pas tellement, je sais que vous ne comptez pas aller contre l'union, mais j'aimerais savoir vos craintes ou quoi que ce soit d'autre... »  lui avait-il finalement demandé avec franchise. Désarçonnée, elle balbutia quelques paroles incohérentes avant de faire une pose, observant son propre verre avec insistance. L’alcool la faisait parler beaucoup trop ce soir. Elle haussa les épaules, sans pour autant avoir la force de le regarder comme elle avait soutenu son regard depuis son arrivée. Elle inspira longuement, songeant à ses propres paroles. Que pensait-elle de cette union ?

« Je ne sais pas. Je dois vous avouer ne pas avoir réellement songé à ce que j’en pensais. Ma mère m’a simplement balancé que j’allais me marier avec vous et en deux secondes je faisais déjà face à votre mère. C’est déconcertant de savoir qu’on ne possède pas le libre arbitre sur sa propre vie. Je crois que … j’aime bien. Vous avez raison, nous savons très peu l’un sur l’autre, mais je peux toutefois dire que vous êtes un homme bien et honnête. Vous essayez clairement de calmer mon entrain sur le nombre de verres que je vais engloutir ! Mais tout reste dans la subtilité, ce qui est bien. Je suis consciente que les hommes comme vous sont difficiles à trouver même lorsqu’on les choisit d’amour. Peut-être qu’un jour vous apprendrez à m’aimer, je le souhaite sincèrement. J’aimerais aussi être une bonne épouse et vous rendre fière de cette union. Un jour peut-être serais-je éperdument amoureuse de vous, les possibilités son si immense pour simplement imaginer notre avenir. Ce n’est probablement pas ce que deux personnes dans notre situation devraient envisager. C’est triste n’est-ce pas ? Nous pouvons être heureux… N’est-ce pas ?   » avait-elle demandée, le regardant enfin, vulnérable et pleine d’espoir. Elle afficha un grand sourire alors qu’elle déposait son verre vide contre le sol, se penchant dans sa direction. Elle s’approcha lentement, juste assez pour frôler son corps du sien, la chaleur de sa peau embrassant la sienne. Elle secoua la tête, un regard espiègle faisant surface agrémenté d’un sourire en coin. Elle étira voluptueusement son corps pour atteindre la bouteille qu’il tentait de lui dérober. Elle lui en achèterait une autre tiens. Elle s’esclaffa d’un rire cristallin, alors qu’elle se redressait complètement sur ses genoux, levant la bouteille haut vers le ciel pour exprimer sa victoire, suprématie ! Elle attrapa son menton du bout de ses doigts. Comme l’océan, difficile à suivre émotionnellement. Peut-être comprendrait-il avec le temps qu’il valait mieux suivre les vagues qu’aller à contre-courant.  

« Sachez tout de même que si vous chercher encore une fois à éloigner cette bouteille de moi ce soir, que je deviendrai le pire monstre que vous n’ayez rencontré durant votre vie de chasseur ! Je mords et griffe sans relâche ! Je vous promets que mon prochain verre sera pour nous ! Nous devons célébrer non ?   »
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Elle te parle d’amour et de ses propres secrets qu’elle n’est pas prête à dévoiler, mais cela tu peux le comprendre, peu de gens connaisse la vérité sur ton état, cette malédiction, mais contrairement à elle, tu n’auras pas le choix de lui en parler un jour, car sa pourrait influencer votre vie au complet. Que ce soit tes sauts d’humeurs, tes besoins, ton appétit ou bien le destin de ses futurs enfants, tu ne savais pas si cela changerais quelque chose, il y avait très peu d’information sur les semi loup et leur descendance. Les loups garous, on en trouvait beaucoup plus et souvent cela pouvait jouer sur la descendance, un pourcentage de chance que cela arrive. Si elle deviendrait la mère de tes enfants, elle devrait au moins en être consciente, mais pas maintenant, pas aujourd’hui, même si ce petit détails pourrait changer le choix de sa famille, si tu le disais maintenant cela s’ébruiterait et ce n’était pas ce que tu voulais. Tu avais déjà choisis de lui révéler seulement une fois cette alliance conclus, ce mariage aura lieu, ton père serait beaucoup trop en colère si le second ne fonctionnait pas. Puis face à ta seconde question elle sembla désarçonner pendant une fraction de seconde, avant de te répondre. « Je ne sais pas. Je dois vous avouer ne pas avoir réellement songé à ce que j’en pensais. Ma mère m’a simplement balancé que j’allais me marier avec vous et en deux secondes je faisais déjà face à votre mère. C’est déconcertant de savoir qu’on ne possède pas le libre arbitre sur sa propre vie. Je crois que … j’aime bien. Vous avez raison, nous savons très peu l’un sur l’autre, mais je peux toutefois dire que vous êtes un homme bien et honnête. Vous essayez clairement de calmer mon entrain sur le nombre de verres que je vais engloutir ! Mais tout reste dans la subtilité, ce qui est bien. Je suis consciente que les hommes comme vous sont difficiles à trouver même lorsqu’on les choisit d’amour. Peut-être qu’un jour vous apprendrez à m’aimer, je le souhaite sincèrement. J’aimerais aussi être une bonne épouse et vous rendre fière de cette union. Un jour peut-être serais-je éperdument amoureuse de vous, les possibilités sont si immense pour simplement imaginer notre avenir. Ce n’est probablement pas ce que deux personnes dans notre situation devraient envisager. C’est triste n’est-ce pas ? Nous pouvons être heureux… N’est-ce pas ?» Lorsqu’elle parla de son penchant pour la bouteille, tu ne pus réprimer un léger sourire alors qu’elle avait bien raison, tu lui avais subtilisé gentiment. Pour ce qui était d’être heureux ensemble, cela prendrait du temps, mais sans doute un jour allais-tu oublier vraiment cette rouquine qui t’avais rejeté il y avait maintenant quelques mois et allais tu trouver quelque chose en elle. «J’imagine que nous le pouvons.»

Puis elle se pencha vers toi, ayant déposé son verre, tu te demandais ce qu’elle allait faire, sa peau frôlant la tienne doucement, son effluve venant doucement chatouiller tes narines, elle prit appuie sur toi pour attraper cette fichue bouteille, la levant fièrement dans les airs pour célébrer sa victoire. Échappant ce petit rire de fierté puis elle t’attrapa la mâchoire afin de te menacer doucement. « Sachez tout de même que si vous chercher encore une fois à éloigner cette bouteille de moi ce soir, que je deviendrai le pire monstre que vous n’ayez rencontré durant votre vie de chasseur ! Je mords et griffe sans relâche ! Je vous promets que mon prochain verre sera pour nous ! Nous devons célébrer non ? » Elle parlait de monstre, de griffes et de morsures, si seulement elle savait combien ce genre de menace ne fonctionnait pas tant pour toi. Tu lui souris doucement, légèrement amusé par son comportement. «Oui, nous pouvons le célébrer, j’ai bien hâte de voir comment vous supporter bien l’alcool ma demoiselle Elionore.» , Tu savais qu'elle le verrait comme un défi, et s'en étais peut-être un...Tu la laissas remplir son verre et le tiens de nouveau, la laissant porter son toast à cette nouvelle union, frappant les deux verres ensembles. Il était temps que tu avances et pense à ton futur, il était temps de mettre ces sentiments amer de côté, tes blessures cicatrisaient de mieux en mieux, il était temps de l’oublier et de laisser une chance à cette nouvelle alliance, ton père t’avais déjà avertis que ce mariage se ferait rapidement, mais tu ne savais pas si Elionore viendrait vraiment s’installer et si oui, dans combien de temps cela se ferait, tu n’osais lui demander. Ça te paraissait même bien étrange de célébrer cela, alors que ta première alliance avait été célébrer en grand et qu’il n’y avait eu que de grandes déceptions, tu avais pressentiments que ce futur mariage pourrait avoir une ambiance beaucoup plus près de la fête et cette histoire qu’elle voulait inventer de combien il était tombés amoureux l’un de l’autre.

«Et si on parlait du point ou je suis tombé littéralement sous votre charme?» Un sourire amusé dessinait tes lèvres, trouvant ce détail farfelu, mais tu étais curieux alors que tu savourais ce rhum.
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 « Oui, nous pouvons le célébrer, j’ai bien hâte de voir comment vous supporter bien l’alcool ma demoiselle Elionore »  

La jeune femme s’esclaffa à ses paroles, une lueur d’amusement éclairant ses iris aux couleurs hétéroclites. Il savait parfaitement ce qu’il venait de faire et c’était d’autant plus amusant, piquant sa curiosité. Parfait, il comprenait bien rapidement quelques aspects de sa personnalité. Elle haussa un sourcil, le tintement de leurs verres résonnant dans la pièce alors qu’elle portait à ses lèvres son verre copieusement rempli. « C’est une femme du nord que vous épouserez, monsieur Crouch, pas une petite princesse. » Avait-elle finalement dit, son sourire ne quittant plus ses lèvres. Elle ne l’aimait pas certes, mais l’apprécier serait facile. N’était-ce pas suffisant pour vivre ensemble ? « Et si on parlait du point ou je suis tombé littéralement sous votre charme? »  Ah ! Le petit curieux ! « C’est une bonne question ! Mais avant nous devons noue préparer, nous allons sortir monsieur Crouch. Je suis attendue dans un endroit bien spécial et mon fiancé doit m’accompagner. » Avait-elle décrété, se redressant  brusquement. Il aurait sans doute été plus sage de rester à la maison, continuer la discussion loin des regards curieux. Toutefois, s’il n’était pas dupe, il comprendrait qu’ils devaient se montrer ensemble avant l’annonce de leurs fiançailles. Elle se positionna devant lui, s’affairant à détacher cette cravate bien stricte. Normalement les gens s’habillaient de façon plus excentrique, mais ce soir, ça conviendrait. Elle retira le vêtement avec ses mains agile, habituée aux habillements masculins. Non par son expérience sexuelle, mais bien parce qu’elle sélectionnait avec précaution les vêtements de son père chaque matin, l’aidant à atteindre la perfection alors qu’il lisait silencieusement le journal. Un moment père fille qui durait depuis si longtemps maintenant. « Vous êtes un homme bien séduisant Constantin, essayez simplement de ne pas trop attirer l’attention des femmes ce soir. À moins que je sois incluse dans les plans ! Toutefois, nous ferions un couple bien dévergondé pour une première soirée publique ! » avait-elle murmuré, remontant lentement sa petite robe pour dévoiler davantage la peau blanche de ses cuisses. Elle lui adressa un clin d’œil avant de lui tendre la main, pressant ses petits doigts contre sa paume. Elle recula d’un pas, lui laissant peu d’espace pour se relever. Un sourire bien doux aux lèvres, Elionore se pencha maladroitement pour fouiller son sac, recherchant un article bien précis. Elle se redressa, un air victorieux se lisant sur son visage, alors qu’elle déposait un masque de loup aux couleurs sombres sur le visage du plus vieux, sur la pointe des pieds, attachant les délicates bandelettes derrière son crâne. Lentement mais surement. Les situations embarrassantes créaient bien souvent des réactions répondant plus de l’impulsion que de la pondération.  « Bien, c’est un peu mieux! » Avait-elle soufflé en prenant soin de détacher son chignon, laissant ses longs cheveux bruns retomber sur ses épaules. Elle posa son propre masque sur son visage, abordant les mêmes teintes violacées que son interlocuteur. « nous nous sommes bien souvent croisé depuis mon arrivée à Londre. Vous étiez toujours si distant, si mystérieux. Il ne fut pas très long avant que mon regard ne soit captivé par vos magnifiques yeux bruns, alors j’ai pris l’habitude de venir visiter votre mère pour prendre le thé. Une adorable femme aux manières impeccables. Mais vous étiez toujours hors d’atteinte, occupé à oublier une femme qui vous étais promise il y a si peu de temps. Puis un jour, alors que je prenais le thé, j’ai été prise d’un malaise et votre mère vous a gentiment demandé de me faire visiter les jardins, l’aire pure étant l’idée la plus appropriée pour calmer mes étourdissements. Puis nous avons longuement parlé l’un à l’autre, entourée de multitude de fleurs aux couleurs envoutantes. » Elle marqua une pause, songeuse. Devait-elle suivre ses idées délurées et tenter l’impossible ? Non, ce n’était pas encore le bon moment. Pouvait-elle seulement rêver un peu de spontanéité ? « J’adore les pivoines de couleur pêche, et c’est avec une pivoine de couleur pêche que vous m’avez accueilli à notre premier rendez-vous. Quelque chose de fantaisiste, le début d’une histoire folle entre deux connaissances. Qu’aimez-vous en moi, monsieur Crouch ? Il ne faut jamais se fier aux apparences, jamais. » avait-elle murmuré près de ses lèvres, charmeuse comme à ses habitudes. Elle déposa brusquement sa main dans la sienne, une barrette ornée de pierre précieuse se fracassant contre sa paume alors qu’elle activait son portoloin.

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Dans un rire incontrôlable, la jeune femme posa son pied sur le sol jonché d’herbes, entourées d’immense arbuste formant un labyrinthe hallucinant. Des centaines de sorciers masqués couraient dans tous les sens au gré de l’amusement dans une ambiance féerique. Une chasse à l’homme agrémenté d’alcool et de musique envoutante. Un endroit bien spécial avait-elle dit non ?

« Notre premier rendez-vous monsieur! Vous aurez le reste de votre vie pour apprendre à me connaitre, ce soir vous devez me gagner avant qu’un autre n’y arrive. Ce qui devrait être facile pour un chasseur ? Retenez mes paroles monsieur, les apparences sont bien trompeuses. Dans le labyrinthe, toutes les femmes portent la même robe. Vous trouverez à votre droite de nombreux rafraichissements, chaque concurrent doit au minimum boire trois verres d’alcool avant d’entrer dans la course. Ce qui me laisse amplement le temps de courir bien loin ! » avait-elle soufflé, l’alcool dévorant déjà ses inhibitions.  Elle s’approcha rapidement de son fiancé, attrapant sauvagement sa lèvre inférieure entre ses dents alors qu’elle encadrait son visage de ses mains. Elle recula finalement après quelques secondes, le laissant seul au milieu de la foule pour rejoindre l’entrée de l’arène.
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« C’est une femme du nord que vous épouserez, monsieur Crouch, pas une petite princesse. » Tu lui offres un petit sourire, pas si certain que cela change vraiment quelque chose de venir du nord quand il s’agit de tenir l’alcool, c’était une question de poids et de taille et elle n’avait pas la corpulence d’une femme très massive. Non elle était tout en courbes et en finesse, si cette rouquine ne te traversait pas encore l’esprit, tu aurais sans doute été plus friand de voir combien tu aurais droit à une vrai beauté. Puisqu’Elionore était vraiment une très jolie jeune femme.  Puis pour répondre à ta questions, elle te parla plutôt d’une soirée à laquelle tu devais maintenant l’accompagner, chose que tu aurais préféré être au courant à son arriver et non qu’on te l’impose d’un coup. «C’est une bonne question ! Mais avant nous devons nous préparer, nous allons sortir monsieur Crouch. Je suis attendue dans un endroit bien spécial et mon fiancé doit m’accompagner. » Tu levas un sourcil à sa requête, bon tu comprenais le côté d’être aperçu en public avant d’être annoncé comme fiancé, que les gens puissent croire à cette histoire farfelue que vous vous aimiez vraiment.

Elle se leva d’un bond et se pencha sur toi, défaisant ta cravate habilement, de la voir prendre autant d’aise avec toi te décontenançait un peu, elle était jeune, mais si sûre d’elle, à croire qu’elle avait déjà beaucoup d’expérience avec les hommes, car bien qu’elle avait une grande famille et beaucoup de frères. Des frères ce n’était pas comme avoir des rapports plus intimes avec des hommes. Elle défit ta cravate, te complimentant, tu ne bougeais pas, la regardant faire avec un certain intérêt. « Vous êtes un homme bien séduisant Constantin, essayez simplement de ne pas trop attirer l’attention des femmes ce soir. À moins que je sois incluse dans les plans ! Toutefois, nous ferions un couple bien dévergondé pour une première soirée publique ! » Elle parlait des autres femmes, et tu commençais à te demander dans quoi elle allait t’embarquer alors que tu n’avais toujours pas donné ton accord. Tu la regardas alors remonter doucement l’ourlet de sa robe, raccourcissant sa robe qui était déjà courte, montrant plus de se cuisses. Puis elle t’envoya un clin d’œil remplis de malice, se reculant que d’un pas, elle tenait ta main à présent et s’attendait à ce que tu te lèves. Ce que tu fis, te retrouvant très proche d’elle, une proximité qui ne te semblait pas naturelle. Elle se pencha à la recherche d’un article dans son sac qu’elle avait amené avec elle, elle en ressortit un masque de loup. Une drôle de coïncidence pensas-tu. Elle l’appliqua alors sur ton visage, l’attachant derrière ta tête, un masque qui ne cachait que les yeux et le nez, la moitié du visage. «Alors il s’agit d’un bal masqué?» elle te regarda avec ce qu’elle venait de t’appliquer« Bien, c’est un peu mieux! » Qu'est-ce qu'elle avait tas cravate? c'était chic une cravate non?Puis elle en sortie un autre masque pour elle qu’elle appliqua sur son visage à son tour.

« Nous nous sommes bien souvent croisé depuis mon arrivée à Londre. Vous étiez toujours si distant, si mystérieux. Il ne fut pas très long avant que mon regard ne soit captivé par vos magnifiques yeux bruns, alors j’ai pris l’habitude de venir visiter votre mère pour prendre le thé. Une adorable femme aux manières impeccables. Mais vous étiez toujours hors d’atteinte, occupé à oublier une femme qui vous était promise il y a si peu de temps. Puis un jour, alors que je prenais le thé, j’ai été prise d’un malaise et votre mère vous a gentiment demandé de me faire visiter les jardins, l’aire pure étant l’idée la plus appropriée pour calmer mes étourdissements. Puis nous avons longuement parlé l’un à l’autre, entourée de multitude de fleurs aux couleurs envoutantes. » Elle t’expliquait maintenant sa vague idée pour votre rencontre, qui frôlait légèrement le ridicule, mais cela plairait à toutes les femmes du cercle de l’élite, elle en raffolerait. Les dames adoreraient cette histoire, alors qu’elle te semblait un peu trop lécher, mais bon, tu t’en fichais un peu à vrai dire. Puis elle te murmura doucement. « J’adore les pivoines de couleur pêche, et c’est avec une pivoine de couleur pêche que vous m’avez accueilli à notre premier rendez-vous. Quelque chose de fantaisiste, le début d’une histoire folle entre deux connaissances. Qu’aimez-vous en moi, monsieur Crouch ? Il ne faut jamais se fier aux apparences, jamais. » Voilà qu’elle te parlait de fleur, de pivoine et elle te posait vraiment la question, qu’est-ce que tu aimais en elle, pour l’instant tu ne savais pas trop. Un sourire étira tes lèvres. «Votre imagination je dirais, mais ce ne serait pas ce que les dames de sang pure voudrait entendre, alors nous dirons que ce sera votre espièglerie qui m’a fait fondre, votre dynamisme et vos bonne manières, elles approuveront terriblement.»

Tu voyais cette histoire comme un moyen de ridiculiser ces gens et ça t’amusait vraiment. Puis elle sortit un objet, tenant toujours ta main et tu devinas que c’était un portoloin, vous vous retrouvez donc sur une pelouse verte, tu vois  de grand murs fait d’arbuste, elle semble déjà très emballer par l’idée, ricanant doucement. Tu voyais d’autre sorcier qui semblait déjà masquer et courir en ricanant. Elle t’annonça alors les consignes du jeu, car certes ce n’était pas un bal costumé. « Notre premier rendez-vous monsieur! Vous aurez le reste de votre vie pour apprendre à me connaitre, ce soir vous devez me gagner avant qu’un autre n’y arrive. Ce qui devrait être facile pour un chasseur ? Retenez mes paroles monsieur, les apparences sont bien trompeuses. Dans le labyrinthe, toutes les femmes portent la même robe. Vous trouverez à votre droite de nombreux rafraichissements, chaque concurrent doit au minimum boire trois verres d’alcool avant d’entrer dans la course. Ce qui me laisse amplement le temps de courir bien loin ! » Un jeu? Eh bien… une  chasse même à croire qu’elle te connaissait bien. Tu devais par contre boire trois verres avant d’y participer. Puis tu la vis se rapprocher de toi en un mouvement rapide, elle attrapa ta lèvres inférieur, la mordillant, tu la laissas jouer, mais tu profitas de cette proximité pour bien humer son odeur, la sentir afin de retrouver rapidement sa trace. Tu portais le masque ce soir, mais tu étais bel et bien un loup, elle ne savait simplement pas à quel point ce jeu devrait être facile. Puis elle se libéra de toi, partant se cacher parmi ce labyrinthe. Tu allas donc à une table prendre les trois verres exiger, alors que tu en avais déjà ingérer quelques un chez toi, ce n’était pas du jeu tu serais plus ivres que la normal. Elle devait être rendu assez loin maintenant. Les participant semblait si exciter et emballer, ricanant en se déplaçant. Tu avouais que le fait de chasser cette jeune fille rendait le jeu plutôt amusant, mais tu devais la retrouver, comme si les robes identiques te tromperaient, elles avaient toutes une odeur différente, mais Elionore ne connaissait pas ton secret. Tu partie donc sur sa piste, relevant légèrement le masque pour mieux sentir l’air, recherchant sa trace, son odeur. Elle ne savait pas à quel point tu étais bon chasseur. Tu défilas parmi ce labyrinthe, suivant sa trace, entendant les ricanements de quelques femmes au loin, ce masque ne t’empêchais pas heureusement de voir. Puis tu sentis son odeur, elle venait fraichement de passer ici, ele ne devait pas être bien loin, tu humas un peu plus et suivit sa trace… doucement, tu arrivas à un cul-de-sac, il y avait trois filles, toutes brune, portant toute le même masque et la même robe. Quand elles t’aperçurent tu vis le sourire dessiner leurs lèvres. Espérant que tu te trompes ou que tu choisisses la bonne.  Tu avanças vers celles-ci, humant leur parfum, sachant déjà laquelle était celle que tu devais choisir. Tu eu un petit sourire qui bordait tes lèvres, trouvant finalement ce jeu assez ridicule plutôt amusant. Le loup en toi s’amusait vachement d’ailleurs. «Eh bien mes dames, l’une d’entre vous est celle que je dois attraper semblerait-il…» tu les vis rire de nouveau, amusés, excités, tu laissais le doute planer, même si tu connaissais la réponse. Elles étaient toute trois brunes avec une silhouette légèrement différente. Tu reconnus l’odeur d’Elionore, elle était celle de droite, tu pourrais le jurer, tu t’arrêtas contre celle du milieu, puis en un mouvement rapide, tu attrapas celle de droite. «Je suis prêt à jurer que j’ai su retrouver la brebis égaré?» un petit sourire  sur les lèvres, alors que ton bras agrippait la taille de celle-ci, oui elle avait la même odeur de celle qui avait mordu ta lèvres, tu l’avais trouvé, malgré l’alcool.
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