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sujet; event #10 (PAL) ► They want to put an end to this |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| they want to put an end to this there's a wild wind blowing down the corner of hogsmeade: every night there the headlights are glowing but now there's only a cold war coming. and in the silence I heard: it's a violent world. POUDLARD. C'est le regard de Pansy qui l'avertit de son approche. « Puis-je vous confier ceci? Il y a un peu de tout, veillez à ce qu'ils soient dilués avant application. » Le directeur de Poudlard tend et Luna ouvre les bras: elle se contente d'acquiescer vivement avant de déposer la caisse remise par Severus à terre, ouvrant le coffret pour faire un rapide inventaire de son contenu. « Où est Kinglsey?! Lovegood, Parkinson dites moi où il est! » L'affolement qu'elle détecte dans la voix du maître des potions alarme Lovegood, qui reporte vivement son regard vers lui: voir son self control disparaître de ce visage ordinairement stoïque est la pire chose que Luna ait eu à déchiffrer depuis des semaines. Ses lèvres s'entrouvrent pour lui répondre mais la voix de Susan la coupe dans son élan. « Est-ce que quelqu’un sait où est Finley Hughes? » La dernière fois qu'un tel chaos avait régné ici, Luna s'était vue obligée de fuir. Elle espère sincèrement que l'issue de cette bataille ne ressemblerait pas à celle qui les avait tous poussés à se fondre dans l'ombre pour survivre.
« Je ne sais pas où est Kingsley, Professeur. Peut-être... » Mais déjà, Andromeda apparaît au beau milieu du tumulte et Snape est inexorablement attiré par elle. « Il y a quelque chose qui cloche. J'ai un mauvais pressentiment. » C'est tout ce que Luna parvient à capter des propos du directeur déchu, le regard céruléen suivant l'éloignement des deux sorciers avec angoisse. Soudain, dans le Grand Hall résonnent le bruit caractéristique de deux ou trois transplanages successifs... seuls les elfes de maison peuvent ainsi aller et venir librement dans l'enceinte de l'école et la sorcière se doute qu'un membre du conseil a du assigner la mission de ramener les survivants de Pré-au-Lard ici aux créatures. Lovegood déglutit difficilement lorsqu'elle perçoit les gémissements et les appels à l'aide emplis de souffrance, et elle jette un regard perdu en direction de Pansy lorsque les mots monstres et feudeymon sortent de la bouche des nouveaux arrivants. Par les frères Peverell, que se passait-il dans le bourg ?
Elle ne s'est même pas rendu compte qu'elle avait emmené sa caisse de potions près des autres trouvailles de l'infirmerie, ensorcelant les différents récipients pour que les breuvages aillent se diluer dans des fioles vides, à mesure que les personnes soignantes en feraient usage. Focus. Elle doit rester calme. Elle ne s'aperçoit pas non plus que les nombreux regards qu'elle jette en direction de Pansy se teintent de plus en plus par de l'appréhension, cherchant dans les yeux de la brune la réponse à une question qui a du mal à prendre forme dans son esprit. Qui est là-bas, qui est là-bas, qui est là-bas... Focus, Luna, focus.
Dernière édition par Luna Lovegood le Lun 3 Oct 2016 - 23:58, édité 3 fois |
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Elle se sentit violemment tirée sur le côté et sa respiration se bloqua dans sa poitrine, puis elle percuta Rabastan alors qu'une boule de lumière aussi lumineuse qu'inamicale allait exploser contre un mur placé juste derrière eux. Si elle était restée à l'endroit où elle se trouvait, c'était sa tête qui aurait volé en éclats.
Et le voilà qui s'excusait. Hécate lui adressa un sourire en coin, qui se voulait encourageant, histoire de casser l'ambiance, parce qu'ils étaient tous, tous, sur le point de se transformer en Magyards à pointes sous cocaïne moldue. Elle n'était pas particulièrement sous pression à cet instant précis. Tout au plus dopée à l'adrénaline. La guerre c'était comme le vélo : ça ne s'oubliait jamais, et surtout pas ses pires aspects.
-Gardes ce genre de réflexes mon cœur. Ça te va bien.
Et clairement, elle se préférait avec sa tête sur les épaules. Tournant les yeux vers la personne qui se nommait O' Malley -un souvenir la frappa comme une pierre de fronde, celui de petits moldus l'ayant invités à regarder un dessin animé mettant en scène un chat roux musicien du même nom- elle leva sa baguette, attaquant de concert avec Rabastan. Il allait le payer, ce fils de chien, parce que l'attaquer elle était une chose, mais l'attaquer dans l'espoir d'atteindre quelqu'un d'autre était non seulement irritant, mais franchement insultant.
Faisant tourner sa baguette, la jeune femme murmura une incantation, un fil doré et brûlant se développant au bout de son arme, véritable fouet de feu qu'elle envoya valser près d'O'Malley avec la ferme intention de lui faire ravaler sa superbe et si possible, ses dents. A Rabastan le luxe de le tuer, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Travail d'équipe, quand tu nous tiens!
La lueur dorée siffla comme un serpent de mauvaise augure, sa chaleur crépitante cherchant à atteindre l'insurgé au visage. Toujours commencer gentil. A peine létal. Elle aurait largement le temps de se mettre en pétard si cet abruti persistait à essayer de l'utiliser comme pinata.
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | Désinfecter, soigner, refermer, protéger … Les cas d’urgence, elle connaissait. Empathie, patience et connaissances. Elle savait ce qu’elle faisait. Les uns après les autres, elle avait soigné plusieurs petites égratignures, quelques bras cassés, une ou deux plaies ouvertes et beaucoup de cas de choc. Elle aimerait tant leur enlever tous ces maux, les apaiser d’un simple coup de baguette, mais c’était impossible, ils avaient tout détruit.
Andromeda s’avança vers elle, soutenant une vieille dame assez mal en point. Elle attrapa le bras de la femme et s’apprêtait à s’éloigner lorsqu’elle vit Snape se précipiter sur sa comparse. Elle s’arrêta dans son mouvement, veillant à ne pas brusquer sa patiente et écouta ce qu’il se passait. Elle ne se demanda même pas ce qu’il faisait ici, s’il était bon ou méchant, elle voulait juste savoir, savoir ce qui les attendait, savoir ce qui se passait, savoir à quoi ils devraient tous se préparer. « Je suis presque certain que les mangemorts sont encore au village. Et... » Son cœur se mit à palpiter. Où sont les autres ? Où est Matteo ? De sa main libre, elle attrapa le bras de Meda et le serra de toutes ses forces. « Êtes-vous sûr ? » Elle parlait à Snape d’une voix chevrotante. Elle ne voulait pas y croire. La réponse se perdit dans le flot de patients qui arriva subitement. Les elfes déposaient leurs passagers et repartaient presque immédiatement. Les cris et la détresse commençaient à éclater dans la Grande Salle et elle comprit que quelque chose n’allait pas.
De la main, elle interpella un des volontaires et lui confia la vieille dame. « Installe-la sur un lit, désinfecte et applique cette pommade sur la plaie. Bande et essaie d’aller aider les autres. » Il n’était plus temps de se contenter des petits cas, elle devait absolument apporter son aide sur les plus grosses blessures. Elle se précipita vers l’endroit où les elfes avaient déposé les blessés et cria. « Il nous faut de l’aide pour installer ces blessés sur des lits ! » Elle essayait déjà de relever un jeune homme au visage tuméfié et aux lacérations multiples. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » Elle se parlait à elle-même, mais ce qu’elle voyait ne ressemblait en rien à des blessures causées par l’effondrement de bâtiments. L’homme semblait être passé sous les pinces d’une Acromentule, mais en pire. Les os de ses bras semblaient avoir été broyés. Heureusement qu’il avait pu s’en sortir. Elle se tourna vers Susan. « Sue ! Je vais avoir besoin de toi ici après ! » Et doucement, elle emmena le patient vers un lit. Il gémissait, implorait de l’achever. Mais elle n’arrivait à penser qu’à une chose : quel genre de créature avait pu faire ça ? |
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HERO • we saved the world Emily Callaghan | Abandonnée l’idée de rester au calme, abandonnée l’idée de simplement orienter les blessés, ce qu’il y avait dehors était bien plus grave, bien plus sombre … Un regard échangé avec Rolf et ils surent tous les deux ce qu’ils avaient à faire. Leurs mains se refermèrent dans celles d’un elfe de maison et d’un claquement de doigt, l’environnement changea du tout au tout. Le calme, l’obscurité, la tristesse laissaient place à l’horreur, la rage, les éclairs. Elle entendait des cris, des pleurs, du désespoir. Son cœur se fendit mais elle devait se détacher de tout ça, elle ne devait pas se laisser envahir par ses émotions. Sachant pertinemment que Rolf était fébrile, elle posa sa main sur son épaule. « Oui, aider les blessés ! » Elle parlait avec une conviction toute relative parce qu’elle savait qu’ils ne resteraient pas longtemps en retrait de ce qu’il se passait vraiment à l’intérieur du village. Elle n’était pas dupe et surtout, elle s’interdisait d’être lâche. Ses amis étaient là-dedans et elle ne les laisserait pas mourir à sa place.
Elle surveilla les alentours alors que Rolf tentait de chercher une présence humaine, mais leurs efforts furent interrompus par ce bruit qu’elle apprit immédiatement à craindre. Ce son s’intensifia et en l’espace de quelques secondes, elle se retrouva face à une énorme bête – un monstre – qu’elle ne réussit même pas à décrire. Sa bouche – en était-ce une ? – était pourvue de dents et si elle était sûre d’une chose c’est qu’elle ne souhaitait pas que cette mâchoire se referme sur elle. Elle attrapa le bras de Rolf et le tira en arrière. Sa baguette levée, elle lança un Globos Flammarum sur la créature. « Si t’as pris des explosifs, je crois que c’est le moment de les utiliser ! » hurla-t-elle sur Rolf. Elle fit jaillir des flammes au bout de sa baguette et tenta de tenir la bête éloignée d’eux. Derrière eux, les sortilèges fusaient, leurs compagnons étaient pris aux griffes des Mangemorts ou tentaient d’empêcher ces monstres de les dévorer. Ces chimères – ces horreurs – se multiplièrent en un rien de temps et se joignirent à leurs semblables. Elle avait la sensation qu’ils devaient battre en retraite. Elle chercha une issue mais il n’y en avait pas. Leur seule possibilité, rejoindre les autres au centre du village et espérer que leur force réunie puisse arrêter ces créatures. « On est cerné Rolf ! Viens ! » Elle ne lui laissa pas le choix, elle l’agrippa et le traîna derrière elle. Tout en courant, elle lançait des Incendio et des Globos Flammarum, mais son esprit n’était concentré que sur un détail : je vais mourir ce soir.
- Spoiler:
c'était le message inutile ! si quelqu'un veut bien éliminer la méchante créature qui nous poursuit, ça serait extra
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| - Poudlard - La clé de la survie est une bonne organisation. Ou pas. Plutôt que de foncer tête baissée, je n’avais sans doute plus l’âge, la force ou même l’envie, j’avais rassemblé les elfes de maison et leur avait assigné rapidement leurs nouvelles tâches. Les allers/retours seraient sans doute incessants nous ignorions la réelle étendue des dégâts. Mais les minutes filaient et il fallait rapidement se rendre à l’évidence on nous forçait à quitter les murs protecteurs du château. Alors après avoir ordonné aux deux derniers elfes de rester avec les enfants, après un baiser à ma fille j’avais retrouvé ma femme qui était prête à en découdre avec les mangemorts. Je connais plus redoutable qu’une vélane en colère, plus têtue qu’un hippogriffe, il y avait la demie-vélane enceinte. Enceinte d’un peu plus de trois mois, chose que personne ne sait, cela ne regardant que nous, nous deux et Finley qui s’occupait d’elle. Elle partirait donc avec moi même si l’idée de la droguer pour l’endormir m’avait effleurer l’esprit je savais pertinemment que je ne pouvais pas me passer de sa présence, plus depuis que tout le monde avait prit une autre route. Un dernier passage par la grande salle pour vérifier que Susan avait l’aide nécessaire, juste assez de temps pour comprendre qu’hors de ses murs c’est bien de nouveau la guerre qui faisait rage. Des bribes de conversation entre Meda et Severus, les mots écorchés, feudeymon de la part des blessés me faisaient grincer des dent et s’éveiller le loup. Il fallait agir, nous devions être nombreux. Mon patronus, un ours messager se dirigea donc dans le camp des français, Vince comprendrait. Elle serait que l’heure était venue et que le nombre ferait notre force. La main de Fleur presse la mienne lorsqu’elle aperçoit Luna mais je n’avance pas d’un pas, tout comme je ne prononcerais pas le moindre mot. A pré-au-lard Tiwon, maintenant.- Pré-au-lard- Fleur resterait à l’arrière aidant au bon déroulement des départs des elfes de maison avec les nombreux blessés. Avec d’autres sorciers, je me dirigeais au coeur du village là ou la fumée était la plus dense, la ou les cris résonnaient et ou l’odeur du sang était la plus forte. Mais ça n’est pas la peur qui m’étreignait, non, pas davantage lorsque mon regard croisa les cheveux de Ginerva au côté de sa nouvelle famille. Je devais, juste, m’éloigner juste assez pour ne pas, trop, y penser. Non, ce qui me faisait avancer était le besoin de vengeance, l’envie de sang. Alors j’allais jouer avec leurs armes. Je reconnais Hazel et m’approche. Un masque de mangemort, aucune hésitation, peu importe qui se cache derrière et son degré de repentance. Avada Kedavra. Le sort atteint sa cible et je ne sens même pas l’once d’un remord quand mon pied se pose juste a côté de son corps. Au suivant. Ma baguette pointe un autre mangemort, une femme, si je fais confiance à mon odorat, une femme enceinte si je fais confiance à mes yeux. Peu importe, elle n’aurait sans doute aucun remord a viser ma femme. Mais le sol tremble et mon sort s’écrase non loin d’elle. Le loup gronde et j’attrape le corps inerte du mangemort que je lui envoie directement dessus, user de cette force de semi-loup est presque apaisant. C’est ça que tu veux pour ton gamin?!?!? - Dé de duel:
1,8.
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5114
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
| Elle n’est vraiment pas mauvaise pour foutre le feu Flora, sa première mission après avoir reçu sa marque ayant d’ailleurs globalement consisté en un immense feu de joie. Elle file néanmoins de sa cachette quand elle voit que les dégâts causés sont inutiles, qu’elle ne peut pas suffisamment atteindre les dissidents de là où elle se tient. D’autant plus qu’elle se rend compte que certains rebelles s’amusent aussi à foutre le feu à tout ce qu’ils trouvent et Flora n’aimerait pas qu’on croie qu’elle les aide. Elle s’agrippe à son masque alors qu’elle s’élance pour protéger son odorat aussi bien que son visage de la reconnaissance possible de certains des combattants. Elle n’a pas besoin d’être reconnue. Elle-même préfère ignorer qui elle est, c’est plus facile pour accomplir sa tâche et faire fuser de sa baguette les éclats verts et mortels que lancent apparemment sans problème aucun ses camarades masqués. Et puis elle n’aimerait pas qu’on la confonde, qu’on s’imagine que c’est Hestia, sa chère jumelle qu’elle n’a aucunement envie de mêler à ce carnage. Elle court sans pour autant aller jusqu’au cœur du combat, la périphérie lui convient bien. Elle arrête une gamine dans sa course d’un stupefix qui lui semble suffisant ; si elle ne se fait pas piétiner (et ne meurt donc pas indirectement de sa main), la gamine sera au moins hors d’état de nuire pour le reste de la bataille. Elle s’arrête tout net en apercevant une chevelure blond platine qui ne lui est que trop bien connue et étouffe un grognement en réalisant que le sorcier auquel elle appartient se bat du mauvais côté. Sa main se lève comme indépendante de sa volonté ; c’est un traitre elle devrait n’avoir aucun remord à l’abattre car, non content d’avoir trahi le Magister, Draco a aussi trahi Raven. Cependant il est déjà attaqué par des créatures sans doute aucun sommées par un de ses comparses à elle et Flora abandonne l’idée non sans un certain soulagement. Ça ferait brouillon, tout de même, que ce soit elle qui, d’entre tous, finisse Malfoy.
Son attention est vite accaparée par les bruits émis par une créature similaire à celle aux prises de laquelle est son cousin, beaucoup plus proche d’elle cependant et s'avançant dangereusement, à la poursuite de deux têtes-nues. Ce qu’il y a de pratique dans le fait que eux ne portent pas de masques, c’est qu’ils sont reconnaissables et elle ne peut que reconnaître le visage du membre féminin du duo : c'est celui de l’ancienne rebut de sa tante. Flora n'est pas sûre qu'Alecto en ait quelque chose à faire. Mais Flora n'est pas sûre d'en avoir quelque chose à faire de ce pense Alecto. Et sans réfléchir plus avant et ignorant tout à fait si c’est pour elle-même ou pour Emily qu’elle le fait, elle lève sa baguette: “ Reducto maximo! “ Déjà relativement affaiblie par les flammes lancées par les deux rebelles, la créature ne ne résiste pas au puissant sortilège d'explosion. Non désireuse de se faire remarquer, Flora s'échappe aussitôt dans la direction opposée, sans prendre le temps de recueillir la moindre gratitude, la main s'agrippant toujours fermement à son masque, à sa protection. - Spoiler:
surpraïse emily & rolf et oui, les têtes-nues c'est comme les va-nu-pieds.
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| ❝ The end ❞ 23 Septembre 2003 Le souffle est court mais agacé, violent sous les percussions matraquant son crâne, les flashes lui explosant sous les paupières. Il bat des cils à travers la poussière qu’il a lui-même soulevée. Une fois. Deux fois. Ses iris s’ouvrent grand sur Ladáh au masque d’argent. Il n’a pas besoin d’en voir plus, il sait comment elle se déplace, agit et se protège. Il y en a une autre qui a ce privilège, une qui hante un peu trop l’esprit perturbé. Ca le tue un peu d’avoir son nom sur les lèvres à chaque instant et pas le moindre souvenir de l’avoir vue depuis la vente aux enchères. Peut-être. Peut-être pas. Hazel, Hazel pour leitmotiv, tambour de guerre dans la poitrine. Morte, peut-être. Partie loin, il espère. Il ne sait plus vraiment.
Des souvenirs, des cris, des coups. Tout se mélange un peu. Confringo que ça claque à l’autre bout du champ de bataille, par-dessus les caquètement écoeurants des monstres de Kirill. Confringo et le putain de monde s’écroule sous leurs pieds, littéralement.
Elle aimait bien faire exploser des trucs, remember ? Tch.
On le tire en arrière et il s’écroule avec la grâce d’une baleine à bosse, jure comme le dernier des rejets de caniveau. « Putain de… les testicules de Thot ! » C’est débile, ça sort tout seul, comme un chapelet qu’on dégueule. Il entend à droite le rire grinçant de Neith, toujours suffisamment en vie pour le trouver ridicule et ses yeux cherchent immédiatement Ladáh . Le gosse, le gosse. L’Egyptien saute sur ses pieds avant d’hocher la tête à l’attention de sa fiancée, laissant échapper une toux douloureuse sous la fumée qu’exhale le Feudeymon. Ses doigts forment quelques indications à l’attention des mangemorts et adhérents encore en état de combattre. Flanc gauche, aider Ladáh et Neith. Si l’une des deux meurt, il les crucifiera tous sur place. Une de perdue… et il avait juste rencontré le vide abyssal. Pas question de laisser tomber. Puis il avait promis à Ladáh qu’ils allaient trouver une solution. Ca aussi il l’a promis à quelqu’un d’autre. Il en est sûr, certain. Mais qui ? Il y a Neith mais les promesses sont creuses. Il y avait JJ mais il n’avait pas besoin d’être rassuré. Qui, putain, qui. Le corps d’un mangemort tombe littéralement juste à côté de lui et il tressaille, gronde de rage. Son regard se vrille sur le rouquin responsable de la mort sans appel, entre surprise et effroi. « est-ce que ce type vient de leur lancer un cadavre à la gueule ? » Ca le ferait rire, presque. « C’est ça que tu veux pour ton gamin ?!?!? » Ouais, c’est ça qu’ils veulent tous. La mort et le sang, les flammes qui dévorent l’horizon jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la terre noircie. C’est ça leur avenir, non ? Et pour empêcher ça, ils n’ont plus qu’à se faire des lancers de cadavres. Entre ses dents, il siffle avec un agacement certain. Terroriste. Il ne veut pas crever, il a promis. « Tu t’en occupes ? » qu’il lance à la dérobée, hurlant pour couvrir le vacarme des sorts sifflant au-dessus d’eux, sans attendre de réelle réponse. Il fait confiance à Ladáh pour se départir de ce taré. Il espère, du moins. Les corps qui tombent lui donnent la nausée. En face, les silhouettes sans visage s’agitent comme des fantômes. Il n’en reconnaît pas un seul et pourtant, il se dit qu’il a dû les côtoyer à Poudlard. Il s’en rend malade, Âqen, malade à en crever. Ils ont tous tellement changé, de nouvelles marques sur les corps fatigués et les visages meurtris. Tous plus méconnaissables les uns que les autres. Protego sur Reducto, flanqué de d’un « camarade » zélé, il se fraye un chemin sur le flanc pour descendre ceux qui protègent les arrières. Son regard accroche des boucles brunes et des étincelles explosives. Sous le feu des deux rebelles (Hazel & co), il suffoque. « Moi aussi je sais le faire. » Il sait pas pourquoi il dit ça, putain, c’est con. « Confringo ! » Ca claque, ça arrache les lèvres, un goût amer de défaite alors que le son de la pierre explosée lui vrille les tympans.
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley | L'écho de son prénom résonne, semblant venir de partout et nulle part, mais elle n'a pas le temps d'en chercher l'origine : le mangemort débusqué est enfin sorti de l'ombre, balayant ses sorts et répliquant par d'autres, et ils ne s'accordent pas une seconde pour souffler. C'est le désordre qui règne qui les sépare — un phénix qui s'engage dans une attaque latérale, captant l'attention de son ennemi, puis un autre mangemort qui surgit des décombres, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'une silhouette familière interrompe la valse macabre en exterminant un autre mangemort attaquant par derrière. « Tu ne devrais pas être là ! Vous n’auriez pas dû venir ! », clame Amelia. La Louve à l'intérieur, elle, gronde bien, chassons en horde ! avec satisfaction, seulement frustrée d'être encore confinée dans de la chair humaine en cette nuit sans Lune ; et Ginny l'exprime par un sourire sauvage. « On n'aurait pu être nulle part ailleurs. » Les combats les absorbent sans discontinuer et il y a quelque chose de rassurant dans cette présence qui couvre ses arrières, cette fragrance que son odorat associe de plus en plus à la meute, comme une seconde famille. La part humaine n'en oublie pourtant pas de souffler des noms à la chaîne et — « Tu as vu les autres ? » demande-t-elle en laissant retomber un Protego pour lancer une attaque. Où qu'elle aille elle ne voit pas Luna, Emily, Neville, ne détecte nulle part Ron, Hermione, n'a pas non plus croisé Fred ou Percy ou Harper ou — personne, really, et l'inquiétude la ronge.
Mais lorsqu'un mangemort tombe, un second, un dixième, un trentième surgissent à sa place et le sang pulse aux oreilles de Ginny. L'adrénaline irradie dans ses membres, stimulant les réflexes durement acquis ces derniers mois ; les rancœurs qui lui pourrissaient les entrailles font rugir la Louve de satisfaction parce qu'elle peut enfin s'exprimer. On l'a tant mise en garde avant et après la morsure, arguant que la RDP ne cautionne pas la soif de vengeance et de sang ; qu'elle n'a sa place ni au sein du Conseil ni même parmi les membres, et Ginny s'est alors contentée de serrer les dents durant les remontrances de Kingsley, le corps encore usé par les stigmates de sa révolte et de ses décisions insensées. On lui a rappelé son Serment et elle a haussé les épaules, furieuse et encore endurcie par sa nouvelle nature, avant de battre en retraite à Storm's End, ne passant même pas l'ombre d'une nuit à Poudlard.
Ce soir ce torrent de rage qu'elle n'est jamais parvenue à étouffer se mêle aux exhortations de l'animal qu'elle n'a pas encore appris à maîtriser et qui lui crie DECHIRE LES. Ses sens sont à l'affût, tellement aiguisés par la part bestiale qui s'agite et qui rit et qui se repait du carnage ; elle comprend à la fois le dégoût de Rohan pour la Tue-Loup qui annihile cette acuité enivrante et la répugnance d'Edouard pour ces pulsions animales. Mais elle les accepte tellement, ivre de ne plus être une carcasse affaiblie, vulnérable, rompue. Il n'y a bien qu'une chose qui la bride : le refus d'être comme eux. Alors elle n'oppose pas d'Impardonnables à leurs éclairs verts abjects ou d'Endoloris dont elle connaît trop bien le goût infect ; ce sont des Globos Flammarum que crache majoritairement sa baguette, étendards d'une résistance dont elle réfute le fonctionnement mais partage sans conteste les idéaux. |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Marcus Flint | Pré-au-Lard + Marcus déteste Rafler. C’est un job qui demande de la patience et il n’est pas connu pour ça. Mais il n’est pas là pour ça, cette fois. Oh non, aujourd’hui, on lui a dit qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Pas besoin d’attraper des gars pour les ramener au Ministère, c’est fini ça, le Magister veut qu’ils tuent, pour de bon cette fois. Désarmer, rendre incapable de s’enfuir et de se défendre, ce n’est pas vraiment son truc à Marcus. Faire mal, très mal et tuer ? Il sait faire. Alors ça ne le dérange pas d’être ici, pour une fois. Surtout qu’il sait que si les choses tournent mal, il ne fera pas partie de ceux qu’on laisse derrière pour payer les erreurs du Magister. Ce qui le dérange un peu plus, c’est les Claqueuses de Moltchaline qui font un bruit horrible et qui lui foutent les boules. « Par les couilles de Merlin, c’est vraiment dég-… » fait Bacchus à côté de lui, en manquant de le percuter pour esquiver une de ces bestioles. Heureusement, il se tait à temps, parce que le ruskov est pas très loin et il adore ses petits monstres. Marcus ricane, c’est plus nerveux qu’autre chose, puis il se redresse et reprend sa danse macabre.
Chaque Insurgé qui passe devant lui est Douglas et ses petits copains qui étaient à Ste Mangouste. Chaque petit rebelle est un de ces salauds qui ont détruit sa vie. C’est facile de lancer des sorts qui blessent et qui tuent en ayant ça en tête. C’est facile de vouloir tous les détruire. Il reste alerte, attentif, parce qu’il sait que Douglas doit être dans le coin et il est à lui. Il payera pour tous les autres. Un expelliarmus le frôle, et c’est Bacchus qu’il touche, l’envoyant rouler plus loin, près de Rookwood. Ça laisse un vide à côté de Marcus qui se sent vachement plus vulnérable tout d’un coup.
Ça loupe pas, un Confringo explose à côté de lui, le forçant à tourner la tête pour éviter de finir aveugle avec les débris de verre qui partent dans tous les sens. Ça lui réchauffe tout le corps et ça l’énerve encore plus, alors il se remet à balancer des sorts, avant de beugler par-dessus son épaule : « Murdock, t’as fini ta sieste ?! » parce qu’il a pas tellement envie d’être le seul à suer. |
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HUNTED • running man Owen Avery | Il ignore la moquerie de Lestrange, frappe derechef le corps à ses pieds, comme pour donner tord à son collègue. Une moue désinvolte tord ses lèvres, cachées par l'apparat propre à ceux de son camp. Des visages masqués l'entourent et se meuvent dans l'obscurité, baguettes tendues vers les adversaires d'où jaillissent des sortilèges de mort au milieu d'autres maléfices que les Mangemorts apprécient particulièrement. Il est sur le point de répliquer, s'interrompt, pris d'assaut par un rebelle dénué de bon sens. Un éclair rouge passe près de son visage, il riposte, envoie le gamin au sol dans un bruit mat – il n'a même pas le temps de crier, il est déjà mort avant d'avoir touché terre. Lestrange est déjà loin et Owen l'oublie bien vite. Les choses s'accélèrent quand les Insurgés commencent à arriver en masse pour défendre il ne sait pas bien quoi : leurs vies, leur maudit château (il va fumer dans peu de temps, le tas de pierre, réduit en cendres par leurs sortilèges), leurs idéaux ? Leur honneur ? Une chose est certaine pour Avery. Leurs vies penchent dangereusement au dessus du vide, ce soir, manquent de se faire avaler par le néant à chaque détour de rue. Les bâtiments fument et tapissent ses poumons d'une couche de poussière malvenue. Il tousse, la gorge en feu.
Un de ses collègues passe en courant, achève de détruire un bout de mur qui tenait encore debout et se fait envoyer dans les roses par une attaque surprise. Le responsable avance en duo, éclate d'un grand rire satisfait et part se cacher derrière un monticule. Son visage, son rire dément : Ancrath. Du temps est passé depuis a fuite de son rebut mais n'a pas suffi à effacer son visage de leur esprit. Selma gronde, Owen fulmine, tandis un torrent de rage les prend à la gorge. « Petit enfoiré » grince-t-il, une salve de rais lumineux partant en direction des deux fuyards. Il les a repéré – d'ailleurs, l'un des deux tombe à pieds joints dans un des pièges posés un peu plus tôt en prévision de ce genre de débâcle. Le hurlement qui s'ensuit ne calme pas le désir de destruction qui le consumme. Il passe sans un regard à côté de la victime qui fait de son mieux pour demeurer conscient. Avery l'achève machinalement, l'esprit focalisé sur le second fuyard. Ses yeux scrutent le noir, il avance avec prudence, les bruits de la bataille en arrière plan. « Je t'ai vu, rebut ! Cesse de fuir, et montre toi. Il me tarde de revoir ce joli tatouage dont je t'ai fait la grâce quand tu es entré à mon service, » après tout toi et moi ne sommes pas si différents. Marqués à vie, au service d'un plus fort que soi.
Il le voit. Leste et rapide comme un furet, Alan échappe à l'éclair doré qui tente de l'atteindre. « Viens te battre rebut ! » lance-t-il d'une voix forte alors qu'une claqueuse passe non loin d'eux, les mâchoires serrées autour de la gorge de ce qui lui paraît être la moitié d'un corps. - Spoiler:
Alan, lets play
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