❝ Felt like the weight of the world was on my shoulders. Pressure to break or retreat at every turn. Facing the fear that the truth had discovered. No telling how all this will work out but I’ve gone too far to go back now. ❞
Tu attendais cette soirée avec impatience, en silence. Y'avais son nom qui roulait dans ta tête, tourbillonnais, déconnectait quelques fils au passage. Son odeur encore collé à ta peau, sa chaleur nichée quelque part au creux de ton ventre. Elle était la seule raison pour laquelle tu te rendait ici. Enfin, elle et l'alcool. Tu avais déjà bu pas mal avant de venir jusqu'ici, avec Fred, avec Lancelot, avec tout le monde, vidant tes réserves, foutant le peu restant dans ta fiole, l'autre contenant ce précieux polynectar avec quelques cheveux d'un sorcier lambada. Un type avec une belle gueule à qui tu avais volé son chapeau et quelques précieux cheveux. Tu avais revêtu une cape d'un violet foncé, ne portant pas moins des couleurs douces sous celle-ci, une couronne de fleurs sauvages sur ta tête, confectionnée avec l'aide de cette mignonne petite insurgée pacifiste trop enjouée par l’événement de ce soir. S'inquiétant de si vous allier venir tout foutre en l'air. Pas à ce que tu sache, pas à ce que tu avais planifié. Les choses ne pouvait pas exploser, pas si elle était là.
Enfin sur les lieux du crimes. Ton regard parcourait la foule de visage connus et inconnus. Peut-être même y avait-il des gens qui croyaient te connaître, du moins qui connaissait ce visage que tu portais, qui n'était pas le tien. Ça ne pouvait qu'être plus marrant encore. Tu restais immobile, cherchant celle que tu voulais voir, celle pour qui tu étais venu. Et si elle ne venait pas ? C'est alors que, le souffle coupé, tes yeux s'arrêtaient sur elle, son sourire, ses yeux bleus. Juliet. Les souvenirs te frappaient au visage, votre passé, comme des briques lancés contre ton crâne, une pluie de brique qui te faisait oublier de respirer. Ton regard ne pouvait plus s'échapper de sur elle, même si elle ne te voyait pas, si elle ne te regardait jamais, de toute la soirée. Merde. C'était pas n'importe qui cette fille. C'était celle que tu avais prévu demander en fiançailles à la fin de vos études. Tu avais même acheter la putain de bague, que tu avais revendu par question de survie, mais enfin. Son regard se fixait enfin sur le tien, avec force, profondeur. Si furieusement que pendant un instant, la peur habitait ton ventre, est-ce que ton polynectar avait véritablement fonctionné. Lorsque ton regard quittait le sien, c'était pour se plonger dans ton reflet, dans une petite fontaine installée là. Non, tu n'étais pas toi, tu ne comprenais pas. Pas ses pas qui s'enchaînaient vers la donzelle et cet homme qui l'accompagnait, que ce soit son père ou non.
« N'aviez-vous pas renoncer à être une Capulet, mademoiselle ? » Venais-tu glisser doucement à son oreille, une main furtive allant retrouver sa taille. Un sourire en coin, puis tu fuyais déjà dans la nuit. Tu viendrais le retrouver, quand elle serait toute seule, quand plus de danger ne couverait vos têtes. Après tout, tu ne savais plus rien d'elle, peut-être était-elle fiancée, mariée, merlin seul savait. T'enfonçant dans la foule, retirant ce qui couvrait tes cheveux châtains autre que cette couronne sauvage.
Inévitablement, une autre douceur vient attirer ton oeil. Faire palpiter ton coeur, comme un sale coureur de jupon qui, pourtant, ne devais rien à personne. Son nom se fracassant de nouveau contre ton crâne, son nom ne voulant pas s'étouffer, se taire. Elle était peut-être bien entouré, par une mangemort même, mais ce n'était que peu pour t'empêcher d'aller la voir. Toujours, cette peur qu'elle ne te reconnaisse pas sous tes différents visages, te grattait au fond du ventre. Tu fonçais malgré tout, confiant, irrévérencieux. Un bras possessif se glissant doucement à la taille de la demoiselle alors que tu filais déposer deux baisers sur ses joues, avec toute la retenue du monde pourtant, arrivant même à prendre des airs hautains de jeunes homme de son espèce, de sa mascarade. « Pansy, my precious. If beauty had a name, i would be yours. » Lui susurrais-tu, charmeur, avant de lever tes yeux vers les deux autres compagnon. « Mes salutations, camarades. » Ta voix, était grave, profonde, pas comme tu l'aurais imaginée avec des traits si doux. Tu adressais un esquisse de sourire à Rowle et le jeune homme que tu ne reconnaissait pas comme étant Ronald Weasley. Ton regard retournant, protecteur, sur Pansy.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
A nouveau sur ses pieds, elle avait d'abord froncé le nez face au ton de Lucrezia lorsque cette dernière, cassante au possible, avait sifflé : « Tu devrais être chez toi. » Pansy n'était plus une enfant, quand bien-même sa capacité à prendre des décisions laissait parfois à désirer, rappelant sans doute le degré d'irresponsabilité et de bêtise d'une adolescente amourachée. Elle s'était apprêtée à répondre, pourtant, avant que la jeune mangemort n'ajoute : « Tu devrais te protéger, prendre soin de toi Pansy, pas te trouver ici. Tu imagines si quelque chose tourne mal ? Tu.. » et Pansy s'était retrouvée forcée de constater que peut-être, juste peut-être, Luce avait raison et que l'agitation d'un monde magique déchiré par les rebelles et les émeutes du peuple, encore fraiches dans les mémoires, n'était sans doute pas idéale pour elle, pas à cet instant...
Ce sursaut de bon sens, elle l'avait pourtant repoussé, le mettant de côté sans autre forme de procès, en réalisant soudain que Lucrezia l'ignorait, tournée vers un inconnu. Contrariée, prenant la mouche trop vite ces derniers temps, Pansy avait regardé par-dessus son épaule brièvement, croyant apercevoir la silhouette plus que familière de Draco et hésitant à bouger pour le rejoindre... le temps de considérer l'option, pourtant, elle l'avait laissé filer, tournant la tête pour darder un regard sombre sur la Rowle qui semblait captivée par la discussion qu'elle tenait avec cet homme (Ron) venu de nulle part. Trop habituée à connaître tous les visages des gens importants, Parkinson avait du mal à ne pas être sur la défensive... mais c'était le prix à payer pour fêter Beltane car ici, populace inconnue et Élite se mélangeaient inévitablement.
Elle avait un mauvais pressentiment pourtant et lorsqu'un autre inconnu s'approcha, la surprise manqua de la faire virevolter, envoyant sa main pour flanquer une gifle à l'importun... Le ton qu'il employa, pourtant, l'arrêta net. « Pansy, my precious. If beauty had a name, i would be yours. » Ce n'était pas les traits de Samwell, mais c'était sa façon de parler et pendant une seconde, elle oublia de paniquer, de s'inquiéter pour sa sécurité. Il était, après tout, déguisé, il ne risquait sûrement rien... à ceci près, peut-être, qu'à se tenir si proche d'elle, il allait attirer les questions. Elle ne recula pas, pourtant, elle n'avait ni la force, ni la volonté à vrai-dire, soudain rouge, lissant les plis de sa robe que la chute avait provoqué et d'une voix pressée, voulant l'éloigner de Lucrezia, elle lança rapidement : « J'étais en train de dire à Rowle que j'allais suivre ses conseils et sortir de la foule pour quelques minutes... » discrètement, sa main fila jusqu'à celle de Samwell, serrant ses doigts et sentant dans l'étau à quel point son propre palpitant s'était emballé. Mélange d'angoisse et d'adrénaline, assurément. D'un dernier regard sur la Mangemort, forçant un sourire elle recula de quelques pas et releva la tête vers le jeune homme, murmurant d'une voix à peine audible « Do you actually have a death wish ? »
Sa main serrait pourtant encore ses doigts. Un instant, sûrement, avant qu'ils ne soient séparés par la foule ou quelconque connaissance devant laquelle elle ne pourrait justifier d'être si proche d'un parfait inconnu...
Elle avait hésité, longtemps, pesant le pour et le contre, de cette potentielle sortie. Seulement, cela faisait bien trois mois qu'elle restait pratiquement confinée chez elle. La jeune n'avait, pour ainsi dire, nullement l'habitude de rester inactive aussi longtemps. Ne rien faire la rendait dingue. Qui plus est, elle avait besoin de se changer les idées. Il s'agissait de la raison qu'elle avait servie à son frère, qui l'observait d'un air désapprobateur. Lui, devait s'y rendre. La question ne se posait même pas. Il n'était pas ravi qu'elle l'accompagne, malheureusement, il n'avait pas le choix. Leurs rapports demeuraient tendus, suite à l'annonce fracassante qu'elle avait fait, quelques temps plus tôt. Fort heureusement, Kseniya était parvenue à diminuer les conséquences en ayant recours à un stratagème plutôt... risqué. L'histoire risquait, tôt ou tard, d'éclater. Mais peu importe, à ce moment-là, Kseniya serait déjà loin, débarrassée de toutes représailles. Enfin, plus ou moins. Elle ne pouvait pas échapper à cela, concrètement. Mais elle l'espérait. Elle ne prenait même pas la peine de s'interroger sur le cas de Simon. A ses yeux, il ne revêtait aucun intérêt particulier et ne se souciait guère de ce qu'on lui disait. Elle l'avait soigneusement évité, d'ailleurs, de quoi l'agacer au plus haut point. Ca aussi, elle s'en fichait. Alexei s'avérait extrêmement mécontent de l'affaire. Il n'approuvait pas sa conduite, elle le savait. Pour le moment, il n'avait rien fait, hormis lui balancer quelques remarques blessantes à la figure. Et Kseniya s'estimait chanceuse. Il en serait tout autrement quand on apprendrait la vérité.
Sa main se porta sur la couronne de fleurs, qu'elle portait sur ses cheveux bruns, rassemblés en chignon pour l'occasion. Quelques mèches encadraient son visage. Si elle devait se rendre à l'événement, autant se prêter aux traditions. Tandis qu'elle déambulait, parmi les gens, son frère gardait ce masque impénétrable. Il cherchait déjà des personnes de son entourage, sans aucun doute. A côté de lui, Kseniya se réjouissait de cette sortie, malgré les regards. Elle profitait, tant qu'il lui restait du temps. Subitement, il se passa quelque chose. Kseniya ne saurait concrètement le décrire. Elle l'avait senti, et fut un instant désorientée. Elle battit des paupières, se demandant si elle venait de rêver. La jeune femme observa la foule, inspecta les visages. En remarquant la présence d'une personne bien trop familière (Juliet), elle préféra ne pas s'attarder plus longtemps. Kseniya, à choisir, préférait amplement qu'elle ne la voit pas dans cet état-là, où plus aucun doute n'était possible. En tournant la tête, et reprenant ses esprits, elle découvrit la présence de Pansy, près d'une personne qu'elle ne connaissait pas, ainsi que de celle de Lucrezia. Visiblement, beaucoup de personnes de son entourage avaient daigné manifester leur présence à l'événement. Des personnes qu'elle n'avait pas forcément envie de croiser, maintenant. C'est pourquoi, Kseniya choisit de rester à l'écart, aux côtés de son frère.
Elle adore Beltane. Ce n'est sans doute pas la peine de le préciser, Eris adorant les fêtes, toutes les fêtes, et s'enthousiasmant pour un rien. Soulignons-le tout de même. Elle aime cette fête, qui n'a jamais été synonymes de tristes jours pour elle, ou de souvenirs passés qui ne reviendront plus. C'est toujours, au contraire, un moment de joie et de détente, un moment à passer avec ses amies, un événement qu'elle attend avec impatience année après année. Plus que son propre anniversaire, même, c'est pour dire.
Elle s'est tressée une couronne de fleurs à peine arrivée à Pré-au-Lard, au stand présentant un éventail plus que large de fleurs et de feuilles, des fées volant autour des pétales. De jolis coréopsis, des crocus, des gerberas et d'écarlates pavots ceignent ses longs cheveux, rehaussant son visage souriant de leurs couleurs vives. Pas de parents, ou de frères, sur le dos pour lui rabâcher quoi que ce soit à propos de la dignité d'une héritière, ou n'importe quoi d'autre. Pas comme si elle en avait quoi que ce soit à secouer, de toute manière. Une chevelure blonde attire son œil, en même temps que le spasme de magie secoue l'assemblée, fait voler ses cheveux et fait briller un peu plus ses yeux. Par automatisme, elle se dirige avec assurance vers la jeune femme repérée jusqu'à l'aborder, débordante de sa joie habituelle : « Oh, Beatrix ! Ça fait longtemps que je t'ai pas vue ! J'ai été tellement occupée, ces temps-ci, le printemps est une période fertile pour les soucis amoureux. Tu es splendide, enfin, comme toujours, je ne t'apprends rien, mais ce soir, tu sembles encore plus... magique ! Magique. La Burke sait bien que la Carrow est à demi vélane, mais ce n'est pas ainsi qu'elle entend cela. Quelque chose de plus, apparemment, qui fait encore plus ressortir l'éclat de la jeune femme. Son œil a toujours été sensible, son cœur enclin aux créatures, à l'amour, aux séductions. Est-ce que tu as vu Nyssandra ? Ollivander ? Tu sais, une jolie petite brune ? Elle devait me rejoindre ici, mais je ne l'ai pas encore vue... enfin, j'allais me faire lire les lignes de la main par une des voyantes et j'aurais voulu quelqu'un pour m'accompagner. » Une moue, un peu quémandeuse, un peu boudeuse, comme pour exiger de ne pas être seule. Elle déteste la solitude. Surtout qu'elle veut bien quelqu'un pour être témoin que la voyante va enfin lui prédire l'amour de sa vie et un mariage dans la prochaine année (idéalement, avant ses 30 ans – elle a assez profité de son célibat). Histoire qu'on ne l'accuse pas encore de fabuler, ce qu'elle ne fait à peu près jamais. Non ? Son attention dérive subitement de Beatrix pour se fixer sur une autre jeune femme, son œil acéré de potineuse repérant avec une acuité infaillibe les figures pures, ainsi que plus ou moins mondaines. « Ce n'est pas Juliet, là-bas ? Ça fait si longtemps qu'elle n'est pas sortie ! » Ça va, elle n'a pas encore remarqué le ventre doucement arrondi de Pansy Parkinson. En auquel cas, la jeune femme aurait bien de la difficulté à penser à autre chose, vague magique ou non.
Une fête mais pas n’importe laquelle, Beltane, naissance de la saison claire. La seule que ma “tendre mère” appréciait sincèrement, nous trainant toujours dans son giron pour que nous lui fassions honneur. La femme de Rabastan était d’une futilité affligeante, elle aimait voir et surtout être vue. Une chance pour moi, elle m’offrait à cette occasion une magnifique tenue d’un blanc totalement pur à défaut du violet dont je ne méritais, selon elle, pas la connotation avec la pureté de la magie, n’étant pas assez “pur” à ses yeux. Cette année encore je serai la vitrine des Lestrange et ma mère n’y était pas allée avec le dos de la cuillère en jouant avec la dentelle, les plumes et la transparence tout en camouflant habilement les parties charnue de mon anatomie ainsi que ma cicatrice que ma longue chevelure brune parsemée de fleurs blanche cachait parfaitement. C’est donc avec cette robe et une couronne de fleurs blanches posée sur ma tête que je me rendais à cette fête accompagnée de mes frères que je quittais rapidement. Certes nous nous rendions, ensemble, à cette soirée mais une fois n’était pas coutumes nous rejoignions chacun nos cercles d’amis. Ma mère ne me supportant pas d’avantage et la réciprocité étant parfaitement exacte cela me convenait parfaitement. Ne plus la croiser de la soirée n’était pas réellement compliqué, il y avait toujours du monde à Pré-au-Lard et ma très chère mère irait rapidement s’installer avec ses « amies » afin de parler chiffon et baguette magique. Mon regard fut d’abord attiré par June Winchester Que Severus avait enfin laissé sortir. Au fond cela me donnait un faible espoir qu’il change également d’avis sur mon compte. J’avais trop besoin de savoir, ça en devenait obsessionnel. Je ne m’approchais pas d’elle continuant de laisser mon regard se poser sur les personnes présentes Draco, Lucrezia, Pansy, un PNI (pépé non identifié-Ron), Alexei et Kseniya et enfin Eris que j’avais reconnu rien qu’en entendant sa voix. J’esquissais un sourire bien décidée à aller ennuyer mon amie quand une bourrasque de vent fit s’envoler ma couronne de fleurs. D’un pas pressé, mais sans courir –Oui avec des talons et des pavés la démarche est tout un art- je retrouvais la coquine avant de sentir une effluve bien connu… Je me redressais cherchant du regard celle que j’espérais… J’avançais d’un pas et grimaçait. Mes pieds étaient douloureux comme si l’habitude de porter pareil soulier m’avait quitté. J’ôtais mes chaussures et les balançait vigoureusement par-dessus mon épaule. Merlin seul savait où et sur qui elles allaient atterrir et je m’en fichais complétement. Le vent avait emporté toute la convenance de Guenièvre. Il avait fait taire tous les questionnements pour ne laisser place qu’à une seule chose. Le regard pétillant de joie, reflétant l’innocence et l’amusement je courrais donc pieds nus en direction de celle que je ne pouvais pas louper, pas ce soir. Je posais sur la tête et enfonçais jusqu’aux oreilles de mon amie Fred ou Gill la couronne de fleurs. Tiens c’est pour les filles !! Et tout le monde savait que je n’en étais pas une, n’est-ce pas ? La soirée s’annonçait… mouvementée. Alors t’es prête ? Cap… Beltane et son souffle magique… amis/ennemis/hommes/femmes…. Nous étions notre passé, notre présent et notre futur, le tout réunis pour le meilleur et pour le pire et… si ce soit j’étais Finn, c’est bien dans le pire que j’étais le meilleur. Bon courage messieurs dames.
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7780
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
Son flair de loup-garou s’était éveillé, tous ses sens étaient en alerte à tel point que ça en devenait douloureux. June ignorait totalement d’où venait cette sensation qu’elle devait retrouver quelqu’un dans cette foule, mais ça virait doucement à l’obsession. Son cœur était bientôt au bord de l’explosion et elle avait l’impression que si elle ne trouvait pas la personne ou la chose qui l’attirait à ce point elle allait suffoquer. C’était désagréable. « Tu as réussi à convaincre Snape de te laisser venir ? » On vint se mettre juste en face d’elle. Elle connaissait cette voix, elle savait qu’elle devait s’arrêter pour parler aussi. Elle fronça les sourcils. Où était-elle déjà ? Qu’est-ce qu’il s’était passé ? « J’ai du nouveau… Earth to Winchester ? » Elle cligna plusieurs fois des paupières avant de redescendre sur terre. Elle avisa le blond qui la regardait d’un air qui lui semblait contrarié. « Draco ? » Elle relâcha l’air comprimé dans ses poumons en prenant conscience qu’elle retenait sa respiration depuis un moment. « T’as senti cette choses toi aussi ? » La louve trouvait ça inquiétant la vague de magie qu’il y avait eu, rendant June plus nerveuse. « J’ai l’impression qu’il faut que je… je trouve quelqu’un ici. » Elle se stoppa quelques secondes. Peut-être qu’au final, c’était Teddy qu’il fallait qu’elle trouve. Le blond n’avait pas essayé de lui dire quelque chose après tout ? J’ai du nouveau. Elle se saisit du poignet de Draco avec force. « Tu as dit que tu avais du nouveau, explique. » Elle redoutait sa réponse comme elle l’attendait avec une grande impatience. S’ils étaient encore en vie, c’était une excellente nouvelle. S’ils étaient là, c’était juste merveilleux. Elle avait envie de croire en cette possibilité aussi folle soit-elle.
Par mesure de précaution et par pure paranoïa, elle vérifia qu’il n’y avait personne autour d’eux qui puisse écouter leur conversation. Elle fut rassurée de constater que la plupart était perdu dans son verre d’alcool, à rire ou à parler le ton un volume au-dessus avec un camarade. La liesse qui prenait les sorciers pouvait faire plaisir à voir. Il n’y avait plus vraiment de distinction entre les insurgés, les mangemorts et les rebuts. Ce soir, ils étaient égaux et en voyant ça, June espérait que ça le reste. Elle eut le temps d’apercevoir des têtes qu’elle connaissait : Pansy Parkinson qui était avec un jeune homme, June fronça les sourcils un instant. Il lui semblait le connaître. Un peu plus loin, il y avait Guenièvre Lestrange qui filait dans la foule. Elle finit par reporter son attention sur le blond. « Avant tout, dis-moi s’ils vont bien. » C’était la première chose qui lui importait, le reste pouvait attendre. Elle savait que Malfoy n’allait pas la ménager si jamais il se passait quelque chose de grave pour eux, elle lui faisait confiance là-dessus.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
« Draco ? » Elle semblait revenir de loin. « T’as senti cette choses toi aussi ? J’ai l’impression qu’il faut que je… je trouve quelqu’un ici. » Il se figea. Alors la vague de magie qui l’avait atteint un peu plus tôt, alors qu’il se trouvait encore avec Granger (qui n'avait pas semblé ressentir quoi que ce soit pour sa part), n’était pas un évènement isolé ? Il étouffa son appréhension et prétendit se détendre en récupérant une coupe d’hydromel sur le plateau d’une serveuse de passage, examinant brièvement le contenu du verre en commettant d’un ton léger : « Si la source du phénomène est bel et bien magique c’est une bonne nouvelle, les boissons sont hors de tout soupçon. » Et le blond d’avaler d’une traite le contenu de son verre. Il tenait très bien l’alcool – l’ivresse le rendait seulement largement moins soucieux de l’impact de ses mots et actes sur autrui, et cet état était devenu son quotidien sans que grand-monde ne s’en aperçoive réellement – et il vacilla à peine lorsqu’elle lui agrippa brusquement le poignet en le faisant presque trébucher en avant. « Tu as dit que tu avais du nouveau, explique. » Un rictus contrarié lui tordit les lèvres et il s’arracha à la prise de la rebut. « Ne me donne pas d’ordre. » Mauvaise tête qu’il était. Elle n’en avait cure pourtant, tout son intérêt était tourné vers Teddy Lupin et sa blood traitor de grand-mère. « Avant tout, dis-moi s’ils vont bien », exigea la jeune femme comme si l’exaspération du blond lui passait loin au-dessus.
Il eut tout juste la présence d’esprit de leur lancer à tous deux un sort de désillusion pour que les regards passent sur eux sans vraiment les voir. Dans une foule aussi dense et un tel brouhaha, fait de rires, de chants et de centaines de discussions, c’était suffisant pour assurer leur tranquillité, à moins évidemment que quelqu’un se heurte à eux de plein fouet. « Il me faut ton sang », clama-t-il tranquillement, comme s’il lui parlait de la couleur du ciel plutôt que d’un liquide vital. « Le lord a fait capturer un gobelin il y a quelques semaines. Un certain Ragnok Pattes-de-poule. » Ses lèvres demeurèrent scellées concernant les raisons de cette captivité : le Magister avait voulu faire main basse sur les coffres des rebelles, mais les Gobelins s’y étaient opposés, outrés d’être enrôlés pour une telle dérogation à leur propre règlement. De fait, le mage noir usait de la force pour obtenir gain de cause. « J’ai surpris Trixie à se faufiler dans sa cellule le soir-même, je l’ai suivie. Elle l’a reconnu comme étant l’un des responsables des coffres familiaux et le torture depuis des jours pour connaître les dernières transactions financières de sa sœur, mais il ne lâche rien. Il semble que des précautions aient été prises pour qu’elle ne puisse pas clamer son droit d’accès aux comptes de la branche reniée. » Par méfiance, il préférait éviter de trop prononcer les noms complets des principaux concernés. « J’ai réussi à convaincre Ragnok de m’aider à accéder à ces informations avant qu’elle n’y parvienne, parce qu’une chose est sûre : la traque lui plait et elle ne lâchera pas prise. Il a juste craché avec réticence que le sang est la clé, mais ses collègues considèrent mon lien de parenté comme insuffisant. » De son côté à lui, c’était l’impasse. « Impossible de leur faire avouer les dispositions qu’elle a choisies pour sceller le compte, mais… puisque tu es la marraine du gamin, ta magie et ton sang ont été liés à lui n’est-ce pas ? Peut-être que ton sang peut faire office de clé. »
He whispers in my ears. "Use me, lend me your body." I'm pretty sure he's the past me.
(life game) ●●● Ils l'ont tous emmerdée. Tous. Mais parce que Vincianne est plus emmerdante qu'eux tous réunis (et qu'elle n'a pas hésité à déployer tous ses talents en la matière), elle a obtenu gain de cause et Lancelot l'accompagne. De toute façon, ils n'ont pas leur mot à dire. Ce gamin est son élève alors, avec Pepper, elle est ce qui se rapproche le plus d'un adulte responsable, le temps que Rod obtienne sa majorité, non ? Et elle a besoin de lui pour voler des choses. Elle ne peut pas faire tout le boulot toute seule, c'est un gosse alors personne ne le soupçonnera d'être un insurgé s'il se fait attraper (et au pire, elle lui a appris cette prise moldue pour assomer les gens). Bref, ce n'était pas la peine d'en faire toute une histoire.
Maintenant, elle a mal au crâne, sérieux.
Ce soir, elle a emprunté une apparence avec laquelle elle peut le regarder dans les yeux (bordel, ce gosse a trop grandi en un an, comment ça se fait qu'il ait eu une telle poussée de croissance ?). Un homme, une fois encore. Mais avec un visage délicat percé de deux prunelles d'un brun chaud, sous les mèches blanches, loin des traits taillés au couteau et du sourire sec qui s'exhibent sur les affiches du Limier. Pensivement, elle se gratte la nuque et observe le village sorcier quand Lancelot la rejoint. « Je crois que Mr Llewellyn a une amoureuse. » The fuck ? Mais le gamin s'est déjà enfui et elle se promet de lui arracher les vers du nez quand ils seront de nouveau réunis.
Quand l'onde magique se répand, elle le sent mais ne fait pas vraiment attention. Elle est en train de flirter avec une sorcière qui frôle la majorité (et peut-être même qu'elle n'a pas encore 17 ans - mais Vince s'en fout, elle ne compte pas vraiment faire plus que lui promettre la Lune sans jamais la lui offrir). « C'est quoi ton nom ? » Face à la curiosité de sa proie, elle lui décoche un sourire charmeur en s'approchant pour frôler son épaule nue. « Se- » -vastian. « -ward. » La donzelle fronce les sourcils devant l'hésitation et Vincianne manque de faire de même, contrariée à l'idée d'avoir buté sur un truc aussi con qu'un faux nom. « C'est ton vrai nom ? » « Et si ce n'était pas le cas ? » Le murmure porté par une voix prédatrice déclenche un frisson à la jouvencelle et Vincianne sourit alors que sa main s'approche de la poche de cape de la jeune fille. C'est si facile de faire chanter un coeur adolescent, pétri de romantisme et de clichés. « Tu n'es pas d'ici. Qu'est-ce que tu es venu faire ici ? » « Je suis venu rendre visite à ma soeur. » Cette fois, la réponse jaillit naturellement (bordel, c'était pas ça l'histoire prévue avec Seward !) et pire encore, la Française réalise un instant plus tard qu'elle scrute la foule, croyant avoir entendu sa soeur. (Florentine n'est pas ici, ressaisis-toi, putain.) Ce n'est que l'expérience de l'improvisation qui empêche Vincianne se pincer l'arête du nez. Bordel. Qu'est-ce qu'il lui arrive exactement ? Ca ne lui est jamais arrivé de se tromper aussi grossièrement dans ses excuses. Est-ce que c'est un contrecoup de l'Occlumencie ? « Excuse-moi, je crois avoir vu un vieil ami près des Trois Balais. Reste ici, je te ramène à boire. » L'excuse est assez bien tournée, elle charrie assez de promesses illusoires, et le vol des clés est assez subtil pour que la jolie idiote ne s'offusque pas du départ inopiné.
Fébrilement, Vincianne vérifie ses boucliers mentaux en s'éloignant vers la boutique de l'apothicaire et ils sont bien là, solides et hauts. Est-ce que ça vient du hoquet magique qu'elle a vaguement senti à fleur de magie un peu plus tôt ? Du regard, elle cherche Morgana qui est quelque part dans la foule mais elle ne trouve que Davius qu'elle cherche à rejoindre avant de bousculer sans le vouloir une personne. « Pardon. » Vincianne sourit de son sourire le plus aimable. Le plus hypocrite. « Je ne vous avais pas vu(e). » Et Davius a déjà disparu de son champ de vision. Merde.
« i'll send a storm to capture your heart and bring you home » ♱
Belle. Il a dit qu'elle était belle et elle a senti revivre au fond d'elle un désir de séduire, de jouer, de danser peut-être, quelque chose de lointain qui l'a faite sourire. Il la trouve belle. Et ses mains sur son visage, son baiser si chaud, qui embrase. Et le violet de ses cheveux devient un blond presque blanc aux faux reflets. Elle ne saura jamais imiter la vélane qu'elle fut, il y a longtemps, mais son corps tente de s'en rapprocher ; et son sourire, comme une rose qui fleurit sous les délices de l'amour. Il a bu, mais elle s'en fout. On n'a pas besoin des hommes lucides, ils sont là pour s'amuser, il faut aussi s'en méfier, quelque chose, loin, lui rappelle que les mâles sont des barbares. Davius lui dit de ne pas partir et elle reste d'abord perplexe. Il la laisse, s'éclipse et elle se fâche. Dans son fort intérieur, une sorte de colère gronde, la rendant extrêmement.. ah, elle a encore perdu les mots sur le bout de sa langue. Ou celle de l'insurgé, plutôt. Ses pas maladroits d'abord puis plus assurés lui permettent de glisser à travers la foule. Ici elle est anonyme. Oh, qu'il y a de jolis minois. Stupidités, ressaisis-toi. L'insouciance se heurte aux contradictions d'un esprit manipulé, de ce disque dur rayé qui tourne en boucle des informations erronées. Elle revoit la nature s'étendre presque naturellement sous son regard désorienté. Mal à la tête.Davius est parti et elle ne sait plus pourquoi elle est là, plus vraiment qui elle est non plus. Peut-être qu'elle geindrait si une autorité invisible ne lui ordonnait pas de se tenir droite, de se méfier, de trouver une sortie de secours, de l'aide, encore besoin d'aide. Mais elle ne connait déjà plus la raison et se cale contre un mur, le souffle court. Ses billes trop bleues glissent sur la silhouette d'un jeune homme aux mèches blanches (Vincianne) qu'elle songe, une seconde, à aller rencontrer, idée aussitôt chassée. Et il y a le petit club des sang-purs, pas loin. Draco. Sa silhouette se découpe dans l'ombre d'un souvenir qui ne lui revient pas assez nettement pour le suivre, et à nouveau, la nature remplace ses réflexions. Merde, qu'est-ce qu'il lui arrive ? Elle a besoin d'alcool et c'est ce vers quoi elle choisit de se diriger, sans trop prêter attention à ceux qu'elle pourrait bousculer ou interrompre. Cette migraine va la rendre folle.
There is only one god, one power and it's name is Magic, binding us together in its might.
Il avait finalement bougé, la cherchant dans la foule, s'approchant et la rattrapant enfin, saisissant son poignet et la tirant jusqu'à lui pour observé son visage, certain d'avoir rêvé. Assurément, il avait juste cru voir une ancienne connaissance ou une pauvre âme recherchée par le gouvernement, quelqu'un dont il avait vu le signalement et dont il se souvenait des traits... Mais non. Le souffle court, il la toisait, sourcils froncés, dévisageant alors son passé, une vie d'avant, bien avant... Avant la guerre, avant lui, avant tous les gens se pressant ici pour participer aux festivités.
Ils étaient nombreux, la population s'étant déplacée en masse, ayant quitté Londres pour râlier Pré-au-Lard. C'était sans doute l'effet de la misère, ils voulaient profiter, oublier et Beltane était le moment idéal pour ça. Après tout, entre l'alcool et les danses, la musique, les offrandes, il y avait de quoi se laisser porter par l'instant et laisser filer les doutes et les incertitudes qui ne reviendraient qu'avec le soleil levant.
Serrant plus fort sa prise sur la jeune femme, il souffla dans le brouhaha « Tu me reconnais ? » se demandant s'il n'y avait que lui qui devenait fou, s'il imaginait des choses ou si quelqu'un avait glissé quelque chose dans sa boisson... Elle hocha la tête pourtant, semblant aussi choquée que lui, peut-être plus à vrai dire. Mais elle souriait, elle n'était pas effrayée. Elle aurait dû, sans doute, parce qu'elle était dans les griffes d'un mangemort mais elle souriait, simplement, riant même lorsqu'il se fit bousculer par un sorcier clairement imbibé qui lança d'une voix forte, assez pour alpaguer l'attention : « Ils ont monté les bois, la porte du ciel est ouverte ! » et tournant brièvement la tête, le sbire du lord pu voir qu'en effet, deux larges planches gravées de lourdes runes compliquées avaient été érigées un peu plus loin. La tradition voulait que les hommes traversent ce portail symbolique pour offrir des fleurs aux jeunes femmes présentes afin d'attirer chance, fécondité, abondance des récoltes et journées clémentes. Déjà, les gens se pressaient dans cette direction et à nouveau, il se fit rentrer dedans, déclenchant un nouvel éclat de rire de la part de la demoiselle, un rire qui le fit sourire à son tour, un peu groggy soudain.
Beltane était le genre de fête pouvant donner le tournis et à vrai dire, cette année ne dérogeait en rien à la règle. De l'autre côté de la grande rue de Pré-au-Lard, des cris pouvaient se faire à présent entendre et subitement, il se sentit traîné en avant, emporté dans la foule par la jeune femme qui slalomait entre les corps, remontant le courant jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. « Mais ça va pas ? » demanda-t-il mais bien vite, elle serra sa main et de ses doigts libres, elle pointa quelque chose devant eux, lui faisant tourner la tête.
Tenant une torche, une adolescente coiffée d'une couronne de fleurs et d'orties s'approcha d'un long tas de bois. Pas très long, pas très large, l'amas de branchage pris feu à la seconde où elle approcha sa flamme, devenant un bûcher qui aussitôt éclaira les visages tout autour. Formant une ronde brouillonne, le peuple commençait à se tenir la main et déjà, deux jeunes gens s'approchaient du brasier d'un air déterminé. Alors qu'il se faisait entraîner dans la danse qui lentement animait le cercle vivant, grande volte bloquant presque toute la rue principale, il serra à son tour les doigts de l'inconnue retrouvée, observant les deux volontaires qui, en rythme avec la musique, pressèrent le pas pour traverser l'obstacle incandescent, entraînant derrière eux cendres et gerbes dorées sous les encouragements et les cris de liesse des spectateurs... Combien de temps avant qu'elle ne l'entraîne à nouveau, le faisant courir jusqu'au danger pour enjamber le feu ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais le geste portait chance et appelait au bonheur et ce soir, ils en avaient tous besoin.
Spoiler:
• Vous pouvez vous éloigner momentanément de la foule et créer des mini-sujets à côté du topic commun • Vous pouvez évidemment répondre à la suite de ce message et participer aux deux activités, le passage du portail ou bien le saut du feu de joie • N'hésitez pas à parler aux gens autour de vous
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