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sujet; event #10 (PAL) ► They want to put an end to this |
| “Ils ont tué tout le monde”. Voilà ce que j’entendais de la bouche même du gamin qui était parvenu aux portes de Poudlard. La colère fut ma première alliée pour me diriger droit dans ce qu’il restait du village sorcier et je ne comprenais réellement l’étendu des dégâts qu’en arrivant sur les lieux, baguette à la main prête à user de celle-ci pour me défendre, ou attaquer. Une ombre, furtive me fit faire un pas en avant, l’odeur des loups, mon coeur se serrait alors que je comprenais que j’avais fait fausse route. Il n’était pas là. Pourtant j’avais son parfum, ses mouvements et ses émotions ancrés dans la peau. Je secouais la tête, revenais sur terre, sens aux aguets quand les cris d’une femmes attirèrent mon attention. Je me dirigeais dans les décombres d’une maison et la trouvait à genoux à terre, je l’attrapais par les épaules et la relevais sans ménagement. Vous ne devez pas rester là dirigez vous vers Poudlard. Elle pointa du doigt les gravats et je découvrais la dépouille d’un enfant à moitié enseveli, à moitié brûlé... mort. L’image se gravait dans mon esprit et je retins un haut le coeur, je n’avais pas le temps de compatir. Fuyez, vite. Je la poussais en direction de l’école. Si elle courrait, elle pouvait vivre, ou plutôt survivre à son enfant. Sans m’en rendre compte mes pas me menèrent rapidement au manoir de Neal, le chemin que j’avais utilisé quelques temps avant pour fuir. Je courrais, vite, tentant de sauver, protéger, défendre lorsque cela était possible mais tout n’était que souffrance et destruction. Sang et feu. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque mon regard croisa le corps de mon ami et de sa nourrice au sol. Expelliarmus! Mais outre l’agacement du mangemort je n’obtins rien. Je me déportais sur la droite, échappant de peu à un éclair, le second me frappa au niveau de l’épaule déchirant vêtements et chaire. Incarcerem! Cette fois-ci le sort fit mouche et l’homme se débattait au sol enchainés par des cordes qui se resserraient. J’écrasais sa main de mon pied afin qu’il lâche sa baguette que je rangeais dans dans la poche de mon jean le laissant là, à proximité des flammes qui finiraient sans doute le travail. J’accourrais près de Neal que je relevais ainsi que Beth. Tout va bien?? Neal?!? Neal?!? Je lui collais une baffe derrière la tête afin qu’il sorte de ses songes, de son passé, de ses souvenirs qui revenaient le hanté. Hay, va falloir te bouger le cul si tu veux survivre, si tu veux qu’elle survive. PRESENT, pense PRESENT. Je me fichais d’être un peu brut de décoffrage, Je ne pouvais pas les protéger, pas s’il n’était qu’un poids mort. Je le secouais encore un peu, l’obligeant à bouger tout en l’aidant à soutenir Beth. Utilises ta baguette pour la protéger, je m’occupe du reste. Notre direction c’est Poudlard. Le seul endroit ou il pourrait être à l’abris. Nous n’avions pas une seconde à perdre. Sur mes gardes, je ne pouvais m’empêcher de poser un regard sur lui, celui là même qui disait “désolée d’avoir eu raison”. |
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| Soudainement, le géant se fige, entendant la voix honnie de son ancien maître, celui qu'il avait juré de tuer de ces mains un jour, celui qui lui avait tant fait subir et qui méritait à peine son statu d'humain. Le dégoût s'empara alors de lui, laissant un goût âpre dans sa bouche tandis que la colère et la haine rugissaient dans son corps débordant de rancune. Il avait perdu la notion du temps depuis longtemps, mais il avait cette étrange impression qu'une éternité s'était écoulée depuis la dernière fois qu'il avait entendu Owen Avery l'appeler "rebut". Il avait perdu la notion du temps, mais en même temps il lui semblait qu'hier encore il se trouvait entre les griffes de cet homme.
Tentant un coup d'oeil pour voir où se trouvait son ennemi mortel, Alan n'évita que de justesse un éclair menaçant provenant de la baguette du mangemort dont la simple vue avait provoqué des élancements douloureux dans son estomac. Alan se rendit compte qu'il avait peur, que malgré toute sa haine, tout son désir de faire souffrir Owen, il le craignait encore, comme un chien qui se rebelle contre son maître mais se couche lorsque celui-ci le menace de son fouet. Il se secoua. Il n'avait pas le temps pour ces conneries. Il avait une vengeance à accomplir.
-Tu vas regretter de ne pas m'avoir tué quand tu en avais l'occasion ! rugit-il.
Une créature monstrueuse passa à côté de lui, trainant avec elle ce qui lui semblait être une moitié de cadavre. La scène paraissait totalement irréelle, mais à la fois tellement menaçante qu'il jura et se redressa pour changer de cachette, envoyant au passage un sortilège explosif sur Avery qui bloqua magistralement et renvoya l'attaque directement contre son expéditeur qui fut projeté en arrière, soufflé par l'explosion qu'il venait de provoquer.
Il termina son vol plané sur le dos, dans la poussière, éteignant le début de feu qui prenait sur ses vêtements à la main avant de se redresser en faisant son possible pour oublier la douleur lancinante qu'il ressentait sur son dos à cause de sa violente rencontre avec le sol et sur le ventre du à la brûlure de sa propre explosion, dressant sa baguette vers l'ennemi qui se trouvait devant lui. Il cracha par terre, les yeux remplis de haine.
-Qu'on en finisse !
- Spoiler:
C'est que l'échauffement, ça va cogner
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| PRE-AU-LARD • Augustus était tranquillement occupé à s'assurer qu'aucun insurgé ne dépassait la lignée de mangemort (en bref, il prenait soin des arrières), lorsque Bacchus vint s'échouer à ses pieds. Certes, cela n'était pas vraiment dépaysant, mais ils étaient dans une bataille, ce n'était pas le moment pour son chien de faire preuve de sa maladresse habituelle. Il réprima un soupir, et jeta un regard circulaire à la recherche de la personne capable de mettre à terre le Murdock (un civil ? Un apprenti insurgé ? Une femme enceinte?). Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il croisa le regard résolu et haineux de la petite Burwick. Il eu un petit rire, et un tranquille sourire satisfait s'installa sur son visage las. « Mlle Burwick, vous ici. » La joie se sentait au travers de sa voix, mais avec la voix on ne savait jamais s'il était très en colère ou très satisfait lorsque son sourire prenait de telles proportions. Il prit le temps de lancer un regard à Flint qui essayait de ramener Murdock de l'autre côté de la bataille. « Débrouillez-vous tout seul un instant, je vous prie, M. Flint. » Et si la demande avait été aimable et polie, la façon dont sa langue avait claquée sur le palais indiquait bien que la phrase était un ordre.
Autour d'eux, les flammes commençaient à être de plus en plus présentes, les duels faisaient rage et pendant ce temps, Augustus profitait de la situation. « Murdock, à vous l'honneur. Tuez-la je vous prie. » Et la phrase était délicieuse sa bouche, en imaginant d'avance son petit chien tuer la seule femme qu'il avait jamais aimé, la seule personne qu'il ai jamais épargné, la seule qui aurait pu commencer à essayer à arracher la créature à son maître. |
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Il avait suivi Albane à Pré-au-Lard, parce que les amis, il fallait les ménager, surtout quand on en avait aussi peu. Et parce que la mort était une trop vieille amie, dont il se targuait un peu d'avoir les faveurs.
Et ça tirait. Ca tuait. Ca massacrait.
Tiago était un tueur. Professionnel. Un serial killer qui prenait les chèques et les espèces. Mais ça, il n'en était pas un amateur. Ca c'était irraisonné, dément. Mais maintenant qu'il y était il allait falloir tenir, défendre ce qui pouvait l'être, sans bien savoir de quel côté on se trouvait.
Albane était une amie, son amie, peut être la seule qu'il ait. Mais il y avait une autre personne, dans la foule. Au moins une dont il reconnaîtrait la démarche s'il la voyait même au milieu d'une foule en délire. Et cette personne là c'était 50% de lui, merde. La moitié de ses foutus gênes. Et peut-être que selon la morale, il aurait du être celui à lui courir après pour être sur de le buter lui même et de finir en famille ce qui avait été commencé en famille.
Mais merde. Merde.
Depuis quand est ce qu'on se butait entre frères et soeurs? pères et fils? amis, anciens camarades? depuis quand on faisait cracher leurs viscères à des gens qu'on avait connu, putain?!
Tiago avait le coeur lourd, et l'esprit amer, aussi concentra-t-il ses sortilèges sur les groupes parmi lesquels il ne pouvait détecter aucune attitude particulière, rien qui puisse provoquer l'empathie. Il maniait l'avada Kedavra avec assez d'habileté pour rendre n'importe quel mangemort admiratif, mais il se refusait à l'utiliser.
Au lieu de ça il faisait tout pêter. Restez coincés sous les débris bandes de con. Voyez ça comme un putain de service que je vous rends. Si vous êtes coincés, vous n'êtes pas dehors, si vous n'êtes pas dehors, vous ne tombez pas sous les sorts de l'autre taré de rouquin là bas, ou du connard mal dégrossis (Flint) qui a l'air de prendre son pied. Ca vous fait tous jouir la mort, bande de cons.
S'il avait su, il aurait eu moins de remords à exercer son métier, lorsqu'il avait commencé. Parce que visiblement, son métier était le hobby de certains.
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On t’a arraché à ton tendre binôme de Flint, avec qui tu fonctionnais très bien, sur les champs de bataille en tout cas, dos à dos, côte à côte, les yeux si malheureux qu’ils en deviennent fous. T’allais pour te ranger de nouveau à son flanc, faire ce que tu savais faire le mieux avec lui. Faire comme si t’avais pas entendu, comme si t’avais pas vu la jeune femme qui a baissé sa baguette, qui a tendu la main, comme on la tendrait vers une bête sauvage. Mais Rookwood l’a vue aussi. Un soulagement avait commencé à grimper dans ta poitrine, en pensant qu’il allait pouvoir se charger d’elle, comme on passerait le relais, comme on prendrait le pouvoir. T’as pensé, naïvement, qu’il te laverait les mains de ce crime-là. Petit naïf ; il aimait trop que tu passes ton temps à lui laver les pieds pour t’épargner ça. Y’a des flammes tout autour de lui, mais t’es glacé jusqu’aux os. Il est comme un détraqueur sauf que rien ne gèle, tout brûle, sur son passage. Et qu’il te refuse un baiser. Willow avait mis un peu de temps aussi ; elle avait peur que tu la manges. Elle avait p’t’être pas eu tort.
Tu arraches ton regard du sourire qui déchire le visage de Rookwood. Il est terrifiant. Terriblement beau. « Murdock, à vous l'honneur. » « Bacchus, tu me reconnais ? » « Tuez-la je vous prie. » « oui » comme un automate tu t’es relevé, le dos gonflé de rage. IL A DIT JE VOUS PRIE ALORS CA FAIT UN PEU COMME S’IL TE PRIAIT, QUE T’ETAIS IMPORTANT POUR LUI UN PEU. Tout ce que tu pouvais avoir comme affection, tu le retrouvais dans les ordres implacables qu’il te donnait. Tu cherchais à lui devenir spécial en obéissant là où personne d’autre n’aurait obéi. C’est pour ça que t’avais pas compris la marque qu’il avait apposé sur toi, et qui te contraignait à ne rien révéler de capital sur lui. Comme si sans, tu l’aurais fait. VOUS ME FAITES TOUJOURS PAS CONFIANCE PATRON ? ALORS JE VAIS VOUS MONTRER « Bacchus, c’est moi ; c’est Willow » QUE JE SUIS PLUS DIGNE DE CONFIANCE QUE N’IMPORTE QUI « Bacchus, il est encore temps pour toi de- » DE VOUS PROUVER QUE J’AI PLEINEMENT CONSCIENCE DE MA TOTALE SOUMISSION. Et tu sais pas si c’est gRISANT ou terrifiant. C’est ce sourire. Tu n’auras jamais eu autant envie de lui qu’en cet instant où tu te sais sien.
Tu avais pour habitude de déshumaniser ceux que tu allais tuer. Or, là, tu la connaissais un peu trop bien. Cette main tendue vers toi, tu l’attrapes, de cette poigne qui avait pu la terroriser avant qu’elle ne comprenne le bien qu’elle pouvait faire. Remontes le long de ce bras gracile et ferme d’avoir résisté. Elle va pour souffler ton prénom une dernière fois, pour refermer ce qu’elle croit être son emprise. Tu tords son bras jusqu’à faire ressortir l’os, son visage se tord. « Pourquoi, Bacchus ? Pourquoi lui- » L’impardonnable est presque murmuré, tandis que l’éclair vert la frappe de plein fouet que ça illumine ses cheveux d’or. Son corps se relâche, tu écrabouilles toujours son bras. Ton poing armé se serre et, avant qu’elle ne touche le sol, tu l’écrases contre son visage. POURQUOI LUI POURQUOI PAS TOI PARCE QUE TOI TU M’AS TRAHI T’ES PARTIE T’AURAIS JAMAIS DÛ VENIR ON AURAIT JAMAIS DÛ SE RENCONTRER PARCE QUE T’ES UN MONSTRE T’ES IMPURE ET T’ES PARTIE T’AS EU PEUR DE MOI ALORS QUE C’EST MOI QUI AURAIT DÛ AVOIR PEUR DE TOI TU M’AS FAIT SI PEUR J’AI EU SI PEUR DE PAS POUVOIR TE TUER MAIS J’AI REUSSI ET « LUI » L’A VU QUE J’AI REUSSI JE SUIS SI HEUREUX EN MAL P*TAIN BURWICK MERCI DE M’AVOIR DONNE L’OCCASION DE LUI MONTRER LE MONSTRE QUE JE SUIS POUR LUI MERCI Et tu la remercies ainsi jusqu’à ce qu’on ne puisse plus distinguer son visage de ton poing rubicond. Et malgré les étincelles de sortilèges qui pleuvent sur toi comme des étoiles, tu continuerais longtemps, jusqu’à ce que le trou dans son visage soit aussi grand que celui dans ta poitrine.
- Spoiler:
promis, j’en referais plus des comme ça ; donc pour faire simple : - Bacchus met 4 ans à buter cette Willow c’est tout
Dernière édition par Bacchus Murdock le Sam 8 Oct 2016 - 21:42, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Matteo Grimaldi ‹ inscription : 04/10/2015
‹ messages : 953
‹ crédits : odistole.
‹ dialogues : #749585
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4239
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
| Pré-au-lard –Le bruit les explosions les flammes la fumée, ça court dans tous les sens ça crie parfois ça pleure (…) et il n'y comprend rien. Il a l'impression d'être détaché de ce corps qui s'anime en dehors de sa volonté, qui exécute des sorts que son esprit muet a formulé sans qu'il l'ait décidé, que sa baguette bouge seule dans sa main et qu'il évite des attaques qu'il n'a même pas eu le temps de voir venir. Lui, il pense à Anna qu'il a vue de très loin et très (trop) vite au château avec Susan et puis il pense à la cape qu'il a du abandonner un peu plus tôt parce qu'encombrante et franchement pas pratique quand il faut être rapide. Rapide pour esquiver, rapide pour courir et riposter aux attaques frontales. Il pense à tout ça sans vraiment y penser, parce qu'il a surtout horriblement peur de la voir. Ses copains masqués sont tous là, tous sans exception, et elle les admire tellement Eirene, elle a tant fait pour arriver jusqu'à eux, pourquoi ne serait-elle pas parmi eux, ce soir ? Ça lui dévore le ventre plus que tout le reste, la probabilité de la revoir ici et maintenant, d'accuser la vue d'un tatouage noir d'encre imprimé dans les chairs douces de son ex-fiancée. Quelque part, il espère qu'elle y aura échappé mais, pourquoi l'aurait-elle fait ? Après tous ses sacrifices ?
L'agitation l'engloutit tout entier dans le cœur de la bataille. Il a l'impression de jouer de chance, le plus souvent, plus que de talent. Le talent pour tuer, il le laisse aux Mangemorts. Il refuse d'être de ceux-là, alors que quelque part au fond de lui, une voix lui souffle que la victoire dépend peut-être de ça. Il se mêle à certains avant de s'en séparer – et se retrouve soudain terriblement éloigné de tout. Les décombres le cueillent dans l'ombre, lui offrent un répit relatif. Ici il y a moins de combattants, plus de morts ou de mourants ; ça geint dans le noir sans vraiment implorer une quelconque aide puisque d'aide il n'y a point pour le moment. Claclaclaclaclac. Il se demande s'il n'est pas arrivé dans le camp ennemi, reculé de l'entrée de Pré-au-lard, comme si les Mangemorts lui tournaient le dos.
Non loin, ce sont les silhouettes d'Emily et Scamander qui attirent son regard. Une créature innommée et innommable est à leur trousse – un éclair la terrasse. La masquée (Flora) a raté son coup et fuit maintenant en courant. Leste, Matteo lance un Cofringo qui explose à deux pas de la jeune Mangemort alors qu'il rejoint Emily et Rolf – il a comme l'air au bord de la nausée. Un elfe de maison se volatilise à son approche. « Si on reste ici, on est mort. » Il se sent cerné, du mauvais côté de la barrière – et il n'a toujours aucune idée de la manière dont il est arrivé là seul (et encore en vie). Il les exhorte à se mettre à couvert rapidement, un Mangemort ayant été alerté par le sortilège d'explosion qu'il a lancé sur une de leurs collègues. Deux autres créatures cliquetèrent dans leur dos et il lui parait absurde de devoir se battre contre des monstres crées par des sorciers déjà assez difficiles à abattre sans ça. Un jet de flamme jaillit de sa baguette et entreprend de brûler les choses. - Spoiler:
qui a dit 300 mots ? ou ça ?
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HUNTED • running man Owen Avery | « Tu vas regretter de ne pas m'avoir tué quand tu en avais l'occasion ! » Avery s'autorise un éclat de rire appréciateur. Ô, s'il savait comme il a raison : maintes fois il a regretté de ne pas avoir achevé la marchandise indocile. Alan avait été payé à prix d'or pour sa carrure impressionnante et ses capacités de combat. Il avait vu en lui une distraction plus convaincante que cette loque de Nathan Fulby. Et il n'avait pas eu tord, son rebut n'ayant cessé de croire tout au long de sa captivité en sa chance de s'en sortir. Infoutu de se soumettre, l'animal. Une satisfaction perverse le secoue : certes, le tuer plus tôt aurait grandement simplifié les choses. Mais le tuer maintenant a une saveur particulière, le coup de pinceau final à une œuvre savamment exécutée. Une fin presque trop digne pour l'homme qui tente de le faire exploser. Il dévie le maléfice d'un mouvement rapide du bras – retour à l'envoyeur : Alan s'effondre sous le coup de son propre sort et Avery rit de nouveau. « Tu étais bien plus compétent sur une arène de combat, dans mes souvenirs » lance-t-il d'une voix forte, afin d'être certain que l'autre l'entende. Tu t'en souviens, Alan ? Les combats de rebuts seront définitivement un de ses plus grands regrets.
Il s'avance avec calme, baguette tendue pour parer toute nouvelle attaque. En vérité, Avery n'est pas pressé. Belle erreur, très certainement, mais il veut le voir souffrir un peu avant de céder à la mort, trop douce comparée à ce qu'il compte lui faire subir. « Qu'on en finisse ! » Haussement de sourcil. « Serais-tu pressé de mourir ? » Il est insensé de prendre le problème dans l'autre sens. Pour Owen, il n'y a qu'une issue à cet affrontement : sa victoire et la défaite cuisante d'Alan, tout comme les Mangemorts l'emporteront cette nuit, ou la suivante. Qu'importe quand, la fin de l'insurrection vient à grands pas, et ce sera une victoire portée à bout de bras marqué.
« Endolo-- » Le sort avorte misérablement, interrompu par une claqueuse qui ouvre grand sa gueule et tente de s'en prendre à sa victime. « Saloperie. Incendio » La créature jappe et s'enflamme tandis qu'Avery tend de nouveau sa baguette en direction d'Alan. Que Moltchaline aille au diable, Ancrath mourra de sa main. « Sagittulae » siffle-t-il entre ses dents. Une grêle de flèches lumineuses creusent de larges trous à l'endroit où se trouvait Alan quelques secondes plus tôt. Ils sont en train de s'éloigner du centre névralgique de la bataille, s'isolant tous deux dans les recoins calcinés du village. |
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| Pressé de mourir, certainement pas. Pressé de lui exploser la face, plutôt, oui. Qu'on en finisse avec cette histoire de vengeance qui ne faisait que traîner depuis trop longtemps. L'un d'entre eux ne rentrerait pas chez lui ce soir et malgré la douleur qu'Alan ressentait toujours à cause de son sort malheureusement retourné contre lui, il comptait bien sur le fait que ce soit Avery. Un sort de défense s'apprête à franchir ses lèvres lorsqu'un juron le remplace. Une des monstruosités créée par ces tordus de mangemort ouvre sa gueule pour croquer un bout d'insurgé.
-Putain de merde !
Se jetant en arrière, Alan fut sauvé plus par la réaction d'Owen que par son réflexe de pousser hors de trajectoire de la claqueuse. Sauvé par Owen ? Cette idée l'indigna alors qu'il se relevait et esquivait le sort de son ancien maître. Ils étaient encore trop près du centre de l'action et si Alan avait un défaut, c'était qu'il n'aimait pas partager. Il se mit à courir et lance un sortilège derrière son épaule, visant le sol sous le mangemort pour le retarder.
-Defodio !
Cependant, il démontra encore une fois sa grande maîtrise de la magie en renvoyant à nouveau le sort d'Alan contre lui qui du sauter pour esquiver le gouffre qui se forma à ses pieds. Foutu mangemort. Foutus réflexes. Foutue baguette volée à un mangemort. Un autre essai avec le maléfice de croc en jambe pour faire tomber le mangemort eux le même résultat, envoyant le barbu s’aplatir face contre terre une fois de plus.
-Je vois que t'es habitué à t'en prendre plein la gueule, t'as enfin appris à te défendre connard ?
Il se releva mais continua de reculer, restant face à Owen, en rage de ne pas réussir à percer ses défenses. Le combat ne commençait pas bien pour lui et il le sentait parfaitement. Il allait devoir trouver une faille et rapidement, sans quoi il allait se faire bouffer par le mangemort. |
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| PRÉ-AU-LARD
La sorcière s’effondre, sous la surprise, sous l’irréalisme de la situation. Sous un glapissement d’écœurement, de peur mêlée, elle repousse le cadavre qui lui est tombé dessus, trop rapidement pour qu’elle le voie arriver. Elle sent la mort, elle sent l’âme qui aspire à la tirer vers le bas. Elle glapit, repousse du pied le collègue dont elle se fout royalement, jure en russe et se redresse difficilement. Le masque lui tient chaud, bien trop chaud, elle ne le supporte plus, elle a besoin de respirer, de sentir une brise d’air frais sur son visage. Elle le jette sur le côté, tandis que ses prunelles croisent le rouquin qui est responsable de son piteux état. C’est ça que tu veux pour ton gamin?!?!? L’accusation lui va droit à l’estomac, plus retorse encore qu’un sortilège qui aurait put la toucher. Il ne sait rien de ses pensées, il ne sait rien de ses actes, mais comment pourrait-il la juger autrement ? Et pourtant, la sorcière n’hésite pas, acquiesce d’un signe de tête sous la question de son fiancé. Chacun son flanc, chacun sa part pour rester en vie. Et la vie, elle y tient pour deux. Trois si elle parvient à retrouver celui qui fait battre son cœur dans ce carnage. Elle ne quitte pas sa position, mais déjà sa baguette se lève, et le signal du combat contre l’homme roux s’engage, ce n’est pas contre lui, mais n’est-ce pas lui qui a entamé le dit-combat ? Il la savait enceinte, n’a pas hésité, elle n’hésitera pas non plus à défendre la vie de son enfant, et par extension la sienne. « Expulso ! » Les lèvres forment l’incantation, mais la sorcière n’a pas tenu compte de son entourage, bousculée par un de ses pairs, sortilège avorté, hoquet de surprise sous le coup porté à l’intérieur de son corps. Ce n’est pas le moment, mais ça prouve qu’il ou elle va bien, right ? La russe ne se redresse pas de suite, la main portée sur le ventre rembourré, grimace avant de se souvenir, baisse la tête pour éviter un sortilège perdu, avant de lancer de nouveau un sortilège. Tant que le roux sera dans les parages, elle doute d’être en sécurité, d’être tranquille, et inutile de penser au transplanage, pas dans son état. « REDUCTO ! » Lance t’elle, pour mieux objecter contre l’inutilité de sa tentative. Sa magie n’a pas fait de caprice, mais il ne fait nul doute que son adversaire a le dessus sur elle. Geste puéril, elle use de la magie pour renvoyer le cadavre à l'envoyeur. - Spoiler:
Lancer de dés : 2 & 8 Sois mignon Bill
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HERO • we saved the world June Winchester | Pré-au-LardJune voit passer un sort au-dessus de sa tête qui vient s’exploser contre une créature. Elle se retourne pour voir qu’Hazel a volé à son secours. Ok ? qu’elle lui demande et June hoche péniblement la tête tout en se redressant rapidement sa baguette toujours dans la main. Le sort a ralenti la bête, instinctivement la rouquine se rapproche d’Hazel avant de retomber au sol. On l’a percuté. Elle ne met pas longtemps à reconnaître Malfoy avec ses cheveux blonds.
Et puis à partir de là tout s’enchaîne, tout va si vite. Ils se redressent, Kid les rejoint, donne les ordres. Ils s’organisent pour faire un barbecue de la créature qui continue d’être là. Trop présente. Les mangemorts ne sont pas loin. Les sorts fusent. June balance un accio huile dans l’espoir de voir arriver une bouteille jusqu’à eux. Le feu ne la rassure pas. Pire, il la fait paniquer, mais les créatures qui viennent dans leur direction habitent les cauchemars de tous. Ça doit être détruit. Rohan finit par les rejoindre et un gémissement de sa part fait tourner la tête de June immédiatement. Le sang tâche sa manche et elle le voit grimacer sous la douleur. Elle s’approche, un peu trop rapidement. Ses yeux ont une lueur de panique. Pas Rohan. « Fuck. T’occupes, fais ce qu’il dit ! » Elle gronde. La louve gronde. Il n’a pas à lui donner d’ordre. Elle ouvre la bouche pour répliquer, mais elle voit du coin de l’œil, Draco tomber à cause d’une créature. Tout s’enchaîne alors. Ils ont le temps de rien faire. La bestiole claque ses mâchoires sur la jambe de Malfoy. Le blond se débat comme il peut, sort sa baguette et incante. Une longue gerbe de flamme sort du bout de sa baguette et la terreur s’empare du corps de June. Un feudeymon. L’espace de quelques secondes, elle est de retour dans le labyrinthe. Elle entend encore les cris. Elle sent encore l’odeur de la chair brûlée. Elle se bloque. Ses mains tremblent. Elle panique. C’est pas vraiment le moment a envie de lui hurler la louve. Elle se secoue. Blaise hurle quelque chose à Draco. Elle le voit amplifier les flammes. Elle sait qu’elle devrait faire pareil, mais elle n’y arrive pas. L’odeur. Le Feudeymon. Les couinements de la créature. Tout ça, ça la tétanise. Elle plaque une main contre sa bouche et sous son nez pour éviter de respirer l’air brûlant. Elle ferme les yeux pour éviter de penser à Halloween, au labyrinthe. Tu ne vas pas mourir ce soir, remets-toi. Tu es censée être une Alpha. Elle essaie de calmer sa respiration, ses mains tremblent toujours, mais elle reprend ses esprits peu à peu. Elle balance quelques sortilèges à des mangemorts pour protéger les arrières de ceux qui maintiennent les flammes. Elle se concentre sur ça en attendant qu’ils arrivent à dégager Draco de la créature. Finalement, elle se tourne vers Rohan parce qu’il est toujours là et son bras saigne toujours. « Qu’est-ce que tu fais encore là ? Tu es blessé, va à Poudlard pour te soigner ! » - Spoiler:
La bonne crise d'angoisse en plein dans l'action, utilité de June à ce moment-là 0, mais elle se reprend et couvre les arrières comme elle peut avant de gueuler sur Rohan parce que c'est gratos
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