Elle s'approche. Blair s'approche toujours. Après tout, Lancelot et elle sont de proches amis. Du genre à s'endormir côte à côte avec un cadavre de magazine cachant leurs visages. Ou du style qui se cache dans un coin, entre deux caisses, pour partager un paquet de Patacitrouilles et un secret pas vraiment secret. Celui qui se moque bien de la promiscuité entre un garçon et une fille (parce que Lancelot, ce n'est pas vraiment un garçon, c'est son meilleur ami).
Pourtant, aujourd'hui, c'est un peu différent. L'audace la pousse plus près, une intimité familière la penche vers son oreille où elle chuchote ses mots entre sa curiosité naturelle et une tendresse nouvelle. Quand Lancelot se tourne vers elle, un sourire illumine son visage sous le large bord de paille tressée. « Je cherchais un cadeau. » Sa bouche rose forme un o bien rond, comme ses yeux illuminés par la surprise et une joie naïve. Quand elle penche la tête, un lilas s'échappe pour tomber à leurs pieds, mais elle n'y prend pas vraiment garde. Ses yeux sont accrochés à ... Philip - ça ne peut pas être Lancelot (qui est ce Lancelot, au fait ?), parce que c'est un homme qu'elle a sous les yeux. La jeune fille ? La jeune femme ? La romantique jouvencelle avait oublié comme elle aimait toutes ces petites choses chez lui. Les épaules carrées sur lesquelles on peut se reposer quand tout devient difficile. Le regard assuré, doux qui lui réchauffe le cœur. Et cette façon de parler. C'est ce qu'elle préfère - elle a toujours l'impression qu'elle pourrait conquérir le monde quand il lui parle.
Quand il dévoile le collier, elle sourit. Le temps vacille, oscille entre Blair et Mélisande. Difficile de dire laquelle sourit si largement qu'une fossette se creuse dans la joue rose. « Laisse-moi... » Mais Blair hésite un instant, un tout petit moment, quand les mains étrangères s'approchent de sa nuque. Un tremblement se perd dans les poings serrés contre la toile blanche de la robe, le souffle se bloque dans sa poitrine. Elle fait de son mieux pour ne pas trop carrer les épaules, pour ne pas se crisper sous les gestes doux. Mais elle voudrait s'écarter. Mettre de la distance entre les doigts qui attachent le collier et sa nuque. Ce qui l'empêche de piétiner le moment, c'est Mélisande qui, à son oreille, se moque gentiment de cette peur qu'elle ne comprend pas. Car Philip fait ça souvent. Caresser ses cheveux, jouer avec les mèches soyeuses. Et il ne ferait jamais rien qui les blesserait, n'est-ce pas ?
(Oui, Lancelot ne ferait jamais ça)
Son corps, cependant, ne se détend que lorsqu'il sent de nouveau le poids des lourdes boucles contre son dos. La respiration s'assouplit, se fait fluide de nouveau et ses doigts viennent jouer avec le pendentif quand elle pivote, pirouette presque, vers lui. Sa jolie bouche est déjà ouverte, prête à délivrer ses remerciements et ses compliments, mais un doigt la fait taire. L'audace à nouveau, et la familiarité étrange (et naturelle, si naturelle) - la voilà qui dépose un baiser innocent sur le bout du doigt.
C'est étrange. Grisant comme une nouveauté un peu curieuse. C'est familier. Confortable comme une habitude longtemps établie.
C'est ... ce baiser ... c'est comme ces fruits exotiques qu'il lui a rapporté une fois d'un de ses voyages (quel était le nom déjà ? fruit de la passion ?). C'est surprenant, pétillant sous l'acidulé. Mais c'est aussi comme le miel. Sucré et doux. C'est tout ce que Mélisande préfère, c'est juste ici. Sa place. Avec Philip. C'est juste là qu'elle doit être. C'est - « Fête ! Kroâ ! » Et c'est interdit. Face à elle, il recule brusquement (dans sa poitrine, son cœur se serre douloureusement) et son visage a pris une teinte d'un blanc malade (un bloc de glace vient de tomber dans son ventre). Merlin, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils n'auraient jamais dû. « Oh non. » La demoiselle ignore quoi faire. Brusquement, ses yeux piquent - et Blair ne sait pas pourquoi sinon que son cœur vient de se briser entre ses côtes. Il ne doit pas la voir comme ça (ni dans cette vie, ni dans une autre), alors elle pivote sur ses talons, ça envoie son chapeau au sol. Mais elle ne le ramasse pas, et déjà la voilà en train de passer la porte en courant.
Lorsqu'elle rejoint la place, sa vue est embuée de larmes et de désastres. Elle ne voit pas Murphy qui les a vus et boit avec son idole, Mademoiselle Eris. Elle ne voit pas les danses, les feux de joie. Elle ne remarque pas Monsieur Davius ou Samwell. Elle court tout droit.
Mélisande court droit vers eux (June & Draco). Droit vers ceux qui seront toujours avec elle (qui ne lui seront jamais jamais arrachés). Dans sa hâte à rejoindre l'étreinte et la chaleur de sa mère, elle bouscule son frère contre la table. « Il va l'épouser ! On ne pourra plus se voir ! » Hoquette Mélisande, désespérée, en enfonçant son visage baigné de larmes son épaule de June. Il est dit que l'amour véritable se satisfait du bonheur de l'autre - mais elle en est incapable. Elle ne peut pas perdre Philip, pas même à cause de leurs différences de statut ou parce qu'il doit hériter d'une couronne dont elle se moque éperdument. « Et j'ai perdu mon premier baiser. » Se lamente Blair en sanglots pitoyables. C'est stupide, c'est si stupide. Elle voulait que ce soit spécial. Avec son premier amour - ou même juste son premier petit ami qu'elle aurait cru aimer.
Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ? C'était interdit.
« Je vais le perdre, je ne veux pas. Maman, s'il te plaît, aide-moi. Je suis malheureuse, tellement malheureuse. »
Dernière édition par Blair Hughes le Dim 21 Juin 2015 - 19:41, édité 2 fois
La vague des cheveux de Blair. C'est la dernière chose qu'il voit, quand elle quitte la pièce, le chapeau tombant au sol, la couronne de fleurs écrasée sous la paille. Il est encore sous le choc. Il ne pense même pas qu'ils ne puissent pas être seuls, que d'autres aient pu voir ça. « Mélisande ! » Une voix un peu rauque, un peu désespérée – ce n'est pas le bon nom, ce n'est pas la bonne personne, ce n'est pas lui. La porte se referme, lentement, alors que Six croasse il ne sait quoi à son oreille, l'agaçant jusqu'à ce qu'il prenne le bec du corbeau dans sa main pour le forcer à se taire.
Lancelot fourre les objets dans son sac, en pagaille, fâché. Pourquoi est-elle partie comme cela ? Ce n'est pas la première fois (OUI) qu'ils s'embrassent, pourtant. Ni qu'ils font quoi que ce soit. Est-ce son mariage imminent ? Ce n'est de sa faute, il n'a pas le choix, pourtant, elle le sait... Il lui a juré de toujours l'aimer, de tout faire pour être avec elle. Il ne peut pas faire plus. « Aouch ! » Une des lames du canif s'est ouverte et a profondément entaillé sa paume, faisant jaillir un flot de sang sur tous les objets fraîchement récupérés. Gâchant donc sa mission. Des larmes montent dans les yeux de l'adolescent, qui s'empresse de déchirer une manche de son chandail pour l'enrouler autour de sa main, pour arrêter le saignement. Heureusement, il n'a pas répandu de sang à terre. Ça aurait été trop idiot, de se trahir ainsi. Il réussit à se calmer, à ne pas pleurer, à ravaler larmes et fierté et à sortir de la boutique pour se diriger vers la partie résidentielle de Pré-au-Lard. Pas les maisonnettes, oh non : vers les manoirs. Il en a parlé avec Vincianne, d'aller fouiller les résidences des sorciers. Seulement s'il en avait envie, s'il se sentait à l'aise. Hé bien, il en a envie et il a fouiller un de ces foutus manoirs Son pas est rapide, rageur, alors que brûle encore sur ses lèvres le souvenir du baiser échangé avec (Blair) Mélisande. Si doux. Si interdit. Il n'aurait pas... oh, tant pis. Il ne doit pas y penser. L'effet de la magie semble s'être estompé, en chemin, mais il se ravive devant les manoirs, le faisant bifurquer vers une des baraques, certainement pas la plus sinistre, et se rendre jusqu'à la porte d'entrée. Il est revenu, Philip, semble-t-il, revenu dans sa prestance, dans son attitude, bien que ce soit Lancelot qui joue de la baguette pour ouvrir la porte, désactivant de mineurs sorts au cas où, avant d'entrer au manoir Ollivander, apparemment vide.
Beltane. Tu n'avais aucune envie d'y aller et pourtant, tu t'y étais retrouvée. Peut-être dans l'espoir d'apprendre quelque chose sur ta soeur, sinon te changer les idées, être un peu loin de Constantin, perdue dans une foule. Une couronne de fleurs et une robe blanche, le coeur lourd, noir, un déchet. Tu voudrais qu'elle y soit. Même loin, même accroché au bras de Malfoy. Tu te fond dans la foule, tu te fais oublier en cette nuit magique. Tu es seule, en pleine foule, pourtant, un regard dans ton dos te fait pivoté dans une volée de cheveux, vos yeux attirés en même temps. « Oh, Beatrix ! Ça fait longtemps que je t'ai pas vue ! J'ai été tellement occupée, ces temps-ci, le printemps est une période fertile pour les soucis amoureux. Tu es splendide, enfin, comme toujours, je ne t'apprends rien, mais ce soir, tu sembles encore plus... magique ! » Tu rigoles doucement, le coeur soudainement léger. Eris. La belle Eris aux yeux noirs. Déposant un baiser sur l'une de ses joues, le coeur soudainement léger de la retrouver.
« Eris ! Ça fait plaisir de te retrouver. Toi aussi, tu es radieuse... » Déclares-tu, ton regard glissant sur elle, son élégante tenue, ses cheveux, son visage radieux. Si ce ne sont habituellement que des politesses, elle ne sont pas moins sincère venant de toi. « Est-ce que tu as vu Nyssandra ? Ollivander ? Tu sais, une jolie petite brune ? Elle devait me rejoindre ici, mais je ne l'ai pas encore vue... enfin, j'allais me faire lire les lignes de la main par une des voyantes et j'aurais voulu quelqu'un pour m'accompagner. » Ton regard cours dans l'assitance, cherchant en vain Nyssandra. Tant de visages familier à l'instant, comme une douce onde de choc te faisant retrouver ta bonne humeur. Ou est-ce la présence d'Eris ? Tu hoches négativement de la tête, haussant tes épaules, réalisant pourtant que son attention, son regard, sont déjà ailleurs. « Ce n'est pas Juliet, là-bas ? Ça fait si longtemps qu'elle n'est pas sortie ! » Il est vrai. On pouvait pourtant dire la même chose sur toi, depuis tes fiançailles. Vous vous décidiez à aller la voir alors que les choses s'embrouillaient, la foule dansante l'entraînant. Tu perdais un bout, Juliet qui se perdait dans la foule, le bras d'Eris tenant le tien, ton regard était attiré ailleurs, sur un visage masculin qui t'étais familier, t'appelant. « Tant pis... tu veux un verre ? Je peux aller nous en chercher ! » Tu acquiesce, ton regard pourtant perdu ailleurs. Elle te quittes et tu te retrouves seule dans le foule, seule, figée, à regarder cet homme. Hypnotisée, ne remarquant même pas qu'Eris mettait du temps à revenir. Qu'elle ne reviendrait peut-être même pas. Tu avançais, te perdant dans la foule. Trop de magie dans l'air, la tienne était risquée, également, tu tentais tant bien que mal de la calmée, mais au beau milieu de la foule qui te séparais de ce visage si familier, si étranger, ce n'était pas chose facile.
Tu avais accepté de lui faire ce plaisir, de ne pas rater cette fête. Non sans rager un maximum, le couteau sous la gorge de ton rebut alors que tu le rasais pour le rendre présentable. Le vêtant de blanc et d'or alors que tu te contentais d'une robe violette, des fleurs assorties, assez foncés. Tu allais, quelque part, pour superviser l'événement, ton rebut, le coeur peu enclin à la fête. Transplanant en tenant la main de Timothy, bien serrée au creux de la tienne. Ce que tu n'aurais pas fait pour ce petit con. Tu étais fier de lui, quelque part, un peu comme une maman. Il t'étais obéissant, fidèle, quelque chose plus comme un meilleur ami qu'un rebut.
Tu ne tardais pas a aller chercher des verres, laissant Tim de côté, lui faisant entièrement confiance, même si tu n'aurais pas dû, tu n'aurais jamais dû. Un étrange parfum dans l'air te rendait légère, un sourire aux coins de tes lèvres. Heureusement que tu n'avais pas croisé des collègues du ministère, ils n'y auraient pas cru, jurant une jumelle pacifique, Lola étant celle démoniaque. Tu venais retrouver Tim, ton Tim, rendu charmant par tes soins. Bien nourris, en plus. Tu lui tendais son verre, avec quelques sucreries, en plus, comme promis. Tes yeux attirés, au loin, très loin. Quelque part près des Trois Balais. Un jeune homme, les cheveux blancs, les yeux d'un brun rougeâtre. Des lèvres que tu ne reconnait nullement comme étant celles de Vincianne. Tu le fixes jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement de ta vue. Jusqu'à ce que Tim attrapes ta main pour t’entraîner vers le feu de joie. Un rire s'échappait, furtif de ta poitrine, tournoyant, le suivant, agrippant même à lui, ton verre ayant déjà descendu trop rapidement dans ta gorge. Tu le laissait t'entraîner, traversant l'obstacle brûlant en rigolant, comme des enfants. Vous vous en sortiez intacts, riant à gorge déployé. Comme tu ne t'en croyais plus capable depuis l'assasinat de ta mère, par ses mangemorts que tu avais rejoins, faute de mourir toi aussi. Tu te laissais doucement tomber dans l'herbe, un peu à l'écart, observant les gens qui passaient encore par dessus les flammes en rires qui joignaient encore les vôtres. Tes mains glissant doucement vers le visage de Tim, chassant une mèche rebelle de devant ses yeux.
« Merci, Timmy, d'être venu avec moi. » Tu lui souriais tendrement, tactile avec lui comme tu n'avais jamais su l'être avec personne. Comme un frère qui n'avait jamais vu le monde. Une main se glissant dans sa poche pour attraper l'une de friandises que tu lui avais donnée, la portant à tes lèvres avant de décidé de te caler doucement contre ton rebut, en faisant un sofa, comme bon te semblait. « Je t'aime, tu sais. Si ce n'avait pas été de toi, je ne m'en serais jamais sortie... » Tu serais morte de faim, de tristesse et de solitude. Mais il était là. Il était devenu un pilier dans ta vie. Bien plus qu'un simple rebut. Valant bien plus que ce que tu avais payé pour lui.
Il y avait tellement d'insurgés sous de faux visages ce soir. Tant d’insouciance partout dans l'air. Dans toi. Tu aurais même baiser la main de la mère te Pansy, te présentant, demandant la main de sa fille, petit imbécile. Allant rapeler à Juliet ton existence, puis venant dérober Pansy à ses amis. À Lucrezia qui les regardaient avec suspicion. Tu ne t'en faisais même pas. Pansy avait sans doutes beaucoup de prétendant, tu n'étais qu'un de plus, un jeune sorcier rêvant de souiller son sang. Un joli jouet avec lequel elle s'amusait, pas l'insurgé, le sang-de-bourbe, le rebut échappé que tu étais. « J'étais en train de dire à Rowle que j'allais suivre ses conseils et sortir de la foule pour quelques minutes... » Tu souris tendrement à Pansy, bienveillant, doux, amoureux.
« Sage décision. » Commentais-tu sans pour autant sembler combler la jeune femme accompagnant ta Pansy. « Mh. Sois prudente, Pansy. » Pas le choix. Tu veillerais sur elle, jusqu'au bout de la nuit. Tu adressais un dernier sourire à Rowle tandis que ta sorcière venait attraper discrètement ta main, serrant fort, vous éloignant, les coeurs battants. Quelques pas plus loin, qui ne suffisaient pourtant pas pour toi, même si leurs regards n'étaient plus sur vous. « Do you actually have a death wish ?» She asked, mad and beautifull. Tu souriais à belles dents, apportant tes lèvres à vos mains, embrassant sa peau. « Maybe. » T'amusais-tu à ses dépends, tentant de la calmer, lui faire profiter de sa soirée un tant soit peu. Tu t'éloignais encore, avec elle, assez pour que son amie mangemort vous oublie, que vous ne soyez plus que deux ombres vacillantes sous le feu de joie qui venait d'être allumé.
« I missed you so much. It's unlivable. » Te plaignais-tu, pourtant caché sous le ton de la plaisanterie, n'en étant pas moins une vérité absolue. Elle te manquait, ça te rendait dingue, même si Fred allait t'arracher la tête à savoir que tu aurais pu libérer sa soeur, que tu ne l'avais pas fait. Ton regard glissait sur la foule, attrapant au passage le Weasley, devenue UNE Weasley. Agrandissant ton sourire. Grand fou, ami de beuveries, de toujours. Tu scannais l'endroit, pour t'assurer que personne ne vous regardait. Ton regard ne captant même pas Davius. Il vous regardaient peut-être, sachant très bien quelle apparence tu avais prise ce soir, mais tu t'en fichais. La douce insouciance te berçant, glissant tes mains sur elle. Une à sa taille, collant son ventre au tien, l'autre glissant vers sa nuque. L'approchant, serrant Pansy contre toi, contre ton coeur battant, désordonné, sous les flux magiques de Beltane. Tu t'accaparais ses lèvres, te fichant bien de qui pouvait vous regarder. Tu n'étais qu'un sorcier au visage brièvement familier osant embrasser la Parkinson avec passion, avec amour. Au pire, vous mentirez, vous direz que c'est la faute de Beltane. N'était-ce pas, justement, lors de cette soirée que des couples étranges se formaient. Vous n'en étiez qu'un de plus, qu'une vieille attirance avait rejoints. Tu voulais simplement qu'elle passe une soirée mémorable, dans la sécurité que pouvait lui provoquer la chaleur de tes bras.
Dernière édition par Samwell Paternoster le Lun 15 Juin 2015 - 19:30, édité 1 fois
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7780
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
June sentit finalement une résistance derrière elle. Draco s’écartait d’elle et voulait se retirer de sa prise. Ses doigts glissèrent entre les siens forçant la rouquine à se stopper. Elle fit volte-face bien décidée à faire entendre raison au mangemort lorsqu’elle eut l’impression d’entendre les rires lointains d’une vie oubliée. Son cœur manqua un battement et elle eut une désagréable sensation de vertige. Elle avait envie de crier un nom. Celui d’une fille. De sa fille. June secoua la tête et chercha à tâtons la main qui venait de la lâcher. Combien de fois lui avait-elle dit qu’il ne devait pas s’éloigner comme ça ? « Wow… qu’est-ce que… » Elle ne put terminer sa phrase, Draco venait tout juste de se cogner contre elle. Front contre Front. Puis bouche contre bouche. Si la rouquine n’eut aucune réaction, elle le vit reculer avec vivacité, s’essuyer la bouche et prononcer un beurk trop audible. Iseult fit les gros yeux signe qu’elle était mécontente de son comportement. « Maman, elle m’a poussé ! » « Est-ce qu’elle t’a fait mal ? » Demanda-t-elle d’une voix inquiète. Elle observa son fils sous toutes les coutures pour voir si tout allait bien, dans le cas contraire elle irait demander réparation auprès de la personne l’ayant blessé. « Tu crois qu’on pourrait en prendre beaucoup ? Faire des réserves, personne ne verrait… » « Fais attention à ce qu’on ne te voit pas alors. » Pour une fois, elle ne dirait rien parce qu’ils n’avaient plus rien dans les placards et qu’elle savait son fils très doué. Elle regrettait de ne pas être cette mère pouvant subvenir facilement aux besoins de ses enfants. Elle avait décidé de prendre un deuxième travail pour rapporter de quoi les nourrir et leur acheter des fournitures neuves pour l’école. Ça serait difficile, mais elle y arriverait. June entendait Draco lui parler, mais c’était comme s’il était à plusieurs kilomètres d’elle. Pourquoi est-ce qu’elle l’avait attiré plus loin déjà ? Impossible de se souvenir. Et sa fille qui n’était toujours pas là. « Où est ta sœur ? » Fit-elle, les yeux perdus dans la foule.
Soudain elle la vit repousser des gens, courir vers elle, bousculer son frère avant de se jeter dans ses bras. Son inquiétude disparaissant en même temps qu’elle sentait Mélisande se serrer contre elle. « Il va l'épouser ! On ne pourra plus se voir ! » Iseult enroula ses bras autour du corps frêle de sa fille. « Qui ma chérie ? » Sa voix s’était teintée d’inquiétude avec un soupçon de colère. Qui osait blesser sa Mélisande ? « Et j'ai perdu mon premier baiser. Je vais le perdre, je ne veux pas. Maman, s'il te plaît, aide-moi. Je suis malheureuse, tellement malheureuse. » Iseult lança un regard à son fils avant de répondre. « Du calme, Meli. Regarde-moi, ma chérie. » Elle l’écarta pour mieux l’observer. Avec ses pouces, elle sécha ses larmes et déposa un baiser sur son front. « Tu ne le perdras pas, je te le promets. Qui aurait envie de laisser tomber une jolie jeune fille comme toi ? Ce serait une terrible erreur. » Elle lui sourit doucement. « Allons sèche tes larmes, Meli et vois ce baiser comme un joli souvenir. » Soudain un terrible mal de tête la fit grimacer. Elle porta une main à sa tempe et secoua la tête. Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Elle lança un coup d’œil inquiet à Draco et à cette jeune fille qui les avait rejoints sans qu’elle s’en souvienne. Cette fête devenait vraiment de plus en plus bizarre.
La fête de Beltane, en temps normal je n’y serai allé que pour surveiller un peu les gamins (oui je n’étais pas assez naïf pour croire qu’ils ne se rendraient pas à cette fête), et ramener deux trois petites choses sucrées pour Fleur… Fleur et ses envies du moment. Les femmes enceintes étaient un grand mystère, un jour elles rêvaient de poisson hyper salé et le lendemain du chocolat le plus sucré que je puisse trouver… Des envies aussi subites que farfelues que je tentais malgré tout de contenter au maximum. Oui mais voilà, cette année, en plein milieu de cette guerre une amie m’avait demandé de lui prêter main forte pour un de ses amis. Les amis de mes amis étant mes amis j’avais accepté. Pour être franc, je le faisais pour plusieurs raisons dont une particulièrement égoïste. Parce que dans un coin de ma tête et de mon cœur je me devais de tout tenter pour libérer ma petite sœur des griffes de cette brune refaite ! Après le labyrinthe d’Halloween, des rebuts avaient été « libérés » et ce soir nous tenterions de faire de même pour Timothy, un ancien joueur de quidditch ami de Juliet. Oui, il serait le test ultime et la réussite de notre plan entrainerait des conséquences sur la libération potentielle de Ginny. Je ne voulais pas trop m’avancer, mettre trop d’enthousiasme dans cette perspective. Ce soir, je devais être concentré sur une seule chose, la libération de Tim. C’était la mission de la soirée. Le « maître » de Tim n’était autre qu’une ancienne amie… Elle avait même été plus que ça durant quelques mois lors de ma scolarité à Poudlard. Loly, enfin Lola, Loletina Bulstrode. J’aurai préféré qu’il ne s’agisse pas d’elle… qu’elle n’ait cédé ni à la tentation de la marque ni celle de posséder un être humain. Loly vaut mieux que cela j’en reste intimement convaincue. Malgré toute l’affection que je peux lui porter, ce soir je vais la trahir. Parce qu’à mes yeux posséder un autre être humain reste inconcevable, parce que Tim a besoin de sa liberté… Alors c’est vêtu d’une robe de sorcier un peu vieillotte d’une couleur violette que j’étais arrivé à pré-au-lard. Ma cicatrice camouflé, une chevelure brune commençant à grisonné, des yeux noisette et une paire de lunette, voilà quel était mon camouflage pour cette soirée, celui d’un homme de 40 ans assez charmant, assez charmeur…. Voilà la description que j’avais faite à Timothy afin qu’il me reconnaisse facilement. Mon regard se posa sur diverses personnes présentent June mon amie… avec Malfoy j’espérais qu’il ne l’ennuyait pas, elle avait déjà fort à faire avec Severus. Il y avait du monde ce soir et je me demandais comment aborder Loly… Le vent soufflait, décoiffant certaines demoiselles, mais c’était agréable, doux. Comme s’il avait emporté une partie de mon angoisse. J’attrapais un petit plateau sur lequel je plaçais trois verres. Ceux-ci se remplissaient d’alcool, fort et j’avançais droit devant moi. Comme si mes pieds connaissaient le chemin, je ne les avais pas encore vu mais mon pas était sûr… Bientôt la chevelure brune de la demoiselle fut une évidence. Lola & Tim Comme si j’étais toujours en sixième année et que ma main allait se glissé dedans par réflexe. Parfois c’est tout ce qu’elle a de féminin, de visible, ses cheveux. Quand elle mord, cogne trépigne, elle ressemble d’avantage à un hippogriffe qu’à une demoiselle de bonne famille… Merlin si elle pouvait lire mes pensées, elle m’étriperait ! Ils ont passés le feu de joie et je m’approche d’eux, tendant le plateau comme un serveur l’aurait fait. Ma voix est chaude, bienveillante mais plus grave que la mienne… Il faut bien un verre après ce passage magnifique ! Mon sourire se fait plus large quand je tends son verre à Lola. Vous m’en direz des nouvelles, c’est de ma cave personnelle ! Menteur… J’observais Tim à qui je tendais le second verre avant de prendre le dernier et d’envoyer en l’air le plateau qui à peine eut il atteint une hauteur respectable se transforma en papillons. Puis-je profiter de votre agréable compagnie un moment ? Je n’avais pas à me forcer pour lui faire des compliments, la demoiselle avait toujours eu à mes yeux un charme particuliers même si Fleur restait l’unique femme pour qui mon cœur battait. J’avais pour rôle d’enivrer la demoiselle afin de l’aider à faire les bons choix le moment venu. Étrangement ce soir tout me semblait possible, il faisait bon, nous étions tous détendus, du moins en apparence. J’espérais que Tim puisse s’éloigner assez d’elle afin qu’elle se lâche plus facilement avec moi et qu’il puisse mettre en œuvre la partie de notre plan concernant une certaine altercation.
La joie s'est fait reine dans ton coeur. Te redonnant ce rire si distinct dans la foule, ce rire qui n'est pas déguisé en beauté, ce rire franc, brutal, comme toi. Timothy te rend heureuse, surtout ce soir, retrouvant tes allures de petite Bulstrode partant à la course pour rouler ton cousin dans la boue, sans savoir qu'un jour, la terre posséderait tout son corps, ses poumons. Ton sourire se fane doucement, te relevant des bras de Tim, pour avoir plus de décence. Parce que tu tiens trop à lui et tu sais que c'est dangereux.
Un étranger s'approchait alors de vous, ton regard coulant sur lui, t'approchant doucement. Tu le connaissais, tu en étais certaine. Il souriait, bienveillant, alors que tu fixais son visage, incapable d'y mettre un nom. Charmant, certes, mais inclassable. « Il faut bien un verre après ce passage magnifique ! » Tu attrapes son verre, en profitant pour observer ses traits de plus près. Tes yeux passant sur ses lèvres, tu es certaine de le connaître, mais tu n'arrive pas à mettre le doigt dessus. « Vous m’en direz des nouvelles, c’est de ma cave personnelle ! » Il tend un verre à Tim, d'un petit tour d'impressionniste, faisant voler le plateau qui se transforme en papillon. Doué, certes, mais tu aurais trouver une bestiole plus noble si s'avait été ton tour. « Puis-je profiter de votre agréable compagnie un moment ? » Demandait-il, habituellement peu encline à ce genre d'invitation, trop sauvage, intouchable. Pourtant quelque chose dans son regard te poussait à hocher de la tête, coinçant le bas de ta lèvre entre des dents dans un sourire. Tu levais ton verre, allant le cogner au sien, assez fort pour que du liquide de ton verre se mélange au sien. Truc du moyen âge qui ne t'avait jamais fait défaut. S'il y avait quelque chose dans ton verre, il en prendrait aussi cher, poison ou pas. Parce que ce regard familier était peut-être celui d'une ennemi qui te voulait du mal. Accrochant ton regard dans le sien alors que tu buvais une longue gorgée à l’unisson avec la sienne.
« Votre visage m'est familier, Monsieur, nous sommes nous déjà rencontrés ? » Questionnais-tu, sans pour autant qu'un doux sourire ne soit figé à tes lèvres. Jetant un regard à Timothy, pour s'assurer qu'il était toujours là, qu'il était tranquille et que la présence de l'homme ne le dérangeait pas. Même, si tu comptais passer ta soirée avec ton rebut, tu ne comptais pas moins le laisser se promener tranquillement. Le petit tatouage qu'il avait sur son ventre l'empêchait d'aller bien loin sans que tu ne puisses le récupérer. Par oui, tu avais besoin de lui pour déjeuner demain, partager un déjeuner aussi. Et puis rager contre tes collègues en rentrant, t'enfuir dans ses bras et t'y endormir. Il faisait désormais partie intégrante de ta vie. Presque un mari, un homme à la maison que tu avais acheté. Qui avait sa propre chambre, certes, mais qui passait beaucoup de ses nuits dans la tienne, à te serrer comme ce frère que tu n'avais jamais eut, à te réconcilier avec la vie, te rendant un peu plus douce chaque fois, un peu plus vivable, faisant franchement des miracles.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Il avait quelques années de plus – c’était comme si un élément nouveau l’avait propulsé à une autre étape de cette existence, et il en resta désorienté instant avant que la réalité ne s’altère de nouveau pour se muer en un passé d’une effrayante précision. Ce qui avait éveillé cette part de lui morte longtemps auparavant, c’était – « Regarde un peu où tu mets les pieds ! » Mélisandre venait de le bousculer contre les tables pour se précipiter dans les bras d’Iseult comme si elle ne l’avait pas vue depuis trois jours ; Thaddeus lui jeta une œillade mauvaise en extirpant ses mains des sablés à l’avoine où il les avait enfoncées par réflexe, pour éviter de finir la tête dans un plat. Par réflexe, il en profita pour en glisser quelques-uns dans ses poches, pour plus tard. « Morveuse », gronda-t-il dans sa barbe inexistante alors qu’elle se mettait à geindre, comme toujours. Les jérémiades finirent pourtant par attirer son attention et il se hérissa lorsqu’elle parla de son maudit Philip. « Je vais le perdre, je ne veux pas. Maman, s'il te plaît, aide-moi. Je suis malheureuse, tellement malheureuse. » Il s’apprêtait à lui faire part du fond de sa pensée lorsque sa mère le prit de cours en encourageant tendrement Mélisandre. « Un joli souvenir ? » s’indigna Thad en manquant de s’étouffer avec sa propre salive. Il braqua son regard accusateur sur sa petite sœur, intransigeant. Elle s'était laissée embrasser par ce rustre alors même qu'il n'avait aucune intention de l'épouser, et elle n'avait même pas été fichue de le castrer pour son audace ! « Et tu t'es simplement laissée faire ? Tu n’es vraiment qu’une petite écervelée ! Ton Philip n’a rien d’un prince charmant et quand il aura ruiné ta réputation en faisant savoir à toutes ses fréquentations à quel point tu te laisses aisément tourner autour et même embrasser, tu n’auras plus aucune chance de faire un mariage décent ! » Mais dans quel monde vivait-elle ? Certainement pas dans la même réalité que lui en tout cas – celle où les priorités allaient au manque de nourriture et à la nécessité d’améliorer leur quotidien. « Tu ne sers vraiment à rien ! » s’emporta-t-il en shootant dans un caillou pour expier son envie de la secouer comme un prunier (Iseult l’en empêcher, puisqu’elle gardait sa fille dans une étreinte protectrice en tentant de calmer leurs habituelles chamailleries). Leur mère ne cessait d’encourager Mélisandre à se laisser aller à ses rêveries immatures et bien que la nature protectrice et affectueuse d’Iseult le faisait littéralement fondre, il n’en pouvait plus de la voir soutenir la cadette au lieu de l’obliger à redescendre sur terre. « Sale petite égoïste. Arrête un peu de nourrir ton esprit de divagations romantiques à deux mornilles et trouve-toi plutôt un honnête homme à épouser pour aider la famille, au nom de Merlin ! »
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.