‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7798
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
June, fille d’un couple de moldus ayant été préservée et enfermée chez elle à cause de sa maladie, n’avait jamais connu les fêtes de village où l’ambiance était à la détente et où on oubliait tous les soucis. Et avant de découvrir qu’elle était une sorcière autant dire que les rites et autre coutume du monde sorcier lui étaient totalement inconnus. Alors imaginez un instant la réaction qu’elle avait eu lorsqu’elle avait fêté pour la première fois Beltane. Elle avait été étourdie par autant de monde, autant de musique et autant de rire. L’espace d’une soirée tout le monde oubliait les rancunes et les vieilles disputes, les sorciers redevenaient soudés – l’alcool aidant pas mal. Lors de cette première soirée, June avait découvert à quel point elle aimait la magie et ce monde qui s’ouvrait à elle, aussi avait-elle fait la promesse de ne jamais manquer une seule fois Beltane. Autant dire que depuis, beaucoup de choses avait changé. Elle avait dû batailler des semaines pour avoir l’autorisation de Snape. Se rendre à Pré-au-Lard ce n’était presque rien pour elle, il lui suffisait d’emprunter le réseau de cheminette pour atterrir à Poudlard et descendre jusqu’au village. Le directeur de l’école avait pourtant fait l’erreur de lui refuser cette faveur. Erreur ? Oui, parce que June n’était pas du genre à lâcher l’affaire aussi facilement. Elle avait passé les semaines d’après à lui en parler tous les jours argumentant ses tirades par les bienfaits de Beltane et à quel point ça pouvait remonter son moral déjà bien bas à cause de l’absence de nouvelles de la part d’Andromeda et Teddy. Elle avait fini par l’avoir à l’usure. Il avait cédé et l’avait même menacé de lui jeter un sort de silence si jamais elle continuait d’en parler. Elle avait senti la joie envahir son cœur, elle allait pouvoir poursuivre son enquête sur Andromeda et Teddy. Elle voulait savoir s’ils étaient en vie. Elle espérait qu’ils soient en vie. C’était une obligation même.
Beltane était arrivée bien plus rapidement qu’elle ne le pensait et elle se retrouvait à déambuler dans les rues, le sourire aux lèvres en voyant tous ces sorciers éméchés. Les rires gras et les tapes dans le dos résonnaient à ses oreilles comme une douce mélodie. June se sentait bien, la louve en elle se sentait bien. Elle était apaisée et heureuse de se retrouver dans le village sorcier. Elle savait que Snape était à Poudlard et il lui avait même laissé sous-entendre qu’il allait peut-être y faire un tour. Audacieux. C’était ainsi qu’elle lui avait répondu. Le sinistre professeur Snape qui descendait faire la fête avec du monde, oui c’était audacieux. June se mêla à la foule, attrapa un verre de bièraubeurre qu’un jeune homme lui tendait. Elle le remercia en inclinant la tête et poursuivit son chemin. On vint lui poser une couronne de fleurs sur la tête en prétextant que ça irait bien avec sa chevelure de feu et à cet instant, elle sentit une vague de magie l’envahir. Elle se sentait comme étourdie, elle vacilla et renversa un peu de sa boisson sur un homme. Elle n’avait plus l’habitude de sentir la magie. S’apercevant de sa maladresse, elle se confondit en excuse. « Je suis navrée ! » Elle fouilla dans sa poche et en sortit un mouchoir qu’elle tendit à l’inconnu. « Tenez, vous pouvez le garder. » Elle n’attendit pas de réponse et continua sa marche. Ce qu’elle avait ressenti n’était pas qu’une sensation fugace. L’impression qu’elle devait retrouver quelqu’un parmi cette foule était pressante et ça n’avait aucun rapport avec Teddy cette fois.
L'homme attirait toute son attention (Herpo) mais impossible pour elle d'en savoir la raison. Quelque chose lui disait que ce visage était lui peut-être familier, qu'elle connaissait cet homme, qu'elle l'avait probablement croisé... Mais, elle ne pouvait s'empêcher de douter. Un homme comme celui-ci, dégageant cette force, ce mystère... la jeune fille qu'elle avait été s'en serait souvenue à 100%. Mais, et la femme qu'elle était aujourd'hui. Celle qui vivait enfermée dans son manoir à longueur de journée, pour ne voir personne, réfléchissant à une phrase qui lui titillait l'esprit mais dont elle ne se souvenait pas de la provenance, refusant de voir qui que ce soit... Cette femme là se serait-elle souvenu d'une rencontre, même frappante ? Elle n'en était pas sûre. Elle vivait dans un flou opaque et collant et cette soirée de Beltane, la première depuis un certain temps, le lui rappelait d'une manière un peu vicieuse.
Un petit regain d'énergie s'empara d'elle, comme si elle avait pris le jus mais d'une façon magique, non pas électrique. C'était très agréable. Elle s'approcha de l'homme (Herpo), imperceptiblement. Il y avait comme des ondes magnétiques dans l'air, quelque chose de tangible. « Est-ce moi où l'atmosphère semble-t-elle différente, ce soir? » Elle se surpris elle-même de poursuivre une conversation avec un inconnu, des plus étranges, d'autant plus. Attendant une réponse, ses yeux balayèrent la foule en quête de visages amicaux ou familiers. Elle crut discerner la silhouette d'Elphaba, à une distance assez raisonnable pour faire semblant de ne pas l'avoir vu, elle vit également le profil de Pansy Parkinson passé rapidement entre deux têtes encapuchonnées et aperçut la couronne de fleur d'une belle blonde hypnotique qu'elle avait déjà croisé mais dont elle avait oublié le nom. D'autres têtes ne lui disaient absolument rien, ce qui lui semblait à la fois étrange et complètement compréhensible. Étrange, parce qu'avec toutes ces soirées mondaines, privées et en comités pro-gouvernement, elle avait presque oublié, dans sa léthargie maladive, qu'il y avait un monde en dehors de l’Élite sorcière. Oui, des gens, plus pauvres, plus communs, plus vrais. Mais compréhensible parce qu'elle savait - et elle le sentait aussi, maintenant, dans l'air et la nuit tombante - que Beltane de créer ni clivage, ni frontière. Elle eu alors la nette et tenace impression qu'il y avait ici, à Pré-au-lard, des personnes qui prenaient des risques, des personnes qui ne devraient pas y être et une excitation immense s'empara d'elle, balayant la mélancolie et le manque. Si Priam n'était pas là ce soir, d'autres y seraient. D'autres y étaient déjà. Et elle comptais bien en débusquer un ou deux. Elle reporta son attention vers le sorcier. « Puis-je vous demander votre nom, monsieur ? J'ai l'impression de vous connaître... mais rien ne me vient. » Voir l'homme manger sa viennoiserie lui donna soudain très faim. « Et où avez-vous trouver cette pâtisserie? » Elle se retourna pour essayer de dégoter un marchand de gâteaux sorciers. Ses yeux accrochèrent alors ceux d'une silhouette encapuchonnée, à quelques dizaines de mètres d'elle, qui la fixait avec attention, même avec insistance. Et un pressentiment, une connexion étrange s'installa. Samwell ? Était-ce vraiment possible ?
Mais bon sang y’a des gens aveugles dans ce trou?!!
Ron réprima un grognement. Le souci du polynectar c’était qu’il changeait votre apparence mais ni les yeux, ni la voix ni la gestuelle n’étaient changés. Il valait mieux ne pas trop l’ouvrir. Quoique. Ron excellait dans le domaine de l’imitation. Il avait même réussi à berner la chambre des secrets en lui faisant croire qu’il parlait le fourchelangue.
Un as on te dit.
A peine quelques mouvements et la petite aphrodite (Lucrezia) glissa quelques pièces dans ses mains et s’envola avec cette légèreté de nymphette.
Papy!Ron se mit à rougir violemment jusqu’à la pointe des oreilles.
Il avait l’air d’un mendiant? C’était juste un petit vieux... M’enfin…Quand même.. Pour la première fois depuis l’absorption du polynectar, Ron regretta fort son ‘déguisement’. A la base il aurait voulu rattraper Miss Blondie et lui rendre ses sous sauf que voilà, il avançait à la même allure qu’une tortue. C’était fatiguant.
Oh et puis zut. Vu comment la ceinture à sa taille brillait (et oui il a regardé -__-), quelques gallions n’allaient pas lui faire défaut et c’est d’un pas de pépé en goguette que Papy !Ron se dirigea vers le marchands d’oublis et de beignets. Il y en avait des qui sifflaient le dernier tube des Bizarr' Sisters en propageant un merveilleux parfum de melon.
Il tourna son visage cherchant du regard sa soudaine bienfaitrice, la bouche pleine et les poches tintinnabulant de monnaie encore lorsqu’il l’a vit.
Parkinson.
« Ginny. » murmura t'il.
Ron s’essuya les lèvres d’un revers de la main dans un geste qui n’appartenait qu’à lui. La bouche s’était asséché et le bruit des battements de cœur plus aigu au niveau des oreilles. Il s’écouterait et il y aurait du crucio dans l’air jusqu’à ce qu’il puisse retrouver sa cadette mais ce n’était pas le moment, pas l’endroit et surtout, il ne la voyait pas.
Le regard mobile glissa aux alentours avant de revenir sur les deux jeunes femmes (Lucrezia et Pansy) qui discutaient et de finir par s’en approcher. Allons Ron, c’est le moment de mettre en pratique tes talents vocales. Avoir des renseignements sur sa sœur, rentrer, aiguiser sa baguette et aller chercher sa petite sœur une bonne fois pour toute!
Un plan dans ce genre.
« Il ne fallait pas miss. » fit-il d’une voix chevrotante, le sourire du vieillard sur le visage. « Voici le reste de la monnaie. C’est toujours bon de voir d’aimables jeunes demoiselles à des fêtes traditionnelles se montrer si polies. J’ai pris la liberté de vous apporter des beignets également.»
Mais tuez-le ! Pour un peu il allait s’auto-vomir. Non seulement le vocabulaire l’horripilait et lui faisait penser à Percy mais en plus la vision du ventre rond de Pansy manqua de peu de lui faire faire une grimace.
« Have you ever met someone for the first time, but in your heart you feel as if you’ve met them before? » ♱ - JoAnne Kenrick, When A Mullo Loves A Woman.
« Rowle... » Elle est tombée rudement sur le pavé et tu es restée bête, face à la silhouette que tu n’attendais pas. Tu la détailles, le besoin vif de retrouver Sevastian s’effaçant brusquement face au ventre légèrement arrondi de Pansy. « Parkinson. » Tu siffles presque mais tu lui tends la main. Il a fallut, qu’encore une fois, tu lui tombes dessus. Et l’amertume n’est pas dissimulée, quand bien même tu consentes à l’aider, à la relever. « Pas d'inquiétude, je vais bien, ce n'est rien » Inquiétude n’était sans doute pas le terme adéquat. Tu étais choquée, secouée, incertaine et jalouse. Pas inquiète. La nature te faisait un affront sans nom. Tu l’avais mérité mais la brutalité émotionnelle te rend aussi silencieuse qu’un brin.. la contrariété se lit sur tes traits. Neva était une jeune femme expressive. « Rowle ? » « Tu devrais être chez toi. » Cassante. Tu ne savais que trop le risque qu’elle prenait à errer dans des rues où tout pouvait dérailler à n’importe quel instant, à n’importe quel moment. Elle pouvait le perdre. La colère siffle, vive. La douleur se ravive. Chasser le souvenir est un défi. Inspiration, ne pas laisser ton sang-froid de côté. « Tu devrais te protéger, prendre soin de toi Pansy, pas te trouver ici. Tu imagines si quelque chose tourne mal ? Tu.. » Tais-toi. Tu n’as pas besoin de lui faire la leçon. Si elle s’est découverte une passion pour le malheur, qu’elle y plonge donc la tête la première. Une fois sur ses deux pieds, tu n’avais plus à te sentir responsable de son sort.
« Il ne fallait pas miss. » Ton visage se redresse. Il ne fallait pas quoi ? Ses yeux. Tu fixes ses yeux, longuement, incapable de dire exactement pourquoi ils te perturbaient. Le reste de la monnaie, pourquoi ? Des beignets ? Aimables demoiselles ? Tu acceptes sans trop réaliser ce qu’il se passe. Quelque chose te poussait dans cette direction, sans raison valable, sans logique. Si, celle d’une existence autrefois généreuse et forgée dans le besoin, le vol, la difficulté à se nourrir. Un sourire germe sur tes lèvres, déconnectée de Pansy, comme une sorte de conflit entre deux réalités. « Merci. Mais vous n’étiez pas obligé. » Sevastian sera content, pour une fois, tu seras utile. Et tu chasses cette pensée en reportant ton attention sur la sang-pur enceinte : « Peut-être que manger quelque chose te plairait ? Monsieur.. est généreux. » Tu fronces les sourcils. Monsieur. Le grand-père te semble familier. « Votre regard me rappelle vaguement quelqu’un.. nous serions-nous rencontrés ? » Sur les affiches, oui, mais ça tu ne pouvais pas le deviner.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14296
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Les mains pâles de Malfoy s’activèrent, non à corriger sa tenue mais à la décontracter. Il fallait donner le change : les quelques personnes à l’avoir vu s’éclipser pensaient qu’il avait égayé son début de soirée entre les bras de l’une de ses informatrices – une ancienne camarade de classe qu’on lui avait ordonné de se mettre dans la poche quelques mois plus tôt, par le biais d’une fausse compassion et de la promesse de la protéger, après que les mangemorts se soient chargés de la terroriser et de menacer sa famille. Entre la collaboration et la mort elle avait bien vite fait son choix et Malfoy, en pleine chute libre depuis des semaines, ne pouvait nier en avoir abusé. Il n’y avait toutefois pas de remord à avoir, l’identité de la jeune femme ayant été ce soir la couverture idéale : Granger s’était présentée sous ses traits et nul ne s’était offusqué de la voir se laisser entraîner à l’écart par le blond. Elle avait quitté les lieux une fois qu’il lui avait confié les fioles de potions promises, plutôt que de se joindre de nouveau à la fête, et il en était soulagé – la supporter quelques minutes était déjà bien assez pénible, il n’avait aucune envie de la chaperonner toute la nuit de peur qu’elle ne trahisse sa véritable identité. En faisant un esclandre pour prôner les droits des Elfes de Maison ou des Rebuts, par exemple. Bullshit.
Avant de rejoindre la fête, Draco desserra quelque peu sa cravate, ôta sa cape blanche pour la jeter négligemment en travers de son épaule, détacha les premiers boutons de sa chemise (immaculée, elle aussi ; comme l’ensemble de sa tenue) et ébouriffa ses mèches blondes. Trop longues – elles lui chatouillaient la nuque. Il se promettait de les couper depuis des mois maintenant, perturbé par la façon dont elles accentuaient sa ressemblance avec son père. « Une couronne ? » proposa une illuminée alors qu’il atteignait le cœur de la bourgade sorcière, où pullulait une foule nombreuse. « Vous m’en avez déjà proposé une à mon arrivée », répliqua-t-il, ennuyé. « Vous pourriez avoir changé d’avis. L’esprit de Beltane – » Il interrompit la diatribe qui s’annonçait en tendant la main pour qu’elle lui cède l’une de ses fichues couronnes ; seulement pour la lâcher au sol et la piétiner en passant son chemin. « Beltane, c’est ça », répliqua-t-il en levant sa flasque de Pur Feu à hauteur d’épaule, sans se retourner. C’était seulement à moitié faux. Il y accordait de l’importance, bien sûr, comme tout sorcier qui se respectait. Mais c’était surtout la fête favorite de sa mère, et il s’en remettait à l’alcool pour ne pas songer au fait que cette dernière agonisait dans une chambre, engoncée dans des bras maculés de son sang. Pour ne rien arranger, son tête-à-tête avec Granger l’avait ennuyé ; il avait dit et fait des choses étranges et avait à moitié l’impression d’être schizophrène ou possédé. Il avait trop sans doute trop bu – ou pas assez… pour la peine, il s’accorda une large rasade de whisky (Granger, emmerdeuse jusqu’au bout, l’avait freiné tout le temps où elle était restée) avant de faire disparaître la flasque dans sa cape.
De loin, il vit Pansy et Lucrezia s’entretenir avec un vieillard (Ron) qui leur proposait des beignets, et s’apprêtait à bifurquer dans leur direction – en partie pour rappeler à Pan’ qu’il ne fallait jamais accepter de sucreries de la main d’un inconnu (au moins, pas tant qu’elle portait sa filleule) – lorsqu’une tignasse rousse familière attira son attention. Winchester. Elle fendait la foule d’un pas aussi décidé que son regard était flou, et il coupa son élan lorsqu’elle arriva à proximité. « Tu as réussi à convaincre Snape de te laisser venir ? » Peu étonnant : elle savait se montrer persuasive (pénible) quand elle voulait… il en avait fait les frais. Le maître de la jeune femme n’était nulle part en vue, par contre. Sans doute ferait-il une brève apparition par respect pour les divinités, mais il y avait fort à parier qu’un tel rassemblement lui filerait de l’urticaire. « J’ai du nouveau », annonça-t-il à voix basse tout en s’assurant que personne ne leur accordait trop d’attention, pendant qu’elle comprendrait qu’il faisait allusion à Andromeda. Mais elle n’affichait qu’un air absent, semblait à peine consciente de sa présence. « Earth to Winchester ? » singea-t-il en claquant des doigts devant son regard vide.
❝ Felt like the weight of the world was on my shoulders. Pressure to break or retreat at every turn. Facing the fear that the truth had discovered. No telling how all this will work out but I’ve gone too far to go back now. ❞
Tu attendais cette soirée avec impatience, en silence. Y'avais son nom qui roulait dans ta tête, tourbillonnais, déconnectait quelques fils au passage. Son odeur encore collé à ta peau, sa chaleur nichée quelque part au creux de ton ventre. Elle était la seule raison pour laquelle tu te rendait ici. Enfin, elle et l'alcool. Tu avais déjà bu pas mal avant de venir jusqu'ici, avec Fred, avec Lancelot, avec tout le monde, vidant tes réserves, foutant le peu restant dans ta fiole, l'autre contenant ce précieux polynectar avec quelques cheveux d'un sorcier lambada. Un type avec une belle gueule à qui tu avais volé son chapeau et quelques précieux cheveux. Tu avais revêtu une cape d'un violet foncé, ne portant pas moins des couleurs douces sous celle-ci, une couronne de fleurs sauvages sur ta tête, confectionnée avec l'aide de cette mignonne petite insurgée pacifiste trop enjouée par l’événement de ce soir. S'inquiétant de si vous allier venir tout foutre en l'air. Pas à ce que tu sache, pas à ce que tu avais planifié. Les choses ne pouvait pas exploser, pas si elle était là.
Enfin sur les lieux du crimes. Ton regard parcourait la foule de visage connus et inconnus. Peut-être même y avait-il des gens qui croyaient te connaître, du moins qui connaissait ce visage que tu portais, qui n'était pas le tien. Ça ne pouvait qu'être plus marrant encore. Tu restais immobile, cherchant celle que tu voulais voir, celle pour qui tu étais venu. Et si elle ne venait pas ? C'est alors que, le souffle coupé, tes yeux s'arrêtaient sur elle, son sourire, ses yeux bleus. Juliet. Les souvenirs te frappaient au visage, votre passé, comme des briques lancés contre ton crâne, une pluie de brique qui te faisait oublier de respirer. Ton regard ne pouvait plus s'échapper de sur elle, même si elle ne te voyait pas, si elle ne te regardait jamais, de toute la soirée. Merde. C'était pas n'importe qui cette fille. C'était celle que tu avais prévu demander en fiançailles à la fin de vos études. Tu avais même acheter la putain de bague, que tu avais revendu par question de survie, mais enfin. Son regard se fixait enfin sur le tien, avec force, profondeur. Si furieusement que pendant un instant, la peur habitait ton ventre, est-ce que ton polynectar avait véritablement fonctionné. Lorsque ton regard quittait le sien, c'était pour se plonger dans ton reflet, dans une petite fontaine installée là. Non, tu n'étais pas toi, tu ne comprenais pas. Pas ses pas qui s'enchaînaient vers la donzelle et cet homme qui l'accompagnait, que ce soit son père ou non.
« N'aviez-vous pas renoncer à être une Capulet, mademoiselle ? » Venais-tu glisser doucement à son oreille, une main furtive allant retrouver sa taille. Un sourire en coin, puis tu fuyais déjà dans la nuit. Tu viendrais le retrouver, quand elle serait toute seule, quand plus de danger ne couverait vos têtes. Après tout, tu ne savais plus rien d'elle, peut-être était-elle fiancée, mariée, merlin seul savait. T'enfonçant dans la foule, retirant ce qui couvrait tes cheveux châtains autre que cette couronne sauvage.
Inévitablement, une autre douceur vient attirer ton oeil. Faire palpiter ton coeur, comme un sale coureur de jupon qui, pourtant, ne devais rien à personne. Son nom se fracassant de nouveau contre ton crâne, son nom ne voulant pas s'étouffer, se taire. Elle était peut-être bien entouré, par une mangemort même, mais ce n'était que peu pour t'empêcher d'aller la voir. Toujours, cette peur qu'elle ne te reconnaisse pas sous tes différents visages, te grattait au fond du ventre. Tu fonçais malgré tout, confiant, irrévérencieux. Un bras possessif se glissant doucement à la taille de la demoiselle alors que tu filais déposer deux baisers sur ses joues, avec toute la retenue du monde pourtant, arrivant même à prendre des airs hautains de jeunes homme de son espèce, de sa mascarade. « Pansy, my precious. If beauty had a name, i would be yours. » Lui susurrais-tu, charmeur, avant de lever tes yeux vers les deux autres compagnon. « Mes salutations, camarades. » Ta voix, était grave, profonde, pas comme tu l'aurais imaginée avec des traits si doux. Tu adressais un esquisse de sourire à Rowle et le jeune homme que tu ne reconnaissait pas comme étant Ronald Weasley. Ton regard retournant, protecteur, sur Pansy.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9021
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
A nouveau sur ses pieds, elle avait d'abord froncé le nez face au ton de Lucrezia lorsque cette dernière, cassante au possible, avait sifflé : « Tu devrais être chez toi. » Pansy n'était plus une enfant, quand bien-même sa capacité à prendre des décisions laissait parfois à désirer, rappelant sans doute le degré d'irresponsabilité et de bêtise d'une adolescente amourachée. Elle s'était apprêtée à répondre, pourtant, avant que la jeune mangemort n'ajoute : « Tu devrais te protéger, prendre soin de toi Pansy, pas te trouver ici. Tu imagines si quelque chose tourne mal ? Tu.. » et Pansy s'était retrouvée forcée de constater que peut-être, juste peut-être, Luce avait raison et que l'agitation d'un monde magique déchiré par les rebelles et les émeutes du peuple, encore fraiches dans les mémoires, n'était sans doute pas idéale pour elle, pas à cet instant...
Ce sursaut de bon sens, elle l'avait pourtant repoussé, le mettant de côté sans autre forme de procès, en réalisant soudain que Lucrezia l'ignorait, tournée vers un inconnu. Contrariée, prenant la mouche trop vite ces derniers temps, Pansy avait regardé par-dessus son épaule brièvement, croyant apercevoir la silhouette plus que familière de Draco et hésitant à bouger pour le rejoindre... le temps de considérer l'option, pourtant, elle l'avait laissé filer, tournant la tête pour darder un regard sombre sur la Rowle qui semblait captivée par la discussion qu'elle tenait avec cet homme (Ron) venu de nulle part. Trop habituée à connaître tous les visages des gens importants, Parkinson avait du mal à ne pas être sur la défensive... mais c'était le prix à payer pour fêter Beltane car ici, populace inconnue et Élite se mélangeaient inévitablement.
Elle avait un mauvais pressentiment pourtant et lorsqu'un autre inconnu s'approcha, la surprise manqua de la faire virevolter, envoyant sa main pour flanquer une gifle à l'importun... Le ton qu'il employa, pourtant, l'arrêta net. « Pansy, my precious. If beauty had a name, i would be yours. » Ce n'était pas les traits de Samwell, mais c'était sa façon de parler et pendant une seconde, elle oublia de paniquer, de s'inquiéter pour sa sécurité. Il était, après tout, déguisé, il ne risquait sûrement rien... à ceci près, peut-être, qu'à se tenir si proche d'elle, il allait attirer les questions. Elle ne recula pas, pourtant, elle n'avait ni la force, ni la volonté à vrai-dire, soudain rouge, lissant les plis de sa robe que la chute avait provoqué et d'une voix pressée, voulant l'éloigner de Lucrezia, elle lança rapidement : « J'étais en train de dire à Rowle que j'allais suivre ses conseils et sortir de la foule pour quelques minutes... » discrètement, sa main fila jusqu'à celle de Samwell, serrant ses doigts et sentant dans l'étau à quel point son propre palpitant s'était emballé. Mélange d'angoisse et d'adrénaline, assurément. D'un dernier regard sur la Mangemort, forçant un sourire elle recula de quelques pas et releva la tête vers le jeune homme, murmurant d'une voix à peine audible « Do you actually have a death wish ? »
Sa main serrait pourtant encore ses doigts. Un instant, sûrement, avant qu'ils ne soient séparés par la foule ou quelconque connaissance devant laquelle elle ne pourrait justifier d'être si proche d'un parfait inconnu...
Elle avait hésité, longtemps, pesant le pour et le contre, de cette potentielle sortie. Seulement, cela faisait bien trois mois qu'elle restait pratiquement confinée chez elle. La jeune n'avait, pour ainsi dire, nullement l'habitude de rester inactive aussi longtemps. Ne rien faire la rendait dingue. Qui plus est, elle avait besoin de se changer les idées. Il s'agissait de la raison qu'elle avait servie à son frère, qui l'observait d'un air désapprobateur. Lui, devait s'y rendre. La question ne se posait même pas. Il n'était pas ravi qu'elle l'accompagne, malheureusement, il n'avait pas le choix. Leurs rapports demeuraient tendus, suite à l'annonce fracassante qu'elle avait fait, quelques temps plus tôt. Fort heureusement, Kseniya était parvenue à diminuer les conséquences en ayant recours à un stratagème plutôt... risqué. L'histoire risquait, tôt ou tard, d'éclater. Mais peu importe, à ce moment-là, Kseniya serait déjà loin, débarrassée de toutes représailles. Enfin, plus ou moins. Elle ne pouvait pas échapper à cela, concrètement. Mais elle l'espérait. Elle ne prenait même pas la peine de s'interroger sur le cas de Simon. A ses yeux, il ne revêtait aucun intérêt particulier et ne se souciait guère de ce qu'on lui disait. Elle l'avait soigneusement évité, d'ailleurs, de quoi l'agacer au plus haut point. Ca aussi, elle s'en fichait. Alexei s'avérait extrêmement mécontent de l'affaire. Il n'approuvait pas sa conduite, elle le savait. Pour le moment, il n'avait rien fait, hormis lui balancer quelques remarques blessantes à la figure. Et Kseniya s'estimait chanceuse. Il en serait tout autrement quand on apprendrait la vérité.
Sa main se porta sur la couronne de fleurs, qu'elle portait sur ses cheveux bruns, rassemblés en chignon pour l'occasion. Quelques mèches encadraient son visage. Si elle devait se rendre à l'événement, autant se prêter aux traditions. Tandis qu'elle déambulait, parmi les gens, son frère gardait ce masque impénétrable. Il cherchait déjà des personnes de son entourage, sans aucun doute. A côté de lui, Kseniya se réjouissait de cette sortie, malgré les regards. Elle profitait, tant qu'il lui restait du temps. Subitement, il se passa quelque chose. Kseniya ne saurait concrètement le décrire. Elle l'avait senti, et fut un instant désorientée. Elle battit des paupières, se demandant si elle venait de rêver. La jeune femme observa la foule, inspecta les visages. En remarquant la présence d'une personne bien trop familière (Juliet), elle préféra ne pas s'attarder plus longtemps. Kseniya, à choisir, préférait amplement qu'elle ne la voit pas dans cet état-là, où plus aucun doute n'était possible. En tournant la tête, et reprenant ses esprits, elle découvrit la présence de Pansy, près d'une personne qu'elle ne connaissait pas, ainsi que de celle de Lucrezia. Visiblement, beaucoup de personnes de son entourage avaient daigné manifester leur présence à l'événement. Des personnes qu'elle n'avait pas forcément envie de croiser, maintenant. C'est pourquoi, Kseniya choisit de rester à l'écart, aux côtés de son frère.
Elle adore Beltane. Ce n'est sans doute pas la peine de le préciser, Eris adorant les fêtes, toutes les fêtes, et s'enthousiasmant pour un rien. Soulignons-le tout de même. Elle aime cette fête, qui n'a jamais été synonymes de tristes jours pour elle, ou de souvenirs passés qui ne reviendront plus. C'est toujours, au contraire, un moment de joie et de détente, un moment à passer avec ses amies, un événement qu'elle attend avec impatience année après année. Plus que son propre anniversaire, même, c'est pour dire.
Elle s'est tressée une couronne de fleurs à peine arrivée à Pré-au-Lard, au stand présentant un éventail plus que large de fleurs et de feuilles, des fées volant autour des pétales. De jolis coréopsis, des crocus, des gerberas et d'écarlates pavots ceignent ses longs cheveux, rehaussant son visage souriant de leurs couleurs vives. Pas de parents, ou de frères, sur le dos pour lui rabâcher quoi que ce soit à propos de la dignité d'une héritière, ou n'importe quoi d'autre. Pas comme si elle en avait quoi que ce soit à secouer, de toute manière. Une chevelure blonde attire son œil, en même temps que le spasme de magie secoue l'assemblée, fait voler ses cheveux et fait briller un peu plus ses yeux. Par automatisme, elle se dirige avec assurance vers la jeune femme repérée jusqu'à l'aborder, débordante de sa joie habituelle : « Oh, Beatrix ! Ça fait longtemps que je t'ai pas vue ! J'ai été tellement occupée, ces temps-ci, le printemps est une période fertile pour les soucis amoureux. Tu es splendide, enfin, comme toujours, je ne t'apprends rien, mais ce soir, tu sembles encore plus... magique ! Magique. La Burke sait bien que la Carrow est à demi vélane, mais ce n'est pas ainsi qu'elle entend cela. Quelque chose de plus, apparemment, qui fait encore plus ressortir l'éclat de la jeune femme. Son œil a toujours été sensible, son cœur enclin aux créatures, à l'amour, aux séductions. Est-ce que tu as vu Nyssandra ? Ollivander ? Tu sais, une jolie petite brune ? Elle devait me rejoindre ici, mais je ne l'ai pas encore vue... enfin, j'allais me faire lire les lignes de la main par une des voyantes et j'aurais voulu quelqu'un pour m'accompagner. » Une moue, un peu quémandeuse, un peu boudeuse, comme pour exiger de ne pas être seule. Elle déteste la solitude. Surtout qu'elle veut bien quelqu'un pour être témoin que la voyante va enfin lui prédire l'amour de sa vie et un mariage dans la prochaine année (idéalement, avant ses 30 ans – elle a assez profité de son célibat). Histoire qu'on ne l'accuse pas encore de fabuler, ce qu'elle ne fait à peu près jamais. Non ? Son attention dérive subitement de Beatrix pour se fixer sur une autre jeune femme, son œil acéré de potineuse repérant avec une acuité infaillibe les figures pures, ainsi que plus ou moins mondaines. « Ce n'est pas Juliet, là-bas ? Ça fait si longtemps qu'elle n'est pas sortie ! » Ça va, elle n'a pas encore remarqué le ventre doucement arrondi de Pansy Parkinson. En auquel cas, la jeune femme aurait bien de la difficulté à penser à autre chose, vague magique ou non.
Une fête mais pas n’importe laquelle, Beltane, naissance de la saison claire. La seule que ma “tendre mère” appréciait sincèrement, nous trainant toujours dans son giron pour que nous lui fassions honneur. La femme de Rabastan était d’une futilité affligeante, elle aimait voir et surtout être vue. Une chance pour moi, elle m’offrait à cette occasion une magnifique tenue d’un blanc totalement pur à défaut du violet dont je ne méritais, selon elle, pas la connotation avec la pureté de la magie, n’étant pas assez “pur” à ses yeux. Cette année encore je serai la vitrine des Lestrange et ma mère n’y était pas allée avec le dos de la cuillère en jouant avec la dentelle, les plumes et la transparence tout en camouflant habilement les parties charnue de mon anatomie ainsi que ma cicatrice que ma longue chevelure brune parsemée de fleurs blanche cachait parfaitement. C’est donc avec cette robe et une couronne de fleurs blanches posée sur ma tête que je me rendais à cette fête accompagnée de mes frères que je quittais rapidement. Certes nous nous rendions, ensemble, à cette soirée mais une fois n’était pas coutumes nous rejoignions chacun nos cercles d’amis. Ma mère ne me supportant pas d’avantage et la réciprocité étant parfaitement exacte cela me convenait parfaitement. Ne plus la croiser de la soirée n’était pas réellement compliqué, il y avait toujours du monde à Pré-au-Lard et ma très chère mère irait rapidement s’installer avec ses « amies » afin de parler chiffon et baguette magique. Mon regard fut d’abord attiré par June Winchester Que Severus avait enfin laissé sortir. Au fond cela me donnait un faible espoir qu’il change également d’avis sur mon compte. J’avais trop besoin de savoir, ça en devenait obsessionnel. Je ne m’approchais pas d’elle continuant de laisser mon regard se poser sur les personnes présentes Draco, Lucrezia, Pansy, un PNI (pépé non identifié-Ron), Alexei et Kseniya et enfin Eris que j’avais reconnu rien qu’en entendant sa voix. J’esquissais un sourire bien décidée à aller ennuyer mon amie quand une bourrasque de vent fit s’envoler ma couronne de fleurs. D’un pas pressé, mais sans courir –Oui avec des talons et des pavés la démarche est tout un art- je retrouvais la coquine avant de sentir une effluve bien connu… Je me redressais cherchant du regard celle que j’espérais… J’avançais d’un pas et grimaçait. Mes pieds étaient douloureux comme si l’habitude de porter pareil soulier m’avait quitté. J’ôtais mes chaussures et les balançait vigoureusement par-dessus mon épaule. Merlin seul savait où et sur qui elles allaient atterrir et je m’en fichais complétement. Le vent avait emporté toute la convenance de Guenièvre. Il avait fait taire tous les questionnements pour ne laisser place qu’à une seule chose. Le regard pétillant de joie, reflétant l’innocence et l’amusement je courrais donc pieds nus en direction de celle que je ne pouvais pas louper, pas ce soir. Je posais sur la tête et enfonçais jusqu’aux oreilles de mon amie Fred ou Gill la couronne de fleurs. Tiens c’est pour les filles !! Et tout le monde savait que je n’en étais pas une, n’est-ce pas ? La soirée s’annonçait… mouvementée. Alors t’es prête ? Cap… Beltane et son souffle magique… amis/ennemis/hommes/femmes…. Nous étions notre passé, notre présent et notre futur, le tout réunis pour le meilleur et pour le pire et… si ce soit j’étais Finn, c’est bien dans le pire que j’étais le meilleur. Bon courage messieurs dames.
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