Augustus n'en pouvait déjà plus de cette bataille, et ils n'en étaient qu'au deuxième jour. Combien de rebelles avaient-ils encore à tuer avant de pouvoir enfin rentrer chez eux ? Enfin, pas comme s'il avait encore véritablement un chez lui où retourner. Ces impudents avaient osé brûler le manoir Rookwood. Il espérait qu'Adelaïde allait bien, mais surtout il était affligé de la puérilité de ce groupe. Certes, ils avaient brûlé la forêt de Daëva afin de pouvoir tuer un maximum des leurs, mais était-ce une raison pour détruire un village entier ? Et puis l'apport architectural d'Herpo Creek n'avait rien à voir avec le bunker qu'ils avaient osé appeler un QG... Affligeant, tout cela, affligeant. Sans oublier toute sa penderie qui avait volé en fumée. Ce n'était pas une très bonne journée pour Augustus, et il aurait préféré être ailleurs que sur le terrain, à s'ennuyer à tuer des gens alors qu'il y avait tant de choses à faire. Certes, Lestrange, Avery et Murdock devaient être aux anges, mais le Rookwood était un être délicat, et il préférait les travaux demandant plus de... finesse que de savoir lequel arrivait à enchaîner le plus d'Avada Kedavra, sans bégayer, le plus vite possible. Il avait passé l'âge pour ce genre de jeux.
Assez vite, Augustus avait prétexté une blessure pour pouvoir retourner (encore plus) à l'arrière du front. Il ne voulait pas que, une fois qu'ils aient perdu (ce qui risquait fort d'arriver, soyons honnêtes) (ou au moins connaître un fort revirement de gouvernement, si quelqu'un souhaitait son avis), chaque petit insurgé puisse l'assimiler à la mort d'un de ses camarades. Il ne voudrait pas faire ombrage au merveilleux record de Lestrange. Il se demandait si le moindre rebelle pouvait ne pas avoir quelqu'un à venger à travers lui. Si téméraire... Tout en méditant sur la question, Augustus remonta doucement sa tasse de thé jusqu'à ses lèvres. Il avait réussi à sauver quelques tasses et une boîte cabossée des décombres, afin de pouvoir enfin se sustenter de quelque chose d'agréable. Il avait terriblement faim, et ce n'était pas la nourriture du coin qui allait satisfaire son appétit. Elle lui rappelait beaucoup trop la nourriture de la prison pour qu'il puisse en être satisfait. En parlant de prison, il était particulièrement satisfait d'être à l'arrière, maintenant qu'il savait que leur très cher Lord avait lâché les Détraqueurs contre leurs ennemis. Lestrange devait être aux anges. Augustus, lui, restait bien sagement sur son morceau de ruine, thé en main, à superviser de loin la gestion de l'infirmerie. Après avoir dirigé le capharnaüm qu'était le Niveau 9 (sans vouloir se mesurer à celui du Niveau 2), une petite infirmerie de guerre n'était rien.
Il se demanda, distraitement, si le Murdock avait réussi à ne pas s'attirer trop d'ennuis...
Tea Party:
Et avec ceci, je me propose pour la médaille du post le plus inutile de l'event !
Rookwood boit du thé à l'arrière en ricanant comme une vieille mégère.
Tes mains battent dans les airs, essayant de s’agripper par tous les moyens au manteau de Rabastan Lestrange. D’habitude, tu aurais pris sur toi pour ne rien laisser paraître, plus encore face à l’un de tes supérieurs, parce que tu en avais assez qu’on remette en question ta présence sur le terrain ; non, tu n’aimais pas ça, non, tu n’excellais pas dans le meurtre de masse, mais tu voulais simplement faire ton boulot. Et il faut croire qu’à vouloir jouer les mangemorts trop zélé, tu avais fini par te griller les plumes. Ton souffle revient peu à peu, erratique à cause de la panique. Tu sens qu’il te traîne sur quelques mètres, t’arrachant un hurlement que tu éteins toi-même dans un sortilège de sourdine, consciencieux dans ta douleur. Tu te raccroches à ce qu’il te raconte sans en saisir un mot, tant le mal te cisaille tout le tour du ventre, remontant à vive allure jusque dans ta nuque. Tu voudrais te cambrer, mais plus rien ne répond, c’est comme si on t’avait coupé en deux et les yeux que tu poses sur tes jambes sont écarquillés d’effroi. Il te vrille le visage d’une claque -ça au moins, tu le sens- et tu mords ton poing ganté pour te maintenir silencieux et éveillé. Tu perçois la pointe de sa baguette s’enfoncer dans ta peau pour, espérons-le, te prodiguer les premiers soins. Et, tout au fond de ton toi, tu sens comme une autre force qui s’agite, comme si la magie qu’Astoria t’avait transmise était encore là, tapie, depuis des mois, n’attendant qu’un cri de douleur pour agir.
Ça allait, il chouinait pas trop le Sieur Bagshot, alors que pourtant ça ne devait clairement pas lui faire du bien. Rabastan a un vague rire en songeant au jour (ou plutôt à la nuit) de la bataille de Poudlard où lui aussi s’était explosé le dos par terre. P’tet que le semblant d’empathie venait de là aussi… Comme quoi, les gens jugeaient trop vite ; c’était bien une BA de scout qu’il était en train d’accomplir là alors qu’il le soulevait, avec toute la délicatesse qu’on pouvait lui connaître pour lui coller la pointe de sa baguette sur la colonne vertébrale. « Tu sens encore tes jambes ou bien c’est de la putain de bouillie de nerf ? » Le voir en train de grignoter son poing semblait lui indiquer que la situation n’était pas idéale. Il hausse les épaules et tente de se resouvenir du sortilège pour réparer les os brisés. Y en avait plusieurs, et ça faisait un sacré bout de temps qu’il n’avait pas joué les infirmiers (il n’avait jamais fait ça en réalité, Elena n’était pas très role play et lui non plus) mais bon, à situation d’urgence. Et au pire s’il l’achevait, c’était presqu’une bonne action aussi. A agoniser tout seul il finirait par se faire démonter la tronche par des rebelles hargneux. « On respire, on se détend. Je vais t’arranger ça en deux secondes. » Il inspire « C’est un mensonge » il finit par avouer « … je suis une tanche. Mais bon à trois, un… deux… trois… quatre… » Il expire « Emendo » Bon, au début, tout se passe bien, il sent que sa baguette crache le sort mais bon, la magie a ses voies que la raison ignore et le sort dérive pour revenir sur lui. Il sent comme un craquement douloureux dans son petit doigt gauche, aussitôt suivi d’une brusque chaleur réconfortante. Ah, c’était donc ça qui le gênait depuis tout à l’heure ? Ben comme ça, c’était une bonne chose de fait : « Bonne nouvelle, je sais lancer le sort. Mauvaise nouvelle c’est pas toi que ça a soigné. Allez, on recommence. Souris un peu, rends pas les choses plus compliquées. Emendo » Ah ben pour le coup, c’est plutôt l’échec. Rien ne se produisit : « On ne juge pas, Bagshot, ça peut arriver à tout le monde hein. Bon, une petite dernière… Emendo » Rabastan toussote alors que, telle une trempette, cela reste sans effet. « Bon bon bon… c’est que ça va commencer à me gaver ça. Tu pourrais pas faire des efforts toi aussi ? » Il agite sa baguette « C’est p’tet bouché ? C’est ça de lancer toujours des Avada… » Il traîne un cadavre — pas ça qui manquait ici, et pointe sa baguette sur le bras qui semblait brisé « Un petit échauffement… Emendo » Le bras du mort parut exploser, comme se brisait en une multitude d’endroit. Rabastan déglutit « Ah ben j’ai été inspiré. C’est bien ce que je dis, ça doit être bouché. » Quel pipauteur, il en savait rien. « Mais on va dire que là ça va. Allez ! On y croit ! Emendo » Et enfin, enfin, enfin, ENFIN le sort marche et le soupir de soulagement de Rabastan est presque plus légitime que celui de Bagshot « Du premier coup. » il se vante d’un ton ironique.
Spoiler:
Rab tente par 5 fois de lancer un sort, j'ai honte c'est pire que tout, encore heureux qu'à part Bagshot y avait pas de témoins.
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
EVENT Pré-Au-Lard
26 septembre 2003 La mauvaise nuit sans rêve du Weasley s'était transformée en nuit meurtrière. De mauvaise humeur, malade, seul, ce n'était pas le moment de le déranger. Revenu depuis peu à Poudlard d'une mission sans grande envergure, Audrey avait insisté pour qu'il prenne un peu de repos. Pourtant l'horreur l'avait frappé en plein visage, comme un sombre retour en mai 1998. Il n'y avait eu que des ruines, des cadavres et la perte d'une terrible bataille. Percy n'avait pas particulièrement hâte de replonger dans un tel chaos même si son cœur réclamait vengeance. Tandis que les membres de la Renaissance du Phénix étaient envoyés à Pré-Au-Lard pour récupérer les blessés de l'attaque, le rouquin était resté au château. Son rôle, simple au possible, était d'orienter les sorciers selon la gravité de leurs blessures. Posté à l'entrée du grand hall, il avait été parmi les premiers à voir revenir des alliés aussi amochés que les habitants du village. La colère s'était alors emparée de lui et il se devinait imprévisible. N'étant pourtant pas prêt à agir sans réfléchir il avait cherché en vain l'un de ses proches. Il y a de ça quelques mois Penny se serait occupée de le calmer sauf qu'à présent la jeune femme le rendait encore plus furieux. Certain qu'elle avait à présent du sang sur les mains, il se refusait à rester les bras croisés et découvrir le cadavre de ses amis le lendemain. C'est à ce moment là, alors qu'il faisait les cent pas et ruminait que Susan était intervenue, lui interdisant de prendre part aux combats. Ses arguments ne s'étaient pas tous révélés mauvais comme par exemple le fait que s'il mourrait les Weasley en prendraient encore un coup. Mais en vérité, que valait sa mort face à celle de Ginny, Ron, Fred, Bill, Charlie ou même le moindre sorcier de la Renaissance du Phénix? Peu de choses à ses yeux. Et c'était donc cette idée en tête qu'il avait réussit à s’éclipser lors du deuxième jour de la bataille. Les blessés arrivaient en masse et la médicomage s'était retrouvée débordée. L'occasion parfaite - excepté que les craintes de la Dillinger étaient peut être fondées. Percy n'avait aucune idée de comment il réagirait à la vue du cadavre d'un ami, d'un proche ou d'un innocent tombé sous les sorts. Face à un disciple du Lord il engagerait sûrement le combat mais il restait une inconnue dans l'équation qu'il n'avait pas prise en compte : Penelope. Car ce fut bien la première âme vivante qu'il découvrit en arrivant sur les lieux ravagés. En mauvaise posture qui plus est et face à un allié (Edouard) ayant parfaitement connaissance du statut de la sorcière. Il hésita longuement à s'approcher, retranché derrière une barricade de fortune. Il la détestait, s'était depuis longtemps promis de la faire souffrir comme elle l'avait fait souffrir lorsqu'il la reverrait. Sauf qu'en reposant son regard sur sa chevelure blonde son esprit fut emplit d'une grande hésitation. Les bons moments passés avec Penny resurgissaient tels des flashs... Percy n'eut pas le temps de réagir qu'il se retrouva véritablement aveuglé. Perdu et désorienté il s'avança sans le savoir vers Edouard et la traître. Piétinant il finit par recevoir un violent coup dans le ventre de la part d'un mangemort le projetant immédiattement à terre.
Spoiler:
- Percy est resté au château durant toute la première journée. Il est à la recherche de ses proches mais ne trouve personne. - Susan lui interdit d'aller au village s'apercevant qu'il est très fragilisé par la situation. - Mais évidement il finit par s'enfuir du château et tombe par hasard sur Penny qui bataille avec Edouard. - Finalement il se fait aveugler et attaquer par un mangemort lambda.
Pardonnez moi je viens jouer les troubles fêtes dans votre bataille enfantine digne d'une kermesse mais qui sait, peut-être que tu pourras définitivement reprendre le dessus Edouard
Tu écoutes Lestrange d’une oreille distraite, quand tu n’étais pas toi-même assourdi par tes propres gémissements. Tu pensais être soulagé rapidement, vu que tu avais à faire à un mangemort et à un mage aguerri. Tu fermes les yeux juste avant qu’il ne prononce le sortilège mais… rien ne vient. Tu rouvres un oeil perplexe, tandis qu’il essaye de gagner du temps en baratinant des excuses. Tu te forces à l’écouter, sans pour autant comprendre la moitié de ce qu’il raconte, simplement pour ne pas perdre conscience. En temps normal, tu excellais à faire semblant d’écouter et de boire la parole d’autrui, mais pour le coup, tu t’accrochais réellement à ses blagues pas forcément très drôles -pour ne pas dire terrifiantes lorsqu’il explose par mégarde le bras d’un cadavre. Tu ouvres des yeux ronds et commences même à te reculer difficilement, refusant qu’il ne t’explose plus qu’elle ne l’était déjà ta colonne vertébrale. C’était bien naïf de ta part car il te rattrape sans même faire cas de ta petite tentative de fuite. Tu couines de terreur, fermes très fort les yeux et serres les dents, priant Merlin pour tout ce que tu avais pu faire ici-bas et… Ah bah non, il a réussi. Un craquement lugubre t’arrache un soupir de douleur et de soulagement. Tu prends une grande inspiration et te redresses lourdement, agrippé sans manière à lui. « Estimez-vous heureux que je ne sois pas du genre à cafter… » siffles-tu. Bon, tu avais intérêt à ne pas trop tarder avant de te rendre à l’infirmerie pour consolider tout ça ; parce que là, tu as le sentiment que, si tu fais un mouvement trop violent, tu risques de te disloquer de nouveau. « Cela dit, vous serez bien aimable si vous pouviez me reconduire à l’arrière ? Je ne ferais que vous encombrer ? » Tu vacilles sur tes gambettes comme un faon nouveau-né, priant tous les mages et nécromanciens pour qu’aucun rebelle ne vous tombe dessus en cours de rou- « Ah, vous devriez essayer un emendo sur celui-là. » Lestrange & Bagshot, en tournée dans tous les centres pénitenciers ; tranche de rire garantie !
Spoiler:
pour ceux qui n’ont pas compris la blague nullos de boris, il y a effectivement un rebelle qui leur tombe dessus.
« Estimez-vous heureux que je ne sois pas du genre à cafter… » Rabastan manque presque de s’étouffer d’indignation devant la remarque du gamin — qui peut de nouveau bouger uniquement parce que lui, Rabastan Lestrange, avait décidé de faire preuve d’un peu de patience. « Dis moi tu serais pas ami avec un certain Aramis ? Vous semblez fréquenter le même club Ingratitude et irrespect. » Non mais les gosses de nos jours, mal éduqués… À son époque c’était pas comme ça ! Ronchonner sur l’âge d’or du respect qui n’était plus une notion d’actualité lui faisait presqu’oublier que le môme s’accrochait à lui comme une moule à son rocher. Sauf qu’il n’était pas à demi enfoncé dans le sol et que Bagshot était plus lourd qu’une moule : mais avant qu’il ait pu faire la moindre remarque, le petit Mangemort s’écarte et s’efforce de tenir sur ses jambes, en demandant plutôt poliment si Rabastan serait assez gentil de le ramener un peu à l’arrière : « M’est avis que t’aurais jamais du quitter l’arrière hein. » lui fait Rabastan en se retenant une claque dans le dos, qui aurait été sans doute malvenue. « T’as pas l’air d’être trop habitué à… » tuer, massacre, torturer, étriper, dépecer… tous ces mots que Rabastan ne prononcerait pas, interrompu qu’ils sont par l’arrivée d’un crétin idéaliste « Ah, vous devriez essayer un emendo sur celui-là. » « Oh ben t’as d’l’humour toi hein ? J’devrais p’tet te laisser te démerder seul hein. » Mais évidemment, il ne ferait pas ça. Il dresse une ouclier magique pour se protéger, lui et Bagshot, d’un sort minable lancé par la personne en face d’eux. Pour la forme, il relance le sort de soin mais qui n’atteint même pas la cible, Rabastan ne s’étant pas vraiment donné la peine de viser. Le sort fait s’écrouler une poutre qui devait servir de soutient au plafond d’une baraque et leur adversaire d’un jour se retourne machinalement, alerté par le bruit. « Ah, c’est con pour toi princesse. » fait Rabastan en agitant sa baguette. Il utilisait rarement ce sort, et là c’était quasiment juste pour la frime, mais le scindendae corpus jaillit de sa baguette pour filer vers sa cible et ne mit que quelques instants avant d’écarter les quatres membres de la pauvre victime. « Incendio » Il ne se plantait pas pour ce genre de sort au moins, une langue de feu glisse de son arme et vient brûler le corps du rebelle. Dans un joli concert de cri. Rabastan pousse un long soupir avant de se retourner vers Bagshot : « Monsieur l’Ingrat est prêt pour transplaner ? » fait-il en tendant son bras « Jte conseille de t’accrocher, j’ai la réputation de faire des atterrissages un peu agressifs. »
Spoiler:
Rabastan s'insurge, râle, frime et tue une personne puis propose son bras à Boris. Que c'est bô, perfect date.
Il en avait des bonnes lui ! Comme si tu avais eu le choix de ne pas rester à l’arrière ! Tu avais été littéralement livré avec les Détraqueurs, comme si on ne t’avait pas distingué parmi eux, comme on enverrait un stagiaire chercher les cafés ! D’un autre côté, tu te vois mal lui faire la leçon, parce que malgré votre tatouage en commun, il avait un peu plus d’influence, d’autorité que toi, et accessoirement, était en meilleure santé… Tu t’offusques donc en silence, préservant tes forces pour essayer de rester debout, tandis que Lestrange fait son petit tour de force pour tuer le pauvre bougre de trente manières à la fois. Tu hausses les sourcils en le voyant exploser puis brûler. Vraiment ? Il avait besoin de tout ça ? Bah, si ça pouvait redorer son ego - toutefois, il ne fallait plus compter sur toi pour le considérer autrement qu’un gueux incapable de ressouder quelques vertèbres du premier coup… Toi, ingrat ? Et puis quoi encore ; tu n’avais rien à faire dans ses petites frustrations paternelles. Toutefois, tu sais te montrer clément, surtout quand il te propose de t’escorter à l’arrière. Comme une grande dame, tu lui attrapes le bras. « Du moment que j’atterris en un seul mor- » L’univers se résorbe autour de vous, et une seconde plus tard, tu rates ton atterrissage, l’entraînant dans ta chute et vous vous écrasez -toi sur lui, si c’est pas mignon- aux pieds de quelqu’un. Tu lèves aussitôt le nez, incapable de te redresser trop vite à cause de ton dos qui te fait souffrir le martyr. Augustus Rookwood est en train de siroter un thé. Vous veniez de risquer vos vies -en particulier, toi- à cause de ton inexpérience, tandis que l’un des mangemorts les plus expérimentés se reposait à l’arrière, sans visiblement avoir subi d’importants dommages. Même si tu ne peux exprimer ton mécontentement à haute voix, on lit visiblement sur ton visage que tu songes quelques infimes secondes à démissionner. « Monsieur Rookwood » tu t’appuies sans vergogne sur Lestrange tout en t’époussetant. « Vous vous portez comme un charme ; c’est vous qui êtes en charge de l’infirmerie ? »
Spoiler:
boris et lestrange se rabattent à l’arrière et tombent sur rookwood qui prend son thé. what is it with this world?
Dans ce genre de meurtre au cas par cas, y aller à coup d’Avada, c’était sympa et expéditif, mais fréquenter Hécate l’avait habitué à des choses un peu plus… visuelles ? Et Rabastan avait pris le pli et appréciait parfois prendre un peu son temps. Sinon la vie n’était que trop monotone. Un peu d’imagination et de couleur, que diable ! Et voilà que la princesse Sissi lui attrape son bras tendu, pas loin de lever le petit doigt. Rabastan lève les yeux au ciel : bon tu t’accroches ou tu… « Du moment que j’att- » causes apparemment. Ugh, Rabastan ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et transplane, en priant presque pour une désartibulation (pour Bagshot, pas pour lui) (amusant comment il était passé de poor little thing à mais… une bonne paire de gifle et au lit sans dessert mais le contexte et l’ambiance générale d’un champ de bataille n’aidait pas à être patient. Ils atterrissent à un point de l’arrière que Rabastan avait bien identifié plus tôt, mais comme Bagshot est aussi incapable de tenir debout que de rester suspendu dans le vide en s’accrochant par une main à un rebord, il s’effondra, en entraînant le Directeur de la Justice Magique avec lui et se payant même le luxe de tomber sur lui. « Eh ben, c’est miraculeux que tu ais survécu aussi longtemps, et j’fais pas allusion à mes grandioses efforts pour te refaire marcher. » Rabastan marmonne en se redressant. Il a un sourire très professionnel lorsqu’il aperçoit ce brave vieux Rookwood, juste devant l’endroit où ils avaient décidé d’arriver. Et évidemment qui dit Rookwood dit flegme et thé. D’où le sourire de Lestrange. Ça ne l’étonnait pas plus que ça de son ancien maître. C’était très salissant la guerre. Bagshot a l’air de crever, non plus de douleur, mais de frustration « Vous vous portez comme un charme ; c’est vous qui êtes en charge de l’infirmerie ? » Rabastan, cette fois, lui donne une petite claque dans l’épaule : « Pardonne le, Rookwood, il vient de se péter le dos et j’ai du m’y reprendre à cinq fois pour réparer ce bordel. Ça le rend teigneux. » Il ébouriffe les cheveux de Bagshot « Je pense qu’il essaye de se rattraper pour toutes les chouineries que j’ai supporté tout à l’heure en faisant le mec détaché. » Il range sa baguette à sa ceinture, maintenant que le danger était plutôt éloigné « T’es bien installé dis moi. T’aurais du thé pour moi ? S’il te plait, évidemment. » Si aux bureaux, Rookwood lui tapait parfois sur les nerfs, sur le terrain il ressentait plutôt une sorte d’attachement, de camarade à camarade, compagnon de galère à compagnon de galère, de solda à soldat. Bref, de la politesse mon enfant, de la politesse.
Spoiler:
Rabastan est content de voir Augie, il gueuse un peu Boris, qui l'a mérité, et veut du thé. L'arrière est protégé au cas où des rebelles arrivent à s'y glisser.
They want to put an end to thisevent 10 : Pré-au-Lad
» Explications ;Chronologiquement parlant, la Bataille Finale dure aussi longtemps que le topic d'event est ouvert. Actuellement, elle dure depuis deux mois, mais les jours joués dans l'event seront précisés par Oblivion.
Nous jouons actuellement le dernier jour (8 décembre 03), en soirée.
» La phase 3 ; Le tumulte des dernières semaines, combiné à l’effroi provoqué par l’apparition des Détraqueurs, a laissé un terrible sentiment d’abattement général dans les différents camps ; les corps s’entassent, le feu continue à avaler les immeubles, les sorts fusent dans tous les sens. Il n’y a pas un camp qui soit à l’abri dans ce massacre qui semble durer une éternité. Les jours s'enchainent et se ressemblent : Pré-au-Lard flambe éternellement, ses pavés forgés de sangs et de charognes en putréfaction, mais ce n'est pas assez. Ce n'est jamais assez car pour mettre un terme à la bataille qui s'étire et draine les combattants de leur force vitale, il faudrait qu'un camp cède – tous s'y refusent. Au terme du deuxième mois la violence a atteint son pallier ultime tandis qu'affluaient des créatures déchaînées, appelées par les sorciers. Aux rangées de détraqueurs se sont ajoutés les géants, du côté du Lord. De celui des Phénix, des soldats de pierre couverts de leurs armures métalliques ont été appelés de Poudlard, rejoints quelques jours plus tard par les féroces araignées géantes de la forêt interdite, Acromentules convaincues par Hagrid et par la chair fraîche à portée de pattes. Il y a eu une pleine lune, terrible, et comme si y survivre une fois n'était déjà pas assez, l'occurrence se répète ce soir : l'astre nocturne à son apogée mêle aux combats ses Loups déchaînés d'un côté, ou dotés de crocs mais de conscience de l'autre.
La véritable cause d'effroi, pourtant, est autre : on murmure qu'Il arrive. Le Magister. Le Tyran. Le Mage Noir. Voldemort, flanqué de son précieux serpent. Prêt à affaiblir une ultime fois ses opposants privés de leur défunt héros, ivre de mettre un terme définitif à cette interminable rébellion. On dit qu'il n'aura pas de pitié et déjà, ses sbires exhalent leurs rires cruels, flairant une victoire terrassante. Mais l'espoir persiste, flammèche ténue résistant à la tempête. Il suffirait de peu pour que tout bascule ; une épée pour trancher les anneaux du serpent, un front marqué d'un éclair pour accomplir la Prophétie. Ce sont les heures ultimes qui se jouent car ce soir, une page d'Histoire sera enfin scellée.
» Points techniques ;• Merci de ne pas excéder les 300 mots afin de favoriser l'avancée du sujet. • En quittant le topic (pour vous rendre à Poudlard ou cesser temporairement ou définitivement de prendre part à la bataille), précisez OUT en fin de rp pour que vos partenaires prennent votre départ en compte. • Afin de limiter les confusions, merci de mettre en spoiler, à la fin de chacun de vos rp, les actions importantes à prendre en compte par les autres joueurs. Il s'agit d'un récapitulatif express, aussi bref que possible donc. • Les mangemorts ne prévoient pas de faire de prisonniers. N'hésitez donc pas à pnjiser des morts en nombre. • L'utilisation du dé est obligatoire si vous affrontez un personnage joué. • Les potions et produits de soin de la RDP commencent sérieusement à manquer, les troupes du Phénix sont pressées de mettre un terme à la bataille.
‹ réputation : surnommée Baby Spice, elle est la plus jeune membre des Little Jinx et elle on dit d'Amara qu'elle est aussi adorable que touchante.
‹ particularité : championne toute catégorie du gobage de dragées surprises
‹ faits : elle parle avec un accent français, tombe souvent, est scotchée à son pow, gère secrètement un MSN dédié aux memes.
‹ résidence : /
‹ patronus : non-corporel la plupart du temps, écureuil autrement.
‹ épouvantard : les cafards et la haine, accessoirement.
‹ risèd : une paix stable et durable, du bonheur pour tout le monde.
WE COULD BE IMMORTALS, JUST NOT FOR LONG.
Maintenant, c’est quitte ou double. Quitte ou double sur l’épuisement, l’acharnement, les suppositions, les faits devinés, le reste d’espoir, les relents de courage, les dernières onces de folie. Des mois à essayer de se préparer et tout s’enchaîne à présent. Ce soir, c’est grand soir. Ce soir c’est peut-être le dernier soir, le premier souffle du reste de leurs vies, l’ultime soupir d’un combat commencé trop jeunes. Elle inspire, les doigts crispés autour de sa baguette, la tête qui tourne un peu d’avoir utilisé un portoloin alors qu’elle accuse la fatigue. Elle est trop drainée d’énergie pour être sûre et certaine que les glamours placés pour la masquer partiellement tiendront. A vrai dire, elle se dit qu’elle s’en moque, elle a touché le point de non-retour. Elle a comme un goût d’absolu dans la bouche, une explosion d’immortalité, un sursaut d’adrénaline dans le système… et puis le goût ferreux qui coule dans sa gorge nouée trahie la réalité, elle s’est juste bouffé l’intérieur de la joue jusqu’au sang.
Elle n’a qu’une chose à faire. C’est simple, c’est direct… c’est supposé l’être, du moins. Elle a pourtant l’impression d’être au pied d’une montagne. Ou alors, la montagne est posée sur son sternum, l’empêchant de respirer convenablement. Au choix. Une seule chose à faire, quitte à y laisser sa tête, quitte à être capturée dans la manœuvre. Peu importe la chute tant qu’elle fait ce qu’elle a à faire. Elle regarde par-dessus son épaule, guette les autres, ne cherche pas à les attendre, il ne faut pas qu’ils la suivent, ça a trop des aspects de mission suicide pour qu’elle les entraine là-dedans, quand bien-même ce soir, c’est peut-être enfin terminé. Ils vivront pour voir le jour se lever, pour que tout ça ne soit pas vain. Elle s’élance et réalise vite que les rumeurs sont vraies, elle le sent dans la recrudescence de liesse qui émane du no man’s land qu’est devenu Pré-au-Lard au fil des affrontements.
Une seule mission, une seule question, un murmure inaudible dans le vent glacé : « Où est ce foutu serpent ? »
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.