Pré au lard — Nannie, on lui a demandé de se rapprocher des rebelles. Elle en avait rencontré ces derniers mois. Des plus ou moins rebelles qui murmuraient à mi-voix qu’ils étaient pas d’accord mais qui laissaient plus ou moins couler. Des rebelles classiques, en fuite, qu’elle avait toujours croisé de façon plus ou moins rock ‘n roll. Et des bons, des gros poissons. Qu’elle avait balancé au patron, lorsqu’elle l’avait revu. Elle les aimait bien, ces gens qu’elle rencontrait, mais elle avait une mission. Nannie, on lui avait demandé de se rapprocher des rebelles. Et elle n’était peut être pas une lumière mais après tout ce qu’elle avait entendu, tout ce qu’on lui avait raconté, elle avait compris que le nid des insurgés (même s’ils avaient un nouveau nom maintenant, une histoire à la con d’anglais sur un ordre qui réssucite etc.) il était dans leur école. Poudlard, l’école des anglais. Un petit truc, dans le nord du pays. Nannie, elle s’est donc mise dans la tête d’y aller. Nannie, on lui avait demandé de se rapprocher des rebelles. Et c’est comme ça qu’elle se retrouva dans les alentours de Pré au Lard vers le 20 septembre (elle avait perdu le compte des jours). Elle est restée quelque temps à l’écart, à épier les allers et venues depuis la campagne avoisinante. Entrer dans le château semblait impossible, faudrait qu’elle trouve quelqu’un qui l’y fasse rentrer. Peut être que si elle rebroussait chemin pour trouver Coco ou même Albane peut être qu’elles l’aideraient ? Qui savaient ? Nannie, on lui avait demandé de se rapprocher des rebelles. Elle pensait sincèrement tomber sur des insurgés en venant ici. Pas sur des collègues.
Pourtant force était de constater que ceux qui venaient de détruire le village qu’elle stalkait depuis quelques jours c’était bien d’anciens copains. Mais elle devait rester loin. Parce que les anciens copains, fallaient pas qu’ils la chopent. Elle repéra les deux boss. Mais elle n’avait pas reçu d’instructions pour les approcher, donc elle reste en retrait. Et au final, elle voit d’autres personnes arriver. Les rebelles qu’elle cherchait ! Ah ben enfin… Mais ils allaient se faire bouf-
Et là ça explosa. Nannie resta en retrait. Les premiers temps. Les insurgés se faisaient canarder et tombaient, certains collègues tombaient eux aussi. C’était le bordel. Elle reconnaissait des personnes, des deux cotés. Des amis chez les agresseurs et des visages connus chez les agressés. C’était le bordel dans sa tête. On l’avait pas de tout prévenu que quelque chose de ce genre se passerait : alors elle devait faire quoi ? Objectivement parlant, les Mangemorts n’avaient pas besoin d’elle. Une seule personne, qui ne savait pas lancer d’Impardonnable, c’était pas comme si elle allait faire une différence. On ne lui avait jamais dit, en outre, d’abandonner la mission. Donc… elle devait continuer non ? Ou alors elle pouvait repartir, discrètement, et ne pas prendre part à ce bordel. Et c’est là qu’elle la remarque, au milieu de ce bazar, elle avait une vue imprenable sur tout ce qui restaient du village et là, ce lieu là attirait son regard tant il était déserté. Déjà une de ces bestioles marrantes qui claquetaient. Elle avait perdu de vue la deuxième mais celle là était en plein dans sa ligne de mire. Et la personne vers qui cette bêbête s’avançait, c’était pour le coup un visage connu de l’autre camp. Nannie avait croisé Albane il y avait peu mais elle n’avait pas pensé la revoir dans cette pagaille. Mais le temps qu’elle descende de son perchoir depuis lequel elle voyait tout le village, la jeune femme avait disparue. Et c’est simplement parce qu’elle était habituée à ce genre de chose qu’elle put remarquer la silhouette, sur le toit. C’était quoi là ? On était où ? Au cirque ? « Albane ! » hurle Nannie avant de finalement voir la silhouette de son amie (on est vite l’amie de Nannie) voler dans les airs pour atterir sur les toits. Avce le guignol. Bon, va pour le toit, c’était toujours mieux qu’être en bas.
Elle s’approche d’un mur et il ne lui faut pas beaucoup d’effort pour se hisser jusqu’au sommet. Son équilibre ne lui fait pas faux bonds alors qu’elle trotinne jusqu’à Albane ignorant presque le guignol (Kirill) qui avait eu la drôle d’idée de faire voler sa camarade jusqu’ici. « Hey, hey ! Albane ! » elle se pose près d’elle pour l’aider à se relever « Sors ta baguette, sors ta baguette. Lui là c’est un zozo ! Viiite ta baguette ! » Nannie pourrait pas l’aider sur ce coup là, elle ne savait pas lancer de sort. Et elle ne reconnaissait pas Kirill cet homme bizarre dont elle rigolait avec Bacchus, dissimulé qu’il était par son masque. Elle se doutait juste qu’il pouvait être très dangereux. Elle se met devant Albane, prête à encaisser éventuellement un coup le temps que la jeune femme se redresse.
Spoiler:
Bon du coup pour le post d'intro, plus de 300 mots mais après ce sera moins Nannie du coup est à Pré Au Lard et du coté des rdp
11pm. Rester en dehors des radars. C’est un peu son seul objectif, ces derniers temps. Profil bas, depuis l’incident à Ste Mangouste. Grincer des dents à chaque réforme, remettre en ordre sa vie. Son crâne surtout. Le bordel, à l’intérieur, pendant longtemps. Pantin pendant de trop longs mois, les souvenirs revenus en vrac, il ne s’y retrouve pas. Retrouvait, ça va mieux, maintenant. Il va s’échapper. Le plan se met en place, doucement, il a parlé à Gwen, la seule personne qui restait à ses côtés. Confiance suprême. Il a eu raison. Il va s’en aller. En attendant, qu’il se fasse oublier. C’est le plan. Gregory Goyle a un plan. P’tête que c’est pour ça qu’il se pointe chez la cousine, ce soir. C’était ça ou le plafond, ça ou le bar, errer comme il le fait bien trop souvent. Plus rien autour de lui, plus rien qui le retient, alors il se tourne vers sa famille. Si on peut vraiment parler de famille. Elle n’est pas ravie de le voir, lui non plus, pas vraiment, mais il vient dire au revoir. Il pense. Ne le dit pas, de toute façon. Il s’attarde un peu, trop pour rentrer chez lui. Probable qu’il le fasse exprès, même si l’attitude de Vayk lui fait bien savoir qu’il n’est pas du tout le bienvenu. Mais elle non plus, elle dit rien. Tant mieux.
3am.Il est parti trop tard. Les flammes (Merlin, les flammes, n’y pense pas), les hurlements, il a oublié. Il n’a plus l’habitude de la peur et de la misère, des années passées à l’écart, loin de la guerre. Il pensait être protégé et maintenant c’est trop tard pour s’en aller, il crève avec les autres, ça y est. En tout cas c’est ce qu’il pense quand la demeure s’écroule, et avec elle son putain de sentiment de sécurité. Est-ce qu’il a choisi le mauvais camp ? Ou p’tête que c’est parce qu’il n’a rien choisi du tout, à prétendre que tout va bien, comme un con. À se réveiller trop tard. Maintenant, il est coincé. Et, alors qu’il se redresse péniblement dans les décombres, il se rend compte du merdier dans lequel il s’est fourré. Il est rouillé. Trop lent, pour sortir sa baguette et se relever, il aurait pu crever trois fois et il le sait. Trop lent, pour s’élancer à l’extérieur, sans réfléchir, putain, mets-toi à couvert.
Il fait tout l’inverse, sans trop savoir ce qu’il cherche. Vayk, ça lui traverse l’esprit et son but est maintenant tout trouvé ; il avance, hagard. Pas longtemps. Une autre silhouette (Caleb), pas loin devant lui, lui tournant le dos. C’est pas son combat. Ça l’a jamais été, idéologie empruntée aux autres, pas franchement convaincu, pas franchement révolté non plus. Sa peau à lui, et celle de ceux à qui il tient. Plus grand-monde. Un instant, il pense pouvoir s’en sortir et se casser, changer d’avis et peut-être faire le mort quelque part, pourquoi pas après tout, un instant et il oublie sa cousine et sa décision de l’aider, il pense qu’il peut s’en sortir comme à chaque fois. Un miraculé. La vélane qui l’a sauvé, à Ste Mangouste. Potter, à Poudlard. Gwen, tellement de fois depuis. Le destin, toujours de son côté, right ? Pendant que tous les autres crèvent ou disparaissent. Un instant. Puis, quelque chose craque sous son pied et la silhouette encapuchonnée se retourne.
Il est rouillé. Il est rouillé, mais le réflexe est toujours là, et il lève le bras. « Diffindo ! » C’est pas son putain de combat, il pense encore, et pourtant il se bat.
Ses phalanges ont naturellement voulu trouver celles de Neith mais il n’a rencontré que du vide, l’immobilité froide de la sœur absente qui fixe le vide, ignorance ou perdition, il ne sait plus vraiment. Il lâche un souffle, un soupir teinté de déception dont la mélancolie contraste violemment avec la violente euphorie qui s’empare des rangs des mangemorts depuis le début de la soirée. Il glisse un regard contrit à Ladah, beaucoup trop enceinte pour être sur le terrain, des regrets plein les entrailles, la bile au bord des lèvres. La fiancée s’éloigne déjà, son frère sur les talons. Avec la même ardeur déterminée, l’égyptien claque la langue et prend la direction parallèle pour mieux prendre les insurgés restant en embuscade. Claclaclac. Les monstres de Kirill rythment leur avancée comme des tambours de guerre à la folie furieuse. Ses doigts s’enroulent de force sur le poignet de sa sœur jumelle, quelques adhérents derrière eux, baguettes brandies distribuant les sorts mortels à l’instinct. Il déploie les premiers Hominum Revelio et leur route croise les premiers opposants qu’il contourne dans un silence appliqué. Il s’agace de l’impatience de ses camarades, de leur soif de sang qui lui brûle la peau et n’ose même pas croiser leurs regards de peur de plonger trop profondément dans leurs consciences en lambeaux. « Fermez-la, putain. » il claque entre ses dents serrées, son métallique déformé sous le masque argenté, avant de s’extirper hors des ruines. « Incarcerem ! » Un murmure, à peine lâché du bout des lèvres et l’équipe bien rodée entre en action. Les Avada Kedavra fusent sur les malheureux entravés et ils progressent à la force des poignets. Il lève sa propre baguette pour abattre la mort à son tour sur un groupe déjà aux prises avec les Claqueuses de Kirill ( June et Hazel) et une explosion retentit. Il se fige quelques secondes, le geste se termine vers les étoiles, le rayon verdâtre fauchera peut-être un oiseau, rien de plus. Elle est là, la silhouette qu’il essaie d’oublier, les traits flous qui n’arrivent pas à s’imprimer correctement, la douleur des souvenirs revenus par vague. Il secoue la tête et tout disparaît, ne reste plus que Neith pour le fixer d’un regard un peu perdu. Âqen secoue la tête, juste à temps pour éviter le sort qui fuse au-dessus de sa tête et faire volte-face. Ils ne sont pas seuls, il n’a pas vraiment envie de se battre. Il ne sait plus ce qu’il veut. Les doigts de Neith le lâchent pour mieux se défendre. « Sectumsempra ! » Il crache quand même entre ses dents serrées vers les silhouettes déjà en difficulté. La poussière vole, les ruines explosent, le cœur paniqué, il vise bien trop mal. Inspirer, expirer. Il doit se calmer, effacer les fantômes qui hantent ses prunelles.
Tu testes la solidité de ta baguette en l’enfonçant dans les yeux du rebelle que tu viens de réduire à l’état de cadavre, cOMME NANNIE LE FAISAIT AUTREFOIS. Tu courses les innocents fuyards cOMME DOUGLAS AVAIT PU VOUS COURIR APRES DANS LES COULOIRS. Tu jures après chaque impardonnable cOMME OSWELL REDIGEAIT DES RECUEILS ENTIERS D’INJURES RIEN QUE POUR TES BEAUX YEUX. C’est pour vous les gars, c’est pour vous que tu assassines aujourd’hui. C’est de votre faute, les gars, à cause du camp dans lequel tu n’es pas, que tu restes bien campé dans le tien, quitte à enchaîner les exactions comme t’avais enchaîné les heures de retenue. C’EST A CAUSE DE VOUS LES GARS parce que vous m’avez abandonné, vous avez jamais voulu de moi. Tu connais pas le nom de ceux que tu massacres ce soir. Tu reconnais pas le visage de ceux que tu massacres ce matin. C’est leurs visages à eux qui se tordent, des dizaines de fois, tu sais pas combien de fois tu butes une Albane, un Jenner, des Nannie et des Edouard, ils pleuvent à tes pieds. On te tient plus, comme si on t’avait jamais tenu. T’es en colère, beaucoup. T’es malheureux, un peu.
La rage va et vient comme une marée capricieuse et régulièrement, tu viens t’échouer aux pieds de Rookwood qui se retient bien de batifoler dans le sang comme toi. Tu te redresses, prêt à remettre le couvert, quand une claqueuse te passe devant, te faisant bondir sur le côté. « Par les couilles de Merlin, c’est vraiment dég-… » mais tu te retiens bien d’en dire plus, en sentant la présence de Moltchaline qui glaçait l’air même. Il faudrait sérieusement qu’un jour il songe à changer de masque qu’elle avait sorti la Nannie. Mais ça te fait plus tellement rire maintenant. C’était ses bébés, et tu devais reconnaître que tu l’avais mauvaise quand on critiquait ton chien, donc…
Te lançant dans une puérile compétition contre les hideuses créatures pour savoir qui en buterait le plus, tu y retournes. Tu crois reconnaître Oswell mais tues cette idée dans l’œuf. Un expelliarmus dans ta goule t’envoie rouler sous les jupes de ton maître. Tu n’y aurais pas fait plus attention que ça s’il n’avait pas été coiffé de ton nom -pire encore, ton prénom-, hurlé avec affolement et désespoir. Tu te relèves, juste à côté de Rookwood, fais volte-face. « Will-… Burwick ? » C’est à cause de vous tous, les gars, qu’il est là, ce matin, à tenir scrupuleusement les comptes de ces crimes comme pour s’en détacher.
Dernière édition par Bacchus Murdock le Dim 2 Oct 2016 - 17:07, édité 1 fois
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4452
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
Spoiler:
Elle est presque sur elle l'abominable chose au moment où le sifflement retentit au-dessus d'elle. La chose s'arrête instantanément, reculent dans l'ombre d'une ruelle. Et tout d'un coup le claclaclaclaclac de la chose s'éloigne et bientôt elle n'entend plus le bruit de ses dents acérées qui s'entrechoquent. Elle reste planté là une seconde comme une idiote. Elle a oublié qu'elle était complètement à découvert. Et tout d'un coup elle sent comme une corde qui s'enroule autour de sa gorge et l'emporte vers le haut à une vitesse fulgurante sans qu'elle ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Elle est trainée jusqu'au niveau des toits et là une silhouette masquée la saisie par la mâchoire pour l'envoyant rouler sur les tuiles qui glissent sous le choc. « Je vous avait dit de vous tenirrr à l'écart de tout ça » Cette voix... Elle connait cette voix. Bien sûr, pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt. L'accent traînant, la façon si caractéristique de rouler les r. « J'aurai dû m'en douter... » fait elle en commençant à se redresser à moins de deux mètres de l'homme dissimulé sous un masque en métal, à bec d'oiseau. A qui d'autre pouvaient appartenir pareilles horreurs de toutes façons ? « Désolé, t'as du remarquer que je suis pas trop du genre obéissant.»
« Albane ! » Elle se retourne pour voir Nannie se précipiter vers elle, sautant d'un toit à l'autre pour venir l'aider à se relever « Hey, hey ! Albane ! Sors ta baguette, sors ta baguette. Lui là c'est un zozo ! Viiite ta baguette ! » Qu'est-ce qu'elle fait là ? Sa baguette ? Oui il lui faut sa baguette... Elle est dans sa main, mais elle est incapable de la brandir, incapable de lancer le moindre sort contre lui. La dette. Bien sûr. Comment a-t-elle pu oublier la dette ? « Laisse tomber Nannie, va plutôt aider les autres. » fait Albane d'un ton amer, sans quitte le masque des yeux. Mais Nannie n'a pas l'air décidée à bouger, elle se place même entre elle et le mangemort. « Laisse je te dis, ça va aller, vas-t-en.» Avant qu'il ne s'en prenne à toi ou qu'il rappel ses bêtes. « Alors Moltchaline... Qu'est-ce que tu vas faire de moi cette fois ? » lance-t-elle à l'adresse du masque d'oiseau. Sa voix et dure, froide, hautaine. Elle sait qu'il l'a sauvé par orgueil. Elle se demande si ce même orgueil l'empêchera de la tuer. Qu'est-ce que tu vas faire de ta chose ? Parce que c'est ce qu'elle est. Elle est sa chose. Il lui à sauvé la vie et maintenant, elle ne peut plus rien contre lui.
Albane OUT finalement elle débarquera à PAL quand elle aura fini d'incendier Herpo avec sa copine Angie
Dernière édition par Albane Oswell le Ven 9 Déc 2016 - 3:55, édité 1 fois
‹ baguette : 30 centimètres, bois de noisetier, crin de sombral.
‹ gallions (ʛ) : 3886
‹ réputation : on dit d'elle qu'elle est loyale et intransigeante + on la trouve parfois désagréable, mais c'est juste parce qu'on la connaît mal et qu'elle n'est pas très avenante au premier abord + elle est une auror brillante et fonceuse + on la sait proche de la cause des loups-garous. on a du mal à comprendre pourquoi elle a fait le choix de se lier par triumvirat à un loup-garou.
‹ particularité : animagus en formation + son animal est un ours brun massif.
‹ faits : amelia a fait sa formation d'auror avec un an d'avance + quand le lord est arrivé au pouvoir, elle est restée, en pensant que ça n'allait pas durer + coincée et surveillée, elle prétendu être à ses côtés + c'est lors de la vente aux enchères des rebuts (2001) qu'elle arrive à fuir sans se faire remarquer et à échapper à la surveillance des mangemorts + elle passe deux ans à fuir, en solitaire, une situation qui l'a rendue plus sauvage et froide + elle a rejoint les insurgés en 2003 et a mené de nombreuses missions pour eux, forte de sa formation et de son expérience d'auror + elle a participé à la grande bataille de décembre 2003 + pendant les combats, elle a choisi d'être liée par triumvirat à édouard douglas afin de lui sauver la vie in extremis. ils ont failli ne pas s'en sortir + elle s'est battue contre le gouvernement intérimaire mis en place après la guerre, qui a injustement envoyé édouard en prison pour en faire un exemple, et a participé à faire échapper plusieurs criminels injustement jugés de la prison d'azkaban + elle a repris son poste d'auror après la guerre.
‹ résidence : entre son appartement du londres sorcier et storm's end.
‹ patronus : UN RENARD
‹ épouvantard : perdre les membres du pack. surtout perdre eddie.
‹ risèd : UNE SOIRÉE HEUREUSE ENTRE AMIS.
they want to put an end to this
Amelia se redresse avec difficulté, puisque son bras est encore engourdi à cause du sortilège Doloris qu’elle a récolté en envoyant les étincelles rouges. De son autre main, elle envoie des sortilèges, moins précise que d’habitude à cause de la douleur et de la panique. Soudain, ses cheveux sont tirés en arrière, et elle fait une grimace en poussant un petit cri. « Dis ‘S’il te plait’ et on en termine vite » fait la voix de son agresseur, derrière elle, avec un petit accent qu’elle ne reconnaît pas. Elle attrape la main de l’homme et y plante ses ongles, et c’est suffisant pour qu’il relâche un peu et qu’elle se libère de son emprise. Elle se retourne immédiatement et, de sa main libre, envoie un coup de poing dans le visage de son assaillant, de la manière la plus moldue qui soit. Et bien sûr, ça le surprend. Parce que quel sorcier ne se repose pas uniquement sur sa magie ? Amelia connaît ses tactiques, et maintenant qu’elle l’a déconcerté, elle peut compter sur la magie. « Defodio » La roche qui constituait les pavés de Pré-au-Lard se découpe sous les pieds du mangemort, et Amelia dirige les pierres pour qu’elles lui tombent dessus, avant de se détourner dans le moindre remords, lancée de plus belle dans la bataille, maintenant que son ennemi est mis hors d’état de nuire pour un moment. Elle envoie des sortilèges autour d’elle, désarmant un mangemort qui pointe sa baguette sur une jeune femme tentant de se sortir des décombres, donnant un coup de pied dans le mollet d’un autre au passage. Elle ne sait pas trop où elle va, il y a du monde partout, partout, partout. Elle ne sait plus où donner de la tête. Alors elle court un peu, cherchant des visages familiers, et c’est sur celui de Ginny à sa plus grande surprise qu’elle tombe en premier. « Gin! » dit-elle au milieu des combats lorsqu’un mangemort cherche à toucher la future maman par derrière. Amelia brandit sa baguette : « Confringo ! » La terre aux pieds du mangemort explose et il s’écroule, sonné, avec du sang sur le visage. Amelia court vers la jeune rousse et se met dos à elle, pour qu’elles puissent assurer leurs arrières mutuellement. « Tu ne devrais pas être là! » crie l’ancienne auror, inquiète et en colère à la fois. « Vous n’auriez pas dû venir! » fait-elle avant de relancer un « Confringo ! » aux pieds d’un autre mangemort qui trébuche se retrouve projeté à quelques mètres de là. Sa tête heurte violemment les débris à terre et ses yeux restent ouverts, vides.
Il s'avérait que rester caché pour balancer des sorts mortels ou fortement handicapant était plutôt une bonne idée si on restait dans l'idée de survivre le plus longtemps possible à ce terrible foutoir auquel on l'avait forcé de participer. Ses sorts ne touchaient pas toujours, n'avait pas forcément l'effet escompté, mais au moins ses mains ne tremblaient plus et les battement désordonnés de son coeur s'étaient un peu calmé, bien que la tension soit toujours haute dans chaque fibre de son corps. Il risquait toujours sa vie, mais au moins à présent il savait qu'il avait une chance de s'en sortir s'il restait dans sa position retranchée.
Cependant, une brindille craqua brusquement derrière lui et il se retrouva face-à-face avec quelqu'un qu'il ne s'attendait pas du tout à retrouver dans un tel lieu. Gregory Goyle. Cependant, avant même qu'il ne puisse se réjouir d'avoir un ami à ses côtés pour se battre, celui-ci brandit sa baguette vers lui pour lui envoyer un sortilège dangereux. Caleb bondit sur le côté pour esquiver, s'apprêtant à dire à Goyle qu'il se trompait de cible et qu'il était son ami, mais alors même qu'il formulait cette pensée, il eu la conviction qu'en réalité Goyle se fichait pas mal de savoir qui se trouvait derrière le masque. Goyle avait changé de camp.
Aussitôt, une fureur telle qu'il ne pensait pas pouvoir en ressentir s'empara de Caleb. Tant de désertions, tant d'amis avaient retournés leur veste. Et maintenant Goyle. Il lui semblait que tous ceux qu'il avait connu et apprécié, tout ceux qui avaient été ses amis s'en étaient allés, l'avait trahi, s'étaient enfuis en le laissant derrière, en laissant derrière les idées qu'ils partageaient et les moments qu'ils avaient tous partagé, en piétinant leur valeur et l'élite qui était si importante à ses yeux. Il n'essaya pas de lui parler. Il brandit sa baguette le plus rapidement possible, sans aucun soin et lança lui aussi son maléfice.
-Repulso !
Le dé:
10 : Le sort rebondit sur un bouclier et se retourne contre vous
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
La fumée rampe sur le sol comme dotée d'une vie propre, trouve les membres du mangemort visé et s'y attache, les lie presque amoureusement, chaînes vaporeuses, avant de les écarteler sans pitié. Draco abaisse l'avant de sa baguette, renforçant le sort pour qu'il agisse plus vite, jusqu'à ce que les articulations fassent résistance puis cèdent et craquent en un bruit écœurant, perceptible en dépit du tapage ambiant. ça dure juste un instant, quelques secondes, mais qui lui semblent éternelles ; c'est leur sort qu'il retourne contre eux, ses anciens coéquipiers, parce qu'il ne sait se battre que comme eux. Il n'y a pas vraiment de remords, les remises en questions ont gommé les dernières traces de sentiment d'appartenance et la culpabilité a cédé face au poids de sa rancœur. Mais il y a du stress, parce qu'il ne sait pas ce qui se cache sous le masque. Ne peut qu'espérer qu'il ne s'agisse pas d'un visage connu — son cousin, Flora, Selwyn, Chang ou même Avery, et tant d'autres avec lesquels il est capable de croiser la baguette, mais pas pour un duel à mort tels que ceux qu'exige le chaos de cette nuit sanglante. Et pire, tellement pire, il redoute de se retrouver face à Lucius.
Draco arrache presque le masque du sorcier écartelé, sans trembler, mais les yeux haineux à l'agonie qui croisent son regard ne sont pas ceux de quelqu'un qui compte. C'est un ancien partenaire, dont il a été flanqué le temps de quelques massacres, et il est surpris de la facilité avec laquelle l'AK se précipite à ses lèvres pour abréger les souffrances de l'animal. Cruelle ironie, qu'il n'ait jamais été capable de tuer volontairement du temps où on l'exigeait de lui, mais y parvienne si froidement à présent. Il a les épaules lourdes pourtant, quand il se relève ; chargé du poids d'une vie, qu'il refuse de regretter.
Autour de lui les combats s'amplifient. Les gestes deviennent mécaniques, alors. Sorts, coups portés, bouclier érigé, nouvelle pluie de sorts, bouclier — l'équipe du début s'est dissoute, il jure en s'apercevant qu'il a perdu Blaise de vue, mais les renforts affluent et c'est bien l'essentiel. Un éclair vert jaillit brusquement et lui passe sous le nez, ses écarquillés en cherchent l'auteur et ne croisent qu'une silhouette éloignée. Les traits honnis de Rabastan se gravent sur sa rétine et toute raison le déserte. Une impulsivité vengeresse afflue et l'anime et il se précipite vers lui, rugissant sort sur sort, touchant des formes mouvantes qui se dressent entre eux plutôt que sa cible, mais bousculant et frappant ce qui se dresse entre cette ordure et lui.
Il ne voit pas venir le maléfice qui le choppe sur le côté gauche et l'envoie valser dans le décor, projectile humain. Il heurte quelqu'un de plein fouet mais est brièvement sonné, privé d'air, et met une seconde à discerner les cheveux roux de Winchester derrière (à moitié sous) lui. L'assaillant, lui, surgit dans la foulée et la baguette de Draco se braque entre ses yeux, seulement pour reconnaitre cet irlandais, Kid, qui l'a arraché à la planque des Belliqueux quelques mois plus tôt. « What the hell !? On est dans le même camp », qu'il s'insurge en transformant, d'un Duro, en statue de pierre un ennemi tentant de les prendre en traître ; l'autre hausse les épaules sans l'ombre d'un remord. « Arrête de geindre, tu courais au suicide. » June bouscule Draco de dessus sa jambe pour se relever, les interrompant. « Non mais, les gars ? On a un problème, là ! » Et Draco bondit à son tour sur ses pieds lorsqu'un claclaclaclaclac effroyable hérisse les cheveux sur son crâne.
Spoiler:
C'EST LE 2EME PREMIER POST C'EST POUR CA QUE C'EST UN POIL TROP LONG
‹ occupation : En recherche d'emploi, il se demande surtout à quoi il pourrait bien servir aujourd'hui.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : De septembre 1971 à juin 1978.
‹ baguette : Elle est sculptée dans du pin, contient une plume de phénix et mesure 29.3 centimètres. Idéale pour les sorts informulés, elle est souple mais difficilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3829
‹ réputation : Il est le plus grand arnaqueur de la dernière guerre. Bras droit du Lord il a réussi à obtenir le titre de War Heroes et ça ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, certains aujourd'hui reconnaissent son implication auprès de Dumbledore et ne le jugent plus coupable de sa mort. Le gouvernement a essayé d'utiliser son procès pour apaiser les foules et les #nomoresirius mais fort heureusement personne n'a l'air d'y avoir prêté une grande attention. Ou tout du moins quelques personnes se sont insurgées sur MSN avec le hashtag #SeverusSnapeTheHero.
‹ particularité : Legilimens, Occlumens et pratiquant le vol sans balai mais il n'est plus autorisé à utiliser ses particularités depuis son procès. Il lui reste cependant une importante prédisposition pour les sorts informulés.
‹ faits : Il est resté dans les geôles du ministère pendant deux mois. Son procès s'est tenu le 27 février 2004 et a duré plusieurs jours. Il a finalement été relâché grâce à sa sorcière de la défense qui a fait un travail exceptionnel, au soutien de Meda et à de nombreux témoignages (June/Fred/...). Depuis il doit se rendre à Sainte-Mangouste pour un bilan médicomagique et psychomagique complet deux fois par mois. Il est aussi à la recherche de Gwen, sa protégée qu'il n'a pas revu depuis des mois. Il s'apprête également à travailler sur des potions destinées aux lycans en collaboration avec June.
Or lors des perturbations liées à l'orage magique, Meda a perdu la vie. Depuis ce jour, dans l'obligation de confier Teddy à son parrain et à sa marraine, Severus se sent très seul. Meda était l'une des seules personnes à le pousser à reprendre sa vie et à aller de l'avant. Encore plus perdu qu'à l'annonce de la fin de la guerre il ne sait plus quoi faire.
‹ résidence : Dans la maison de Meda à Londres. Cette dernière lui avait confié qu'il était le bienvenu aussi longtemps qu'il le souhaitait et qu'elle désirait conserver cette maison pour son petit-fils Teddy quand il serait plus grand.
‹ patronus : Une biche
‹ épouvantard : Le monde sorcier plongé de nouveau dans la guerre.
‹ risèd : Meda à ses côtés. Meda le poussant à sortir de chez lui et à ne pas prêter attention aux regards défiants.
25 SEPTEMBRE 2003 - EVENT 10 - POUDLARD
La nuit paisible était devenue chaos. De ces carnages qui sont incontrôlables, de ceux dont personne ne veut car ils sont destructeurs, ils sont meurtriers et ils n'épargnent rien, pas même les vivants. Severus était arrivé à Poudlard il y a moins d'une semaine et il était encore profondément retourné par l'abandon de son rôle d'espion. Pour sûr que la révélation de sa héritable allégeance avait mis le maître des ténèbres dans une fureur sans nom. Pour autant il ne pouvait se réjouir de sa situation, car Severus Tobias Snape était passé d'agent double à traître hypocrite et il y avait mieux pour se lancer dans la bataille.
Pré-Au-Lard n'était plus, du moins c'est ce qu'il comprit de toutes les discussions volées aux membres de la renaissance du Phénix. Il n'en fallut pourtant pas plus pour que le sorcier rejoigne la grande salle et vienne prêter main forte. Dillinger prenait déjà en charge les opérations, répartissant les rôles, encourageant les troupes. Quelques sorciers s'empressèrent d'aller dévaliser l'infirmerie de tout ce qui pourrait être utile. Et ils en auraient bien besoin car les blessés arrivaient déjà en nombre. Severus entreprit donc de remettre la main sur certaines de ses réserves personnelles dispersées dans Poudlard. Des potions en grandes quantités et efficaces ne seraient pas de trop.
L'ancien directeur finit par revenir, les bras chargés de fioles, boîtes et autres victuailles. Ne sachant quoi en faire il entreprit d'interpeller une des sorciers en charge des victimes. Mais personne ne lui adressa la parole ou ne lui jeta un regard, Snape était comme invisible. Il savait pourtant qu'en vérité ils mettaient les disciples de Kingsley et de la cause mal à l'aise rien que par sa présence. Il aperçut alors au loin Pansy et Luna en charge d'une victime. Le Vulnera Samentur sonna douloureusement à ses oreilles, lui rappelant quel sort il avait voulu contrer en l'inventant. La Lovegood fit cependant des prodiges et une fois qu'elle eut fini de s'adresser à son acolyte il s'approcha d'elle. « Puis-je vous confier ceci? Il y a un peu de tout, veillez à ce qu'ils soient dilués avant application. »C'est chargé.
Les bras de nouveau libres, une douleur s'imposa dans son avant-bras. La Marque. Si Snape l'avait ressentie lors de l'attaque, elle avait fini par s'apaiser. Cette fois-ci le tatouage le lançait violemment. Quelque chose clochait, ce n'était pas normal. Les mangemorts devaient forcément être encore sur les lieux, Severus ne voyait aucune autre explication. Et il pensa alors aux dizaines de sorciers et sorcières qui s'étaient élancés pour sauver le plus de victimes possibles. Horrifié il perdit pied. « Où est Kinglsey?! Lovegood, Parkinson dites moi où il est! » Et Meda... il devait trouver la Tonks, l'unique personne capable de le comprendre et de souscrire à ce qu'il s'apprêtait à dire. Personne ne le croirait sans en avoir la preuve et Severus ne comptait pas sur le retour de cadavres de membres de la renaissance du phénix pour agir et alerter les foules. Son regard volait en tout sens. Meda. Il devait trouver Andromeda.
‹ occupation : livreuse pour le dirico express + étudiante à la WADA en arts visuels, elle fait également partie d'un club de théâtre.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1996 - 2002
‹ gallions (ʛ) : 3496
‹ réputation :
they want to put an end to this
Spoiler:
Susan est à Poudlard, dans la Grande Salle
Tout le monde part un peu dans tous les sens, pour finir de préparer les lits, et accueillir les premiers blessés. Susan inspire un bon coup, et c’est ce moment que choisit Parkinson pour se manifester. « Je n’ai aucune formation sinon celle d’avoir vu Drac… Malfoy revenir en pièces plusieurs fois et d’avoir dû faire de mon mieux dans l’urgence… Je n’ai rien à foutre dans vos pattes mais je peux quand même aider » annonce-t-elle. Susan la regarde, ne dit rien, d’abord, parce qu’elle est un peu hésitante. Bien sûr, elle sait qu’ils ont besoin de toute l’aide qu’ils pourront rassembler mais… Quand il s’agit de cette jeune personne là en particulier… Susan n’arrive pas à être objective. Elle n’a pas besoin de réfléchir longtemps, puisque déjà, d’autres blessés arrivent et Pansy fonce vers eux, déterminée. Très bien. Il faudra faire avec. Elle n’a pas trop le choix, de toute manière. La petite brune se met à s’occuper d’une jeune femme avec une vilaine plaie à la gorge, et elle… lui crie dessus. Susan soupire en étendant un blessé sur un brancard. « Ce qui ne va rien arranger, jeune fille, c’est si tu cries sur tous mes patients. » fait-elle, avec une voix autoritaire. Mais quand Pansy se retourne vers elle, le regard de Susan n’est pas hostile. C’est un conseil de femme à femme, de professionnel à amateur. Elles n’ont pas le temps pour tout le reste, il n’y a pas de place pour tout le reste. Susan s’échappe vers l’entrée de la Grande Salle tout de suite après sa remarque, pour voir où en sont les petits groupes chargés de ramener le plus possible de choses de l’infirmerie. Anna est l’une des premières à revenir en bas. Elle se sourient, mais leurs sourires sont un peu tristes, un peu crispés. « Je ne vais pas quitter les cas les plus grave. Viens me chercher s’il y a une véritable urgence, d’accord ? » demande-t-elle à son amie. Elle pose sa main sur l’avant-bras de la rousse, et lui fait un signe de tête. Elle lui fait confiance, aveuglément. Anna se chargera de diviser les blessés dans les différents coins de la grande salle, et de piloter les opérations de manière générale. Susan court du côté des urgences. Son premier patient est dans un état terrible, et elle sait déjà qu’il ne survivra pas. Elle pince les lèvres, et ferme les yeux en essayant de calmer la souffrance du bout des doigts, pour qu’au moins, il puisse partir en paix. Tout ce qu’elle espère, c’est que ce cas ne donne pas le ton de la nuit. Elle ne supportera pas de voir tout le monde arriver pour mourir dans ses bras. Déjà, deux autres patients dans des états graves sont installés sur d’autres brancards. Susan se mord la lèvre inférieure, avant de pointer sa baguette sur sa gorge. « Sonorus. Est-ce que quelqu’un sait où est Finley Hughes? »
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.